Portrait du Pays Beaujolais Novembre 2007



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Transcription:

Portrait du Novembre 2007 Le est situé au nord de l'agglomération lyonnaise. Il comprend 137 communes du département du Rhône et regroupe, en 1999, 184 500 habitants. D'une superficie de 1 550 km², il se compose, à l'ouest, d'une partie de la bordure orientale du Massif central. Ce plateau, entaillé par des vallées, abrite le pays des coteaux et du vignoble, qui domine la vallée de la Saône. Les territoires agricoles occupent 60 % de la superficie, au lieu de 36 % dans la zone de référence, constituée de Rhône-Alpes hors les 11 plus grandes aires urbaines. La densité de population, de 119 hab./km², est presque deux fois plus élevée que celle de la référence. Toutefois, dans la partie montagneuse, elle en est très proche. La périurbanisation gagne du terrain dans la partie méridionale du territoire La part des habitants vivant dans l'espace à dominante urbaine est importante et, sous l'influence surtout de l'agglomération lyonnaise, elle a augmenté de 1990 à 1999, passant de 61 % à 70 %. L'aire urbaine de Lyon, qui regroupe 24 % de la population du en 1999, a ainsi gagné 16 communes dans la vallée de l'azergues et dans le pays dit des "pierres dorées" : elle abrite 15 900 habitants de plus qu'en 1990, dont 70 % par l'extension de la couronne. En revanche, l'aire urbaine de Villefranche-sur- Saône, où vivent 53 900 habitants, soit 29 % de la population, n'a gagné que 2 400 personnes. Du côté de la montagne, l'aire urbaine de Tarare s'étend sur 6 communes supplémentaires, dont Pontcharra-sur-Turdine (2 100 habitants). Avec 17 700 personnes, elle abrite 10 % de la population, et a gagné 5 200 habitants, uniquement grâce à son extension. Au nord, la commune de Cenves est désormais rattachée à l'aire urbaine de Mâcon. Enfin, 8 % de la population habite une des 16 communes tournées à la fois vers au moins deux pôles d'emploi. L'espace à dominante rurale s'étend, au nord d'une ligne Amplepuis-Belleville, sur 55 % de la surperficie du territoire et regroupe 30 % de la population. Il comprend 4 pôles Relief et voies de communication d'emploi ruraux : dans le val de Saône, Belleville, et, dans la montagne, Thizy, Amplepuis et Cours-la-Ville. La population est finalement assez peu concentrée. Les cinq plus grosses communes rassemblent un peu moins d'un tiers des habitants : il s'agit de Villefranche-sur-Saône (30 600), Tarare (10 400), Gleizé, Belleville et Amplepuis. Carte d'identité du territoire Région 1990 1999 1990 1999 1999 Population 172 680 184 419 2 034 150 2 159 040 5 645 847 Poids dans la région 3,2% 3,3% 38,0% 38,2% Densité (hbts/km²) 111 119 61 65 129 Part de la population dans l'espace à dominante urbaine 61,4% 70,3% 62,9% 63,7% 86,1% Part des moins de 20 ans 28,1% 26,8% 27,0% 25,3% 25,3% Part des 60 ans et plus 20,0% 21,0% 20,8% 22,0% 20,0% Indice jeunesse (moins de 20 ans / 60 ans et plus) 1,41 1,28 1,29 1,15 1,26 Source : INSEE - Recensements de la population 1999 (exploitation principale) et 1990 (exploitation exhaustive) Intercommunalité Région Nombre de communes 137 2 025 2 879 Dont membres d'un EPCI à fiscalité propre (01/2007) 100,0% 87,9% 89,5% Source : Direction Générale des Collectivités Locales Note : Pour chacune des synthèses, le territoire étudié est comparé à un territoire baptisé "référence". Pour les territoires à dominante urbaine, cette référence est constituée des communes de la région appartenant à l'une des 11 aires urbaines suivantes : Lyon, Grenoble, Saint-Étienne, Genève-Annemasse (partie en Rhône-Alpes), Annecy, Valence, Chambéry, Roanne, Bourg-en-Bresse, Mâcon (partie en Rhône- Alpes) et Saint-Chamond. Pour les territoires à dominante rurale, cette référence est constituée de l'ensemble de la région Rhône-Alpes privée des communes appartenant à l'une des 11 aires urbaines. La zone de référence prise en compte pour ce territoire est celle des territoires à dominante rurale. Périmètre en date de février 2007 1

Une croissance démographique régulière depuis 1975 L'évolution de la population avait pris un peu de retard sur celle de la zone de référence au cours de la période 1962-1968, mais il fut vite rattrapé sur la période 1968-1975. Depuis, la croissance démographique est régulière, légèrement supérieure à 0,70 % par an. Le conjugue excédent naturel et apport migratoire. Alors que le solde naturel était inférieur à l'excédent des migrations de 1975 à 1982, il le dépasse depuis. Ainsi, dans les années 80 et 90, l'excédent des naissances sur les décès expliquait environ 55 % de l'accroissement démographique. De 1999 à 2002, par l'effet d'une croissance des naissances et d'une baisse de l'excédent migratoire, l'apport du solde naturel s'accroît, atteignant 62 %. Au total, la population augmente de 34 % de 1962 à 2002, presque autant que dans la zone de référence (+ 36 %), mais moins qu'en Rhône-Alpes (+ 44 %). De nombreux échanges migratoires avec les aires urbaines de Lyon et de Paris Le brassage de population est important dans le Pays Beaujolais, avec des taux de migrations élevés, en entrée et en sortie. L'apport migratoire est d'un peu moins de 5 000 personnes sur la période 1990-1999. Près de la moitié des échanges se font avec le reste de l'aire urbaine de Lyon. Le gain migratoire correspondant est de plus de 5 500 personnes, reflétant la poursuite de la périurbanisation. En seconde position se place l'aire urbaine de Paris avec 5 % des échanges et un apport d'un peu moins de 1 000 personnes. En revanche, le pays perd quelque 2 000 habitants dans ses échanges avec l'ain, et en particulier avec la partie de l'aire urbaine de Villefranche-sur-Saône située sur la rive gauche de la Saône (- 400 personnes). L'impact des migrations est surtout important sur les trentenaires et les enfants de moins de 15 ans, traduisant l'effet de la périurbanisation dans la partie méridionale du terri- Nombre d habitants en 1999 et évolution de la population entre 1990 et 1999 toire. Cependant, le attire des personnes de la plupart des tranches d'âges. Les pertes ne concernent que celles de 15 à 29 ans (- 3 200) : elles correspondent à l'émigration des jeunes liée aux études et au premier emploi. En termes de catégories sociales, les retraités contribuent le plus à l'excédent migratoire (+ 990). Ils sont suivis par les professions intermédiaires (+ 850) et les cadres (+ 690). Base 100 en 1962 Evolution de la population depuis 1962 150 140 130 120 110 100 90 80 1962 1968 1975 1982 1990 1999 Région Source : Insee, recensements de la population % 1 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 Taux de variation annuel de la population 75-82 82-90 90-99 75-82 82-90 90-99 75-82 82-90 90-99 Région Taux de variation annuel moyen Variation due au solde naturel Variation due au solde migratoire Source : Insee, recensements de la population (dénombrement) 2

Flux migratoires par âge et par catégorie socioprofessionnelle (CS) entre 1990 et 1999 Par âge Arrivées Départs Solde Solde en % de la population* Ensemble 37 086 32 127 + 4 959 + 2,8 moins de 15 ans 10 429 7 122 + 3 307 + 9,9 15-29 ans 7 207 10 433-3 226-8,6 30-39 ans 8 793 6 496 + 2 297 + 9,3 40-59 ans 7 239 5 431 + 1 808 + 3,9 60 ans et plus 3 418 2 645 + 773 + 2,0 Source : INSEE - Recensement de la population 1999 (exploitation principale) * Il s'agit de la population "en l'absence de migrations" (cf. méthodologie) Solde en % de la Arrivées Départs Solde Par CS (plus de 15 ans) population* Agriculteurs exploitants 176 111 + 65 + 1,4 Artisans, commerçants et chefs d'entr. 1 376 1 144 + 232 + 3,7 Cadres et professions intel. sup. 2 984 2 292 + 692 + 10,6 Professions intermédiaires 5 520 4 670 + 850 + 5,2 Employés 5 096 4 655 + 441 + 2,1 Ouvriers 4 212 3 645 + 567 + 2,3 Retraités 3 140 2 151 + 989 + 2,9 Etudiants et élèves 2 038 3 936-1 898-11,6 Autres inactifs 2 752 2 298 + 454 + 3,1 Source : INSEE - Recensement de la population 1999 (exploitation complémentaire) * Il s'agit de la population "en l'absence de migrations" (cf. méthodologie) Les caractéristiques des logements en 1999 Nombre Part Evol 90/99 Evol 82/90 Part Evol 90/99 Evol 82/90 en % en % en % en % en % en % Ensemble des logements 83 269 100,0 + 6,9 + 7,5 100,0 + 10,3 + 16,2 Résidences principales 70 885 85,1 + 11,8 + 9,8 69,3 + 13,1 + 13,5 Résidences secondaires et logements occasionnels 6 655 8,0-17,8 + 2,4 24,6 + 6,2 + 32,5 Dont logements occasionnels 881 1,1-44,3 1,2-26,5 Logements vacants 5 729 6,9-9,9-6,4 6,1-2,4-5,5 Propriétaires (résidences principales) 39 328 55,5 + 17,3 + 22,5 59,5 + 14,4 + 19,9 Le parc des résidences principales 70 885 100,0 + 11,8 + 9,8 100,0 + 13,1 + 13,5 Habitat individuel - propriétaire 35 246 49,7 + 18,5 + 27,7 51,3 + 15,2 + 25,3 Habitat individuel - locataire 7 760 10,9 + 18,5 + 10,7 9,8 + 17,6 + 29,5 Habitat collectif - propriétaire 3 889 5,5 + 10,7 + 0,1 7,8 + 11,8 + 2,5 Habitat collectif - locataire non HLM 8 357 11,8-5,0-14,6 10,6 + 7,2-4,2 Habitat collectif - locataire HLM 10 203 14,4 + 17,2 + 25,6 11,2 + 21,3 + 21,5 Autres cas 5 430 7,7-11,1-21,7 9,3-1,7-15,7 Source : INSEE - Recensements de la population 1999 (exploitation principale), 1990 (exploitation exhaustive), 1982 (sondage au quart) Revenus annuels moyens et composition du revenu Région En euros de 2004 1994 2004 1994 2004 1994 2004 Revenu annuel moyen par foyer fiscal 15 079 16 882 14 022 15 967 15 339 17 314 Foyers fiscaux non imposés (en %) 50,4 46,7 53,2 48,3 48,5 45,3 Revenu annuel par foyer fiscal imposé 23 297 25 013 22 343 23 866 23 516 25 284 Part des pensions et retraites dans le revenu fiscal (en % de 2004) 22,4 22,9 22,0 Source : INSEE - DGI - Revenus des foyers fiscaux 3

Ménages selon la catégorie socioprofessionnelle de la personne de référence Région En % 1990 1999 1990 1999 1990 1999 Agriculteurs exploitants 6,3 4,3 3,8 2,4 2,0 1,3 Arti., commerçants, chefs d'entr. 7,7 6,7 7,9 6,8 6,8 5,9 Cadres, prof. intellect. sup. 6,3 7,4 5,7 6,1 9,3 9,5 Professions intermédiaires 12,0 13,3 12,4 13,7 14,6 15,4 Employés 7,0 8,8 7,8 9,1 9,5 10,6 Ouvriers 25,2 22,7 26,0 23,9 23,3 20,3 Retraités 31,8 32,0 31,2 31,9 28,2 28,7 Autres, sans activité prof. 3,7 4,8 5,2 6,1 6,3 8,3 Ensemble des ménages 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Source : INSEE - Recensements de la population 1999 (exploitation complémentaire) et 1990 (sondage au quart) Un peu plus d'agriculteurs et de cadres Du fait des départs des jeunes, la pyramide des âges se caractérise, comme pour la zone de référence, par un déficit des générations de 20 à 25 ans, tandis que la bonne tenue de l'excédent naturel renforce celles de moins de 15 ans. La structure sociale du est également très proche de celle de la référence : tout au plus constate-t-on une légère sur-représentation des ménages d'agriculteurs et de cadres. Espace urbain, espace rural et pôles de services En 2004, le revenu moyen par foyer fiscal est supérieur à celui de la zone de référence (16 900 euros contre 16 000), et légèrement inférieur à la moyenne régionale (17 300 euros). Une moindre proportion de salariés en emploi précaire ou à temps partiel ainsi qu'un taux de chômage plus faible peuvent expliquer en partie ce constat. Des logements plutôt grands et souvent anciens Comme dans la zone de référence, la moitié des résidences principales sont occupées par des propriétaires en habitat individuel : c'est bien davantage qu'en Rhône-Alpes (38 %). En même temps, la proportion de ménages louant un appartement HLM est aussi élevée que dans la région : 14 % en 1999, au lieu de 11 % dans la référence. L'habitat HLM est notamment très présent dans les agglomérations de Belleville, Villefranche-sur-Saône et Tarare, plutôt ouvrières. Les résidences principales sont plutôt grandes, adaptées à la taille des ménages, et l'habitat ancien (datant d'avant 1949) est bien représenté, dans l'individuel comme dans le collectif. Le caractère résidentiel de l'habitat augmente : la part des résidences principales est passée de 80 % en 1982 à 85 % en 1999. En contrepartie, la part des logements vacants a diminué de 2 points et celle des résidences secondaires et logements occasionnels de 3 points. Bon niveau d'équipement de proximité dans les communes En 2005, l'équipement moyen des communes (15,3 sur 86 commerces et services) est conforme à la moyenne régionale (14,9), et donc plus complet que celui de la zone de référence (12,6). Il correspond, globalement, au niveau attendu eu égard à la population des communes. Cependant, pour les commerces et services de proximité, il est plus élevé que le niveau attendu, tandis que l'inverse peut être observé pour les équipements moins fréquents. La distance aux équipements est conforme à la moyenne de la zone de référence. Toutefois, elle peut être élevée pour les habitants du Haut-Beaujolais éloignés des centres urbains. Marché du travail 1999 Evol 90/99 Evol 82/90 Evol 90/99 Evol 82/90 (%) (%) (%) (%) Actifs ayant un emploi 76 296 + 4,8 + 3,5 + 6,7 + 6,3 Dont salariés 63 113 + 9,2 + 6,8 + 11,2 + 10,7 Dont non salariés 13 183-12,1-7,6-12,5-9,1 Chômeurs 7 621 + 35,9 + 26,5 + 32,2 + 32,4 % chômeurs dans la population active (*) 9,1% + 1,9 point + 1,2 point + 1,8 point + 1,5 point Source : INSEE - Recensements de la population 1982, 1990 (exploitation exhaustive) et 1999 (exploitation principale) (*) la population active est comprise hors militaires du contingent 4

Conditions d'emploi des salariés Effectifs Part en 1999 Part en 1990 Part en Part en en 1999 (%) (%) 1999 (%) 1990 (%) CDD 4 853 7,7 4,8 10,7 6,7 Emplois stables 54 491 86,3 90,7 83,0 89,1 Autres (stages, emplois aidés ) 3 769 6,0 4,5 6,3 4,2 Source : INSEE - Recensements de la population 1999 (exploitation principale) et 1990 (exploitation exhaustive) Le produit de la fiscalité locale est plutôt faible : 772 euros par habitant en 2005 contre 1 063 dans la zone de référence et 1 084 en Rhône-Alpes. Cela concerne notamment la taxe professionnelle dont le poids dans les ressources des communes est moindre. Des flux importants de navettes domicile-travail Bien que la croissance de la population sur la période 1990-1999 ait été légèrement plus forte dans le que dans la zone de référence, la population active a moins augmenté. Cependant, la progression de l'emploi local (+ 3 700) n'a pas été suffisante pour absorber cette hausse du nombre d'actifs (+ 5 500). Conséquence de ce déséquilibre, le nombre de chômeurs s'est accru de 2 000. Le taux de chômage au sens du recensement a ainsi progressé de 1,9 point entre 1990 et 1999, autant que dans la référence, mais moins qu'en Rhône-Alpes (+ 2,1 points). En 1999, il reste toutefois inférieur (9,1 %) à celui des deux zones de comparaison (respectivement 10,3 % et 11,1 %). Le chômage a été le seul facteur d'ajustement, le déficit des échanges domicile-travail ne s'étant pas accru, comme cela arrive souvent, sous l'effet d'une hausse du nombre d'actifs allant travailler hors du territoire. Ce nombre de sortants s'est bien accru de 6 400 personnes mais celui des actifs extérieurs venant travailler dans le a progressé tout autant. En conséquence, la part des emplois occupés par des résidants extérieurs s'est élevée de 19 % à 26 %, tandis que celle des actifs travaillant en dehors du passait de 22 % à 29 %. En 1999, le solde des flux domicile-travail reste donc nettement négatif, avec 2 600 sortants de plus que d'entrants. Les échanges sont très déficitaires avec le reste du département du Rhône (- 8 400 personnes) et l'aire urbaine de Lyon (- 7 800 personnes), ce qui est logique puisque la partie sud du appartient à la couronne lyonnaise. En revanche, les échanges sont excédentaires vis-à-vis de l'ain (+ 4 000 personnes) et du reste de l'aire urbaine de Villefranche-sur-Saône (+ 1 200 personnes), ce qui s'explique par le fait que la quasi-totalité du pôle d'emploi de Villefranche-sur-Saône est située dans le territoire. Le Pays Beaujolais attire aussi davantage d'actifs qu'il n'en laisse partir vis-à-vis de la Loire (+ 1 700 personnes) et de l'aire urbaine de Roanne (+ 300 personnes). Déplacements domicile-travail 1990 1999 Evol Nombre % Nombre % 90/99 (%) Actifs occupés : 72 779 100,0 76 296 100,0 + 4,8 Résidant et travaillant dans la même commune 34 729 47,7 27 838 36,5-19,8 Résidant et travaillant dans la zone 56 991 78,3 54 129 70,9-5,0 Travaillant en dehors de la zone 15 788 21,7 22 167 29,1 + 40,4 Emplois dans la zone 69 995 73 672 + 5,3 Actifs venant travailler dans la zone (*) 13 004 18,6 19 543 26,5 + 50,3 Source : INSEE - Recensements de la population 1999 (exploitation principale) et 1990 (exploitation exhaustive) (*) % calculé par rapport au total d'emplois de la zone Spécificité du tissu productif du par rapport à la zone de référence en 2004 Industrie textile Commerce de gros, intermédiaires Agriculture, sylviculture, pêche Services opérationnels Industrie des équipements mécaniques Chimie, caoutchouc, plastiques Commerce et réparations automobile Industries du bois et du papier Conseils et assistance Industries agricoles et alimentaires Construction Santé, action sociale Postes et télécommunications Transports Administration publique Commerce de détail, réparations Activités financières Education Hôtels et restaurants M étallurgie, transformation des métaux 1981 1460 882 3344 5005 4201 882 3924 886 2180 2676 2915 1629 1054 2195 2185 4589 7420 4085 2742 Source : INSEE - CLAP, SAE 2004 - Champ complet 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 2,2 2,4 2,6 2,8 3,0 Indice de spécificité (rapport entre la part de l'emploi du secteur dans le territoire et la part dans la zone de référence) Lecture : l'activité Industrie textile présente une forte spécificité dans le (elle est 2,7 fois plus représentée que dans la zone de référence), pour un effectif total de 2 742 salariés. 5

Créations d'établissements Evol 1993/ Part des créations Evol 1993/ Part des créations Ensemble 2005 (%) pures (%) 2005 (%) pures (%) En 2005 1 126 + 21,3 74,4 + 28,2 72,4 Flux annuel moyen 1993-1996 939 68,7 64,3 Flux annuel moyen 2002-2005 1 060 73,1 71,6 Source : INSEE - SIRENE - Champ ICS Depuis plusieurs décennies, la croissance de l'emploi a été moins rapide dans le que dans la référence ou la région. Son rythme s'est toutefois accru au fil du temps et rejoint presque celui des zones de comparaison sur la période 1990-1999. Les établissements de plus de 100 salariés au 31 décembre 2004 L'industrie textile, le commerce de gros et l'agriculture sont les activités les plus spécifiques Comme dans beaucoup de territoires, les deux premiers employeurs sont tertiaires : la santé-action sociale, avec 7 400 salariés fin 2004 (12 % du total) et l'administration publique, avec 5 000 salariés (8 %). Ces deux secteurs ne sont toutefois pas plus présents que dans la zone de référence. Il en est de même pour le commerce de détail et l'éducation, 4 ème et 6 ème employeurs. Le commerce de gros, qui se classe au 5 ème rang, est l'activité tertiaire la plus spécifique : elle est, avec 4 100 salariés, 1,8 fois plus représentée que dans la référence. Cela est lié au négoce du vin ainsi qu'à la position privilégiée du territoire, à la conjonction de voies fluviales, routières et ferroviaires. Le secteur des services opérationnels, 13 ème employeur avec 2 200 employés, est lui aussi sur-représenté : il concerne 1,5 fois plus souvent les salariés que dans la zone de référence. Il comprend notamment deux gros établissements, l'un dans le domaine de la sécurité, l'autre dans celui du nettoyage. Cependant, globalement, le secteur tertiaire ne regroupe que 57 % du total des emplois en 1999 contre 61 % dans la zone de référence et 68 % en Rhône-Alpes. Si, de 1975 à 1999, la progression de ses effectifs (+ 74 %) a été plus forte que dans la région (+ 68 %), elle est restée moins soutenue que dans la référence (+ 80 %). Dans l'industrie, la chute de l'emploi depuis 1975 a été plus rapide que dans la zone de référence (respectivement - 25 % et - 13 %), et d'ampleur analogue à celle de la région. En 1999, la part de l'emploi industriel rejoint celle de la zone de référence (27 %), et reste plus forte que dans la région (23 %). L'industrie textile reste le secteur le plus spécifique du territoire. Avec 2 700 salariés fin 2004, il se classe au 9 ème rang des secteurs employeurs et au 2 ème rang dans l'industrie, et il est ainsi 2,6 fois plus représenté que dans la zone de référence. Les principaux établissements sont localisés dans la partie sud-ouest du, de Tarare à Cours-la- Ville. Tarare doit son développement industriel à l'introduction de la mousseline au 18 ème siècle et devient alors la capitale du rideau. La chimie-caoutchouc-plastiques et l'industrie des équipements mécaniques sont également bien implantées. Les industries agricoles et alimentaires ne sont pas surreprésentées mais l'établissement Blédina de Villefranchesur-Saône, avec plusieurs centaines de salariés, est de loin le plus gros établissement industriel. De par la notoriété de son activité vinicole, le est empreint de la spécificité agricole. Après la diminution moindre de l'emploi dans l'agriculture depuis 1975 (- 39 % au lieu de - 56 %), la part de l'emploi agricole y est nettement plus forte en 1999 que dans la zone de référence rurale (9 % contre 5 %). Fiscalité locale en 2005 Produit Produit Produit Produit /hab (%) /hab (%) Taxe d'habitation 160 20,7 196 18,4 Foncier bâti 211 27,3 298 28,0 Foncier non bâti 24 3,2 19 1,8 Taxe professionnelle 377 48,8 550 51,8 Total des 4 taxes 772 100,0 1 063 100,0 Source : INSEE - DGI - Recensement des éléments d'imposition 2005 Indicateurs de fiscalité 2005 Région Richesse fiscale par habitant 585 734 717 Coefficient de mobilisation de la richesse fiscale 0,88 0,89 0,97 Degré d'intégration intercommunale 36,8% 26,1% 38,2% Source : INSEE - DGI - Recensement des éléments d'imposition 2005 (cf méthodologie) Cf. méthodologie 6

Les spécificités du territoire Viticulture et forêt En 2000, 71 % des exploitations agricoles du Pays Beaujolais sont orientées vers la production de légumes, fruits et viticulture, contre 26 % dans la zone de référence. La vigne s'étend sur 22 000 hectares de coteaux entre le val de Saône et les monts du Beaujolais, où toutes les communes ont une orientation agricole principalement viticole. L'appellation "Beaujolais" se décline en "Beaujolais" (ou "Beaujolais supérieur"), en "Beaujolais villages" et en dix "crus du Beaujolais". Si dans les monts du Beaujolais l'élevage bovin domine, dans les vallées des rendements plus élevés permettent un système de polyculture associant les cultures céréalières, les prairies pour l'élevage et les vergers. En 1999, sur les quelque 6 400 emplois recensés dans l'agriculture, 63 % sont liés à la vigne ou aux fruits et 7 % relèvent du maraîchage ou de l'horticulture. D'une manière générale, les exploitations agricoles sont de petite taille : elles ne comptent que 15 hectares en moyenne contre 26 dans la référence. Cela est lié à la faible superficie des exploitations viticoles. Le territoire se caractérise aussi par la relative jeunesse des exploitants agricoles, 32 % d'entre eux ayant dépassé 55 ans alors que la proportion est de 35 % dans la référence ou en Rhône-Alpes. Par ailleurs, la main d'œuvre salariée représente une part importante de l'emploi agricole (31 % en 2000), sans doute en lien avec le travail dans les vignes. En lien avec le caractère agricole du, les industries agricoles et alimentaires sont le 12 ème plus gros employeur, avec près de 2 200 salariés fin 2004. L'industrie des boissons compte notamment de nombreuses coopératives. Les forêts couvrent 32 % de la superficie du territoire, contre 39 % dans la zone de référence. Elles se sont développées au cours des dernières décennies. L'industrie du bois et du papier emploie près de 1 100 salariés fin 2004. Cependant la sylviculture et l'exploitation forestière n'occupent qu'un faible nombre d'actifs : les 160 emplois recensés en mars 1999 représentent 2,5 % de l'emploi agricole. Répartition des chefs d'exploitations agricoles et coexploitants selon l'âge Région 1988 2000 1988 2000 1988 2000 Moins de 40 ans 28,5 28,2 22,9 25,0 22,6 25,1 De 40 à moins de 55 ans 31,8 40,1 32,3 40,2 32,2 39,9 55 ans ou plus 39,7 31,7 44,8 34,8 45,2 35,0 Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Source : AGRESTE Orientation agricole par commune en 2000 Répartition des emplois dans l'agriculture en 1999 Activité agricole Effectifs 1999 en % Total 6422 100,0 dont Vigne ou arbres fruitiers 4073 63,4 Elevage d'herbivores 628 9,8 Polyculture, élevage 593 9,2 Maraîchage ou horticulture 428 6,7 Services à l'agriculture, travaux façon 323 5,0 Sylviculture exploitation forestière 160 2,5 Source : INSEE - Recensement de la population 1999 (exploitation complémentaire) Emplois dans l'agriculture 7

Le tourisme emploie 3,4 % des salariés du territoire Côté tourisme, les capacités d'hébergement ont diminué dans les années 90. Il s'agit 8 fois sur 10 de résidences secondaires, dont le nombre a fortement baissé. Le nombre de lits touristiques pour 100 habitants a ainsi chuté de 23 à 20 entre 1988 et 1998. Il est quatre à cinq fois plus faible que dans la zone de référence qui comprend, il est vrai, les régions alpines très touristiques. En 1998, le nombre de lits touristiques dépasse le millier à Villefranche-sur-Saône (2 050), dans la station estivale du Col des Écharmeaux (1 090) et au Lac des Sapins (1 090). En termes d'emploi, le tourisme 1 génère directement 2 000 postes salariés dans le en 2003. Cela représente 3,4 % de l'emploi salarié total, un peu moins qu'en Rhône-Alpes (4,6 %) et un peu plus que dans le Rhône (2,7 %). À titre de comparaison, ce chiffre atteint 15,8 % en Savoie 2. Un quart des salariés du tourisme dans le sont employés dans les hôtels et un autre quart dans la restauration, cafés et tabacs. Et 44 % d'entre eux travaillent dans les commerces et autres activités (transports fluviaux, banques, coiffure). La saisonnalité de l'emploi touristique est peu marquée. La périurbanisation semble se poursuivre depuis 1999 Les premières enquêtes annuelles de recensement donnent un aperçu des évolutions démographiques récentes. Au 1 er janvier 2005, la population de Villefranche-sur-Saône est estimée à 31 200 habitants, contre 30 600 en 1999. Cela correspond à un rythme annuel de croissance de 0,3 %, un peu plus faible que sur la période 1990-1999 (+0,4 %). La population de la seule autre commune de plus de 10 000 habitants, Tarare, n'est pas encore connue. Pour les communes de moins de 10 000 habitants recensées en 2004, 2005 ou 2006, les évolutions récentes montrent un dynamisme démographique plus important dans le quart sud-est du territoire, proche de Villefranche-sur-Saône et de Lyon. Cela laisse penser que la périurbanisation se poursuit. Des communes comme Le Perréon, Pommiers, Morancé ou Pontcharra-sur-Turdine affichent des croissances annuelles supérieures à 2 % depuis 1999. À l'inverse, quelques communes situées à l'ouest de Cublize perdent des habitants. La plupart des communes situées dans le sud-est du Pays Beaujolais sont en excédent naturel alors que les décès l'emportent souvent sur les naissances dans la partie ouest. Région Évolution de la capacité d'accueil touristique Evol 1988- Evol 1988- Evol 1988-1988 1998 1998 1998 1998 (en %) 1998 (en %) 1998 (en %) Nombre total de lits touristiques (1) 40 121 36 106-10,0 1 886 113 + 4,1 2 265 729 + 2,3 Densité touristique (lits/km²) 25,8 23,2-2,6 56,9 + 2,2 51,9 + 1,2 Taux de fonction touristique (lits/100 hab.) 23,2 19,6-3,7 87,4-1,7 40,1-1,3 Source : INSEE - SCEES - Inventaires communaux 1988 et 1998, INSEE - Recensements de la population 1990 et 1999 (1) les lits touristiques comprennent les hôtels, les campings, les résidences secondaires et les autres hébergements (centres de vacances, villages et maisons familiales de vacances, auberges de jeunesse, refuges, gîtes d'étape et chambres d'hôtes) Nombre de lits touristiques par commune en 1998 Évolution annuelle moyenne depuis 1999 des communes de moins de 10 000 habitants recensées en 2004, 2005 ou 2006 Solde naturel (naissances - décès) par commune sur la période 1999-2005 1 Il s agit de l emploi salarié directement généré par la fréquentation touristique, donc hors emplois non salariés, emplois indirects ou induits. Les établissements employeurs sont classés selon deux critères : l intensité touristique de leur activité et le niveau d équipement touristique de la commune dans laquelle ils sont implantés. Pour chaque croisement de ces deux critères, une part plus ou moins importante de l emploi est retenue pour chaque établissement. 2 Voir "Le tourisme emploie 4,6% des salariés de Rhône-Alpes" La Lettre Analyses Insee Rhône-Alpes n 70, mars 2007 (avec annexe statistique fournissant les données par CDRA sur insee.fr) Auteur de la synthèse : Michel Bonnet, Insee Rhône-Alpes Coordination assurée par la direction des Politiques territoriales de la Région Rhône-Alpes et Valérie Genay de l Insee Rhône-Alpes 8