RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT



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RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT 200 mg comprimés pelliculés 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Un comprimé pelliculé contient 200 mg de ribavirine. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. 3. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé pelliculé. Comprimé pelliculé plat de forme ovale, rose clair (marqué RIB 200 sur une face et ROCHE sur la face opposée). 4. DONNEES CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques est indiqué dans le traitement de l'hépatite chronique C et doit être utilisé uniquement en association avec le peginterféron alfa-2a ou avec l'interféron alfa-2a. ne doit pas être utilisé en monothérapie. L'association de au peginterféron alfa-2a ou à l'interféron alfa-2a est indiquée chez des adultes ayant un ARN-VHC sérique positif, y compris chez les patients avec cirrhose compensée (voir rubrique 4.4). L'association de au peginterféron alfa-2a est également indiquée chez les patients co-infectés par le VIH (infection VIH stable), y compris chez les patients avec cirrhose compensée (voir rubrique 4.3). Ces associations sont indiquées aussi bien chez les patients jamais traités que chez les patients ayant préalablement répondu à l'interféron alpha, puis ensuite rechuté après l'arrêt du traitement. Se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) du peginterféron alfa-2a ou de l'interféron alfa-2a pour connaître les informations relatives à chacun de ces produits. 4.2 Posologie et mode d'administration Le traitement doit être instauré et surveillé par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'hépatite chronique C. Mode d'administration Les comprimés pelliculés de sont administrés par voie orale, en deux prises au moment des repas (matin et soir). Compte tenu du risque tératogène de la ribavirine, les comprimés ne doivent pas être cassés ni écrasés. 1/24

Posologie est utilisé en association avec le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a. La dose exacte et la durée du traitement dépendent de l'interféron utilisé. Se reporter au RCP du peginterféron alfa-2a ou de l'interféron alfa-2a pour plus d'informations sur la posologie et la durée de traitement lorsque est utilisé en association avec l'un de ces produits. Posologie en association avec le peginterféron alfa-2a Doses à administrer La posologie recommandée de en association avec le peginterféron alfa-2a en solution injectable dépend du génotype viral et du poids du patient (voir Tableau 1). Durée du traitement La durée du traitement associant et peginterféron alfa-2a dépend du génotype viral. Les patients infectés par le VHC de génotype 1 qui ont un taux d ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant. Un traitement d une durée de 24 semaines peut être envisagé chez les patients infectés par : - un génotype 1 avec une charge virale initiale faible ( 800 000 UI/ml) ou - un génotype 4 chez qui l ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24. Cependant, une durée totale de traitement de 24 semaines peut être associée à un risque plus élevé de rechute qu une durée de traitement de (voir 5.1). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et des facteurs pronostiques supplémentaires comme le degré de fibrose doivent être pris en compte lors de la détermination de la durée de traitement. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 1 avec une charge virale initiale élevée (> 800 000 UI/ml) chez qui l ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24 doit être envisagée avec encore plus de prudence puisque les données disponibles sont limitées et suggèrent que cette diminution de la durée de traitement peut avoir un impact négatif significatif sur l obtention d une réponse virologique prolongée. Les patients infectés par le VHC de génotype 2 ou 3 qui ont un taux d ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant 24 semaines. Un traitement d une durée de 16 semaines seulement peut être envisagé chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale faible ( 800 000 UI/ml) dont le taux d ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 de traitement et reste négatif à la semaine 16. Une durée totale de traitement de 16 semaines peut être associée à un taux de réponse plus faible et est associée à un risque plus élevé de rechute qu une durée de traitement de 24 semaines (voir rubrique 5.1). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et la présence de facteurs cliniques ou pronostiques supplémentaires, comme le degré de fibrose, doivent être pris en compte lorsqu une modification de la durée standard du traitement de 24 semaines est envisagée. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale élevée (> 800 000 UI/ml) dont le taux d ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 doit être envisagée avec plus de prudence car cette durée de traitement plus courte peut avoir un impact négatif significatif sur l obtention d une réponse virologique prolongée (voir Tableau 1). Les données disponibles chez les patients infectés par un génotype 5 ou 6 sont limitées. Par conséquent, une bithérapie avec de ribavirine pendant est recommandée. 2/24

Tableau 1. Posologie recommandée de en association avec le peginterféron alfa-2a chez les patients infectés par le VHC Génotype Dose quotidienne de Durée du traitement Nombre de comprimés à 200/400 mg Génotype 1 charge virale faible avec RVR* <75 kg = 1000 mg 75 kg = 1200 mg 24 semaines ou 5 x 200 mg (2 le matin, 3 le soir) 6 x 200 mg (3 le matin, 3 le soir) Génotype 1 charge virale élevée avec RVR* Génotype 4 avec RVR* Génotype 1 ou 4 sans RVR* <75 kg = 1000 mg 75 kg = 1200 mg <75 kg = 1000 mg 75 kg = 1200 mg <75 kg = 1000 mg 75 kg = 1200 mg 5 x 200 mg (2 le matin, 3 le soir) 6 x 200 mg (3 le matin, 3 le soir) 24 semaines ou 5 x 200 mg (2 le matin, 3 le soir) 6 x 200 mg (3 le matin, 3 le soir) 5 x 200 mg (2 le matin, 3 le soir) 6 x 200 mg (3 le matin, 3 le soir) Génotype 2 ou 3 charge virale faible avec RVR** Génotype 2 ou 3 charge virale élevée avec RVR** Génotype 2 ou 3 sans RVR** 800 mg 16 semaines ou 24 semaines 4 x 200 mg (2 le matin, 2 le soir) ou 2 x 400 mg (1 le matin, 1 le soir) 800 mg 24 semaines 4 x 200 mg (2 le matin, 2 le soir) ou 2 x 400 mg (1 le matin, 1 le soir) 800 mg 24 semaines 4 x 200 mg (2 le matin, 2 le soir) ou 2 x 400 mg (1 le matin, 1 le soir) *RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC indétectable) à semaine 4 et ARN du VHC indétectable à semaine 24 **RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC négatif) à semaine 4 Charge virale faible : 800 000 UI/ml Charge virale élevée : > 800 000 UI/ml L impact clinique final d une diminution de la durée du traitement initial à 16 semaines au lieu de 24 semaines, après avoir pris en compte la nécessité de re-traiter les patients non-répondeurs et les patients rechuteurs, n est pas connu. Co-infection par le VIH et le VHC La posologie recommandée de, associé à 180 microgrammes de peginterféron alfa-2a une fois par semaine, est de 800 milligrammes/jour pendant, quel que soit le génotype. L efficacité et la tolérance de l association avec des doses de ribavirine supérieures à 800 milligrammes/jour ou d un traitement de moins de n ont pas été étudiées. Valeur prédictive de l'obtention d'une réponse ou de l'absence de réponse L obtention d une réponse virologique précoce à la semaine 12, définie par une diminution de 2 log de la charge virale ou par la non-détection d ARN du VHC, s est révélée prédictive d une réponse prolongée (voir Tableau 2). 3/24

Tableau 2. Valeur prédictive de la réponse virologique la semaine 12 à la posologie recommandée lors d un traitement par en association avec le peginterféron Génotype Négative Positive Absence de réponse à la Absence de réponse Valeur prédictive Réponse à la semaine Réponse prolongée Valeur prédictive semaine 12 prolongée 12 Génotype 1 (N= 569) 102 97 95% (97/102) 467 271 58% (271/467) Génotype 2 et 3 (N=96) 3 3 100% (3/3) 93 81 87% (81/93) Une valeur prédictive négative similaire a été observée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC et recevant peginterféron alfa-2a, seul ou associé à (respectivement 100% (130/130) et 98% (83/85)). Chez les patients co-infectés traités par l association, des valeurs prédictives positives de 45% (50/110) et 70% (59/84) ont été observées respectivement pour les génotypes 1 et 2/3. Posologie en association avec l'interféron alfa-2a Doses à administrer La posologie recommandée de en association avec l'interféron alfa-2a en solution injectable dépend du poids du patient (voir Tableau 3). Durée du traitement Les patients doivent être traités par l association avec l'interféron alfa-2a pendant au moins six mois. Les patients atteints d'infection à VHC de génotype 1 doivent être traités par l'association pendant 48 semaines. Chez les patients infectés par un autre génotype du VHC, la décision de poursuivre le traitement jusqu'à doit être fonction d'autres facteurs pronostiques (tels que charge virale initiale élevée, sexe masculin, âge > 40 ans et fibrose septale avérée). Tableau 3. Posologie recommandée de en association avec l'interféron alfa-2a Poids du Dose quotidienne de Durée du Nombre de comprimés à 200 mg patient (kg) traitement <75 kg 1000 mg 24 ou 5 (2 le matin, 3 le soir) 75 kg 1200 mg 24 ou 6 (3 le matin, 3 le soir) Modification de la posologie en cas de réactions indésirables Se reporter au RCP du peginterféron alfa-2a ou de l'interféron alfa-2a pour plus d'informations sur l'adaptation posologique et l'arrêt du traitement pour l'un ou l'autre de ces produits. Si des réactions indésirables sévères ou des anomalies biologiques apparaissent pendant le traitement associant + peginterféron alfa-2a ou interféron alfa-2a, modifier les posologies de chaque produit jusqu'à disparition des réactions indésirables. Des recommandations d'adaptation posologique ont été établies durant les essais cliniques (voir Recommandations d'adaptation posologique pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement, Tableau 4). Si l'intolérance persiste malgré les adaptations posologiques, il peut s'avérer nécessaire d'interrompre l'administration de ou de l'association + peginterféron alfa-2a ou interféron alfa-2a. 4/24

Tableau 4. Recommandations d'adaptation posologique pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement Constantes biologiques Réduire la dose de à 600 mg/jour* si : Arrêter si : ** Hémoglobine (patients <10 g/dl <8,5 g/dl sans maladie cardiaque) Hémoglobine (patients avec un antécédent de maladie cardiaque stable) Diminution > 2 g/dl de l'hémoglobine sur une période de 4 semaines de traitement (diminution définitive de la dose) <12 g/dl après une période de 4 semaines à dose réduite * Les patients dont la dose de a été réduite à 600 mg/jour reçoivent un comprimé à 200 mg le matin et deux comprimés à 200 mg ou un comprimé à 400 mg le soir. ** Si l'anomalie est corrigée, peut être réadministré à 600 mg/jour, puis augmenté à 800 mg/jour selon l'appréciation du médecin. Toutefois, il est déconseillé de revenir à la posologie initiale. Populations particulières Utilisation en cas d'insuffisance rénale : Les posologies recommandées (ajustées en fonction du poids < ou 75 kg) de ribavirine entraînent des augmentations importantes des concentrations plasmatiques de ribavirine chez les patients insuffisants rénaux. Chez les patients dont la créatininémie est > 2 mg/dl ou la clairance de la créatinine < 50 ml/min, qu'ils soient hémodialysés ou non, les données sur la tolérance et l'efficacité de la ribavirine sont insuffisantes pour pouvoir recommander des adaptations posologiques.par conséquent, la ribavirine ne doit être utilisée chez de tels patients que lorsqu'elle est considérée comme indispensable. Le traitement doit être instauré (ou poursuivi si l'insuffisance rénale se manifeste au cours du traitement) avec une prudence extrême. Un contrôle fréquent du taux d'hémoglobine, impliquant si nécessaire une action corrective, doit être effectué durant toute la période de traitement (voir rubrique 4.4 et rubrique 5.2). Utilisation en cas d'insuffisance hépatique : La pharmacocinétique de la ribavirine n est pas affectée par la fonction hépatique (voir rubrique 5.2). Par conséquent, il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose de chez l'insuffisant hépatique. L'utilisation du peginterféron alfa-2a et de l'interféron alfa-2a est contre-indiquée chez les patients présentant une cirrhose décompensée ou d'autres formes d'insuffisance hépatique sévère. Utilisation chez le patient âgé de plus de 65 ans : L'âge ne semble pas intervenir de façon significative sur la pharmacocinétique de la ribavirine. Toutefois, comme chez les patients plus jeunes, la fonction rénale doit être évaluée avant d'administrer. Utilisation chez le patient de moins de 18 ans : ne doit pas être utilisé chez l enfant et l adolescent (en dessous de 18 ans) suite à une insuffisance de données concernant sécurité et efficacité en association avec le peginterféron alfa-2a et l'interféron alfa-2a. 4.3 Contre-indications Se reporter au RCP du peginterféron alfa-2a ou de l'interféron alfa-2a pour connaître les contreindications de l'un ou l'autre de ces produits. - hypersensibilité à la ribavirine ou à l'un des excipients. - femmes enceintes (voir rubrique 4.4). ne doit pas être administré tant qu'un résultat négatif à un test de grossesse n'a pas été obtenu juste avant le début du traitement. - allaitement (voir rubrique 4.6). 5/24

- pathologie cardiaque sévère préexistante, dont les maladies cardiaques instables ou non contrôlées, dans les six derniers mois. - insuffisance hépatique sévère ou cirrhose du foie décompensée. - hémoglobinopathies (p. ex. thalassémie, drépanocytose). - L'instauration du traitement par peginterféron alfa-2a est contre-indiquée chez les patients coinfectés par le VIH et le VHC, atteints de cirrhose avec un score de Child-Pugh 6 (veuillez vous référer au RCP du peginterféron alfa-2a pour l'évaluation du score de Child-Pugh). 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Système Nerveux Central (SNC) et manifestations psychiatriques : Des effets sévères affectant le SNC, en particulier dépression, idées suicidaires et tentatives de suicide, ont été observés chez certains patients pendant le traitement par en association au peginterféron alfa-2a ou à l'interféron alfa-2a, et même au-delà, en particulier dans les 6 mois suivant son arrêt. D autres effets sur le SNC, notamment comportement agressif (parfois dirigé contre autrui), confusion et troubles mentaux ont été signalés sous interféron alpha. Les patients doivent être étroitement surveillés pour détecter tout signe ou symptôme de troubles psychiatriques. En cas de survenue de tels symptômes, le médecin devra prendre en compte la gravité potentielle de ces effets indésirables et envisager une prise en charge thérapeutique adaptée. Si les symptômes persistent ou s aggravent, ou si le patient présente des idées suicidaires, il est recommandé d interrompre le traitement par et le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a et de surveiller étroitement le patient avec prise en charge psychiatrique si nécessaire. Patients atteints ou présentant des antécédents de troubles psychiatriques sévères : Si un traitement par en association au peginterféron alfa-2a ou à l'interféron alfa-2a s avère nécessaire chez des patients atteints ou présentant des antécédents de troubles psychiatriques sévères, celui-ci ne pourra être instauré qu après avoir posé un diagnostic individuel approprié et mis en place une prise en charge thérapeutique adaptée de l affection psychiatrique. Se reporter au RCP du peginterféron alfa-2a ou de l'interféron alfa-2a pour d'autres mises en garde et précautions d'emploi de l'un ou l'autre de ces produits. Une biopsie hépatique a été réalisée chez tous les patients ayant participé aux études sur l hépatite chronique C avant leur inclusion. Cependant dans certains cas (c est-à-dire génotype 2 ou 3), le traitement peut être initié sans confirmation histologique. Les recommandations de traitement en vigueur doivent être consultées afin de déterminer si une biopsie hépatique est nécessaire avant de commencer le traitement. La vitesse de progression de la fibrose est en moyenne plus lente chez les patients avec des ALAT normales que chez les patients avec des ALAT élevées. La décision de traitement doit prendre en compte cette notion ainsi que d'autres facteurs, tels que le génotype du VHC, l'âge, les manifestations extrahépatiques, le risque de transmission, etc... Risque tératogène : voir 4.6 Grossesse et allaitement. Avant l'instauration du traitement par la ribavirine, le médecin doit informer le patient de façon exhaustive du risque tératogène de la ribavirine, de la nécessité d'une contraception efficace et continue, d'un possible échec des méthodes contraceptives et des éventuelles conséquences sur la grossesse si elle survient au cours du traitement par la ribavirine. Pour le contrôle de grossesse en laboratoire, se reporter aux Examens de laboratoire. Potentiel carcinogène : La ribavirine est mutagène dans certains tests in vitro et in vivo de génotoxicité. Un effet carcinogène potentiel de la ribavirine ne peut être exclu (voir rubrique 5.3). 6/24

Hémolyse et système cardiovasculaire : Une baisse de l'hémoglobinémie à un taux <10 g/dl a été observée à un pourcentage pouvant aller jusqu'à 15 % des patients traités pendant par 1000/1200 milligrammes en association avec le peginterféron alfa-2a et jusqu'à 19 % des patients traités par l association avec l'interféron alfa-2a. Lorsque 800 milligrammes a été associé avec le peginterféron alfa-2a pendant 24 semaines, une baisse de l hémoglobinémie à un taux < 10 g/dl a été observée chez 3 % des patients. Le risque de développer une anémie est plus élevé chez les femmes. Bien que la ribavirine n'ait pas d'effets cardiovasculaires directs, l'anémie associée à peut entraîner une dégradation de la fonction cardiaque et/ou une aggravation des symptômes de maladie coronarienne. Ainsi, doit être administré avec prudence chez les patients atteints de maladie cardiaque pré-existante. L'état cardiaque doit être évalué avant le début du traitement et surveillé pendant le traitement ; au moindre signe de dégradation, le traitement doit être arrêté (voir rubrique 4.2). Les patients ayant des antécédents d'insuffisance cardiaque congestive, d'infarctus du myocarde et/ou ayant souffert ou souffrant de troubles du rythme cardiaque doivent être étroitement surveillés.il est recommandé de pratiquer, chez les patients présentant des anomalies cardiaques préexistantes, des électrocardiogrammes avant et pendant le traitement. Les arythmies cardiaques (essentiellement supraventriculaires) répondent généralement au traitement conventionnel, mais peuvent nécessiter l'interruption du traitement. Hypersensibilité aiguë : Si une réaction d'hypersensibilité aiguë (p. ex. urticaire, œdème de Quincke, bronchoconstriction, anaphylaxie) apparaît, le traitement par doit être immédiatement interrompu et un traitement médical approprié mis en œuvre. Les éruptions cutanées transitoires ne nécessitent pas l'arrêt du traitement. Fonction hépatique : Le traitement associant et le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa- 2a doit être arrêté chez les patients qui développent des signes de décompensation hépatique sous traitement.lorsque l'élévation des ALAT est continue et cliniquement significative, malgré la réduction de la dose, ou si elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine conjuguée, le traitement doit être arrêté. Insuffisance rénale : La pharmacocinétique de la ribavirine est modifiée chez l'insuffisant rénal, en raison d'une diminution de la clairance apparente chez ces patients (voir rubrique 5.2). Par conséquent, il est recommandé d'évaluer la fonction rénale chez tous les patients avant d'administrer, de préférence en estimant la clairance de la créatinine. A la posologie recommandée, des augmentations importantes des concentrations plasmatiques de ribavirine sont observées chez les patients dont la créatininémie est >2 mg/dl ou la clairance de la créatinine <50 ml/minute. Les données sur la tolérance et l'efficacité de chez ces patients sont insuffisantes pour pouvoir recommander des adaptations posologiques. A moins qu'il ne soit indispensable, le traitement par ne doit pas être instauré (ou poursuivi si l'insuffisance rénale se manifeste au cours du traitement) chez ces patients, qu'ils soient hémodialysés ou non. Une prudence extrême est nécessaire. Les concentrations d'hémoglobine doivent être surveillées de façon intensive pendant le traitement et des actions correctives doivent être entreprises si nécessaire (voir rubrique 4.2. et rubrique 5.2). Modifications oculaires : est utilisé en association aux interférons alpha. Des rétinopathies incluant des hémorragies rétiniennes, des nodules cotonneux, des œdèmes papillaires, des névrites optiques et une occlusion de l artère ou de la veine rétinienne pouvant induire une perte de la vision, ont été rapportés dans de rares cas avec l association aux interférons alpha. Tous les patients doivent être soumis à un examen ophtalmologique initial. Tout patient se plaignant d une baisse ou d'une perte de la vision doit être immédiatement soumis à un examen ophtalmologique complet. Les patients présentant des troubles ophtalmologiques préexistants (par exemple rétinopathie diabétique ou hypertensive) doivent être soumis à des examens ophtalmologiques réguliers durant l association aux interférons alpha. L association aux interférons alpha doit être interrompue en cas de survenue de nouveaux cas ou d'aggravation de troubles ophtalmologiques. 7/24

Patients co-infectés par le VIH et le VHC : Veuillez vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit de chaque médicament antirétroviral administré conjointement au traitement de l'hépatite C afin de connaître et prendre en charge la toxicité spécifique de chaque produit ainsi que la potentielle accumulation des toxicités liée à l'utilisation concomitante du peginterféron alfa-2a en monothérapie ou en association à la ribavirine. Dans l'étude NR15961, l'incidence de pancréatite et/ou d'acidose lactique était de 3% (12/398) chez les patients traités conjointement par stavudine et interféron associé ou non à la ribavirine. Les patients atteints d'hépatite chronique C, co-infectés par le VIH et recevant une thérapie antirétrovirale HAART, peuvent présenter un risque augmenté d'effets indésirables sévères (p.ex. acidose lactique, neuropathie périphérique, pancréatite). Les patients co-infectés présentant un stade avancé de cirrhose et recevant une thérapie antirétrovirale HAART, peuvent également présenter un risque augmenté de décompensation hépatique et leur pronostic vital peut être menacé lorsqu'ils sont traités par en association avec des interférons. Chez ces patients co-infectés et atteints de cirrhose, les paramètres à l'initiation du traitement pouvant être associés à une décompensation hépatique sont les suivants : élévation de la bilirubinémie, diminution du taux d hémoglobine, élévation des phosphatases alcalines, diminution des plaquettes et traitement par la didanosine (ddi). L adjonction de et du peginterféron alfa-2a à un traitement antirétroviral HAART doit être réalisée avec précaution (voir rubrique 4.5). Les patients co-infectés doivent être étroitement surveillés, le score de Child-Pugh doit être évalué pendant le traitement et le traitement devra être immédiatement arrêté s'ils atteignent un score de Child-Pugh égal ou supérieur à 7. L'administration concomitante de et de didanosine n'est pas recommandée en raison du risque de toxicité mitochondriale (voir rubrique 4.5). De plus, l'administration concomitante de et de stavudine doit être évitée afin de limiter le risque de majoration de toxicité mitochondriale. Les patients traités par l association de et d interféron alpha (standard ou pegylé) et de la zidovudine présentent un risque accru de développer une anémie. Examens de laboratoire : Les tests hématologiques et biochimiques standards (numération formule sanguine (NFS), plaquettes, ionogramme sanguin, créatininémie, tests hépatiques, uricémie) doivent être effectués chez tous les patients avant de commencer le traitement. Les valeurs de base acceptables, pouvant être considérées comme références avant d'administrer en association avec le peginterféron alfa-2a ou l interféron alfa-2a, sont les suivantes : Hémoglobine 12 g/dl (femmes) ; 13 g/dl (hommes) Plaquettes 90 000/mm 3 Neutrophiles 1 500/mm 3 Les données d'efficacité et de tolérance chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC dont le nombre de CD4 est inférieur à 200/µl sont limitées (N = 51). La prudence est donc nécessaire lors du traitement de patients ayant un faible taux de CD4. Les examens de laboratoire sont à effectuer aux semaines 2 et 4 du traitement, puis périodiquement en fonction de l'état clinique. Chez les femmes en âge de procréer : Les patientes doivent effectuer un test de grossesse tous les mois pendant le traitement et pendant les 4 mois qui suivent son arrêt. Les partenaires féminines des patients de sexe masculin doivent effectuer un test de grossesse tous les mois pendant le traitement et pendant les 7 mois qui suivent son arrêt. 8/24

En cas d'hémolyse, l'acide urique peut augmenter avec, par conséquent les patients prédisposés doivent être étroitement surveillés quant à l'apparition potentielle d'une crise de goutte. Affections dentaires et parodontales : Des affections dentaires et parodontales, pouvant entraîner un déchaussement dentaire, ont été rapportées chez des patients recevant en association avec le peginterféron alfa-2a. De plus, une sécheresse buccale pourrait avoir un effet néfaste sur les dents et la muqueuse buccale lors d'un traitement à long terme avec l'association de et de peginterféron alfa-2a. Les patients doivent se brosser soigneusement les dents deux fois par jour et consulter régulièrement un dentiste. De plus, certains patients peuvent présenter des vomissements. Dans ce cas, il leur est recommandé par la suite de se rincer soigneusement la bouche. 4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions Des études d'interaction ont été conduites avec la ribavirine, en association avec le peginterféron alfa- 2a, l'interféron alfa-2b et les antiacides. Les concentrations de la ribavirine sont similaires, qu'elle soit administrée seule ou avec l'interféron alfa-2b ou avec le peginterféron alfa-2a. Toute interaction potentielle peut persister jusqu'à 2 mois (5 demi-vies de la ribavirine) après l'arrêt du traitement par, en raison de la longue demi-vie du produit. Les résultats des études in vitro utilisant des préparations de microsomes hépatiques humains et de rat ont montré que le métabolisme de la ribavirine ne fait pas intervenir les enzymes du cytochrome P450. La ribavirine n'inhibe pas les enzymes du cytochrome P450. Les études de toxicité n'ont pas mis en évidence un effet inducteur enzymatique de la ribavirine. Par conséquent, le risque d'interactions liées aux enzymes du cytochrome P450 est minime. Antiacides : La biodisponibilité de 600 milligrammes de ribavirine a été diminuée lors d'une coadministration d'un antiacide contenant du magnésium, de l'aluminium et de la méticone ; l'aire sous la courbe (ASC tf ) a diminué de 14 %. Il est possible que la diminution de la biodisponibilité dans cette étude soit due à un retard de distribution de la ribavirine ou à une modification du ph. Cette interaction n'est pas considérée comme cliniquement significative. Analogues nucléosidiques : Il a été démontré que la ribavirine inhibe in vitro la phosphorylation de la zidovudine et de la stavudine. La signification clinique de ces observations est inconnue. Toutefois, ces résultats in vitro laissent penser que l'administration concomitante de avec la zidovudine ou la stavudine pourrait conduire à une augmentation de la virémie VIH plasmatique. Par conséquent, il est conseillé de surveiller étroitement les taux plasmatiques d'arn du VIH chez les patients traités par en association avec l'un ou l'autre de ces deux produits. Si les taux d'arn du VIH augmentent, l'utilisation concomitante de et des inhibiteurs de la transcriptase inverse doit être reconsidérée. Didanosine (ddi) : La co-administration de ribavirine et de didanosine n est pas recommandée. Elle entraîne in vitro une augmentation de l exposition à la didanosine ou à son métabolite actif (didéoxyadénosine 5 -triphosphate). Des cas d insuffisance hépatique fatale, ainsi que de neuropathie périphérique, de pancréatite et d hyperlactatémie symptomatique ou d acidose lactique ont été rapportés lors de l utilisation conjointe avec la ribavirine. Patients co-infectés par le VIH et le VHC Aucune manifestation apparente d interaction médicamenteuse n a été observée dans une sous-étude pharmacocinétique réalisée chez 47 patients co-infectés par le VIH et le VHC ayant reçu 12 semaines 9/24

de traitement. Cette étude était destinée à évaluer les effets de la ribavirine sur la phosphorylation intracellulaire de certains inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (lamivudine et zidovudine ou lamivudine et stavudine). Toutefois, en raison d une importante variabilité, les intervalles de confiance sont très larges. L exposition plasmatique à la ribavirine n a pas semblé être affectée par l administration concomitante d inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse. 4.6 Grossesse et allaitement Grossesse Données précliniques : Un risque tératogène et/ou embryotoxique significatif de la ribavirine a été démontré chez toutes les espèces animales ayant fait l'objet d'études appropriées, à des doses très inférieures à la dose recommandée chez l'homme. Des malformations du crâne, du palais, des yeux, de la mâchoire, des membres, du squelette et du tractus gastro-intestinal ont été observées. L'incidence et la sévérité des effets tératogènes ont augmenté avec la dose de ribavirine. La survie des fœtus et de la descendance était réduite. Patientes : est contre-indiqué chez les femmes enceintes (voir rubrique 4.3 et rubrique 4.4). Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter la survenue d une grossesse chez les patientes. Le traitement par ne doit être débuté qu après l obtention d'un résultat négatif à un test de grossesse effectué juste avant l initiation du traitement. Aucune méthode contraceptive n'étant totalement fiable, il est impératif que les femmes en âge de procréer et leurs partenaires utilisent chacun une méthode de contraception efficace pendant le traitement et dans les 4 mois qui suivent la fin du traitement ; pendant cette période, un test de grossesse doit être réalisé tous les mois. Si une grossesse survient pendant le traitement ou dans les 4 mois qui suivent son arrêt, la patiente doit être avertie du risque tératogène significatif de la ribavirine pour le fœtus. Patients de sexe masculin et leurs partenaires féminines : Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter la survenue d une grossesse chez les partenaires féminines des patients prenant. La ribavirine s'accumule dans les cellules et son élimination est très lente. Lors des études chez l'animal, la ribavirine a entraîné des modifications du sperme à des doses infracliniques. On ignore si la ribavirine présente dans le sperme exercera ses effets tératogènes connus sur l'ovule fécondé. Les patients de sexe masculin et leurs partenaires féminines en âge de procréer doivent être informés de l obligation d'utiliser chacun une méthode de contraception efficace pendant le traitement par et dans les 7 mois qui suivent son arrêt. Un test de grossesse doit être réalisé avant le début du traitement. Les hommes dont les partenaires sont enceintes doivent être avertis afin d'utiliser un préservatif afin de réduire au cours des rapports sexuels l exposition de leur partenaire à la ribavirine. Allaitement L excrétion de la ribavirine dans le lait maternel n est pas connue. En raison du risque de réactions indésirables chez le nourrisson allaité, l'allaitement doit être interrompu avant le début du traitement. 4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n a aucun effet ou qu un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois, le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a utilisé en association avec peut avoir un effet. Veuillez vous reporter au RCP du peginterféron alfa-2a ou de l'interféron alfa-2a pour de plus amples informations. 4.8 Effets indésirables Se reporter au RCP du peginterféron alfa-2a ou de l'interféron alfa-2a pour plus d'informations sur les effets indésirables de ces médicaments. 10/24

Les évènements indésirables rapportés chez les patients recevant en association avec l interféron alfa-2a sont identiques à ceux rapportés avec en association avec le peginterféron alfa-2a. Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Hépatite chronique C Les évènements indésirables les plus fréquemments rapportés avec en association avec le peginterféron alfa-2a 180 microgrammes ont été essentiellement d intensité légère à modérée et n ont pas nécessité de modifier la dose, ni d interrompre le traitement. Co-infection par les Virus de l Hépatite chronique C et de l Immunodéficience Humaine Chez des patients co-infectés par le VIH et le VHC, le profil des évènements indésirables cliniques rapportés avec le peginterféron alfa-2a, administré seul ou en association avec la ribavirine, a été similaire à celui enregistré chez des patients mono-infectés par le VHC. Chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC traités par en association avec le peginterféron alfa-2a, d autres effets indésirables ont été rapportés chez 1% à 2% des patients : hyperlactatémie/acidose lactique, grippe, pneumonie, troubles émotionnels, apathie, acouphènes, douleurs pharyngolaryngées, chéilite, lipodystrophie acquise et chromaturie. Le traitement par peginterféron alfa-2a a été associé à des diminutions du nombre absolu de CD4 dans les 4 premières semaines de traitement, sans entraîner de diminution du pourcentage de CD4. Cette diminution du nombre de CD4 a été réversible à la suite d une diminution posologique ou de l arrêt du traitement. Aucun impact négatif sur le contrôle de la virémie VIH n'a été observé pendant le traitement par peginterféron alfa-2a ou durant le suivi. Les données concernant la tolérance chez des patients co-infectés dont le nombre de CD4 est <200/µl sont limitées (n= 51) (voir le RCP du peginterféron alfa-2a). Le Tableau 5 présente les effets indésirables rapportés chez des patients ayant reçu et le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a. 11/24

Tableau 5 : Effets indésirables rapportés avec en association avec le peginterféron alfa- 2a chez des patients infectés par le VHC Système/organe Très fréquent 1/10 Infections et infestations Tumeurs bénignes et malignes Affections hématologiques et du système lymphatique Affections du système immunitaire Affections endocriniennes Troubles du métabolisme et de la nutrition Affections psychiatriques Affections du système nerveux anémie anorexie dépression, insomnie céphalées, vertiges, difficultés de concentration Fréquent 1/100, < 1/10 infection respiratoire haute, bronchite, candidose orale, herpès thrombocytopénie, lymphadénopathie hypothyroïdie, hyperthyroïdie altération de l'humeur, troubles de l affect, anxiété, agressivité, nervosité, diminution de la libido troubles de la mémoire, syncope, faiblesse, migraine, hypoesthésie, hyperesthésie, paresthésie, tremblements, dysgueusie, cauchemars, somnolence Peu fréquent 1/1000, < 1/100 infection respiratoire basse, infection urinaire, infection cutanée tumeur hépatique maligne sarcoïdose, thyroïdite diabète déshydratation idées suicidaires, hallucinations, irritabilité perte d audition, neuropathie périphérique Rare 1/10 000, < 1/1000 endocardite, otite externe pancytopénie anaphylaxie, lupus érythémateux aigu disséminé, polyarthrite rhumatoïde suicide, trouble psychotique coma, convulsions, paralysie faciale Très rare <1/10 000 anémie aplasique purpura thrombocytopénique idiopathique, purpura thrombotique thrombocytopénique 12/24

Système/organe Très fréquent 1/10 Affections oculaires Affections de l oreille et du labyrinthe Affections cardiaques Affections vasculaires Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Affections gastrointestinales Affections hépato-biliaires Affections de la peau et du tissu sous-cutané dyspnée, toux diarrhée, nausée, douleurs abdominales alopécie, dermatite, prurit, sécheresse cutanée Fréquent 1/100, < 1/10 vision floue, douleur oculaire, inflammation oculaire, xérophtalmie vertiges, otalgie tachycardie, palpitations, œdème périphérique Peu fréquent 1/1000, < 1/100 hémorragie rétinienne bouffées hypertension vasomotrices dyspnée d'effort, respiration épistaxis, sifflante rhinopharyngite, congestion des sinus, congestion nasale, rhinite, angine vomissements, hémorragie dyspepsie, digestive, dysphagie, chéilite, ulcération buccale, gingivite gingivorragie, glossite, stomatite, flatulences, constipation, sécheresse de la bouche dysfonction hépatique rash, hypersudation psoriasis, urticaire, eczéma, trouble cutané, réaction de photosensibilité, sueurs nocturnes Rare 1/10 000, < 1/1000 neuropathie optique, œdème papillaire, trouble vasculaire rétinien, rétinopathie, ulcère de la cornée infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque congestive, angor, tachycardie supraventriculaire, arythmie, fibrillation auriculaire, péricardite hémorragie cérébrale pneumopathie interstitielle avec issue fatale, embolie pulmonaire ulcère gastroduodénal, pancréatite insuffisance hépatique, cholangite, stéatose hépatique Très rare <1/10 000 perte de la vision nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, angioedème, érythème polymorphe 13/24

Système/organe Très fréquent 1/10 Affections musculosquelettiques et systémiques Affections des organes de reproduction et du sein Troubles généraux et anomalies au site d administration Investigations Lésions, intoxications et complications liées aux procédures myalgies, arthralgies fièvre, frissons, douleur, asthénie, fatigue, réaction au point d injection, irritabilité Fréquent 1/100, < 1/10 lombalgie, arthrite, faiblesse musculaire, douleurs osseuses, cervicalgie, douleur musculosquelettique, crampes musculaires impuissance douleur thoracique, syndrome pseudogrippal, malaise, léthargie, bouffées de chaleur, soif perte de poids Peu fréquent 1/1000, < 1/100 Rare 1/10 000, < 1/1000 myosite surdosage Très rare <1/10 000 Constantes biologiques : Dans les essais cliniques de en association avec le peginterféron alfa-2a ou l interféron alfa-2a, la majorité des cas d'anomalies des constantes biologiques a été corrigée par une modification de la posologie (voir rubrique 4.2). Sous traitement par en association avec le peginterféron alfa-2a, jusqu à 2 % des patients ont présenté une élévation des ALAT qui a conduit à une modification de la dose ou à l arrêt du traitement. L hémolyse est la toxicité dose-limitante du traitement par la ribavirine. Une baisse de l'hémoglobinémie à un taux <10 g/dl a été observée à un pourcentage pouvant aller jusqu'à 15 % des patients traités pendant par 1000/1200 milligrammes en association avec le peginterféron alfa-2a et jusqu'à 19 % des patients traités par l association de avec l'interféron alfa-2a. Lorsque 800 milligrammes a été associé avec le peginterféron alfa-2a pendant 24 semaines, une baisse de l hémoglobinémie à un taux < 10 g/dl a été observée chez 3 % des patients. Il est peu probable que les patients soient amenés à interrompre leur traitement du seul fait d'une baisse de l'hémoglobinémie. Dans la plupart des cas, l'hémoglobinémie a baissé dès le début de la période de traitement et s'est ensuite stabilisée, parallèlement à une augmentation compensatoire des réticulocytes. La plupart des cas d'anémie, de leucopénie et de thrombopénie étaient peu sévères (grade 1 selon l'oms). Des anomalies biologiques de grade 2 selon l'oms ont été rapportées pour l'hémoglobine (4 % des patients), les leucocytes (24 % des patients) et les thrombocytes (2 % des patients). Une neutropénie modérée (nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) : 749 à 500 x 10 6 /l ) ou sévère (NAPN : < 500 x 10 6 /l) a été observée respectivement chez 24 % (216/887) et 5 % (41/887) des patients recevant pendant 1000/1200 milligrammes en association avec le peginterféron alfa-2a. 14/24

Des augmentations de l'acide urique et de la bilirubine non conjuguée associées à une hémolyse ont été observées chez certains patients traités par en association avec le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a. Les valeurs sont revenues à la normale dans les 4 semaines suivant la fin du traitement. Dans de rares cas (2/755), cette observation a été associée à une manifestation clinique (crise de goutte). Constantes biologiques chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC Bien que les troubles hématologiques (neutropénie, thrombocytopénie et anémie) aient été plus fréquents chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC, la majorité d entre eux a pu être contrôlée par une modification posologique et/ou l administration de facteurs de croissance. Ces troubles n ont que rarement imposé un arrêt prématuré du traitement. Parmi les patients recevant peginterféron alfa-2a seul et en association avec, on a observé une diminution du NAPN endessous de 500/mm 3 chez respectivement 13% et 11%, une diminution des plaquettes en-dessous de 50 000/mm 3 chez respectivement 10% et 8% et une anémie (hémoglobine < 10g/dl) chez respectivement 7% et 14% des patients. 4.9 Surdosage Aucun cas de surdosage de n'a été rapporté dans les essais cliniques. Des cas d'hypocalcémie et d'hypomagnésémie ont été observés chez des personnes ayant reçu des doses 4 fois supérieures aux doses maximales recommandées. Dans la majorité de ces cas la ribavirine a été administrée par voie intraveineuse. La ribavirine n'est pas efficacement éliminée par hémodialyse. 5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 5.1 Propriétés pharmacodynamiques Classe pharmacothérapeutique : Nucléosides et nucléotides (à l'exclusion des inhibiteurs de la transcriptase inverse). Code ATC : J05A B04. Mécanisme d'action :La ribavirine est un analogue nucléosidique de synthèse, qui a montré in vitro une activité à l'égard de certains virus à ADN et à ARN. Le mécanisme par lequel la ribavirine associée au peginterféron alfa-2a ou à l'interféron alfa-2a exerce ses effets contre le VHC est inconnu. Chez les patients répondeurs atteints d'hépatite C, traités par peginterféron alfa-2a 180 microgrammes, les taux d'arn du VHC baissent selon une courbe biphasique. La première phase de déclin se produit dans les 24 à 36 heures qui suivent la première dose de peginterféron alfa-2a et elle est suivie d une seconde phase de déclin qui se prolonge sur les 4 à 16 semaines suivantes chez les patients qui obtiennent une réponse prolongée. n'a pas eu d'effet significatif sur la cinétique virale initiale au cours des premières 4 à 6 semaines chez les patients traités par l'association de et d'interféron alfa-2a pegylé ou d'interféron alfa. Des formulations orales de la ribavirine en monothérapie ont fait l'objet de plusieurs essais cliniques dans le traitement de l'hépatite chronique C. Les résultats de ces études ont montré que la ribavirine en monothérapie ne permettait pas d'éliminer le virus de l'hépatite C (ARN du VHC) ni d'améliorer l'histologie hépatique après 6 à 12 mois de traitement et 6 mois de suivi. Résultats des essais cliniques en association avec le peginterféron alfa-2a 15/24

Valeur prédictive de la réponse Veuillez vous référer à la rubrique 4.2, Tableau 2. Résultats des études L efficacité et la tolérance de l association et peginterféron alfa-2a ont été établies dans deux études pivots (NV 15801 + NV 15942), qui ont inclus un total de 2405 patients. La population étudiée comprenait des patients jamais traités par interféron, avec une hépatite chronique C confirmée par des taux sériques d ARN du VHC détectables, des taux d ALAT élevés et une biopsie hépatique compatible avec une hépatite chronique C. L étude NR15961 n a porté que sur des patients co-infectés par le VIH et le VHC (voir Tableau 12). Ces patients présentaient une infection VIH stable et le nombre moyen de CD4 était de 500/µl. L étude NV 15801 (1121 patients traités) a comparé l efficacité de de traitement par peginterféron alfa-2a ( une fois par semaine) et ( par jour) à l efficacité de peginterféron alfa-2a utilisé en monothérapie ou de l association interféron alfa-2b et ribavirine. L association peginterféron alfa-2a et était significativement plus efficace que l association interféron alfa-2b et ribavirine ou que peginterféron alfa-2a en monothérapie. L étude NV 15942 (1284 patients traités) a comparé l efficacité de deux durées de traitement (24 semaines ou ) et de deux doses de (800 mg ou ). Les schémas thérapeutiques, la durée du traitement et les réponses virologiques des patients atteints d une mono-infection par le VHC ou d une co-infection par le VIH et le VHC sont présentés respectivement dans les tableaux 6, 7, 8 et 12. La réponse virologique est définie par la non-détection d'arn du VHC avec le test COBAS AMPLICOR VHC, version 2.0 (limite de détection 100 copies/ml, soit l'équivalent de 50 Unités Internationales/ml) et la réponse prolongée est représentée par la non-détection d ARN du VHC approximativement 6 mois après la fin du traitement. Tableau 6. Réponses virologiques dans l ensemble de la population (incluant les patients non-cirrhotiques et cirrhotiques) Etude NV15942 Etude NV15801 Peginterféron alfa-2a 180 microgrammes (N = 436) Peginterféron alfa-2a 180 microgrammes (N = 453) Ribavirine Interféron alfa-2b 3 MUI (N = 444) Réponse à la fin du traitement Réponse prolongée tous génotypes 68 % 69 % 52 % 63 % 54 %* 45 %* * L intervalle de confiance à 95 % est de 3 à 16 % p = 0,003 (Test de Cochran-Mantel-Haenszel) 16/24

Les réponses virologiques des patients mono-infectés par le VHC traités par en association avec le peginterféron alfa-2a, en fonction du génotype et de la charge virale initiale, et en fonction du génotype, de la charge virale initiale et de la réponse virologique rapide à la semaine 4, sont présentées respectivement dans le tableau 7 et dans le tableau 8. Les résultats de l'étude NV15942 justifient la recommandation d'un traitement en fonction du génotype, de la charge virale initiale et de la réponse virologique à la semaine 4 (voir Tableaux 1, 7 et 8). En général, les différents schémas thérapeutiques n ont pas été influencés par l existence ou non d une cirrhose ; par conséquent les recommandations de traitement pour les génotypes 1, 2 ou 3 sont indépendantes de cette caractéristique initiale. Tableau 7. Réponse virologique prolongée en fonction du génotype et de la charge virale initiale après un traitement par en association avec le peginterféron alfa-2a 800 mg Etude NV15942 800 mg Etude NV15801 PEG-IFN alfa-2a PEG-IFN alfa-2a PEG-IFN alfa-2a PEG-IFN alfa-2a PEG-IFN alfa-2a Interferon alfa-2b 3 MUI 24 semaines 24 semaines Génotype 1 Charge virale faible 29 % (29/101) 41 % (21/51) 42 % (49/118) 52 % (37/71) 41 % (102/250)* 55 % (33/60) 52 % (142/271)* 65 % (55/85) 45 % (134/298) 53 % (61/115) 36 % (103/285) 44 % (41/94) Charge virale élevée 16 % (8/50) 26 % (12/47) 36 % (69/190) 47 % (87/186) 40 % (73/182) 33 % (62/189) Génotype 2/3 Charge virale faible 84 % (81/96) 85 % (29/34) 81 % (117/144) 83 % (39/47) 79 % (78/99) 88 % (29/33) 80 % (123/153) 77 % (37/48) 71 % (100/140) 76 % (28/37) 61 % (88/145) 65 % (34/52) Charge virale élevée 84 % (52/62) 80 % (78/97) 74 % (49/66) 82 % (86/105) 70 % (72/103) 58 % (54/93) Génotype 4 0 % (0/5) 67 % (8/12) 63 % (5/8) 82 % (9/11) 77 % (10/13) 45 % (5/11) Charge virale faible : 800 000 UI/ml Charge virale élevée : > 800 000 UI/ml * + peginterféron alfa-2a, pendant versus 800 mg + peginterféron alfa-2a, pendant : Odds Ratio (intervalle de confiance à 95 %) = 1,52 (1,07 à 2,17) p = 0,020 (test de Cochran-Mantel-Haenszel). 17/24

+ peginterféron alfa-2a, pendant versus + peginterféron alfa-2a, pendant 24 semaines : Odds Ratio (intervalle de confiance à 95 %) = 2,12 (1,30 à 3,46) p = 0,002 (test de Cochran-Mantel-Haenszel). La possibilité d envisager une durée plus courte de traitement de 24 semaines chez les patients de génotype 1 et 4 a été étudiée en fonction d une réponse virologique prolongée obtenue chez des patients avec réponse virologique rapide à la semaine 4 dans les études NV15942 et ML17131 (voir Tableau 8). Tableau 8 : Réponse virologique prolongée en fonction d une réponse virologique rapide à la semaine 4 pour les génotypes 1 et 4 après un traitement par en association avec le Peginterféron alfa-2a chez des patients infectés par le VHC Etude NV15942 Etude ML17131 Peginterféron alfa-2a Peginterféron alfa-2a Peginterféron alfa-2a 24 semaines 24 semaines Génotype 1 avec RVR Charge virale faible Charge virale élevée Génotype 1 sans RVR Charge virale faible Charge virale élevée 90% (28/31) 93% (25/27) 75% (3/4) 24% (21/87) 27% (12/44) 21% (9/43) 92% (47/51) 96% (26/27) 88% (21/24) 43% (95/220) 50% (31/62) 41% (64/158) 77% (59/77) 80% (52/65) 58% (7/12) Génotype 4 avec RVR (5/6) (5/5) 92% (22/24) - - - Génotype 4 sans RVR (3/6) (4/6) - Charge virale faible : 800 000 UI/ml Charge virale élevée : > 800 000 UI/ml RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC indétectable) à semaine 4 et ARN du VHC indétectable à semaine 24 Bien que limitées, les données indiquent qu une durée plus courte de traitement de 24 semaines peut être associée à un risque plus élevé de rechute (voir Tableau 9). Tableau 9 : Rechute de la réponse virologique à la fin du traitement chez la population présentant une réponse virologique rapide Etude NV15942 Etude NV15801 Génotype 1 avec RVR Charge virale faible Charge virale élevée Peginterféron alfa-2a 24 semaines 6,7% (2/30) 3,8% (1/26) 25% (1/4) Peginterféron alfa-2a 4,3% (2/47) 0% (0/25) 9,1% (2/22) Peginterféron alfa-2a 0% (0/24) 0% (0/17) 0% (0/7) Génotype 4 avec RVR (0/5) (0/5) 0% (0/4) 18/24

La possibilité de raccourcir la durée de traitement à 16 semaines chez les patients de génotype 2 ou 3 a été étudiée en fonction de la réponse virologique prolongée obtenue chez des patients avec réponse virologique rapide à la semaine 4 dans l étude NV17317 (voir Tableau 10). Dans l étude NV17317, chez les patients infectés par un génotype viral 2 ou 3, tous les patients ont reçu du peginterféron alfa-2a 180 µg une fois par semaine en sous cutanée et une dose de de 800 mg et ont été randomisés pour une durée de traitement de 16 ou 24 semaines. La réponse virologique prolongée obtenue avec un traitement de 16 semaines a été plus faible (65%) que celle obtenue avec un traitement de 24 semaines (76%) (p<0,0001). La réponse virologique prolongée obtenue avec un traitement de 16 semaines et un traitement de 24 semaines a également été examinée au cours d une analyse rétrospective dans un sous-groupe de patients qui avaient une charge virale initiale faible et dont le taux d ARN du VHC était négatif à la semaine 4 (voir Tableau 10). Tableau 10 : Réponse virologique prolongée globale et en fonction de la réponse virologique rapide à la semaine 4 pour les génotypes 2 ou 3 après un traitement par en association avec le Peginterféron alfa-2a chez des patients infectés par le VHC Etude NV17317 800 mg Peginterféron alfa-2a 800 mg Peginterféron alfa-2a Différence entre les traitements Intervalle de confiance à 95% p 16 semaines 24 semaines Génotype 2 ou 3 65% (443/679) 76% (478/630) -10,6% [-15,5% ; -0,06%] P<0,0001 Génotype 2 ou 3 avec RVR Charge virale faible Charge virale élevée 82% (378/461) 89% (147/166) 78% (231/295) Charge virale faible : 800 000 UI/ml initialement 90% (370/410) 94% (141/150) 88% (229/260) Charge virale élevée : > 800 000 UI/ml initialement RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC négatif) à la semaine 4-8,2% [-12,8% ; -3,7%] -5,4% [-12% ; 0,9%] -9,7% [-15,9% ;-3,6%] P=0,0006 P=0,11 P=0,002 Les données indiquent qu une durée plus courte de traitement de 16 semaines est associée à un risque plus élevé de rechute (voir Tableau 11). 19/24

Tableau 11 : Rechute de la réponse virologique après la fin du traitement chez les patients de génotype 2 ou 3 avec une réponse virologique rapide 800 mg Peginterféron alfa-2a Etude NV17317 800 mg Peginterféron alfa-2a Différence entre les traitements Intervalle de confiance à 95% p 16 semaines 24 semaines Génotype 2 ou 3 avec RVR Charge virale faible Charge virale élevée 15% (67/439) 6% (10/155) 20% (57/284) 6% (23/386) 1% (2/141) 9% (21/245) 9,3% [5,2% ; 13,6%] 5% [0,6% ; 10,3%] 11,5% [5,6% ; 17,4%] P<0,0001 P=0,04 P=0,0002 Patients VHC avec des ALAT normales Dans l étude NR16071, les patients VHC avec des valeurs normales d ALAT ont été randomisés pour recevoir 180 microgrammes/semaine de peginterféron alfa-2a et 800 milligrammes/jour de pendant 24 ou avec une période de suivi de 24 semaines sans traitement, ou ne recevoir aucun traitement pendant 72 semaines. Les réponses virologiques prolongées rapportées dans les bras de traitement de cette étude étaient similaires à celles des bras de traitement correspondants de l étude NV15942. Patients co-infectés par le VIH et le VHC Les réponses virologiques des patients traités par en association avec le peginterféron alfa-2a en fonction du génotype et de la charge virale initiale chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC sont présentées ci-dessous dans le Tableau 12. Tableau 12. Réponse virologique prolongée en fonction du génotype et de la charge virale initiale après un traitement par en association avec le peginterféron alfa-2a chez des patients co-infectés par le VIH et le VHC Interféron alfa-2a 3 MUI 800 mg Etude NR15961 Peginterféron alfa-2a Placebo Peginterféron alfa-2a 800 mg Tous les patients 12% (33/285)* 20% (58/286)* 40% (116/289)* Génotype 1 7% (12/171) 14% (24/175) 29% (51/176) Charge virale faible 19% (8/42) 38% (17/45) 61% (28/46) Charge virale élevée 3% (4/129) 5% (7/130) 18% (23/130) Génotype 2-3 20% (18/89) 36% (32/90) 62% (59/95) Charge virale faible 27% (8/30) 38% (9/24) 61% (17/28) Charge virale élevée 17% (10/59) 35% (23/66) 63% (42/67) 20/24