DIRECTIVE ADMINISTRATIVE

Documents pareils
Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Violence au travail Un organisme national

Nouvelle demande de permis d agent ou de courtier d assurances I.A.R.D.

Partie 1 Identification. Partie 2 Déclaration. Section I Déclaration. Contrats publics DÉCLARATION Personne physique de niveau 2

La mission et les résultats en chiffres pour

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015

MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX REGLEMENT DE CONSULTATION (RC) Maître d ouvrage

La simplification du dossier de candidature

POLITIQUES EN MATIÈRE DE GARDE D ENFANTS

Plan d action sur le changement climatique de [nom de la collectivité]

La vérification de l'absence d'empêchement dans les services de garde éducatifs. Guide à l'intention des services de garde éducatifs

jç- L iis :2! 3 i23 Q Autorisation de financement à obtenir et source de financement proposée: çj Ville de FICHE DE PRISE DE DÉCISION

5.11 Programme de subventions aux entreprises adaptées

L ORDONNANCE DU 2 FEVRIER Exposé des motifs

Guide d accompagnement à l intention des entreprises désirant obtenir ou renouveler une autorisation pour contracter/souscontracter avec un organisme

Protocole d accès général

Statistique Canada Centre canadien de la statistique juridique ENQUÊTE SUR L AIDE JURIDIQUE OBJECT DE L ENQUÊTE SUR L AIDE JURIDIQUE

Demande de permis Candidats du cheminement CPA, CA

autonome loi 1901 A. CREATION DE L ASSOCIATION Une Coopérative scolaire peut se constituer en Association autonome.

Luxembourg-Luxembourg: Services de traduction AMI14/AR-RU 2014/S Appel de manifestations d'intérêt

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE

PROGRAMME PARTENAIRES ORACLE CONTRAT DE DISTRIBUTION LICENCES SPECIFIQUES COMPLETES

Assurer, de concert avec nos partenaires, la sécurité publique au Québec.

Demande de prestations d'assurance-invalidité Déclaration de l'employeur N de police G

Questionnaire du projet Innocence

RÈGLEMENT RÉGISSANT LE COMPTE CLIENT

Plan Protection Plus Certificat d assurance - Assurance vie et invalidité

DAS Canada Legal Protection Insurance Company Limited. («DAS Canada») CONVENTION DE COURTAGE

VERIFICATION MAINTENANCE ET RENOUVELLEMENT DES SYSTEMES DE DETECTION INTRUSION ET TELESURVEILLANCE DES BATIMENTS COMMUNAUX

Règlement du Programme de bourse de démarrage de cabinet de l AJBM. 1- Objectifs

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3

Politique des stages. Direction des études

Note: les éléments en surbrillance jaune sont ceux qui sont le plus susceptibles d être modifiés fréquemment.

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

a) conformément à l article 21 de la Loi, Aequitas est reconnue à titre de bourse;

Règlement de l Appel à Projet #3 Mettre en Scène la Ville

a) d assurer le meilleur fonctionnement possible de l organisation ;

Approbation temporaire

Comité conseil en matière de prévention et sécurité des personnes et des biens Octobre 2013

Cadre de gestion du fonds régional d investissement (FRIJ) en Chaudière-Appalaches

Volume 2 Guide d ouverture et de gestion de compte

Règlement de la Consultation

REGLEMENT DU CONCOURS MACIF «PRIX MACIF DU FILM ECONOMIE SOCIALE»

Guide de présentation. Programme de subventions aux entreprises adaptées

Excellence durable des entreprises de la Somme Opération de communication. Acte d engagement - bordereau de prix

Politique de sécurité de l actif informationnel

AGENCE-CONSEIL EN MEDIA

CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC.

Nouvelles du Bureau du médecin-hygiéniste en chef

PROGRAMME DE MENTORAT

OFFRE DE CONSULTANCE Volet Gouvernance judiciaire à l Est de la RDC

Projet de loi n o 25 (2003, chapitre 21) Loi sur les agences de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux

MARCHE N : Location et maintenance d un autocom et de téléphones pour notre site de La Courneuve

EXPERTISE DU RÉSEAU FADOQ EN MATIÈRE DE RÉSIDENCES POUR AÎNÉS... 2

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes.

DÉCLARATION DES INTÉRÊTS PERSONNELS DU MEMBRE DU CONSEIL EXÉCUTIF FORMULAIRE III (ENFANT À CHARGE)

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES

REGLEMENT DE LA CONSULTATION

LES ENJEUX JURIDIQUES ET TECHNIQUES DE LA DÉMATÉRIALISATION DES MARCHÉS PUBLICS

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la responsabilité civile. Printemps 2007 Présentation du

PRIX DE L INITIATIVE NUMERIQUE CULTURE, COMMUNICATION, MEDIAS.

Épreuve d expression orale (tâche 2)

Proposition de DÉCISION DU CONSEIL

1. Politiques en matières d appel. 2. Définitions. 3. Portée de l appel

Dans tous les cas, pour le chef d entreprise, le représentant légal ou le directeur de l établissement principal ou du siège

DIRECTIVES. 2. Vous devez joindre au présent formulaire les documents originaux ou des copies certifiées conformes à l original suivants :

Bourses TD Assurance Meloche Monnex Formulaire de mise en candidature

AVIS D APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

QUESTIONNAIRE ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE PROFESSIONNELLE ET DECENNALE DES ARCHITECTES, MAITRES D ŒUVRE, BET ET INGENIEURS CONSEILS.

MISE À JOUR DE LA DÉCLARATION DES INTÉRÊTS PERSONNELS DU DÉPUTÉ FORMULAIRE III (ENFANT À CHARGE)

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION

CONDITIONS GENERALES DES BOITES POSTALES 1. DEFINITIONS

CODE DE VIE

MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX- REGLEMENT DE LA CONSULTATION ( RC)

NORME 5 NORMES ET PROCÉDURE D AUTO-ACCRÉDITATION

COMPLÉMENT Critères de reconnaissance des ressources intermédiaires (RI) et de type familial (RTF)

MINISTÈRE DE L ÉDUCATION DES ÉTATS-UNIS. Bureau des Droits Civiques (BDC) Formulaire de plainte pour discrimination

COMMANDITÉ DE BROOKFIELD RENEWABLE ENERGY PARTNERS L.P. CHARTE DU COMITÉ D AUDIT

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : Téléc. : smith@electricity.

France-Issy-les-Moulineaux: Services d'assurance 2015/S Avis de marché. Services

Document d information sur les protections d assurance souscrites par l Université Laval à l intention des étudiants

Objet du marché : REGLEMENT PARTICULIER DE LA CONSULTATION

Procédures d admission par équivalence

Du 1 avril 2013 au 31 mars 2014 DEMANDE D'ADMISSION/ FORMULAIRE D'INSCRIPTION AU TABLEAU DES MEMBRES À TITRE DE TRAVAILLEUR SOCIAL

Bilan des réalisations 2014 à l égard des personnes handicapées

_Règlement Caritas Protection des enfants

Définition de l activité d IOBSP (Articles L et R du Code Monétaire et Financier)

LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT. Formation AVS Janvier 2013

RAPPEL DE COURS. L embauche. I. Le placement. II. Les filières de recrutement. 1. Le service public de l emploi CHAPITRE

Union des Métiers et des Industries de l Hôtellerie LE PERMIS D EXPLOITATION ET LE PERMIS DE VENTE DE BOISSONS ALCOOLIQUES LA NUIT

Règlement du Concours. «Meilleure innovation dans le domaine des Technologies de l Information et dela Communication»

ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA

DevHopons plus que des relations

LE DELEGUE INTERMINISTERIEL A LA SECURITE ROUTIERE A MESDAMES ET MESSIEURS LES PREFETS MONSIEUR LE PREFET DE POLICE

Règlement de la consultation

OBJECTIF DU GUIDE 1-L ENCADREMENT JURIDIQUE DES ACTIVITES D ASSURANCE

la Direction des ressources humaines et des relations de travail (langue du travail ; maîtrise du français par les employé(e)s)

Feuillet récapitulatif Gestion des causes de niveau intermédiaire : droit criminal

Transcription:

DIRECTIVE ADMINISTRATIVE N o D402 Date : le 4 juillet 2003 Page 1 de 2 Vérification des références - candidats à un emploi ou à un service bénévole dans une école 1. But : Le Conseil scolaire acadien provincial (CSAP) accepte la responsabilité de voir à ce que les élèves qui fréquentent les écoles de son Conseil soient protégés et, pour ce faire, il prend les précautions nécessaires pour faire une présélection des employés et des bénévoles éventuels qui pourraient poser un risque aux élèves. 2. Application et étendue du protocole : 2.1 Cette directive s applique : 3. Exigences : a) à tous les candidats éventuels retenus pour un emploi au sein du Conseil scolaire acadien provincial; et b) aux bénévoles éventuels qui : (i) ont un statut de bénévole régulier ou à long terme; (ii) sont responsables d élèves particuliers ou de groupes d élèves et qui ne sont pas sous une surveillance directe du personnel; (iii) surveillent des élèves pendant une nuit; et (iv) à d autres personnes à la discrétion de la direction de l école. c) aux services sous contrat. 3.1 Tous les candidats qui présenteront une demande d emploi auprès du CSAP devront inclure le nom, l adresse et le numéro de téléphone d au moins trois (3) références, parmi lesquelles il pourrait y avoir une référence morale. 3.2 Les employés éventuels du CSAP seront tenus de remplir le formulaire XIII du ministère des Services communautaires, «Registre de l enfance maltraitée - demande de recherche» (Child Abuse Register - Request for Search) et de fournir au CSAP une vérification de références ou de casiers judiciaires émis par la police.

DIRECTIVE ADMINISTRATIVE N o D402 Page 2 de 2 3.3 Les bénévoles éventuels, touchés par cette directive, seront tenus de remplir le formulaire XIII du ministère des Services communautaires, «Registre de l enfance maltraitée - demande de recherche» (Child Abuse Register - Request for Search) et de fournir au CSAP une vérification de références ou de casiers judiciaires émis par la police, ces démarches constituant un préalable pour l acceptation des bénévoles. 3.4 Dans les cas où on a offert un emploi à une personne ou qu on a accepté des services bénévoles, mais que les vérifications effectuées par la police ou auprès du Registre de l enfance maltraitée révèlent que la personne a un chef d accusation portée contre elle ou qu elle a déjà été déclarée coupable d une infraction, ceux-ci pouvant indiquer que la personne constitue un risque aux enfants, l offre d emploi ou de services bénévoles sera retiré. 3.5 Quand un emploi est offert à une personne avant que ne soient terminées les vérifications effectuées par la police ou auprès du Registre de l enfance maltraitée ce sera sous condition qu il n existe pas de chef d accusation contre la personne ou qu elle n a pas déjà été déclarée coupable d une infraction qui indiquerait que la personne pourrait constituer un risque aux élèves. Responsable de la mise en œuvre : Évaluation : Directeur des ressources humaines Directeur des ressources humaines Procédure administrative : P402 Formulaire : --

PROCÉDURE ADMINISTRATIVE Date : le 4 juillet 2003 Page 1 de 3 Une des conditions d embauche d une personne dont les services seront retenus, suivant l adoption de cette directive, sera d auto déclarer toute culpabilité criminelle à la direction des ressources humaines si une infraction a lieu suivant son embauche. 1. Les employés 1.1. Les employés éventuels devront amorcer le processus de vérification auprès de la police des références et des casiers judiciaires et fournir la documentation au secteur des ressources humaines. Le secteur des ressources humaines du conseil peut inciter le candidat à amorcer la vérification par l entremise d un poste de police ou d une agence spécifique. Les coûts liés à une telle vérification seront la responsabilité du candidat. 1.2. Le secteur des ressources humaines du conseil amorcera le processus de la vérification auprès du Registre de l enfance maltraitée pour tous les employés éventuels dont la candidature a été retenue par le conseil. Les coûts liés à cette vérification seront la responsabilité du candidat. 1.3. Le secteur des ressources humaines du conseil sera responsable d informer les candidats qu ils ont quatre semaines pour se soumettre à ces vérifications et que si un problème était dépisté suite à ces vérifications, ils pourraient être remerciés de leurs services. 2. Les bénévoles 2.1. Les bénévoles devront amorcer le processus de vérification de références et de casiers judiciaires et devront présenter la documentation à la direction de l école ou des écoles auxquelles ils offrent leurs services. Les coûts seront la responsabilité du conseil. 2.2. La direction des écoles devra amorcer le processus de la vérification auprès du Registre de l enfance maltraitée pour tous les bénévoles éventuels et elle conservera toute la documentation liée à ce processus de manière confidentielle. Les coûts seront la responsabilité du conseil.

PROCÉDURE ADMINISTRATIVE Page 2 de 3 2.3. Une copie sera envoyée au bureau des ressources humaines et celui-ci partagera l information aux autres écoles au besoin. 2.4. Si des questions à l égard du statut d un bénévole éventuel surgissent à la suite d une vérification policière de références ou de casiers judiciaires ou d une vérification auprès du Registre de l enfance maltraitée, ces questions devront être portées à l attention de la direction des ressources humaines. La direction des ressources humaines prendra une décision par rapport au statut du bénévole éventuel et la soumettra à la direction ou aux directions d école. 2.5. Lorsqu elles seront terminées, les vérifications des casiers judiciaires et les vérifications auprès du Registre de l enfance maltraitée seront déposées dans un dossier confidentiel par le secteur des ressources humaines du conseil. 3. Services sous contrat C est la responsabilité des directions d école d aviser les personnes détentrices d un contrat qu elles ont la responsabilité d amorcer le processus de vérification de casiers judiciaires et du Registre de l enfance maltraitée pour leurs employés qui pourraient avoir un contact avec la clientèle du CSAP. Les personnes détentrices d un contrat devront présenter cette documentation à la direction de l école ou des écoles auxquelles elles offrent leurs services. 4. Normes et lignes directrices : 4.1. Les employés et les bénévoles éventuels qui ont un casier judiciaire relatif à un mauvais traitement infligé à des enfants ou qui figurent au Registre de l enfance maltraitée ne se verront pas offrir un emploi et ne pourront pas être bénévoles. 4.2. Tous les autres cas de personnes qui ont des casiers judiciaires seront étudiés par la direction des ressources humaines en fonction du risque qu elles constituent pour les élèves, pour les employés, pour la propriété et pour l équipement du conseil. 4.3. La direction des ressources humaines étudiera aussi les circonstances entourant le casier judiciaire de l individu et elle tiendra compte des éléments suivants s ils s appliquent :

PROCÉDURE ADMINISTRATIVE Page 3 de 3 4.3.1. Les tâches et les responsabilités spécifiques du poste en question et la pertinence du casier judiciaire ou de l infraction par rapport à ce poste; 4.3.2. L écart de temps depuis le ou les accusation(s) ou le ou les infraction(s); 4.3.3. Les efforts de réadaptation et les autres efforts dont a fait preuve le candidat; et 4.3.4. Tous les autres facteurs qui seront jugés appropriés dans les circonstances. 4.4. Lorsque certaines préoccupations auront été cernées, la décision finale concernant la pertinence de l embauche sera prise de concert par la direction des ressources humaines et le personnel approprié du conseil tout en ayant recours à des conseils juridiques. Tout refus de la part d un employé éventuel de fournir des informations relatives aux préoccupations de la direction des ressources humaines constituera un motif de refus d emploi. 5. Obligation de faire rapport : 5.1. Afin d assurer la sécurité de tous les élèves, le conseil reconnaît son obligation de faire rapport au ministère de l Éducation et du Développement de la petite enfance de toutes les personnes à qui l on a refusé un emploi en vertu de cette directive. 5.2. Avant d offrir un poste à un employé éventuel, le conseil se renseignera auprès du ministère de l Éducation et du Développement de la petite enfance pour établir si le candidat n a pas déjà été l objet d un refus d emploi qui a découlé d une vérification, d un casier judiciaire ou d une vérification auprès du Registre de l enfance maltraitée.