1. Origine des animaux et conversion

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Transcription:

Sommaire : 1. Origine des animaux et conversion... 1 2. Espaces en plein-air et conditions de logement... 2 3. Pratiques d élevage... 4 4. Alimentation... 5 5. Traitements vétérinaires... 6 Attention, il faut préalablement consulter la fiche «Cadre général de l élevage», qui traite de tous les éléments s appliquant à l ensemble des espèces. Cette fiche complémentaire ne comprend que les éléments spécifiques aux bovins «viande». 1. Origine des animaux et conversion 1.1. Origine des animaux 834/2007 Art 14 1) a) et 889/2008 Art 9 1) Les bovins bio naissent et sont élevés dans des exploitations biologiques. Il n est possible d introduire des bovins non biologiques dans l exploitation qu à des fins de reproduction et lorsque des bovins biologiques ne sont pas disponibles en nombre suffisant. Il n est jamais possible d acheter en conventionnel un animal destiné directement à l engraissement. Usuellement, trois essais d obtention d animaux bio doivent être présentés à l organisme certificateur pour justifier de l indisponibilité. Lorsqu un cheptel est constitué pour la première fois, les veaux non bio introduits sont élevés en bio dès leur sevrage, et doivent être âgés de moins de 6 mois à leur entrée dans l exploitation. Lors du renouvellement d un cheptel, les animaux reproducteurs adultes non bio introduits sont ensuite élevés en bio. Les femelles non bio doivent être nullipares et ne peuvent représenter plus de 10% du cheptel bovin adulte (une seule/an si le cheptel contient 10 bovins ou moins). Ce pourcentage peut être porté à 40 %, dans les cas particuliers suivants : extension importante de l élevage (de l ordre de 30%) ; changement de race ; nouvelle spécialisation du cheptel ; lorsque certaines races sont menacées d abandon. Auquel cas les animaux de ces races ne doivent pas nécessairement être nullipares. 1.2. Conversion des animaux 889/2008 Art 38 Des bovins non biologiques introduits dans l exploitation doivent être élevés en bio durant 12 mois, et, en tout état de cause, pendant les ¾ de leur vie pour que la viande puisse être vendue en bio. Seule la conversion simultanée permet de s affranchir de cette règle des ¾ de vie (voir fiche «Cadre général de l élevage»).

1.3. Conversion des terres 889/2008 Art 36 1) et 37 1) Les pâturages, parcours ou aires d exercices extérieurs doivent être conduits en bio. Ils sont soumis à une période de conversion minimale de 2 ans avant pour une utilisation en tant qu alimentation bio. Ils peuvent être utilisés en cours de conversion à certaines conditions (voir fiche «Cadre général de l élevage»). Les animaux et les surfaces peuvent être convertis de manière simultanée à certaines conditions (voir fiche «Cadre général de l élevage»). 2. Espaces en plein-air et conditions de logement 2.1. Espaces en plein-air 834/2007 art 14 1/ b iiii) et 889/2008 Art 14 2) 834/2007 Art 14 1) b) iv) 889/2008 Art 15 et Ann IV Les bovins ont un accès permanent à des pâturages pour brouter, chaque fois que les conditions le permettent (sauf restrictions sanitaires). Le nombre d'animaux d'élevage est limité en vue de réduire au minimum le surpâturage, le tassement du sol, l'érosion ou la pollution causée par les animaux ou par l'épandage de leurs effluents. La densité de peuplement totale est telle qu elle n entraîne pas de dépassement de la limite de 170 kg d azote par an et par hectare de terres agricoles, soit par ha : 5 veaux à l engrais 3,3 bovins mâles ou femelles de 1 an à moins de 2 ans 2 bovins mâles de 2 ans ou plus, 2,5 vaches allaitantes 2,5 génisses, 2 équins de plus de 6 mois Si ces densités sont dépassées, les effluents surnuméraires doivent être exportés, dans les conditions exposées dans la fiche «Cadre général de l élevage». 889/2008 Art 10 4) et An III Les élevages doivent disposer d aires d exercices (en plus des pâturages), dont les surfaces minimales sont les suivantes :

Poids vif minimal (kg) m²/tête Bovins et équidés reproducteurs et d engraissement jusqu à 100 jusqu à 200 1,1 1,9 jusqu à 350 3 supérieur à 350 3,7 avec un minimum de 0,75 m²/100 kg Taureaux pour la reproduction 30 889/2008 Art 14 1) 889/2008 Art 14 3) 889/2008 Art 17 2) 889/2008 Art 17 3) Ces aires d exercice peuvent être partiellement couvertes. Lorsque les bovins ont accès aux pâturages pendant la période de pacage et que les installations d hivernage laissent aux animaux leur liberté de mouvement, il peut être dérogé à l obligation de donner accès à des espaces de plein air pendant les mois d hiver. La phase finale d engraissement des bovins adultes destinés à la production de viande peut avoir lieu à l intérieur, pour autant que la période passée à l intérieur n excède pas un cinquième de leur vie et, en tout état de cause, une période de trois mois. Les animaux non biologiques peuvent utiliser des pâturages bio pendant une période limitée chaque année, à condition qu ils proviennent de systèmes extensifs, et que les animaux bio ne se trouvent pas simultanément dans les pâturages concernés. Cette période ne doit pas dépasser 4 mois sur l ensemble de l exploitation. Les animaux bio peuvent paître sur des terres domaniales ou communales à condition : qu au cours des trois dernières années au moins, ces terres n aient pas été traitées avec des produits non autorisés en bio, que tout animal non bio utilisant les terres concernées provienne d un système extensif, que les produits obtenus à partir d'animaux biologiques alors que ceux-ci pâturaient sur ces terres ne soient pas considérés comme issus de la production biologique, sauf s'il peut être prouvé que ces animaux étaient séparés de manière appropriée des animaux non biologiques.

2.2. Bâtiments 889/2008 Art 10 4) et An III Les surfaces minimales dans les bâtiments sont les suivantes : Poids vif minimal (kg) m²/tête Bovins et équidés reproducteurs et d engraissement jusqu à 100 1,5 jusqu à 200 2,5 jusqu à 350 4 supérieur à 350 5 avec un minimum de 1 m²/100 kg Taureaux 10 pour la reproduction 889/2008 Art 11 1) Les sols des bâtiments d élevage sont lisses mais pas glissants. Au moins la moitié de la surface intérieure minimale mentionnée ci-dessus est construite en matériau dur, c est-à dire qu elle ne peut être constituée de caillebotis ou de grilles. 3. Pratiques d élevage 889/2008 Art 8 1) Un choix de races appropriées contribue à améliorer la gestion des animaux, à prévenir toute souffrance et, autant que possible, à éviter de devoir mutiler les animaux. 3.1. Gestion des animaux 834/2007 Art 14 1) b) vi) 889/2008 Art 39 L'attache ou l'isolement des bovins sont interdits, sauf : quand cela concerne des animaux individuellement, pendant une durée limitée, pour des raisons de sécurité, de bien-être ou vétérinaires ; dans les exploitations de petite taille et s il n est pas possible de les garder en groupes adaptés à leurs besoins comportementaux, à condition qu ils aient accès au moins deux fois par semaine à des pâturages pendant la saison de pacage et à des espaces de plein air, lorsque l accès à des pâturages n est pas possible ; Dans ce dernier cas, une demande de dérogation doit être transmise par le producteur à l INAO via son organisme certificateur. L INAO estimera si l élevage concerné répond au cadre de la dérogation. 889/2008 Art 11 3) Le logement des veaux âgés de plus d une semaine dans des boxes individuels est interdit.

3.2. Mutilations 834/2007 Art 14 1) b) viii) et 889/2008 Art 18 1) et 2) et CCF En agriculture biologique, les mutilations ne sont pas systématiques et doivent être autorisées par le CCF. Les opérations autorisées sur les bovins sont les suivantes : l écornage, la castration physique Pour toute mutilation, la souffrance des animaux est réduite au minimum grâce à : la réalisation des opérations à l âge le plus approprié par du personnel qualifié, une anesthésie et/ou une analgésie suffisante. 4. Alimentation 4.1. Généralités 834/2007 Art 14 1) d) ii) 889/2008 Art 20 2) CCF Titre II Art 2.11 L alimentation des bovins bio doit être bio. Une partie des aliments peut néanmoins être en conversion ou conventionnelle sous certaines conditions (voir fiche «Cadre général de l élevage» et point 4.3). Les systèmes d élevage doivent reposer sur une utilisation maximale des pâturages, selon la disponibilité des pacages pendant les différentes périodes de l année. Au moins 60 % de la matière sèche composant la ration journalière des herbivores proviennent de fourrages grossiers, frais, séchés ou ensilés. Lorsque l alimentation n apporte pas assez de vitamines A, D et E, il est possible d ajouter des vitamines de synthèse A, D et E identiques aux vitamines naturelles, dans la ration des bovins. L'huile de foie de morue n est pas utilisable comme aliment pour les bovins. Néanmoins, pour son apport en vitamines, elle est autorisée en tant que traitement non allopathique (et donc non compté dans le nombre de traitements maximal). Une ordonnance vétérinaire n'est pas nécessaire. 4.2. Lien au sol 834/2007 Art 14 1) d) i) et 889/2008 art 19 1) Guide de lecture Au moins 60 % des aliments proviennent de l unité de production elle-même ou, si cela n est pas possible, sont produits en coopération avec d autres exploitations biologiques principalement situées dans la même région, sauf pendant la période où annuellement les animaux sont en transhumance. La région est définie comme la région administrative, ou, à défaut le territoire national. Les cas où il est considéré comme impossible de produire l aliment sur l exploitation correspondent aux cas de surface insuffisante pour assurer l'alimentation des animaux (SCOP et fourrages) et/ou de conditions pédoclimatiques de l'exploitation qui ne

permettent pas la culture de céréales/oléoprotéagineux pour nourrir les animaux. 4.3. Dispositions particulières à la transhumance 889/2008 art 17 4) Au cours des périodes de transhumance, les animaux peuvent paître sur des terres non biologiques lorsqu ils sont menés à pied d une zone de pâturage à une autre. La quantité d aliments non bio consommée, sous forme d herbe et d autres végétaux que broutent les animaux, ne peut excéder 10 % (MS) de la ration alimentaire annuelle totale. 4.4. Alimentation des jeunes 889/2008 art 20 1) Les veaux sont nourris au lait maternel, de préférence à d autres laits naturels, pendant une période minimale de 3 mois. 5. Traitements vétérinaires 834/2007 Art 14 1) e) i) 889/2008 art 24 4) La lutte contre les maladies en agriculture biologique passe d abord par la mise en place de mesures de prévention (voir fiche «Cadre général de l élevage»). En dehors des vaccinations, des traitements antiparasitaires et des plans d éradication obligatoires, le maximum de traitements à base de médicaments vétérinaires allopathiques chimiques de synthèse ou d antibiotiques en douze mois est de : un traitement si leur cycle de vie productive est inférieur à un an, trois traitements si leur cycle de vie productive est supérieur à un an. Les bovins recevant plus de traitements qu autorisé sont soumis à une nouvelle période de conversion (voir point 1.2). Les documents attestant la survenue de ces circonstances sont conservés pour l organisme ou l autorité de contrôle. 889/2008 art 24 5) Le délai d attente avant commercialisation dans le circuit biologique des animaux traités ou de leurs produits correspond à un doublement du délai d attente légal ou, s il n en existe pas, à 48 heures minimum.