OPÉRATION FACADES. Communauté de Communes de l Ourcq et du Clignon CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES

Transcription

1 34, rue Sérurier LAON Tel : W2@@@0Y?O2@@@@0M?O2@@@@@@0M?f?@@?I4@@@@@@@@@@@Y?I4@@@@6X??I'@@)K??W&@@(M?W2@@@@@X?O2@@@@0M?h?@@?hI4@@@@6K?W@@@@)KeV4@@@6X? W&@@(Y?O&@@@@XV@@@@@0MgO2@@@??@@?e@@@@@6K??W@@@@@@UI4@@@6XeI'@@)X?O&@@(YW2@@@0MS@@@@@0MeO2@@@@@@@@@??@@?e@@@@@@@@@@YW@@@@)K?I4@@)X??V'@@)X??W2@@@0YW&@@(M?O&@@@0M?O2@@@@@@@@0M?e?@@?gI4@@@@@@YW@@@@6K?I'@)KeV'@@)X?7@@(M?W&@@@UO2@@@@X?O2@@@@0M?f?O2@@@@@@@6Kf?I4@@@@@YW@@@@6XV'@@6X?V'@@)X?hg J@@(Y?W&@(MS@@@@@XV@@@@@0Me?O2@@@@@@@@@@@@@@@@@6Ke?I4@@@@@UI4@@)XV4@@)X?V'@@)Xhg?W&@(Y?W&@(YW&@@(MS@@@@0M?eO2@@@@@@@@0Me?I4@@@@@@@@@6KeI'@@)K?I'@)K?I'@)X?V'@@)X?hf I4@@@@6K?V4@@@6XV'@@6XV'@)X?V'@@)Xhf W&@(Y?W&@@UO&@@0YW&@@0M??O2@@@@@0M?W&@(Y?O&@(R@@@(M?O&@(M??@@@@@@0M?e?O2@@@@@@@@@@@6Ke?I4@@@6K?I4@@)XV4@@)XV'@)X?V'@@)X?he?7@@H?@@@(YJ@@(YW2@@(Ye?@@@@0M??O2@@@@@@@@@@@@@@@@@@@6K?I4@@@6X?I'@)K?I'@)XV'@)X?V'@@1?he J@@5?J@@(YW&@(Y?7@@(Y?W2@@@0M??O2@@@@@@0M??@@?e?I4@@@@@6K?I'@@)K?V'@@6XV'@)XV'@)X?V'@@Lhe?W&@(YW&@(YW&@(Y?J@@(Y?W&@@(M?O2@@@@0Mg?@@?g?I4@@@6KS@@@@6XV'@@)XV'@)XN@@)X?N@@1he?7@@H?7@(YW&@(Y?W&@(Y?O&@@(YW2@@@@@XeO2@@@??@@?h?I4@@@@YW@@@)XV'@@)XV'@)T@@@1??3@@L?h J@@5?J@@H?7@(Y?W&@(YW2@@@0YW&@@(M?V@@@@@@@@??@@?e@@@@@6K?eI'@@@>@@@)XV4@@)XV'@@>@@@L?V'@1?h 7@(YW&@5?J@@H?W&@(YW&@@(M?O&@@@UO2@@@@@@0Me?@@?e@@@@@@@6K??V'@@@UI'@)Xe@@)XV'@@>@@)X?N@@Lh?J@@H?7@@HW&@5?W&@(YW&@@(YW2@@(MS@@@@@0Mg?@@?gI4@@@6K?V4@@)KS@@)X?@@@)XN@@@Y@@1??3@)X?g W&@5e@@5?7@(YW&@(YW&@@0YW&@@(YW&@@(M?e?O2@@@@@@@@@6KfI4@@@6X?I'@@@>@@)X?I'@)T@@@W@@@L?N@@1?g J@@H?7@5?7@5?7@(YW&@5??7@(YW&@(MS@@(M??O2@@@0Mf@@?I4@@@@6K??I'@@@U?@@)XN@@)XN@@L?3@1?3@@Y@@eN@@Lf 3@@<e@@e@@g@@e@@f?@@??@@?f?@@??@@@?@@L J@@?e?@@?@@H?f@@e@@f?@@??@@?g@? 7@@T&?J@@?@@g@@e@@f?@@L?@@?f?7@? 3@1?N@@LN@1?3@@?3@1?N@@?N@@W@@)XN@)X?V'@@>@@@@@Yg@@@@@>@@@(YW&@5?7@@??7@5?J@@?J@@?7@@?J@5?@@He@@e N@@??@@1?@@LN@@LN@@??@@L?3@@R'@)T@@)K?V'@@YW@@@@@@@@@@@@@XV@@@(YW&@(YJ@@5?J@@H?7@5?7@5?@@5?7@H?@@??J@@e?@@L?3@@?3@1?3@1?@@L?3@1?N@@LV'@@>@@@6XV4@@@Y?W@@@@@@0M?V@@@@0YW&@(YW&@(YW&@5?J@@HJ@@H?@@H?@@?J@@??7@5e?3@1?N@@LN@@?N@@W@@1?V'@L?3@)XV'@@>@@@)K?I4@@@@YgO2@@@0M?O&@(YW&@(Y?7@(YW&@5?7@5?J@5?J@5?7@5??@@He?N@@L?3@1?@@L?3@@R'@L?N@)XV'@)XN@@@UI'@@6X?I4@@@@@@@@@@@@0M?O2@@(YW&@@H?J@@H?7@(YJ@@HW&@H?7@HJ@@H?J@5?e 3@1?N@@W@@)XN@@LN@)X?3@1?V'@)T@@@)XV4@@)K??W@@@@@@@@0MeO2@@@(YW&@@5?W&@5?J@@H?7@5?7@@?J@@?7@5e7@H?e N@@L?3@@Y@@1?3@1?3@1?N@@L?V'@@UI'@)X?I4@@@@@Y?e?@@??W2@@@@@0YW&@@(YW&@(YW&@5?J@(YJ@@5?7@@X@@H?J@@f?@@1?N@@W@@@LN@@LN@@L?3@)X?N@@)XV'@)K??I4@@@@@@??@@??7@@@0M??O&@@@UO&@(YW&@(YW&@H?7@(YJ@@V@@@??7@5f?3@@e3@@R'@1?3@)T@@)XV'@)X?3@@)XV'@@6K??I4@@@@??@@??@@0M??O2@@(MS@@@(YW&@(YW&@5?J@@H?7@5?@@5?J@@Hf?N@@L?N@@LN@@LV'@@R'@)XV'@)XV4@@)KS@@@@6K?g?@@?f?O2@@@0YW&@@0YW&@(YW&@(YW&@5?J@@HJ@@H?7@5?f 3@1??3@1?3@)XN@@LN@@1?V'@)X?I'@@@YW@@@@@6Kf?@@?e?O2@@@0M?O&@(M?W&@@H?7@@HW&@(Y?7@5?7@5?J@@H?f N@@L?N@@LV'@)T@@)T@@@L?V'@)K?V'@@@@Y?I4@@@@@@@@@@@@@@@@@0M?O2@@(Y?W&@@5?J@@5?7@@H?J@@HJ@@H?7@5g?3@1e3@)XN@@@R'@@>@@)X?V'@@6KS@@@@@6KeI4@@@@@@@@@@@0M??O2@@@0Y?O&@@0YW&@(YJ@@5?W&@@T&@5?J@@Hg?N@@L?V'@1?3@@LV'@@>@@)K?V'@@@@Y?I4@@@@6K?hf?O2@@@0M?O2@@(M?O&@(YW&@(YW&@(R@@@H?7@5?g 3@)X?N@@LV'@)XV'@@>@@@6XV4@@@@6K?I4@@@@@@6K?f?O2@@@@@0M?W2@@@0YW2@@(YW&@(Y?7@(YJ@@5?J@@H?g V'@1e3@)XV'@)XV'@@>@@@)K?I4@@@@6KeI4@@@@@@@@@@@@@@@@0MeO&@@0M?W&@@@UO&@(Y?J@@HW&@(Y?7@5h?N@@L?V'@)XV'@)XV'@@UI'@@6X??I4@@@@6K?e?I4@@@@@@@0MfO2@@(MeW&@@@>@@@(Y?W&@@T&@@H?J@@Hh 3@)X?V'@)XV'@)XV'@)XV4@@)Ke?I4@@@@@6Kf?@@?f?O2@@@@0Y??O&@@@>@@@0Y?W&@(R@@@5?W&@5?h V'@)X?V'@)XN@@)XV'@)K?I'@@6KfI4@@@@@@@??@@?e@@@@@@0Me?O2@@(MS@@(MeW&@(YJ@@(YW&@(Y?h?V'@)X?V'@)T@@@)XV'@@6XV4@@@6Kf?I4@@@@??@@?e@@@0M?e?O2@@@@UO&@(Y??O&@(YW&@(Y?7@@Hhe V'@)X?V'@@UI'@)XV'@@)X?I4@@@6Khe?@@?h?O2@@@@XV@@@(Y?W2@@@UO&@(Y?J@@5?he?V'@)X?V'@)XV'@)XV4@@)K??I4@@@@6K?g?@@?f?O2@@@@@0MS@@@@0Y?W&@@@>@@@(Y?W&@(Y?he V'@)X?V'@)XV'@)K?I'@@@6KeI4@@@@@6K?e?@@??O2@@@@@@@@X?O&@@0M??O&@@@>@@@(Y?W&@(Yhf?V'@)X?V'@)XV'@@6XV4@@@@6Ke?I4@@@@@@@@@@@@@@@@@0MeV@@@@(M??W2@@@@>@@@(Y?W&@(Y?hf V'@)X?V'@)KS@@@)K?I4@@@@6KfI4@@@@@@@@@@0MfO2@@@@0YeO&@@0MS@@@(Y?W&@(Yhg?O2@@@@0M?eO2@@(M?O&@@(Y?O&@(Y?hg?V'@)X?V'@@@UI'@@6K??I4@@@@6K? V'@)K?V4@@)XV4@@@6K??I4@@@@@@6K?gO2@@@@@@@0M?eO2@@@0YW2@@@0YW2@@(Y?V'@@6X?I'@)K?I4@@@6K?eI4@@@@@@@@@@@@@@@@@@0MfO2@@@0M?O&@@(M?O&@@0Y? V4@@)X?V4@@6K??I4@@@6Kf?I4@@@@@@@@0M?gO2@@@0M?O2@@@0YW2@@(M? I'@)K??I'@@6K??I4@@@@@@6K?f?@@?g?O2@@@@0M?O2@@@0M?O&@@0Y?V'@@6K?V4@@@6K?e?I4@@@@@@6X??@@?e?@@@@@@@0MeO2@@@0M?W2@@(M V4@@@6K?I4@@@@6KfI4@@@@)??@@?e?@@@@0M??O2@@@(Me?O&@@0Y? I4@@@6K??I'@@@@6K?h?@@?hO2@@@@@0Y??O2@@0M? I4@@@6K?S@@@@@@@@@6Kf?@@?e?O2@@@@@@@0Me?O2@@0M? I4@@@@@YeI4@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@0Mf?O2@@(M? I4@@@@6KgI4@@@@@@@@@@@@0MgO2@@@@0Y?O2@@@@0M??I4@@@@@6K O2@@@@@0M??I4@@@@@@@6K?I4@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@0M I4@@@@@@@@@@@@@@0M 18, Bd BROSSOLETTE BP LAON Tel : Communauté de Communes de l Ourcq et du Clignon OPÉRATION FACADES CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES

2 LES OBJECTIFS OBJECTIF DE SENSIBILISATION L opération façades de la est la concrétisation d une partie des objectifs que s est fixée la structure intercommunale pour la mise en valeur du patrimoine architectural vernaculaire et pour un cadre de vie de qualité. Le premier d entre eux est un objectif de sensibilisation pour aider les habitants à découvrir et comprendre leur milieu de vie. La façade est un bien privé dont les incidences sur l espace public sont considérables. L image de marque des communes, et leur appartenance à une entité culturelle dépend en grande partie de la perennité des formes et techniques traditionnelles. Plus q une démarche esthétique, l opération façades doit raviver la notion d identité architecturale. OBJECTIF A LONG TERME L objectif général qui s inscrit dans le long terme consiste à mettre en valeur l espace urbain des communes du périmètre en retrouvant les caractéristiques d origine de l architecture ancienne et en entretenant les constructions plus récentes. Le but est à la fois d assurer la pérennité du patrimoine mais aussi de rendre les espaces plus attractifs. la recherche d un état idéal à l occasion de la restauration d une façade est illusoire ; il s agit plus de mettre en place un état souhaitable, c est à dire qui se rapproche le plus possible de la volonté initiale ou de la conception originelle tout en respectant la patine du temps. Cette démarche passe par une étude préalable approfondie comprenant une lecture intelligente de la composition architecturale, des proportions, de l ordonnancement ainsi qu une recherche historique, un regard porté sur les aspects techniques de la construction,, ses matériaux, leur mise en oeuvre, leur composition, leurs caractéristiques, leurs qualités et défauts. 2

3 CONTEXTE Aux franges du département, le territoire de la Communauté de Communes de l Ourcq et du Clignon présente une architecture de transition entre le monde rural et le monde urbain, entre la Brie au sud, le Soissonnais au nord et le Valois à l ouest. Cette multiplicité des influences génère une réelle identité architecturale en instituant un rythme où les demeures bourgeoises des villes succèdent aux constructions rustiques des campagnes. L architecture traduit la jonction de deux mondes d où l unité vient des ambiances, des couleurs, des lumières. L authenticité et le charme des bourgs résultent d une relative conservation des typologies anciennes. Le dynamisme économique et la pression foncière qu expliquent la proximité de Château-Thierry et, dans une certaine mesure, de Paris, ont suscité la rénovation parfois hasardeuse d un certain nombre de façades de qualité. Dans certains cas, le préjudice est irrémédiable, dans d autres on peut imaginer une intervention de restitution. L ambition de ce cahier des charges, est d aborder l ensemble des solutions techniques permettant d imaginer les opérations d entretien, de restauration ou de restitution des façades. Nous considérons de manière privilégiée les matériaux d élévations mais il est nécessaire dans toute intervention d appréhender l ensemble des constituantes des bâtiments : implantation, volumétrie, rythmes, proportions, détails Le Tardenois, auquel appartiennent les communes du périmètre concerné par l opération façades se distingue par des pratiques constructives particulières qui placent le plâtre gros au rang des éléments fondateurs de l identité architecturale. Les enduits à pierre-vue sur maçonnerie de meulière, la pierre de taille marquent les paysages villageois et urbains en rappelant les pôles d influence et la nature géologique du terroir. 3

4 LA PIERRE DE TAILLE ET LE MOELLON 4

5 LA PIERRE DE TAILLE ET LE MOELLON En préalable, il semble utile de rappeler les principes d'autoprotection des parements de pierre, en précisant les rôles joués par le calcin et le sulfin. Le calcin est une protection naturelle des pierres calcaires. Il se présente sous forme de couche superficielle, plus dure, qui a pour origine la cristallisation des sels dissous dans l'eau de carrière, le plus souvent du carbonate de calcium ; Le calcin ne peut se former qu'une fois dans la vie d'une pierre. Il participe au développement de la patine. Le sulfin est une pellicule superficielle, dure, comme le calcin, mais dont l'origine est due à l'action des vapeurs acides, surtout sulfuriques, sur le calcaire. C'est un sulfate de calcium qui se forme au détriment de la pierre. Le sulfin est la plupart du temps noir, car les poussières entraînées par le ruissellement de l'eau se trouvent naturellement enchâssées dans le sulfin pendant sa formation. A partir de ce qui précède, il apparaît que le problème du nettoyage de la pierre est inscrit dans les données d'une équation dont la résolution relève, dans bien des cas, de la quadrature du cercle. Le sulfin est nocif mais, pour en débarrasser la pierre, il faut mettre en oeuvre des procédés abrasifs. Ces procédés mettant la pierre à nu et sans défense. Il faut donc reconstituer la structure du parement. Et ensuite, il faut la protéger. Mais hélas, les produits de protection modifient la porosité de la pierre. On est alors amené à défendre la pierre contre l'action des produits de protection, etc. 5

6 LA PIERRE DE TAILLE ET LE MOELLON Nettoyer L'ensemble des méthodes de nettoyage décrites en tête de ce chapitre sont applicable à tous les matériaux lavables (pierres, briques, céramiques, etc.). Le nettoyage de la pierre est considéré comme un traitement curatif lorsque la technique choisie permet d'éliminer à la fois les salissures des surfaces et les produits nocifs qui ont pénétré à l'intérieur du matériau. La finalité du nettoyage de la pierre est d'assurer la suppression des salissures chimiques ou biologiques, sans porter atteinte au matériau et en respectant son état de surface. Bien entendu, chaque intervention présente un caractère spécifique, et son choix lié à la nature de la pierre à traiter, à sa porosité, à son état et à la configuration de ses altérations, à l'origine des salissures..., si la pierre est attaquée en profondeur ou non, etc. Chaque fois, une mise au point s'impose qui doit avoir pour but de préciser les quantités d'eau à employer, le temps d'application, la forme que va revêtir le lavage (ruissellement, aspersion,... ), la distance, la nécessité d'une consolidation du matériau avant lavage. D'une façon générale, pour le nettoyage de la pierre, les procédés traditionnels sont préconisés en priorité : lavage à l'eau sous faible pression, nébulisation, ruissellement continu ou par alternance. Procédés à Proscrire - le sablage à sec ; - le sablage par voie humide ; - l'emploi de la meule et du chemin de fer ; - la vapeur sèche. Procédés spéciaux Ces procédés ne sont à employer que sous surveillance d'un laboratoire compétent. Il s'agit de : - procédés chimiques (façades peintes) ; - laser. Lorsqu'il y a des sculptures ou des détails de modénature complexe, ceux-ci sont en premier lieu dépoussiérés, puis lavés à l'eau et à l'éponge. Si la couche de crasse résiste au lavage, il est fait usage de la brosse en chiendent ou de l'eau sous pression faible ou ruissellement. 6

7 LA PIERRE DE TAILLE ET LE MOELLON Réparer La reconstitution partielle et la consolidation des parties courantes Le mur Les parties de murs ayant pris du ventre peuvent être remontées à l'aplomb après démontage, comme dans une reprise en sous oeuvre par parties alternées. Si le parement paraît instable, il faut faire un dégarnissage complet des joints qui seront regarnis avec un mortier de même nature. Si le gros oeuvre manque de cohésion, il peut être nécessaire de procéder, après analyse de la nature de l'existant et avec beaucoup de précautions, à des injections de coulis de ciment, soit de chaux hydraulique, soit de mortier de plâtre ou éventuellement de béton projeté (après avoir éliminé toute présence de plâtre). Le renforcement et le traitement du matériau proprement dit Pour être bien réalisé, l'opération du ravalement doit débarrasser la façade de toutes ses parties friables et endommagées (croûtes, exfoliations). Les pierres trop abîmées doivent être également remplacées ou reconstituées. Enfin, elle peut conduire à traiter la pierre avec toutes les précautions d'usage développées plus haut. Le remplacement des pierres et la réparation du parement Le prescripteur peut-être amené à prévoir : - Le remplacement à l'identique de la totalité des pierres trop dégradées. Dans ce cas, il est préférable de retrouver la pierre d'origine ou, à défaut, une pierre aux qualités équivalentes (dureté, porosité, texture, grain, couleur) ; - Le remplacement de la partie malade d'une pierre abîmée au moyen d'un volume rapporté (technique dite d'incrustation) ; - Le ragréage de certaines parties détériorées (joints, arêtes) au moyen de mortiers spéciaux imitant la pierre. Lorsque les désordres sont peu importants, de simples raccords de mortiers suffisent. Tout l'art du raccord réside dans le choix et le dosage des agrégats (sable, poudre de pierre), liant (ciment, chaux, résines) et de certains pigments colorés. qui ont chacun leur idée sur la question. 7

8 LA PIERRE DE TAILLE ET LE MOELLON Les mortiers de ragréage Ils appartiennent à l'une des catégories suivantes : - Mortier réalisé sur le chantier, à l'aide de ciment, chaux, poudre de pierre, pigments et résines; - Mortier prêt à mouiller, à base des mêmes ingrédients ; - Mortier prêt à mouiller à base de plâtre et de poudre de pierre, à utiliser sur les pierres tendres (type métalline) ; - Mortiers synthétique à base de poudre de pierre et d'oxydes, à gâcher avec un liquide contenant des éléments métalliques assurant une prise rapide (ciment métallique) ; - Mortier à base de poudre de pierre dont le liant est une résine. Outre leurs caractéristiques d'aspect, ces mortiers doivent bien adhérer au support, ne pas faïencer ou fissurer et avoir un comportement mécanique et physique proche de celui de la pierre. La porosité, l'absorption capillaire de ces mortiers ne doivent pas non plus différer de celles de la pierre à traiter. Dans le cas d'utilisation de mortiers à base de liants hydrauliques, il faut employer, de préférence au mortier de ciment, des mortiers bâtards ou des mortiers de chaux dont les caractéristiques sont plus proches de celles des pierres calcaires. L'adhérence et la résistance au faïençage seront augmentées par l'adjonction de résines et par une préparation convenable du support qui ménage les étapes suivantes : - humidification du support ; - creusement des trous à colmater en queue-d'aronde ; - mise en place d'armatures réalisées par des broches en fil de cuivre ou de laiton si l'épaisseur du ragréage dépasse deux centimètres. Pour les réparations en petite surface et faible épaisseur (1 cm environ) beaucoup d'entreprises emploient les mélanges suivants qui s'accordent bien avec les pierres calcaires et donnent satisfaction en vieillissant : - Pour les pierres tendres qui tombent en poudre : grattage et nettoyage par brossage sur 1 cm environ, paquetage de clous en cuivre, mortier de chaux blanche + un peu de ciment blanc + PCI (12) + poudre de pierre d'origine pour la coloration ; - Pour les pierres dures : sous-enduit au ciment blanc, finition d'un enduit tout prêt coloré en usine et offrant une gamme de teintes variées. Certains petits morceaux de pierres cassées peuvent être ressoudé à l'existant par agrafage et collage (agrafes en acier inoxydable ou cuivre). 8

9 LA PIERRE DE TAILLE ET LE MOELLON Le traitement des joints Il peut se faire en même temps que le ravalement si le mortier est à base de liants hydrauliques. Si le hourdage a été exécuté au plâtre, le nettoyage se fait par brossage à sec. Dans les deux cas, les joints doivent être sondés et refouillés, jusqu'à ce que l'on retrouve le mortier ou le plâtre sain. Dans le cas de joints en relief (architecture de la reconstruction exclusivement), la partie protubérante du joint doit être "sonnée" afin de s'assurer de sa bonne adhérence à la partie adjacente. Le rejointoiement doit être fait, en principe, avec le même matériau que celui constituant le joint d'origine, après avoir humidifié la surface de reprise. A noter que toutes les opérations qui concernent le remplacement de la pierre abîmée sur une façade par de la pierre identique sont onéreuses et, de ce fait, réservées à certains chantiers. Les syndicats de copropriétés où les propriétaires n'ont pas toujours le budget pour réaliser le travail suivant les règles de l'art et se limitent à des prestations sommaires en fonction de leurs moyens, la plupart du temps en faisant réaliser un maximum de raccords à la métalline ou au mortier de chaux armée. 9

10 LA PIERRE DE TAILLE ET LE MOELLON Protéger Il est possible d'améliorer la protection des façades en pierre par deux méthodes : - soit en intervenant sur la modénature, sa forme, sa protection ; - soit en protégeant la surface, par exemple par un hydrofuge. Les hydrofuges de surface limitent la mouillabilité de la pierre, ce qui peut jouer dans les deux sens en empêchant l'eau de rentrer mais aussi en ne permettant pas à l'eau qui a pu pénétrer de ressortir. Leur utilisation se révèle souvent fructueuse sur les surfaces verticales mais moins intéressante sur les bandeaux où l'eau se concentre, rejaillit et stagne. Pour comprendre la difficulté du contrôle d'application de ces produits, il faut avoir toujours à l'esprit cette très bonne définition : "les pierres, ce sont des vides avec des minéraux autour". A l'intérieur de ce vide, les produits migrent allègrement sans qu'on puisse affirmer aujourd'hui que l'on sache contrôler leur déplacement. Par exemple, il est toujours dit traditionnellement que les hydrofuges doivent s'appliquer jusqu'au refus. Ce qui correspond à l'injection d'un produit (en général un silicone) qui va saturer le matériau sur 2 ou 3 mm d'épaisseur. Le produit migre ensuite pendant 24 ou 48 heures, et à ce moment il occupera peut-être 5 ou 20 cm de l'épaisseur du matériau. A ce stade, qui peut dire quelle va être la caractéristique nouvelle de la pierre (notamment à la "respiration") et pendant combien de temps? Les points suivants sont à prendre en considération : - La qualité des hydrofuges du commerce est très variable ; - Les fluosilicates et les silicates conviennent mieux aux pierres à pores grossiers que les silicones en phase solvant ; - Par contre, sur les pierres à pores fins, les silicones sont les plus performants ; - Les silicones sont compatibles avec les pierres silicieuses ; - L'efficacité des hydrofuges est à peu près nulle sur les supports présentant des cavités et des fissures de plus de 0,3 mm (visibles à l'œil nu) ; - La vitesse d'élimination d'eau par évaporation peut, dans le cas de produits très concentrés, être réduite de 60% ; - L'application de produits hydrofuges présente des risques pour la tenue des matériaux qui comportent des efflorescences. Sous l'action du produit, les efflorescences peuvent disparaître en donnant naissance à des crypto-efflorescences qui peuvent entraîner des destructions graves sous forme de détachements de plaques parallèlement au parement extérieur. 10

11 LES ENDUITS 11

12 LES ENDUITS Les enduits seront exécutés sur les maçonneries en moellons aux joints très grossiers et sur tout autre matériau de rajout (parpaing, brique creuse... ). Dans le cas de constructions présentant un pignon ou une partie de pignon visible, celui-ci sera pris en considération dans la restauration. En milieu urbain, les enduits de façades sur rue seront pleins et réalisés au mortier de chaux grasse et sable ou au plâtre gros ou au mortier bâtard chaux/plâtre talochés ou lissés. Les enduits bâtards (ajout de chaux hydraulique ou ciment blanc) sont autorisés sur les maçonneries en parpaings et en briques creuses si l'on respecte une mise en oeuvre qui permet de passer de la dureté de ces matériaux à la souplesse de l'enduit. Les façades en maçonnerie à pierre vue (surtout en milieu rural), comporteront un enduit à joints beurrés au mortier de chaux grasse et sable ou plâtre gros. La règle d'or préalable à toute opération impose qu'on adapte l'enduit au support. Il faut savoir varier la teneur en chaux hydraulique pour assurer une compatibilité mécanique entre maçonnerie et enduit. Plus une préparation est hydraulique moins elle est souple et inversement avec une chaux aérienne. Préparation et mise en oeuvre composition d'une gâchée : - 20 kg de plâtre gros - 3 kg de chaux grasse - 15 kg de sable sec Cette préparation n'est donnée qu'à titre indicatif et peut varier dans ses proportions et ses ingrédients. Certains artisans préfèrerons un amalgame à base de chaux ou de plâtre gros uniquement. Les constructions de village plus rustiques admettent un enduit plus grenu, auquel cas on peut incorporer une grève (2mm maximum). Il convient de tenir compte de la nature de l'enduit d'origine pour orienter sa décision en faveur de telle ou telle composition. Une gâchée suffit à couvrir une surface d'environ 0,70m2.12application de l'enduit doit bien sûr se faire sur un support prépare : dégradation de l'ancien enduit, rebouchage des joints et trous avec un matériau qui respecte la respirabilité indispensable aux murs. Sur la maçonnerie saine on jette un gobetis qui assure une bonne adhérence de l'enduit à venir tout en atténuant les plus grosses irrégularités dues aux moellons bruts. Il est souhaitable de ne pas mettre en oeuvre des enduits "prêts à l'emploi" qui imposent leur texture alors qu'il est impératif de gâcher un enduit adapté au support, à sa dureté, sa porosité, sa régularité... Seule l'expérience de l'artisan assure un choix judicieux. D'autre part ces préparations industrielles ne demandent pas l'application de badigeon qui, en plus de donner sa teinte à l'enduit, lui assure une pérennité en constituant une carapace de protection contre les agressions diverses. 12

13 LES ENDUITS Réparer L'enduit en mauvais état, fissuré, décollé de son support, doit être pioché, car il traduit une altération de la maçonnerie sous-jacente, souvent liée à des problèmes d'humidité. La mise à nu du support doit se faire manuellement avec précaution. Elle peut être complétée par sablage hydropneumatique à basse pression. La suite de l'intervention est définie après piochage, selon l'état de la maçonnerie et l'intérêt de la façade (cf. réparation des moellons). Les réparations ponctuelles sur des enduits plâtre et chaux sont relativement délicates car elles demandent un travail préalable de recherche chromatique et de texture afin de rendre aussi imperceptibles que possible les "retouches". Avant de procéder au rebouchage des zones abîmées il faut délimiter et dégrader soigneusement (selon des formes souples de préférence) une surface assez large autour de la "blessure" afin de retrouver un enduit sain. Après quoi on applique selon les règles l'enduit de réparation approprié. L'alternative idéale pour atténuer les réparations sur enduits consiste en l'application sur l'ensemble de la façade d'un badigeon coloré. Si le badigeon d'origine est en bon état on peut, à partir d'une eau de chaux colorée, élaborer une patine qui cherche à atténuer le raccord enduit ancien/enduit neuf. Pour accélérer le vieillissement de la surface réparée, on applique une mixture de mousse et lichen prélever sur place puis broyés. Au bout de quelques mois une "repousse" estompera la franchise de l'enduit de réparation. S'il est impossible, par souci d'économie, d'envisager la restitution de l'enduit originel, l'enduit au ciment adhérent en bon état peut être conservé. On emploiera une peinture mate micro poreuse dans une gamme de couleurs proche de celle des pigments minéraux utilisés pour la coloration des enduits traditionnels chaux/plâtre. 13

14 LES ENDUITS La modénature Afin de respecter les modénatures, on évitera tout enduit ne restituant pas les corniches en plâtre. Les bandeaux, encadrements de fenêtres, soubassements sont parfois soulignés par une finition et des teintes différenciées du reste de la façade. En général les éléments de modénature sont lissés alors que le parement est taloché d'où cette texture granuleuse. Les couleurs d'appoint sont souvent plus claires que l'enduit de façade. L'objectif général est de retirer tous les enduits en ciment des façades. En effet, ce matériau trop souvent employé dans les restaurations, a des conséquences très néfastes sur les maçonneries d'appareil : il provoque l'étanchéisation des murs et des joints ; l'eau pénètre par remontée capillaire ou infiltration (fissures) et reste emprisonnée ; l'évaporation ne s'effectue plus (risque d'humidité à l'intérieur de la construction). Ceci enduit, lentement mais sûrement à une dégradation des matériaux interne.la chaux grasse et le plâtre n'ont pas ce défaut : ils permettent la respiration des murs, et les échanges entre les faces intérieures et extérieures s'effectuent normalement pour l'assainissement des maçonneries. Mise en oeuvre de la corniche -préparation des supports : on pose les règles guides qui définissent les limites hautes et basses de la corniche à venir. Sous la règle supérieure (plus ou moins 10 cm), là où la corniche sera plus épaisse on plante les fers à béton qui vont assurer l'encrage et l'armature de la corniche. -préparation du plâtre à bâtir: il s'agit d'un plâtre pur très serré nécessitant peu d'eau. On dispose ensuite entre les deux règle guides un trièdre qui contiendra la totalité du volume de la corniche sur une longueur de 2m maximum. -formage de la corniche: sur cette longueur esquissant le volume définitif on "tire" le plâtre avec un calibre en bois couvert de zinc qui imprime les moulures de la corniche. Pour obtenir un lissé parfait on couvre cette partie formée d'un plâtre très fluide (bon plâtre) et l'on effectue le dernier passage du calibre coté bois. On peut alors procéder au formage d'une autre longueur de corniche. De la même façon que pour l'ensemble de l'enduit il est impératif d'appliquer un badigeon de finition coloré ou non afin de garantir la durabilité de cet élément de modénature. 14

15 LES DETAILS 15

16 LES DETAILS LA ZINGUERIE L'aspect, la disposition des gouttières et descentes d'eaux pluviales dans la façade jouent fortement sur sa perception. En effet, même si ces éléments de "détail" pour l'œil non averti ne semblent pas très importants, ils font saillie sur les maçonneries, et leurs défauts se trouvent donc perçus en premier plan. Des chutes tordues, vieilles, mal raccordées aux gouttières ou chéneaux, déterminent des "points noirs" dont l'impact est multiplié par l'effet de répétition. Il faudra donc saisir l'opportunité de cette opération pour remplacer les éléments usagés en leur trouvant une disposition discrète et une matière de qualité. Les gouttières ne seront pas encastrées dans la maçonnerie et seront de section circulaire. Dans certains cas de force majeure ces descentes se trouveront sur une partie noble ou très visible de la façade. Il faudra alors les mettre en scène suivant une composition appropriée. Une étude particulière sera faite en ce sens. Le PVC est à proscrire en zinguerie. Les matériaux recommandés sont le zinc ou la fonte. LA MENUISERIE Les menuiseries existantes seront conservées dans la mesure où leur état le permet. Elles seront restaurées en fonction de leur degré de dégradation. En cas de remplacement, les matériaux PVC et aluminium sont à proscrire. Ils contribuent trop souvent à la banalisation des constructions en un aspect et des couleurs sans nuance. Le bois est le matériau commandé dans tous les cas, il sera peint dans les teintes propres aux traditions locales. 16

17 LES DETAILS LES RESEAUX Equipements téléphoniques : Avant toute restauration, il faut nettoyer les façades de tout élément superflu, en particulier les câbles et boîtiers de téléphone qui ne servent plus. A ce sujet, il est recommandé de contacter France Telecom. Câbles électriques : A l'occasion de restaurations de façades, quelques mesures d'effacement ou de camouflage des réseaux peuvent être prises. Il est donc recommandé de prendre contact avec les services EDF compétents. LA SERRURERIE Les travaux de restauration seront effectués sur les équipements existants qui seront conservés autant que possible. Les garde-corps seront restaurés à l'identique. 17

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19 DONNÉES GENERALES Volumétrie La rue, le village tient son homogénéité de l'harmonie des volumes des bâtiments. Rompre cet équilibre par une modification lourde menace l'ensemble de l'entité villageoise. Donc d'une manière générale, on évitera de procéder à des transformations majeures de la volumétrie des bâtiments. Si l'on doit effectuer des extensions, on veillera à toujours respecter le caractère local. Le plus sûr étant de s'inspirer des formes existantes anciennes pour dimensionner, situer et formaliser les agrandissements envisagés. Matériaux Sur les façades anciennes, I'application partielle ou totale d'enduits plastique ou ciment et la peinture sont à exclure puisqu'ils compromettent non seulement la pérennité du matériau mais surtout l'identité de la construction. En cas d'extension d'un bâtiment destiné à recevoir un enduit chaux/plâtre il est préférable de maçonner des briques creuses plutôt que des parpaings dont la rigidité et l'imperméabilité sont moins compatibles avec les enduits traditionnels et nécessitent une mise en oeuvre particulière. Baies et menuiseries Il est vivement conseillé de réouvrir les baies d'origine obstruées qui, par leur rythme, apportent son équilibre à toute la façade. La création d'ouvertures nouvelles est à proscrire. Toutefois dans quelques cas exceptionnels on envisagera l'ouverture d'une baie dans le strict respect des proportions (rapport largeur/hauteur entre 2/3 et 2/4) et dans la logique du rythme dicté par les autres baies. Les volets roulants sont vivement déconseillés, et les menuiseries, en bois de préférence, seront toujours peintes. Couverture La nature du matériau de couverture dépend de la pente existante de la toiture. Généralement dans l'omois les toits sont couverts avec de la petite tuile plate. Les tuiles mécaniques ont supplanté trop souvent le matériau traditionnel pour des raisons évidentes d'économie. 19

20 DONNÉES GENERALES Modénature et détails Tous les éléments décoratifs d'origine doivent être préservés, révélés. Il faut renoncer aux gadgets de décor industrialisés. Clôture Certains villages de la possèdent quelques murets de clôture. Ils composent, au même titre que les façades, l'espace de la rue. Ils méritent autant d'égard sinon plus car trop souvent considérés comme secondaires, ils sont laissés au délabrement. Ils empreintent les mêmes matériaux et mises en oeuvre que les façades, c'est donc les mêmes techniques qui serviront à leur réfection. Il est vivement déconseillé d'avoir recours aux clôtures béton ou PVC préfabriquées ainsi qu'à tout autre procédé étranger aux conceptions traditionnelles. Végétation Dans le cas des façades en retrait d'alignement on peut considérer la végétalisation comme un moyen de mise en scène. On peut masquer les défaillances de certaines architectures partiellement ou complètement disgracieuses (plantations en pied de mur pour amoindrir l'impact d'un soubassement inintéressant, plantes grimpantes en couverture partielle... ) Nous déconseillons les murs végétaux (thuyas) qui bouchent l'espace public et prive le regard d'architecture parfois valorisante pour la commune. 20