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Transcription:

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 01 février 2006 Examen du dossier de la spécialité inscrite pour une durée limitée conformément au décret du 27 octobre 1999 (JO du 30 octobre 1999) et à l arrêté du 15 décembre 2004 (JO du 24 décembre 2004) ARACYTINE 100 mg, poudre et solvant pour solution injectable flacon de poudre 10 ml ampoule de solvant de 5 ml (302 672-1) Laboratoire PFIZER HOLDING FRANCE cytarabine Liste I Date de l'amm : Visa le 29/11/1976, validation 30/12/1997 Motif de la demande : Renouvellement de l'inscription sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux Direction de l'évaluation des actes et produits de santé 1

1 CARACTERISTIQUES DU MEDICAMENT 1.1. Principe actif cytarabine 1.2. Indications - leucémie aiguë myéloblastique de l'adulte et de l'enfant - leucémie aiguë lymphoblastique et localisation méningée de la maladie - transformation aiguë des leucémies myéloïdes chroniques et de myélodysplasie 1.3. Posologie Différents schémas thérapeutiques utilisant la cytarabine ont été proposés : - Leucémies aiguës myéloblastiques et transformation aiguë de leucémie myéloïde chronique et de myélodysplasie Les posologies données en mg/m² de surface corporelle sont utilisables chez l adulte et l enfant. Induction : Chimiothérapie d association (toujours avec une anthracycline, parfois avec d autres antinéoplasiques) : 100 mg/m²/j pendant 7 à 10 jours ou 200 mg/m²/j pendant 5 à 7 jours. Une deuxième cure peut être administrée en cas d échec de la première. Entretien et consolidation : Une consolidation peut être faite avec le même protocole de chimiothérapie que celui qui a permis d obtenir la rémission. La cytarabine peut être administrée à des doses inférieures, seule ou en association avec d autres antinéoplasiques, par cures espacées de 4 à 6 semaines lors des traitements d entretien. Dans les traitements d entretien, la voie sous-cutanée peut être utilisée : 20 mg /m² / jour, administrés en 1 ou 2 injections pendant 5 à 10 jours. - Leucémies aiguës lymphoblastiques Traitement d induction et d entretien Les protocoles utilisés sont assez voisins de ceux du traitement des leucémies aiguës myéloïdes. Ils utilisent des associations comprenant principalement : cytarabine- vincristineprednisolone. Traitement des localisations méningées par voie intra-thécale. A titre préventif, on propose : la cytarabine : 20 mg/m², parfois associée au méthotrexate et à l hydrocortisone. 2

Pour l enfant de moins de 3 ans, la dose de cytarabine est de 30 mg/m². A titre curatif, on utilise habituellement la dose de 20 mg/m² une à deux fois par semaine. 2 RAPPEL DES AVIS DE LA COMMISSION ET DES CONDITIONS D'INSCRIPTION Avis de la Commission du 14 février 2001-Réévaluation Niveau de service médical rendu pour cette spécialité : important 3 MEDICAMENTS COMPARABLES 3.1. Classement ATC L L01 L01B L01BC L01BC01 : ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : ANTINEOPLASIQUES : ANTIMETABOLITES : ANALOGUES DE LA PYRIMIDINE : Cytarabine 3.2. Médicaments de même classe pharmaco-thérapeutique Ce sont les antinéoplasiques à base d analogues de la pyrimidine. 3.3. Médicaments à même visée thérapeutique Ce sont toutes les spécialités indiquées dans le traitement des leucémies aiguës telles que : les anthracyclines et apparentés, etoposide, amsacrine, cladribine, thioguanine, et le méthotrexate. 4 REACTUALISATION DES DONNEES DISPONIBLES DEPUIS LE PRECEDENT AVIS Les études fournies par le laboratoire, n apportent pas d éléments nouveaux susceptibles de modifier le service médical rendu par cette spécialité. 5 DONNEES SUR L'UTILISATION DU MEDICAMENT Cette spécialité n est pas suffisamment prescrite pour disposer d informations pertinentes sur ses modalités d utilisation. 3

6 SERVICE MEDICAL RENDU ET RECOMMANDATIONS 6.1. Réévaluation du service médical rendu Caractère habituel de gravité LEUCEMIE AIGUË : c est une affection caractérisée par la prolifération néoplasique des cellules souches d une lignée de leucocytes entraînant une insuffisance sévère de la moelle osseuse. Selon le type de cellules souches atteintes, on distingue : Les Leucémies Aiguës Myéloblastiques (LAM) : La leucémie aiguë conduit à une diminution importante des cellules normales (globules rouges, globules blancs et plaquettes) expliquant respectivement l'anémie, le risque d'infections et d'hémorragies graves. Les leucémies aiguës myéloblastiques intéressent les granulocytes et les monocytes, ainsi que parfois les hématies et les plaquettes Leur pronostic dépend de nombreux facteurs dont l'âge, l'état général, le nombre de leucocytes dans le sang et les anomalies chromosomiques. Les Leucémies Aiguës Lymphoblastiques (LAL) 1 : ce sont des proliférations clonales et malignes de cellules hématopoïétiques immatures qui envahissent la moelle osseuse puis le sang périphérique et finalement de nombreux organes. Elles prédominent chez l enfant et représentent le cancer le plus fréquent de l enfant. En 2000 l incidence des leucémies aiguës a été d environ 2600 cas en France 2. Le taux de survie à 5 ans des patients atteints de leucémie aiguë, tous types confondus, est de 84% pour les enfants de 15 ans et moins et de 47% pour les patients de plus de 15 ans 3. LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE(LMC) : Syndrome myéloprolifératif monoclonal dû à la transformation d'une cellule souche pluripotente. En dehors de la splénomégalie associée à d'éventuels signes généraux, la clinique est peu informative. Classiquement, la LMC évolue en 3 phases successives: la phase chronique (ou myélocytaire), la phase d'accélération et une phase de transformation aiguë constamment fatale. La mortalité initiale est de l ordre de 20 à 40%. MYELODYSPLASIES : Ce sont des hémopathies relativement fréquentes du sujet âgé avec une prédominance chez l'homme. Les syndromes myélodysplasiques sont des états préleucémiques. Ces affections sont graves et engagent le pronostic vital. 1 Thomas X, Le Q.H. Stratégies thérapeutiques actuelles dans les leucémies aiguës de l adulte. Bull Cancer 2003; 90 (10) : 833-50. 2 BEH N 41-42/2003. Surveillance du cancer 3 F Chinaud et al. Survie à 5 ans des patients ayant eu un diagnostic de cancer en 1994 en Ile de France. Rev Epidemiol Sante Publique, 2005, 53 : 477-490 4

Efficacité et place dans la stratégie thérapeutique Cette spécialité entre dans le cadre de traitement curatif. LA LEUCEMIE AIGUË MYELOBLASTIQUE : Le schéma général utilisé pour le traitement des LAM est : l induction, qui vise à une rémission complète, comporte anthracycline, idarubicine et daunorubicine, la consolidation, qui consiste en un traitement d intensification comporte Ara-C, daunorubicine, idarubicine à doses fortes ; le mephalan et le bulsulfan peuvent également être utilisés. l entretien comporte de la mercaptopurine et du méthotrexate. L allogreffe de moelle doit être envisagée chez les sujets jeunes avec donneur HLA compatible. LEUCEMIES AIGUËS LYMPHOBLASTIQUES: Leur prise en charge comporte trois phases : l induction qui vise à une rémission complète, comporte anthracycline, vincristine et prednisone ; l asparaginase et/ou le cyclophosphamide peuvent être associés. Ils permettent d obtenir des rémissions complètes dans 75 à 90% des cas. la consolidation, comporte mercaptopurine, cyclophosphamide et cytarabine. Une prophylaxie neuroméningée, généralement par administration de méthotréxate intrathécale, est réalisée. L utilisation de fortes doses de chimiothérapie en consolidation a été utilisée dans le but de réduire les phénomènes de résistance aux agents cytotoxiques et d obtenir des taux thérapeutiques plus élevés dans le liquide céphalorachidien 4. l entretien, associe de la mercaptopurine et du méthotrexate à intervalles réguliers, en alternance avec les médicaments utilisés lors du traitement d induction. La durée du traitement d entretien est classiquement de 2 ans. Elle tend cependant à être prolongée dans la plupart des études récentes, compte-tenu de la survenue de rechutes au-delà de 2 ans de rémission complète. L allogreffe de moelle doit être envisagée chez les sujets jeunes avec donneur HLA compatible. LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE : L objectif thérapeutique est d'obtenir une rémission hématologique avec si possible rémission cytogénétique. Le traitement est basé sur l utilisation : D hydroxyurée ou de cytarabine (HYDREA ou ARACYTINE) d interféron alpha (IFN alpha) d allogreffe (patients de moins de 50 ans). Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque la greffe est faite en phase chronique. d autogreffe, et de l utilisation de GLIVEC (dans la LMC Ph+) La démonstration de l effet synergique de l IFN alpha et l aracytine par le groupe LMC en France a représenté, jusqu à l introduction de l imatinib (GLIVEC), le traitement standard hors greffe. Actuellement, l imatinib représente le traitement de première intention chez la grande majorité des patients. En cas résistance ou de non réponse à l augmentation des doses de l imatinib, une association avec l aracytine, l IFN alpha ou l hydroxyurée est proposée, en attendant de déterminer la possibilité de réaliser une allogreffe. 4 Thomas X, Le Q.H. Stratégies thérapeutiques actuelles dans les leucémies aiguës de l adulte. Bull. Cancer 2003 ; 90 (10) : 833-50. 5

En phase blastique, les chimiothérapies standards associent la vincristine à la prédnisone ou utilise l imatinib depuis sa mise sur le marché. Compte tenu de l expertise de l INCa, l ARACYTINE garde une place majeure dans les indications de l AMM. Les effets indésirables : la cytarabine est un agent antinéoplasique qui entraîne une aplasie ou une hypoplasie médullaire. En relation avec l aplasie, des complications hémorragiques ou infectieuses graves peuvent venir compliquer secondairement la cure de chimiothérapie. D autres effets indésirables fréquents :nausées, vomissements, toxicité neurocérébelleuse pour de fortes doses, anorexie, douleurs abdominales, diarrhées, ulcérations des muqueuses (buccales, annales), rash cutanés, poussées fébriles, modifications transitoires des fonctions hépatiques, aménorrhée, azoospermie. Des effets immuno-allergiques peuvent survenir, ils se caractérisent par une élévation thermique, des myalgies, des douleurs osseuses, des rashs maculo-papuleux, une conjonctivite et une sensation de malaise général. Le rapport efficacité/effets indésirables de cette spécialité est important. Conclusion du service médical rendu Le service médical rendu par cette spécialité dans l ensemble de ses indications est important. 6.2. Recommandations de la commission de la transparence Avis favorable au maintien de l'inscription sur la liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux dans les indications et posologies de l AMM. Conditionnement : il est adapté aux conditions de prescription Taux de remboursement : 100% 6