AIDE A LA DEFINITION DE VOTRE PROFIL (1) Principales maladies chroniques Pour lesquelles une activité physique adaptée (APA) est recommandée (et a un bénéfice scientifiquement reconnu1) : Diabète de type 2 Obésité Maladies cardio-vasculaires (Pathologie coronarienne, Artérite oblitérante des membres inférieurs AOMI, AVC, insuffisance cardiaque) Maladies respiratoires (Broncho-pneumopathies chronique obstructive BPCO, asthme) Arthrose, ostéoporose Maladies inflammatoires (rhumatismales) Cancer (particulièrement cancer du sein et du colon) Maladies mentales (notamment schyzophrénie et dépression) Maladie neuro-dégénératives (notamment Alzheimer et Parkinson) Maladie de Crohn 1 Retrouvez en annexe les principaux bénéfices de l APA sur les symptômes de pathologies reconnus scientifiquement.
NB : Il existe 32 maladies classées en Affection Longue Durée (ALD) ; c est votre médecin traitant qui détermine, selon votre état de santé si vous entrez ou non dans une des catégories de ces ALD. (2) Limitations fonctionnelles sévères Selon l article D. 1172-3, Annexe 11-7-2 du décret de décembre 2016 : Limitations classées comme sévères pour les patients porteurs d'affections de longue durée au regard des altérations fonctionnelles, sensorielles, cérébrales et du niveau de douleur ressentie : A. Fonctions locomotrices Fonction neuromusculaire : Altération de la motricité et du tonus affectant la gestuelle et l'activité au quotidien Fonction ostéo-articulaire : Altération d'amplitude sur plusieurs articulations, affectant la gestuelle et l'activité au quotidien Endurance à l'effort : Fatigue invalidante dès le moindre mouvement Force : Ne peut vaincre la résistance pour plusieurs groupes musculaires Marche : Distance parcourue inférieure à 150 m B. Fonctions cérébrales Fonctions cognitives : Mauvaise stratégie pour un mauvais résultat, échec Fonctions langagières : Empêche toute compréhension ou expression Anxiété / Dépression : Présente des manifestations sévères d'anxiété et / ou de dépression C. Fonctions sensorielles et douleur Capacité visuelle : Vision ne permettant pas la lecture ni l'écriture. Circulation seul impossible dans un environnement non familier Capacité sensitive : Stimulations sensitives non perçues, non localisées Capacité auditive : Surdité profonde Capacités proprioceptives : Déséquilibres sans rééquilibrage. Chutes fréquentes lors des activités au quotidien Douleur : constante avec ou sans activité Dans le cas de limitation(s) fonctionnelle(s) sévère(s), mon médecin m oriente vers un professionnel de santé habilité (kinésithérapeute, ergothérapeute et psychomotricien). Après avis, si progrès fonctionnels suffisants, je peux compléter par de l activité physique encadrée par un professionnel universitaire en APA
(3) Pas ou peu de limitation fonctionnelle Lors de la consultation, le médecin détermine mon niveau de limitation fonctionnelle (par exemple autonomie de marche et de mouvement). (4) J ai un profil à risque : Les principaux facteurs de risque favorisant l apparition de maladies chroniques citées en (1) : La plupart des maladies chroniques son multifactorielles, c est à dire, causées par plusieurs facteurs de risques modifiables (habitudes de vie, type alimentation, environnement, ) ou non modifiables (génétique, âge, sexe). Ils sont très bien identifiés pour les maladies cardiovasculaires notamment (AOMI, AVC, coronaropathie, etc.). Les principaux facteurs de risques modifiables de ces maladies sont les suivants : Sédentarité Inactivité Physique Surpoids Hypertension artérielle Hypercholestérolémie Tabac Stress Etc. (5) Mon médecin m oriente vers un professionnel de santé habilité Dans un premier temps mon médecin m oriente vers un professionnel de santé (kinésithérapeute, ergothérapeute ou psychomotricien) pour progresser dans ma mobilité fonctionnelle. Après un certain nombre de séances, et en fonction des progrès, je pourrai en complément, pratiquer une activité physique adaptée, encadrée obligatoirement selon la nouvelle loi*, par un enseignant en APA (repérables sur la cartographie avec le sigle : EAPA). * pour ce qui concerne les personnes en ALD (6) Mon médecin m oriente vers une activité physique adaptée Après bilan + entretien mon médecin m oriente vers une activité physique adaptée (7) Je peux pratiquer une activité sport-santé bien-être Après concertation avec mon médecin et (si j en ai déjà un) avec mon éducateur sportif, je peux pratiquer de façon autonome, notamment une activité sport santé bien-être tout public. C est à dire sans un encadrement spécifiquement de publics atteints de maladies chroniques ou présentant un risque de maladie chronique.
ANNEXE : Principaux bénéfices de l APA sur les symptômes de pathologies reconnus scientifiquement Pathologie Diabète de type 2 Dyslipidémie HTA Obésité Pathologie coronarienne Artérite oblitérante des membres inférieurs AOMI Fibromyalgie Bronchopneumopathieschronique obstructive BPCO Arthrose Ostéoporose Cancer Bénéfices spécifiques de l APA (groupe APA versus groupe contrôle) Diminue l'hba1c de 0,66% en moyenne Retarde l apparition des complications dégénératives Augmente le taux d HDL cholestérol de 4.6% Diminue le taux de triglycérides de 3.7% Diminue le taux de LDL cholestérol de 5% Diminue la pression artérielle systolique (PAS) de 3.84 mmhg[4.97-2.72] Diminue la pression artérielle diastolique (PAD) de 2.58 mmhg[3.35-1.81] Permet de différer voire de rendre inutile le traitement médicamenteux d une HTA récente Maintien d une perte de poids durable après un an de suivi (8.6 kg en cas d APA+régime versus -6.6 kg en cas de régime seul) Perte de masse grasse de 25% versus 12% en cas de régime seul Bénéfices psychologiques (meilleure estime de soi, amélioration de l humeur) Réduit le taux de mortalité global de 20% (OR=0.80 [0.68 0.93]) Diminue le nombre d hospitalisations Réduit les signes cliniques (angor, dyspnée) Augmente le périmètre de marche sans douleur de 179% ou 225 m Diminue la sensation douloureuse (diminution de 11.4% versus augmentation de 1.6% chez les personnes inactives). Augmente le périmètre de marche (+49m sur le test de marche de 6 min) Diminue les hospitalisations et la mortalité d origine respiratoire de 40% Diminue les douleurs (-22.5% versus -6.2% chez les personnes inactives) Réduit les chutes et les fractures post-chutes de 35% Cancer du sein : diminue le taux de mortalité globale de 41% et diminue le taux de récidive de 24% Cancer colorectal : diminue le taux de mortalité globale
Pathologies mentales Maladie de Parkinson Maladie de Crohn Schizophrénie : diminue la symptomatologie secondaire (anxiété, isolement social) Dépression : diminution du niveau de sévérité de la dépression au même titre que le traitement médicamenteux (mais avec moins d effets secondaires) Améliore le score du Mini Mental State Examination (MMS) de 2.6 points Améliorel agilitémotrice (+2.9 secondessur le test Timed Up and Go ) Réduit l activité de la maladie Améliore la qualité de vie Bibliographie Pedersen BK, Saltin B. Evidence for prescribingexercise as therapy in chronicdisease. Scand J Med Sci Sports. 1 févr 2006;16 Richardson CR, Faulkner G, McDevitt J, Skrinar GS, Hutchinson DS, Piette JD. IntegratingPhysicalActivityInto Mental Health Services for PersonsWithSerious Mental Illness. PsychiatrServ. 2005 Kim J, Choi WJ, Jeong SH. The effects of physicalactivity on breast cancer survivorsafterdiagnosis. J Cancer Prev. sept 2013 Ibrahim EM, Al-Homaidh A. Physicalactivity and survivalafterbreast cancer diagnosis: meta-analysis of publishedstudies. Med Oncol. 2010 Ng V, Millard W, Lebrun C, Howard J. Exercise and Crohn sdisease: speculations on potentialbenefits. Can J Gastroenterol J Can Gastroenterol. oct 2006 ANSES. Actualisation des repères du PNNS - Révisions des repères relatifs à l activité physique et à la sédentarité. 2016. INSERM. Activité physique - contextes et effets sur la santé. 2008