Le magazine mensuel consacré aux Warrants et Certificats Citi. ÉCONOMIE L ERS : une alternative au programme de rachat d obligations (OMT)?

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Transcription:

Numéro 81 mars 2014 Le magazine mensuel consacré aux Warrants et Certificats Citi ÉCONOMIE L ERS : une alternative au programme de rachat d obligations (OMT)? MARCHÉS Les Cimes et la vallée

Produits présentant un risque de perte en capital. Nouvelles conditions : 50 ordres offerts en mars! Courtage offert * sur les Warrants et Turbos Citi Avec Boursorama Banque du 3 février au 31 mars * voir conditions sur www.boursorama-banque.com Produits présentant un risque de perte en capital. En raison de leur effet de levier à la hausse comme à la baisse, les Warrants et Turbos peuvent connaître de grandes variations, voire perdre tout ou partie de leur valeur avant ou à leur échéance, notamment en cas de désactivation des Turbos. Les Turbos sur actions US, devises et matières premières ont des horaires/jours de désactivation spécifiques figurant sur le site www.citifirst.com. Les Warrants et Turbos s adressent uniquement à des investisseurs avertis disposant de connaissances suffisantes des spécificités de ces produits. Les investisseurs sont invités à prendre connaissance des facteurs de risques énoncés dans le Prospectus de Base afin d établir si le produit correspond à leurs besoins et à leurs moyens. Les Warrants et Turbos émis par Citi font l objet d un Prospectus de Base visé par la BaFin (régulateur financier allemand) ayant fait l objet d un certificat d approbation par la BaFin à destination de l AMF, et de Conditions Définitives de l Offre disponibles sur le site www.citifirst.com et sur le site www.info-financiere.fr. 2013 Citigroup Global Markets Limited. All rights reserved. Citi and Arc Design is a trademark and service mark of Citigroup Inc., used and registered throughout the world.

édito Évolution à suivre Au mois de février, les bonnes performances boursières enregistrées en France (CAC 40 +5,7 %), en Europe (EuroStoxx50 +5,3 %) et aux États-Unis (S&P500 +5 %) ont été ponctuées par les nombreuses publications microéconomiques. sommaire Flash ÉTAT DE LA COLLECTE EN FRANCE AU MOIS DE JANVIER 2014 > 04 Économie L ERS : UNE ALTERNATIVE AU PROGRAMME DE RACHAT D OBLIGATIONS (OMT)? > 05 Marchés LES CIMES ET LA VALLÉE > 06 Analyses CARREFOUR, EDF, LAGARDÈRE ET SANOFI > 08 La FED a décidé de continuer à ralentir son programme mensuel d assouplissement quantitatif de 10 milliards, pour le porter à 65 milliards de dollars. Gabriel Sicouri CitiFirst GILLES DACQUIN Parmi les entreprises du CAC 40, 30 ont publié leurs chiffres annuels, qui, dans l ensemble, se sont révélés supérieurs aux attentes, ce qui a permis à certaines sociétés de se distinguer en bourse. Parmi les entreprises les plus performantes figurent celles des secteurs des collectivités (EDF +13 %, SUEZ Environnement +9 %), des secteurs pétroliers et parapétroliers (Technip +11,5%, Total 7,5 %), de la distribution (Casino +11,38 %), des sociétés financières (Unibail-Rodamco +6 %), des banques (BNP +5%, SG +14 %) et de l assurance (AXA +4 %). Sur le volet macro-économique, aux États-Unis, la publication le 19 février des minutes de la FED datant des 28-29 janvier (la publication intervient, comme d habitude, trois semaines après la réunion de la FED), a révélé que certaines voix se sont élevées en faveur d une possible augmentation des taux à assez brève échéance. Une hausse des taux paraît toutefois peu probable à court terme, car la plupart des responsables de la FED considèrent qu une hausse des taux qui interviendrait avant 2015 serait inappropriée. La FED avait par ailleurs suggéré que les taux ne devraient pas augmenter tant que le taux de chômage ne passerait pas sous les 6,5 %. Or, malgré l amélioration du taux de chômage à 6,6 %, il semble que les problèmes d emploi demeurent aux US. Les chiffres font état d une création de 74 000 postes contre 180 000 attendus au mois de décembre et de 113 000 postes contre 200 000 attendus au mois de janvier. Ces chiffres sont bien éloignés de la moyenne de 194 000 établie au cours de l année 2013. Malgré ces chiffres décevants, la FED a décidé de continuer à ralentir son programme mensuel d assouplissement quantitatif de 10 milliards, pour le porter à 65 milliards de dollars. Les chiffres de l emploi, ainsi que la réaction de la FED lors de sa prochaine réunion prévue au mois de mars, seront donc attentivement scrutés par les investisseurs. Il sera intéressant de voir si la FED décide de continuer à réduire son programme de soutien à l économie américaine ou si, au contraire, elle décide de marquer une pause. Vous avez une question? N hésitez pas à contacter notre accueil Warrants & Certificats au 0810 511 115 (numéro Azur) ou au 01 70 75 50 08 (Numéro fixe) pour joindre nos spécialistes. De notre côté de l Atlantique, Martin Weale, membre du comité décisionnaire de la Banque d Angleterre, a mentionné dans une interview à la chaîne de télévision Sky News, une possible augmentation du taux directeur au printemps 2015. Au niveau national le président François Hollande a indiqué mercredi 19 février, que la France et l Allemagne avaient «la volonté d aboutir avant les élections européennes» dans le dossier d une taxe européenne sur les transactions financières. Il sera donc important de suivre les évolutions de cette taxe. CitiFirst I mars 2014 I 03

flash ÉTAT DE LA COLLECTE EN FRANCE AU MOIS DE JANVIER 2014 * Ce mois-ci, nous vous proposons une étude sur les encours sous gestion et sur les souscriptions nettes en France. Non pas parce qu elle est liée au marché des Warrants et Certificats, mais parce qu elle est révélatrice des grandes tendances d allocation d actifs de la part des investisseurs particuliers et des professionnels de la gestion. Sur le mois de janvier, les encours sous gestion en France (774 milliards d euros) ont progressé de 20 milliards d euros alors qu au mois de décembre 2013 la collecte avait diminué de 10 milliards. Cette hausse des souscriptions est essentiellement due à l importante collecte des fonds monétaires (23 milliards). Cependant il est à noter, du côté des actions, une forte collecte sur les fonds d actions européennes + 0,9 milliard et une forte décollecte des actions internationales - 0,8 milliard d euros. Ceci reflète un regain de confiance quant aux performances et à la sécurité du marché action européen, face aux incertitudes observées dans les pays émergents et au niveau relativement élevé du marché américain. Ceci profite également aux fonds d obligations en euro qui collectent près de 0,8 milliard d euros. ACTIFS ET COLLECTE PAR CATÉGORIE CATÉGORIES ACTIFS GÉRÉS SOUSCRIPTIONS NETTES Janvier 2014 Mds e M/M-1 M e M/M-1 ACTIONS Amérique 17,4 38,6 Asie/Pacifique 8,6 109,4 Europe 128,7 927,7 Internationales 34,0-822,1 MENA 0,0-0,3 Thèmes et secteurs 12,3 42,9 DIVERSIFIÉS Euro 20,3 52,7 Europe 2,9 18,6 Internationaux 58,4-550,5 À horizon 0,7-7,3 FONDS ALTERNATIFS Arbitrage 0,0 0,0 Autres stratégies 0,0-12,8 Event driven 0,0-0,2 Multi stratégies 1,1-82,0 Stratégies actions 0,3-2,3 Stratégies direction 0,0-0,9 MATIÈRES PREMIÈRES 0,5 0,7 OBLIGATIONS Euro 73,4 765,9 Europe 1,3 26,1 Haut rendement 7,0 132,1 Internationales 6,2 42,6 Mono-devise Europe 0,0 0,0 Pays émergents 1,4 0,2 USD 0,2-9,0 OBLIGATIONS CONVERTIBLES Convertibles Euro 8,5 280,8 Convertibles Europe 5,2 60,4 Convertibles Internationales 2,1 7,8 OPCVM GARANTIES 46,8-1567,6 PERFORMANCE ABSOLUE PA - arbitrage 6,7 228,6 PA - autres stratégies 1,9-19,5 PA - multi stratégies 5,9 74,6 PA - strats directions 19,5 174,7 TRÉSORERIE Euro 302,9 23301,9 Internationale 0,6 17,2 FONDS IMMOBILIER 0,1 0,0 TOTAL 774,8 23229,1 *source www.myflow.fr 04 CitiFirst I mars 2014 I

économie principaux partenaires commerciaux semble logique, surtout dans cette période d inflation très basse mettant en danger la durabilité des dynamiques actuelles d endettement. Ceci devrait être comparé au coût potentiel de la restructuration d une dette plus lourde à une date ultérieure et des coûts économiques indirects liés aux dynamiques d exportation réduites résultant des faibles niveaux de demandes domestiques des pays concernés. L ERS : une alternative au programme de rachat d obligations (OMT)? À ce jour, les difficultés des marchés émergents ont peu d effet sur le marché de la dette des pays périphériques. L attention des investisseurs étant moins focalisée sur les risques liés aux pays périphériques, on pourrait croire que les perspectives quant aux dettes souveraines sont plus stables que lors des dernières années. Par ailleurs, les taux d intérêts réels dans les pays périphériques continuent à sembler attractifs, justifiant l appétit des investisseurs pour ces rendements. Il y a également un sentiment parmi les investisseurs, que les perspectives sont désormais plus prévisibles, les risques d explosion de la zone euro ayant diminué, l ECB ayant prouvé sa volonté de faire tout ce qu il faut, quoi qu il en coûte, et les États membres mettant en œuvre des réformes structurelles en sus des réductions de leurs déficits budgétaires. Néanmoins, le problème des niveaux de dette excessifs n a toujours pas été résolu, et certains États membres auront des difficultés à générer suffisamment de revenus pour diminuer significativement les craintes de restructurations de leur dette publique dans les prochaines années, à moins que la déflation qui réduit la croissance nominale du PIB soit éliminée de manière efficace. Les législateurs seraient bien inspirés d utiliser cette période relativement calme afin d améliorer la structure financière de l union monétaire européenne et d introduire certains des éléments proposés pour approfondir l intégration financière entre les États membres, tout en augmentant la solidarité interétatique. Qu est-ce que l European Reward System (ERS)? La plupart des pays européens émetteurs d obligations qui bénéficient d une note élevée de leur dette ont pu apprécier la dynamique de flight to safety durant la crise, et ont été capables d emprunter à des taux record depuis le début de la crise des pays souverains. La question est de savoir si ces pays «bénéficiaires» devraient, maintenant que la crise s est estompée, partager une partie de ces effets collatéraux bénéfiques avec les pays voisins périphériques. Du point de vue de la stabilité financière, un système impliquant un transfert financier limité pour réduire la fragilité chez certains des Les aspects principaux de l ERS impliquent que certains États membres bénéficient ex post d un transfert budgétaire d autres pays membres participant au mécanisme à deux conditions : que le pays ait adhéré à un ensemble de critères budgétaires définis ex ante et que son coût moyen de financement lors de l année précédente ait excédé d un certain niveau minimum le coût de financement moyen des états membres de l ERS. La proposition tente de résoudre les «Les aspects principaux de l ERS impliquent que certains états membres bénéficient ex-post d un transfert budgétaire d autres pays membres.» manquements de certains autres mécanismes. Selon nous, les deux aspects les plus importants de l ERS sont qu il laisse inchangée la propriété nationale de la dette et ne nécessite donc pas la ratification de nouveaux traités, et qu il permet des transferts a posteriori, ce qui réduit le risque de dérive, et pourrait faciliter le vote par les parlements nationaux d une politique budgétaire provisionnelle. Quel futur pour l ERS? Paris semble être un fort soutien Il semble que la proposition de l ERS n a pas seulement été discutée en profondeur entre des officiels français, y compris le président Hollande et ses conseillers techniques, mais a également été revue par plusieurs acteurs de marché expérimentés, dont certains occupent des fonctions clés au sein d organisations internationales, ainsi que des banquiers centraux. Jusqu à présent, il semble que ce mécanisme en soit encore aux étapes initiales de négociation. Toutefois, le souhait de l Allemagne d instaurer des critères de rigueur budgétaire supplémentaires pour les pays périphériques, ainsi que la proposition du 19 décembre 2013 au sommet du l Union européenne de «contrats juridiquement contraignants», suggèrent des contributions financières supplémentaires. Bien que l idée de «partenariats», impliquant une «responsabilité nationale» en échange de «paiements solidaires» ne soit pas morte, elle gagnerait à être présentée en des termes plus consensuels. Conclusion Selon nous, l ERS est un mécanisme positif car il ne requiert pas de ratification de nouveaux traités ou d éventuelles modifications, il limite la taille des transferts budgétaires conditionnels et aide à répondre aux questions de durabilité budgétaire. De ce fait, nous estimons qu il s agirait d une manière efficiente de réduire les écarts de taux à travers l union monétaire en ces temps de volatilité des marchés financiers qui limite l appétit des investisseurs pour les placements à risque. *European Reward System, soit Système Européen de Récompense Guillaume Menuet Senior Euro-zone Economist CitiFirst I mars 2014 I 05

marchés Les Cimes et la vallée LE CAC 40 S EST OFFERT UNE HAUSSE REMARQUABLE ET LINÉAIRE TOUT AU LONG DU MOIS ÉCOULÉ. IL POINTE VERS UNE LOURDE RÉSISTANCE À 4500 POINTS LAISSÉE POUR COMPTE DEPUIS L AUTOMNE 2008. A CE STADE, IL DEVIENT FRAGILE ET SUJET AUX DÉCEPTIONS ET AUTRES INQUIÉTUDES. Le mois dernier, alors que janvier se terminait sur une note franchement négative, nous estimions qu il n y avait pas nécessairement lieu de se laisser laminer par une vague de pessimisme qui n aurait eu d autre intérêt que de corriger les excès haussiers du mois de décembre où des volumes très faibles accompagnaient une tendance sans vrai fondement si ce n est le souci du traditionnel habillage de bilan. En effet, les gérants de grands fonds se doivent de détenir les valeurs qui ont surperformé le marché afin qu aucun reproche ne leur soit adressé pour l absence d acquisitions de titres dynamiques. Ainsi, une hausse superficielle de fin d année a toutes chances d être effacée dès les premiers jours de janvier, les mêmes gérants reconstituant leurs liquidités dans l espoir de mieux saisir des opportunités d achat. Sans autres explications économiques pour le moment, la reprise du mois de février n avait donc rien d exceptionnel surtout si on ajoute la présence d un gap ouvert à la mi-décembre et qui titillait les analystes techniques les plus rigoureux qui ne croient à une tendance forte que si un indice évolue sans gap. Raison leur a d ailleurs été donnée puisque le CAC 40 a entamé sa reprise après avoir parfaitement refermé le gap du 19 décembre. Depuis la reprise laisse aphone par son intensité et donne au mois de février l occasion de s inscrire dans les annales. Nécessairement, un randonneur déterminé ne rêve que de cimes et laisse à la vallée le soin d être contemplée. Pour autant il n ignore pas que les premiers pas servis par l enthousiasme sont légers et que les difficultés accompagnent généralement les fatigues naissantes. Le CAC 40 peut-il continuer de progresser sans risque de chute lorsque les vents peuvent tourner et que certains brouillards gagnent en consistance? Froid dehors, chaud dedans Il était acquis que la Fed ne reviendrait pas sur le choix de sa nouvelle politique à savoir une réduction progressive de ses achats d actifs qui jusqu à maintenant assuraient une abondance de liquidités sans précédent. Mieux ou pire, les minutes de l institution rapportaient que lors de la réunion du mois de janvier les principaux responsables évoquaient une éventuelle remise en cause de la faiblesse des taux directeurs. Il est clair que la Fed veut sortir d une politique de soutien à l économie poussée à l extrême et qui n est pas sans danger puisque par le passé l utilisation intensive des planches à billets a pu se solder par des crises que personne ne veut revivre. Cette sortie est donc inéluctable et il appartenait aux opérateurs de comprendre qu il convenait de revenir aux réalités économiques, que celles-ci proviennent de données générales ou de résultats d entreprises. Or la saison des résultats, sans être dramatiquement mauvaise, ne donnait pas une envie irrépressible de se jeter sur des titres nullement victimes de sous valorisations. Pourtant les indices américains se sont rapprochés de leurs récents records historiques et se sont même offerts le luxe d en accrocher de nouveaux en cherchant à briser des résistances très symboliques comme les 4 300 points pour le Nasdaq ou les 1 850 points pour le S&P 500, indice référant pour la planète entière. Les indicateurs économiques du mois de janvier ne manquaient pas d ambivalence et certains auraient pu inciter les vendeurs à sortir du bois dans la mesure où ils concrétisaient une faiblesse dans de nombreux secteurs que ce soit dans l industrie ou dans le bâtiment. Au demeurant, le consommateur américain ne manifestait pas une confiance sans faille dans l avenir. Or, rien de tout ceci n est venu remettre en cause une mécanique haussière implacable au point que certains observateurs se complaisent à évoquer des manipulations de cours. La maîtresse de maison, en retard, soulèverait subrepticement un 06 CitiFirst I mars 2014 I

CAC 40 PH 4419.13 PB 4080.60 Dernier 4414.55 4450 4400 TOUJOURS PLUS HAUT Support 4350 Support 4300 Support 4230 Support 4145 Support 4050 4350 4300 4250 4200 4150 4100 4050 Le CAC 40 se construit une résistance sur 4 420 points. Il peut la déborder pour rejoindre celle plus coriace des 4 500 points. Un retour sur 4 250 points serait techniquement souhaitable pour éviter une chute plus brutale et soudaine. 25/02 20000 15000 10000 5000 x10000 2014 February March coin du tapis et d un geste leste y glisserait d éparses mais disgracieux îlots de poussière. Tout en sourire convenu, elle accueillerait alors ses invités admiratifs d un logement si bien tenu. De la même manière, il suffisait de comprendre que les menus désordres économiques du mois de janvier ne s expliquaient que par de mauvaises conditions météorologiques. Inutile de chercher d autres explications. Un invité poli ne soulève pas le tapis, un investisseur docile ne cherche pas d autres explications que la survenue exceptionnelle d un froid Sibérien pour justifier de simples épiphénomènes. L attitude contrarienne ne relève pas de la bonne éducation lorsque sévit la dictature de la tendance. Il faisait froid dehors mais les marchés devaient rester au chaud. Une ombre toujours tutélaire À la rigueur du propos, nous risquons de manquer. En effet, les banques centrales continuent de demeurer un allié majeur des opérateurs. Ceci peut apparaître en contradiction avec le fait que la Fed va diminuer son enveloppe d achat d actifs. Certains, presque avec nostalgie, conservent l espoir de voir la Fed renoncer à ces restrictions et voient donc dans la médiocrité de certains indicateurs la main qui va rouvrir le robinet des liquidités. D ailleurs la Fed devrait prendre en compte la situation des pays émergents, victimes collatérales puisque les capitaux facilement acquis ont permis la prise de risque et donc l acquisition de titres de ces pays. Si l argent devient plus cher, il est préférable de revenir là ou la prime de risque est plus ténue, l Europe notamment. La Fed va pourtant ignorer ces arguments car l objectif unique et parfaitement défini est celui de remettre l économie américaine sur pied et non de sauver le monde. Tant que les pays émergents sont capables d absorber les importations américaines, l altruisme n est pas une valeur économique reconnue. La Fed se veut donc ferme dans ses convictions et rassurantes dans ses propos, un grand écart que réalise à la perfection la nouvelle présidente de la Fed Janet Yellen sous les yeux d un public peu exigeant. La BCE suscite également des espoirs, pressée qu elle est d agir pour soutenir l économie européenne. En réalité, son véritable sujet de préoccupation n est peut-être pas ici puisqu il n y a pas de volonté politique notamment de l Allemagne de voir la BCE au chevet des états les plus faibles. En revanche, il lui appartient, et là son mandat n est ni contestable ni contesté, de se préoccuper de tensions qui ne sont plus inflationnistes mais bien plutôt déflationnistes. Elle se refuse pour le moment à adopter des mesures en ce sens préférant attendre que des indicateurs économiques forgent sa conviction. Un assouplissement de la politique monétaire de la BCE constituerait donc un catalyseur haussier mais la déception emprunte parfois le lit de l espoir et à de tels niveaux le CAC 40 ne peut se permettre de faux pas. Le dossier chaud d une guerre froide Les tensions géopolitiques sont certainement l une des premières sources de volatilité des marchés. Or la volatilité nuit à l effectivité d une tendance. Un consensus disparaît et les acheteurs pour continuer leur progression doivent garder un moral commun intact. Celui qui a peur ou qui râle peut obtenir le découragement d une cordée. Les opérateurs ne se soucient, actuellement pas vraiment du cliquetis pourtant «Tant que les pays émergents sont capables d absorber les importations américaines, l altruisme n est pas une valeur économique reconnue.» effrayant des chenilles des chars russes dont on vient d éliminer précipitamment toute trace de rouille. Pourtant, il serait temps de se souvenir que l Ukraine a renoncé à l arme nucléaire en contrepartie d une garantie de l intégrité de son territoire par divers pays dont les États-Unis. Il ne serait également pas sérieux d imaginer que la Russie puisse accepter toute forme même minime d humiliation. Il peut s ensuivre un bras-de-fer digne des pires moments de la guerre froide. Ce prétexte serait bien utile pour des vendeurs nécessairement en mal d actions. Le CAC 40 renoue avec des niveaux qui étaient les siens au cours de l automne 2008. Les repères graphiques sont donc anciens et à prendre avec précaution. Il n est plus très loin d une zone de résistance assez forte sur 4500 points. Le randonneur peut se féliciter de l excellence de sa course. Raisonnable, il ne doit pas dédaigner un retour sur la vallée car si la vague de froid peut disparaître aux États-Unis, la météo boursière incite à se protéger du risque de décrochage, celui Bertrand Richard qui conduirait au moins dans la zone des 4250 points. Journaliste et analyste financier indépendant CitiFirst I mars 2014 I 07

analyses graphiques CARREFOUR Sous pression La dynamique baissière reprend ses droits. L ANALYSE >>> Graphiquement, le titre Carrefour est mal orienté. Ainsi, le titre a rompu en janvier dernier une droite de tendance haussière en place depuis juin dernier et accéléré à la baisse par la suite. Le mouvement de reprise amorcé dans la première moitié de février s est heurté à la présence de la moyenne mobile à 50 jours, négativement orientée et qui joue désormais un rôle de résistance. Le 19 février, l ouverture en trou de cotation baissier a relancé la dynamique négative. Enfin, l indicateur de vitesse RSI évolue en territoire négatif et accélère à la baisse. En somme, tant que 27,5 euros n est pas dépassé, nos cibles sont 23,695 euros et 22,265 euros en extension. Seul le dépassement de 27,5 euros serait de nature à inverser la dynamique. Un retour vers 29,155 (sommet de 2013), voire 31 euros, serait alors à envisager. CARREFOUR Le titre a cassé une ligne de tendance haussière. 31 29 27 25 23 21 19 18/02/13 18/05/13 RSI 18/08/13 18/11/13 31 29,155 27,5 23,695 22,265 18/02/14 EDF Vers les 34 euros Le titre a dépassé une zone de résistance importante. L ANALYSE >>> Après avoir tenté le dépassement des 27,5 euros en novembre dernier, le titre EDF a connu une brutale phase de correction avant de tester à plusieurs reprises le niveau de support des 24,4 euros. Celui-ci a permis au titre d amorcer un mouvement de rebond et de dépasser les 27,5 euros. Depuis, la valeur poursuit sa progression et s inscrit au sein d une tendance positive à court terme. Les moyennes mobiles à 20 et 50 jours ont effectué un croisement acheteur et militent pour une poursuite de la pression haussière à court terme. De son côté, l indicateur de tension RSI se maintient au-dessus de sa ligne de signal sans être en territoire de sur-achat. En conclusion, EDF vise une hausse vers 29,25 euros à court terme (niveaux de mai 2011) puis 34 euros (niveau de novembre 2010) à moyen terme en extension. Seul l enfoncement de 24,4 euros permettrait d invalider ce scénario optimiste. Une baisse additionnelle vers 23 euros, voire 20,885 euros, serait alors envisagée. EDF Les moyennes mobiles à 20 et 50 jours ont effectué un croisement acheteur. 34 30 26 22 18 14 18/02/13 18/05/13 RSI 18/08/13 18/11/13 29,25 20,885 18/02/14 34 24,4 23 08 CitiFirst I mars 2014 I

Réalisées le 19 février 2014 par. Grâce à l analyse graphique, il est possible de faire ressortir des données fondamentales, mais également des tendances de marché. Ce mois-ci, retrouvez dans First les analyses Carrefour, EDF, Lagardère et Sanofi. LAGARDÈRE Le biais est haussier Psychologie de continuation haussière. L ANALYSE >>> Un cortège d éléments techniques milite pour une poursuite de la hausse sur le titre Lagardère. Ainsi, les cours sont tout d abord soutenus par une ligne de tendance haussière née du creux de novembre 2012. De plus, une psychologie de continuation haussière visible grâce à la validation d une figure de ce type en triangle symétrique nous permet d être particulièrement optimistes pour les prochaines semaines. Par ailleurs, la récente croissance des volumes met en exergue un retour de la pression acheteuse. Enfin, la moyenne mobile simple à 20 semaines, ascendante, joue un rôle de soutien. En conclusion, Lagardère vise donc une hausse vers 31 euros à court terme, puis 33 euros à moyen terme en extension. Seul l enfoncement de 25,50 euros permettrait d invalider ce scénario optimiste. Une baisse additionnelle vers 23 euros, voire 21,45 euros, serait alors envisagée. LAGARDÈRE Validation d un triangle symétrique. 33 31 29 27 25 23 21 18/07/13 18/08/13 18/09/13 18/10/13 RSI 18/11/13 18/12/13 18/01/14 33 31 25,50 23 21,45 18/02/14 SANOFI Fin de correction Reprise de la hausse. L ANALYSE >>> La configuration du titre Sanofi est particulièrement attractive sur l horizon long terme. En effet, en décembre 2012, les prix se sont extraits d une figure de continuation dite en «biseau de consolidation». Récemment, les cours sont revenus reprendre appui autour des 69 euros, un niveau qui correspond à la fois à l ancienne borne haute de ce biseau et également au trou de cotation haussier de février 2013 (qui avait entraîné un phénomène de short squeeze à l époque). En conclusion, Sanofi vise une hausse vers 86,50 euros à court terme (sommets historiques du titre en 2001 et 2013) puis 100 euros à moyen terme (seuil psychologique) et enfin 115 euros à long terme (mouvement mesuré ascendant calculé entre les creux et sommets historiques de la valeur et reporté à partir du creux de l année 2008). Seul l enfoncement de 69 euros permettrait d invalider ce scénario optimiste. Une baisse additionnelle vers 58 euros, voire 44 euros, serait alors envisagée. SANOFI Mouvement mesuré ascendant long terme en cours. 115 105 95 85 75 65 55 45 35 18/02/11 18/08/11 18/02/12 RSI 18/08/12 18/02/13 18/08/13 115 100 86,5 69 58 44 18/02/14 CitiFirst I mars 2014 I 09

agenda mars 2014 FIRST STATISTIQUES ÉCONOMIQUES 03.03 09:50 FR Indice des directeurs d'achat 14:30 US Revenus des ménages 14:30 US Dépenses des ménages 16:00 US ISM prix payés 16:00 US Dépenses de construction - US Ventes totales de véhicules 05.03 13:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires 14:15 US Variation de l'emploi ADP 06.03 14:30 US Coûts de main d'œuvre horaires 14:30 US Inscriptions au chômage 15:45 US Confort des consommateurs Bloomberg - US Commandes des entreprises 07.03 08:45 FR Balance commerciale 14:30 US Balance commerciale 14:30 US Main d'œuvre non-agricole 14:30 US Main d'œuvre manufacturière 14:30 US Taux de chômage 14:30 US Revenus horaires moyens 21:00 US Crédit à la consommation 10.03 08:30 FR Sentiment des affaires de la Banque de France 12.03 12:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires 19:00 US Rapport Budget mensuel 13.03 13:30 US Inscriptions au chômage 13:30 US Balance des comptes courants 19:00 US Décision FOMC sur les taux d'intérêt 20.03 13:30 US Inscriptions au chômage 14:45 US Confort des consommateurs Bloomberg 15:00 US Reventes de logements 15:00 US Vente d'immobilier ancien 24.03 09:00 FR Indice des directeurs d'achat 25.03 08:45 FR Indice des perspectives de production 13:30 US Revenus des ménages 13:30 US Dépenses des ménages 14:00 US Indice des prix immobiliers 15:00 US Ventes de logements neufs 26.03 18:00 FR Demandeurs d'emploi 12:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires 13:30 US Commandes de biens durables 27.03 08:45 FR Indice de confiance des consommateurs 13:30 US Consommation des ménages 13:30 US Inscriptions au chômage 13:30 US Demandeurs d'emploi 14:45 US Confort des consommateurs Bloomberg 15:00 US Ventes de logement en cours 31.03 15:45 US Indice des directeurs d'achat (Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement) 13:30 US Demandeurs d'emploi 14:45 US Confort des consommateurs Bloomberg 15:00 US Stocks des entreprises FIRST LES RÉSULTATS FINANCIERS 17.03 13:30 US Indice "Empire State" 14:15 US Capacité d'utilisation 15:00 US Indice NAHB du marché immobilier 18.03 13:30 US Mises en chantier 13:30 - Permis de construire 19.03 12:00 US MBA Demandes de prêts hypothécaires 05.03 Carrefour SA Résultat Annuel 2013 06.03 Orange SA Résultat Annuel 2013 06.03 Gemalto NV Résultat Annuel 2013 18.03 Adobe Systems Inc Résultat 1 er trimestre 2014 (Liste non exhaustive et donnée à titre indicatif uniquement) 10 CitiFirst I mars 2014 I

Chaque mois, surveillez la publication des statistiques économiques qui influencent les marchés, et les résultats financiers des principales entreprises françaises. FIRST CONTACT FIRST AVERTISSEMENT Accueil Warrants & Certificats Audiotel Warrants & Certificats 0 810 511 115 (Numéro Azur) 01 70 75 50 08 (Numéro fixe) 0 800 511 511 (Numéro Vert) Numéro Vert Belgique 0 800 7733 3377 Internet E-mail Reuters Bloomberg Adresse www.citifirst.com warrants.france@citi.com <ISIN>.PA <Mnémonique>.PA Warrants : <Mnémonique> FP Equity Go Turbos : <Mnémonique> FP Corp Go CitiFirst Warrants & Certificates Citi 1-5, rue Paul Cézanne 75008 Paris Citigroup rappelle que les Warrants et Certificats sont des produits complexes qui ne bénéficient d aucune garantie en capital. En raison de leur nature optionnelle, les Warrants et Certificats peuvent connaître de grandes variations, voire perdre tout ou partie de leur valeur avant ou à leur échéance. Le recours aux conseils de l intermédiaire financier habituel ou de tout autre conseiller professionnel de l investisseur avant tout investissement ainsi que la vérification de l adéquation des Warrants et des Certificats avec la stratégie, le profil des risques choisis et l importance du portefeuille d actifs financiers détenus par l investisseur, peuvent s avérer nécessaires pour des personnes non averties des spécificités des Warrants et des Certificats. Les données contenues dans ce document ne sont fournies qu à titre indicatif et ne constituent pas, de la part de Citi, une incitation à vendre ou à acheter. Citi ne pourrait en aucun cas être tenu responsable pour toute erreur typographique pouvant figurer dans ce document. Tous les Warrants et Certificats Citi sont émis par Citigroup Global Markets Deutschland AG et font l objet d un Prospectus de Base visé par la BaFin (régulateur financier allemand), ayant fait l objet d un certificat d approbation par la BaFin à destination de l AMF et, si nécessaire, d une (de) Note(s) Complémentaire(s) également visée(s) par la BaFin ainsi que des Conditions Définitives de l Offre. Le Prospectus de Base des Turbos est disponible sur simple demande auprès de Citi ainsi que sur www.citifirst.com et sur le site Internet www.info-financiere.fr. Les Conditions Définitives de l Offre sont disponibles sur le site www.citifirst.com et sur le site Internet www.info-financiere.fr. Seuls les documents d émission visés par la BaFin font foi. L attention du public est attirée sur la partie «facteurs de risques» du Prospectus. Les instruments financiers, objets du présent document, ne bénéficient pas de garantie de capital et sont sujets à un effet de levier. Imprimeur certifié imprim vert. Impression avec encres végétales sur papier issu de sources responsables Pour plus d infos : www.pefc-france.orgr First 81 Le mensuel FIRST est édité par Citigroup Global Markets Deutschland AG, Reuterweg 16, 60323 Francfort-sur-le-Main, Allemagne. Rédaction : Alban Soubigou, Gabriel Sicouri, Robin Said. Dépôt légal à la parution. Conception-réalisation : ANaKA. Crédits photos : shutterstock / Mayer George. Les commentaires de Guillaume Menuet ne constituent ni la production ni la diffusion de recommandations d investissement, mais représentent une vue personnelle au sens de l article R621-30-4 du Code Monétaire et Financier. Il ne s agit pas d une analyse financière, mais ils peuvent contenir des extraits de l analyse financière publiée par Citigroup. À propos de l article de Bertrand Richard, les investisseurs s engagent à ne pas copier, ni diffuser, ni transmettre, ni reproduire partiellement ou en totalité les informations rédigées par Bertrand Richard. Les commentaires formulés par ce dernier, n ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d achat d instruments financiers émis ou négociés par Citigroup. Citigroup n accepte aucune responsabilité quant au contenu des informations développées par Bertrand Richard. Les commentaires et projections concernant les marchés, publiés par Bertrand Richard, ne représentent pas les estimations, prévisions ou vues de Citigroup et ne peuvent engager la responsabilité de Citigroup. À propos des analyses rédigées par CHART S, les investisseurs s engagent à ne pas copier, ni diffuser, ni transmettre, ni reproduire partiellement ou en totalité les informations rédigées par CHART S. Les commentaires sont formulés par CHART S et n ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d achat d instruments financiers émis ou négociés par Citigroup. Citigroup n accepte aucune responsabilité quant au contenu des informations développées par CHART S. Les commentaires et projections concernant les marchés, publiés par CHART S, ne représentent pas les estimations, prévisions ou vues de Citigroup et ne peuvent engager la responsabilité de Citigroup. CitiFirst I mars 2014 I 11

warrants.france@citi.com www.citifirst.com Audiotel : Accueil Warrants : N Fixe 01 70 75 50 08 LE LEVIER DU JOUR Tous les matins, avant l ouverture, l analyse technique intraday du CAC 40 par Bertrand Richard. NOUVELLES ÉMISSIONS Afin de rester toujours informé de l actualité des produits Citi, recevez les alertes Nouvelles Émissions par e-mail. Numéro 81 mars 2014 À NE PAS MANQUER DEMAIN Chaque jour, la rédaction de Investir.fr se mobilise pour vous apporter la liste des valeurs à suivre et des chiffres à attendre lors de la prochaine session de Bourse. Le magazine mensuel consacré aux Warrants et Certificats Citi ÉCONOMIE L ERS : une alternative au programme de rachat d obligations (OMT)? MARCHÉS Les Cimes et la vallée FIRST Le magazine mensuel gratuit de Citi. Chaque mois, l actualité des Warrants, des Turbos et des marchés. TENDANCE FUTURE En milieu de matinée, l analyse technique sur le Future CAC en base horaire. BROCHURE TURBOS ET WARRANTS Indispensables avant tout investissement sur les produits à effet de levier, nos brochures exposent en quelques pages le fonctionnement et les risques inhérents à ces produits dérivés. Je souhaite recevoir gratuitement par courrier : Le Guide Warrants Le Guide Turbos Le magazine mensuel FIRST Je souhaite recevoir gratuitement par e-mail : Le Levier du Jour : analyse graphique quotidienne du CAC 40 Tendance Future : analyse technique du Future CAC en matinée À ne pas manquer demain : l agenda économique et financier Coupon à retourner : CitiFirst Warrants & Certificates, Citi, 1-5, rue Paul Cézanne, 75008 Paris Prénom Nom Adresse Code Postal Ville E-mail (Pour les abonnements par e-mail)