Quelle synergie entre les médecins et HIN? SwissDRG: bilan intermédiaire. Bureau d expertises extrajudiciaires de la FMH Rapport annuel 2009

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1 Bulletin des médecins suisses Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung Editorial 1125 Quelle synergie entre les médecins et HIN? FMH 1127 SwissDRG: bilan intermédiaire Assistantes médicales 1129 Le cabinet médical au centre dunouvel aidemémoire pour la formation des assistantes médicales Droit 1131 Bureau d expertises extrajudiciaires de la FMH Rapport annuel 2009 Ethique 1157 Klinische Ethik neu denken Rencontre avec René Prêtre 1161 «Le cœur au centre detout, toujours» «Et encore» par Eberhard Wolff 1168 Des lacunes de la promotion de la santé Organe officiel de la FMH etdefmh Services Offizielles Organ der FMH und der FMH Services Bollettino ufficiale della FMH edel FMH Services

2 SOMMAIRE FMH Editorial 1125 Quelle synergie entre les médecins et HIN? Monique Gauthey DRG 1127 SwissDRG: bilan intermédiaire Beatrix Meyer L article résume les principaux aspects de la prise de position de la FMH sur la version 0.3 de SwissDRG. La création de rétributions additionnelles et l indemnisation des réadaptations précoces sont deux thèmes parmi d autres. Des réglementations transitoires sont exigées. Assistantes médicales 1129 Le cabinet médical au centre du nouvel aide-mémoire pour la formation des assistantes médicales Fabienne Hohl FMH DDQ 1135 ReMed: une assistance au bon moment Jürg Beutler A l exemple d un jeune médecin-assistant fortement affecté psychiquement par le décès d un patient alors qu il était de garde, cet article montre les différentes possibilités de soutien offertes par ReMed. La Fondation pour la sécurité des patients avec laquelle il s agira d intensifier la collaboration y est également présentée. Comité central 1137 Délibérations du Comité central 1138 Nouvelles du corps médical Courrier /Communications 1140 Courrier au BMS 1145 Examens de spécialiste / Communications FMH Services Entretien avec Emil Schalch, auteur du nouvel aide-mémoire pour assistantes médicales. Il explique pourquoi ce nouvel outil de formation met l accent sur le travail en équipe et les interfaces entre travail du médecin et tâches de l assistante médicale. Droit 1131 Bureau d expertises extrajudiciaires de la FMH Rapport annuel 2009 Lucia Rabia, Nathalie Favre Le bureau d expertises entre en matière lorsqu un patient présume une erreur de traitement et qu un accord à l amiable avec l assureur responsabilité civile n a pu être trouvé sans établir d expertise. Les statistiques donnent des informations sur le genre et le nombre d expertises réalisées et sur l appréciation des fautes de diagnostic ou de traitement Attraktive Personalversicherungen FMH Insurance Services 1147 Emplois et cabinets médicaux Tribune Ethique 1157 Klinische Ethik neu denken Rouven Porz, Kurt Laederach L éthique médicale sert-elle principalement à déterminer quelle décision prendre dans des situations cliniques délicates? «Non!» répondent les auteurs. Il s agit plutôt d une activité formatrice visant à donner aux collaborateurs les moyens de réfléchir à leurs actions sur le plan éthique Spectrum

3 SOMMAIRE Horizons Rencontre avec 1161 «Le cœur au centre de tout, toujours» Daniel Lüthi Ce mois-ci, René Prêtre était l invité du BMS. Médecinchef du service de chirurgie cardiaque de l hôpital des enfants de Zurich et «Suisse de l année 2009», il est considéré comme une star de la chirurgie. Et pourtant, ce sont surtout son humilité et son esprit d équipe qui ont impressionné Daniel Lüthi. Sous un autre angle 1165 Stinknormal Erhard Taverna Quand quelqu un trouve agréable l odeur nauséabonde des déchets de cuisine, quelque chose ne tourne pas tout àfait rond. Le héros de cette histoire a glissé, et ensuite plus rien n a été comme avant, surtout en ce qui concerne son odorat. Horizons Notes de lecture 1167 Traditionelle Chinesische Medizin Sandra Krüger Et encore 1168 Des lacunes de la promotion de la santé Eberhard Wolff Un coming out dans le BMS: l auteur avoue donner du chocolat et parfois même des chips àses enfants le soir! Par quelques réflexions, il explique pourquoi les programmes de promotion de la santé, d un coût exorbitant, n atteignent souvent pas leur but. Anna IMPRESSUM Rédaction Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Dr Jacques de Haller (FMH) Dr Jean Martin, p.-d. lic. oec. Anna Sax, MHA Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d. Pr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale PD Dr et lic. phil. Iris Ritzmann PD Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit M e Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A. Secrétariat de rédaction Margrit Neff Adresse de la rédaction EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle Tél , fax redaction.bms@emh.ch Internet: Editeur FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 170, 3000 Berne 15 Tél , fax info@fmh.ch Internet: Production Schwabe AG, Muttenz Marketing EMH Thomas Gierl M.A., responsable marketing et communication Tél , Fax tgierl@emh.ch Annonces Publicité Ariane Furrer, assistante placement des annonces Tél , Fax afurrer@emh.ch «Offres et demandes d emploi/ Immeubles/Divers» Gisela Wagner, personne de contact Tél , fax stellenmarkt@emh.ch «Office de placement» FMH Consulting Services Office de placement Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél , fax mail@fmhjob.ch Internet: Abonnements Membres de la FMH FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15 Tél , fax Abonnements EMH EMH Editions médicales suisses SA Abonnements, Case postale, 4010 Bâle Tél , fax abo@emh.ch Abonnement annuel: CHF 320., porto en plus 2010 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d article, y inclus électroniquement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l autorisation écrite des éditions. Paraît le mercredi ISSN ISSN (édition électronique)

4 Editorial FMH Quelle synergie entre les médecins et HIN? En mai 2009, la Chambre médicale a pris HIN par surprise, en refusant que la FMH renonce à sa position d actionnaire majoritaire de l entreprise. Tout était prévu pour revendre les actions, dans une solution de compromis trouvée pour faire face à la «situation de concurrence» qui semblait exister entre HIN (Health Info Net) et la HPC (Health professional card: la carte de professionnel des médecins suisses), soulevant rancœurs et incompréhensions. Cette décision inattendue nous a contraints à démarrer une intense réflexion: comment remettre en place une relation de confiance et de partenariat fructueuse, porteuse de solutions pour les médecins dans le futur? Il a fallu se jauger, éliminer les ressentiments, puis ensemble redevenir créatifs. La communication Internet des données médicales est au cœur de la sécurité des données de nos patients Du temps du président H. H. Brunner, la FMH a soutenu le développement de nombreuses entreprises, actives pour les solutions de gestion des cabinets, les outils informatiques ou la communication et la gestion sécurisée des données de facturation. C était le début de la comptabilité analytique pour les hôpitaux, du contrôle des prestations par les caissesmaladie, une immense révolution qui a modifié profondément le travail des médecins. Ces solutions ont mis en évidence la capacité d innovation étonnante de la Fédération des médecins suisses! Puis ces entreprises ont pris leur indépendance, mais HIN semblait devoir rester l exception, puisque la FMH y restait l actionnaire majoritaire. La décision de revendre les actions se profilait dans une ligne générale qui remettait la FMH dans son rôle premier, celui de gérer les aspects politiques ou de formation, en rapport avec la profession de médecin. La FMH a renforcé le conseil d administration de HIN avec des experts en sécurité D un autre côté, la communication Internet des données médicales est au cœur de la sécurité des données de nos patients, donc du secret médical dont nous assumons avec conviction et fermeté la responsabilité. Garder notre mainmise sur cette transmission était donc légitime, dans un moment où la confidentialité des données est régulièrement mise à mal. Les appétits se sont réveillés un peu partout en fonction des failles du système, avec des conséquences extrêmement lourdes pour la Suisse. Nous ne voulons pas que la santé se retrouve avec des affaires comme celle des données bancaires volées, et rachetées à prix d or même par des gouvernements. Que les médecins suisses utilisent à la fois un identifiant sûr comme la HPC, certifiant leur rôle de médecin, et qu en plus ils fassent transiter leurs données sur un réseau fermé sécurisé comme HIN, est un garant pour un label «qualité suisse»! La FMH a donc renforcé le conseil d administration de HIN avec des experts en sécurité, que ce soit pour l identification SuisseID, ou l informatique médicale. Maintenant, c est à chacun de nous d instituer ce «réseau des médecins suisses», en utilisant conjointement la HPC et HIN. La sécurité a un prix et entraîne des contraintes, mais les effractions auraient un prix incommensurable! Monique Gauthey, médecin spécialiste, Membre du Comité central de la FMH, Responsable du domaine ehealth Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

5 DRG FMH SwissDRG: bilan intermédiaire Beatrix Meyer Responsable du service tarifaire FMH et du domaine SwissDRG Il ne reste plus qu une année et demie avant que les hôpitaux ne facturent leurs prestations de soins hospitaliers aigus au moyen du système des forfaits par cas SwissDRG. Quel est l état des travaux préparatoires et quels sont les problèmes encore à résoudre? Quelles mesures concomitantes faut-il prendre pour assurer l introduction de ce système? Etant donné la publication récente de la version 0.3 SwissDRG, c est le bon moment pour examiner ces questions de manière approfondie. La nouvelle version 0.3 Avec la mise àdisposition de la version 0.3 de la structure tarifaire SwissDRG, une nouvelle étape importante a été franchie en vue de l introduction de ce système en La société SwissDRG SA en aamélioré la qualité au moyen de nombreuses simulations et analyses. Il reste néanmoins plusieurs problèmes concernant son introduction et l élaboration de la version définitive 1.0 prévue à cet effet. Nous avons résumé ci-après les points les plus importants qui ont été communiqués par la FMH à la société SwissDRG SA dans sa prise de position sur la version 0.3 et qui représentent donc le point de vue du corps médical: SwissDRG SA n a pas encore concrétisé ces demandes parce que la décision de principe des partenaires est en suspens et que les données sont insuffisantes. Pour améliorer cette situation, la FMH a envoyé une proposition à la société SwissDRG SA afin que les hôpitaux fournissent des données complémentaires, à l instar de l Allemagne. Les hôpitaux universitaires ont déjà signalé à la FMH leur disponibilité à effectuer ce surcroît de travail. La société SwissDRG SA pourrait ensuite calculer les rétributions additionnelles sur la base de ces données. Qualité encore insuffisante des données relatives aux coûts et aux prestations La qualité du système SwissDRG dépend indubitablement de la qualité des données relatives aux coûts et aux prestations. Or, elle reste insuffisante. Il a ainsi fallu, dans le cadre des plausibilités, exclure de l échantillonnage prévu pour le calcul de la version 0.3, 23% des données fournies par les hôpitaux de référence. En outre, les données suisses n ont permis de calculer que 53% des groupes DRG pour la version 0.3. Pour les groupes DRG restants, il a fallu utiliser des montants pondérés allemands adaptés aux conditions helvétiques. La qualité des données relatives aux coûts est Des rétributions additionnelles garantissent une rémunération conforme à la prestation pour les procédures et produits onéreux Correspondance: Beatrix Meyer Tarifdienst FMH Froburgstrasse 15 CH-4600 Olten Tél swissdrg@fmh.ch Création de rétributions additionnelles Le système SwissDRG est élaboré sur la base du système DRG allemand. De très bonnes expériences ont été faites en Allemagne avec le principe des rétributions additionnelles. En l occurrence, il ne s agit pas d indemniser globalement davantage mais de verser des rétributions séparées, hors des forfaits par cas et indispensables à une rémunération conforme à la prestation lors de médicaments, de produits sanguins, d implants et de méthodes thérapeutiques générant des coûts élevés. Elles contribuent à conserver la cohérencedu système DRG et à éviter la création d innombrables nouveaux groupes DRG. Dans la nouvelle version 0.3, on a créé des rétributions additionnelles (trois en tout) seulement pour une procédure, à savoir les traitements de substitution rénale. Dans le dépôt des propositions 2008 et 2009, les sociétés de discipline avaient toutefois déjà demandé la création de rétributions additionnelles pour de nombreux autres produits et domaines d application. Néanmoins, la société insuffisante entre autres parce que les hôpitaux ne saisissent pas les coûts selon une méthode uniforme. Le problème de la qualité des données relatives aux prestations est dû avant tout au fait que les procédures de la classification suisse actuelle des opérations CHOP (code des interventions) sont trop peu différenciées dans de nombreux domaines. Ce problème ne sera résolu qu avec la version CHOP 2011 valable dès l année prochaine, laquelle permettra aussi de mettre en œuvre les nombreuses demandes des sociétés de discipline. En 2012/2013, la société SwissDRG SA pourra calculer les données saisies avec le CHOP 2011 et les prestations correspondantes seront versées pour la première fois en Résultats de la procédure de dépôt des propositions Pour améliorer le système, les sociétés de discipline et les organisations faîtières ont envoyé en 2008 et 2009 plus de 1800 propositions concernant le système DRG Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

6 DRG FMH et les classifications; 29 étaient explicitement des propositions DRG. 11 d entre elles étaient calculables pour la société SwissDRG SA qui en a intégré 5 dans la version 0.3. Néanmoins, cette version ne contient pas encore les quelque 1800 propositions relatives à la classification des procédures CHOP. Elles sont actuellement étudiées par l Office fédéral de la statistique (OFS) en vue de leur intégration dans la nouvelle version CHOP 2011 valable dès l an prochain. Dans ce contexte, la FMH a organisé et porté 36 entretiens entre l OFS, les sociétés de discipline, les organisations faîtières et les experts FMH. Ces entretiens ont été très constructifs et la majorité des propositions a déjà pu être implémentée. Cette année également, la FMH soutient les sociétés de discipline selon ses moyens dans le dépôt des propositions. Le délai d envoi est fixé au 4 août 2010 pour les propositions DRG et au 20 septembre 2010 pour les propositions de classifications. Autres questions à éclaircir D autres questions diverses, déjà présentées dans le Bulletin des médecins suisses, ne sont pas encore résolues, par ex. le financement rapide des innovations [1] ou le financement de la formation postgraduée médicale [2]. La mise en œuvre de la disposition légale stipulant que les investissements et les frais d utilisation des infrastructures doivent être indemnisés par le système SwissDRG est aussi un sujet de préoccupation, eu égard aux comptabilités analytiques variables des hôpitaux en la matière [1]. Les questions relatives au contrôle de la qualité et au monitorage ne sont en particulier pas clarifiées. Lorsqu il a approuvé la version SwissDRG 0.2, le Conseil fédéral a accordé aux partenaires tarifaires une prolongation de délai: ceuxci devront envoyer leurs documents sur la qualité, le monitorage et les estimations concernant les effets du tarif d ici fin 2010 [3]. Conclusion: il est indispensable de prévoir une réglementation transitoire uniforme pour l ensemble de la Suisse pendant la phase d introduction L analyse de la nouvelle version 0.3 de la structure tarifaire SwissDRG et les problèmes non encore résolus montrent avant tout clairement une chose: il faut impérativement prévoir une réglementation transitoire pour amortir les imperfections du système. En tous les cas, il faut éviter que les hôpitaux performants subissent des pertes financières uniquement parce que leur palette de traitements est insuffisamment prise en compte dans le système SwissDRG. Des garanties financières sont donc nécessaires. Pour les hôpitaux et leurs Une réglementation transitoire uniforme pour l ensemble de la Suisse est nécessaire pour éviter que les hôpitaux performants subissent des pertes financières dues au système Pas d indemnisation séparée pour les réadaptations précoces La FMH estime qu il est hautement problématique d exclure du système DRG la réadaptation précoce, y compris le traitement gériatrique complexe relatif à cette réadaptation pour l indemniser par un tarif séparé. Des mesures intégrées de réadaptation précoce, prises en temps utile à l hôpital en lien étroit avec des mesures thérapeutiques et chirurgicales sont dans l intérêt du patient et font partie intégrante des soins somatiques aigus. De plus, ces mesures réduisent les séjours de réadaptation, organisés à la suite directe de l hospitalisation. Pour cette raison, la FMH tient à ce que la réadaptation précoce ne soit pas exclue du système SwissDRG. services spécialisés, il est effectivement central de bénéficier d une rémunération axée sur les prestations et d une certaine sécurité en matière de planification, justement durant la phase d introduction. En outre, il est important que cette réglementation transitoire destinée à amortir financièrement les imperfections du système pendant la phase d introduction soit définie de manière uniforme pour l ensemble de la Suisse. Des mesures convenues individuellement dans le cadre de conventions tarifaires telles que proposées par différents partenaires créeraient des inégalités, ce qui fausserait le jeu de la libre concurrence. Compte tenu des questions non résolues présentées ci-dessus, cette réglementation transitoire uniforme pour l ensemble de la Suisse est àexiger au moins pour la phase d introduction 2012/2013. Il est important de la réaliser rapidement, comme il est tout aussi important de poursuivre les travaux et de chercher des solutions aux problèmes cités. Comme à l accoutumée, la FMH offre son assistance et une collaboration constructive à cet effet. Références 1 cf. Cuénoud P.-F. SwissDRG: l introduction au 1 er janvier 2010 est-elle réaliste? Bull Méd Suisses. 2010;91(17): cf. Giger M. Une ordonnance du Conseil fédéral met en péril la relève médicale. Bull Méd Suisses. 2008;89(46): cf. message/?lang=fr&msg-id= Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

7 Assistantes médicales FMH Suite à d importants travaux, la nouvelle ordonnance sur la formation des assistantes médicales a pu être mise en vigueur avec succès. Cette ordonnance et le plan de formation forment la base du nouvel «Aide-mémoire pour les assistantes médicales» créé par le Dr Emil Schalch, président des délégués cantonaux aux questions des assistantes médicales. Il s agit, en l occurrence, d un excellent outil pédagogique. Nous saisissons l occasion pour le remercier vivement de cet important travail réalisé parallèlement à son activité de libre praticien. Dr Ernst Gähler, vice-président de la FMH, Responsable du domaine Paramedics Le cabinet médical au centre du nouvel aide-mémoire pour la formation des assistantes médicales Interview: Fabienne Hohl * Certaines pages du nouvel aide-mémoire pour les assistantes médicales peuvent être consultées en ligne sur le site internet de la FMH: Services Assistantes médicales Souhaité depuis longtemps et conçu de manière à répondre aux exigences de la pratique, le nouvel aidemémoire pour les assistantes médicales* arrive à point nommé pour la rentrée scolaire et l entrée en vigueur de la nouvelle ordonnance de formation des assistantes médicales. Il s adresse tant aux formateurs qu aux apprenants dans le sens où il propose des «thèmes hebdomadaires» pour les travaux avec le formateur et des chapitres pour l étude individuelle. L autre nouveauté est que le cabinet médical devient ainsi un lieu de formation équivalent aux écoles professionnelles et aux cours interentreprises. Le cabinet de praticien revêt ainsi l importance qui lui revient et qui va au-delà de l exercice d activités isolées. Le travail d équipe et les interfaces entre le travail des assistantes et du médecin sont revalorisés en conséquence. Les connaissances médicales de base sont transmises par le nouvel aide-mémoire dans la mesure où elles sont nécessaires à la compréhension des processus de travail au cabinet. La structure de l aide-mémoire s inspire de l activité quotidienne dans un cabinet médical: tâches administratives, contacts avec les assureurs, prise en charge du patient, laboratoire, situation de formation et d apprentissage au cabinet médical. Il tient compte des objectifs de formation fixés dans le nouveau plan de formation des assistantes médicales élaboré par l Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT). Mais il ne faut pas confondre l aide-mémoire destiné aux assistantes médicales avec la documentation de formation (anciennement Journal de travail). Le premier aeneffet pour but d axer les études sur la pratique et le second permet aux apprenties de relever leurs activités quotidiennes, expériences et progrès. Le nouvel aide-mémoire pour les assistantes médicales a été rédigé par le Dr Emil Schalch, maître d apprentissage chevronné et membre de la commission de réforme pour le plan de formation des assistantes médicales. Détenteur d un cabinet médical à la campagne, le Dr Schalch, qui s est penché sur la question des processus au cabinet et des tâches des assistantes médicales dans le cadre de la gestion de la qualité des soins, explique, dans l entretien ci-après, les tenants et les aboutissants de ce nouvel outil pédagogique. «Réfléchir enéquipe et assumer une responsabilité commune dans les tâches quotidiennes au cabinet»: interview avec Emil Schalch Quelle est la particularité principale de cet aide-mémoire? Emil Schalch: Il est extrêmement bien adapté à la pratique et s éloigne de la conception selon laquelle le cabinet médical n est qu un lieu pour mettre en pratique et s exercer, pendant que l école professionnelle enseigne exclusivement la théorie et que les cours interentreprises transmettent les compétences pratiques. La formation en cabinet peut et doit proposer beaucoup plus. Il est vrai que l assistante médicale effectue une grande partie de son travail, en particulier en ce qui concerne le patient, selon la philosophie et les directives du cabinet où elle travaille. Il est tout aussi vrai que le travail d équipe inhérent à un cabinet ne peut être enseigné et compris qu au cabinet. Ce point a influé sur la conception didactique de l aide-mémoire. Quels sont les points forts de l aide-mémoire? Ses points forts concernent principalement le travail d équipe et les interfaces entre le travail du médecin et celui des assistantes médicales ainsi que leurs compétences en matière de conseil. Cette approche s est imposée pour deux raisons: premièrement, l importante réglementation législative pousse à réfléchir en équipe et à assumer une responsabilité commune dans les tâches quotidiennes au cabinet et deuxièmement la prise en charge des malades chroniques dans les cabinets de médecine de premier recours gagnera en importance ces prochaines années. Dans ce domaine, les assistantes médicales sont appelées à jouer un rôle déterminant pour épauler le médecin. Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

8 Assistantes médicales FMH Lorsqu on dirige un grand cabinet médical à la campagne, on ne pense pas nécessairement à écrire un livre. Mais il s est avéré que dans le cadre de la répartition des tâches au sein de la commission de réforme, j ai été mandaté pour rédiger cet aide-mémoire. J ai aussi eu la chance de pouvoir choisir comment je souhaitais répartir mon temps de travail. Le fait que je m étais déjà familiarisé avec le déroulement du travail et les tâches des assistantes médicales lors de mes activités en faveur de la qualité dans mon cabinet a aussi joué un rôle dans cette décision. Le cabinet médical est au centre du nouvel aide-mémoire en qualité de lieu de formation. L aide-mémoire s adresse tant aux assistantes qu aux formateurs. Quels sont les avantages pour l un et l autre? Le formateur y trouve des directives lui indiquant quels sujets importants pour le cabinet médical il doit transmettre à l apprenante et de quelle manière. Il peut choisir un chapitre comme «thème hebdomadaire» et l étudier pendant une semaine avec l apprenante pour acquérir les connaissances et/ou la manière d agir qui s y trouvent décrites. Il trouvera également en annexe des outils pédagogiques visant à documenter les connaissances acquises. L apprenant peut et doit utiliser l aide-mémoire comme un manuel et comme un outil pour répéter ses cours. Dans la partie générale, il y trouvera un guide pour les «3 lieux d apprentissage» que sont le cabinet médical, l école professionnelle et les cours interentreprises ainsi que les tâches spécifiques qui en découlent. L aide-mémoire fournit en outre des conseils pour apprendre et travailler avec le patient dans un cabinet de praticien. Après quelques indications de la part du formateur, l apprenant devrait être en mesure d aborder seul les différents chapitres. Qu est-ce qui vous a incité à créer cet aide-mémoire? Les offices de formation professionnelle et les écoles professionnelles exigent depuis longtemps déjà la création d un guide de formation pour les cabinets médicaux, car les différents contenus de formation et les procédures propres au cabinet et à la prise en charge des patients ne peuvent être enseignés qu au cabinet. Dans quelle mesure avez-vous personnellement pu tirer profit de ce travail? Qu est-ce qui vous a particulièrement inspiré? J ai été inspiré par le travail de mon équipe et par la constatation que seul un plus grand travail en commun et la délégation de certaines tâches à mes assistantes m ont permis de dégager le temps nécessaire pour la rédaction. L importance du travail d équipe s est ensuite très clairement reflétée dans l aide-mémoire. Etant donné que la délégation des tâches médicales aux assistantes n est pas prévue par le TARMED, l avantage que je retire de ce travail de rédaction est essentiellement humain. J ai apprécié, en cette période de surcharge chronique, la sollicitude de mes assistantes, la sympathie de mes patients et le soutien des membres de la commission de réforme et du Comité central de la FMH. Je suis très content de voir que j ai pu réaliser beaucoup plus de choses que je ne l aurais cru. Aide-mémoire et documentation pédagogique à commander Le nouvel Aide-mémoire pour les assistantes médicales comporte environ 400 pages regroupées dans un classeur que vous pouvez commander auprès des Editions médicales suisses pour la somme de 98 CHF (sans frais de port ni TVA) par téléphone au , par fax au ou par courriel à auslieferung@emh.ch. Ce classeur sera disponible dès la mi-août 2010 en allemand. Une traduction française est prévue. La version allemande de la nouvelle documentation pédagogique pour les assistantes médicales (anciennement Manuel de travail) peut être commandée auprès du secrétariat de l Association suisse des assistantes médicales (SVA), ainsi qu auprès du Secrétariat général de la FMH: info@sva.ch, et mpa@fmh.ch, Le classeur coûte 20 CHF (sans frais de port ni TVA); les versions française et italienne seront disponibles dès la mi-août Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

9 Droit FMH Bureau d expertises extrajudiciaires de la FMH Rapport annuel 2009 Lucia Rabia a, Nathalie Favre b a avocate, service juridique de la FMH b lic. en droit, service juridique de la FMH Correspondance: FMH Service juridique Elfenstrasse 18 CH 3000 Berne 15 lex@fmh.ch En 2009, le Bureau d expertises extrajudiciaires de la FMH a procédé à l établissement de 68 expertises. Les experts ont conclu à une faute de traitement dans 34 cas et n ont constaté aucune faute dans 33 autres cas. Dans un cas, il n a pas été possible de répondre à la question de la faute. Le Bureau d expertises de la FMH n est pas compétent pour tous les litiges. Sa tâche est de mandater une expertise lorsque le patient, soigné en Suisse, présume que le médecin exerçant en pratique privée ou à l hôpital a commis une faute de diagnostic et/ou de traitement qui a conduit à une atteinte considérable àsasanté et lorsque, de surcroît, le patient n a pu trouverd accord sans expertise avec l assureur responsabilité civile du médecin ou de l hôpital. Une autre condition est qu aucun tribunal n a été saisi du litige ni n a prononcé de jugement à ce sujet. Depuis l entrée en vigueur du nouveau règlement en 2002, les informations détaillées sur l histoire du cas que nous recevons du patient, du médecin/de son assureur ou de l hôpital permettent de mieux saisir les problèmes à examiner. Le Bureau d expertises extrajudiciaires de la FMH peut ainsi octroyer plus sûrement son mandat d expertise à l équipe d experts adéquate pour le cas en présence. En outre, la complexité de nombreux cas est d emblée reconnaissable: dans bien des situations, l équipe d experts a dû être composée de représentants de deux ou trois disciplines médicales différentes. Statistiques du Bureau d expertises pour l année 2009 Méthode Durant l exercice écoulé, 68 expertises ont été menées à bien alors que leur nombre s était élevé à 69 durant l exercice précédent. Dans un bon tiers des cas examinés, il s est agi d analyser exclusivement des traitements prodigués par des médecins en cabinet privé. Quant au reste des cas (pratiquement les deux tiers), ils ont porté soit exclusivement sur l analyse de traitements hospitaliers, soit sur des traitements impliquant conjointement des cabinets privés et des hôpitaux. Les expertises réalisées en 2009 ont nécessité l intervention de 17 équipes multidisciplinaires d experts. En cas d expertise multidisciplinaire, la classification s effectue selon la discipline la plus touchée par le cas. Exemple: s il est fait appel à une équipe d experts principalement en gynécologie et secondairement en anesthésiologie et qu une faute est reconnue en gynécologie, et non pas en anesthésiologie, l expertise sera classée dans la catégorie «gynécologie, faute constatée». Si, dans le même cas, une faute est reconnue en anesthésiologie, et non pas en gynécologie, l expertise sera classée exclusivement dans la catégorie «anesthésiologie, faute constatée». Si une faute est reconnue dans ces deux disciplines, l expertise apparaît dans la statistique sous «gynécologie, faute constatée». La statistique reflète ainsi le résultat déterminant pour le patient et non pas la mesure du travail total fourni par les experts. Causalité entre la faute et le dommage à la santé La réponse à la question de savoir si une faute a été commise dans le diagnostic ou le traitement ne clôt pas l expertise dans chaque cas. Si des fautes ont effectivement été constatées, il convient alors de déterminer si elles sont aussi à l origine du dommage à la santé évoqué par le patient. Le droit de ce dernier à une réparation n existe qu à partir du moment où la causalité entre la faute et le dommage est reconnue. Les cas dans lesquels les experts constatent certes une faute, mais pas de rapport de causalité entre celleci et le dommage, sont relativement nombreux. Ou, formulé de manière positive: en médecine comme ailleurs, les fautes n ont pas toutes, heureusement, des conséquences négatives ou graves. L expert doit donc s exprimer sur l état de santé qui serait celui du patient si la faute en question ne s était pas produite. La statistique établie depuis des années ne recense pas ce critère de manière explicite. Pour 2009, la causalité entre la faute constatée et le dommage a été clairement reconnue ou reconnue comme étant très probable dans un peu plus de la moitié des dossiers concluant à l existence d une faute. Toutefois, dans une petite moitié des cas avec fautes avérées, la causalité a été rejetée ou le lien entre faute et dommage a été considéré uniquement comme possible. Il est souvent difficile de quantifier l influence d un seul facteur, par exemple d une faute de traitement, sur le résultat global insatisfaisant. Souvent, d autres facteurs déterminants influencent le résultat, comme un pronostic de guérison préalablement défavorable dans tel cas particulier, ou des maladies supplémentaires. Information médicale au patient et communication entre médecin et patient L information médicale au patient à elle seule ne peut pas faire l objet d une expertise de la FMH. Elle peut toutefois être abordée parallèlement à la faute de diagnostic et/ou de traitement supposée. De manière tout Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

10 Droit FMH à fait générale, nous aimerions par expérience souligner combien il est important que cette information du patient soit suffisamment documentée. Dans plusieurs cas, les experts sont en effet parvenus à la conclusion qu il n y avait pas de faute de diagnostic ni de traitement, mais que l information aux patients sur le plan médical était insuffisante ou faisait défaut ou qu elle était lacunaire, voire pas du tout documentée. A diverses reprises, il s est aussi avéré que la communication entre médecins et patients laissait à désirer. Si les résultats du traitement ne correspondent Tableau 1 Vue d ensemble globale Expertises Fautes de diagnostic et Fautes de diagnostic et Fautes de diagnostic et établies de traitement avérées de traitement niées de traitement indéterminées Toute la Suisse Suisse alémanique et Tessin Suisse romande Toute la Suisse (100%) 34 (50,0%) 33 (48,5%) 1(1,5%) Total (100%) 1065 (32,9%) 2075 (64,2%) 93 (2,9%) Total des 10 dernières années (100%) 398 (44,0%) 491 (54,3%) 15 (1,7%) Tableau 2 Résultats par spécialité Expertises Fautes de diagnostic et Fautes de diagnostic et Fautes de diagnostic et établies de traitement avérées de traitement niées de traitement indéterminées Médecine générale Anesthésiologie Chirurgie Dermatologie Gastro-entérologie Gynécologie et obstétrique Chirurgie de la main Chirurgie cardiaque et vasculaire thoracique Médecine interne Cardiologie Chirurgie maxillo-faciale Chirurgie pédiatrique Psychiatrie pédiatrique Néphrologie Neurochirurgie Neurologie Oncologie Ophtalmologie Chirurgie orthopédique Oto-rhino-laryngologie ORL Pédiatrie Pathologie Pharmacologie Médecine physique et réadaptation Chirurgie plastique, reconstructive et esthétique Pneumologie Psychiatrie Radiologie Radio-oncologie Rhumatologie Urologie Total Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

11 Droit FMH pas entièrement aux attentes du patient ou si le traitement prend subitement une mauvaise tournure, une communication insuffisante de la part des médecins risque d éveiller ou de renforcer chez les patients la présomption qu une faute a été commise. Limite de la valeur probante de la statistique Le nombre peu élevé de 68 expertises terminées en 2009 incite en lui même à la prudence si l on veut en tirer des conclusions éventuelles. Cette statistique est peu représentative de la situation en matière de responsabilité civile dans les hôpitaux et chez les médecins en Suisse. Un grand hôpital cantonal non universitaire est confronté, à lui seul, entre vingt et trente cas de responsabilité civile chaque année. Cette statistique montre donc uniquement combien d expertises ont été établies dans les diverses disciplines par le Bureau d expertises de la FMH et dans combien d entre elles une faute de diagnostic et/ou de traitement a été constatée ou niée. Le petit nombre de données à disposition et le manque de valeurs comparatives ne permettent pas d en tirer d autres conclusions. On ne saurait donc, par exemple, procéder sur cette base à des calculs pour établir le pourcentage de fautes par discipline médicale ou dans la médecine en général. Le pourcentage de fautes reconnues a de nouveau changé par rapport à l exercice précédent et s élève à 50 % pour l année 2009 (contre 46% en 2008 et près de 35% en 2007). Ici également, la prudence est de mise si l on veut procéder à une interprétation de cette modification. Il suffit qu un petit nombre de cas soit bouclé durant l année précédente, en cours ou suivante et apparaisse dans la statistique pour modifier sensiblement ce pourcentage. Le Bureau d expertises extrajudiciaires est tenu de procéder avec fairplay et veille à ce que chaque dossier soit traité correctement. Entretien préliminaire par téléphone, adresses, documents Depuis des années, le Bureau d expertises extrajudiciaires de la FMH donne l occasion aux patients, à leurs avocats et à d autres conseillers de discuter du cas d espèce, par téléphone avec le Bureau d expertises, avant le dépôt définitif de la demande. Sur la base de ces recherches préliminaires, où une faute peut-elle avoir été commise et qui en serait responsable? Quelles sont les autres causes de fautes possibles? En quoi pourrait consister le dommage à la santé? Quels sont les éléments particuliers que doit indiquer le Bureau d expertises aux délégués des sociétés de discipline médicale qui proposent des experts? etc. Ces discussions préalables nécessitent peut-être une demi-heure ou une heure, mais elles permettent d éviter nombre de questions ultérieures et font gagner un temps précieux dans l intérêt de la procédure d expertise. Les documents nécessaires au dépôt d une demande d expertise peuvent être obtenus auprès du Bureau d expertises extrajudiciaires de la FMH, Case postale 6159, 3001 Berne, Tél , Fax: D autres informations peuvent être obtenues sous Service Bureau d expertises extra-judiciaires. Ce qui n apparaît pas dans la statistique, c est toujours le grand investissement de temps et de ressources engagé dans des demandes qui ne conduiront finalement pas à une expertise. Patients, avocats, médecins, assurances et autres institutions s adressent, avec des questions multiples et variées, au Bureau d expertises extrajudiciaires qui tente, dans la mesure du possible, de leur donner des informations utiles, même si les problèmes exposés n entrent pas dans son domaine de compétences. Il est aussi souvent difficile de faire comprendre à un patient que le Bureau d expertises de la FMH n offre pas une procédure informelle et unilatérale et que les complications survenues ou les attentes de guérison déçues ne peuvent pas toutes conduire à une expertise. Assurance-qualité L assurance qualité revêt une grande importance dans la procédure suivie par le Bureau d expertises. Les démarches suivantes y contribuent: Les sociétés de discipline médicale proposent, pour chaque cas particulier, des experts qui acceptent le mandat confié avec l accord de l ensemble des parties concernées. Dès le début, une équipe est constituée avec des experts de différentes disciplines lorsque le cas l exige. Le but visé est d assurer une évaluation par des personnes compétentes en la matière, de manière analogue à un traitement médical. En outre, le schéma destiné aux experts et utilisé depuis des années s avère très utile car il les aide dans leur tâche d élaborer une expertise qui permette aux parties de régler le litige. Un instrument particulier de l assurance qualité est la relecture du projet d expertise par le service juridique de la FMH. A quelques exceptions près, les patients approuvent cette manière de procéder. La tâche des deux juristes est ainsi de soutenir les experts dans la rédaction d une expertise qui soit complète, pertinente et, surtout, compréhensible pour des profanes. Formation des experts Les juristes du Service juridique de la FMH ont participé à diverses rencontres dont le but est de former les médecins à l expertise médicale ou qui abordent la question de la responsabilité civile du médecin. Pendant l exercice sous revue, elles sont intervenues lors des formations en expertises médicales de Swiss Insurance Medicine (SIM), dans le cadre des séminaires pour experts proposés par la Société suisse de gynécologie et obstétrique (SSGO), ainsi qu à l occasion du congrès scientifique du Collège International de Chirurgiens (CIC). Durée de la procédure La durée de la procédure est régulièrement critiquée, avant tout par les patients qui attendent avec im Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

12 Droit FMH patience une réponse à leurs questions. Il arrive rarement qu une expertise puisse être close moins d un an après l envoi de la demande. D autre part, une procédure réglementée, transparente et acceptable par tous prend du temps. Selon les cas, la recherche d experts compétents dure à elle seule très longtemps. Lorsque plusieurs experts ont été mandatés, chaque étape requiert plus de temps, depuis l audition et l examen du patient jusqu à la rédaction finale de l expertise. Il faut souligner que la charge de travail de nombreux experts est telle qu ils trouvent à peine le temps nécessaire pour effectuer ce genre de mandats supplémentaires dans le délai souhaité; la plupart y sacrifient même une partie de leurs moments de loisir. Conseil scientifique Le Conseil scientifique surveille l activité du Bureau d expertises extrajudiciaires sur mandat du Comité central de la FMH. Il n a pas de compétence décisionnelle en ce qui concerne les différents cas traités mais décharge le Comité central de son activité de surveillance. Au cours de l exercice sous revue, le Conseil scientifique a tenu deux séances et a examiné par sondage quelques dossiers d expertise. Le Conseil scientifique se compose des membres suivants: le Dr Bruno Lerf, président, le Dr Thomas Froesch et Me Massimo Pergolis, avocat. Personnel Madame Susanne Friedli est responsable du Bureau d expertises extra judiciaires qui a été réorganisé en été Monsieur Sébastian Lerch, de langue maternelle française, est son suppléant depuis janvier Il traite les dossiers de la Suisse romande. Le Bureau d expertises extra judiciaires est supervisé par Madame Lucia Rabia, avocate, et Madame Nathalie Favre, licenciée en droit, toutes deux en fonction au Service juridique de la FMH. Remerciements Pour pouvoir fonctionner, le Bureau d expertises extrajudiciaires a besoin de la collaboration de nombreuses personnes. Nous remercions les sociétés de discipline médicale et leurs délégués de leur précieux soutien ainsi que les experts pour la grande somme de travail accomplie en vue d éclaircir les cas. Nous remercions les médecins traitants ainsi que les directions d hôpitaux qui ont coopéré de manière ouverte et correcte à la réalisation d une expertise demandée par un patient. Mme Susanne Friedli et Mr Sébastian Lerch sont chargés du traitement des dossiers, depuis la réception de la première demande jusqu à l envoi des rapports d expertise. Ils sont les interlocuteurs de toutes les parties et fournissent un grand travail de coordination et de conseils. Nous leur adressons ici nos vifs remerciements pour leur engagement. Le marché del emploi dans le Bulletin des médecins suisses: les postes de médecins en Suisse mise àjour hebdomadaire. Bulletin des médecins suisses Bollettino dei medici svizzeri C est ici que vous trouverez le poste que vous cherchez ou votre candidat idéal. Le Bulletin des médecins suisses, organe officiel de la FMH et de FMH-Services, est un hebdomadaire publiant 45 numéros par an. Il constitue le marché central des offres d emploi pour les médecins en Suisse. Toutes les annonces sont publiées immédiatement aussi bien dans la version imprimée que dans la version en ligne sous (en français) et (en allemand). Le Bulletin des médecins suisses, revue de pointe des médecins en Suisse, est une publication des Editions médicales suisses EMH. Nous vous souhaitons le succès! Contact: EMH Schweizerischer Ärzteverlag AG Farnsburgerstrasse 8 CH-4132 Muttenz Tél Fax stellenmarkt@emh.ch Internet: Schweizerische Ärztezeitung verlag@emh.ch Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

13 DDQ FMH ReMed: une assistance au bon moment Les médecins veulent aider. Cefaisant, ils peuvent commettre des erreurs qui les affecteront gravement eux aussi, et pas seulement leurs patients. ReMed offre son assistance dans ce genre de situation. Ce réseau de soutien propose un accompagnement pour surmonter la crise et analyser les événements qui se sont produits. Jürg Beutler Communication de la FMH A chaque prise de contact, ReMed s annonce dans les 72 heures; il discute avec le médecin concerné de sa situationpersonnelle de manière confidentielle et sans engagement, et lui présente les démarches individuelles possibles. ReMed est lié au secret médical. Avez-vous besoin d un soutien? Ou un médecin de votre entourage? Alors prenez contact avec ReMed: Ligne d assistance téléphonique 24 heures sur 24: , info@swiss-remed.ch, * cf. les initiatives qualité de la FMH Autres thèmes Qualité Initiatives qualité Gestion interne des incidents critiques la deuxième victime Correspondance: Dr Michael Peltenburg Spécialiste en médecine générale FMH CH-8340 Hinwil michael.peltenburg@hin.ch Expériences Un jeune médecin-assistant est confronté à un décès qui lui pèse. Des années plus tard, le souvenir de cette nuit l oppresse encore. J étais de garde cette nuit-là, et j étais seul responsable de 150 patients, le chef de clinique était déjà parti. Tout à coup, je reçois un appel de la garde de nuit: un patient gravement malade du cœur est couché par terre, inconscient. Je cours immédiatement dans sa chambre. Je ne peux toutefois que constater son décès. Dans mon désarroi, j éprouve aussitôt un sentiment de culpabilité. Ai-je oublié quelque chose? Aurais-je dû encore mieux le surveiller? Ai-je commis une faute? Naturellement, je sais bien qu un patient aussi gravement atteint peut mourir, mais sur le moment, cette pensée ne m est d aucune aide. Le lendemain, je présente les événements au rapport et je demande si j ai pris une décision erronée. Mais mon supérieur constate seulement que ce sont des choses qui peuvent arriver. Jamais on ne me questionnera personnellement sur cet incident. Par la suite, je me sens misérable: j ai mauvaise conscience et j ai peur de moi-même en tant que médecin. La nuit, je ne peux plus dormir et le jour, j ai de la peine à me concentrer et j ai des sueurs froides. Je manque totalement d assurance. J ai envie d abandonner ma profession. En même temps, je suis aussi furieux que l on m ait laissé seul alors que je débutais. Dans une telle situation, on a besoin, en tant que médecin, d un soutien avec une direction clairvoyante de la part des supérieurs hiérarchiques. Une analyse pour voir si une faute avait été commise m aurait déchargé, même s il en était ressorti que j avais mal évalué la situation. Ma position aurait été claire et j aurais pu apprendre quelque chose. Dans ce genre de situation, les médecins doivent avoir la possibilité d analyser les incidents. Les services de consultation des hôpitaux fournissent naturellement une aide précieuse. Mais il est aussi important d avoir des interlocuteurs externes tels que ReMed. Interview de Daniel Herren En votre qualité de membre du Comité central de la FMH, vous assumez la responsabilité du domaine Données, démographie et qualité. Pourquoi est-il si important que les médecins puissent analyser ce genre d incidents? Mon expérience montre clairement combien une telle situation peut être lourde à porter: quand les médecins prennent des décisions erronées, il en va d êtres humains, de destins personnels, et on ne peut pas simplement oublier, ni pendant le travail ni après. Il est donc absolument indispensable que les médecins analysent l incident afin d en tirer une leçon et de pouvoir à nouveau se concentrer sur leur travail. ReMed est le service de consultation à cet égard, car les interlocuteurs sont également des médecins qui connaissent ces situations suite à leurs propres expériences. ReMed offre donc aussi un soutien aux médecins lorsqu ils sont confrontés à une erreur de traitement. Existe-t-il d autres plates-formes qui traitent des erreurs commises dans l activité médicale quotidienne? En sa qualité d organisation professionnelle du corps médical, la FMH s engage fortement dans les activités en faveur de la qualité. Depuis 2008,nous publions par exemple régulièrement des initiatives qualité touchant les différents domaines de l activité médicale. En outre, la FMH est coresponsable de la fondation pour la sécurité des patients, laquelle œuvre très concrètement pour la promotion de cette sécurité. Il est prévu d intensifier la collaboration entre ReMed et la fondation, à l instar du projet «La deuxième victime».* ReMed a été lancé en 2007 sous forme de projet pilote. Pouvez-vous déjà dire si l on prévoit de le maintenir? ReMed correspond à un besoin du corps médical et la phase pilote l a très bien montré. Pour cette raison, nous avons décidé de l étendre à l ensemble de la Suisse. Des médecins de tous les cantons se sont adressés à ce réseau d assistance déjà durant la phase pilote. Nous voulons maintenant le faire encore mieux connaître et l introduire sur tout le territoire national. Le coup d envoi sera donné cet automne. Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

14 DDQ FMH Parler de ses expériences lors des rencontres ReMed Mon patient est médecin. Pièges et difficultés d une relation pas toujours facile. 9 septembre 2010, 14h30 à 18h00, Crowne Plaza, Badenerstrasse 420, 8040 Zurich Nous serions heureux de vous yaccueillir et vous remercions par avance de vous inscrire d ici le 20 août 2010 par courriel à: ddq@fmh.ch Portrait: Fondation pour la sécurité des patients L erreur est humaine et elle apparaît partout où l on travaille. Cet adage vaut également pour les traitements prodigués aux patients. Certes, les soins de santé sont performants et de qualité élevée en Suisse. Mais la complexité croissante et les possibilités médicales accrues comportent aussi des risques. De ce fait, la sécurité des patients est devenue un thème important au cours des dernières années. La Fondation pour la sécurité des patients, fondée en 2003, tient à fournir une contribution propre à limiter les erreurs dans la fourniture des soins. Active dans tout le pays, elle est aujourd hui l organisation la plus largement soutenue dans le domaine de la sécurité des patients. La Confédération et les cantons en font partie, tout comme les organisations professionnelles et les fédérations les plus importantes de la santé ainsi que l Académie Suisse des Sciences Médicales. Le corps médical s y engage sur plusieurs plans: la FMH, la fmch et le Collège de médecine de premier recours sont représentés au Conseil de fondation et participent aux projets aussi bien sur le plan du contenu qu au niveau financier. Apprendre à partir de ses erreurs Pour augmenter la sécurité des patients en Suisse, la Fondation encourage l apprentissage sur la base des erreurs et de la gestion des risques cliniques. L objectif est de réduire les erreurs dans le domaine de la santé. En sa qualité d organisation de réseaux, la Fondation pour la sécurité des patients collabore avec de nombreux partenaires de tous les secteurs de la santé et dans de nombreux champs thématiques différents. L accent est mis sur des projets concernant la transmission des connaissances, la recherche et la diffusion de solutions. Projets actuels CIRRNET: réseau de systèmes locaux d annonces d erreurs, Quick Alerts (recommandations concises pour les thèmes spécifiques liés à la sécurité des patients); Safe Surgery et prévention des confusions entre interventions chirurgicales; Error and Risk Analysis: analyse systémique des erreurs dans des cours et analyses organisés sur place; L auteur en tant que victime: prise en charge interne des collaborateurs après des erreurs de traitement (cours de formation et brochures); Communication avec les patients et les membres de leurs familles après des erreurs: cours de formation et brochures; Benchmarking de la sécurité des patients sur le plan intrinsèque; Patient empowerment: recommandations aux patients concernant leur sécurité (brochure et assistance de l établissement); Drug Event Monitoring pour la sécurité de la médication et des médicaments; Sécurité des patients dans les soins de premier recours; Prévention des chutes; Migrants dans les pharmacies en tant que groupe à risque pour des erreurs; Paper of the Month, conseil, activité de formation et d enseignement universitaire, sessions. Contact Fondation pour la sécurité des patients, Asylstrasse 77, 8032 Zurich, Tél , info@ patientensicherheit.ch / Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

15 Comité central FMH Aus dem Zentralvorstand An seiner Sitzung im Juni 2010 hat der Zentralvorstand der FMH 1 Parlamentarische Initiative «Stärkung der Hausarztmedizin» Cassis/Heim/ Meyer Kälin (Geschäftsnummern , und ; siehe Curia Vista Geschäftsdatenbank) der Abteilung Daten, Demographie und Qualität DDQ den Auftrag erteilt, ein Konzept für ein Monitoring der «Physician Wellness», unter Beizug der beiden Ressorts SwissDRG und Gesundheitsförderung und Prävention, zu erarbeiten; die letzten Daten zu diesem Thema für die Schweiz stammen aus dem Jahr das Positionspapier der Arbeitsgruppe WZW gutgeheissen, gemäss dem insbesondere das Screening zur wirtschaftlichen Beurteilung von Ärztinnen und Ärzten in WZW Verfahren verbessert werden soll. Es dient als Grundlage für die parlamentarischen Beratungen zur Verbesserung der Wirtschaftlichkeitsprüfung [1] und für die Verhandlungen mit santésuisse zur Neugestaltung statistischer Grundlagen des Verfahrens. Das Positionspapier wird nun der Delegiertenversammlung zur Genehmigung vorgelegt. den Schlussbericht der Eidgenössischen Finanzkontrolle EFK über die TARMED Evaluation geprüft und entschieden, einen Beibericht dazu zu verfassen. zur Kenntnis genommen, dass die Taskforce DMA im Juli beim BAG Einsicht in die Vernehmlassungsantworten zur Revision des Heilmittelgesetzes nimmt. den Schlussbericht der Befragung zum Informationsbedarf von Patienten zur Qualität in der hausärztlichen Leistungserbringung gutgeheissen; die Schweizerische Ärztezeitung publiziert die Ergebnisse im Verlauf des Sommers. entschieden, der Plattform 2010 der Schweizerischen Gesellschaft für Gesundheitspolitik SGGP beizutreten. Der politisch unabhängige Verein setzt sich mit gesamtschweizerischen und regionalen Veranstaltungen, seinem Fachorgan «Gesundheitspolitische Informationen GPI» und Buchpublikationen seit über 30 Jahren für mehr Zusammenarbeit unter den Gesundheitspartnern ein. beschlossen, dass vor der Vergabe des FMH Logos das Dokument «Aufklärungsprotokoll /Patienteneinwilligung Schmerzmedizin» der Swiss Society für Interventional Pain Management zu überarbeiten ist. Délibérations du Comité central Lors de sa séance de juin 2010, le Comité central de la FMH a 1 Initiative parlementaire «Egalité de traitement des médecins généralistes» Cassis/Heim/Meyer Kälin (numéros d objet , et ; cf. Curia Vista Banque de données des objets parlementaires) donné au département Données, démographie et qualité (DDQ) le mandat d élaborer un concept pour un monitorage du bien être des médecins, en collaboration avec les deux domaines «Swiss DRG» et «Promotion de la santé et prévention»; les dernières données à ce sujet remontent à 2002 pour la Suisse. approuvé le papier de position du groupe de travail «Efficacité, adéquation, économicité» (EAE, «WZW» en allemand). Ce document indique en particulier comment on peut améliorer le contrôle de l évaluation des médecins selon des critères économiques dans les procédures EAE. Il servira de base aux délibérations parlementaires consacrées à l examen de l économicité [1] et aux négociations avec santésuisse en vue de la refonte des bases statistiques de ces procédures. Le papier de position sera présenté à l Assemblée des délégués pour approbation. examiné le rapport final du Contrôle fédéral des finances sur l évaluation TARMED et décidé de rédiger un rapport conjoint. pris connaissance du fait que la taskforce DMA consultera les réponses à la consultation sur la révision de la loi sur les produits thérapeutiques, en juillet, auprès de l OFSP. approuvé le rapport final de l enquête réalisée sur le besoin d information des patients concernant la qualité des prestations fournies par les médecins de famille; le Bulletin des médecins suisses publiera ces résultats dans le courant de l été. décidé d adhérer à la plate forme 2010 de la Société suisse pour la politique de la santé (SSPS). Cette société, politiquement indépendante, œuvre depuis plus de 30 ans en faveur d une collaboration accrue entre les partenaires de la santé au moyen de rencontres aux niveaux national et régional,desarevue officielle «Politique de la santé: Informations et de la publication de livres. décidé qu avant d autoriser la Swiss Society for Interventional Pain Management à utiliser le logo de la FMH, cette dernière devait remanier son «Protocole d information / consentement des patients en médecine antalgique». Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

16 FMH Nouvelles du corps médical Todesfälle /Décès /Decessi Peter G. Waser (1918), , Prof. Dr. med., 8032 Zürich Mario Gustav Matanovic (1927), , Facharzt für Chirurgie, 9240 Uzwil Miroslav Pirek (1922), , Dr. med., 9403 Goldach Pierre Spring (1927), , Facharzt für Innere Medizin, 3627 Heimberg Karel Stransky (1933), , Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 2540 Grenchen Adalbert Schmidt (1940), , Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 9630 Wattwil Verena Maire-Stierlin (1911), , Dr. med., 5400 Baden Praxiseröffnung / Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici AG Anouk Calame, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, Römerstrasse 19, 5210 Windisch René Meyer, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, Magdenerstrasse 1, 4310 Rheinfelden BE Daniela Baur-Günter, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, Spitalgasse 18, 3011 Bern John Evison, Facharzt für Innere Medizin und Facharzt für Infektiologie, Gerechtigkeitsgasse 59, 3011 Bern Thomas Alfred Schwab, Facharzt für Allgemeinmedizin und Facharzt für Innere Medizin, Obere Bahnhofstrasse 54, 3700 Spiez Serik Tursun, Facharzt für Innere Medizin, Marktplatz 9 A, 3250 Lyss TI Sandro Bonett, Facharzt für Innere Medizin, 6715 Dongio Nenad Nikolic, Médecin praticien, viale dei Faggi 20, 6900 Lugano VD Valérie Montandon-Brandt, Spécialiste en pédiatrie, 139, rue de l Ouriette, 1170 Aubonne ZH Elena Lacoste-Urso, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, Hofwiesenstrasse 141, 8057 Zürich Sophia Agorastos-Florou, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, Hofwiesenstrasse 141, 8057 Zürich Axel Johann Schadel, Facharzt für Oto-Rhino-Laryngologie, Schaffhauserstrasse 354, 8050 Zürich Aargauischer Ärzteverband Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärzteverband als ordentliche praktizierende Mitglieder haben sich angemeldet: Dr. med. Emanuel Billharz, 5726 Unterkulm, Facharzt für Ophthalmologie FMH, Praxiseröffnung in Aarau am 1. August 2010 Dr. med. Birgit Kräuchi, 5314 Kleindöttingen, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie FMH, Leitende Oberärztin seit 1. Februar 2010, Psychiatrische Dienste Aargau AG, Externer Psychiatrischer Dienst, Ambulatorium Baden Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekanntmachung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzteverbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet die Geschäftsleitung über Gesuch und allfällige Einsprachen. Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet: Dr. med. Aleksandra Prtilo-Faltermeier, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe FMH, Praxis ab : Obergrundstrasse 44, 6003 Luzern Einsprachen sind innert 20 Tagen zu richten an das Sekretariat, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern (Fax ). Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

17 Nouvelles du corps médical FMH Ärztegesellschaft Thurgau Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich angemeldet: Dr. med. Sebastian Beck, Facharzt für Kinderund Jugendmedizin FMH, Praxisübernahme von Dr. U. Kaufmann in Kreuzlingen. Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug haben sich angemeldet: als ausserordentliches Mitglied: Dr. med. Andreas Schaub, Facharzt Gynäkologie und Geburtshilfe FMH, Surenweg 7, 6318 Walchwil als ordentliches Mitglied: Dr. med. Christina Spörri-Bächtold, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin FMH, Seematt 7, 6314 Unterägeri Einsprachen gegen diese Kandidaturen müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen. Preise /Prix Pisa Sleep Award Prestigioso riconoscimento al Professor Dr med. Claudio Bassetti: il Pisa Sleep Award Il prestigioso premio Pisa Sleep Award promosso dalla ClinicaNeurologica, Dipartimento di neuroscienze dell Università di Pisa giunto quest anno alla sua IX edizione è stato attribuito da parte del Board Scientifico al Professor Dr. med. Claudio Bassetti, attuale presidente della European Sleep Research Society nonché direttore del Neurocentro della Svizzera Italiana (NSI) e primario del Servizio di neurologia all Ospedale Regionale di Lugano. Schweizerische Gesellschaft für Orthopädie und Traumatologie / Société suisse d Orthopédie et Traumatologie Anlässlich der 70. Jahrestagung 2010 der Schweizerischen Gesellschaft für Orthopädie und Traumatologie in St.Gallen wurden folgende Preise verliehen /Lors de la 70 e réunion annuelle 2010 de la Société suisse d Orthopédie et Traumatologie à Saint-Gall, les prix suivants ont été décernés: Marathon First Prize (3000 CHF): P.M. Bodler, G. Kerkhoffs, M.S.Kuster; St.Gallen, Amsterdam (NL) «Function and flexion after TKA does design matter?» Second Prize ex aequo: (1000 CHF): F. Krause, M. Windolf, M. Penner, K. Wing, A. Younger;Bern, Davos, Vancouver (CA) «The impact of complications in total ankle replacement and ankle fusion analyzed by prospective validated outcome at intermediate follow-up» Second Prize ex aequo (1000 CHF): J. Van Aaken, A. Platon, P.A. Poletti, D. Della Santa, C. Fusetti, C.D. Becker;Geneva «Value of sonography to detect occult fracture of the scaphoid: acomparison with CT» Poster First Prize (1000 CHF): K. Berndt, C. Campanile, R. Muff, W. Born, B. Fuchs;Zurich «Quercetin: a potential drug in osteosarcoma treatment» Second Prize (750 CHF): D. Babst, S.D. Steppacher, K.A. Siebenrock, M. Tannast; Bern «Morphology of the iliocapsularis muscle» Third Prize (500 CHF): G. Klammer, G. Schlewitz, C. Stauffer, M. Vich, N. Espinosa; Zurich «Percutaneous lateral ankle stabilization: an anatomic investigation» My first communication First Prize (1000 CHF): P.H. Tscholl, R.M. Biedert; Biel «Radiographic assessment of the femoral tunnel entrance area prior to anterior cruciate ligament revision surgery» Second Prize (750 CHF): C.E. Albers, S.D. Steppacher, R. Ganz, W. Werlen, M. Tannast, K.A. Siebenrock; Bern, Zurich «10-year follow-up of Bernese periacetabular osteotomy» Third Prize (500 CHF): S. Zimmermann, J. Lane, G.A. Wanner, H.P. Simmen, C.C. Würgler-Hauri, C.M.L. Werner; Zurich, New York (USA) «Prevention of heterotopic ossification new approaches» Harold Vasey Prize Prizes for the best examination 2009 Best written examination: (500 CHF) F. Neumayer, Bex Best oral examination and best examination written and oral (1500 CHF): B. Moor, Bramois Hans Debrunner Prize HA Bischoff-Ferrari Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

18 COURRIER Courrier au BMS Ein Nein zum differenzierten Selbstbehalt! Das Dilemma der FMH Dr. med. Ignazio Cassis schreibt in seinem Editorial in der SÄZ 2010;91:1011: «Weshalb dieser Widerstand gegen jede Veränderung, obwohl die Ärzteschaft ihre Anliegen bei dieser KVG-Revision optimal einbringen konnte? Denn diese Gesetzesvorlage entspricht fast vollumfänglich den Thesen zu Managed Care [1] der FMH, welche die Ärztekammer 2006 mit 112 gegen 4 Stimmen verabschiedet hat.» Ignazio Cassis ist irritiert darüber,dass anlässlich der letzten Ärztekammer vom 27. Mai 2010 folgender Antrag mit 71 Ja, 43 Gegenstimmen und 11 Enthaltungen angenommen worden ist: «dass sich die FMH gegen jede Erhöhung des Selbstbehaltes einsetzt, damit chronischkranke und gesundheitlich angeschlagene Patienten, die sich gegen den Beitritt zu einem Modell mit integrierter Versorgung entscheiden, nicht benachteiligt werden» ([2] S. 1043). Das immer wieder von der FMH gepriesene Thesenpapier, an dessen Erarbeitung 10 Allgemeinmediziner, 1 Internist, 1 Gynäkologe, 2 Chirurgen, beide an kantonalen Spitälern tätig, 1 Psychiaterin, der Präsident des Forums Managed Care und der Präsident des VSAO [3] beteiligt waren, wird von einer klaren Mehrheit und darunter nun eben auch nicht nur an MC-Systemen interessierter praktizierender Ärzte deutlich in Frage gestellt. Von Ignazio Cassis in seinem Editorial nicht erwähnt enthält das Thesenpapier noch folgendes: «Versicherte, Patienten und Leistungserbringer in Versorgungsnetzen profitieren in Managed-Care-Modellen von sinnvollen Anreizsystemen: explizit ausgewiesener Qualität, Prämienverbilligungen und/oder (gegenüber traditioneller Versorgung) differenzierter Kostenbeteiligung». Gegen die Einführung des differenzierten Selbstbehaltes auf Gesetzesebene richtet sich neu die Ärztekammer mit ihrem Beschluss, und die Delegiertenversammlung der FMH steht nun vor dem Problem, diesen Auftrag umzusetzen. Folgendes gilt es dabei zu bedenken: Die Casemanager/Gatekeeper, es droht laut ihren eigenen Aussagen ein Mangel an ihnen, sollen dem erhofften Ansturm von «vernetzten» Patienten Garant sein für explizit ausgewiesene Qualität (Thesenpapier). Wie wäre das beiden SBB? Die Züge der S-Bahnen sind voll. Keinem der Verantwortlichen käme es in den Sinn, noch mehr Kundschaft zu ködern mit dem Hinweis, dass bei gleichbleibendem Platzangebot, jedoch vermehrtem Passagieraufkommen die Reisequalität des einzelnen gewinnen würde. Im «gfs-gesundheitsmonitor 2010» können sich auf die Frage: «Kommt für Sie eine Versicherung in einem Managed-Care-Modell in Frage?» nur gerade 11% der 60- bis 69-Jährigen erwärmen. Wahrlich ein ernüchternder Hinweis darauf, was diese Altersgruppe von der Qualität dieser Systeme mit Gatekeeping hält oder erwartet. Wie begründet sich deren Skepsis? Es handelt sich bei ihnen um «Gesundheitssystem-Erfahrene», die zudem darum wissen, dass sie jetzt die älteste Generation unter den Lebenden darstellen! Und die wollen auf jeden Fall auf Nummer Sicher gehen und wenn möglich nicht am eigenen Leib erfahren, wenn etwas vorzeitig anbrennt. Ja zu MC oder integrierten Netzen. Nein zu Gatekeeping und differenziertem Selbstbehalt! Dr. med. Thomas Hofer, Wettingen 1 Berchtold P, Cuénoud P, de Haller J, Kappeler O. Managed Care Kontrahierungszwang. Schweiz Ärztezeitung. 2006;87(36): Flückiger E. Protokoll der ordentlichen Ärztekammer. Schweiz Ärztezeitung. 2010;91(26/27) de Haller J. Replik. Schweiz Ärztezeitung. 2006;87(49):2109. Réplique Sans entrer ici en matière sur les idées énoncées par notre Collègue, je souhaite juste préciser ici deux points.d une part, on doit savoir que l organe de décision politique de la FMH est bien son Assemblée des délégués; la Chambre médicale peut, elle, comme dans le cas présent, adopter des résolutions à l attention de l AD. Et surtout, d autre part, il faut préciser que le texte adopté par la Chambre médicale engage la FMH à s engager contre une augmentation de la participation, mais pas à s opposer à une participation différenciée. Ce n est évidemment pas la même chose! Dr Jacques de Haller, Président de la FMH Offener Brief an Bundesrat Didier Burkhalter* Sehr geehrter Herr Bundesrat Burkhalter Ich stelle fest, dass trotz Bekenntnissen aus dem Bundeshaus dem Grundversorger je länger je mehr Hürden, sei dies in Administration oder Verdienst, auferlegt werden. Immer wieder liest und hört man von anderen Berufszweigen, dass diese mit besten Fachkräften zu besetzen seien, um den Fortbestand des Berufszweiges zu sichern. Anscheinend werden diese Fakten bei der Erhaltung der Grundversorgung in den Wind geschlagen, ansonsten wir nicht dauernd mit Verdiensteinbussen erneut gebeutelt würden. Mir ist absolut unverständlich, weshalb mit der Methode «Teufel, komm raus!» die Krankenkassenprämien durch Verdiensteinbussen bei den Grundversorgern bis zu deren Untergang gesenkt werden. Gleichzeitig wird aber vom Bundesrat über eine einheitliche neue Mehrwertsteuer gesprochen, die im Gesundheitswesen auch neu greifen soll und dadurch nach dem Krankenkassenverband SantéSuisse die Krankenkassenprämien um satte drei Prozent ansteigen lässt. Anscheinend spielt es bei neuen Steuern keine Rolle, wie sich dies auf die Krankenkassenprämien auswirkt, denn diese sollen spezifisch nur durch die Akteure, nämlich die Ärzte, durch Minderleistungen gesenkt werden; dies bei gleich bleibender Versorgungsqualität!? Mir ist ebenso unverständlich, weshalb wir Ärzte seit Jahren den Krankenkassen eine elektronische Rechnung in unseren Trustzentren gesamtschweizerisch zur Verfügung stellen, diese aber von den Krankenkassen, bis auf Visana und Groupe Mutuel, nicht abgeholt werden und dadurch unnötig hohe Verwaltungskosten verursachen, die schlussendlich wieder Prämiengelder aufbrauchen. So weiss ich konkret, dass Helsana alle Hardkopie-Rechnungen durch viele Arbeitsstunden von Angestellten einscannen lässt, um eine elektronische Rechnung für die weitere Verarbeitung zu erhalten. Der CEO der Helsana Herr Manser sagte vor einigen Monaten im Tages-Anzeiger in einem Interview, dass durch fehlende elektronische Übermittlung der Rechnungen an die Krankenkassen 200 Millionen Franken verlorengehen; natürlich mit der infamen Be- Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

19 COURRIER hauptung, die Ärzte würden keine XML-Rechnungen erstellen. Leider ist dem nicht so, es liegen tausende Rechnungen im elektronischen XML-Format in den Trustzentren bereit, nur holen sie die Krankenkassen dort nicht ab. Um Prämiengelder zu sparen, müssten die Krankenkassen verpflichtet werden, diese in den Trustzentren, wie geplant beim TARMED-Vertagsabschluss, abzuholen. Eigentlich sollten die Parlamentarier, die ein Doppelmandat als Verwaltungsrat bei einer Krankenkasse innehaben, von diesem Mangel bestens Kenntnis haben und diesem Administrationsleerlauf Abhilfe schaffen. Im Jahre 2012 werden in den Spitälern Fallpauschalen eingeführt. Dadurch werden zwangsläufig Patienten frühzeitiger als heute aus den Spitälern entlassen. Eine intensivere poststationäre ambulante Nachbetreuung wird die Folge sein. Dies bedeutet mehr ambulante Arztkonsultationen und mehr Spitexbetreuung. Unweigerlich werden sodann diese ambulanten Kosten steigen. Keinesfalls darf dann von einer Mengenausweitung im ambulanten Sektor gesprochen werden mit der Folge einer Reduktion des TARMED-Taxpunktwerts. Dies würde bei einer Mehrleistung der Grundversorger wieder zu einer Reduktion des Verdienstes führen. Fazit Ein drohender Hausärztemangel kann nicht mit neuen Betriebsformen, dem Managed Care oder neu geschaffenen Hochschulinstituten für Allgemeinmedizin, aufgefangen werden; dies ist eine echte politische Illusion. Die Realität, den Beruf des Hausarztes zu fördern, ist, sein Fachgebiet durch finanzielle bessere Anreize zu stärken und von der gegenwärtigen Verdienstverlustspirale dringend Abstand zu nehmen. Den Akteuren, den Ärzten im Gesundheitswesen, nur mit Vorwürfen über Kostensteigerungen zu begegnen, zeigt, dass durch dieses anhaltende politische Mobbing kaum Ärzte für den Beruf des Grundversorgers gefunden werden. Dr. med. Hans F. Baumann, Bassersdorf * gekürzte Fassung die Originalversion des Briefs ist als Faksimile unter Aktuelle Nummer oder Archiv /31 aufgeschaltet. MC Roulette für die Grundversorger! Sind Sie der Gambler-Typ? Dann müssen Sie MC / Integrierte Versorgungsnetze (IVN) natürlich haben! Unsere Verbandsspitzen sind intensiv bemüht,die Basis hierfür zu gewinnen. «Warum so ängstlich?» fragt I. Cassis in der SÄZ 26/27 lapidar [1] (handelt es sich ja lediglich um einen fundamentalen Umbruch in der Organisation der Gesundheitsversorgung). M. Müller gibt zu bedenken, dass sich die Ärzteschaft einen Rückzieher von der Netzwerkvorlage gar nicht mehr leisten könne. Ihre politische Glaubwürdigkeit würde sie riskieren und «könnte sich dann für lange Zeit aus vielen Bereichen des politischen Diskurses verabschieden» (Protokoll der ordentlichen Ärztekammer vom ; [2]). Vorangetrieben durch den Druck, dass etwas geschehen müsse, hat man sich gefährlich verstiegen. Rückzug ausgeschlossen, Sturm nach vorne lautet deshalb die Devise! Nicht das finanzielle Risiko der Praxistätigkeit will ich mit Roulette vergleichen, sondern den täglichen Umgang mit Zeit und Arbeitskraft. Kaum je ist im Voraus bekannt, welche Probleme all die Patienten vorbringen werden; immer wieder sind ad hoc unterschiedlichste dringliche Probleme zu bewältigen stets im Bemühen, Kraft und Konzentration bis zum Tagesende zu erhalten, pünktlich erschienene Kunden nicht mit langen Wartezeiten zu verärgern und keine fachlichen Böcke zu riskieren. Viel steht auf dem Spiel, wenig unter sicherer Kontrolle. Dieses an sich Faszinierende am Beruf kann nicht ungestraft noch viel komplexer gestaltet werden. Um taugliche Budgets aushandeln zu können, werde ich als künftiger IVN-Arzt regelmässig aktualisierte Morbiditätsindices über mein aktuelles Patientengut vorlegen müssen (Mogelpotenzial auch hier nicht ausgeschlossen). In usurpierten sogenannten «Qualitätszirkeln» werde ich meinen Netzwerkkollegen Rechenschaft über die durch meine Anordnungen und Behandlungen veranlassten Kosten ablegen bzw. Entsprechendes von ihnen einfordern. Ich muss herausfinden, wer meine korrekt ermittelten Budgets torpediert und mich um meinen Bonus gebracht hat. Die Sünder werde ich entsprechend massregeln unangenehme Konfrontationen, die bis anhin einer kleinen Schar auserwählter Kollegen und einem Spezialkommando von santésuisse vorbehalten waren. Divide et impera ein genialer Disziplinierungs- und Zerfleischungsplan für Ärzte, die sich noch freiberuflich wähnen! Mit dem neuen als Ei des Kolumbus präsentierten und durch Rabatte stark geförderten MC-«Hausarztmodell» werden für uns noch weitere Imponderabilien eingeführt, welche das Roulette potenzieren, ja explosiv werden lassen: Der Abgrenzungskampf zwischen echter Not und Aufmerksamkeits- bzw. Begehrlichkeitstendenzen wird anspruchsvoller.viele Patienten werden mich nicht mehr aus freiem Entscheid aufsuchen, sondern weil sie sich beim Versicherungsabschluss verständlicherweise für Selbstbehalts- und Prämiensparmodelle entschieden hatten. Offen bleiben dann sublime Fragen wie: «Aus welchen Sachzwängen heraus ist er bei mir gelandet?» «Will oder muss er mich jetzt konsultieren?» «Was riskiere ich bei Verweigerung gegenüber seinen Ideen/Begehrlichkeiten?» «Welche (niederen) Motive wird er mir unterschieben wollen bei expektativem Procedere oder Verzicht auf intensive Laborkontrollen?» «Steckt im vereinbarten Budget überhaupt noch Luft für weitere Abklärungen und Sicherheitsmassnahmen?» Nein, diesen Schwarzpeter möchte ich mir lieber nicht auch noch unterjubeln lassen! Dr. med. Adrian Bühler, Spiez 1 Cassis I. Integrierte Versorgungsnetze: warum so ängstlich? Schweiz Ärztezeitung. 2010;91(26/27): Flückiger E. Protokoll der ordentlichen Ärztekammer. Schweiz Ärztezeitung. 2010;91(26/27): Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

20 COURRIER «Panini-Sammlung» der anderen Art Seit mittlerweile einem Vierteljahrhundert sammle ich Mitgliedschaften bei Ärztevereinigungen fast wie mein Sohn Panini-Bildchen. Die Verwaltung der diversen Ausweise und Bestätigungen, die Finanzierung und die Planung der zeitlichen Aufwendungen in diesem Zusammenhang nach immer wieder neuen Regeln ersetzen mir (mangels Barschaft) lustvoll, was anderen das Spielen mit Wertpapieren oder das Stöbern in ihren numismatischen Errungenschaften an Befriedigung gibt. Längst lese ich nicht mehr den Börsenteil der NZZ, sondern erschaudere ergriffen bei der abendlichen Lektüre der «Einkommensverhältnisse der freien Ärzteschaft». Wenn ich dann die Durchschnittszahlen meiner Fachgruppe bewundere, beschleicht mich eine tiefe Dankbarkeit, als kleines Würstchen mit solchen Titanen (wegen der besseren Lesbarkeit verzichte ich auf Nennung der weiblichen Form) in der gleichen Gesellschaft sein zu dürfen! Was für ein Ansporn für meine tägliche, segensreiche Arbeit im Umgang mit diversen Administrationen. Schon jetzt bin ich in der Vorfreude auf die Nutzung der «Health Professional Card», der Erkundung der neuesten Features von «myfmh» und «SIWF» wesentlich zappeliger als meine Teenies zu Hause es jemals vor Weihnachten waren. Nicht zuletzt deshalb, weil das Ganze nicht nur das Warten aufs Geschenkeauspacken, sondern auch noch (mangels Barschaft) das Spielcasino ersetzt: Funktioniert das Log-in und bei welchem Versuch? Wie oft darf ich nachfragen, um das neue Password zu bekommen? Sicher begreifen Sie alle, dass ich es kaum mehr erwarten kann, im DRG-System als Belegarzt und angestellter Spitalarzt die Arbeit der Statistiker und Gesundheitspolitiker zu vereinfachen (das ist doch der Sinn des Systems, oder habe ich da eventuell etwas nicht ganz verstanden?).natürlich wird es für mich ein absoluter Höhepunkt meiner beruflichen Laufbahn sein, einem Netzwerk beitreten zu können. Im Stillen hoffe ich vielleicht als Belohnung meiner jahrelangen treuen Fan-Tätigkeit in den Vereinigungen gleich an mehreren «Managed-Care-Systemen» teilnehmen zu können!? Das gibt doch ein Zertifikat oder? Nur und damit käme ich jetzt endlich zum Punkt, der mein Glück noch etwas trübt, und zu meiner dringenden Bitte an Sie: Als fast fanatischer Jünger einer ganzheitlichen, patientenzentrierten, doppelblind-randomisierten und Beleg-kontrollierten «Evidence-based- Medicine» müsste ich dringend irgendwo zweifelsfrei nachlesen können, dass und wieso Managed Care billiger ist: Wahrscheinlich habe ich da etwas verpasst, weil ich mich meinem«panini-hobby» in den letzten Jahren zu intensiv gewidmet habe. Ich hoffe aber doch sehr, liebe Kolleginnen und Kollegen, dass es Ihnen ein Leichtestes sein wird, mir mit Literaturverweisen auszuhelfen? Bitte schicken Sie mir doch einfach Ihr Zertifikat und den Einzahlungsschein, wenn ich vor Ihrer Antwort sicherheitshalber bei Ihnen Mitglied werden soll! Dr. med. Peter Custer, Zürich P. S. Ich plane, meine «Panini» Sammlung in eine Stiftung zu überführen, um der Nachwelt dieses Stück unserer Kultur zu erhalten. Möchten Sie etwa Gründungsmitglied werden? Hinweis der Redaktion: Eine neuere Studie, die sich mit den von Dr. Custer angesprochenen Fragen zur Wirtschaftlichkeit von Managed Care bzw. Integrierter Versorgung befasst, stammt vom CSS-Institut für empirische Gesundheitsökonomie. Die Ergebnisse wurden mehrfach publiziert: Beck K, Käser U. Nachhaltigkeit von Kosteneinsparungen in Managed-Care-Modellen. Care Management. 2008; 5: Beck K. Effizienzsteigerung dank Managed Care. Datamaster. 2009;5/Okt.: Beide Publikationen sind unter « Wissenschaftliche Publikationen Managed Care und Capitation» als PDF verfügbar. Nur der Dialog hilft Zum Beitrag zur Selbstdispensation von Irène Marty und Ernst Gähler [1] Ja, im Kanton Aargau lancieren wir jetzt eine Initiative zur ärztlichen Medikamentenabgabe. Wir Ärzte haben noch nicht gelernt, dass Ärzte und Apotheker miteinander einen Weg suchen sollten. Wir suchen zuerst ein Gesetz. Denn auch die Apotheker sind Menschen, die eine Aufgabe im Gesundheitswesen haben. Auch sie leisten einen Dienst am Menschen. Geht es in der Angelegenheit ums Geld oder um menschenwürdiges Dasein? Nur der Dialog hilft, und dass wir uns gegenseitig respektieren. Nebenbei bemerkt sind Apotheker und Ärzte Akademiker, die auch ethisch ein Bewusstsein haben sollten. Im Kanton Aargau sind die öffentlichen Verkehrsmittel so gut, dass die übliche Medikamentenversorgung durch Apotheken überall gewährleistet ist. Natürlich nicht für den Notfall. Aber zu den Zentrumsgemeinden geht jedermann einkaufen. Wir Aargauer Ärzte fanden es aber wieder nicht nötig, die Lösung mit den Apothekern zu suchen. Von Anfang an setzen wir auf Konfrontation. Gesetze können Hindernisse sein. Die obigen Autoren meinen, dass wir auf den Medikamentenertrag angewiesen sind. War diese Meinung schon immer die unsere? Wir Hausärzte, wir Ärzte sind auf den Verdienst angewiesen. Im Aargau haben wir in den letzten 24 Jahren fast 40 % Teuerung nicht zugestanden bekommen. Detailfragen wie Labortarif oder Inkonvenienzpauschale bei Besuchen fallen daneben nicht ins Gewicht. Wir müssen lernen, fair, klar und eindeutig unsere materiellen Interessen am richtigen Ort einzusetzen, beim Taxpunktwert. Seit dem 1. April 2006 demonstrieren wir jedes Jahr, meistens für Belange, die auch ohne Demonstration verwirklicht werden. Dieses Jahr wurde nun noch die eidgenössische Initiative «Ja zur Hausarztmedizin» eingereicht. Frau und Herr Kollega, aber im Wartezimmer und auch sonst in der Arztpraxis machen wir keine politische Propaganda. Wenn unsere Rahmenbedingungen verbessert werden, brauchen wir kein politisches Machtmittel. Die Rahmenbedingungen können wir uns vielleicht doch selber setzen, mit den Apothekern, den Krankenkassen und dem Wohlwollen der Patienten. Dr. med. Martin Meier, Wettingen 1 Gähler E, Marty I. Mythen und Fakten zur ärztlichen Medikamentenabgabe. Schweiz Ärztezeitung. 2010;91(26/27): Margenunabhängige Medikamentenabgabe? Überfällig! Die FMH befürwortet die margenunabhängige Medikamentenabgabe. Sie will damit der Kritik an der ärztlichen Medikamentenabgabe den Boden entziehen [1]. Mindestens so wichtig: Der Druck auf Medikamentenpreise nimmt unerbittlich zu. Gleichzeitig sinken die Margen. Das standespolitische Engagement für die margenunabhängige Medikamentenabgabe ist überfällig. Dr. med. Christian Marti, Winterthur 1 Gähler E, Marty I: Mythen und Fakten zur ärztlichen Medikamentenwabgabe. Schweiz Ärztezeitung. 2010;91(26/27): Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 30/

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