ATLAS DE L OFFRE COMMERCIALE DE PLUS DE 300 M²



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Béthune Lens Carrefour Aulnoy-lez-Valenciennes Denain ATLAS DE L OFFRE COMMERCIALE DE PLUS DE 300 M² La Sentinelle Solesmes Le CateauCambrésis CARTOGRAPHIE Sources : MBM, ADULM, CRCI NPdC, CCI Arras, CCI Béthune, CCI Grand Lille, CCI Lens, CCI Valenciennes, SESDRA, SMESCOTA, SCOT Grand Douaisis, SCOT Lens Liévin - Hénin Carvin, SCOT du Valenciennois Sources : MBM, ADULM, CRCI NPdC, CCI Arras, CCI Béthune, CCI Grand Lille, CCI Lens, CCI Valenciennes, SESDRA, SMESCOTA, SCOT Grand Douaisis, SCOT Lens Liévin - Hénin Carvin, SCOT du Valenciennois Septembre 2011 Caudry Le CateauCambrésis Sources : MBM, ADULM, CRCI NPdC, CCI Arras, CCI Béthune, CCI Grand Lille, CCI Lens, CCI Valenciennes, SESDRA, SMESCOTA, SCOT Grand Douaisis, SCOT Lens Liévin - Hénin Carvin, SCOT du Valenciennois CA RTO G RA P HI E Cambrai Douai Caudry Arras Tome 2 : Le Quesnoy Dynamiques 2006 / 2008 et polarités commerciales (données au 31 mars 2008) Le Quesnoy Denain DANS L AIRE URBAINE CENTRALE DE LA RÉGION NORD - PAS DE CALAIS Carrefour Denain Bouchain Aniche Lille Aniche Masny Somain SURFACES NON ALIM Crédit photo : ADULM E 10km BruayBruaysur-l'Escaut sur-l'escaut ValenciennesValenciennes Marquion 5 Solesmes 0 Petite-Forêt Cambrai S CondéCondésur-l'Escaut sur-l'escaut Saint-Amandles-Eaux Saint-Amand- Marquion O Arleux Bapaume Bouchain N Arleux Vitryen-Artois Leclerc Dainville Marchiennes Masny e Orchies Arras Douai Somain chan Arras Douai Vitryen-Artois Transfert Marchiennes Sin-le-Noble / Dechy ZAC du Luc Carrefour Flers-en-Escrebieux Douai Ikéa Beaumont B E L G I Q U E Pôle Vauban Extension Noyelles-Godault HéninBeaumont Valenciennes les-eaux Carrefour Liévin / HéninZAC an 2000 Orchies Lens BELGIQUE Carvin Liévin Arras Pontà-Marcq Cora Lens 2 Pôle de centre-ville Seclin Pôle secondaire La Bassée Carvin Lens Cysoing Seclin s e Seclin Pontà-Marcq V2 Fâches Villeneuved'Ascq Cysoing sée Leers Création Création autorisée non renseignée (supposée non alimentaire) Pôle intermédiaire Lille Englos nde ne Roubaix Carrefour Lomme Pôle d agglomération Lomme Marcqen-Baroeul Non alimentaire Pôle Ronse régional Villeneuved'Ascq Lille Wattrelos Armentières Nieppe Mouscron Béthune Tourcoing Lomme Roncq Roubaix Au établissement 31 mars 2008 Nouvel Extension de l établissement PÔLES COMMERCIAUX 0 Bailleul Halluin Marcq Comines en-baroeul 0 18 0 0 30 75 Wattrelos tières Changement Ronse d enseigne Tourcoing au 31 mars 2006 Enseigne présente Lille Surface de vente 2008 en m² Comines Mouscron Halluin Ieper Val

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Sommaire Préambule 4 Offre et dynamiques commerciales 11 - Offre commerciale de plus de 300 m² 13 - Offre alimentaire de plus de 300 m² 23 - Hypermarchés 40 - Supermarchés 44 - Maxidiscomptes 50 - Supérettes et spécialistes alimentaires 56 - Offre non alimentaire de plus de 300 m² 61 - Equipement de la personne 74 - Equipement de la maison 78 - Bricolage / jardinage 82 - Culture / sport / loisirs 86 - Hygiène / beauté / santé 92 - Solderies et discomptes non alimentaires 94 - Divers non alimentaires 98 - Dynamiques commerciales 2008-2009 : analyse des dossiers CDEC / CDAC 101-98 dossiers recensés pour plus de 135 000 m² autorisés 102 - Une majorité d autorisations en faveur de création de surfaces non alimentaires 106 Polarités commerciales au sein de l aire urbaine centrale au 31 mars 2008 109 - Identification et recensement des pôles commerciaux 111 - Polarités commerciales et développement des territoires 117 - Les principaux mécanismes qui structurent l offre en commerces de plus de 300 m² 118 - Les spécificités de l offre commerciale de plus de 300 m² au sein de l aire urbaine centrale 120 - Quelle organisation commerciale demain? 121-30 pôles commerciaux en détails 123 En conclusion 187 Annexes 189 Glossaire 193 Atlas de l offre commerciale de plus de 300 m² dans l aire urbaine centrale de la région Nord - Pas de Calais 3

Préambule Le périmètre d étude En raison de l ancienneté de la démarche d observation, engagée en 2003 avant les premières réflexions portant sur l Aire métropolitaine de Lille, l échelle de référence du premier volet de l atlas correspond à l aire urbaine centrale, périmètre peu investi car ne s appuyant pas sur une entité administrative définie. C est ce même périmètre qui est repris dans le présent document. Il ne comprend ni les territoires français du Cambrésis, de la Sambre et de la Flandre intérieure (hormis 4 communes), ni le versant belge de la coopération métropolitaine. Rappel de la démarche Ce niveau permet néanmoins de caractériser et de positionner l offre commerciale de plus de 300 m² de chacun des territoires constitutifs vis-à-vis de ses voisins, et ceci tout en laissant la possibilité aux structures en charge des politiques d aménagement et de développement de ces territoires (SCoT - Agences d Urbanisme - EPCI) de compléter et d approfondir certains aspects pour alimenter leurs réflexions. Soucieux de faire émerger une analyse partagée des enjeux du commerce de plus de 300 m² à l échelle de l aire urbaine centrale de la région Nord Pas de Calais1, un groupe de réflexion a été mis en place par la Mission Bassin Minier (MBM) et l Agence de Développement et d Urbanisme de Lille Métropole (ADULM) dès 2005. Celui-ci réunit la Chambre de Commerce et d Industrie Régionale (CCIR), les Chambres de Commerce et d Industrie (CCI) locales, ainsi que les établissements publics en charge de l élaboration des Schémas de Cohérence Territoriale (SCoT) et les Agences d Urbanisme des territoires concernés. Ce partenariat de travail a donné lieu à la signature d une convention associant l ensemble des organismes. L échelle d analyse retenue au sein de l atlas est celle des SCoT comprenant le Syndicat Mixte d Etudes pour le SCoT de l Artois (Smescota), le SCoT de Lens-Liévin/ Hénin-Carvin (SCoT LLHC), le Syndicat d Etudes du SCoT De la Région d Arras (Sesdra), le SCoT Grand Douaisis, le SCoT de Lille Métropole et le SCoT du Valenciennois. Au-delà des ajustements liés au regroupement des CCI, le groupe s est ouvert en 2009 aux services de l Etat (Direction Régionale de l Environnement, de l Aménagement et du Logement ou DREAL) et aux Conseils généraux du Nord et du Pas-de-Calais, avant de s élargir prochainement à d autres structures dans la perspective de couvrir la totalité de l Aire Métropolitaine de Lille (versant français). Afin de couvrir l intégralité du périmètre initial de l aire urbaine centrale (6 arrondissements), le SCoT Marquion-Osartis, le reste de l arrondissement d Arras (hors Sesdra et SCoT Marquion-Osartis), ainsi que 4 communes de l arrondissement de Béthune hors Smescota (Fleurbaix, Laventie, Lestrem et Sailly-sur-la-Lys) font également partie de l analyse. Cependant, compte tenu de la faiblesse de leurs effectifs de plus de 300 m², l analyse s est limitée aux éléments les plus marquants de ces territoires. S appuyant sur la mutualisation des moyens disponibles, cette collaboration entre les acteurs du territoire est destinée à construire un outil d observation du commerce répondant aux objectifs d une meilleure connaissance de l offre et des dynamiques commerciales des établissements de plus de 300 m² de surface de vente. Elle se concrétise en 2006 par la réalisation d un atlas commenté à l échelle de l aire urbaine centrale de la région Nord - Pas de Calais. Le présent document fait l objet de la mise à jour de cet atlas à partir des données 2008. 1 Arrondissements d Arras, de Béthune, de Douai, de Lens, de Lille et de Valenciennes 4 Crédit photo : ADULM Atlas de l offre commerciale de plus de 300 m² dans l aire urbaine centrale de la région Nord - Pas de Calais

4 communes de Flandre Intérieure : Superficie :62 km² Population (RP 2007) : 15 500 hab. Densité : 250hab. / km² SCOT Lille Métropole Superficie : 880 km² Population (RP 2007) : 1 200 000 hab. Densité : 1 364 hab. / km² Frontière Limite de l'aire métropolitaine de Lille SMESCOTA Superficie : 648 km² Population (RP 2007) : 275 000 hab. Densité : 426 hab. / km² SESDRA Superficie : 267 km² Population (RP 2007) : 105 000 hab. Densité : 366 hab. / km² SCOT Lens-Liévin / Hénin-Carvin Superficie : 352 km² Population (RP 2007) : 370 000 hab. Densité : 1 051 hab. / km² SCOT Grand Douaisis Superficie : 482 km² Population (RP 2007) : 250 000 hab. Densité : 519 hab. / km² SCOT du Valenciennois Superficie : 635 km² Population (RP 2007) : 350 000 hab. Densité : 551 hab. / km² Aire Urbaine Centrale (6 principaux SCoT) : Superficie : 3 282 km² Population (RP 2007) : 2 550 000 hab. Densité : 777 hab. / km² Reste Arrdt Arras Superficie : 1 700 km² Population (RP 2007) : 111 500 hab. Densité : 66 hab. / km² SCOT Marquion-Osartis Superficie : 335 km² Population (RP 2007) : 42 000 hab Densité : 125 hab. / km² Aire Urbaine Centrale (total) : Superficie : 5 379 km² Population (RP 2007) : 2 719 000 hab. Densité : 505 hab. / km² N O E S 0 5 10km Source : INSEE - RP 2007 exploitations principales - Données arrondies CARTOGRAPHIE Atlas de l offre commerciale de plus de 300 m² dans l aire urbaine centrale de la région Nord - Pas de Calais 5

Le 1er volet de l atlas : l état des lieux de l offre commerciale de plus de 300 m² Après une phase d élaboration des bases de données spécifiques en 2005 et 2006, le premier volet de l atlas, publié en 2008, a permis de dresser un état des lieux territorialisé de l offre en commerces de plus de 300 m² au 31 mars 2006 dans le secteur d étude. Par le biais de tableaux, de graphiques et de cartographies, l organisation des grandes et moyennes surfaces a ainsi été étudiée avec finesse. L analyse a permis de souligner la place de l arrondissement de Lille, tant à l échelle de l aire urbaine centrale qu à l échelle régionale, mais plus généralement les spécificités de chacun des territoires en termes de répartition des grands secteurs d activité. Actualisation et modifications de la base des grands commerces (plus de 300 m²) de 2006 L actualisation a permis de corriger plusieurs approximations et quelques manques rencontrés dans la base de données au 31 mars 2006 : plusieurs établissements, fermés avant le 31 mars 2006, ne devaient plus figurer au sein de la base initiale, et parallèlement, d autres enseignes auraient dû prendre place parmi les statistiques des enseignes de plus de 300 m² de surface de vente ouvertes au 31 mars 2006. Des modifications ont ainsi été apportées à la base de données 2006 permettant de mener les analyses sur les évolutions commerciales durant la période 2006-2008 (extensions, changements d enseignes). Les enjeux du second volet Désireux d aller au-delà de l état des lieux nécessaire et indispensable du premier volet de l atlas, et dans le contexte de la mise en place de la Loi de Modernisation de l Economie 1 (LME) puis du projet de réforme de l urbanisme commercial (cf. proposition de loi Ollier en discussion à la date de rédaction de ce document 2 ), le groupe de travail a souhaité replacer la dimension commerce, et notamment celle des plus de 300 m², dans des réflexions d aménagement et de développement des territoires. Dans le cadre de l actualisation de la base de données, le deuxième volet, objet du présent document, va permettre de souligner les évolutions intervenues entre mars 2006 et mars 2008 (cf. encadré ci-contre), et aborder ainsi la question des dynamiques commerciales dans le territoire (implantation, changement d activité ). Même s il faut nuancer la portée des résultats en raison de la période d évolution étudiée («seulement» deux ans), nous verrons que ces dynamiques, y compris les plus récentes (2008-2009 dans le cadre de l analyse des dossiers CDEC / CDAC), sont loin d être négligeables et impactent les territoires. En parallèle, s appuyant notamment sur les travaux de géolocalisation des établissements, ce deuxième volet est également consacré à l analyse des secteurs d implantation. Il identifie et hiérarchise les pôles commerciaux qui maillent le territoire et contribuent à organiser son développement en raison des liens indissociables du commerce avec les problématiques d habitat, d emplois ou encore de transports. Crédit photo : MBM 1 La loi de modernisation de l économie (LME) n 2008-776 du 4 août 2008 et ses textes d application, dont le décret n 2008-1212 du 24 novembre 2008, suppriment, tout en maintenant une autorisation d exploitation, toute référence à des critères économiques au profit de ceux liés à l aménagement du territoire et au développement durable, pour répondre aux exigences communautaires ; les instances décisionnelles locales sont également revues, ainsi que les seuils soumis à autorisation. La délivrance du permis de construire reste suspendue à celle de cette autorisation. Source : Renaudin Avocats. 2 Proposition de loi déposée le 3 mai 2010, actuellement débattue au Parlement, affirmant le rôle central des SCoT, annonçant la fin des Commissions Départementales d Aménagement Commercial (CDAC) et de la Commission Nationale d Aménagement Commercial (CNAC), ou encore la création d un observatoire régional d équipement commercial. 6 Atlas de l offre commerciale de plus de 300 m² dans l aire urbaine centrale de la région Nord - Pas de Calais

Ieper Comines Marcqen-Baroeul Roubaix Nouvel établissement Lomme Villeneuved'Ascq BELGIQUE Isbergues Lille Merville Airesur-la-Lys Changement d enseigne Extension de l enseigne au 31 mars 2006 Wattrelos EnseigneRonse présente Evolution 2006-2008 Mouscron Tourcoing Nieppe Armentières Lumbres Hazebrouck Bailleul Arques Halluin Saint-Omer LOCALISATION DE L'OFFRE COMMERCIALE Steenvoorde Cassel Lens Bruaysur-l'Escaut Marchiennes Douai Somain Bouchain Arleux Frévent Le Quesnoy Auxile-Château Marquion Solesmes Cambrai N O PICARDIE E S 0 Bapaume 5 10km Caudry Le CateauCambrésis Sources : MBM, ADULM, CRCI NPdC, CCI Arras, CCI Béthune, CCI Grand Lille, CCI Lens, CCI Valenciennes, SESDRA, SMESCOTA, SCOT Grand Douaisis, SCOT Lens Liévin - Hénin Carvin, SCOT du Valenciennois Arras CA RTOGRA P HI E Vitryen-Artois Denain Aniche Valenciennes HéninBeaumont Saint-Polsur-Ternoise Liévin Condésur-l'Escaut Saint-Amandles-Eaux BruayLa Buissière Orchies Noeuxles-Mines Carvin Auchel Fruges La Bassée Seclin Béthune Lillers Cysoing

Méthodologie A partir d un recensement exhaustif des établissements 1 de plus de 300 m² de surface de vente, une base de données géolocalisée a pu être constituée. Elle renseigne pour chaque magasin plusieurs informations parmi lesquelles le nom, la surface de vente, l adresse, le secteur d activité ou encore le groupe de distribution, tout en suivant les modalités reprises ci-dessous : > L ensemble des établissements a été classé selon la nomenclature BALI bis 2, réorganisée pour l occasion par le groupe de réflexion afin de mieux répondre aux objectifs de la démarche 3 ; > Tous les établissements de plus de 300 m² de surface de vente ont été recensés au sein de la base de données, y compris ceux situés dans les galeries marchandes des centres commerciaux. Toutefois, certaines activités commerciales en ont été exclues ; les activités liées à la vente de caravanes, à l automobile (concessions, garages ), à l hôtellerie restauration ainsi que tous les commerces de moins de 300 m² des galeries marchandes. Cette précision est d importance car le fait de ne pas prendre en compte ces différentes activités fait évoluer les résultats relatifs à la surface de vente. Ils affichent ainsi un déficit de plusieurs dizaines voire centaines de m² de surface de vente dans certains territoires par rapport à des études menées par ailleurs. On estime par exemple à plus de 100 000 m² le total des galeries marchandes (hors plus de 300 m²) dans le SCoT de Lille Métropole ; total non pris en compte dans les chiffres de cet atlas ; Offre alimentaire Hypermarchés Maxidiscomptes Supermarchés Supérettes et spécialistes alimentaires Offre non alimentaire Equipement de la personne Hygiène/ Santé/ Beauté Equipement de la maison Solderies et discomptes non alimentaires Bricolage/ Jardinage Divers non alimentaire Culture/ Sport/ Loisirs 1 Les termes synonymes de «points de vente», de «magasins» ou d «établissements» pourront être employés indistinctement au sein de l atlas. 2 Nomenclature des services de la DIrection Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l Emploi (DIRECCTE), reprise à ceux de l ancienne Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) 3 Cf. détail des activités en annexe. > En outre, face aux difficultés de classement de certains établissements, le groupe de réflexion a traité leurs situations au cas par cas (exemple des enseignes «Babou» et «Gifi»). Concernant les établissements relevant du grand secteur «grands magasins et magasins populaires 4», le groupe de travail les a regroupés au sein du grand secteur «équipement de la personne». Enfin, quelques incertitudes subsistent en ce qui concerne la fiabilité de la base de données dans le domaine du «jardinage», en raison notamment de la présence dans les territoires de pépinières liées à des activités agricoles. Ces points de vente directe ne sont donc pas inscrits au répertoire des activités commerciales et échappent donc à cet atlas ; > Sauf cas particuliers, liés par exemple à la faiblesse des effectifs dans certains domaines d activités, l analyse porte sur chacun des grands secteurs des offres alimentaire et non alimentaire détaillés ci-contre. Les différents traitements relatifs à l actualisation de la base de données permettent, en fonction des informations disponibles, de renseigner : l offre commerciale au 31 mars 2008, évoquée au travers de l évolution de sa composition depuis 2006, à savoir les nouvelles enseignes, les changements d enseigne ou les extensions intervenues depuis deux années ; la densité commerciale, lorsque cela est possible, permettant de resituer cette offre commerciale de plus de 300 m² dans le contexte démographique des territoires ; la répartition par groupe (uniquement pour l offre alimentaire et ses secteurs d activité, en raison de la diversité des acteurs dans le non alimentaire) ; la répartition par format (au sein des offres détaillées alimentaires et non alimentaires de plus de 300 m²). > Les analyses sont accompagnées de graphiques, de tableaux et de cartographies permettant d étayer les propos évoqués ; les réflexions sur les pôles s appuyant, quant à elles, sur la constitution systématique de fiches synthétiques de présentation par entité. 4 A l image de l enseigne le «Printemps», une majorité des articles proposés par ces établissements est dédiée à l équipement de la personne. 8 Atlas de l offre commerciale de plus de 300 m² dans l aire urbaine centrale de la région Nord - Pas de Calais

Limites et dispositions particulières relatives à l atlas L analyse des informations issues de la base de données et leurs illustrations nécessitent de prendre en compte les points suivants : > L emploi du terme «SCoT», utilisé dans un souci de lisibilité de ce document, désigne au sein de cet atlas le territoire du SCoT et non le document réglementaire en tant que tel ; > Cet atlas ne traite que des établissements de plus de 300 m² de surface de vente. Les magasins d une taille inférieure à 300 m², généralement implantés dans des secteurs géographiques précis (les centres-villes, les centres-bourgs ou les galeries marchandes notamment) et qui représentent une partie importante de l offre commerciale dans certains grands domaines d activités («équipement de la personne», «culture / sport / loisirs», «hygiène / beauté / santé» en particulier), ne sont donc pas pris en compte. Ce constat invite donc à relativiser la faiblesse présumée de l offre commerciale de certains territoires et de certains secteurs d activité dès lors que celle-ci n est abordée que sous l angle des surfaces de vente de plus de 300 m² ; > Une analyse comparative de la situation du commerce de plus de 300 m² de l aire urbaine centrale avec d autres territoires de France métropolitaine n a pu être réalisée en raison de l absence de démarches menées dans des territoires similaires en France. Par ailleurs, l emploi de nomenclatures différentes dans la constitution des bases de données renforce la difficulté à mener une analyse comparative (avec «le Grand Lyon» par exemple) ; > L hétérogénéité des situations rencontrées dans les territoires étudiés dans l atlas, et notamment l amplitude des valeurs observées au sein de certains secteurs d activité (voire entre eux) en termes de surface de vente et même de points de vente, a conduit à adapter les cartographies. Dans ces situations, une représentation sous forme d histogrammes a ainsi généralement été adoptée ; > Dépasser les simples constats pour tenter de comprendre les mécanismes propres au développement de la grande distribution n est pas chose aisée dans la mesure où de nombreux indicateurs cruciaux, spécifiques à chaque territoire, ne sont en effet pas quantifiables ou (aisément) mobilisables. S il n existe pas en réalité de normes en matière commerciale, pas de portrait type de ce que «doit» être l équipement commercial d un territoire, plusieurs critères indissociables d une bonne connaissance de la situation commerciale d un territoire n ont ainsi pas pu être utilisés : sur le plan économique, les stratégies de groupes (part de marché, chiffres d affaires, etc.) en lien avec le marché théorique que représente ce territoire ; en termes d aménagement et de gouvernance, les caractéristiques physiques du territoire (contraintes géographiques notamment) et son organisation politico-administrative (territoires de projets, outils réglementaires, décisions politiques et CDEC, etc.) ; > L atlas détaille la situation des établissements en date du 31 mars 2008, tant au niveau de la présentation de l offre commerciale que des différentes fiches par pôle. Les événements postérieurs (ouvertures, fermetures, extensions, etc.) ne figurent donc pas au sein de l atlas, même si cela impacte, par exemple, le classement des pôles (surtout ceux dont le développement a eu lieu après le 1er trimestre 2008). Ces informations sont cependant relayées via la partie «perspectives» des fiches et le recensement des dossiers CDEC / CDAC. > La LME d août 2008 a considérablement bouleversé le travail d identification des surfaces de plus de 300 m², notamment en raison d un problème de suivi des dossiers au cours du dernier trimestre 2008 faute de décret d application. A ce titre, plusieurs dossiers de plus de 300 m² n ont pas nécessairement été répertoriés au sein des dossiers CDEC / CDAC durant cette période ; phénomène renforcé par le relèvement du seuil à 1 000 m² imposé par la LME qui empêche désormais le recensement de nombreux établissements compris entre 300 et 1 000 m². Crédit photo : MBM Atlas de l offre commerciale de plus de 300 m² dans l aire urbaine centrale de la région Nord - Pas de Calais 9

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