Note méthodologique LA LOGIQUE DU CADRE NATIONAL D UTILISATION DE L ABATTEMENT TFPB



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Transcription:

Direction des politiques urbaines et sociales Note méthodologique ABATTEMENT DE LA TFPB DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES DE LA POLITIQUE DE LA VILLE : CONSTITUTION DES INDICATEURS DES MOYENS DE GESTION DE DROIT COMMUN La méthode a été construite avec 4 organismes de tailles, patrimoines et modes d organisation différents. Elle tient compte de la diversité des données disponibles, de la configuration du patrimoine et des choix de gestion propres à chaque bailleur. LA LOGIQUE DU CADRE NATIONAL D UTILISATION DE L ABATTEMENT TFPB LES CONTRATS DE VILLE NOUVELLE GENERATION La loi n 2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine qui instaure les contrats de ville pose comme premier principe la mobilisation du droit commun. La politique de la ville «mobilise et adapte, en premier lieu, les actions relevant des politiques publiques de droit commun et, lorsque la nature des difficultés le nécessite, met en œuvre les instruments qui lui sont propres». Ce principe s applique à l ensemble des institutions et acteurs de la politique de la ville. Il est donc demandé aux organismes Hlm de l appliquer dans le cadre de la mise en œuvre des contreparties à l abattement de la TFPB en QPV. LE CADRE NATIONAL D UTILISATION DE L ABATTEMENT TFPB Le cadre national d utilisation de l abattement TFPB signé entre l Etat, 4 associations d élus et l Union sociale pour l habitat prévoit ainsi de faire état des moyens de gestion de droit commun mobilisés dans les quartiers, comparativement au reste du parc. L abattement de 30% de la TFPB ne pourra être mobilisé que pour des actions de renforcement de la gestion ou des actions spécifiques aux quartiers selon la nomenclature définie par le cadre national. En effet, l abattement de la TFPB ne pourra pas financer le «rattrapage» des moyens de gestion de droit commun dans les quartiers, si ceux-ci étaient moins importants que dans le reste du parc. LES INDICATEURS DES MOYENS DE GESTION DE DROIT COMMUN L objectif des indicateurs est de vérifier que le bailleur mobilise au moins autant de moyens sur ces actions de gestion de base (droit commun) dans les quartiers en QPV que dans le parc hors QPV.

Ils doivent permettre de mesurer l écart entre les moyens de gestion de droit commun mobilisés dans et hors QPV. Ils sont constitués à partir de la définition des services de base, communs à tous les organismes et reprennent essentiellement les indicateurs issus des CUS (cadre antérieur de l abattement TFPB). Actions de gestion Indicateurs En QPV Hors QPV Entrée dans les lieux Ascenseurs Contrôles d accès Nettoyage des parties communes et des abords Maintenance des parties communes et des abords Gardiennage et surveillance Coût moyen de remise en état Coûts du contrat de maintenance Coût moyen des réparations supplémentaires (par an / équipement) Coûts du contrat de maintenance Coût moyen des réparations supplémentaires (par an / équipement) Coût moyen annuel par logement Coût moyen annuel par logement Nombre de personnes pour 100 logements (gardien, agent d immeuble) Les indicateurs sont à constituer pour chaque QPV, en comparaison d une fraction significative du reste du parc du bailleur. La mise en place des indicateurs sera progressive, ils ne sont pas exigibles en 2015, et sont à constituer courant 2016. En raison de la diversité des patrimoines des bailleurs et des méthodes différentes de construction de leurs budgets, qui ne regroupent pas les mêmes types de dépenses, il est parfois difficile de constituer les indicateurs. La méthode propose de cadrer leur calcul, tenant compte des possibilités des bailleurs de rassembler les informations. Enfin, le niveau de chaque indicateur doit être contextualisé et expliqué car il ne saurait à lui seul rendre compte des moyens engagés par les bailleurs. LES PRINCIPES DE CALCUL ET DE COMPARAISON SUR QUELLE ANNEE LE CALCUL DOIT-IL ETRE FAIT? Afin de garantir la validité du calcul en cas de contrôle, il est à effectuer sur la dernière année des comptes clôturés. L identification des moyens de gestion de droit commun investis devant être produite au cours de l année 2016, les années 2015 ou 2014 serviront de base de calcul, en fonction de la date de clôture des comptes. QUELLE EST L ECHELLE DE COMPARAISON? L échelle de comparaison est de préférence l intercommunalité, dans la mesure où le contrat de ville est porté à cette échelle. Le nombre de calcul à effectuer dépend du nombre de quartiers en QPV et du nombre d intercommunalités sur lesquelles le bailleur est présent. JUILLET 2015 2

Dans cet exemple, d un bailleur avec 4 quartiers en QPV sur 3 intercommunalités, 7 calculs sont donc à réaliser. Intercommunalité 1 Intercommunalité 2 Intercommunalité 3 Moyen de la gestion de droit commun du QPV A Moyen de la gestion de droit commun du QPV B Moyen de la gestion de droit commun du QPV C Moyen de la gestion de droit commun des QPV D Moyen de la gestion de droit commun des quartiers Moyen de la gestion de droit commun des quartiers Moyen de la gestion de droit commun des quartiers Dans certains cas, l échelle de l intercommunalité ne peut être utilisée. C est le cas si l essentiel du patrimoine du bailleur dans une intercommunalité est en QPV et que le reste du est de taille insuffisante pour la comparaison (à apprécier selon les cas). Il est également possible qu à l horizon 2016 toutes les intercommunalités n aient pas été constituées. Dans ces deux cas, il convient alors de passer à l échelle supérieure représentative : Le patrimoine hors QPV (ou une fraction représentative) de l agence ou du territoire de rattachement du quartier en QPV Soit le patrimoine (ou une fraction significative) hors QPV du département ou du bassin d habitat. Par exemple, pour le bailleur qui ne possède que des logements en QPV dans l intercommunalité A, la comparaison se fera avec le patrimoine de l agence, même s il appartient à une autre intercommunalité. DOIT-ON INCLURE LES LOGEMENTS INDIVIDUELS OU EN COPROPRIETE POUR CALCULER CES INDICATEURS? Non. A part l entrée dans les lieux, les autres indicateurs ne peuvent pas être calculés sur des logements individuels ou appartenant à une copropriété (que ce soit en QPV ou hors QPV). En effet, dans les copropriétés, à part l entrée dans les lieux, l ensemble des autres indicateurs renvoient à des coûts de gestion décidés par l assemblée des copropriétaires et non pas par le bailleur. Dans les logements individuels, il n existe en général pas d ascenseur, pas de contrôle d accès, pas de parties communes donc ni dépenses d entretien ménager ni de maintenance. Enfin, il n y a pas non plus de personnel affecté au gardiennage ou à la surveillance. JUILLET 2015 3

La part du patrimoine individuelle ou en copropriété doit donc être neutralisée dans la base de calcul pour 5 indicateurs. LA METHODE POUR CALCULER CHAQUE INDICATEUR Cette méthode donne un cadre pour le calcul des indicateurs. Cependant, le calcul est dépendant des choix de gestion de chaque bailleur : existence d un contrat multiservices ne distinguant pas parties communes et parties privatives, existence ou non d un contrat d entretien spécifique pour le contrôle d accès, La base de calcul de chaque indicateur pourra donc différer en fonction des choix de gestion mais ce point n est pas problématique dans la mesure où l objectif est de comparer les moyens de gestion investis sur deux segments de patrimoine. Il peut également arriver qu un indicateur ne puisse pas être calculé car l information est manquante, par exemple, la méconnaissance du nombre de contrôle d accès. Pour chaque indicateur, une méthode alternative est indiquée si cela est possible. Enfin, lorsque l indicateur en QPV est inférieur à celui, il sera nécessaire de l argumenter. Ainsi, plusieurs facteurs explicatifs (non exhaustifs) sont proposés. L ENTREE DANS LES LIEUX L entrée dans les lieux Formule de calcul Total des travaux de remise en état Nombre de logements remis en état Total des travaux de remise en état / Nombre de logements remis en état Extraction comptable des travaux à la relocation engagés. La part des travaux de remise en état refacturée au locataire ne doit pas être soustraite car elle n est pas toujours récupérée. Les logements individuels et en copropriété remis en état sont inclus dans le calcul. Il existe généralement dans les organismes une ligne budgétaire identifiée pour les travaux de relocation. Dans le cas contraire, l indicateur ne pourra pas être obtenu. Dans le cas où un contrat multi-service prend en charge cette prestation, indiquer le coût du contrat multi-service en QPV et hors QPV. Réhabilitation récente dans les logements du patrimoine QPV. Forte ancienneté des locataires sortant dans le patrimoine hors QPV. JUILLET 2015 4

LES ASCENSEURS Les ascenseurs Formule de calcul Coût du contrat de maintenance Coût moyen des réparations Nombre d ascenseurs (Coûts du contrat de maintenance + Coût moyen des réparations supplémentaires) / Nombre d ascenseurs. Le coût du contrat est indiqué dans le contrat passé. Ce coût est en général forfaitaire et équivalent quel que soit la localisation de l ascenseur. Une partie des réparations est parfois déjà incluse dans le contrat de maintenance. Le coût des réparations supplémentaire peut être connu s il existe une ligne budgétaire dédiée (ex : petit vandalisme sur ascenseur). Il peut également figurer dans le rapport envoyé régulièrement (chaque mois ou chaque année) par le prestataire, avec des données plus ou moins consolidées. Exclure les ascenseurs des logements en copropriété. Le coût du contrat de maintenance et le nombre des ascenseurs est facilement accessible. La facilité à récupérer le coût des réparations supplémentaires dépend de la qualité des informations fournies par le prestataire et de la possibilité d extraire ces informations (parfois elles sont consolidées par agence et non par équipement) Indiquer uniquement le coût du contrat de maintenance par ascenseur Une ancienneté plus grande de l équipement ou un équipement plus fragile dans le patrimoine hors QPV (par exemple, technologie antivandalisme dans le QPV qui limite les dégradations). LES CONTROLES D ACCES Les contrôles d accès Formule de calcul Coûts du contrat de maintenance (Coûts du contrat de maintenance + Coût moyen des réparations supplémentaires) / Nombre de contrôles d accès Le coût du contrat est indiqué dans le contrat passé. Mais il n existe pas toujours de contrat de maintenance spécifique pour ce type d équipement, la maintenance étant incluse dans un contrat multiservice. Les organismes n ont en général pas de ligne budgétaire dédiée aux réparations supplémentaires et dépendent des informations de la part du prestataire. Exclure les contrôles d accès des logements en copropriété et des logements individuels Un indicateur qui ne sera disponible que pour les organismes ayant conclu un contrat de maintenance spécifique pour le contrôle d accès. Se reporter au coût de maintenance global des parties communes Un système de contrôle d accès d ancienneté et de technologie différent, plus coûteux en maintenance sur le patrimoine hors QPV. Coût moyen des réparations supplémentaires Nombre de contrôles d accès JUILLET 2015 5

NETTOYAGE DES PARTIES COMMUNES ET DES ABORDS Nettoyage des parties communes et des abords Formule de calcul (Coût entreprise d entretien ménager et de gestion des OM + part du salaire des personnels qui effectuent une tâche ménagère et de gestion des OM + 10% du salaire du responsable des personnels qui effectuent une tâche ménagère et de gestion des OM + coût des produits de nettoyage + coût du matériel de nettoyage)/ Nombre de logements Coût entreprise Ce coût comprend le nettoyage des parties communes et des abords d entretien ménager et de gestion des OM mais aussi de gestion des OM facturés par les entreprises d entretien ménager, en incluant les prestations de sur-entretien (décrassage), que le Part du salaire des personnels qui effectuent une tâche ménagère et de gestion des OM 10% du salaire du responsable des personnels qui effectuent une tâche ménagère et de gestion des OM Coût des produits de nettoyage Coût du matériel de nettoyage Nombre de logements coût soit récupéré ou non auprès des locataires. La part appliquée correspond au temps réel estimé passé par le personnel sur des prestations d entretien ménager ou de gestion des OM. Elle peut correspondre à la part du salaire récupérée auprès des locataires (40%, 75% ou 100%) ou au temps réel qui peut être supérieur à ces taux. Le taux appliqué est celui appliqué au titre des charges locatives récupérées. Coût des produits d entretien ménager commandés au titre de l entretien ménager. Les coûts qui représentent des dépenses d investissement ne doivent pas être pris en compte. Exclure les logements individuels et en copropriété Ces coûts sont pour la plupart connus car les informations servent au calcul des charges refacturées au locataire. La part estimée du temps passé par les personnels en revanche est plus délicate à obtenir, si le bailleur n a pas effectué une analyse au préalable. Utiliser la part du salaire récupéré auprès des locataires pour effectuer le calcul et non pas le temps réel passé. Des niveaux de salaire plus importants sur le patrimoine hors QPV des personnels en raison de leur plus forte ancienneté Des containers enterrés sur le quartier en QPV, qui nécessitent donc de consacrer moins de temps à la gestion des OM. Des parties communes de taille plus importante sur le patrimoine hors QPV en raison de la conception des immeubles. Des cages d escalier nettoyées par les locataires sur le quartier en QPV pour limiter les charges pour les locataires. JUILLET 2015 6

MAINTENANCE DES PARTIES COMMUNES ET DES ABORDS Maintenance des parties communes et des abords Formule de calcul ((Maintenance du compte d exploitation Entretien courant et Gros Entretien programmable et non programmable par entreprise extérieure ou régie sur les espaces communs et le tour d échelle) moins (Maintenance ascenseur)) / Nombre de logements Maintenance du Déduire des dépenses de maintenance du compte d exploitation la part compte consacrée à l intervention dans les logements et sur les espaces extérieurs. d exploitation Entretien courant et Gros Entretien programmable et non programmable Nombre de logements Exclure les logements individuels et en copropriété Une difficulté à identifier les espaces est possible, par exemple si l entretien courant est pris en charge par un contrat multi-service dans les parties communes et les logements. Indiquer la maintenance par logement en incluant les dépenses de main- tenance dans les logements et sur les parties extérieures Des interventions importantes (ANRU, réhabilitation, GE) sur les parties communes et abords du QPV ayant pour conséquence une baisse des dépenses de maintenance. Une conception ou un état technique nécessitant plus de dépenses de maintenance sur le patrimoine hors QPV, par exemple une surface plus importante des parties communes ou une plus forte ancienneté. GARDIENNAGE ET SURVEILLANCE Gardiennage et surveillance Formule de calcul (Nombre d ETP concierges, gardiens ou employés d'immeuble) / Nombre de logements) x 100. Nombre d ETP concierges, gardiens ou Le personnel concerné, en interne ou en externe, est celui cité dans l Article R*127-2 du CCP concernant les personnels affectés aux fonctions employés d'immeuble de gardiennage et de surveillance. Nombre de logements Exclure les logements individuels et en copropriété Des métiers supplémentaires sur le patrimoine QPV qui ne relèvent pas du gardiennage ou de la surveillance mais de la relation avec le locataire et assurent une présence sur le patrimoine (type agent de médiation, chargé DSU, chargé d accueil, chargé de secteur). Un entretien ménager réalisé par une entreprise prestataire sur le patrimoine QPV et par des employés d immeuble sur le patrimoine hors QPV JUILLET 2015 7

L UTILISATION DE L ABATTEMENT AU REGARD DES INDICATEURS L abattement de la TFPB permet de financer : Des actions de droit commun relevant de la gestion classique des bailleurs qui font l objet de moyens renforcés sur les QPV, hors actions dont le financement est assuré par le locataire au titre des charges locatives. Des actions spécifiques aux quartiers pour soutenir les objectifs de qualité de cadre de vie, de cohésion sociale et de développement social. L abattement TFPB n a pas vocation à être utilisé pour financer le service de base dû au locataire. Pour cette raison, si le calcul des 6 indicateurs montre que les moyens de gestion de droit commun investis par le bailleur sont inférieurs dans le quartier en QPV par rapport à ceux investis dans les quartiers hors QPV, l abattement TFPB ne pourra pas être utilisé pour le rattrapage de ces moyens de gestion de droit commun auquel le bailleur devra s engager. Par exemple : S il y a moins de personnel de gardiennage et de surveillance sur le QPV que sur le reste du patrimoine du bailleur, ce dernier devra renforcer sa présence mais ne pourra la financer par l abattement TFPB car il s agit du service de base attendu (ratio fixé par décret). Si le coût de maintenance est plus bas en QPV, l abattement TFPB ne pourra pas être utilisé pour financer l enlèvement des tags et graffitis, qui relève de la maintenance du patrimoine. Bien évidemment, un niveau inférieur sur un indicateur ne signifie pas automatiquement qu il faille renforcer le service de base sur cette action de gestion. Ce niveau doit pouvoir s apprécier au regard des circonstances et des besoins du patrimoine, particulièrement sur le patrimoine QPV en renouvellement urbain. Par exemple : Si le coût moyen de remise en état des logements qui sont en QPV est plus bas mais que ces logements ont fait l objet de travaux importants dans le cadre d une réhabilitation (changement des sols), il ne s agit pas pour le bailleur d augmenter les travaux de remise en état dans ces logements. Si les indicateurs en QPV sont d un niveau supérieur au reste du parc, l abattement pourra financer le maintien des moyens de gestion renforcés. Coordination : Béatrix Mora, Isabelle Sery, Direction des politiques urbaines et sociales Réalisation : Habitat & Territoire Conseil Pour toute question : dius@union-habitat.org JUILLET 2015 8