Prescription raisonnée d une antibiothérapie en pneumologie chez l adulte AMIFORM Samedi 4 mai 2013 Dr Christophe Zanetti S
Déroulement S Introduction S Cas clinique et discussion S Mise au point
Consommation antibiotiques en France Evolution de la consommation d antibiotiques en ville Dix ans d évolution de la consommation d antibiotiques en France. ANSM édition juillet 2012
Consommation antibiotiques en France S Génériques : 75, 4 % de la consommation en ville S Nombre de substances ATB a diminué de 18 % S Peu d innovations (8 nouvelles substances) S Résistances de certaines bactéries Dix ans d évolution de la consommation d antibiotiques en France. ANSM édition juillet 2012
Consommation antibiotiques en France S Augmentation de la consommation des céphalosporines de 3 ème génération S Augmentation de la consommation des quinolones S 70 % par le MG S Disparités régionales
Consommation antibiotiques en France Répartition régionale ATBie en ville DDJ :Dose définie journalière pour 1000 hab et par jour Source CNAMTS et ANSM
Infections respiratoires basses (IRB) S Bronchite aigue S Pneumopathie aigue communautaire S Exacerbations de BPCO S Exacerbation d asthme
Bronchite aigue du sujet sain S Fiévre inconstante (svt peu élevée) S Brûlure rétrosternale S Toux (parfois précédée IR haute) S Auscultation normale ou ronchi diffus S Expectoration purulente n est pas synonyme d infection bactérienne ++++ (éducation du patient) Recommandations antibiothérapie par voie générale en pratique courante au cours des IRB de l adulte et de l enfant AFSSAPS oc tobre 200
Bronchite aigue du sujet sain CAT S Pas d antibiotiques, pas d AINS, pas de corticothérapie S Evolution favorable en 10 jours en moyenne S Expliquer au patient que la toux peut durer plus longtemps S Reconsidérer le diagnostic si fièvre 38,5 C pdt plus de 3 jours S Toux > 3 semaines penser ++ à la coqueluche Recommandations antibiothérapie par voie générale en pratique courante au cours des IRB de l adulte et de l enfant AFSSAPS oc tobre 200
Pneumopathie aigue communautaire S Milieu extra-hospitalier ou dans les 48 heures suivant l admission S Potentiellement grave S Principal agent en cause : PNEUMOCOQUE Mise au point.antibiothérapie par voie générale dans les IRB de l adulte. PAC et exacerbations de BPCO. SPILF-SPLF-AFSSAPS. Juillet 2010
PAC : Germes atypiques S Chlamydia pneumoniae et Psittaci S Mycoplasma pneumoniae S Légionella pneumophila Mycoplasma pneumoniae Mise au point.antibiothérapie par voie générale dans les IRB de l adulte. PAC et exacerbations de BPCO. SPILF-SPLF-AFSSAPS. Juillet 2010
PAC post-grippale S Pneumocoque (Streptococcus pneumoniae) S Staphylococcus aureus S Haemophilus influenzae S Streptocoques du groupe A S Bactéries atypiques : pas de rôle majeur
Eléments d orientation Pneumocoque Début brutal Fièvre élevée d emblée Malaise général Douleur thoracique Opacité alvéolaire systématisée Hyperleucocytose à PNN Atypiques Début progressif 2-3 jours Contexte épidémique (mycoplasme ++)
Légionellose S Contexte épidémique ou «situation à risque» S Co-morbidités fréquentes (immunodépression) S Début progressif, tableau de pneumonie sévère svt bilatérale S Pas de signe ORL, pouls dissocié S Signes digestifs : dleurs abdos, vomissements, diarrhée S Signes neuro : céphalées, myalgies, troubles de conscience S Echec des beta-lactamines
Critères d hospitalisation
Critères d hospitalisation CRB 65 S C : Confusion S R : fréquence Respiratoire 30/min S B : PAS < 90 mmhg ou PAD 60 mmhg S 65 : âge > 65 ans (âge physiologique) 0 critère : Tt ambulatoire possible 1 critère : évaluation à l hôpital
PAC : principes d ATBie S Probabiliste dès le diagnostic porté S Voie orale privilégiée S Réévaluation à 48-72 heures+++ S Suspecter pneumocoque d emblée S Rechercher insuffisance rénale ou hépatique
PAC : principes d ATBie S Probabiliste dès le diagnostic porté S Voie orale privilégiée S Réévaluation à 48-72 heures+++ S Suspecter pneumocoque d emblée S Rechercher insuffisance rénale ou hépatique
PAC : Antibiothérapie échec ou échec échec
PAC antibiothérapie : sujet avec comorbidités ou sujet âgé ambulatoire S AMOXICILLINE-ACIDE CLAVULANIQUE S FQAP S CEFTRIAXONE échec
PAC contexte grippal S 1 er choix :AMOXICILLINE-ACIDE CLAVULANIQUE S 2 ème choix : PRISTINAMYCINE ou TELITHROMYCINE
Exacerbations de BPCO S BPCO diagnostiquée (EFR) S Découverte BPCO par exacerbation (fréquent) : bilan à distance ++ GOLD : Global strategy for the diagnosis, management and prevention of COPD (revised 2011)
Exacerbations de BPCO Signes cardinaux S Majoration de dyspnée S Augmentation de l expectoration S Expectoration verdâtre 3 = Antibiothérapie GOLD : Global strategy for the diagnosis, management and prevention of COPD (revised 2011)
Exacerbations de BPCO Antibiothérapie S EXACERBATION INFECTION BACTERIENNE ++ S Ne pas traiter systématiquement par ATB S Argument clinique : Purulence verdâtre franche de l expectoration S Stade de la BPCO ++ Mise au point.antibiothérapie par voie générale dans les IRB de l adulte. PAC et exacerbations de BPCO. SPILF-SPLF-AFSSAPS. Juillet 2010
Exacerbations de BPCO antibiothérapie Pas d EFR EFR connues Indication ATB Choix ATB Absence de dyspnée VEMS > 50 % Pas d ATBie Dyspnée d effort VEMS < 50% Uniquement si exp verdâtre Dyspnée au moindre effort VEMS < 30 % Atbie systématique + recherche autres causes de dyspnée Amoxicilline ou céfuroximeaxétil ou cefpodoximeproxétil ou céfotiam-hexétil ou macrolide ou pristinamycine ou télithromycine Amoxicilline-acide clavulanique ou C3G injectable Si exacerbations fréquentes, faire le point sur ATBie antérieures++ Ou FQAP (lévo) Mise au point.antibiothérapie par voie générale dans les IRB de l adulte. PAC et exacerbations de BPCO. SPILF-SPLF-AFSSAPS. Juillet 2010