Soins infirmier en chirurgie Promotion 2015/2018
. Soins infirmiers préopératoires J -1
Se présenter, présenter le service et les locaux, installer dans la chambre. Informer le patient du déroulement de son hospitalisation et répondre à ses questions.
1.2. Bilan Sanguin : Sanguin : prescrit par le médecin anesthésiste lors de la consultation en cas de chirurgie programmée ou par le chirurgien lors d'une entrée en urgence. Ionogramme sanguin avec notamment k, NA urée et créat pour apprécier une éventuelle déshydratation après la purge (préparation colopeg ou fleet soda). En effet, il y a un risque de déséquilibre hydro-électrolytique. Bilan hépatique et/ou bilan pancréatique en fonction de la chirurgie. NFS : pour posséder une NFS de référence et apprécier le risque d'hémorragie digestive. Bilan de coagulation : avant toute chirurgie et en fonction des antécédents. Groupage 1 et 2 et RAI valides pour pouvoir faire face à une transfusion en urgence en cas d'hémorragie massive.
Radiologique : Souvent une radio pulmonaire est demandée pour faciliter l'intubation du médecin anesthésiste et apprécier l'absence de malformation et l'état pulmonaire. Cardiaque : un ECG peut être demandé en fonction de l'âge du patient, de ses antécédents. Respiratoire : EFR (Epreuve Fonctionnelle Respiratoire) réalisée en fonction de la voie d'abord chirurgicale (si thoracotomie) et prise en charge respiratoire par le kinésithérapeute. Clinique : Prise des constantes (pouls, tension artérielle, température ne pas oublier de peser le patient si possible) Complémentaire : à type de scanner, échographie, radiographie Infectieux : bandelette urinaire systématique pour apprécier l'absence d'infection pré-op + prise de la température.
1.3. Préparation physique Dépilation et douche bétadinée, enlever vernis à ongles, bijoux, piercing. Préparation colique par purge en fonction de la chirurgie antibioprophylaxie de moins en moins courante. à jeun strict pas manger boire et fumer à 0h00. alimentation de la veille au soir adaptée en fonction de l'intervention, léger en fonction de la chirurgie.
J 0 1.4. Le matin de l'intervention Seconde douche bétadinée + chemise d'opéré + lavage dents. Enlever appareil dentaire, bijoux, piercing. Faire uriner pour éviter qu'il ne se lève ensuite. Donner la prémédication Récupérer les Groupages et RAI piqués la veille. Vérifier la totalité du dossier médical. Départ au bloc.
1.5. Durant l'intervention Nettoyage de la chambre, aération. Préparation du matériel nécessaire lors du retour de bloc. A savoir matériel à oxygène toujours nécessaire, potence à perfusion qui roule, aspiration si nécessaire. Fiche de surveillance Matériel de diurèse.
2. Soins infirmiers postopératoires
Risques lies a l anesthésie Anesthesie generale Rachi Peri
Surveillance de la fonction respiratoire Risque de dépression respiratoire lié à l'utilisation des morphiniques, risque de pneumopathie lié à l'alitement et à la douleur, risque d'épanchement pleural lié à l'intervention chirurgicale. Risques de décompensation suite à l anesthésie Actions à mettre en place : Surveillance de la fréquence respiratoire et de la saturation en oxygène. Apprécier la présence de dyspnée, de polypnée et en avertir le médecin. Surveillance de l'encombrement respiratoire. Stimuler le patient à la mobilisation et à la position assise. Prise en charge par la kinésithérapeute. Education à la toux et aux expectorations (se tenir le ventre pour avoir moins mal et plier les jambes).
Risques de trb mictionnel Lies aux produits anesthesie Surveiller la reprise de la mobilite pour les ALR
Risque de Nausées et Vomissements Liés à l'intervention chirurgicale, aux effets secondaires des traitements antalgiques ou antibiotiques, à une possible stase gastrique consécutive de l'iléus paralytique post-opératoire. Actions à mettre en place : Si SNG en place : surveiller l'écoulement, la couleur, l'aspect, la quantité, vérifier l'étanchéité et le positionnement. Surveiller également si elle doit être en aspiration ou en siphonage (selon la prescription médicale). Ablation de la SNG sur prescription médicale. Utiliser les antiémétiques prescrits. Proposer des soins de bouche. Lever précoce dès que possible sur prescription
Risques liés à la pathologie Propre a chaque intervention, Voie d abord mediane sous costale pfannenstiel Technique operatoire laparo, coelio
Surveillance du Risque Hémorragique Surveillance clinique du faciès, des conjonctives, de la tension artérielle, du pouls. Surveillance locale du pansement (ne pas hésiter à délimiter le saignement à J0 avec un marqueur sur les compresses). Surveillance des drainages : apprécier la quantité du liquide, l'aspect, la coloration, l'aspiration ou le siphonage.
Surveillance du Risque Hémorragique
Surveillance du Risque Hémorragique Le redon : en aspiration ou en siphonage, surveillance de la tubulure, du pansement, du raccord. Graduer le flacons Noter les quantités aspects
Surveillance du Risque Hémorragique La lame : qui est positionnée dans une poche collée à la peau. Surveiller l'absence de fuite sous la poche, l'absence de blessure ou de douleur, la présence du point qui la tient dans les premiers jours et de l'épingle à nourrice après la première mobilisation.
Surveillance du Risque Hémorragique
Surveillance du Risque Hémorragique Drain transcystique et drain de kehr : vérifier la perméabilité et l'écoulement. Surveiller le pansement. Généralement en siphonage.
Surveillance du Risque Hémorragique
Risque de stase gastrique et de non reprise du transit à cause de l'iléus paralytique post- Surveillance de la opératoire reprise du transit Surveillances et actions : Apprécier la reprise du transit : s'assurer de l'apparition de gaz vers le troisième quatrième jour puis des selles vers les 5ème 6ème jours. Surveiller l'absence de météorisme abdominal, d'éructations, de douleur. Proposer des vessies de glace. Vérifier la souplesse du ventre. Mettre en place les prescriptions médicales de Débridat* entre autres sonde rectale
risque infectieux Lié à la chirurgie, à la laparotomie ou à la coelioscopie et aux différentes portes d'entrées Surveillance de la température. Surveillance et réfection du pansement tous les deux jours selon protocole du service et utilisation du protocole bétadine en priorité. Surveillance de l'aspect des liquides de drainages et de l'écoulement. Surveillance des voies veineuses Surveillance aspect et odeur des urines encombrement bronchique..
Risques de douleur La douleur est liée à la fois à l'intervention chirurgicale, à la laparotomie ou à la coelioscopie (douleur dans les épaules) puis dans les jours suivants (J2-J3) à la reprise du transit. Actions à mettre en place : Evaluation de la douleur : EVA, EN, EVS. Ecoute des plaintes, surveillance du faciès Etude de la consommation en antalgiques grâce à la PCA ou la PCEA. Education, information du patient et surveillance toutes les 4 heures si PCA ou PCEA. Mise en place des antalgiques prescrits et surveillance de leur action, leur efficacité et l'absence d'effets secondaires. Mise en place de vessie de glace sur la cicatrice. Installation confortable dans le lit. Contention abdominale avec une ceinture lors des mobilisations. Apprécier la reprise du transit. Proposer des massages pour les douleurs dorsales, conséquence de la position allongée et lever précoce
Risque de déséquilibre hydroélectrolytique Lié à l'absence d'alimentation durant les premiers jours consécutifs à l'intervention chirurgicale Surveillances et actions : Hydratation par VVC ou VVP jusqu'à reprise suffisante de l'alimentation (Adaptation des réas et des ions en fonction des résultats du ionogramme sanguin selon les prescriptions du médecin anesthésiste. Faire le bilan des entrées et des sorties d'autant plus important que les drainages donnent abondamment. Surveillance clinique de signes de déshydratation (pli cutané, sécheresse des muqueuses). Surveillance du poids.
Risque thrombo-embolique Lié à l'alitement, à l'intervention chirurgicale et aux difficultés de mobilisation Surveillances et actions : Surveillance de l'absence de signes de phlébite et d'embolie pulmonaire. HBPM sur prescription médicale. Lever précoce à J1.
Risques d altération de la mobilité Liée à l'intervention chirurgicale, aux douleurs et à l'alitement se manifestant par des difficultés à assurer les gestes de la vie quotidienne et une perte d'autonomie. Actions : Aide partielle à la toilette. Stimulation et éducation au lever. Privilégier le retour à l'autonomie de la personne soignée. Aide à l'élimination urinaire et fécale. Prise en charge par la kinésithérapeute. Mise à disposition du matériel de la vie courante. Préventions d'escarres.
Risque de fistule digestive Lié à l'intervention chirurgicale : Surveillances et actions : Surveillance des douleurs abdominales. Surveillance des drainages. Surveillance de la température. Préparer le patient pour les examens complémentaires prescrits comme le scanner ou l'échographie abdo
Risque de lâchage de sutures internes avec risque de péritonite et externe avec éviscération Lié à l'intervention chirurgicale, à un défaut de cicatrisation, à des efforts importants au niveau des abdominaux Surveillances et actions : Surveillance des douleurs, si elles sont plus importantes que d'habitude et impossibles à calmer avec les antalgiques ne pas hésiter à contacter l'anesthésiste ou le chirurgien. Surveillance de la température, du pouls, de la tension artérielle. Surveillance des écoulements au niveau des différents drainages. Penser à signaler toute différence notable par rapport aux jours précédents. Palpation abdominale. Surveillance du pansement.