BROADCAST-ASSOCIES. BROADCAST-ASSOCIES Directeur : Fabrice Gauthier Directeur Technique : Sylvain Cavet

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1 BROADCAST-ASSOCIES 1 ère Agence globale de «Conseils & de Services» aux nouvelles technologies radio et audio. BROADCAST-ASSOCIES Directeur : Fabrice Gauthier Directeur Technique : Sylvain Cavet Adresse : Boulevard Victor Hugo CLICHY Cedex. contact@broadcast-associes.com Site Internet : QUESTIONNAIRE & REPONSE de BROADCAST-ASSOCIES : 1. Bilan des expérimentations (aspects techniques, éditoriaux et économiques) Question n 1 - Diffusion en DAB. Quel bilan tirez-vous des différentes expérimentations de diffusion en DAB, à la norme Eureka 147? Les expérimentations de diffusion en DAB (commencés dès 1997), ont prouvé l efficacité de cette technologie ainsi que la parfaite corrélation du support de diffusion par rapport au media Radio. Le DAB se démarque alors par sa robustesse dans le signal d émission (Norme COFDM), ce qui lui permet une excellente pénétration en milieu Urbain. L adjonction des données associées est un plus certain dans le futur réflexe de consommation de la radio. La qualité sonore des programmes diffusés est excellente (procédé Musicam), en revanche l utilisation de cette norme de compression pénalise aujourd hui fortement le DAB par rapport aux autres technologies plus récentes de compression de données (Programmes parlés de 64à 80kbps, Radios Musicales 128 kbps, Musique Classique, Jazz et programmes «Qualité comparable au CD» à 192kbps). On peut dire que le DAB est déjà dépassé technologiquement sur ce point puisque développé il y a plus de 15 ans. Par contre les coûts d exploitation du DAB restent proches des coût d émission F.M ce qui n est pas négligeable dans son développement futur et les récepteurs Grand-public existe sur le marché. Le DAB devrait pouvoir se moderniser en intégrant le format Mpeg 4 (AAC et AACplus pour l audio), cette évolution serait une véritable solution technique dans la validation de la norme DAB. Question n 2 - Diffusion en DRM. Quel bilan tirez-vous des différentes expérimentations de diffusion en DRM, notamment en ce qui concerne la possibilité de diffuser en simulcast? Les expérimentations de diffusion en DRM démontrent qu il est possible aujourd hui de véritablement réhabiliter la bande de diffusion AM. Cette dernière souffrait d une pollution électromagnétique croissante ce qui la rendait quasiinutilisable dans la mobilité, notamment en voiture et ce sans compter sur la qualité sonore insuffisante de l AM analogique (notre oreille ayant été éduqué au son de la FM et du CD). Donc nous pouvons dire à juste titre que le DRM est une véritable révolution technique et sera très certainement le renouveau des Ondes Moyennes dans le monde. La qualité sonore délivrée sur les ondes courtes par le DRM est d un très bon niveau (quasi-équivalent à la F.M sur certaine gamme de fréquences) grâce aux codec AAC et SBR mis en œuvre par le DRM. Ce format pourrait s étendre à la F.M ce qui pourrait être une bonne solution technique de migration analogique vers numérique grâce au simulcast. Le DRM permet lui aussi l adjonction de données associées au signal. A ce jour, le Simulcast poserait encore quelque problèmes de fonctionnement notamment sur les ondes longues, par contre il est réellement une bonne alternative dans l étape de migration analogique vers numérique, ce qui laisse à l usager (l auditeur), le temps de s équiper. Les coûts d exploitation extrêmement gourmands en énergie sont quasi prohibitifs pour l ensemble des radios commerciales F.M, ce qui malheureusement, place l accession du DRM uniquement aux grands opérateurs.

2 Question n 3 - Diffusion en DVB-T. Quel bilan tirez-vous des différentes expérimentations de diffusion en DVB- T? La diffusion en mode DVB-T est une alternative intéressante dans la numérisation de la diffusion des radios. Ce mode présente de nombreux avantages : - Technologie récente des codages - Compatibilité avec les récepteurs TNT actuel et futur (Mpeg4) - Données associées Cependant, la robustesse du signal en DVB-T n est pas exceptionnelle, et l utilisation en mobilité dans des zones à forte densité peut poser quelques problèmes de rupture du flux. La qualité du son est excellente. Un autre mode de diffusion dérivé du DVB, le DVB-H est nettement plus robuste dans la mobilité et fait l objet de test de diffusion sur Paris (canal 29). Ce mode permettrait la diffusion de la télévision mais aussi de la radio sur les terminaux de téléphonie mobile (entre autre). Reste à savoir quelle place sera faite à ce media face à la déferlante de programmes de Télévisions qui occupent l espace en europe. Question n 4 - Diffusion satellitaire. Quel bilan tirez-vous de l'expérimentation de diffusion par satellite intervenue en France? Notre expérience en ce domaine se limite à la diffusion satellitaire en mode DVB-S classique sur le territoire Français. Ce mode ne permet pas une forte pénétration du public par le media radio présent sur le satellite. Le réflexe d écouter la radio via le terminal satellite n est pas encore acquit, il représente une part marginale en termes d audience et ne peut donc pas avoir de retombés économiques directes pour l exploitant de la radio (la Part de marché sur le satellite est non valorisée à ce jour pour la radio). Les coûts d exploitation sont assez élevés environs 50K /an en rapport avec la valeur ajoutée sur le DVB-S. Il n y a pas de mobilité possible et l accès aux programmes est difficile (bouquet et mosaïque). Cependant, aux Etat-Unis XM Sat et Sirius remportent un certain succès (plus de Abonnées pour XM Sat à ce jour), par contre la Radio devient payante et le service n est pas comparable aux radios F.M traditionnelles. La barrière de la Langue ne facilite pas le déploiement de ce projet en Europe à l inverse des Etats-Unis. Mêmes réflexions sur les différences de répartitions des populations entre l Europe et les Etats-Unis (grands espaces), mêmes réflexions encore sur les différences culturelles et politiques. Question n 5 - Expériences étrangères. Quelle appréciation portez-vous sur les expériences étrangères de diffusion de radios en mode numérique? Certains points seraient-ils transposables? Le retard pris dans la diffusion numérique est un problème quasi-franco-français et le DAB est un véritable succès en Angleterre ou sa consommation est devenue courante. Il est impératif de pouvoir faire évoluer notre paysage radio au plus vite en répondant à des vrais besoins des auditeurs : l offre radio est trop limitée pour des raisons techniques. 2. Modèle économique et nouveaux usages liés au déploiement de la radio numérique Question n 6 - L'offre de programmes et de services en numérique. Les études réalisées, notamment à l'étranger, montrent que l'une des clés du succès de la numérisation est liée à l'élargissement de l'offre. Cet enrichissement de l'offre peut prendre plusieurs formes : compléter la couverture des services existants, enrichir les services existants avec des données annexes, favoriser l'arrivée de nouveaux services et de nouveaux entrants. Lequel de ces objectifs d'enrichissement de l'offre vous semble le plus susceptible de répondre à l'attente d'un large public? En particulier, quelle serait la répartition optimale entre numérisation des services existants et nouveaux services? L offre analogique actuelle est trop limitée pour des raisons techniques : 1- Les radios existantes doivent pouvoir être diffusées sur la zone où elles sont autorisées (radio nationale, radio régionale, radio locale, radio de quartier, radio de services, radio temporaire, et autres ). Cette notion de «zone de diffusion» est fondamentale pour construire et enrichir le paysage radiophonique. 2- Il faut compléter l offre radio numérique en donnant accès à de nouveaux programmes qui répondent à des vrais besoins de diversité et de pluralisme. Question n 7 - Gratuité ou abonnement. Le modèle économique de la radio est jusqu'à présent basé sur la gratuité pour l'auditeur. Avec l'arrivée des techniques numériques de nouveaux services payants sont-ils susceptibles d'apparaître? Quels seraient les schémas possibles pour l'organisation de la distribution commerciale? Des services de radio sans publicité pourraient-ils ainsi être proposés?

3 Les deux modèles doivent être envisagés pour proposer plus encore de diversité et satisfaire les «niches» d auditeurs peu séduite par l offre actuelle. Les données associées ouvrent des perspectives très importantes. La radio ne doit pas avoir peur du modèle payant, tout en conservant des offres gratuites plus généralistes. Question n 8 - Données associées et nouvelles fonctionnalités. La numérisation de la distribution de la radio permet notamment de transmettre des données associées en plus du flux audio. Quels types de données pourraient venir enrichir les programmes de radio? Les nouvelles fonctionnalités de la radio numérique (interactivité, capacité des récepteurs à permettre une écoute en différé de la radio) sont-elles susceptibles de générer des revenus annexes? Ont-elles des effets sur l'écoute de la publicité? Quels types de services mixtes de radiodiffusion et de services en lignes pourraient voir le jour? Quelle pourrait être la contribution de ces nouveaux usages au chiffre d'affaires des services de radio présents en numérique? Nous sommes en pleine convergence des médias : les données associées vont accentuer plus encore ce phénomène. Le réflexe de consommation de la radio va terriblement évoluer dans le futur pour progressivement se diriger vers l image et le texte. L auditeur du futur ne sera plus totalement passif devant son terminal «poste de radio», il aura alors le choix d une écoute «active» (avec un intérêt pour les données associés annexes) ou «passive» (l auditeur écoute la radio en fond sonore en complément d une autre activité). 3. Les normes et les bandes de fréquences Question n 9 - Question générale sur les normes. Plusieurs technologies existent et sont susceptibles d'accueillir à court ou moyen terme des services de radio (une description des différentes technologies ayant à ce jour fait l'objet d'une normalisation est jointe en annexe à la présente consultation). Quelles normes vous semblent les mieux adaptées pour le déploiement de la radio numérique? Pour quelles raisons? Il est difficile de déterminer aujourd hui quelle norme sera la plus adaptée au media radio, plusieurs facteurs rentrent dans l équation finale : - La facilité d accès aux programmes - Le taux d équipements du public pour accéder au numérique - Les coûts d exploitation des diverses technologies - L investissement des industriels face aux lobbies commerciaux (DAB contre DVB-H) Ce que nous savons c est qu aujourd hui trois technologies principales s affrontent : - Le DAB (Viable mais déjà dépassé dans sa version actuelle MPEG1) - Le DRM (Techniquement excellent mais exploitation coûteuse) - Le DVB-T/DVB-H (Techniquement excellent, mais un peu trop «jeune» et coûteux). En revanche, il semble assez simple d imaginer que l équipement numérique du futur sera très certainement porté sur le DVB-T/DVB-H pour plusieurs raisons évidentes : - L industrie de la téléphonie (Nokia Sony Ericsson ) s intéresse de près à ce format et un modèle existe déjà à état de prototype Le NOKIA 7710 DVB-H, il est en phase de finalisation et reste aujourd hui quelques réglages pour sa commercialisation (Milieu 2006) - L équipement des foyers se fera automatiquement en renouvellement du parc des téléphones portable par les opérateurs de téléphonie mobile - Les équipementiers automobiles pensent déjà faire l intégration de ce type d équipement dans des voitures de série (ex : La Peugeot 307 est équipée dans son modèle Haut de Gamme d une console centrale faisant office de Téléphone GSM-GPRS, Autoradio, DVD, GPS ) et donc bientôt le DVB-H intégré cela semble évident. La cible des ans favorisera ce type de technologie, très adepte de téléphonie et de technologie numérique. Nous assisterons à un phénomène de sensation de «nouvelles libertés numériques» pour cette génération (Phénomène plus important encore à l ouverture de la FM durant les années 80). Ces informations nous font penser qu effectivement le DVB-H semblerait être la solution «miracle» au problème du numérique. Cependant le DVB-H est d abord envisagée pour la télévision mobile, sans parler pour le moment concrètement de la place de la radio sur ce type de diffusion. Y aura-t-il de assez de place pour tous les éditeurs de contenus? (Télévisions, radios et de presse numérique). Quelle place veut-on et peut-on accorder aux nouveaux média numériques? Question n 10 - Normes de compression audio. La norme actuelle régissant le DAB utilise la norme de compression Eurêka 147. Quelle norme, ou projet de norme, de compression considérez-vous comme plus apte à atteindre les objectifs de performance que vous vous fixez? Quelles seraient les modalités réglementaires et industrielles de mise en oeuvre de la (ou des) normes que vous préconisez? Le DAB exploite au sein de la norme Euréka 147 le codec dit Musicam qui correspond techniquement à du Mpeg 1 layer 2. Ce dispositif de compression de données n est tout simplement plus concurrentiel à ce jour. Il permet d obtenir de bons résultats sonores mais les débits en jeux sont conséquents dans la bataille de la bande passante utile. Qui dit plus de place pour le signal dit moins de radio en diffusion.

4 A titre de comparaison en écoute subjective : Un programme diffusé en Mpeg1 Layer2 à 128kbps (qualité supérieure à la F.M) correspond à qualité subjective équivalente au même programme diffusé en 48kbps AACplus. Donc le format le plus approprié à la diffusion des contenus T.V ou Radio est le Mpeg 4 et ses couches audio AAC et AACplus qui devraient très rapidement s imposer comme un standard de diffusion. (Déjà utilisé par le DRM). Question n 11 - Débit utile. Dans un but d'optimisation de la ressource, le débit attribué à chaque service devrait-il tenir compte du contenu du programme (musique classique, variété, information, etc) et du fait qu'il soit monophonique ou stéréophonique? Quels débits préconiseriez-vous selon les différents cas? Pour les débits, il semble logique que chaque contenus doit pouvoir être optimisés afin d exploiter au maximum les ressources spectrales de la diffusion. Pour le Mpeg 1 layer 2 DAB Pour la Voix : 64kbps Mono semble-être le meilleur compromis en écoute subjective Pour la musique dit de variété (dont le son à une dynamique assez faible) : 128kbps Stéréo Pour la musique orchestrale, classique (dont le son à une dynamique élevée) : 192kbps Stéréo Pour le AAC et AACplus (sachant que ce dernier permet une optimisation des Fréquences Hautes): Pour la Voix : 24kbps Pour la musique dit de variété (dont le son à une dynamique assez faible) : 48kbps Stéréo Pour la musique orchestrale, classique (dont le son à une dynamique élevée) : 128kbps Stéréo Question n 12 - Diffusion terrestre en bande L. Avez-vous procédé à des études sur les coûts de diffusion d'un réseau terrestre en bande L et seriez-vous prêt à les communiquer pour : - un réseau à couverture nationale, - un réseau à couverture multiville, - un réseau à couverture régionale, - un réseau à couverture locale. Non, nous n avons pas procédé à une telle étude pour le moment ne sachant pas sur quel support seront diffusés les programmes. Question n 13 - Ressource en bande III. Une ressource bande III vous semble-t-elle nécessaire, si oui de quelle capacité? Avez- vous procédé à des études sur les coûts de diffusion d'un réseau terrestre en bande III et seriez vous prêt à la communiquer? Le plan de Fréquence de La bande III devrait, indifféremment de la technologie employée, être redéfini afin d optimiser la diffusion en numérique des médias. Question n 14 : Modes de réception. Est-ce que la radio numérique pourrait atteindre des zones que la radio actuelle en mode analogique n'atteint pas? La réponse est évidemment «oui» mais en tenant compte des réserves techniques ci-dessous : Le numérique fonctionne sur le principe du tout ou rien, avec en plus des algorithmes de correction d erreurs permettant la réception en mobilité. De ce fait la réception en est grandement améliorée, la propagation du signal en revanche ne change pas et c est le choix de la technologie de diffusion employée qui détermine la couverture et la capacité de propagation du signal (DAB, DVB-H ou DRM). Le DAB et le DRM n étant pas logés à la même enseigne sur ce sujet. Si la zone de réception est hors de portée ou en forte zone d ombre, le numérique n apportera pas grand-chose, par contre en limite de réception d un signal ayant des effets de «Fading» ou en réception fortement bruitée le numérique apporte, en plus de sa qualité sonore intrinsèque, des avantages majeurs. Le numérique ne va pas réduire la fracture de diffusion des zones géographiques accidentées (zone d ombre) : facilités de diffusion à prévoir par le régulateur et un soutien du législateur. Question n 15 - Norme DRM. La norme DRM a été développée pour une diffusion dans la bande des ondes décamétriques. Permet-elle à ce jour la diffusion d'un service en simulcast sur la fréquence qu'il occupe déjà en mode analogique? Sinon, cet usage pourra t-il devenir possible à terme, et à quelle échéance? Pensez-vous que la norme DRM soit adaptable à d'autres bandes de fréquences, avec les conditions actuelles d'usage de ces bandes : - en ondes hectométriques, - en ondes kilométriques, - autres bandes. Sur certaines bandes de Fréquences comme par exemple les LW ou GO (Onde Kilométrique) le simulcast peut poser certains problèmes de diffusion, qui sont liés physiquement à la ressource même du spectre HF disponible dans la longueur d onde concernée. Nous n avons à ce jour aucune information claire ou de démonstration pertinente permettant d affirmer que le simulcast fonctionne sur tout le spectre permis par le DRM à l heure actuelle.

5 En revanche sur les ondes décamétriques (de 3mHz à 30 mhz) il semblerait que le simulcast fonctionne parfaitement et poserait moins de problèmes vers les fréquences plus hautes comme la F.M (Onde Métriques) par exemple. Question n 16 : Quelle appréciation portez-vous sur l'intérêt des autres normes ou systèmes pour la diffusion de la radio numérique? Le développement des technologies est le plus souvent lié à l intérêt des industriels au-delà même de la pertinence technique. Si les industriels décident d investir dans la fabrication de terminaux de téléphonie mobile pouvant recevoir la T.V et la Radio au détriment des récepteur DAB ayant de leur point de vue, une cible plus réduite, alors l industrie imposera ses produits. Le législateur et le régulateur doivent défendre les intérêts des populations : Le pluralisme et la liberté d expression doivent être les grands gagnants au final. 4. Scénarios de déploiement A - Déploiement de la radio numérique sur les réseaux terrestres existants Question n 17 - Diffusion intégrale et simultanée en mode numérique des services autorisés en mode analogique. L'article 29-2 de la loi du 30 septembre 1986 permet la diffusion d'un signal numérique sur la fréquence analogique sans passer par l'appel aux candidatures. Compte tenu des résultats des expérimentations (voir question n 2) et de la disponibilité des normes, quel pourrait-être le calendrier de passage en numérique? Faut-il imposer une date limite pour le démarrage de la diffusion en simulcast? Le plus tôt possible, à l instar de la TNT, il faut que la radio numérique s impose rapidement dans le paysage français : il est donc impératif de commencer la diffusion numérique DRM dès maintenant sachant que cette norme semble s imposer dans le monde pour la numérisation de l AM. Question n 18 Diffusion en plein canal. Certains acteurs souhaitent-ils démarrer directement par une diffusion numérique en plein canal? Selon quel calendrier? Avec quelle norme et quelles bandes de fréquences? Le Simulcast est la meilleure solution de passage progressif de l analogique vers le numérique excepté pour les nouveaux entrant et les nouvelles offres de contenus nécessaires au développement. B - Déploiement de la radio numérique en DAB sur un réseau terrestre dédié Question n 19 - Lancement d'un appel aux candidatures. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel pourrait lancer un appel aux candidatures sur la bande L, qui est la seule bande immédiatement disponible au plan métropolitain, pour la diffusion en DAB de services de radio. Envisagez-vous de vous porter candidat pour un ou plusieurs services? Oui en fonction des choix techniques réalisés par le régulateur. Question n 20 - Zones géographiques. Pour la détermination des zones géographiques concernées, le Conseil doit-il ouvrir un appel sur l'ensemble du territoire pour la diffusion de services nationaux ou lancer une procédure sur une ou plusieurs agglomérations? Quel pourrait être l'objectif de couverture souhaitable (en pourcentage de la population ou en nombre de sites de diffusion, en indiquant le cas échéant les zones où il conviendrait de lancer un appel)? L appel a candidature doit se faire étape par étape pour des questions techniques et par conséquent de coût. Le calendrier doit pour autant très serré pour que le phénomène de la radio numérique soit un succès dès un lancement massif. Question n 21 - Ouverture de l'appel aux éditeurs de services ou aux distributeurs de services. Compte tenu de la ressource disponible en bande L et des normes d'utilisation techniques retenues, considérez-vous que l'appel doive être ouvert aux éditeurs de services (article 29-1 II de la loi du 30 septembre 1986) ou aux distributeurs de services (article 29-1 III de la loi du 30 septembre 1986)? Le régulateur doit veiller au pluralisme et la diversité tout en veillant que les propositions des éditeurs de services et des distributeurs de services soient pertinentes pour la population, sa représentation, ses droits et de son économie. Question n 22 - Catégories de services. L'appel doit-il être ouvert à l'ensemble des cinq catégories de services actuellement définies par le Conseil supérieur de l'audiovisuel ou être réservé à certaines d'entre-elles? Convient-il pour la diffusion en mode numérique de définir de nouvelles catégories de services? Si oui, lesquelles? L appel doit être ouvert à tous sans discrimination de catégorie et pourquoi ne pas adapter et aménager certaines catégories de services à de nouveaux entrants (services dédiés aux collectivités publiques ou privées). Le critère de radio évènementiel doit également pris en compte en mode numérique. Question n 23 - Calendrier de l'appel. Dans quel délai estimez-vous souhaitable que soit lancé un nouvel appel aux candidatures? Estimez-vous préférable de lancer un appel sur l'ensemble des zones géographiques concernées ou de procéder à des appels par vagues successives?

6 Oui par vagues successives rapprochées pour des raisons techniques de sécurisation du déploiement des émetteurs. C - Déploiement de la radio numérique sur un réseau mixte terrestre - satellitaire Question n 24 - Lancement d'un appel aux candidatures. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel pourrait lancer un appel aux candidatures en bande L pour la composante terrestre d'un réseau mixte terrestre - satellitaire. Envisagez-vous de participer à un tel appel soit en qualité de distributeur de services soit en qualité d'éditeur de services? Oui en fonction de la technologie choisie par le régulateur. Question n 25 - Ouverture de l'appel aux éditeurs de services ou aux distributeurs de services. Compte tenu de la ressource disponible en bande L et des normes d'utilisation techniques retenues, considérez-vous que l'appel doive être ouvert aux éditeurs de services (article 29-1 II de la loi du 30 septembre 1986) ou aux distributeurs de services (article 29-1 III de la loi du 30 septembre 1986)? Cf. réponse n 21. Question n 26 - Zones géographiques concernées, description du réseau terrestre. Pour assurer la continuité de la réception en zone urbaine, quelle doit être la consistance du réseau terrestre (nombre de sites envisagés)? Pas de réponse. Question n 27 - Composition de l'offre de services. Combien de services pourraient être distribués sur un tel réseau? Quel serait le partage de la ressource entre les services à destination des auditeurs français et les services à destination des auditeurs étrangers? Au sein des services à destination du public français, quel pourrait être, selon vous, le partage de la ressource entre services payants et services gratuits, entre services exclusifs et services déjà présents sur d'autres réseaux? Pour les services payants, le financement doit-il être exclusivement assuré par les revenus d'abonnement ou un accès la publicité est-il nécessaire? La radio a développé son succès sur la gratuité, elle doit conserver une place forte dans ce domaine et notamment s agissant des services publics. Cependant, pour réussir ce challenge, il faut créer une nouvelle économie sur ces nouvelles technologies pour les radios commerciales privées. Il faut laisser place à la créativité économique et dynamisante, tout en respectant les lois de la république française. D - Déploiement de la radio numérique sur des réseaux numériques non exclusivement dédiés à la radio Question n 28 - La radio sur la TNT en DVBT. La radio est déjà présente aux côtés de la télévision sur les réseaux câblés et le satellite. Estimez-vous souhaitable qu'une partie de la ressource disponible sur les multiplex de la TNT soit attribuée à des services de radio? Selon vous, quelle procédure juridique vous semble la mieux adaptée? Oui par un appel d offre. Question n 29 - La radio en DVB-H. Envisagez-vous de procéder à des expérimentations de diffusion de services de radio en DVB-H ou de vous joindre à des expérimentations existantes? Oui. E Divers Quels autres commentaires souhaiteriez-vous porter à la connaissance du Conseil supérieur de l'audiovisuel? Les enjeux du lancement de la radio numérique sont déterminants pour l avenir du paysage radio en France. La France possède un paysage de radio analogique, le régulateur doit s assurer d un passage réaliste de l ensemble des catégories existantes. Sachant que les nouveaux entrants et les nouvelles offres seront les véritables générateurs du succès de la radio numérique. Loin de tout sorte de lobby, notre société - Broadcast-associés - est indépendante dans ce paysage, elle entend jouer un rôle majeur avec des partenaires qui partagent les mêmes stratégies. Contacts : Broadcast-associés Tel : contact@broadcast-associes.com