L Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord 2 ème Trimestre 2007

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Transcription:

L Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord 2 ème Trimestre 2007 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de crédit Les taux d intérêt sur les prêts du secteur bancaire (taux nominaux, hors assurance et coût des sûretés) 6 Les taux des crédits immobiliers aux particuliers (en %) : ensemble des marchés 5 4 3 Depuis la fin de l année 20, le niveau des taux se relève. À la fin de l année 20, le taux nominal moyen des prêts du secteur bancaire s établissait alors à 3.89 %, en progression de 50 points de base sur un an. Puis au cours du 1 er trimestre 2007, la remontée a été de l ordre de 10 points de base pour s établir à 3.97 %. Entre mars et mai, le taux n a cependant quasiment pas bougé : mais au cours du mois de juin, les établissements de crédit ont commencé à remonter leurs taux, en réponse au renchérissement du coût de leurs ressources. Sur l ensemble du 2 ème trimestre, le taux moyen est ainsi de 4.08 %, retrouvant le niveau qui était le sien il y a quatre ans, à la fin de l année 20. L Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels CRÉDIT LOGEMENT / CSA 1/9

La durée des prêts bancaires accordés La durée des crédits immobiliers aux particuliers (en mois) : ensemble des marchés 228 2 180 156 L allongement de la durée des prêts avait été rapide jusqu à la fin 20. Entre 20 et 20, l augmentation se faisait à un rythme moyen de l ordre de 6 mois par an. Le rythme s est même accéléré durant les années 20 à 20 pour représenter de l ordre de 12 mois par an! L allongement de la durée s est poursuivie au même rythme durant le 1 er trimestre 2007 : la durée moyenne était alors de plus de 220 mois. Mais en avril et surtout en mai, la tendance à l allongement a connu une parenthèse : en juin cependant, les durées se sont à nouveau allongées. Et au total, la durée moyenne s établit à plus de 221 mois au 2 ème trimestre 2007. L impact de la remontée des taux constatée depuis 18 mois a ainsi été totalement compensé par l allongement des durées. I.2. Les conditions d expression de la demande Le coût relatif des opérations immobilières financées par emprunt 4,0 Le coût relatif des opérations (en années de revenus) : ensemble des marchés 3,5 3,0 2,5 Au total, les conditions de crédit restent donc à niveau depuis plus de 18 mois : le niveau des mensualités associées à un même capital emprunté n a quasiment pas bougé depuis fin 20 (il a même légèrement diminué!). Il n a toujours pas décollé de son «plancher» historique. L Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels CRÉDIT LOGEMENT / CSA 2/9

En revanche, le coût relatif des opérations réalisées poursuit sa progression. Certes, le coût relatif des opérations immobilières était resté à peu près à niveau entre le 2 ème trimestre 20 et le 1 er trimestre 2007 : mais son redressement a été rapide à partir de mai 2007. Au cours du 2 ème trimestre 2007, le coût relatif moyen des opérations immobilières réalisées par les ménages et financées par endettement était ainsi de 3.9 années de revenus, soit 1 année de plus qu en 20 à la même époque. Alors que le rythme d évolution du coût moyen des opérations a nettement ralenti (+ 5.9 % sur un an depuis le début de l année, contre + 8.0 % en 20 et + 10.5 % en 20), les revenus des ménages concernés ne progressent plus que très lentement (+ 2.2 % sur un an depuis le début de l année, contre + 3.0 % en 20 et + 4.7 % par an en 20) : la transformation des clientèles s est en effet poursuivie, avec le retour de ménages à revenus plus modestes sur les marchés de l accession (l impact de la réforme du PTZ intervenue en 20, mais aussi l attentisme des ménages aux revenus les plus élevés constaté jusqu en juin dernier). L indicateur de solvabilité de la demande réalisée L'indicateur de solvabilité de la demande : Ensemble du marché (base en 20) Après une année 20 qui avait bénéficié d une relative embellie, l indicateur de solvabilité s était dégradé à nouveau dès les premiers mois de 20. La détérioration s est alors poursuivie jusqu en mai 2007 : le niveau de l indicateur est ainsi descendu à un de ses niveaux les plus bas observé depuis le début des années 2000. Le mois de juin paraît néanmoins rompre avec cette tendance récessive. Avant même la mise en place de la réduction d impôt au titre des intérêts d emprunt en faveur de l accession, les marchés paraissent déjà en mesure de rebondir. L Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels CRÉDIT LOGEMENT / CSA 3/9

En résumé Les taux de croissance annuels moyens (en %) : ensemble des marchés 15 13,7 13,2 12,1 13,0 10 5 11,0 10,2 10,7 10,4 8,7 8,4 8,1 6,6 7,6 8,0 5,7 5,7 6,2 4,7 4,7 5,9 4,2 2,9 2,3 2,1 0 20 20 20 20 20 2007 Apport personnel moyen Montant moyen emprunté Revenus moyens Coût moyen de l'opération I.3. La diversité des clientèles Les ménages modestes (moins de 3 SMIC) L'indicateur de solvabilité de la demande : 3 SMIC et moins (base en 20) En dépit d une brève parenthèse au début de l année 20, la solvabilité des ménages modestes se détériore. Si le début de l année 2007 a renforcé les tendances précédentes, le rythme de dégradation de l indicateur a sensiblement ralenti au cours du 2 ème trimestre. L Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels CRÉDIT LOGEMENT / CSA 4/9

Les ménages aux revenus moyens (de 3 à 5 SMIC) L'indicateur de solvabilité de la demande : 3 à 5 SMIC (base en 20) Aucune catégorie de ménages n a échappé à la détérioration de son indicateur de solvabilité. Les ménages aux revenus moyens avaient cependant bénéficié de l embellie de 20 de manière plus nette que dans le cas des ménages modestes. Pour autant, comme leur solvabilité s est dégradée plus rapidement depuis, leur situation est redevenue comparable à celle des autres ménages. Les ménages aisés (5 SMIC et plus) L'indicateur de solvabilité de la demande : 5 SMIC et plus (base en 20) 85 Les ménages aisés avaient été les premiers affectés par la hausse des prix de l immobilier, dès 20 : la plupart d entre eux avait alors choisi de ne pas allonger la durée de leur endettement. A partir de 20, leur indicateur de solvabilité se stabilise cependant : pour se redresser fin 20 et en 20, avec l allongement rapide de la durée des crédits contractés. Mais dès 20, rien ne vient plus compenser les conséquences du mouvement des prix et leur indicateur de solvabilité est maintenant descendu à un niveau particulièrement bas : cela est préoccupant pour l équilibre des marchés et principalement pour celui de l ancien (l altération L Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels CRÉDIT LOGEMENT / CSA 5/9

de la fonction de recyclage de ce marché laisse planer un risque de blocage de la mobilité résidentielle des ménages). I.4. Des marchés particuliers L investissement locatif privé L'indicateur de solvabilité de la demande : locatif (base en 20) Même si dans l ensemble la solvabilité des investisseurs reste très supérieure à celle des autres ménages, leur indicateur s est détérioré depuis 20 comme dans le cas de l ensemble du marché. La chute brutale de l indicateur de solvabilité constatée sur le 2 ème trimestre s explique largement par la poursuite de la hausse des prix dans l ancien. Le marché francilien L'indicateur de solvabilité de la demande : Ile de France (base en 20) 85 Il en est de même du marché francilien qui a beaucoup plus souffert que les autres marchés et qui a connu récemment une nouvelle détérioration marquée de la solvabilité des ménages. L Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels CRÉDIT LOGEMENT / CSA 6/9

II. Les spécificités des marchés Le marché des travaux, un marché singulier 115 L'indicateur de solvabilité de la demande : travaux (base en 20) 110 Le coût relatif des travaux est resté quasiment stable depuis 20. La solvabilité des ménages a ainsi pu tirer pleinement parti de l amélioration des conditions de crédit jusqu en fin de l année 20. L indicateur de solvabilité de la demande réalisée a alors décroché durant les premiers mois de 2007, en raison d une poussée du coût moyen des travaux réalisés : le décrochage est resté néanmoins modeste et l indicateur a même retrouvé en juin 2007 un de ses niveaux les plus élevés constatés depuis le début des années 2000. Le marché du neuf, un marché qui résiste Le coût relatif des opérations (en années de revenus) : marché du neuf 4,5 4,0 3,5 La hausse du coût relatif a été contenue au cours des dernières années. Depuis un an, ce coût est même resté à peu près à niveau : il était déjà à 4.5 années de revenus au 3 ème trimestre 20. Depuis le début 2007 et sur un an, le coût moyen des opérations progresse en effet moins vite que par le passé (+ 6.7 % contre + 7.8 % en 20 et + 8.6 % en 20). En outre, en juin 2007, le coût relatif des opérations a reculé pour revenir à son niveau de fin 20, avec L Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels CRÉDIT LOGEMENT / CSA 7/9

le retour sur le marché de clientèles plus aisées qu au cours des derniers mois (la remontée sensible du niveau des apports personnels en constitue une expression). L'indicateur de solvabilité de la demande : marché du neuf (base en 20) L indicateur de solvabilité de la demande s était maintenu à haut niveau jusqu à la fin de l année 20 : la dégradation constatée depuis le début 2007 n a cependant pas pesé aussi fortement sur les capacités d expression de la demande que ce qui s est constaté sur les autres marchés. La durée des prêts a en effet continué à augmenter doucement : plus de 237 mois au 2 ème trimestre 2007 contre 235 mois fin 20. L indicateur a donc pu se ressaisir rapidement dès juin : il retrouve alors son niveau de l été 20, tirant pleinement parti du recul du coût relatif des opérations réalisées. Les conditions d expression de la demande et les perspectives du marché ne devraient donc pas manquer de tirer avantage du nouveau dispositif d incitation fiscale. Le marché de l ancien, un marché qui se détériore 5,0 Le coût relatif des opérations (en années de revenus) : marché de l'ancien 4,5 4,0 3,5 3,0 La hausse des prix de l immobilier ancien a été très rapide jusqu en fin 20 pour se ralentir en 20. Le coût des achats dans l ancien a ainsi augmenté de près de 68 % entre 20 et 20, contre de l ordre de 48 % dans le neuf. Le coût relatif est même aujourd hui supérieur a celui constaté dans le neuf (respectivement 4.7 années et 4.6 années). Le ralentissement de la L Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels CRÉDIT LOGEMENT / CSA 8/9

hausse des prix constaté depuis 20 n a en effet pas permis de compenser les évolutions passées : le différentiel entre coût des logements et revenus reste élevé. Depuis le début 2007 et sur un an, le coût moyen des opérations progresse en effet moins vite que par le passé (+ 6.3 % contre + 8.5 % en 20 et + 12.0 % en 20) : mais les revenus des ménages qui réalisent une opération dans l ancien augmentent aussi moins rapidement (+ 2.3 % contre + 3.1 % en 20 et + 4.9 % en 20). Et en outre, au cours des mois de mai et de juin 2007, le rythme de la hausse des coûts s est légèrement redressé avec le retour sur le marché de clientèles un peu plus aisées qu au cours de l année écoulée (et donc de fait, un plus grand dynamisme du marché). L'indicateur de solvabilité de la demande : marché de l'ancien (base en 20) 85 Les avantages de la réforme du PTZ de 20 avaient rapidement été compensés par la hausse des prix. Alors que les conditions de crédit ne s améliorent plus et que la tension sur les coûts relatifs demeure, l indicateur de solvabilité de la demande a connu une nouvelle dégradation depuis le début de l année 2007. Il se situe maintenant au niveau le plus bas constaté depuis le début des années 2000 : en retrait de 3.4 % par rapport à 20 à la même époque. À priori, le marché de l ancien devrait tirer bénéfice de la disposition fiscale nouvelle, au même titre que le marché du neuf : mais cette mesure restera sans impact véritable sur l activité, si la hausse du coût relatif se poursuit. L Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels CRÉDIT LOGEMENT / CSA 9/9