POLITIQUE CULTURELLE EN PSYCHIATRIE EPSM DES FLANDRES

Documents pareils
Accès aux soins, CMU et AME. Intervention DU Santé / Précarité 6 janvier 2011

1. Rappel des engagements - Roadmap actuelle (RM) Action 8

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO

SUJET: FORMULAIRE DE REMBOURSEMENT - INDEMNITÉ

Les chiffres de la santé LES DÉPENSES D ASSURANCE SANTÉ

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Marché à procédure adaptée (en application de l article 28 du code des Marchés Publics)

VENIR SE SOIGNER EN FRANCE

Pôle de compétence en promotion de la santé région Centre en Promotion de la Santé en Région Centre. Salon des formations en promotion de la santé

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

PRÊT SOCIAL Pour les agents de l AP-HP

Le programme de soutien des soins primaires pour diabétiques de London : Des soins pour diabétiques différents

recommandation de relations publiques

COMMUNIQUE DE PRESSE LES PROFESSIONNELS S ORGANISENT POUR DOPER LA FILIÈRE DES SYSTÈMES D INFORMATION DE SANTÉ! Paris, le 19 juin 2012

NOTRE HÔPITAL S ENGAGE. Au-delà du soin, vous comprendre. Au-delà du soin, vous comprendre

Projet de communication

SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS. Professionnels de la psychiatrie.

Comment mobiliser les pharmaciens d officine sur les addictions?

Compte-rendu de la Réunion CMRR Du 21 Octobre 2004 Les présentations des intervenants sont disponibles sur le site :

DISPOSITIF D ABAISSEMENT DE L ÂGE DE LA RETRAITE POUR LES FONCTIONNAIRES AYANT COMMENCÉ TÔT LEUR ACTIVITE PROFESSIONNELLE

REFONTE, DEVELOPPEMENT ET HEBERGEMENT DU SITE WEB

Liège, le 8 juillet 2014 APPEL EXTERNE AUX CANDIDATURES N

Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE

La Mutualité. Française. Rhône. dans le. Des services de soins et d accompagnement mutualistes pour une santé solidaire

le dynamisme d une entreprise adaptée

«LE SOIN, LE DROIT ET L ISOLEMENT»

Conservation des documents

La Révolution Numérique Au Service De l'hôpital de demain JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE

Charte nutritionnelle

en Nouvelle-Calédonie ET SI ON EN PARLAIT? Dossier de presse

LA CMU COMPLÉMENTAIRE

ENTREPRISE ADAPTEE 1

Une protection d assurance de premier choix et de qualité suisse. Notre offre pour les expatriés

ENQUETE ACCES AUX SOINS

Si votre métier est de prendre soin des autres, le nôtre est de prendre soin de vous.

Livret du patient Livret du patient

P.A.R.A.D.S. PÔLES D ACCUEIL EN RÉSEAU POUR L ACCÈS AUX DROITS SOCIAUX

L INUTILITÉ GÉNÉRALISÉE DU TIERS PAYANT

Conseil. en Organisation et Gestion de Bloc Opératoire. tel : +32 (0) fax : +32 (0)

MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER

RÈGLEMENT MUZIK CASTING, édition 2015

Référentiels d Interopérabilité

MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER

AP 8. Instauration d un instrument d évaluation uniforme (BelRAI)

Une offre de lecture numérique sur liseuses et Smartphones pour les patients de l Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

DOSSIER DE PRESSE Forum de l emploi solidaire -

PROTECTION SOCIALE EN FRANCE

Université Lille 2. Université Paris 13. APHM/CHU Sainte-Marguerite, Marseille. CCOMS, EPSM Lille Métropole

Yannick Le GUEN. Sous-directeur du pilotage de la performance des acteurs de l offre de soins

L évaluation et l amélioration de l expérience patient en milieu hospitalier : impact du Comité des usagers

Le réseau régional des acteurs du paysage

Consulting ICT - Infrastructure

CHARTE POUR L ACCUEIL DES INTERNES

Pour le maintien de la cohésion et de la cohérence régionale

Votre partenaire stationnement

FICHES MÉTIERS BY SHEFFERD

3 e symposium international

Aboutissement d un long processus de maturation

Le DMP en Bretagne. Assemblée générale ANIORH. Vendredi 7 Décembre 2012

Vers la naissance de bureaux de patients en France Le projet de Pôle Universitaire Patient Partenaire (PU2P)

CE QU IL FAUT SAVOIR POUR GUIDER NOS INTERLOCUTEURS DANS LE DOMAINE DE LA SANTE

CONGRES HOPITECH AMIENS OCTOBRE 2012

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier Blois

Organisation de la filière déchets à l hôpital. Julien COLLET / Jean-Noël NIORT

DOSSIER DE PRÉSENTATION

La politique pharmaceutique à l hôpital (PPH) : élémentaire pour la dispense globale de soins

DOSSIER DE PRESSE Le 31 octobre 2014

Programme Hôpital Avenir 1,5 milliard euros Signature avec Mme M Touraine et MM P Moscovici et T Repentin, Ministres Villejuif le 1 er décembre 2013

Votre séjour à l hôpital

Plateforme Lorraine de services mutualisés pour l échange et le partage de données médicales 16/02/2009

Séminaire de formation

Projet ROC Réunion de lancement des groupes de travail Présentation du projet aux établissements de santé

Création d une coopérative scolaire

LA CHAMBRE DE PREMIÈRE INSTANCE II

Fiche pédagogique Réaliser une FSE en Tiers-Payant Intégral ACS

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

L expérience patient : lorsque le rationnel rencontre l émotion Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information

DOSSIER D INSCRIPTION AU CONCOURS D ENTREE AU CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE D AMBULANCIERS

MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP

Le Compte Epargne -Temps (C.E.T.)

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes

DOSSIER DE PRESSE. Les dates clés de la Coddem

L hôpital de jour de gériatrie

FORMULAIRE DE DECLARATION DU RISQUE PERTE DE PROFESSION INSTRUMENTISTE ARTISTE LYRIQUE LUTHIER

SERVICE PANIERS FRAICHEUR EN RHONE-ALPES DEMARCHE ET RETOUR D EXPÉRIENCE

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

ous allez faire valoir vos droits à la retraite. Votre mutuelle vous accompagne dans cette étape de votre vie et vous dit tout ce qu il faut savoir.

Etudier à l étranger FRANCE

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne

Le Rôle de la Télémédicine en Allemagne Une Vue d Ensemble

Règlement intérieur de la Cité

Projet de loi n o 20

métiers de la communication

PROJET D ETABLISSEMENT PROJET ORGANISATION ET EVALUATION DU PARCOURS DE PRISE EN CHARGE (OEPPC)

Aide kinésithérapeute : une réalité?

Transcription:

POLITIQUE CULTURELLE EN PSYCHIATRIE EPSM DES FLANDRES

POLITIQUE CULTURELLE EN PSYCHIATRIE Le constat : - Des intervenants artistiques en CATTP, CMP et structures d hospitalisation - Des agents sollicitant des formations en Art Thérapie Mais : pas de valorisation 2005 : Proposition d organiser avec des partenaires (EPSM Lille Métropole) une manifestation présentant le travail réalisé (Art et Psychiatrie) Des questions : Sommes nous dans l Art, l art thérapie, une activité occupationnelle, l expression artistique? Autant de questions que nous nous posons

POLITIQUE CULTURELLE EN PSYCHIATRIE Un début de réponse? La manifestation «Art et Psychiatrie» s est fixé un double objectif : fédérer des pratiques artistiques au sein de l hôpital, ainsi que leur valorisation tant du point de vue du personnel que des patients/résidants, en partant du principe que toutes ces démarches artistiques n ont de sens que portées jusqu à leur terme, à savoir la diffusion et l exposition des œuvres dans l espace public et les lieux culturels hors de l hôpital. Ces œuvres méritent d être vues tant par les proches et les professionnels de santé que par les artistes et les publics des institutions culturelles Ouvrir la psychiatrie au monde extérieur au travers de la mise en réseau des compétences et des différences, et l enrichissement des pratiques grâce à la rencontre de l autre (de l hôpital vers l extérieur et de l extérieur dans l hôpital) avec la venue d artistes

POLITIQUE CULTURELLE EN PSYCHIATRIE La réponse (?) : un politique culturelle partagée qui associe professionnels de la psychiatrie, du social, usagers et partenaires culturels (des artistes aux institutions) Une charte prenant en compte la spécificité d établissement de santé mentale, en inscrivant l action culturelle avec un double particularisme : 1 - Art et hôpital 2 - Art et Psychiatrie Si l Art à l hôpital peut recouvrir une réalité multiple comme le montre la diversité des actions menées, l Art en psychiatrie revêt à la fois une réalité commune et une identité propre. Une Réalité commune parce qu il se veut porteur d une destigmatisation de la maladie mentale, en l inscrivant dans un mouvement général au sein de l environnement social où la pratique artistique peut jouer un rôle central. Une Identité propre parce que la psychiatrie a toujours tenu une place «à p art» dans le monde artistique avec cette forme d attirance que les artistes ont de ce monde, mais aussi avec l objectif de valoriser l expression de cet art propre et méconnu issu de la psychiatrie

UNE POLITIQUE CULTURELLE ÉCRITE ET PROGRAMMÉE Qui fixe : Des Objectifs généraux : la démocratisation culturelle qui permet l accès de tous à la culture et favorise le développement de la politique culturelle à la fois au sein de l établissement et sur son territoire au bénéfice des patients, de leurs familles, des visiteurs, des personnels hospitaliers dans leur ensemble, soignant et non soignants. Des Objectifs institutionnels : inscrire la démarche culturelle dans le projet institutionnel, l EPSM tend à valoriser celle-ci et encourager son développement Des objectifs pour un partenariat social, culturel et artistique Objectifs de Développement des actions de sensibilisation et de pratique artistique

DES VALEURS, DU PLAISIR. L action culturelle et artistique doit toucher tous les publics. L accès à la culture est un droit pour tous (déclaration des droits de l homme et rappel dans la loi contre les exclusions de 1998.) la culture développe le sens critique et suscite la curiosité ; donne du sens à ce que l on fait et à ce que l on est.. Le plaisir est un des moyens principaux pour favoriser l action culturelle et l insertion des personnes. le champ de la culture n est pas assimilable aux seuls loisirs, à de la distraction et constitue un champ vital et stratégique pour développer l expression et révéler des potentialités.