«L islam en France : sociologie et courants religieux»

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1 Département SLP Séminaire «Islam en France, Islam de France?» Séance du 11 mars 2014 Intervenant: M. Franck Fregosi Compte-rendu : Véronique de Waru «L islam en France : sociologie et courants religieux» Mots clés : Islam, affiliation et identification à l islam, sécularisation, perception de l islam, portraits de pratiquants Au cours de cette séance du séminaire «Islam en France, islam de France?» M. Franck Frégosi, directeur de recherche au CNRS, auteur de «Penser l islam dans la laïcité» a présenté un exposé sur les modes pluriels d affiliation et d identification à l islam, avant d évoquer les courants religieux à partir d une série de portraits de pratiquants permettant d incarner ce type d analyse, en définissant ainsi le titre de son intervention : «Polyphonie et polymorphie musulmanes en France : polysémie de l islam dans l hexagone». I. Modes pluriels d affiliation et d identification à l islam. A. Difficultés d appréciation des données statistiques La question du nombre de musulmans sur laquelle butent toutes les enquêtes visant à dresser un état des lieux de la présence quantitative du fait musulman dans l hexagone réside dans le système laïque français qui interdit toute référence précise à la religion dans les enquêtes ou recensement. On parle alors de proximité religieuse et les chiffres avancés sont souvent calculés à partir de données démographiques relatives aux populations étrangères et émigrées, résidant en France et originaires de pays où l islam est la religion dominante. D une estimation étonnamment haute de dix millions de musulmans en France à celle plus probable de trois à quatre millions, la perception dominante que l on a des musulmans est confusément celle d un groupement humain censé être en accroissement tout comme d une minorité parfois perçue comme «tyrannique». Pôle de Recherche 1

2 L appréhension de la réalité de l islam par le seul aspect religieux risque de conduire à des stéréotypes, qu il convient de déconstruire, car ils entretiennent le sentiment d une prétendue islamisation de la France dont les signes seraient la multiplication des lieux de cultes et la visibilité accrue de certaines pratiques religieuses dans l espace public. Il est nécessaire de revenir à une approche plus sociologique de l appartenance à l islam qui se décline de façon plurielle dans le quotidien des personnes dont l horizon culturel, familial, les croyances ou l action se réfèrent en totalité ou seulement en partie à la religion. B. Indications sur les tendances dominantes du comportement religieux. 1. Effectivité de la sécularisation L islam est un sujet qui alimente beaucoup la controverse et c est la religion dont on parle le plus de tous les groupes confessionnels avec des éléments radicaux voire exclusivistes qui revendiquent des pratiques intensives. Néanmoins ces populations majoritairement issues de sociétés où de jure ou de facto l islam est la religion dominante n ont pas de l islam la même perception. La sécularisation qui affecte différemment ces populations d origines diverses entraine une recomposition de leur rapport à la croyance en terme d érosion de leur pratique religieuse. Les populations d origine algérienne sont les plus sécularisés voire les plus laïcisés, ce qui se manifeste par un détachement de la pratique religieuse, au contraire des populations d origine marocaine plus présentes dans les milieux piétistes et les instances religieuses. La communauté turque garde la pratique religieuse la plus intensive tout comme les musulmans d Afrique sub-saharienne. 2. Diversité des modes d affiliation et d identification à l islam Selon les dernières études et sondages réalisées en 2011, quatre types différents d islamité se dégageaient : - 41% se déclaraient pratiquants réguliers, - 33% se déclaraient croyants mais sans pratique effective de la religion, - 22% se déclaraient de culture ou d origine musulmane par héritage familial, - 4% déclaraient avoir renoncé à toute pratique religieuse ou rejeté toute religion. Parmi les pratiquants réguliers, l indice de religiosité réside dans la pratique régulière et la fréquentation des lieux de culte, facilitée, il faut le souligner par la construction de nouvelles mosquées ou salles de prière. A cet égard, il faut noter que le suivi du ramadan n est pas considéré comme le signe d une montée de la religiosité mais c est bien la seule pratique qui fait consensus. C est une réappropriation culturelle et identitaire d un moment fort du calendrier liturgique musulman, qui dépasse la stricte signification canonique et transcende le clivage entre les croyants et les non croyants. Pôle de Recherche 2

3 La pratique de la religion est différente selon les catégories socio - professionnelles, plus intense et stricte dans les catégories populaires et les retraités que chez les commerçants, artisans et professions libérales, variant naturellement en fonction de la conjoncture et des circonstances et de l évolution des mentalités comme pour toute autre religion. Ceux qui se considèrent croyants font état d une réalité de foi, de croyance, déconnectée d une pratique religieuse intensive, à l exception de la période particulière du ramadan, mais ne remettent pas en cause leur religion et considèrent que, dès lors qu ils se déclarent musulmans, ils doivent être reconnus comme tels. Ceux qui se reconnaissent musulmans par une origine culturelle, par héritage familial ou historique qui s imposent aux individus, entretiennent souvent une relation très distendue avec la religion qui reste néanmoins un marqueur culturel. On observe également, notamment chez les plus jeunes et sans aucun lien avec une pratique affichée et une croyance proclamée, un islam vécu sur le mode de la distanciation. Enfin les musulmans, très peu nombreux, qui ont changé de religion par conversion à la religion réformée ou au catholicisme et ceux qui ont récusé toute forme d appartenance religieuse. II. Identification de portraits de pratiquants On peut sociologiquement identifier en France au moins sept figures de pratiquants avec des perceptions religieuses différentes : ce sont le pratiquant ethnique, le dévot piétiste, le puritain exclusiviste, le néoorthodoxe pragmatique, le pratiquant mystique, le pratiquant engagé et le pratiquant libéral. a. Le pratiquant ethnique (primo-migrant) : C est la figure du musulman dont l engagement religieux épouse les contours de l appartenance nationale ou ethnique de son groupe migratoire d origine. C est un islam généraliste et respectueux de tous les rites, qui regroupe des courants très différents originaires de Turquie (fondamentalistes), du Maghreb (traditionnalistes) comme d Afrique subsaharienne et des Antilles. C est un islam traditionnel, familial et festif, imprégné de culture nationale qui reste assez réfractaire à toute logique de standardisation de la pratique religieuse de type salafiste. b. Le dévot piétiste : figure d un pratiquant très traditionnaliste, prosélyte et missionnaire, davantage préoccupé de la pratique intensive que du dogme. C est un islam assez fruste qui repose sur la reproduction des gestes attribués au Prophète dans tous les moments de sa vie quotidienne, vivant pour la prédication notamment auprès des jeunes en déshérence sociale pour les ramener à une pratique rigoureuse de la religion. Pôle de Recherche 3

4 c. Le puritain exclusiviste : (ou nouveau salafiste) gardien du dogme original de l islam dont la source d autorité est exclusivement celle des docteurs de la loi saoudiens et avec pour corollaire le rejet des autres écoles de jurisprudence jugées illicites. Par les idéaux qu il prône, le mode de vie décalée et le sentiment de supériorité qu il affiche, ce type de musulman veut se comporter comme une véritable aristocratie religieuse et compense souvent le déclassement social des recrutés par un surinvestissement de la dimension religieuse et symbolique. d. Le néo-orthodoxe pragmatique : c est aujourd hui la ligne de conduite prônée par l UOIF qui recherche un compromis entre une fidélité assez scrupuleuse à la lettre du texte coranique et une pratique religieuse adaptée aux usages de la société dominante. M. Tareq Oubrou, imam de Bordeaux, très représentatif de ce courant, considère en effet que la compréhension de la charia du musulman doit varier selon le milieu dans lequel il vit. e. Le musulman mystique : figure rassurante d un musulman qui reste dans une démarche de réalisation spirituelle, très méfiant à l égard du siècle, mais jamais dans l affrontement, avec des pratiques particulières et rituelles (soufis) soumises à un devoir de discrétion. f. Le pratiquant engagé : «Born again» ou nouveau croyant, ce musulman revendique à la fois un ancrage fort dans l islam en terme de pratique religieuse et un investissement dans la cité que ce soit au niveau local ou national. g. Le musulman libéral : figure rassurante du musulman qui se situe dans une relation plus intellectualisée à la pratique de la religion mais dont les positions «existentialistes»risquent de heurter l ensemble de la communauté musulmane qui vit au quotidien sa foi dans la soumission. Ce cheminement dans la pratique religieuse musulmane permet de vérifier qu en dépit de l affirmation doctrinale selon laquelle il y aurait une unité indéfectible, la réalité de la religion musulmane en France, considérée aujourd hui comme la seconde religion pratiquée, se révèle un univers profondément pluraliste. En son sein cohabitent et parfois s affrontent des versions divergentes de l islam. L islam pratiquant n échappe pas plus à la sécularisation ambiante qu il ne peut se soustraire à une intense dynamique de pluralisation des offres religieuses. La norme est davantage la diversité que l unicité. III. Echanges sur le thème de l affiliation et l identification à l islam. - Les musulmans : acteurs de leur propre sécularisation. Dans leur comportement, leur rapport à la croyance et à la pratique religieuse les musulmans sont les acteurs de leur propre sécularisation. Par une cohabitation avec d autres religions l islam n est plus ni monolithique ni réfractaire à tout ce qui se passe dans la société même. Pôle de Recherche 4

5 En effet en demandant des rites adaptés et en formulant des revendications particulières en terme de pratique religieuse, les musulmans témoignent qu ils sont dans une logique d individualisation du rapport à la croyance et à la pratique religieuse. - Processus d individualisation : Risque de revenir à une conception apocalyptique de la religion. L islam peut-il accepter que le processus d individualisation de la pratique religieuse devienne la règle au risque d entrainer certains milieux musulmans à considérer que leur religion est en danger et à être tentés de revenir à la dimension apocalyptique de leur religion? Il est important de laisser aux acteurs musulmans eux-mêmes le soin de s emparer de ce problème car l intervention des pouvoirs publics pourrait être perçue comme une tentative de manipulation. - Particularité de l islam de France par rapport à l islam des autres pays européens. En Europe, les musulmans ont dans une large mesure adopté les particularités des sociétés dans lesquelles ils vivent. En France, pays où la présence musulmane est la plus importante de l espace européen continental, ils sont en outre confrontés aux principes de la laïcité qui reste le cadre dans lequel ils doivent évoluer et aux difficultés inhérentes à la colonisation dont ils sont historiquement issus. - Unicité de l islam : la Oumma. Le rapport à la Oumma reste omniprésent dans le discours et constitue un lien transcendant que l on peut retrouver tout particulièrement chez les nouveaux convertis mais dans la pratique, les lieux de culte sont fréquentés en fonction des affinités ethniques et nationales. - Impact médiatique de certaines figures musulmanes: Tareq Oubrou et Tariq Ramadan. Le risque pour ces intellectuels est de se laisser enfermer et instrumentaliser politiquement sur une ligne de pensée telle qu elle est transmise par les médias, ce qui conduit parfois à les exclure sans rechercher à exploiter toutes leurs potentialités. Pôle de Recherche 5

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