Rayonnement Atmosphérique: Equation du Transfert Radiatif: modèles simplifiés. Luc MUSSON-GENON

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Rayonnement Atmosphérique: Equation du Transfert Radiatif: modèles simplifiés 1

Pourquoi le rayonnement en météorologie? C est la seule source d énergie du système Terre-Atmosphère L atmosphère ne consomme pas d énergie: Solaire reçu: 1.74 1017 W Energie cinétique: 7.5 1019 W Energie potentielle: 4.5 1023 W Energie Latente: 2.5 1022 W Energie Interne: 1.3 1024 Total: 1.8 1024 Cela correspond à un temps de mise en route du système d environ 4 mois Cause première des mouvements atmosphériques Répartition spatio-temporelle du rayonnement reçu 2

La machine atmosphérique L atmosphère précède la Terre dans son mouvement Si l on regarde le bilan énergétique solaire Infrarouge: Gain à l équateur- déficit aux Pôles Transport de chaleur de l équateur vers les Pôles Systèmes dépressionnaires 3

Répartition spatiale du rayonnement solaire 4

Répartition spectrale du rayonnement et processus physiques à prendre en compte 5

Plan du cours/ Objectif Les phénomènes physiques: l équation du transfert radiatif Un modèle simplifié pour le rayonnement thermique Les hypothèses et les équations Quelques résultats Un modèle simplifié pour le rayonnement Solaire Par ciel clair Par ciel nuageux Quelques résultats 6 Objectif: comprendre comment le rayonnement est pris en compte dans les modèles atmosphériques de prévision du temps

Les processus physiques: l extinction angle zénithal, µ=cos θ L extinction : Loi de Beer-Lambert diν= -Knext ρ Iν dl Iν est la luminance énergétique spectrale Chemin optique: dtν = ρ Iν dl équation du transfert radiatif pour l extinction: Ce qui donne pour un rayonnement parallèle: 7 μ I ν t υ, ϕ, μ t ν =Iν t υ, ϕ, μ S ν t ν =S ν0 exp t ν /μ 0

Les processus physiques: la diffusion Diffusion: changement de direction sans changement de longueur d onde P(cos(θ)): fonction de diffusion autour de la direction θ Albédo de simple diffusion: ω0 = Kνdif/(Kνdif + Kνabs) = 1 Κν Équation du transfert radiatif pour la diffusion 2π 1 I ν t υ,ϕ,μ 1 K ν μ = S exp t ν /μ 0 P tν µ, ϕ, µ0, ϕ 0 P tν µ, ϕ, µ', ϕ ' I ν t υ,µ', ϕ ' dµ'dϕ' t ν 4π ν0 0 1 8

Les processus physiques: l absorption Absorption correspond à un saut sur les orbitales électroniques élargissement des raies: -incertitudes sur les niveaux quantiques -Effet Doppler αd =α D0 T /T 0 -Choc moléculaires: α =α P /P D D0 0 - effet Lorentz + raies d absorption non isolées Répartition statistiques des profiles de raies Raies identiques Distribution statistique Elsasser Goody, Malkmus 9 Kνabs en fait sur une bande de fréquence δν T /T 0

Les processus physiques: la diffusion par les gaz Cas limite de la théorie de Mie (interaction ondes électromagnétiques / particules sphériques): Indice de réfraction Nr > 0 et r>0 Kνdif est proportionnel à λ 4.09 Couleur bleue du ciel 10

Les processus physiques: la diffusion et l absorption par les particules Théorie de Mie qui fait intervenir: le rapport entre la longueur d onde et la taille des particules le spectre des particules qui sont supposées sphériques les propriétés optiques de la particule à travers son indice de réfraction complexe Perturbation de E et B : équations de Maxwell Kνext Kνabs 11 Kνdif

Les processus physiques: Le rayonnement propre ou l émission Gain de luminance dans une direction donnée diν= -Knemis ρ Bν(T) dl Bν(T) est la fonction de Planck (émission du corps noir) 2h ν3 B ν = 2 hν /kt C e 1 Loi de Kirchhoff Kνemis =Kνabs L équation du transfert radiatif pour l émission µ 12 Iν t ν, µ, ϕ tν = K v B ν T

Les processus physiques: L équation complète du transfert radiatif Pour un rayonnement diffus dans un milieu homogène horizontalement μ I ν t υ,ϕ,μ t ν =Iν 1 K ν 4π 2π 1 Sν0 exp t ν /μ 0 Ptν µ, ϕ, µ0,ϕ 0 Ptν µ, ϕ,µ', ϕ ' I ν t υ, µ', ϕ' dµ'dϕ' K v Bν T 0 1 avec dtν=-kνext ρ l Il faut y ajouter l équation pour le rayonnement parallèle S ν t ν =S ν0 exp t ν /μ 0 Pour calculer les flux et construire un modèle de rayonnement, il faut donc réaliser plusieurs intégrations sur: l angle zénithal, la fréquence et le chemin optique 13

Modèle de rayonnement: Le domaine Infrarouge ou thermique ciel clair Les hypothèses: émission propre de l atmosphère, rayonnement isotrope, la diffusion est négligée 1- intégration suivant l angle zénithal Méthode «two stream» Approximation d Eddington Fu: flux montant FD: flux descendant 2 intégration suivant l épaisseur optique z' ρ K ν P,T dz z On sépare la dépendance en P, T et la dépendance en ν, approximation d échelle K ν P 0,T 0 U 14 z' avec U= ρ z n/2 P P0 n T0 T dz

Modèle de rayonnement: Le domaine Infrarouge ou thermique Intégration suivant la fréquence Approximation d émissivité: on travaille sur des fonctions intégrées sur le spectre mais normées par rapport à l émission intégrée du corps noir, on obtient pour les flux montants et descendants: ε ' z, z ' = 1. σt 4 Aν z, z ' πb ν T dν 0 z ε z, z ' ε z, z ' Fu=σT 4s 1. ε ' 0,z σt 4 dz ' Fd= σt 4 dz ' z z 0 z La détermination de ε avec précision est difficile, on préfère réaliser une intégration par parties ε z, z ' = A ν z, z ' π 0 z 4 σt dν 4 σ T σ T Fu=σT 4s ε z, z ' dz ' Fd= ε z, z ' dz ' z z 0 z 15 4 Bν T

Modèle de rayonnement: Le domaine Infrarouge ou thermique taux de réchauffement Le réchauffement dans les couches atmosphériques pour la température potentielle θ θ 1 Fu Fd = t T ρc p z Le flux infrarouge descendant au sol peut alors s écrire σt 4 Fd 0 = ε 0, z ' dz ' z 0 16

Modèle de rayonnement: Le domaine Infrarouge ou thermique les absorbants atmosphériques Le flux infrarouge montant Le flux infrarouge montant ε(z,z )=εh20(uh20) + εco2(uco2)t15µ(uh20) + εo3(uo3) + εdim(udim)tw(uh20) Le flux infrarouge descendant 17

Modèle de rayonnement: Le domaine Infrarouge ou thermique le refroidissement dans les couches Taux de refroidissement dans les couches atmosphériques en /Jour modèle en émissivité modèles spectraux 18 Profil de température et d humidité le jour 33 à Wangara

Modèle de rayonnement: Le domaine Infrarouge ou thermique le refroidissement dans les couches évolution de la température potentielle avec et sans rayonnement IR (Wangara) 19

Modèle de rayonnement: Le domaine Infrarouge Ciel clair flux descendant au sol (ParisFOG) Mesure du télémètre de nuage du CNRM Comparaison mesure-calcul pour les flux IR descendant et montant à 2m durant la campagne ParisFog 20

Modèle de rayonnement: Le domaine Infrarouge ou thermique ciel nuageux ql:=ml/(ma+ml): teneur en eau liquide N: Nébulosité fractionnaire On utilise une fonction de transmission (1. - émissivité) intégrée sur tout le spectre εtot=1.-(1.-εgaz)th2ol Avec TH2Ol= 1.- εh2ol=exp(-kluh2ol) Kl constant pour rg compris entre 0.1µ et 10µ, Kl=120-150 m2kg-1 Couverture nuageuse partielle N TH2Ol=(1.-Nmax(z,z ) )+Nmax exp(kl UH2Ol/ Nmax) Les aérosols sont assimilés aux gouttes de nuage avec les mêmes caractéristiques 21

Modèle de rayonnement: Le domaine Infrarouge ou thermique Coefficients d extinction et d absorption Longueur d onde 9 µ Longueur d onde 0.55 µ Coefficients d extinction et d absorption par unité de masse pour des particules sphériques en fonction du rayon pour 4 indices de réfraction différents 22

Modèle de rayonnement: Le domaine Infrarouge ou thermique Refroidissement dans les nuages Refoidissement dans un nuage (13 mai Coff s Habour): profil météorolofgiques et taux de refoidissement en /jour et comparaison modèles-mesures 23

Modèle de rayonnement: Le domaine Infrarouge Ciel couvert flux descendant au sol (ParisFOG) Mesure du télémètre de nuage du CNRM Comparaison mesure-calcul pour les flux IR descendant et montant à 2m durant la campagne ParisFog 24

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire ou visible ciel clair Les hypothèses: pas d émission propre dans l atmosphère, rayonnement direct parallèle diffusion moléculaire paramétrée 1 intégration suivant l épaisseur optique: approximation d échelle z' U= ρ q z P P0 n T0 T n/2 dz 2 - Intégration suivant la fréquence 1 τ z,,µ 0 = S ν τ ν z,,µ 0 dν S 0 Sd= µ0 S τ U z, Rg: Albédo du sol Su=µ0 S R g τ U 0,,U 0, U z, Réchauffement dans les couches et flux au sol θ θ 1 Su Sd = t T ρc p z 25 Sd 0 =µ 0 S τ U 0,

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire ou visible les absorbants 2 étapes 1 absorption par l ozone en altitude dans la bande 0.2 0.8 µ - diffusion Rayleigh paramétrée en bas par un albédo de surface: 1. Ra µ0 1. Rm a Rg R=R a µ 0 τ U O3 z, z ' Lacis, Hansen, 1974 m 1 R a Rg 2 - absorption par la vapeur d eau en bas dans le bande 0.8 3 µ - diffusion Rayleigh négligée, R=Rg τ U H2O z,z ' 26 Lacis-Hansen, 1974

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire ou visible flux descendant au sol (ParisFOG) Mesure du télémètre de nuage du CNRM Comparaison mesure-calcul pour les flux solaires descendant et montant à 2m durant la campagne ParisFog 27

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire ou visible réchauffement dans les couches Taux de réchauffement dans les couches en /jour Modèle Lacis-Hansen, 1974 Modèle Fouquart et Bonnel, 1980 28 Profil de température et d humidité le jour 33 à Wangara

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire ou visible ciel nuageux On ne peut plus négliger la diffusion par les gouttes de nuages (aérosols) Rayonnement parallèle + Rayonnement diffus Nuages caractérisés par: ql, re=10µ N: Nébulosité Propriétés optiques ω 0=1 K ν = K dif ν =f U H2 Ol Albédo de simple diffusion g=0.85 : facteur d assymétrie de la fonction de diffusion δ= 3 UH 20l 2 re K ext ν Épaisseur optique du nuage intégration suivant l angle zénithal: méthode two stream Fonctions T et R pour chaque couche nuageuse pour les flux montants et descendants On peut traiter les aérosols comme des gouttes de nuage mais avec des propriétés optiques différentes 29

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire ou visible «adding method» Les nuages peuvent être présents dans différentes couches atmosphériques: méthode d addition des couches adjacentes ou «adding method» Rab=Ra+Ta Rb T*a/(1-R*a Rb) Tab=Ta Tb/(1-R*a Rb) On obtient SU et SD pour la couche composite ab Addition des couches sur toute l atmosphère en descendant et en montant SU et SD à chaque niveau 30

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire ou visible «adding method» nébulosité partielle Les nuages peuvent être présents dans différentes couches atmosphériques mais avec une couverture nuageuse partielle : N Nuage défini par ql et N RaNC=NaRaN + (1.-Na) RaC TaNC=NaTaN + (1.-Na) TaC Avec RaC=0, TaC=1 pour le ciel clair N R NC ab =N a R a T NC ab = 31 N NC T NC a Nb Rb T a 1. Na R an N b R Nb NC T NC a Ta 1. Na R an Nb R Nb

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire ou visible Réchauffement dans les nuages Réchauffement dans un nuage (13 mai Coff s Habour): profil météorolofgiques et taux de réchauffement en /jour et comparaison modèles-mesures 32

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire Ciel couvert flux descendant au sol (ParisFOG) Mesure du télémètre de nuage du CNRM Comparaison mesure-calcul pour les flux solaires descendant et montant à 2m durant la campagne ParisFog 33

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire ou visible réchauffement, influence de la nébulosité Réchauffement dans un nuage (13 mai Coff s Habour): profil météorologiques et taux de réchauffement en /jour et comparaison modèles-mesures 34

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire ou visible influence des aérosols dans les couches Réchauffement pour une couche d aérosols de 400 µg/m3 dans les 200 premiers mètres de l atmosphère 35

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire et IR influence des aérosols - flux descendants au sol Flux au sol descendants dans le visible et l infrarouge en W/m2 pour une couche d aérosols de 400 µg/m3 dans les 200 premiers mètres de l atmosphère 36

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire et IR Réchauffement dans des nuages multi couches Effets du rayonnement atmosphérique total (solaire et infrarouge cumulé) dans différents couches de nuages selon leur disposition sur la verticale et leur nébulosité 37

Modèle de rayonnement: Le domaine solaire et IR Réchauffement dans des nuages multi couches équilibres radiatif équilibres radiatifs-convectifs Temps de mise en place de la structure thermique verticale de l atmosphère à partir d une atmosphère isotherme 38