Examen de certains aspects du cadre réglementaire de la télévision en direct (Avis d audience publique en radiodiffusion CRTC 2006-5)



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Transcription:

Montréal, le 27 septembre 2006 Madame Diane Rhéaume Secrétaire générale CRTC Ottawa (Ontario) K1A 0N2 Par le formulaire d intervention du CRTC Objet : Examen de certains aspects du cadre réglementaire de la télévision en direct (Avis d audience publique en radiodiffusion CRTC 2006-5) Madame la Secrétaire générale, 1. L ADISQ, qui représente les producteurs de disques, de spectacles, de vidéoclips et d émissions de variétés télévisées et dont les membres sont responsables d environ 95 % de la production de disques, de spectacles et de vidéoclips d artistes canadiens d expression francophone, a pris connaissance des différentes préoccupations et questions soumises par le Conseil dans l avis d audience publique en radiodiffusion CRTC 2006-5. 2. Dans cette intervention, l ADISQ limitera ses commentaires aux questions relatives à l objectif A de cet examen soit de «faire en sorte que les titulaires de services de télévision en direct contribuent le plus efficacement possible à la production, à l acquisition et à la diffusion de programmation canadienne de grande qualité qui attire de plus en plus de téléspectateurs». 3. L ADISQ entend démontrer dans cette intervention, statistiques à l appui, que la politique télévisuelle au Canada mis en place en 1999 par le CRTC n a pas solutionné le problème de sous-exposition des catégories d émission Musique et Danse (catégorie 8) et de Variétés (catégorie 9) à la télévision en direct de langue française. En effet, ces catégories, bien que mieux circonscrites grâce au nouveau cadre définitionnel mis en place en 1999, sont toujours peu présentes à la télévision en direct. L ADISQ démontrera également qu une part trop faible des dépenses de programmation et de production est consacrée aux émissions de catégories 8 et 9. 1

4. Elle invite cependant le Conseil à prendre en sérieuse considération les recommandations sur les autres questions qui sont proposées par l Association des producteurs de films et de télévision du Québec (APFTQ) dont le champ d expertise permet de répondre de façon éclairée et approfondie à ces questions. 5. Rappelons que l ADISQ a depuis plusieurs années convenu avec l APFTQ que c est cette dernière qui représenterait les producteurs indépendants d émissions musicales et de variétés, notamment en matière de financement. 6. Ceci dit, l ADISQ a toujours pour mission d intervenir dans tous les forums et auprès de toutes les instances d élaboration de politiques et de réglementation, pour favoriser la plus grande présence possible de la chanson et de l humour dans tous les médias québécois, dont la télévision, et pour s assurer que des ressources financières adéquates soient affectées à cette fin. C est dans le cadre de cette mission que nous intervenons aujourd hui. 7. Étant donné l importance de cet examen pour ses membres, l ADISQ souhaite comparaître à l audience publique qui débutera le 27 novembre prochain de façon à pouvoir apporter un complément d information à son intervention écrite et à pouvoir commenter les propositions et recommandations formulées par les autres parties à l instance. LA SOUS-EXPOSITION DES ÉMISSIONS DE VARIÉTÉS ET DE MUSIQUE ET DANSE 8. Dans le cadre de cet examen, l ADISQ a voulu évaluer si les émissions de catégories 8 et 9 bénéficiaient d une exposition accrue depuis la mise en place par le CRTC en 1999 de la Politique télévisuelle au Canada Misons sur nos succès. 9. Rappelons que les catégories 8 et 9 avaient été incluses par le CRTC, lors du dernier examen de la politique télé, dans la liste des catégories d émissions canadiennes sous-représentées, liste qui comportait également les catégories d émissions suivantes soit les émissions dramatiques (catégorie 7), les documentaires canadiens de longue durée (catégorie 2b), les émissions régionales canadiennes 1 ainsi que les magazines de divertissement canadiens. 10. Pour résoudre ce problème de sous-représentativité, le CRTC a d abord qualifié ces émissions comme étant prioritaires 2 et ensuite imposé aux grands groupes de stations multiples l obligation de diffuser en moyenne huit heures par semaine de ces émissions prioritaires canadiennes aux heures de grande écoute soit du lundi au dimanche, entre 19h à 23h. 11. L intervention de l ADISQ ne portant que sur la télévision en direct francophone, l ADISQ a donc étudié les registres de diffusion fournis au CRTC par les 1 Pour toutes les catégories autres que Nouvelles et Information (catégories 1,2 et 3), et Sports (catégorie 6) 2 Dans l avis public 1999-205, le CRTC a indiqué que parmi les sous-catégories de la catégorie 8 seules les émissions de la catégorie 8a seraient admissibles au titre d émissions prioritaires. 2

télédiffuseurs en direct suivants: TVA, TQS, Télé-Québec et la Société Radio- Canada (SRC). 12. Rappelons également que parmi les télédiffuseurs étudiés, seuls TVA est soumis à l obligation de diffuser huit heures par semaine d émissions prioritaires canadiennes aux heures de grande écoute. TQS, qui n est pas reconnu comme un grand groupe de stations multiples, n est pas soumis à cette obligation mais s est engagé, dans le cadre de son dernier renouvellement de licence 3, à diffuser un minimum de cinq heures d émissions prioritaires aux heures de grande écoute. Lors de son dernier renouvellement de licence 4, le réseau de télévision de langue française de la SRC a été soumis à diverses obligations spécifiques à certaines catégories d émissions dont celle de diffuser une moyenne hebdomadaire minimale de trois heures (pour les deux premières années de sa licence débutant en 2000) et de cinq heures (au cours des cinq années suivantes de sa licence) aux heures de grande écoute d émissions canadiennes de catégories 8 et 9. 13. Télé-Québec, pour sa part, s est engagé, lors de son dernier renouvellement de licence 5 à diffuser en moyenne 9 heures par semaine d émissions prioritaires aux heures de grande écoute. 14. L ADISQ a donc procédé à l analyse des registres de diffusion fournis au CRTC par ces quatre télédiffuseurs pour les années 2000-2001 et 2005-2006, pour les heures de grande écoute seulement, selon les méthodes utilisées par le personnel du CRTC 6. Cette analyse consistait à ressortir le nombre d émissions et le nombre d heures diffusées d émissions canadiennes de catégorie 8 et 9. 15. Tel que le démontre le tableau ci-dessous, l ADISQ a constaté que le nombre d émissions et le nombre d heures diffusées a chuté de plus de 50% pour les émissions de catégorie 8a entre 2000-2001 et l année 2005-2006 tandis que le nombre d émissions et le nombre d heures ont respectivement chuté, pour la même période de près de 25% et de près de 10% pour la catégorie 9. 3 Décision CRTC 2000-418 4 Décision CRTC 2000-2 5 Décision CRTC 2001-256 6 L ADISQ a considéré dans son analyse que les émissions débutant et se terminant entre 19h00 et 23h00. 3

Nombre d'émissions et nombre d'heures diffusées d émissions de catégorie 8a et 9 par TVA, TQS, Télé-Québec et la SRC Septembre 2000 à août 2001 et de Septembre 2005 à août 2006*** de 19h00 à 23h00 TOTAL Catégorie 2000-2001 2005-2006 8a 9 TOTAL Variation Nombre d émissions 199 87-56,3% Nombre d heures 119 51-57,1% Nombre d émissions 518 390-24,7% Nombre d heures 265 239-9,8% Nombre d émissions 717 477-33,5% Nombre d heures 384 290-24,5% SOURCE : Registres de diffusion soumis au CRTC par TVA, TQS, Télé-Québec et la SRC Analyses de l'adisq. ***À noter que pour la SRC, les données étaient manquantes, dans la base de données du CRTC, pour le mois d'août 2006, et pour Télé-Québec, les mois de juillet et août 2006. 16. L ADISQ a également observé dans le cadre de son analyse que le nombre d émissions et le nombre d heures consacrées par l ensemble de ces quatre télédiffuseurs à chacune des autres catégories d émissions prioritaire, à part les dramatiques, a également chuté durant cette période. 17. À la lumière de ces résultats fort inquiétants, l ADISQ soumet au CRTC qu il est impératif que les catégories 8 et 9 soient maintenues dans la liste d émissions prioritaires. Cependant, l ADISQ invite le CRTC à revoir dans le cadre du présent examen la mécanique rattachée aux émissions prioritaires afin que celle-ci ait un réel effet positif pour l ensemble des émissions prioritaires, ce qui n est manifestement pas le cas pour les émissions de catégories 8 et 9. 18. Le bilan de la politique de 1999 nous oblige à constater que le «remède» à la sous exposition reconnue par le CRTC des émissions de musique et danse et variétés n a pas produit les effets escomptés. 19. Se contenter de le reconnaître à nouveau, en maintenant tel quel le système manifestement déficient des émissions prioritaires, ne traduirait pas une réelle volonté du Conseil d intervenir efficacement sur la sous-exposition des émissions Musique et danse et de Variétés dans la programmation des stations de télévision en direct de langue française. Des ajustements sérieux à cet aspect de la politique du Conseil sont nécessaires. 20. L ADISQ souhaite, avant de proposer des modifications précises, prendre connaissance des mémoires soumis dans le cadre de la présente instance qui pourraient traiter de cette question. 4

21. Une fois cet exercice complété, l ADISQ pourrait alors soumettre à l audience une proposition de modification en tenant compte des recommandations des autres parties à l instance. DÉPENSES CONSACRÉES AUX ÉMISSIONS DE CATÉGORIES 8 ET 9 22. En plus de cette sous-représentation en terme de nombre d émissions et d heures de diffusion aux heures de grande écoute, l ADISQ a observé, à partir des données du Rapport de surveillance du CRTC portant sur les dépenses admissibles consacrées aux émissions canadiennes par les télédiffuseurs de langue française, que les dépenses consacrées aux catégories d émissions 8 et 9 ont évolué en dents de scie depuis 2000 pour connaître une baisse globale majeure de 48,5% entre les années 2000 et 2005. Dépenses admissibles consacrées aux émissions canadiennes de catégories 8 et 9 par la télévision traditionnelle commerciale de langue française et le réseau de langue française de Radio-Canada % de (en millions) croissance Catégories 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2000-2005 Dépenses consacrées aux catégories 8 et 9 (Musique et danse & Variétés) TOTAL des dépenses consacrées à l ensemble des catégories Part des dépenses consacrées aux catégories 8 et 9 sur le total des dépenses consacrées à l ensemble des catégories 37 792 24 155 32 668 26 269 26 642 19 476-48,5% 329 886 296 402 305 699 327 463 342 235 345 367 4,7% 11,5% 8,1% 10,7% 8,0% 7,8% 5,6% Source : Rapport de surveillance de la politique sur la radiodiffusion 2006 p.71 23. L ADISQ considère qu il s agit-là d un autre indicateur confirmant la sousexposition à la télévision en direct de langue française des émissions de catégories 8 et 9, sous-exposition qui perdure malgré les mesures mises en place par le CRTC en 1999, tel que nous l avons démontré dans la section précédente. Pour s attaquer énergiquement à ce problème en 2006, il faudra sans doute que le CRTC agisse également au niveau des «investissements» que les télédiffuseurs en direct consacrent aux émissions de catégories 8 et 9. 5

24. Tel que le démontre le tableau ci-dessus, ces «investissements» ont considérablement diminué en terme de part des dépenses consacrées aux catégories 8 et 9 sur le total des dépenses consacrées à l ensemble des catégories, passant de 11,5% en 2000 à 5,6% en 2005. 25. Toute correspondance peut être acheminée par courriel à l adresse provencher@adisq.com ou par télécopieur au 514.842.7762. Nous vous remercions de l'attention que vous porterez à cette intervention, veuillez recevoir, Madame la Secrétaire générale, l'expression de nos sentiments distingués. La vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale, Solange Drouin ***Fin du document*** 6