AFFECTIONS BUCCO-DENTAIRES

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1 1 AFFECTIONS BUCCO-DENTAIRES Objectif général Morbidité! Réduire de 30% l'indice co 1 moyen à l'âge de 6 ans (soit passer d un co de 1,7 à 1,2) et l indice CAO moyen à l âge de 12 ans (soit passer d un CAO de 1,94 à 1,4).! Réduire la proportion d'enfants et d'adolescents ayant des caries sur les dents temporaires ou définitives o 80% des enfants de 12 ans indemnes de caries,! Réduire de 30% la proportion d'enfants (passer de 16,2% d enfants dont toutes les dents atteintes ne sont pas soignées à 11,3%), d'adolescents et d'adultes présentant des affections dentaires non traitées,! Augmenter de 10% la proportion d'adultes de moins de 45 ans n'ayant jamais eu d'extraction dentaire pour caries ou affections du parodonte,! Réduire de 10% la proportion d'adultes de plus de 65 ans présentant une édentation totale (passer de 16,3% à 14,7%),! Réduire de 15% les affections du parodonte (passer de 88,5 à 79,6% chez les ans et de 83,5% à 74,1% chez les plus de 65 ans), d ici 5 ans. Des enquêtes épidémiologiques nationales sur la santé dentaire des enfants de 6, 9 et 12 ans, effectuées entre 1987 et 1998 permettent d observer une amélioration globale de l état de santé dentaire des enfants. Par contre, il n existe pas d enquêtes nationales récentes sur les adolescents ou sur les adultes. Les travaux existants permettent de repérer de fortes inégalités sociales. Ainsi, dès 6 ans, on enregistre des différences significatives de la santé bucco-dentaire des enfants selon l appartenance socioprofessionnelle des parents. Il existe également un rapport étroit entre les problèmes dentaires et les autres pathologies, notamment sur les personnes en cours de précarisation. 1 CAO = C + A + O, C étant le nombre de dents cariées, A le nombre de dents absentes pour cause de carie et O le nombre de dents obturées définitivement. L indice CAO écrit en majuscules concerne les dents définitives ; l indice co, écrit en minuscules, est une adaptation de l indice CAO aux dents de lait. L indice CAO mixte prend en compte les deux types de dents.

2 Stratégie d action efficace ou recommandée Indicateurs La stratégie doit viser à : - Informer le public des risques liés aux affections buccodentaires et les sensibiliser par des campagnes de communications à l'hygiène buccodentaire - Réduire la consommation de sucres fermentescibles et promouvoir une bonne hygiène alimentaire (voir Programme National Nutrition Santé) - Assurer un apport de fluor suffisant - Informer les professionnels de santé des relations entre les affections systémiques (cardiovasculaires et endocriniennes notamment) et santé dentaire; - Établir et diffuser des recommandations de prise en charge de ces affections - Généraliser les campagnes expérimentales de dépistage à grande échelle des troubles dentaires chez l'enfant (examen bucco-dentaire de prévention à 6 et 12 ans) - Réduire les inégalités sociales dans l accès aux soins dentaires et aux actions de dépistage - Développer le scellement préventif des sillons des molaires définitives chez l'enfant On peut citer : i. Incidence et prévalence des affections dentaires et gingivales ii. Proportion d'enfants d'age scolaire ayant bénéficie d'un scellement préventif des sillons. iii. Pourcentage de personnes ayant renoncé à des soins bucco-dentaires pour des raisons financières, selon les caractéristiques sociales. iv. Pourcentage de personnes ayant des dents manquantes non remplacées, selon l âge et les caractéristiques sociales. Besoins d information ou de surveillance non couverts, connaissances scientifiques à développer dans une perspective de santé publique Les connaissances épidémiologiques manquent sur les pathologies buccodentaires de même que la connaissance du rôle respectif des différents déterminants dans la survenue et dans la prise en charge des lésions bucco-dentaires * * * 2

3 3 1 Pathologie 1.1 Description! Remarques préliminaires La mesure des problèmes de santé bucco-dentaire d une communauté se fait couramment en recourant à l indice CAO = C + A + O, C étant le nombre de dents cariées, A le nombre de dents absentes pour cause de carie et O le nombre de dents obturées définitivement dans la bouche de la personne examinée. L indice CAO, appelé aussi CAO moyen est la moyenne qui résulte du nombre total des dents Cariées, Absentes pour cause de carie et Obturées définitivement d une population donnée rapporté au nombre de personnes examinées. On parle aussi d'indice CAOD moyen (nombre de Dents définitives Cariées, Absentes ou Obturées. Le CAO écrit en majuscules concerne les dents définitives ; le co, écrit en minuscules, est une adaptation de l indice CAO aux dents de lait.! Enfants Les enquêtes épidémiologiques nationales sur la santé dentaire de l Union Française pour la Santé Bucco- Dentaire (UFSBD) en 1987, 1990, 1993 à partir d échantillons représentatifs d enfants de 6, 9 et 12 ans, ainsi que l enquête sur la prévalence de la fluorose en France et la santé dentaire des enfants de 12 ans réalisée en 1998, apportent une bonne connaissance des affections bucco-dentaires dans cette population. Elles permettent de repérer une amélioration globale de l état de santé dentaire des enfants. Population âgée de 6 ans : En 1993, l indice co moyen était faible (1,7) avec un écart type relativement élevé. Les soins n étaient réalisés que dans 1/3 des cas (c = 1,2). L indice en denture permanente était presque nul. Population âgée de 12 ans En , l indice CAO était de 1,94. Il est passé de 4,02 en 1987 à 3,02 en 1990, puis à 2,07 en Entre 1993 et 1998 il est resté globalement stationnaire. Si en moyenne, on compte en bouche 1,94 dents cariées absentes et obturées, avec un "C" à 0,86, les dents cariées représentent 42% de l indice. Les premières molaires avec un indice CAO de 1,41 sont touchées dans 35% des cas. Elles représentent à elles seules 73% de l indice des dents permanentes évoluées. 39% des premières molaires ne sont pas traitées. 19,4% des enfants n ont aucune dent cariée traitée et 16,2% n ont pas toutes leurs dents atteintes soignées ; 35,6% des enfants nécessitent donc des soins de caries de dents permanentes (contre 30% en 1993). Seulement 22,8% ont toutes leurs dents cariées traitées. La moitié des enfants nécessiterait une surveillance ou un traitement orthodontique ; 20% sont en cours de traitement. 2 Source UFSBD, sur échantillon représentatif.

4 ! Adolescents Il n existe pas d enquête nationale portant sur un échantillon représentatif des adolescents français. Une enquête sur la santé bucco-dentaire des jeunes de moins de 20 ans a cependant été menée par l URCAM Ile de France à partir des données nationales du bilan bucco-dentaire (BBD) de adolescents de 15 ans. Bien que non représentative de la population française et conduite avec une définition différente du "A" (puisqu'il intègre toutes les dents absentes, y compris pour agénésie), cette enquête peut éclairer le besoin de soins de cette classe d âge. On note que 48% des adolescents ont au moins une dent obturée et plus d un jeune sur 10 a déjà 5 dents obturées. L'indice C se situe à 1.94, soit pratiquement 2 dents cariées, avec une grande variabilité régionale (1,43 à Orléans, 1,78 en Ile de France, 2,52 à Rennes). Le pourcentage de jeunes de 15 ans totalement indemnes est de 22% (moyenne nationale) et 9% ont un indice CAO supérieur ou égal à 10.! Adultes Une étude menée en 1993 sur un échantillon (construit selon la méthode des quotas) de la population nationale des adultes de ans et ans retrouvait les résultats suivants : Pour la tranche des ans : Caries : le CAO moyen était de 14,6 + 6, le nombre moyen de dents obturées de 10,4 + 5,4 (il représentait à lui seul 71,2% de l indice CAO) ; 26% des adultes de cette tranche d âge présentaient un indice CAOD inférieur à 10, 6,1% un indice CAOD inférieur à 5. On enregistrait en moyenne 3 + 3,7 dents manquantes pour cause de caries par individu, alors que le nombre de dents cariées apparaissait faible (1,2 + 2) ; 50,6% des personnes de l échantillon étaient indemnes de caries et 93,7% avaient un indice carieux inférieur à 4. Le recours aux soins dentaires conservateurs semblait satisfaisant ; 30,1% des adultes de cette tranche d âge possédaient une denture naturelle complète alors que 10% avaient au moins 9 dents absentes. Aucun sujet édenté total n était répertorié. Affection du parodonte : Seulement 12,5% des ans dentés avaient un parodonte sain ; 59,1% présentaient seulement un saignement ou une présence de tartre sous-gingival. Pour 26,6 %, le diagnostic de poches modérées comprises entre 3 et 5 mm était posé alors que 1,6% de l échantillon présentait des poches profondes. Prothèse adjointe : 13,2% des ans possédaient une prothèse dentaire mobile ; 1,7% étaient porteurs d une prothèse adjointe complète à l'un des deux maxillaires et aucune prothèse adjointe complète concernant les deux maxillaires n était recensée. Seulement 9,1% de la population portait une (7,3%) ou plusieurs prothèses conjointes (1,8%). Pour la tranche des ans Caries : le CAO était de 23,3 + 7,4. Seuls 5% des adultes de cette tranche d âge avaient un score CAOD inférieur à 10 et 1% un score inférieur à 5 ; 25% présentaient un CAOD supérieur à 31 et 5% un CAOD entre 18 et 31. Le nombre moyen de dents obturées sans récidive de caries était de 5,3 + 5,1 (il représentait 22,7% de l indice CAOD) ; 75% des individus avaient moins de 9 obturations, 50% moins de 4. On enregistrait en moyenne 16,9 + 10,6 dents manquantes par individu soit 72,5% de l indice, et ce quelle que soit la cause de l extraction. Le nombre de dents cariées était faible (1,1 + 2). L indice global variait en fonction du sexe et du niveau socio-économique. Les femmes avaient un indice plus élevé, principalement du à un plus grand nombre de dents absentes (+2,6). Le nombre moyen de dents absentes était presque deux fois plus faible dans le groupe de niveau socio-économique élevé. Edentation totale 16,3% de la population d étude étaient totalement édentés. Affection du parodonte : 16,5% des sujets dentés avaient un parodonte sain ; 50,7% présentaient seulement un saignement ou une présence de tartre sous-gingival. Pour 28,6 % des individus le diagnostic de poches modérées comprises entre 3 et 5 mm était posé alors que 2,9% avaient des poches profondes. Prothèses adjointes : 61,5% étaient porteurs de prothèses adjointes, 14,3% appareillés totaux ; 14,6% possédaient une prothèse adjointe maxillaire et mandibulaire et 16,3% une prothèse complète inférieure ou supérieure. Le pourcentage de sujets ne portant pas de prothèse conjointe demeurait élevé (80,8%) et 13,2% en avaient seulement une. 4

5 ! Comparaisons internationales Les données rassemblées par l OMS pour l indice CAO moyen à 12 ans situent la France à un niveau globalement faible, mais toutefois plus élevé que dans les autres pays d Europe occidentale, Allemagne de l Est exceptée. La composante C de cet indice (dents cariées non traitées) est également parmi les plus élevées, à égalité avec le Portugal. L analyse de l évolution de cet indice depuis 1984 met en évidence une réduction générale de l atteinte carieuse, toutefois plus marquée dans les pays nordiques. Des données danoises concernant les enfants de 15 ans montrent par ailleurs une modification importante de la distribution de l indice CAO : cette distribution est passée d une courbe normale symétrique en 1980 à une distribution, en 2000, dans laquelle plus de 30% des jeunes étaient indemnes de caries, et où un petit groupe présentait des problèmes importants. 1.2 Gravité Il existe un lien entre certaines pathologies générales et les pathologies bucco-dentaires. Ainsi certaines maladies systémiques comme le diabète ont des répercussions sur la sphère orale. Réciproquement, les pathologies bucco-dentaires peuvent être à l origine de complications graves, notamment en cas de lésion des valves cardiaques (risque d endocardite d Osler). D autres pathologies générales peuvent être d origine dentaire ou être aggravées par des infections dentaires dans plusieurs autres domaines : dermatologie, ophtalmologie, pneumologie, néphrologie, rhumatologie ou ORL.! Inégalités sociales Il existe de fortes inégalités sociales. Dès l âge de 6 ans, on peut observer des différences significatives de la santé bucco-dentaire des enfants selon l appartenance socioprofessionnelle des parents. Les enfants d agriculteurs, d ouvriers ou d inactifs sont plus touchés par la pathologie carieuse. Les résultats des études réalisées montrent un certain retard dans la prévention et les soins de caries pour les enfants scolarisés en ZEP, le pourcentage d élèves présentant des caries étant presque deux fois plus élevé que chez les enfants scolarisée hors ZEP. A 12 ans, les enfants d agriculteurs ont un nombre de dents cariées plus du double de celui des enfants de cadres et il y a moins d obturations chez les enfants d inactifs. Si 40 % des enfants sont indemnes de carie, 30% des enfants cumulent 80% du CAO. Chez les adultes, dans la tranche d âge ans, l étude ICSII-France a permis de mettre en évidence notamment les résultats suivants : si l'on ne trouve pas de différence significative du CAOD entre les hommes et les femmes, le nombre de dents cariées et absentes est par contre significativement plus important chez l homme ; les populations rurales ont un CAOD significativement plus élevé (+1,4) que les populations urbaines ; le groupe de population à faible niveau socioprofessionnel a eu significativement plus d extractions que les autres catégories ; le niveau socio-économique semble également avoir une influence sur l état et la gravité de l atteinte parodontale ; il a aussi été mis en évidence des relations significatives entre les variables socio-démographiques et le pourcentage de sujets édentés. L enquête Santé et Protection Sociale est réalisée tous les deux ans depuis 1998 (après avoir été annuelle de 1989 à 1996) par le Centre de recherche, d étude et de documentation en économie de la santé (CREDES) sur un échantillon représentatif, à l échelle nationale, des ménages dont au moins un membre est assuré soit au régime général, soit à la MSA, soit à la CANAM (plus de 95% des ménages français). Les résultats de l enquête réalisée en 2000 montraient que la proportion de personnes ayant des dents manquantes non remplacées augmentait avec l âge, de 15% chez les ans à 63% chez les personnes de 60 ans et plus, et que cette proportion variait aussi selon les caractéristiques sociales : de 17,2% lorsque la personne de référence du ménage était classée parmi les «actifs occupés», à 29,2% lorsque cette personne était au chômage ; de 25,6% pour les ménages disposant d une couverture sociale complémentaire (hors CMU) à 34,9% en l absence de couverture complémentaire. Le renoncement à des soins bucco-dentaires pour des raisons financières était, en parallèle, deux fois plus fréquent pour les chômeurs que pour les «actifs occupés», et touchait 17,1% des ménages ne disposant pas de couverture sociale complémentaire, contre 8,2% des ménages qui disposaient d une telle couverture (hors CMU). Les soins bucco-dentaires représentaient par ailleurs le premier type de soins faisant l objet d un renoncement pour des raisons financières (46% du total), suivis des lunettes et lentilles (20%), des soins de spécialistes (11%), et des soins de généralistes (6%). 5

6 L enquête réalisée par le CREDES auprès des consultants de 80 centres de soins gratuits confirme que les personnes démunies ont un état de santé dentaire moins bon que la population générale, et que cet état de santé dentaire se dégrade très vite avec l âge. Ainsi, le nombre de dents manquantes non remplacées des personnes en situation précaire passe de 1,8 chez les patients âgées de moins de 25 ans, à 10 chez les plus de 50 ans alors qu il passe de 0,5 à 2,3 pour les mêmes classes d âge en population générale. 1.3 Objectifs envisageables à 5 ans! Réduire de 30% l'indice co moyen à l'âge de 6 ans (soit passer d un co de 1,7 à 1,2), et l indice CAO moyen à l âge de 12 ans (soit passer d un CAO de 1,94 à 1,4) et chez l'adulte (soit passer d un CAO de 14,6 à 10,2 chez les ans et de 23,3 à 16,3 chez les ans),! Réduire la proportion d'enfants et d'adolescents ayant des caries sur les dents temporaires ou définitives : 80% des enfants de 12 ans indemnes de caries,! Réduire de 30% la proportion d'enfants, d'adolescents et d'adultes présentant des affections dentaires non traitées, (passer de 16% à 11% d enfants dont toutes les dents atteintes ne sont pas soignées)! Augmenter de 10% la proportion d'adultes de moins de 45 ans n'ayant jamais eu d'extraction dentaire pour caries ou affections du parodonte,! Réduire de 10% la proportion d'adultes de plus de 65 ans présentant une édentation totale (passer de 16,3% à 14,7%),! Réduire de 15% les affections du parodonte (passer de 88,5 à 79,6% chez les ans et de 83,5% à 74,1% chez les plus de 65 ans), d ici 5 ans. 1.4 Indicateurs souhaitables pour suivre l atteinte des objectifs de santé - Incidence et prévalence des affections dentaires et gingivales. - Pourcentage de personnes ayant renoncé à des soins bucco-dentaires pour des raisons financières, selon les caractéristiques sociales. - Pourcentage de personnes ayant des dents manquantes non remplacées, selon l âge et les caractéristiques sociales Besoins de recherche sur la pathologie! Connaissances épidémiologiques sur les pathologies buccodentaires 2 Déterminants : 2.1 Description Déterminants endogènes ou biologiques! Maladies carieuses - Présence de caries multiples non traitées, de plaque dentaire abondante, de gingivite marginale - Anatomie dentaire (sillons anfractueux, dysplasie) - Présence de dénudations radiculaires - Eruption récente des dents - Encombrement dentaire - Traitement orthodontique en cours

7 - Présence importante de streptocoques mutans (< par ml) et de lactobacilles (< par ml)! Maladies parodontales - Sexe masculin - Antécédents familiaux (père, mère, frère sœur) - Particularités anatomiques - Présence de certaines bactéries dans la plaque (p.gingivalis, b.forsythus) - Faible susceptibilité à la carie dentaire - Antécédent de parodontite ulcéronécrotique Déterminants liés à une autre pathologie! Maladies carieuses - Handicap psycho-moteur affectant la maîtrise de l'hygiène - Médicaments diminuant la vigilance et les fonctions motrices - Diminution du flux salivaire (syndrome de Sjögren, médicaments )! Maladies parodontales - Stress - Handicap psycho-moteur affectant la maîtrise de l'hygiène - Maladies systémiques (diabète, hyper ou hypothyroïdie, dysfonctionnement surrénalien, neutropénies, agranulocytoses, syndrome de Papillon-Lefèvre 3, trisomie 21) - Déficit immunitaire congénital, acquis (SIDA), traitements immunosuppresseurs - Maladies cardio-vasculaires - Sensibilité aux infections ORL et dermatologiques - Médicaments, notamment anti-épileptiques (phénitoïne) et neuroleptiques Déterminants liés aux comportements individuels! Maladies carieuses - Absence ou rareté des visites chez le praticien - Hygiène bucco-dentaire absente ou non maîtrisée - Apport fluoré insuffisant - Habitudes alimentaires à risque - Fréquence des prises : prise alimentaire en dehors de repas, prise alimentaire nocturne - Proportion de sucres fermentescibles ou cariogènes, apport de boissons acides favorisant l'érosion - Comportement alimentaire : persistance de l'usage du biberon, trouble du comportement alimentaire (boulimie, anorexie), qualité de la mastication 7 3 Le syndrome de Papillon-Lefèvre est une affection génotypique récessive rare. Ses signes cliniques sont une kératodermie palmo-plantaire et une parodontolyse foudroyante des dents temporaires et permanentes. Celles-ci sont exfoliées selon l'ordre chronologique de leur éruption. Vers l'âge de 15 ans, les patients se retrouvent généralement édentés. Ce syndrome demeure peu connu quant à sa pathogénie. Des facteurs immunologiques, génétiques et bactériens ont été incriminés.

8 8! Maladies parodontales - Absence ou rareté des visites chez le praticien - Hygiène bucco-dentaire absente ou non maîtrisée - Contrôle de plaque insuffisant ou absent - Tabac et autres conduites addictives Déterminants liés à l environnement social! Maladies carieuses - Appartenance à un groupe social défavorisé - Caries multiples atteignant les autres membres de la famille, notamment les membres de la fratrie et, pour les jeunes enfants, caries multiples de la mère ou de la personne en charge de l'enfant - Personnes sous dépendance! Maladies parodontales - Appartenance à un groupe social défavorisé - Faible niveau d'éducation du patient ou des parents chez l'enfant et l'adolescent - Perception et compréhension mauvaises de l importance d une bonne santé bucco-dentaire Déterminants liés au système de santé! Maladies carieuses et parodontales - Prise en charge financière insuffisante - Eloignement de l offre de soins 2.2 Conséquences Les données épidémiologiques disponibles ne permettent pas de connaître de façon précise l incidence des maladies buccales ou, a fortiori, la part des différents déterminants communément admis. 2.3 Objectifs envisageables à 5 ans! Assurer la prévention, le dépistage et les soins précoces des lésions carieuses, notamment chez l'enfant, et en particulier pour les groupes les plus à risque.! Améliorer l'hygiène buccodentaire.! Réduire la consommation de sucres fermentescibles et promouvoir une bonne hygiène alimentaire (voir PNNS).! Assurer un apport de fluor suffisant.! Développer le scellement préventif des sillons des molaires permanentes chez l'enfant. 2.4 Indicateurs souhaitables pour suivre l atteinte des objectifs portant sur les déterminants - Enquêtes sur l'hygiène buccodentaire.

9 - Proportion d'enfants d'age scolaire ayant bénéficie d'un scellement préventif des sillons des molaires permanentes Besoins de recherche sur les déterminants Rôle respectif des différents déterminants dans la survenue et la prise en charge des lésions buccodentaires afin d identifier les groupes à haut risque. 3 Stratégies d action 3.1 Description Le programme global de santé bucco-dentaire de l OMS distingue trois composantes majeures des stratégies de promotion de la santé bucco-dentaire : - les stratégies communautaires comprennent les interventions de promotion de la santé au niveau de l ensemble de la communauté, la fluoration de l eau ou du sel, les programmes scolaires de bains de bouche et de comprimés de fluor, et les programmes d hygiène bucco-dentaires, de scellements dentaires et de dépistage en milieu scolaire ou liés à l école ; - les stratégies professionnelles portent sur l éducation des patients, la lutte contre la plaque dentaire, l application locale de fluor, - les stratégies individuelles d hygiène bucco-dentaire et d utilisation des services dentaires. Compte tenu de l évolution des distributions des caries dans la population, l un des enjeux actuels est de déterminer l équilibre à trouver entre les approches visant l ensemble de la population et celle reposant sur l identification des sujets ou des groupes à haut risque et l élaboration d actions ciblées. Pour la France, les actions proposées comprennent notamment : - Définir et mettre en œuvre une politique coordonnée sur l usage du fluor - Informer le public sur les risques liés aux affections buccodentaires et les sensibiliser par des campagnes de communications à l'hygiène buccodentaire. - Informer les professionnels de santé sur les inter causalités entre les affections systémiques (cardiovasculaires et endocriniennes notamment) et santé dentaire; établir et diffuser des recommandations de prise en charge de ces affections. - Généraliser les campagnes expérimentales de dépistage à grande échelle des troubles dentaires chez l'enfant (à 6 et 12 ans). Cette stratégie peut être illustrée par «l action communautaire d'accompagnement de l'examen buccodentaire de prévention de 6 à 12 ans», expérimentée dans le cadre du FNPEIS et qui comporte deux phases complémentaires : Phase d éducation collective : dont l'objectif est la connaissance des structures bucco-dentaires, des pathologies pouvant se développer avec les risques sur la santé, ainsi que des règles à respecter pour prévenir ces pathologies. Quatre messages sont développés lors de cette phase éducative : contrôle régulier de l état bucco-dentaire par un chirurgien-dentiste, importance de l hygiène bucco-dentaire, avoir une alimentation équilibrée et rôle du fluor. Les séances éducatives sont réalisées par les chirurgiensdentistes. Phase d éducation individuelle qui engendre un dialogue singulier, individualisé, avec l enfant. Elle conduit à dédramatiser l image du chirurgien-dentiste. Elle offre la possibilité de délivrer des conseils adaptés et d indiquer la nécessité d entreprendre des traitements prophylactiques ou curatifs, le dépistage étant luimême considéré comme un élément de l'action éducative de proximité 9 4 Cet acte est inscrit à la nomenclature. La cotation est fixée à SC8 par dent (soit Euros à la date de ce rapport), avec une prise en charge de 70% par l Assurance Maladie.

10 - Améliorer par des mesures réglementaires la couverture des soins dentaires et des actions de dépistage. 3.2 Résultats attendus et impact prévisible Les expérimentations (FNPEIS) révèlent une évolution favorable des indices départementaux quel que soit l âge et de façon plus sensible que l évolution de l indice national avec progression de la prise en charge des soins dépistés (O/CO). 3.3 Conditions préalables à la mise en œuvre Evaluer l impact à court et moyen terme d'un meilleur remboursement des soins dentaires. 3.4 Besoins de recherche sur les actions (évaluation, faisabilité, ) Dans le cadre de sa mission de Centre Collaborateur OMS, l UFSBD a la charge de mettre en place un protocole d évaluation de la corrélation entre les actions de Santé Publique bucco-dentaires (actions de Prévention Collective et Individuelle et matériels pédagogiques utilisés) conduites sur le terrain et les résultats enregistrés. De façon plus générale, il semble indispensable de recenser et d évaluer les actions de prévention collective et individuelle. 4 Documents utilisés HESCOT, P : Contribution au GTNDO, Janvier Healthy People Dossier Internet UFSBD Mission bucco-dentaire, service de santé publique du Conseil général du Val-de-Marne : Actes de la 2 ème journée de santé publique dentaire, 24 octobre

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