Cédric Bélanger, «Des Spielberg en devenir», Journal de Québec, 8 mars 2010,
Valérie Lesage, «Une académie du cinéma à Québec», Le Soleil, 8 mars 2010, Publié le 08 mars 2010 à 12h03 Mis à jour le 08 mars 2010 à 22h40 Une académie du cinéma à Québec Des jeunes s'amusent avec les équipements de la nouvelle Académie du cinéma de Québec. Le Soleil, Patrice Laroche Valérie Lesage Le Soleil (Québec) Le cinéma, ça se passe à Hollywood, bien sûr, mais aussi à Québec. C'est le président de la toute nouvelle Académie du cinéma qui le dit. L'été prochain, dans des locaux adjacents au studio Mel's, sur le boulevard Hamel, des adolescents de 12 à 17 ans pourront s'initier à la réalisation de films en participant aux camps de jour de l'académie. «Ils participeront à des ateliers pratiques. Il y aura un peu de théorie, mais à travers des jeux et des ateliers. À la fin de la semaine, ils partiront avec le DVD de leur film», explique le directeur de la programmation, Majid Tounsi. Pour cette première année d'activité, l'académie offrira uniquement des cours d'initiation, mais au fil des ans, elle entend donner une formation de plus en plus poussée pour les jeunes qui lui seront fidèles. «Avec les années, ils pourront avoir un portfolio bien garni», estime M. Tounsi, en précisant que les formateurs seront tous des diplômés universitaires possédant une expérience dans le milieu cinématographique. On attend également pendant l'été la visite de réalisateurs et d'acteurs reconnus, qui viendront rencontrer les jeunes. «On veut les aider à faire des films pour que, lorsqu'ils seront adultes, ils n'aient pas à se préoccuper de technique, mais de création. Alors, ils apprendront le cadrage, l'éclairage, le son, la caméra, comment faire passer une idée dans une image, tout ça.» L'Académie du cinéma est un organisme sans but lucratif parrainé par le copropriétaire des studios Mel's, Michel Trudel. M. Trudel est aussi l'ambassadeur du cinéma pour la ville de Québec. Le coût d'inscription pour une semaine de camp est de 385 $. «L'objectif de l'académie est vraiment de susciter l'intérêt des jeunes et de leur permettre d'entrer dans un monde merveilleux», a souligné le président, Max Boudreault. L'Académie ne limitera pas ses activités aux camps de jour l'été. Elle offrira des ateliers lors d'activités parascolaires et elle planche actuellement sur un projet automnal avec de jeunes décrocheurs. Elle négocie aussi avec le doyen de la faculté des lettres de l'université Laval, qui offre un programme d'études cinématographiques. L'ouverture de l'académie, comme celle du studio Mel's l'an dernier, vise à favoriser l'essor du cinéma à Québec. Jusqu'ici, il n'y a eu dans le studio que des tournages publicitaires et un projet pilote pour IMAX. Les installations du boulevard Hamel ont un très bon potentiel pour attirer aussi les productions en 3D ou celles de jeux vidéo, un secteur fort à Québec. «On planche sur des projets de séries télé actuellement et comme nos studios de Montréal sont pleins pour l'été avec trois grosses productions américaines, ça pourrait éventuellement déborder sur Québec. Le projet pour la base de Valcartier est toujours en discussion», a indiqué hier M. Boudreault. Ce projet de tournage américain serait doté d'un budget de 100 à 200 millions $ et pourrait générer des retombées économiques équivalentes pour la région de Québec. Katia Lavoie, «Académie du cinéma : Le 7e art à la portée des jeunes», Le Carrefour, 31 mars 2011, http://www.carrefourdequebec.com/nouvelle.php?idnouvelles=4319 Publié le 31 mars 2011
Les Rivières 31/03/2011 Académie du cinéma : Le 7e art à la portée des jeunes Katia Lavoie Duberger/Les Saules - Depuis maintenant près d'un an, Maxime Boudreault et ses collaborateurs forment la relève du cinéma québécois. Il a lancé le 8 mars 2010 l'académie du cinéma, un organisme sans but lucratif, pour donner une expérience pratique du 7e art aux jeunes de moins de 18 ans. «Cette clientèle avait seulement accès à de la formation théorique», indique MAXIME BOUDREAULT, fondateur de l'académie du cinéma. L'organisme initie donc les élèves dès le primaire, sous forme d'ateliers très brefs, d'une demijournée. Les formateurs leur expliquent notamment l'histoire du cinéma. Dès l'âge de 12 ans, deux options s'offrent aux futurs cinéastes. L'organisme propose d'explorer la pratique du septième art lors d'activités parascolaires. Les adolescents intéressés à des cours plus complets avec le matériel fourni peuvent s'inscrire à des sessions de 30 heures représentant chacune un niveau d'un grade de cinéaste particulier. Le premier se nomme Apprenti-réalisateur. Durant les séances, les enseignants utilisent la stratégie de la spirale, c'est-à-dire qu'ils expliquent brièvement un aspect du cinéma pour le mettre immédiatement après en pratique. Ils produisent donc plusieurs courts métrages tout au long de la formation, l'objectif étant de devenir autonome. Toutes les sessions se déroulent le dimanche matin pour les sessions d'automne et d'hiver, ainsi que de 8 à 17 heures l'été. MICHEL TRUDEL, parrain et partenaire privé de l'académie, fournit les locaux du studio de cinéma professionnel de Québec qui sont situés au 2530, boulevard Wilfrid Hamel Ouest, suite 104. Bien que le plaisir que ces jeunes soit important lors de l'apprentissage, il voit également des bénéfices à long terme pour les œuvres du grand écran. Il compare sa situation avec celle de l'équipe du football de l'université Laval. «Le Rouge et Or est devenu champion sept ans après que des équipes de football aient été créées aux autres niveaux scolaires», souligne le fondateur. Quand les étudiants arrivent à des niveaux scolaires plus élevés, ils sont ainsi préparés à recevoir une formation plus poussée. Projets M. Boudreault souhaite toucher le plus grand nombre de jeunes. Il offre les services de l'académie à prix réduit à la Maison Dauphine, grâce au revenu des inscriptions, entre autres. Il discute actuellement avec d'autres organismes d'aide pour offrir ses services. En 2011, le fondateur désire mettre en place le programme vision pour la persévérance scolaire. «Le sport est déjà très utilisé et c'est une réussite. Cependant, les jeunes n'aiment pas tous le sport», soutient-il. Il ajoute que ces adolescents sont en général des artistes, souvent des cinéastes. Information: www.academieducinema.com Photo : Courtoisie Maxime Boudreault est en compagnie de jeunes apprentis cinéastes.
Marc Robitaille, «Pour la relève du 7 e art», Au fil des évènements, 26 mai 2011,
Serge Drouin, «Expérience en or pour les étudiants en cinéma», Journal de Québec, 12 mai 2011,
Brigitte Lavoie, «La persévérance à l affiche à l école secondaire du Plateau», Le Charlevoix en direct, 17 février 2012,
Michel Bédard, «Silence! On tourne à l école optionnelle Yves-Prévost», Journal Beauport Express, 29 mars 2012,
Kathryne Lamontagne, «Plus grand et plus loin», Journal de Québec, 5 mars 2013,
Luc Bertrand, «L'académie du cinéma», Info-Culture, 29 avril 2013,
Brigitte Dubé, «Le Cégep de Matane et l Académie du cinéma annoncent la création d une École d été en cinéma à Matane», Actialités, 15 mars 2013,
Yvon Larose, «Cinéaste en herbe», Le fil, 5 septembre 2013,