Stocks de fin de campagne -------- milliers d'hectares ---- ---- t/ha. Importation s Offre totale. nt Production



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CANADA : PERSPECTIVES DES PRINCIPALES GRANDES CULTURES 18 juin 2015 Groupe de l analyse des marchés/division des céréales et oléagineux Direction du développement et de l analyse du secteur, Direction générale des services à l industrie et aux marchés Directeur : Steve Lavergne Directeur adjoint : Fred Oleson Le présent rapport constitue une mise à jour des Perspectives de mai d AAC pour la campagne agricole 2014-2015 en cours ainsi que la prochaine campagne 2015-2016. Au Canada, la plupart des campagnes débutent le 1 er août et se terminent le 31 juillet. Pour 2014-2015, les exportations devraient diminuer seulement légèrement par rapport à 2013-2014, malgré l importante baisse de production et d offre de l année dernière. L utilisation intérieure totale devrait augmenter légèrement puisque la hausse de l utilisation intérieure du blé et des oléagineux compense largement la baisse d utilisation intérieure des céréales secondaires. Les stocks de fin de campagne totaux des grandes cultures devraient s établir à 11,5 millions de tonnes (Mt), soit 38 %, en raison d une baisse d offre et d une forte demande. En général, l abondance des réserves mondiales de céréales devrait continuer à faire pression sur les prix, tandis que la faiblesse du dollar canadien fournit un certain soutien. Les prix pour le blé (à l exclusion du blé dur), l orge, le maïs et les lentilles étaient, en moyenne, supérieurs à ceux de 2013-2014. En revanche, les prix pour l avoine, le canola et le soja étaient plus faibles. Pour 2015-2016, les prévisions relatives à la superficie ensemencée sont tirées du rapport du 23 avril de Statistique Canada sur les superficies projetées en mars pour les principales grandes cultures pour 2015. Un réensemencement de canola dans les provinces des Prairies s est avéré nécessaire en raison du gel et des dommages causés par l altise. On a présumé que le taux d abandon de la superficie ensemencée et des tendances en matière de rendement était normal. Même si la production totale des grandes cultures devrait augmenter, on s attend à ce que l offre totale diminue d environ 5 % en raison d une baisse des stocks de début de campagne et des importations. La production de céréales et d oléagineux au Canada devrait augmenter, tandis que les exportations et l utilisation intérieure devraient diminuer en raison de la baisse de l offre. Les stocks de fin de campagne devraient diminuer à 9 Mt alors que la moyenne décennale est d environ 13,5 Mt. Quant aux légumineuses et cultures spéciales, la production devrait augmenter, mais les exportations devraient diminuer légèrement. On s attend à ce que les stocks de fin de campagne augmentent pour s établir à 0,5 Mt alors que la moyenne décennale est d environ 0,9 Mt. Statistique Canada publiera les résultats de son enquête sur la superficie ensemencée le 30 juin. Offre et utilisation des principales grandes cultures au Canada Superficie ensemencée Superficie récoltée Rendeme nt Production Importation s Offre totale Exportation s Utilisation intérieure totale Stocks de fin de campagne -------- milliers d'hectares ---- ---- t/ha -------------------------------------- milliers de tonnes métriques --------------------------------- ----- Total des céréales et oléagineux 2013-2014 26 847 26 115 3,46 90 293 1 109 100 356 43 284 39 325 17 747 2014-2015p 25 859 24 787 2,97 73 594 2 346 93 687 42 235 40 284 11 168 2015-2016p 26 380 25 507 2,95 75 285 1 575 88 028 40 080 38 953 8 995 Total des légumineuses et des cultures spéciales 2013-2014 2 844 2 816 2,44 6 880 144 7 653 5 237 1 804 623 2014-2015p 3 341 3 208 1,94 6 219 163 7 005 5 515 1 170 365 2015-2016p 3 385 3 296 1,99 6 567 133 7 065 5 365 1 230 490 Ensemble des principales grandes cultures 2013-2014 29 690 28 930 3,36 97 173 1 253 108 009 48 521 41 129 18 370 2014-2015p 29 200 27 995 2,85 79 813 2 509 100 692 47 750 41 454 11 533 2015-2016p 29 765 28 803 2,84 81 852 1 708 95 093 45 445 40 183 9 485 Source : Statistique Canada, p : prévision d Agriculture et Agroalimentaire Canada Page 1 de 11

BLÉ BLÉ DUR En 2014-2015, malgré la forte demande sur les marchés mondiaux, les exportations devraient diminuer de 1,5 % par rapport à 2013-2014, en raison de la baisse de l offre et du recul de la qualité moyenne de la récolte canadienne de blé dur. Les stocks devraient diminuer de 44 % pour s établir à 1 Mt, soit considérablement moins que la moyenne quinquennale de 1,73 Mt. La moyenne des prix des producteurs au Canada pour l actuelle campagne agricole devrait être beaucoup plus élevée qu en 2013-2014, en raison de la hausse des prix mondiaux attribuable à la baisse de l offre mondiale, canadienne et américaine, et à la faiblesse du dollar canadien. Les prix ont fortement augmenté depuis le début de la campagne agricole pour atteindre un sommet en novembre. Depuis, la tendance est à la baisse en raison du recul de la demande en prévision d une croissance de la production mondiale en 2015-2016. La production mondiale de blé dur a chuté de 5,1 Mt en 2013-2014 pour s établir à 32,8 Mt, soit le plus bas niveau depuis 2001-2002. L offre a diminué de 4,3 Mt pour s établir à 40,2 Mt, car le recul de la production a été en partie annulé par des stocks de début de campagne plus importants. L utilisation devrait chuter de 1,5 Mt, surtout sur le marché de l alimentation du bétail. Les stocks de fin de campagne devraient baisser de 2,8 Mt pour s établir à 4,6 Mt, soit le plus bas niveau depuis la campagne de 1999-2000. Aux États- Unis, la production de blé dur a diminué de 0,14 Mt pour s établir à 1,44 Mt. Pour 2015-2016, on estime que la superficie ensemencée augmentera de 15,8 % par rapport à 2014-2015 en raison des prix élevés en 2014-2015 et des faibles stocks de début de campagne en 2015-2016. La production devrait augmenter de 10 % pour s établir à 5,7 Mt puisque l augmentation de la superficie est en partie annulée par des rendements inférieurs. D après les prévisions, l offre baissera de 4 % par rapport à 2014-2015, car les faibles stocks de début de campagne font plus qu annuler la hausse de production. Les exportations devraient diminuer de 4 % par rapport à 2014-2015 en raison de la baisse de la demande d importation qui est attribuable à la hausse de la production dans les pays d importation. Les stocks de fin de campagne devraient s élever à 1 Mt, soit la même valeur qu en 2014-2015. Le prix moyen du blé au producteur pour la campagne agricole devrait être plus bas que celui de 2014-2015 en raison de la reprise de la production mondiale de blé qui avait chuté en 2014-2015 et d un retour au niveau habituel de qualité au Canada. La production mondiale de blé dur devrait augmenter de 3,9 Mt par rapport à 2014-2015 pour passer à 36,7 Mt en raison de l augmentation de la superficie ensemencée et du retour à des rendements normaux. Il est prévu que l offre augmentera de 1,1 Mt pour atteindre 41,3 Mt puisque la hausse de la production est en grande partie annulée par la contraction des stocks de début de campagne. L utilisation devrait augmenter de 0,5 Mt pour s établir à 36,1 Mt en raison de l augmentation de l offre. Les stocks de fin de campagne devraient passer de 0,6 Mt à 5,2 Mt. Aux États-Unis, la production de blé dur devrait augmenter à 1,8 Mt à la suite d une croissance de 18 % de la superficie ensemencée et de rendements moyens supérieurs. BLÉ (à l exception du blé dur) En 2014-2015, les exportations devraient diminuer de 2 % par rapport à 2013-2014, pour passer à 18 Mt, malgré la demande croissante des marchés alimentaires mondiaux, à cause d une diminution de l offre, et la baisse de la qualité de la récolte canadienne de blé et l intensification de la concurrence des autres exportateurs sur les marchés mondiaux. Les stocks de fin de campagne devraient diminuer de 34 % pour s établir à 5,7 Mt, soit plus que la moyenne quinquennale de 5,55 Mt. Le prix canadien moyen au producteur de blé devrait dépasser celui de 2013-2014, en raison de la baisse de l offre canadienne et de l affaiblissement du dollar canadien. Les prix du blé ont augmenté pendant la première partie de la campagne agricole pour atteindre un sommet en décembre. Ils ont ensuite chuté en janvier et varient très légèrement depuis ce temps. La production mondiale de toutes les classes de blé (y compris le blé dur) a augmenté de 10 Mt pour atteindre un nouveau record de 726 Mt. L offre a augmenté de 23 Mt pour s établir à 916 Mt, les stocks de début de campagne plus élevés s ajoutant à la hausse de la production. L utilisation totale devrait progresser de 12 Mt pour atteindre 715 Mt. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter de 11 Mt pour atteindre 201 Mt. Aux É.-U., la production de blé a reculé de 3 Mt pour s établir à 55,1 Mt. L utilisation intérieure a chuté en raison d une utilisation fourragère plus faible et la diminution des exportations est attribuable à la valeur élevée du dollar américain et à l intensification de la concurrence sur les marchés mondiaux. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter de 3,2 Mt pour s établir à 19,3 Mt. Pour 2015-2016, il est estimé que la superficie ensemencée diminuera légèrement au Canada puisque l augmentation de 3 % enregistrée pour le blé de Page 3 de 11

printemps a été plus qu annulée par une diminution de 32 % de la production de blé d hiver, laquelle est attribuable à la tardiveté de la récolte. L augmentation de la superficie ensemencée de blé de printemps s explique principalement par le fait que certaines terres de l ouest du Manitoba n ont pas été ensemencées en 2014-2015 en raison de l humidité excessive. La production devrait diminuer légèrement pour passer à 24 Mt. L offre devrait diminuer de 9 % puisque la baisse de la production est aggravée par la baisse des stocks de début de campagne. Les exportations devraient chuter de 3 % pour s établir à 17,5 Mt en raison de l offre plus faible. Les stocks de fin de campagne devraient diminuer de 32 % pour s établir à 3,9 Mt. Le prix canadien moyen au producteur de blé devrait dépasser celui de 2014-2015, en raison de la baisse de l offre canadienne et de l affaiblissement prévu du dollar canadien. La production mondiale de toutes les classes de blé (y compris le blé dur) devrait diminuer de 7 Mt pour passer à 719 Mt puisque l augmentation de la superficie ensemencée est plus qu annulée par la faiblesse des rendements, lesquels ont atteint des niveaux record en 2014-2015. L offre devrait augmenter de 3 Mt pour s établir à 920 Mt, la production inférieure est plus qu annulée par les stocks de début de campagne plus élevés. L utilisation totale devrait augmenter de 1 Mt pour se situer à 717 Mt puisque la demande croissante sur le marché alimentaire est en partie contrebalancée par une réduction de l utilisation fourragère. Les stocks de fin de campagne devraient accuser une hausse de 2 Mt et se situer à 203 Mt. Aux États-Unis, la superficie ensemencée de blé d hiver a diminué de 4 % par rapport à 2014-2015 et la superficie ensemencée de blé de printemps (sauf le blé dur) devrait diminuer également, ce qui se traduirait par une diminution de 3 % de la superficie ensemencée pour toutes les classes de blé. L abandon devrait diminuer en raison des meilleures conditions d humidité, grâce auxquelles la superficie récoltée a légèrement augmenté. La production devrait augmenter de 1,7 Mt pour s établir à 56,8 Mt, tandis que l offre s accroîtra de 4,6 Mt pour atteindre 79,9 Mt. La production de blé de force rouge d hiver et de blé blanc devrait augmenter, celle du blé tendre rouge d hiver diminuer et celle du blé de force roux de printemps égaler celle de 2014-2015. L utilisation intérieure aux États-Unis devrait augmenter de 3 % et les exportations de 8 %. Les stocks en fin de campagne devraient augmenter de 2,3 Mt pour s établir à 21,6 Mt. Stan Skrypetz : analyste du blé stan.skrypetz@agr.gc.ca Page 3 de 11

CÉRÉALES SECONDAIRES ORGE En 2014-2015, l utilisation intérieure totale devrait chuter de 14 % en raison d une utilisation fourragère plus faible. Les exportations devraient diminuer de 6 % en raison de la baisse de l offre et de la qualité de la récolte inférieure à la normale. En raison de la faible qualité de la récolte au Canada, les importations d orge fourragère et d orge brassicole dépassent passablement la normale. Les stocks de fin de campagne devraient diminuer de près de 50 % à un plancher presque record de 1 million de tonnes (Mt), en raison de la faiblesse de l offre. Le prix de l orge fourragère devrait augmenter d environ 6 % par rapport à 2013-2014, et le prix intérieur de l orge brassicole devrait demeurer élevé en raison de la faiblesse de l offre. La prime dont bénéficie l orge fourragère par rapport au blé fourrager dans le principal marché d alimentation des bovins des Prairies canadiennes a diminué et n est plus que de quelques dollars. Les prix mondiaux de l orge fourragère se sont également assouplis, alors que les récoltes d hiver de l hémisphère Nord arriveront bientôt sur les marchés. Toutefois, les prix mondiaux de l orge brassicole sont demeurés soutenus, voire élevés, selon leur origine. Pour 2015-2016, il est prévu que la superficie ensemencée augmentera de 10 % par rapport à 2014-2015 en raison du retour à des conditions d ensemencement plus normales et d une réduction de la superficie en jachère dans les Prairies. On s attend à une hausse de la production de 12 % en raison de l augmentation de la superficie. Toutefois, on prévoit une baisse marginale de l offre, en raison des stocks de report historiquement faibles. Les exportations devraient diminuer légèrement en raison de la faiblesse de l offre, du retour à des tendances normales en matière de qualité et de commerce mondial de l orge fourragère. Malgré la baisse de l utilisation totale, les stocks d orge de fin de campagne devraient diminuer de 5 % pour atteindre un nouveau plancher record. Le prix au comptant de l orge fourragère à Lethbridge devrait augmenter légèrement par rapport à 2014-2015 en raison de la faiblesse record de l offre totale et des prix légèrement plus élevés du maïs des États-Unis. Durant le mois de mai, le rythme d ensemencement pour l orge de printemps et la plupart des petites céréales dans l ensemble de l Amérique du Nord était en avance par rapport à la moyenne quinquennale précédente. Les conditions météorologiques des Prairies ont été moins favorables pour l orge, alors que le gel a envahi les trois provinces et que l Alberta et l ouest de la Saskatchewan demeurent secs, ce qui limite l avancement des récoltes. MAÏS En 2014-2015, l utilisation totale intérieure devrait augmenter légèrement en raison d une plus forte utilisation dans les aliments pour animaux et dans le secteur industriel. Les importations devraient augmenter en flèche pour atteindre 1,75 Mt, en raison de la baisse de l offre intérieure, et sont environ 65 % supérieures à la moyenne quinquennale antérieure. Les exportations devraient baisser d environ 75 % en raison de la baisse de l offre intérieure et de la qualité moindre de la récolte de 2014. Les stocks en fin de campagne devraient diminuer de 6 % pour s établir à 1,5 Mt. Le prix aux entrepôts de Chatham devrait dépasser la moyenne de 2013-2014 en raison de la faiblesse de l offre. Les niveaux de base à Chatham ont été étayés durant la dernière moitié de mai par l affaiblissement du dollar canadien et le ralentissement des ventes des producteurs, ces derniers se concentrant sur l ensemencement après un début de saison moins qu idéal; cela a aidé à réduire l effet de la diminution des contrats à terme de maïs aux États-Unis. Mai a été un mois généralement à la baisse pour les contrats à terme de maïs aux États-Unis, alors que le dollar américain est demeuré solide, que l Environmental Protection Agency des États-Unis (USEPA) a proposé des réductions pluriannuelles des volumes des normes régissant les carburants renouvelables, que les exportations de maïs des États-Unis ne se sont pas maintenues et que les pertes record de volailles attribuables à la grippe aviaire réduisent la demande fourragère intérieure. Pour 2015-2016, la superficie ensemencée devrait augmenter de 6 % et la production devrait augmenter de 6 % pour s établir à 12,2 Mt, en raison de l augmentation de la superficie ensemencée et de l hypothèse de rendements moyens. Toutefois, l offre totale devrait demeurer inchangée en raison de la faiblesse des stocks de début de campagne et des importations. Les importations devraient diminuer de façon importante en raison de l augmentation de l offre intérieure et d un retour au niveau de qualité habituel. L utilisation intérieure totale devrait demeurer stable, car la production d éthanol, l utilisation industrielle et l alimentation du bétail demeureront inchangées. Les exportations devraient connaître une augmentation de 56 % grâce à une tendance relative à la qualité retournant à la normale. Les stocks de fin de campagne devraient diminuer de 20 % et atteindre 1,2 Mt, ce qui serait le plus bas niveau en 12 ans. Les prix à Chatham devraient augmenter légèrement en raison de l augmentation prévue des prix du maïs aux États Unis et la faiblesse du dollar canadien restera un facteur de reprise. Les prix de base à Chatham devraient diminuer pour atteindre des niveaux plus habituels ou plus proches de la moyenne quinquennale Page 4 de 11

précédente, en raison d un retour à une tendance plus normale en matière de qualité, ce qui limite le bénéfice total. Cette prévision demeure très liée à la taille de la prochaine récolte de maïs aux États-Unis. Des dommages généralisés dus au gel ont été signalés en Ontario à la fin du mois de mai; cependant, en raison de la lente levée du maïs, la récolte devrait se rétablir. Les conditions de sécheresse dans les champs continuent de préoccuper; en général, il faut davantage de pluie pour maintenir la croissance des récoltes. La plupart des prévisions estivales se concrétisent et il semble que la présence du phénomène El Niño pourrait avoir un effet positif sur les rendements du maïs aux États-Unis. En ce qui concerne la période allant de juin à août, l est du Canada devrait avoir des températures sous la normale et des précipitations près de la normale. Selon les prévisions actuelles, les températures devraient être normales ou inférieures à la normale, et les précipitations devraient être normales ou supérieures à la normale dans la ceinture de maïs des États-Unis. Ce type de prévisions est de bon augure pour des rendements supérieurs à la moyenne pour le maïs des États-Unis, car «la pluie fait pousser les céréales». Des rendements supérieurs à la moyenne pour le maïs auraient un effet à la baisse sur les prix du maïs des États-Unis pour les 12 à 15 prochains mois. AVOINE En 2014-2015, l utilisation intérieure totale devrait chuter de 9 % en raison principalement d une utilisation fourragère plus faible. Les exportations d avoine vers les États-Unis devraient augmenter. En raison de la diminution importante de l offre, les stocks de fin de campagne devraient diminuer de façon importante et se situer bien en dessous de la moyenne quinquennale précédente. Le prix moyen de l avoine devrait être d environ 10 % inférieur au niveau record élevé de l an dernier. En raison du ralentissement des prix du maïs américain et de la qualité globalement inférieure à la moyenne, le prix de l avoine a fléchi durant l actuelle campagne agricole. Après avoir affiché des niveaux élevés en septembre, le marché des prix à terme de l avoine aux États-Unis a connu un déclin constant. Pour le marché canadien, on a assisté durant la même période à une diminution de 15 % du dollar canadien; toutefois, cela a aidé à compenser la chute des prix de l avoine américaine. Pour 2015-2016, la superficie ensemencée devrait augmenter de 30 % par rapport à 2014-2015 en raison des prix concurrentiels, du retour à des conditions d ensemencement plus normales et d une réduction des intrants de culture dans les Prairies. La production devrait augmenter de 29 % en raison de l augmentation de la superficie ensemencée et d une prévision de rendements moyens. Bien que les stocks de fin de campagne soient légèrement inférieurs à ceux de la moyenne quinquennale antérieure, la superficie et la production plus élevées permettront à l offre totale prévue d augmenter de 10 %. On anticipe une légère hausse de l utilisation intérieure totale en raison d une plus grande utilisation des aliments pour animaux et de la hausse de la consommation humaine. Les exportations devraient diminuer de 4 % en raison des stocks d avoine plus élevés aux États-Unis et d une projection de l USDA prévoyant une production d avoine plus élevée aux États-Unis en 2015. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter considérablement à cause de la hausse de l offre. À l instar du marché des prix à terme à échéance rapprochée de l avoine aux États-Unis, les mois différés ont reçu un coup de pouce des problèmes de gel et de sécheresse dans les Prairies canadiennes. Les céréales ont tendance à mieux supporter le gel que le canola; toutefois, le gel est survenu surtout au Manitoba et dans l est de la Saskatchewan, où la production d avoine est la plus importante. Ces deux provinces représentent environ 68 % de la superficie ensemencée pour l avoine au Canada pour 2015. SEIGLE En 2014-2015, l utilisation totale intérieure devrait diminuer en raison d une réduction de l utilisation fourragère, et dans les secteurs alimentaire et industriel. Les exportations devraient diminuer en raison de la baisse de l offre totale. Les stocks de seigle de fin de campagne devraient diminuer légèrement en raison de la baisse des réserves. Compte tenu du resserrement de l offre, les prix du seigle canadien demeureront élevés. Les exportations de seigle vers les États-Unis sont inférieures de 42 % à la moyenne quinquennale précédente. Au début de juin, une partie du seigle des Prairies canadiennes était entre le stade de la feuille paniculaire et le stade de l épiaison; ainsi, les nouvelles récoltes pourraient être disponibles d ici la fin de juillet et faire concurrence aux contrats pour les anciennes récoltes. Pour les deux dernières années de récoltes, les exportations importantes de seigle en vrac se sont faites exclusivement vers les États-Unis, comptant en moyenne pour environ 95 % des exportations totales de seigle canadien. Les autres expéditions à l étranger se sont limitées à des charges de conteneurs. Pour 2015-2016, la superficie ensemencée devrait augmenter de 8 %, mais rester proche du plancher record. La production devrait augmenter en raison de l augmentation de la superficie ensemencée et du retour aux rendements moyens. Le seigle est généralement récolté dans la première moitié d août, alors que les mois d août et de septembre représentent les deux plus gros mois pour les expéditions de seigle. 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L offre totale devrait grimper de 18 %. L utilisation totale intérieure devrait augmenter en raison d une plus forte utilisation dans les aliments pour animaux et dans le secteur industriel. Les exportations devraient augmenter de 37 % en raison de l augmentation de l offre et de la demande importante continue à l exportation en provenance des secteurs du broyage et des spiritueux en Amérique du Nord et des marchés mondiaux. Malgré la diminution importante de l offre, les stocks de fin de campagne devraient être semblables à ceux de l an dernier, puisque toute augmentation de l offre de seigle canadien est rapidement absorbée par le marché de l exportation. L aperçu des prix pour le seigle est positif par rapport aux principales céréales secondaires. John Pauch : Analyste des céréales secondaires John.Pauch@agr.gc.ca OLÉAGINEUX CANOLA Pour 2014-2015, les exportations devraient augmenter légèrement par rapport à 2013-2014, pour atteindre 9,2 Mt d achats stables de la Chine, du Japon, du Mexique et des États-Unis, de même que d un grand nombre d autres pays. La trituration intérieure devrait augmenter de 3 % par rapport à la dernière campagne agricole grâce à une bonne demande pour l huile et la farine de canola, aux vastes réserves de graines et aux marges de trituration adéquates. Les aliments pour animaux, les déchets et les impuretés devraient atteindre un sommet record pendant que les stocks de fin de campagne diminueront de plus de 60 %, pour s établir à 0,95 Mt. Les prix devraient chuter rapidement pour en arriver à des prix mondiaux plus bas pour les huiles végétales et les tourteaux de protéines. Pour 2015-2016, la superficie ensemencée au Canada devrait diminuer de 5 % par rapport à 2014-2015 sous la pression des prix plus bas, des préoccupations liées aux maladies, de l assouplissement des règles trop strictes de rotation des cultures et des coûts inférieurs des intrants pour les autres cultures. Un ensemencement plus tôt que la normale a été retardé à mi-chemin par le gel et la neige. Le réensemencement de canola a été plus élevé que la normale, atteignant un sommet en trois ans au Manitoba avec des rapports isolés indiquant que certains champs ont été ensemencés trois fois. Malgré ces reculs, l expansion du canola est considérée comme étant proche de la normale ou supérieure à la normale, et le Conseil canadien du canola encourage les agriculteurs à procéder à un dépistage actif des altises. La production devrait baisser de 4 % pour passer à 14,9 Mt, selon les rendements normaux prévus. L offre de canola devrait diminuer de 11 % en raison d une diminution des stocks de début de campagne associée à la baisse de production. En raison d une offre nationale plus limitée associée à une augmentation de l offre mondiale de soja, les exportations devraient diminuer de 1,2 Mt par rapport à 2014-2015, pour atteindre 8 Mt. Les stocks de fin de campagne devraient être très limités, passant à 0,50 Mt. Malgré les prévisions de stocks limités, les prix du canola canadien devraient chuter par rapport à 2014-2015, en raison des prix mondiaux plus faibles pour les oléagineux, les huiles végétales et les tourteaux de protéines, les pertes étant limitées par la dévaluation du dollar canadien par rapport au dollar américain. GRAINES DE LIN (à l exception du solin) Pour 2014-2015, les exportations devraient grimper de 15 % par rapport à 2013-2014 pour s établir à 0,72 Mt en raison de la stabilité de la demande mondiale et des réserves exportables plus importantes. L utilisation intérieure totale devrait augmenter de 20 % grâce à l augmentation des aliments pour animaux, des déchets et des impuretés. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter, pour atteindre 0,10 Mt. Les prix des graines de lin sont près des niveaux de l an dernier en raison des stocks moins élevés que prévu des pays de l ancienne Union soviétique, des achats importants à l exportation, de la discipline tarifaire des producteurs et de la faible valeur du dollar canadien. Pour 2015-2016, la superficie ensemencée au Canada devrait augmenter de 5 % en raison des revenus attrayants par rapport aux cultures céréalières et des coûts inférieurs des intrants par rapport au canola. La surface ensemencée de lin pourrait diminuer légèrement si le printemps est hâtif et si les fermiers optent pour des cultures de plus longue saison. La production devrait augmenter de 9 % pour se chiffrer à 0,92 Mt grâce à des rendements légèrement plus élevés, en supposant que l humidité et les températures seront normales. On prévoit donc que l offre augmentera de 9 % à la faveur de stocks de début de campagne plus importants et d une production accrue. Cette offre accrue devrait favoriser une augmentation des exportations de 16 % par rapport à 2014-2015 pour s établir à 0,83 Mt, car l augmentation de l offre intérieure est neutralisée par le fardeau des stocks mondiaux d oléagineux. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter pour s établir à 0,13 Mt. On prévoit que les prix moyens chuteront par rapport à 2014-2015 sous la pression d une demande mondiale stable, des stocks plus élevés des pays de l ancienne Union soviétique et des prix mondiaux réduits pour les oléagineux. Page 6 de 11

Pour 2015-2016, la production mondiale de graines de lin devrait atteindre un sommet depuis plusieurs années de 2,64 Mt, ce qui pourrait créer une offre mondiale excédentaire, selon Oil World. L estimation de la production mondiale suppose des conditions météorologiques normales pendant l été et que le Canada et les États-Unis donnent suite à leurs intentions concernant l ensemencement. Par pays, la production de graines de lin devrait augmenter au Canada, aux États-Unis, au Kazakhstan et en Russie. Le commerce mondial des graines de lin devrait augmenter, car l Union européenne utilisera les graines produites par le Kazakhstan et la Russie. Les États-Unis devraient réduire les importations en raison d une production nationale plus élevée. Les exportations canadiennes de graines de lin vers la Chine devraient augmenter. Toutefois, les stocks mondiaux de fin de campagne en graines de lin devraient augmenter, surtout au Canada, car l augmentation de la trituration mondiale devrait être moins importante que l augmentation de la production. SOJA Pour 2014-2015, les exportations devraient augmenter de 23 % par rapport à 2013-2014 pour s établir à 4,2 Mt en raison de la demande mondiale stable et des stocks exportables importants. La trituration intérieure devrait progresser de 5 % en raison des stocks intérieurs importants et de marges sur la trituration qui seront généralement bonnes. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter de 15 %, passant à 0,30 Mt. Les prix devraient chuter en raison de la pression exercée par les prix plus bas aux États-Unis et par des stocks abondants à l échelle mondiale. Pour 2015-2016, la superficie ensemencée de soja au Canada devrait baisser de 3 % pour atteindre une superficie de 2,18 millions d hectares, car les prix plus faibles et un rendement décevant par endroits pousseront certains agriculteurs à privilégier d autres cultures. En raison d un printemps froid, la plantation est retardée dans tout l est du Canada pendant que dans l ouest, la plantation est légèrement plus hâtive que la normale. La production dans l ensemble du Canada devrait baisser de 10 % pour passer à 5,45 Mt, selon les rendements normaux prévus et des conditions de croissance normales. L offre devrait chuter de 10 % en raison d une baisse de la production. On prévoit une baisse des exportations, qui atteindront 3,7 Mt en raison de la diminution de l offre. Les stocks de fin de campagne devraient diminuer considérablement à cause de la baisse de l offre. Sous la pression des prix américains et mondiaux plus bas, les prix canadiens devraient baisser par rapport à ceux de 2015-2016, les pertes étant modérées par la baisse du dollar canadien. Chris Beckman, analyste des oléagineux Courriel : Chris.Beckman@agr.gc.ca Page 7 de 11

LÉGUMINEUSES ET CULTURES SPÉCIALES POIS SECS Pour 2014-2015, les exportations du Canada devraient augmenter de 11 % par rapport à 2013-2014, pour s établir à 3 Mt, car les exportations plus importantes du Bangladesh et des États-Unis ont compensé les exportations moindres de la Chine. Pour la période d août à avril, les exportations canadiennes vers les États-Unis sont beaucoup plus importantes que pour la même période l année dernière, malgré une production record de pois secs aux États-Unis. Les stocks de fin de campagne au Canada devraient diminuer en raison de l augmentation des exportations. Le prix moyen des pois secs devrait diminuer légèrement par rapport à 2013-2014, car la demande d exportation plus élevée est compensée en grande partie par les pressions exercées par une demande nationale moindre. Pendant la campagne agricole, la différence de prix entre les pois secs verts et les pois secs jaunes devraient être en moyenne de 40 $/t par rapport à une différence record de 160 $/t en 2013-2014. Pendant le mois de mai, les prix à la ferme des pois verts et jaunes ont augmenté d environ 15 $/t et 18 $/t, respectivement, en raison de la forte demande d exportation qui se poursuit à un niveau record. Pour 2015-2016, la superficie ensemencée devrait augmenter seulement légèrement par rapport à 2014-2015 en raison du rendement plus élevé par rapport à d autres cultures. Par province, la Saskatchewan devrait intervenir pour 61 % de la superficie ensemencée en pois secs, l Alberta, pour 37 % et le Manitoba et la Colombie-Britannique, pour le reste de la superficie ensemencée. La production devrait augmenter de 7 % pour atteindre un niveau presque record de 3,7 Mt en raison de l augmentation des rendements moyens et de la superficie ensemencée. Toutefois, l offre devrait seulement augmenter légèrement en raison des faibles stocks de début de campagne. Les exportations devraient diminuer légèrement, et l Inde et la Chine resteront les principaux acheteurs de pois secs canadiens. Les stocks de fin de campagne devraient également augmenter de façon importante, tout en demeurant sous la moyenne. Aux États-Unis, la superficie ensemencée de pois secs devrait, selon l USDA, augmenter de 7 % pour atteindre un niveau record. Cela est essentiellement attribuable à une augmentation prévue de la superficie ensemencée au Montana et au Dakota du Nord. Selon un taux d abandon et des rendements normaux, AAC estime que la production américaine de pois secs augmentera de 3 % pour atteindre un niveau presque record de 0,8 Mt. Les États-Unis ont réussi à exporter de petites quantités de pois secs vers la Chine et l Inde, et on prévoit qu ils continueront à accroître leur part de marché en 2015-2016. LENTILLES Pour 2014-2015, les exportations de lentilles devraient augmenter par rapport à 2013-2014, pour atteindre 1,8 Mt. Les principaux marchés demeurent l Inde, la Turquie et les Émirats arabes unis et l Union européenne (UE). L utilisation intérieure totale devrait chuter à 0,3 Mt. Les stocks de fin de campagne devraient atteindre les niveaux les plus bas depuis 2009-2010. Le prix moyen, tous types et grades confondus, devrait être plus élevé que l année dernière en raison des faibles stocks de fin de campagne, en dépit d une répartition des grades inférieure à la moyenne. Les prix des lentilles rouges ont conservé une prime élevée (130 $CAN la tonne) par rapport au prix des lentilles vertes, la plus importante depuis 2011-2012. Pendant le mois de mai, les prix à la ferme en Saskatchewan des grosses lentilles vertes et des lentilles rouges ont augmenté respectivement de plus de 55 $/t et de 100 $/t. Cela est en grande partie attribuable à la demande mensuelle stable d exportation et à la diminution de l offre intérieure pour les grosses lentilles vertes et les lentilles rouges. Pour 2015-2016, la superficie ensemencée de lentilles au Canada devrait augmenter de 7 %, passant à 1,36 Mha, en raison de la forte demande d exportation et du fait qu on s attend à une meilleure qualité par rapport à 2014-2015. La Saskatchewan devrait intervenir pour 97 % de la superficie ensemencée en lentilles, le reste étant ensemencé en Alberta. La production devrait augmenter à un niveau presque record de 2,15 Mt, mais l offre ne devrait augmenter que légèrement en raison des faibles stocks de fin de campagne. Les exportations devraient demeurer semblables à celles de 2014-2015, soit à 1,75 Mt. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter, mais demeurer tout de même exceptionnellement élevés à 0,1 Mt. Le prix moyen devrait augmenter par rapport à 2014-2015 si la demande à l exportation au Canada demeure solide pour la troisième année consécutive. En 2015-2016, selon l USDA, la superficie ensemencée de lentilles aux États-Unis devrait atteindre 0,4 million d acres, soit 37 % de plus qu en 2014-2015 en raison de la diminution de la superficie ensemencée au Montana et au Dakota du Nord. En présumant des rendements et un taux d abandon normaux, la production américaine de Page 8 de 11

lentilles en 2015-2016 devrait donc, d après AAC, atteindre 0,21 Mt, soit une hausse importante par rapport à 2014-2015. Les principaux marchés d exportation des lentilles américaines devraient être l Inde et les pays de l UE. HARICOTS SECS Pour 2014-2015, les exportations de haricots secs devraient être semblables à celles de l année précédente. Les États-Unis et les pays de l UE devraient rester les principaux marchés pour les haricots secs canadiens. Le volume des exportations vers le Japon, l Égypte et l Angola devrait diminuer. L offre nord-américaine accrue devrait continuer à faire pression sur les prix globaux des haricots secs pour les É.-U. et le Canada pendant le reste de 2014-2015. Pour 2015-2016, la superficie ensemencée au Canada devrait chuter de 10 % par rapport à 2014-2015 en raison de rendements éventuellement plus faibles comparativement à l année précédente. Par province, l Ontario devrait comprendre 46 % de la superficie ensemencée en haricots secs, le Manitoba, 27 %, l Alberta, 25 %, et le Québec, le reste de la superficie ensemencée. La production devrait chuter sous les 0,25 Mt, soit de 11 %, mais l offre n augmenterait que légèrement en raison de stocks de début de campagne plus élevés. On prévoit que les exportations accuseront une chute en raison d une demande inférieure aux prévisions aux É.-U. Les stocks de fin de campagne sont également appelés à diminuer. Le prix moyen des haricots secs au Canada devrait diminuer en raison d une offre supérieure aux prévisions en Amérique du Nord, particulièrement dans le cas des haricots blancs et des haricots pinto. Aux É.-U., l USDA croit que la superficie ensemencée en haricots secs devrait augmenter légèrement, pour atteindre près de 1,55 million d acres en raison d une augmentation de la superficie ensemencée au Michigan et au Minnesota. Si les taux de rendement et d abandon sont normaux, AAC prévoit que la production totale de haricots secs (à l exception des pois chiches) en 2015-2016 passera à 1,25 Mt, soit une hausse de 4 % par rapport à 2014-2015. POIS CHICHES En 2014-2015, les exportations de pois chiches canadiens devraient augmenter considérablement pour passer à 70 kt. Cela est essentiellement attribuable à une augmentation de la demande d exportation en provenance du Moyen-Orient, de l UE et des É.-U. L UE et les États-Unis sont les deux principaux marchés d écoulement des pois chiches canadiens. Cependant, cette augmentation de la demande d exportation ne devrait pas diminuer les stocks de fin de campagne. On s attend également à ce les stocks de fin de campagne augmentent et demeurent onéreux. Le prix moyen devrait demeurer semblable à celui de l année précédente en raison de l abondance de l offre canadienne et mondiale. En 2015-2016, la superficie ensemencée devrait diminuer par rapport à 2014-2015 en raison de lourds stocks de début de campagne et d une chute des prix en Amérique du Nord, par rapport aux autres cultures. Par province, la Saskatchewan devrait intervenir pour 93 % de la superficie ensemencée en pois chiches, le reste étant ensemencé en Alberta. La production devrait donc reculer à 115 kt. On prévoit que l offre diminuera, par rapport à l an dernier, mais de 4 % seulement en raison de stocks de début de campagne plus élevés. Les exportations devraient être semblables à 2014-2015, tandis que les stocks de fin de campagne devraient diminuer, quoique légèrement. Le prix moyen devrait demeurer pratiquement inchangé en raison de l offre mondiale stable et de la demande d exportation stable en provenance du Moyen- Orient. Aux États-Unis, l USDA estime que la superficie ensemencée de pois chiches pour 2015-2016 devrait diminuer sous la barre des 0,20 million d acres pour la première fois depuis 2011-2012. Cette situation est due en grande partie à la diminution prévue de la superficie ensemencée en Idaho et dans l État de Washington. En présumant des rendements et un taux d abandon normaux, la production américaine de pois chiches en 2015-2016 devrait donc, d après AAC, atteindre 0,13 Mt, soit une légère hausse par rapport à 2014-2015. GRAINES DE MOUTARDE En 2014-2015, les exportations canadiennes de graines de moutarde devraient atteindre 130 kt, soit une diminution par rapport à 2013-2014. L augmentation de la demande d exportation en provenance des É.-U. a été annulée par une diminution de la demande de l UE, particulièrement de l Allemagne. Les É.-U. et l UE ont été les principaux marchés d exportation des graines de moutarde canadiennes. On prévoit une hausse considérable des stocks de fin de campagne. Les prix devraient chuter en dessous de ceux de 2013-2014 en raison des pressions dues à la concurrence accrue de la région de la mer Noire et de l offre intérieure abondante. En 2015-2016, la superficie ensemencée devrait diminuer considérablement en raison de la chute des prix des trois dernières années. Par province, la Saskatchewan devrait intervenir pour près de 75 % Page 9 de 11

de la superficie ensemencée en graines de moutarde, le reste étant ensemencé en Alberta. La production devrait diminuer de 37 % pour s établir à 125 kt en raison de la baisse prévue de la superficie ensemencée et des rendements moyens. L offre devrait diminuer considérablement en dépit des stocks de début de campagne plus élevés. Les exportations devraient chuter à 125 kt et on s attend à ce que les stocks de fin de campagne reviennent à des niveaux semblables à ceux de 2013-2014. Le prix moyen devrait demeurer à peu près le même qu en 2014-2015. GRAINES À CANARI En 2014-2015, les exportations devraient augmenter par rapport à 2013-2014 en raison d une hausse de la demande en provenance du Mexique, de la Colombie et de l Indonésie. L UE et le Mexique demeurent les principaux marchés, suivis par l Amérique du Sud. On prévoit une baisse des stocks de fin de campagne. Le prix moyen devrait augmenter par rapport à celui de la campagne 2013-2014. En 2015-2016, la superficie ensemencée devrait augmenter en raison de bons rendements comparativement aux autres cultures et d une baisse des stocks de début de campagne. La production devrait chuter de 16 % pour s établir à 145 kt. L offre devrait aussi augmenter. Les exportations devraient être semblables à celles de 2014-2015. Les stocks de fin de campagne seront en hausse. Le prix moyen devrait demeurer à peu près le même qu en 2014-2015. par rapport à 2014-2015 en raison d une hausse prévue de l offre nord-américaine de graines de tournesol. On prévoit des prix plus fermes pour le type oléagineux, mais cette prévision est compensée par une baisse des prix des graines de type confiserie aux É.-U. et au Canada. Aux États-Unis, selon les projections de l USDA, la superficie ensemencée en graines de tournesol devrait atteindre 1,8 million d acres en 2015-2016, soit une hausse de 14 % depuis 2014-2015, en raison d une hausse considérable au Dakota du Sud. Il s agit des plus importants États producteurs de graines de tournesol. La superficie ensemencée en graines de tournesol de type oléagineux devrait augmenter considérablement, pour se fixer à 1,49 million d acres, et celle ensemencée en tournesol de type confiserie devrait diminuer largement, pour se chiffrer à 0,3 million d acres. Selon un taux d abandon et des rendements normaux, la production américaine de graines de tournesol pour 2015-2016 devrait, d après AAC, augmenter de 10 % pour atteindre 1,1 Mt. Bobby Morgan : analyste des légumineuses et des cultures spéciales Bobby.Morgan@agr.gc.ca GRAINES DE TOURNESOL En 2014-2015, les exportations de graines de tournesol devraient diminuer à 40 kt en raison d une baisse de la demande des É.-U. Par conséquent, les stocks de fin de campagne devraient augmenter, mais demeurer à un niveau relativement serré. Les É.-U. et le Moyen-Orient étaient les principaux marchés d exportation des graines de tournesol canadiennes. Au Canada, le prix moyen des graines de tournesol devrait chuter par rapport à celui de 2013-2014, en raison des prix moins élevés des graines de type confiserie. En 2015-2016, la superficie ensemencée devrait presque doubler par rapport à 2014-2015, en raison de bons rendements pour une troisième année consécutive et de prévisions de bons revenus. La production devrait augmenter considérablement à 85 kt, selon des rendements moyens. On s attend à ce que l offre augmente de plus de 40 %, à 120 kt, par rapport à 2014-2015. Les exportations et les stocks de fin de campagne devraient également augmenter. Le prix moyen devrait chuter légèrement Page 10 de 11

CANADA : BILAN DES CÉRÉALES ET OLÉAGINEUX 18 juin, 2015 Culture et Alimentation et utilisation Provendes, Utilisation Stocks de Prix campagne agricole (a) Superficie ensemencée Superficier écoltée Rendement Production Importations (b) Offre totale Exportation s (c) industrielle (d) déchets et pertes intérieure totale (e) fin de campagne moyen (g) ---------- milliers d'hectares ---------------------------------------------------------------------- t/ha milliers de tonnes métriques ------------------------------------------------------------ $/t Blé dur 2013-2014p 2 009 1 997 3,26 6 505 5 7 662 5 071 242 383 811 1 779 220 2014-2015p 1 922 1 886 2,75 5 193 6 6 978 5 000 240 523 978 1 000 300-320 2015-2016p 2 226 2 185 2,61 5 700 5 6 705 4 800 245 452 905 1 000 235-265 Blé (sauf blé dur) 2013-2014p 8 616 8 444 3,67 31 025 50 34 975 18 427 3 423 3 748 7 977 8 572 205 2014-2015p 7 867 7 576 3,18 24 088 60 32 720 18 000 3 420 4 796 9 020 5 700 200-220 2015-2016p 7 847 7 650 3,14 24 000 50 29 750 17 500 3 430 4 109 8 350 3 900 205-235 Tous blés 2013-2014p 10 626 10 441 3,59 37 530 55 42 637 23 498 3 665 4 131 8 788 10 351 2014-2015p 9 789 9 462 3,09 29 281 66 39 698 23 000 3 660 5 319 9 998 6 700 2015-2016p 10 073 9 835 3,02 29 700 55 36 455 22 300 3 675 4 561 9 255 4 900 Orge 2013-2014p 2 866 2 652 3,86 10 237 9 11 229 2 391 199 6 483 6 889 1 950 188 2014-2015p 2 380 2 136 3,33 7 119 75 9 144 2 250 185 5 499 5 894 1 000 185-215 2015-2016p 2 622 2 395 3,32 7 940 20 8 960 2 200 178 5 420 5 810 950 190-220 Maïs 2013-2014p 1 493 1 480 9,59 14 194 593 16 336 1 893 5 165 7 662 12 843 1 600 169 2014-2015p 1 246 1 227 9,36 11 487 1 750 14 837 450 5 200 7 671 12 887 1 500 155-185 2015-2016p 1 323 1 305 9,37 12 230 1 100 14 830 700 5 300 7 614 12 930 1 200 165-195 Avoine 2013-2014p 1 284 1 113 3,51 3 906 30 4 441 2 243 99 969 1 164 1 034 281 2014-2015p 1 132 912 3,19 2 908 20 3 962 2 325 84 877 1 062 575 235-265 2015-2016p 1 475 1 235 3,04 3 760 15 4 350 2 225 90 881 1 075 1 050 210-240 Rye 2013-2014p 109 87 2,57 223 0 269 120 42 53 105 44 170 2014-2015p 111 82 2,37 195 0 239 95 41 51 101 43 165-195 2015-2016p 120 95 2,53 240 0 283 130 43 55 108 45 170-200 Mixed Grains 2013-2014p 105 54 2,87 156 0 156 0 0 156 156 0 2014-2015p 96 50 3,11 155 0 155 0 0 155 155 0 2015-2016p 75 40 3,00 120 0 120 0 0 120 120 0 Total des céréales secondaires 2013-2014p 5 857 5 386 5,33 28 715 631 32 431 6 647 5 505 15 323 21 156 4 628 2014-2015p 4 965 4 407 4,96 21 863 1 845 28 336 5 120 5 510 14 252 20 098 3 118 2015-2016p 5 615 5 070 4,79 24 290 1 135 28 543 5 255 5 611 14 090 20 043 3 245 Canola 2013-2014p 8 070 8 009 2,24 17 966 66 18 620 9 096 6 979 47 7 086 2 438 503 2014-2015p 8 225 8 075 1,93 15 555 75 18 068 9 200 7 200 667 7 918 950 465-495 2015-2016p 7 857 7 797 1,91 14 925 125 16 000 8 000 7 400 49 7 500 500 450-490 Lin 2013-2014p 425 418 1,73 724 14 809 616 s/o 82 109 84 510 2014-2015p 629 608 1,39 847 10 941 715 s/o 110 126 100 500-530 2015-2016p 660 649 1,42 920 10 1 030 825 s/o 60 80 125 450-490 Soja 2013-2014p 1 869 1 860 2,88 5 359 343 5 860 3 427 1 525 429 2 187 246 530 2014-2015p 2 251 2 235 2,71 6 049 350 6 644 4 200 1 600 294 2 144 300 395-425 2015-2016p 2 175 2 156 2,53 5 450 250 6 000 3 700 1 600 275 2 075 225 370-410 Total des oléagineux 2013-2014p 10 364 10 287 2,34 24 049 423 25 288 13 139 8 504 558 9 382 2 768 2014-2015p 11 105 10 918 2,06 22 451 435 25 653 14 115 8 800 1 072 10 188 1 350 2015-2016p 10 692 10 602 2,01 21 295 385 23 030 12 525 9 000 384 9 655 850 Total des céréales et oléagineux 2013-2014p 26 847 26 115 3,46 90 293 1 109 100 356 43 284 17 674 20 012 39 325 17 747 2014-2015p 25 859 24 787 2,97 73 594 2 346 93 687 42 235 17 970 20 642 40 284 11 168 2015-2016p 26 380 25 507 2,95 75 285 1 575 88 028 40 080 18 286 19 035 38 953 8 995 (a) La campagne agricole s étend d août à juillet sauf pour le maïs et le soja (septembre à août). (b) Ne comprend pas les importations de produits dérivés. (c) Comprend les exportations de produits du blé, du blé dur, de l'orge, de l'avoine et du seigle. Ne comprend pas les exportations de produits d oléagineux. (d) Les informations sur l utilisation du soja à des fins industrielles et de l'alimentation humaine sont fondées sur les données provenant de la Canadian Oilseed Processors Association. Les données sur le lin ne sont pas reflétées dans le total en raison de leur nature confidentielle. (e) Utilisation intérieure totale = Alimentation humaine et utilisation industrielle + Provendes, déchets et criblures + Semences (g) Prix moyens de la campagne agricole :: Blé (n 1 CWRS, 13,5% de protéines) et le blé dur (CWAD n 1, la protéine de 13%), les deux sont en moyenne les prix au comptant de la Saskatchewan et de producteurs ne sont pas comparables à la CCB rendements du prix final au producteur pour les années précédentes; orge (fourragère n 1 comptant à la ICE Futures Canada, en entrepôt à Lethbridge); maïs (EC n 2 comptant en entrepôt à Chatham); avoine (US lourde n 2 prochaine échéance au CBOT); seigle (OC n 1, en entrepôt à Saskatoon); canola (Can n 1 comptant à la ICE Futures Canada, en entrepôt à Vancouver); lin (OC n 1 comptant à la ICE Futures en entrepôt à Saskatoon); soja (n 2 comptant en entrepôt à Chatham) Les prévisions pour le blé CWRS n o 1 à 13,5 % de protéines et le blé CWAD n o 1 à 13 % de protéines correspondent à la moyenne du cours au comptant de la Saskatchewan, et ne sont pas comparables aux années précédentes. p : prévision d Agriculture et Agroalimentaire Canada Source : Statistique Canada

CANADA : BILAN DES LEGUMINEUSES ET CULTURES SPECIALES 18 juin, 2015 Utilisation Culture et campagne Superficie Superficier Importations Offre Exportations intérieure Stocks de fin de Ratio stocksutilisation Prix moyen agricole (a) ensemencée écoltée Rendement Production (b) totale (b) totale (c) campagne (d) ---------- milliers d'hectares ------------------------------------------------------------ t/ha milliers de tonnes métriques ------------------------------------------------------------ $/t Pois sec 2013-2014 1 345 1 329 2,98 3 961 25 4 160 2 779 1 072 309 8 260 2014-2015p 1 536 1 467 2,35 3 445 30 3 784 3 000 684 100 3 240-270 2015-2016p 1 550 1 500 2,47 3 700 20 3 820 2 900 720 200 6 230-260 Lentille 2013-2014 1 060 1 052 2,07 2 173 9 2 479 1 755 560 164 7 445 2014-2015p 1 263 1 217 1,63 1 987 15 2 166 1 800 316 50 2 555-585 2015-2016p 1 356 1 330 1,62 2 150 10 2 210 1 750 360 100 5 585-615 Haricot sec 2013-2014 100 100 2,32 232 73 335 304 26 5 2 995 2014-2015p 126 122 2,27 278 80 363 305 23 35 11 810-840 2015-2016p 114 110 2,25 247 70 352 300 22 30 9 740-770 Pois chiche 2013-2014 77 76 2,33 177 9 240 48 62 130 118 500 2014-2015p 73 70 1,87 131 8 269 70 64 135 101 485-515 2015-2016p 61 59 1,95 115 8 258 70 63 125 94 485-515 Graine de moutarde 2013-2014 148 146 1,06 155 2 193 138 45 10 5 775 2014-2015p 202 195 1,01 198 0 208 130 43 35 20 675-705 2015-2016p 129 126 0,99 125 0 160 125 25 10 7 685-715 Graine à canaris 2013-2014 85 85 1,54 131 0 153 164 s/o s/o s/o 500 2014-2015p 111 107 1,17 125 0 125 170 s/o s/o s/o 520-550 2015-2016p 126 122 1,19 145 0 145 165 s/o s/o s/o 520-550 Graine de tournesol 2013-2014 28 28 1,89 52 25 94 49 40 5 6 645 2014-2015p 30 29 1,89 55 30 90 40 40 10 13 590-620 2015-2016p 51 49 1,73 85 25 120 55 40 25 26 580-610 Total Légumineuses et cultures spéciales (c) 2013-2014 2 844 2 816 2,44 6 880 144 7 653 5 237 1 804 623 9 2014-2015p 3 341 3 208 1,94 6 219 163 7 005 5 515 1 170 365 5 2015-2016p 3 385 3 296 1,99 6 567 133 7 065 5 365 1 230 490 7 (a) Campagne agricole d'août à juillet. Comprend les légumineuses (pois sec, lentille, haricot sec, pois chiche) et les cultures spéciales (graine de moutarde, graine à canaris et graine de tournesol). (b) Les produits sont exclus. (c) Comprend l'alimentation humaine et animale, les semences, les déchets et les criblures. L'utilisation intérieure totale est calculée sur une base résiduelle. (d) Prix au producteur FAB usine Moyenne - tous types, grades et marchés confondus. p : prévison d'agriculture et Agroalimentaire Canada Source : Statistique Canada et consultations auprès de I'industrie