Réseaux de soins intégrés: pourquoi toute cette peur? Mythes et faits autour de la propharmacie

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1 Bulletin des médecins suisses Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung Editorial 1011 Réseaux de soins intégrés: pourquoi toute cette peur? Tarifs et conventions 1013 Mythes et faits autour de la propharmacie Rencontre parlementaire de la 1015 «Non seulement notre football est bon mais notre système de santé est aussi àlapointe auniveau mondial» 1028 Procès-verbal de la Chambre médicale ordinaire Protocollo della Camera medica ordinaria Rencontre avec Barbara Brühwiler 1071 «Fordern und fördern beides ist wichtig» «Et encore» par Hans Stalder 1074 Epilogue du PEK Organe officiel de la etde Services Offizielles Organ der und der Services Bollettino ufficiale della edel Services

2 SOMMAIRE Editorial 1011 Réseaux de soins intégrés: pourquoi toute cette peur? Ignazio Cassis Questions tarifaires 1013 Mythes et faits autour de la propharmacie Ernst Gähler, Irène Marty Les auteurs présentent dix faits avérés concernant la remise de médicaments par des médecins. Ils montrent qu un grand nombre d articles de presse et d études ne tiennent pas compte d éléments centraux essentiels pour une évaluation correcte de la propharmacie. Rencontre parlementaire 1015 «Non seulement notre football est bon mais notre système de santé est aussi àla pointe au niveau mondial» Bruno Kesseli Abandonner un instant la discussion sur les coûts pour une approche globale: tel était l objectif ambitieux de la dernière rencontre destinée aux parlementaires. Doris Leuthard et d autres intervenants de renom ont mis l accent sur l importance de notre système de santé en tant qu un des piliers porteurs de l économie suisse. Interview 1019 «Cela vaut la peine de prendre grand soin du système de santé» Communication Entretien avec Reiner Eichenberger, professeur d économie politique à l université de Fribourg, au sujet du système de santé suisse. Il en critique certains aspects et montre comment l améliorer. DDQ 1022 Des médecins de famille qui répondent aux souhaits des patients Lea Schläpfer Un sondage représentatif de la Haute école spécialisée de Berne révèle ce que les patients attendent de leur médecin de famille. Une lecture instructive! Les compétences professionnelles ne font pas tout Initiatives des médecins en faveur de la qualité un état des lieux par descriptifs succincts (23) qtools pour recenser, représenter et évaluer électroniquement les données relatives à la qualité Le logiciel qtools recense, archive et évalue les données statistiques relatives à la qualité de notre système de santé. Il rend les données des patients immédiatement utilisables et permet d évaluer une thérapie, de la présenter par des graphiques et de la soumettre à un examen critique. Comité central 1025 Délibérations du Comité central Actuel 1026 und Services an der IFAS 2010 Chambre médicale 1028 Procès-verbal de la Chambre médicale ordinaire/ Protocollo della Camera medica ordinaria Erika Flückiger 1049 Nouvelles du corps médical Courrier /Communications Forum CC 1050 La valeur maximale n est pas une donnée utilisable Christoph Hollenstein, Daniel Herren 1050 Courrier au BMS 1052 Communications

3 SOMMAIRE Services 1053 Seminare /Séminaires /Seminari 2010 Services 1056 Eine Arztpraxis sollte ein Unternehmen sein Consulting Services 1057 Berufshaftpflichtversicherung Insurance Services 1059 Emplois et cabinets médicaux Horizons Rencontre avec 1071 «Fordern und fördern beides ist wichtig» Daniel Lüthi «Exiger et encourager les deux sont importants» dit en substance Barbara Brühwiler, directrice des soins et de la gestion des ressources humaines et membre de la direction de l hôpital universitaire de Zurich jusqu à la fin du mois. Un des sujets abordés lors de cette interview concerne la nécessité d améliorer la collaboration interdisciplinaire à l hôpital. Tribune Et encore 1074 Epilogue du PEK Hans Stalder L auteur a été membre du Review Board international du projet Evaluation de la médecine complémentaire (PEK). Il explique que ce projet ne répond pas à de nombreuses questions parce qu il aété mal dirigé, mal mis en œuvre et mal interprété. Point de vue 1067 Les médecins suisses sont-ils vraiment des «fat cats»? Alain de Weck En s appuyant sur les chiffres d une étude de l OCDE, l auteur vérifie si les médecins suisses sont vraiment des «fat cats» qui n auraient aucune raison de se plaindre. Une comparaison entre les revenus des médecins de 14 pays indique qu il en va autrement. Anna 1070 Spectrum ImPREssUm Rédaction Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Dr Jacques de Haller () Dr Jean Martin, p.-d. lic. oec. Anna Sax, MHA Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna lic. phil. Jacqueline Wettstein () Rédaction Ethique Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d. Pr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale PD Dr et lic. phil. Iris Ritzmann PD Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit M e Hanspeter Kuhn () Managing Editor Annette Eichholtz M.A. Secrétariat de rédaction Margrit Neff Adresse de la rédaction EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle Tél , fax redaction.bms@emh.ch Internet: Editeur Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 170, 3000 Berne 15 Tél , fax info@fmh.ch Internet: Production Schwabe AG, Muttenz Marketing EMH Thomas Gierl M.A., responsable marketing et communication Tél , Fax tgierl@emh.ch Annonces Publicité Ariane Furrer, assistante placement des annonces Tél , Fax afurrer@emh.ch «Offres et demandes d emploi/ Immeubles/Divers» Gisela Wagner, personne de contact Tél , fax stellenmarkt@emh.ch «Office de placement» Consulting Services Office de placement Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél , fax mail@fmhjob.ch Internet: Abonnements Membres de la Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15 Tél , fax Abonnements EMH EMH Editions médicales suisses SA Abonnements, Case postale, 4010 Bâle Tél , fax abo@emh.ch Abonnement annuel: CHF 320., porto en plus 2010 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d article, y inclus électroniquement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l autorisation écrite des éditions. Paraît le mercredi ISSN ISSN (édition électronique)

4 Editorial Réseaux de soins intégrés: pourquoi toute cette peur? Par 101 voix contre 43 avec 24 abstentions le Conseil national a approuvé mercredi 16 juin 2010 une révision de la LAMal qui fait un pas en direction des réseaux de soins. La session d été aux Chambres a été dédiée presqu entièrement à la politique climatique et financière, y compris l accord sur l UBS. La santé n y a pas joué un grand rôle, sauf ce mercredi 16 juin. Après sept heures de débat, le Conseil national a marqué un but, presqu en même temps que le but victorieux marqué par Gelson Fernandes contre l Espagne en seconde mi-temps. Une double raison pour être content de cette journée! Certes, je sais très bien que le «managed care» ancien nom désormais disparu de la loi au profit des «réseaux de soins intégrés» ne fait pas l unanimité des médecins de ce pays. Je sais aussi qu il n est pas l arme absolue contre la croissance des coûts de la santé. Mais de là à s y opposer Les parlementaires ont été inondés de courriels opposés à cette réforme, provenant presque tous de Suisse romande. Pourquoi tant d opposition? Pourquoi cette opposition à tout changement, alors que cette révision de la LAMal est l un des projets de loi récents où le corps médical a le mieux pu faire valoir ses propres options? En effet il respecte quasi intégralement les «Thèses»de la sur le managed care, adoptées par 112 voix contre 4 par la Chambre médicale en 2006: Cette révision de la LAMal respecte quasi intégralement les «Thèses» de la sur le managed care système «dual» permettant la coexistence du système actuel avec le système de managed care, selon le libre choix de chacun-e, médecin comme patient-e; présence obligatoire d un contrat «managed care» entre une organisation de médecins et un ou plusieurs assureur(s) (pas de «modèles de listes» sans contrat); garantie de l obligation de contracter dans l option «système actuel», et fin du moratoire des cabinets médicaux; amélioration de la compensation des risques (fin de la chasse aux bons risques); liberté pour les médecins de s organiser comme ils/elles le souhaitent, la loi permettant une très large palette de structures de réseau; récupération d un esprit entrepreneurial pour créer un cadre de travail libre et axé sur les accents, les valeurs et les intérêts communs à un groupe de médecins; élargissement possible du panier des prestations reconnues (médecines complémentaires, prestations paramédicales, podologie pour diabétiques, etc.); indemnisation du travail de coordination, de formation (cercles de qualité) et administratif. Nous sommes face à un changement substantiel de l organisation des soins A cela s ajoute une charge financière raisonnable pour les patients (participation aux coûts plafonnée à 500 francs dans les réseaux et à 1000 francs hors réseaux, par rapport à 700 francs aujourd hui) et la garantie de viabilité à moyen terme du système de santé. Tout ceci est bien dans l intérêt des médecins, des patients et des citoyens. Pourquoi alors cette opposition? Parce-que c est mon hypothèse nous sommes face à un changement substantiel de l organisation des soins. Les suisses alémaniques connaissent déjà ce système: ils fêtent cette année le 20 e anniversaire des premiers réseaux. Pour la suisse latine (à l exception de Genève), c est nouveau: tout n est pas défini et pour une fois tout n est pas réglé par l Etat ou les caisses, mais laissé à la libre appréciation des médecins et des assureurs, appelés à travailler ensemble. C est un vide, qui doit être rempli avec intelligence, détermination et courage: les qualités typiques d une profession libérale. On peut avoir peur, c est normal, mais nous devrions croire en nos moyens et aller de l avant. Le status quo ou même le retour aux années 80 n est pas une option. Nous avons, par cette modification de loi qui respecte les volontés du corps médical, une grande opportunité, une grande chance à saisir. Prenons-là avec enthousiasme pour former la médecine du XXI e siècle! Dr Ignazio Cassis, Conseiller national et vice-président de la Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

5 Questions tarifaires Tarifs et conventions Mythes et faits autour de la propharmacie Ernst Gähler a, Irène Marty b a responsable du domaine Tarifs et conventions b cheffe des tarifs et conventions Remise de médicaments par les médecins / Propharmacie La presse dominicale du 23 mai 2010, «Info Santésuisse» et «Standpunkte» de l Helsana ont commenté la brève étude réalisée par le plus grand assureur-maladie suisse sur la propharmacie de manière unilatérale et tendancieuse en reprochant au corps médical de réaliser des gains élevés en distribuant des pilules. Ces articles, les études de l Helsana du 30 décembre 2009 et celles du Surveillant des prix de 2008 ignorent les éléments centraux déterminants pour une évaluation correcte de la propharmacie, comme le montrent les dix points suivants: 1. La remise de médicaments par les médecins est un service rendu aux patients. 2. Les marges de couverture de la propharmacie sont acceptables et souhaitées. 3. Les frais qui en découlent ne sont pas inclus dans le TARMED. 4. Les comparaisons avec le canal de la pharmacie ne tiennent pas compte de la rémunération des médicaments basée sur les prestations (RBP). 5. Les coûts de médicaments remis par les médecins sont inférieurs aux prix facturés par les pharmacies. 6. L augmentation des coûts de médicaments n est pas due à la propharmacie. 7. Les chiffres d affaires de la propharmacie présentés dans des études concernant les cantons du Tessin, de Genève et de Vaud ne pratiquant pas la propharmacie sont plus qu étonnants et auraient dû inciter chaque rédacteur soigneux à en examiner les bases. 8. Les vaccinations et les médicaments antirhumatismaux systémiques n ont rien à voir avec la propharmacie et doivent être éliminés des calculs. 9. Des critères différents sont appliqués pour les différents canaux de distribution. 10. La remise de médicaments n est pas une spécialité exclusive des libres praticiens; elle est tout aussi répandue dans les hôpitaux. La propharmacie est définie comme remise de médicaments par le médecin. Elle existait déjà avant l introduction du TARMED et elle a toujours fait partie intégrante de la prestation médicale et du revenu des médecins au même titre que le laboratoire au cabinet médical. Les valeurs cantonales du point tarifaire ont déjà été inférieures dans les cantons pratiquant la propharmacie à ceux ne la pratiquant pas avant le TAR- MED. La neutralité des coûts exigée par le Conseil fédéral lors de l introduction du nouveau tarif a cimenté cette situation car les valeurs du point tarifaire des cantons pratiquant la propharmacie restent inférieures à celles des autres cantons. La propharmacie et les prestations de laboratoire constituent, aujourd hui encore, une partie du revenu des médecins. Contrairement à certaines allégations, la propharmacie est une réalité dans de nombreux pays, par exemple au Liechtenstein, en Autriche, en Angleterre, aux USA, au Japon, en Nouvelle-Zélande, en Chine et en Inde. Plus de la moitié de la population mondiale vit dans des pays pratiquant la propharmacie. En Suisse, 13 cantons accordent aux médecins la possibilité de remettre des médicaments et quatre autres cantons connaissent une forme mixte. Seuls neuf cantons ne connaissent pas la propharmacie. La remise de médicaments par les médecins est réglée dans les lois cantonales sur la santé; elle est garantie dans les cantons ruraux. Comme elle est plus sûre, meilleur marché et indispensable en cas d urgence, elle doit être maintenue. Les assureurs s opposent à la propharmacie en arguant que les médecins devraient générer leurs revenus uniquement par la prestation médicale. Mais le médecin de premier recours ne peut générer son revenu que dans la largeur, par les consultations, les visites à domicile, le conseil, les radiographies, l ECG, les sonographies, la remise de médicaments et le laboratoire au cabinet médical et non pas dans les profondeurs du TARMED. Contrairement aux allégations de l étude d Helsana, la propharmacie ne figure pas dans le TAR- MED et ne fait donc pas partie intégrante du tarif. De même, les heures de consultation sont inférieures dans les cantons connaissant la propharmacie que dans les autres, contrairement à l opinion du Surveillant des prix qui estimait que les charges de la propharmacie étaient déjà indemnisées au médecin par la consultation. Augmentation disproportionnée des coûts dans les cantons pratiquant la propharmacie La presse a parlé d une augmentation des coûts supérieure à 16% dans les cantons pratiquant la propharmacie. Les chiffres IMS qui sont à la base de ces deux études montrent que pour un volume de médicaments de 100%, à peu près un quart, soit 23,7 %, concerne les médicaments parentéraux appliqués. Comment expliquer l augmentation de 16% des coûts des médicaments remis par les médecins en quatre ans? Le taux Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

6 Questions tarifaires Figure 1 de progression de l application parentérale des médicaments de 2005 à 2009 est de 45,8 % pour les vaccinations, de 286 % pour les médicaments antirhumatismaux et de 31 % pour les médicaments anticancéreux mais moins de 1% pour les médicaments de la propharmacie. Si l on compare le canal des médicaments remis en pharmacie à celui des médicaments remis et appliqués par les médecins, on compare des pommes à des poires! Le domaine ambulatoire en milieu hospitalier est ignoré une fois de plus sans être commenté. Etudes Outre l étude de l Helsana et du Surveillant des prix, l étude Oggier s efforce constamment de prouver que les coûts de médicaments dans les cantons pratiquant la propharmacie sont supérieurs à ceux des cantons connaissant uniquement les ordonnances. Dans une interview récente, Willy Oggier est parvenu à la conclusion que lors de l envoi du patient dans son canton de domicile selon l habitude, le résultat change la donne, ce qui signifie dans ce cas que la propharmacie occasionnerait des coûts plus bas. En outre, la rémunération actuelle des médicaments basée sur les prestations (RBP) n est pas prise en considération dans son étude. Chiffres d affaires des séances de laboratoire au cabinet médical sur plusieurs mois. Rémunération indépendante des marges En raison du reproche constant de fausse incitation pour la rémunération indépendante des marges en propharmacie, un groupe de travail largement représentatif de la met au point des solutions dans ce contexte. Il a développé un modèle exempt de marge en collaboration avec Anton Prantl (président de la direction de la Caisse des médecins). Des entretiens exploratoires ont déjà eu lieu à ce sujet avec santésuisse et des représentants des assureurs. Le conseil d administration de santésuisse prendra une décision de principe. La forme de rémunération indépendante des marges permet de désamorcer tous les reproches injustifiés faits au corps médical. Les charges seront indemnisées par une prestation médicale et une prestation technique dans le cadre du TARMED. La variante II permet même d externaliser le commerce des médicaments. De cette manière, on maintiendrait la propharmacie avec son efficacité et ses avantages pour le patient en supprimant tous les points négatifs. Révision de la Liste des analyses: monitorage Après dix mois, les répercussions de la révision de la Liste des analyses montrent toujours la même image et c est un désastre pour les soins de premier recours (cf. fig. 1). Il est encore plus frappant de constater que l OFSP et certains représentants de santésuisse ne démentent pas leurs allégations dans le contexte de la révision tarifaire. Contrairement à santésuisse (qui évalue ses données d après la date de facturation), nous avons évalué nos données d après la date de séance et obtenons une image étonnante de l évolution en cours. Depuis la réduction de 2006, les coûts des médecins de premier recours sont restés absolument constants par séance de laboratoire. Les répercussions de la nouvelle Liste des analyses sont désastreuses et on ne peut constater aucun mécanisme de compensation! Journée des délégués tarifaires du 20 octobre 2010 Le Comité central et les délégués de la ont décidé de prendre en main la révision de la structure tarifaire du TARMED indépendamment de la décision de santésuisse. La journée des délégués tarifaires qui aura lieu le 20 octobre 2010 marquera le coup d envoi de la révision tarifaire. Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

7 Rencontre parlementaire Rencontre parlementaire de la sur le thème «Importance économique dusystème de santé» «Non seulement notre football est bon mais notre système de santé est aussi à la pointe au niveau mondial» Abandonnons un instant la perpétuelle discussion sur les coûts pour adopter une approche globale: tel était l ambitieux défi de la rencontre de la avec les parlementaires, qui s est tenue le 16 juin à Berne sur le thème de l «Importance économique du système de santé». La présidente de la Confédération, Mme Doris Leuthard, ainsi que d autres oratrices et orateurs de renom devaient une fois n est pas coutume mettre l accent sur le potentiel et l utilité du système de santé comme l un des piliers de notre économie. Bruno Kesseli Klaxons de voiture et chœurs de fans: après la victoire historique de l équipe suisse contre l Espagne, championne d Europe en titre et favorite de la Coupe du monde, l enthousiasme au soir du 16 juin n a cessé de retentir des rues de Berne jusque dans la vénérable salle du restaurant Zum Äusseren Stand. Un événement dont certains orateurs ont su tirer parti, non sans une certaine habileté, comme Peter Kappert: «Non seulement notre football est bon mais notre système de santé est aussi à la pointe au niveau mondial», a lancé le président de «Swiss Leading Hospitals» et membre du Comité de «Swiss Health» lors de son allocution. Doris Leuthard: abandonner la funeste discussion sur les coûts La rencontre de la avec les parlementaires a effectivement donné lieu à un grand nombre de déclarations positives sur le système de santé suisse, comme on ararement l occasion d en entendre lors des manifestations consacrées à la politique et à l économie de la santé. C était d ailleurs la volonté affichée des organisateurs, comme l a souligné le président de la, Jacques de Haller, hôte de la manifestation, dès son message de bienvenue. «Il est temps d aborder, une fois n est pas coutume, le système de santé sous un autre angle», a-t-il dit, esquissant l une des idées cen- Correspondance: Dr et lic. phil. Bruno Kesseli EMH Farnsburgerstrasse 8 CH-4132 Muttenz bkesseli@emh.ch Le manque de relève, aussi bien dans le corps médical que dans les soins infirmiers, a été l un des thèmes de la table ronde. Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

8 Rencontre parlementaire Des échanges animés! trales de la soirée. «Nous souhaitons nous demander ce que le système de santé peut nous apporter,en tant que secteur économique important et en pleine croissance.» Doris Leuthard, présidente de la Confédération et cheffe du Département fédéral de l économie, a soutenu cette vision en livrant un véritable bouquet de chiffres et de faits. Près de 12% de la population active suisse travaillent dans le secteur de la santé qui connaît, depuis quelques années, une impressionnante croissance de l emploi: 10% contre 7%dans les autres 8à10%,sehisse au 4 e rang européen. Il ne faut pas négliger non plus les investissements de 500 à 600 millions de francs effectués chaque année dans la recherche. Cependant, la ministre de l économie a également souligné que le système de santé avec une création de valeur de quelque 60 milliards de francs était composé de deux domaines parfaitement distincts: la branche de production et le secteur des prestations de services avec une productivité inférieure à la moyenne. Cette situation est en quelque sorte due à la nature des choses: «les soins ne peuvent pas créer de la valeur» par ailleurs, ce domaine génère des coûts administratifs élevés. Cela n empêche: les processus de travail dans le secteur des prestations de services manquent encore d efficience, selon la ministre. «Il conviendrait d instaurer ici des critères économiques.» Les dépenses globales de santé ont augmenté en Suisse de 5,4% du produit intérieur brut (PIB) à actuellement 11 % au cours des 40 dernières années une évolution préoccupante selon elle. «Cette tendance reste constante, ce qui ne saurait nous satisfaire.» En conclusion, Doris Leuthard a plaidé en faveur d une «vision globale» de la «branche économique Santé» au lieu d une segmentation excessive. «Ceci nous permettrait alors d abandonner la funeste discussion sur les coûts.» La présidente de la Confédération est persuadée que cette approche permettrait de «dissiper les blocages et de laisser émerger un pilier solide, à même de renforcer la place économique suisse». «Il est temps que le monde politique, lui aussi, se rende compte de la signification et de la valeur de notre système de santé» Jacques de Haller branches. Le secteur pharmaceutique emploie à lui seul personnes auxquelles s ajoutent dans le domaine de la technologie médicale. Pour ce qui est du nombre d emplois, le segment de la technologie médicale, avec des taux de croissance annuels de Les déclarations sur le manque d efficacité semblent avoir davantage marqué les esprits de l auditoire que la «vision globale». C est du moins ce qui ressort de la dernière partie de la rencontre lorsque la parole a été donnée au public. «Je ne sens pas ici assez d en- Pour Doris Leuthard, le système de santé suisse est aussi une branche économique en plein essor. Pour Jacques de Haller, l intérêt des patients est prioritaire. Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

9 Rencontre parlementaire le président de la adonné une réponse sans équivoque: «On entend la réponse des personnes concernées: sa valeur est immense. Et ça doit aussi être la réponse de notre société.» Il a achevé son exposé en lançant un appel aux politiciens: «Il est temps que le monde politique, lui aussi, se rende compte de la signification et de la valeur de notre système de santé.» Doris Leuthard, présidente de la Confédération, et Jacques de Haller, président de la. thousiasme et de fierté», a déclaré Peter Wiedersheim, interniste staint-gallois et rhumatologue, et politicien bien connu du corps médical. «Nous parlons sans cesse de coûts et d efficience en oubliant la vision économique globale. Dans ce système, j ai l impression de n être rien d autre qu un générateur de coûts, la précieuse prestation que je fournis encore me semblet-il est totalement occultée.» Les applaudissements spontanés qu ont suscités les propos du président de la Conférence des sociétés médicales de Suisse orientale laissent supposer qu il adit tout haut ce que de nombreux participants pensaient tout bas. Jacques de Haller,dont l intervention a suivi les propos de la présidente de la Confédération Doris Leuthard, a lui aussi tenu un plaidoyer engagé en faveur d un système de santé qui place les besoins des patients au centre de ses préoccupations sans se laisser étrangler par des contraintes économiques: «Nous devons économiser.l économicité doit être davantage respectée. L efficience doit être mieux prise en compte. Mais pas aux frais des médecins, et encore moins aux dépends de l intérêt des patient-e-s! A l évidence, nous avons atteint là la limite du supportable.» A la question épineuse «Que vaut la vie, quelle est sa valeur?», Économiser peut être contre-productif Dans leurs exposés, les orateurs de l administration fédérale et de l industrie ont démontré, de façon parfaitement plausible, qu une stratégie essentiellement axée sur l économie et la maîtrise des coûts n était pas le modèle le plus convaincant dans une vision globale. Ainsi, Urs Birchler,Chief Executive Officer de l Hôpital de l Ile de Berne, a présenté, pour la place de Berne, une étude comparative des coûts et bénéfices d un hôpital universitaire et d un hôpital cantonal sur la base d une grille d indicateurs spécifiques. Bilan: un hôpital universitaire coûte davantage qu un hôpital cantonal à l économie publique, mais le bénéfice économique est surproportionnel. «Aidez-nous à promouvoir la suissitude dans le monde» Peter Kappert Peter Kappert, quant à lui, semble maîtriser les armes du marketing. Le président de «Swiss Leading Hospitals» n a pas seulement marqué des points par sa formule citée plus haut sur le parallélisme entre le football et le système de santé Made in Switzerland. Les expressions «Swissness to the world» ou «Swiss houses abroad for healthcare», avec lesquelles il décrit sa vision de l exportation des prestations de santé et du savoirfaire vers les marchés cibles tels que l Europe de l Est, mais aussi le Moyen et l Extrême Orient, sont tout aussi évocatrices. Inversement, dans un monde de la santé globalisé, il faut permettre aux patients de solliciter avec Urs Birchler, CEO de l hôpital de l Ile, Berne. Peter Kappert, président de «Swiss Leading Hospitals». Erwin Locher, président de Medtech Switzerland. Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

10 Rencontre parlementaire facilité des prestations médicales en Suisse. C est pour promouvoir ces idées qu a été fondée «Swiss Health», la plateforme officielle d exportation du système de santé suisse, censée réunir les acteurs les plus divers de la santé tels que les hôpitaux, les entreprises de technologie médicale et pharmaceutiques, mais aussi les fournisseurs et les hôtels. «Aidez-nous à promouvoir la suissitude dans le monde», tel est l appel de Kappert aux acteurs clés présents de la branche. «Il est urgent que nous cessions d académiser toutes les professions» Carlo Conti Jacques de Haller prend congé des nombreux hôtes présents. Le secteur de la technologie médicale dispose également de sa propre plateforme d exportation. Son président, Erwin Locher, a exposé les conditions historiques à l origine de l avantage compétitif des entreprises de technologie médicale en Suisse. De nombreusesentreprises doiventleur origineàlaproximité de l industrie horlogère; le cluster industriel et scientifique avec des technologies apparentées telles que la biomécanique, les sciences des matériaux ou la microélectronique a eu également un effet positif. Parmi les autres facteurs favorables, il a mentionné l esprit d entreprise et la main d œuvre qualifiée. Selon E. Locher, tous ces facteurs ont contribué au développement d une branche économique florissante représentant «un chiffre d affaires de plus de 20 milliards de francs et une part du PIB de 2%, dont l importance est comparable à l industrie pharmaceutique ou alimentaire.» Table ronde animée Pour la table ronde qui a suivi, l animateur Artur K. Vogel, rédacteur en chef du quotidien bernois «Der Bund», avait prévu deux thèmes: «la santé, un facteur économique et un bien d exportation» et «préserver le domaine de la santé, vu son importance économique, face à la pénurie de personnel qui se dessine». «Un vaste programme au regard du temps imparti», a concédé A. Vogel lui-même. Les invités de cette table ronde la conseillère nationale Ruth Humbel, ses homologues Ignazio Cassis (également vice-président de la ) et Jean-François Steiert, l économiste de la santé Willy Oggier et le vice-président de la Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé, Carlo Conti, se sont bien défendus. Le temps manquait pour l expression d idées révolutionnaires, mais la discussion a permis certaines réflexions et étincelles rhétoriques intéressantes. Rien de surprenant que Jean-François Steiert, qui s est parfois senti comme le «dernier cartésien» autour de la table, ait une autre perception du système de santé que Willy Oggier et Ignazio Cassis, qui misent sur les lois du marché. Ignazio Cassis s est montré optimiste quant à l adéquation des réponses qu apporteraient l environnement social et le marché aux problèmes se profilant dans le système de santé. Willy Oggier, quant à lui, est allé jusqu à mettre en doute la pénurie de personnel de santé généralement pronostiquée, n accordant qu une confiance limitée aux études réalisées. Jean-François Steiert l a immédiatement contredit «la pénurie de médecins de premier recours, par exemple, est déjà une réalité puisqu ils font totalement défaut dans certaines régions», mais même l objection énergique de la présidente de la Confédération Doris Leuthard n est pas parvenue à ébranler les convictions de W. Oggier. Il a par ailleurs plaidé pour que la discussion se focalise sur les besoins du patient au lieu de s axer trop fortement sur les questions de pénurie de personnel. En réclamant un renforcement du système dual de formation en vue de répondre à la pénurie de personnel qui se dessine bel et bien, Carlo Conti, maître de la rhétorique et de la persuasion, a reçu un large soutien. «Il est urgent que nous cessions d académiser toutes les professions, de même que certaines catégories professionnelles doivent cesser de dénigrer leurs propres professions.» Ruth Humbel l a approuvé tout en suggérant une nouvelle idée. «Dans le système de santé actuel, les jeunes paient pour la génération plus âgée. Les retraités vigoureux pourraient être davantage intégrés au système. On pourrait réfléchir à l introduction d une sorte de service civil pour cette 3 e génération afin que la 4 e génération la population très âgée puisse continuer à être prise en charge dans de bonnes conditions.» Même si un bilan global de la soirée ne peut être tiré sur la base de «données dures», on peut d ores et déjà dire que cette rencontre parlementaire animée a permis à la de réaffirmer son rôle d acteur clé du système de santé et de donner des impulsions constructives au débat de politique sanitaire. Elle a par ailleurs encouragé l échange direct indispensable entre les principaux acteurs de la santé, préparant le terrain en vue d un nouveau partenariat et de nouvelles collaborations dont profiterait idéalement toute la population de notre pays. Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

11 Interview «Cela vaut la peine de prendre grand soin du système de santé» Le système de santé suisse est un secteur économique en pleine croissance. Mais les dépenses ne cessent, elles aussi, d augmenter comme en témoignent les hausses annuelles de cotisations. Reiner Eichenberger, Professeur d économie politique à l Université de Fribourg, nous explique où il entrevoit des potentiels d amélioration. Interview: Communication Quelle est, selon vous, l importance économique du système de santé suisse? Reiner Eichenberger: Le système de santé suisse représente près de 11 % du PIB. Mais cela ne veut pas dire grand-chose. De nombreux secteurs économiques ont une importance comparable si la définition qu on en donne est suffisamment large. Il n en reste pas moins que le système de santé est un employeur majeur qui génère une part importante de la plus-value. Si on le foule aux pieds, une partie de cette plus-value disparaît. Cela vaut donc la peine de prendre grand soin du système de santé. Un aspect intéressant est le rapport qu entretiennent de nombreux citoyens et politiciens avec ce secteur: ils se plaignent quand il croît alors qu ils réclament une croissance continue pour la plupart des autres branches. Or la croissance peut également être Quelles sont, selon vous, les sources d inefficacité? Que ce soit au niveau des bénéficiaires de prestations, des fournisseurs de prestations ou du processus de décision politique, il n existe aucune incitation à économiser. Le patient ne paie qu une petite partie des prestations sollicitées. Le fournisseur de prestations tire un bénéfice à prescrire une prestation, ce qui est un incitatif clair. Et le processus de décision politique est déterminé par les groupes d intérêts suivants: médecins, hôpitaux, industrie pharmaceutique, pharmaciens, assureurs et organisations de patients, qui tous profitent du niveau élevé des prestations et des coûts. Les assureurs gagnent, en effet, davantage si les coûts, et donc les primes, sont élevés. Les organisations de patients ont tendance à représenter des malades qui veulent des prestations avant de vouloir des économies. Par contre, personne ne défend les intérêts des citoyens en relativement bonne santé à savoir un bon rapport qualité-prix. Ce qui explique pourquoi le système ne cesse d enfler. Médecins, hôpitaux, industrie pharmaceutique, pharmaciens, assureurs et organisations de patients tous profitent du niveau élevé des prestations et des coûts une bonne chose pour le système de santé. En fin de compte, tout le monde s accorde àdire que la santé est notre bien le plus précieux. Les problèmes n apparaissent que si la croissance s accompagne d une augmentation de l inefficacité. Portrait Reiner Eichenberger est Professeur ordinaire d économie politique à l Université de Fribourg et directeur de recherches au CREMA (Center for Research in Economics, Management, and the Arts). L analyse économique des processus politiques et des institutions politiques est l un de ses domaines de prédilection. Le prix a-t-il perdu sa signification? Oui, complètement. La situation est comparable à la surexploitation de l environnement ou à un abonnement général des transports publics. Les usagers supportent les coûts occasionnés de manière forfaitaire et non dans leur intégralité. Ceci conduit logiquement à une problématique de pénurie puisque chaque prestation génère un bénéfice sans toutefois en avoir le prix. C est à peu près la même chose dans le système de santé. Le patient ne paie qu une petite partie du prix. C est pourquoi il revendique le meilleur traitement souvent le plus onéreux afin de limiter à un minimum ses frais effectifs en cas de maladie tels qu effets secondaires, durée de guérison ou risques. En Suisse comme dans la plupart des autres pays, il n existe aucune incitation à orienter le progrès technique vers l économie de coûts. Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

12 Interview L éthique et l économicité se contredisent-elles? Le système de santé connaît une importante redistribution que beaucoup appellent «solidarité». Dans le cas le plus simple, ceci signifie que les primes devraient être les mêmes pour tous, indépendamment de la consommation de prestations. Ceci mène inéluctablement à une confusion et aux effets connus comme la sélection des risques par les caisses-maladie. Un modèle éthique consisterait à assurer des risques que le citoyen normal ne peut pas supporter Reiner Eichenberger est Professeur ordinaire d économie politique à l Université de Fribourg. D un point de vue économique, la solidarité au sein du système de santé est-elle judicieuse? D un point de vue économique, la solidarité n est bien évidemment pas une mauvaise mais une bonne chose. Néanmoins, la redistribution peut être efficace ou inefficace. Si on procède à une redistribution par une aide aux objets, on crée non seulement une distorsion des prix mais on génère aussi d énormes coûts économiques. La bonne méthode serait l aide aux personnes, en l occurrence des versements directs à ceux que l on souhaite subventionner. De nombreux problèmes inhérents au système de santé proviennent du fait qu il sert de dispositif de redistribution de la population jeune vers la population plus âgée: les premiers versent en moyenne d énormes cotisations et les derniers sont subventionnés. Si l on souhaite une telle redistribution, il faut l assumer et introduire un «impôt jeunes», mais ne pas se servir du système de santé pour y parvenir. Où sont les potentiels d économie? Nous avons un système non éthique dans lequel le citoyen normal est assuré pour un risque normal. Les assurances n ont pas vocation à assurer des actes médicaux auxquels chacun recourt de temps à autre. Ceci est totalement insensé du point de vue des coûts. On retire au patient toute incitation à économiser et instaure une énorme bureaucratie pour la facturation. Un modèle éthique, en revanche, consisterait à assurer des risques que le citoyen normal ne peut pas supporter. Dans une société qui fonctionne normalement, un père de famille de plus de 30 ans doit avoir des économies lui permettant d assumer lui-même de petits risques comme la grippe par exemple. Les factures médicales peuvent apparaître élevées sur le moment. Mais si on les compare à une facture d électricien ou aux dépenses faites dans les restaurants ou en vacances, il s agit bien souvent de montants dérisoires. Néanmoins, on pense généralement que tout doit être assuré. Ceci mène à une explosion des coûts car le citoyen sollicite un nombre démesuré de prestations, les assureurs ont d énormes frais et même les médecins se voient privés de toute incitation à économiser. Est-ce là une critique à l assurance obligatoire? Pour les bénéficiaires de revenus normaux, l assurance obligatoire comporte des obligations inutiles: par exemple, il nous faut des franchises de base beaucoup plus élevées. Cette mesure exclurait bien évidemment les jeunes qui n ont pas encore eu la possibilité d économiser.mais un système éthique implique également d assumer une certaine responsabilité personnelle. Un modèle qui permettrait d économiser pour les dépenses de santé avec une exonération d impôts est également envisageable. Il est incompréhensible que tout un modèle étatique soit conçu de telle sorte que des adultes, toujours à la limite financièrement parlant, ne puissent plus assumer eux-mêmes les coûts du moindre petit risque. Dans la politique nationale, plus de 200 motions de politique sanitaire sont en suspens, dont une grande partie concerne le volet des coûts. Les politiciens sous-estimentils le potentiel économique du système de santé? La plupart des tentatives consiste à fixer un plafond global. Mais cela ne sert à rien si on ne combat pas l inefficacité. En grande partie, la croissance des coûts est très simple à expliquer. Les hausses de 2 à 5% des coûts de la santé, régulièrement publiées, sont souvent de la désinformation. Elles ne tiennent pas compte de la croissance démographique actuelle de 1 à 1,4% ni d une inflation moyenne de 1%. Sans ces deux facteurs, les coûts continuent d augmenter de 0 à 3% selon l année. Si l on tient compte, en outre, d une croissance moyenne réelle des revenus de 1%par tête et du fait que la santé est pour de nombreuses personnes le bien le plus précieux, l augmentation des coûts n est tout d un coup plus aussi dramatique. La santé est typiquement ce qu on appelle un «bien supé- Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

13 Interview rieur»: la demande envers de nombreux biens supérieurs est sur-proportionnelle à l augmentation de la richesse. Ce qui relativise considérablement la forte croissance des coûts. Les citoyens sont véritablement attachés aux prestations de santé comme le montrent diverses votations. Non pas parce qu ils n ont pas conscience des coûts, mais parce que la santé leur tient particulièrement à cœur. Aujourd hui, toutefois, la politique discute davantage du plafond global que de l économicité. C est là une mauvaise approche. Certes, les coûts baissent, mais également la qualité des prestations. Le citoyen suisse qui, heureusement, a son mot à dire, ne souhaite pas cela. Une plus grande concurrence est-elle la clé d une baisse des coûts? La concurrence débouche sur une diminution des coûts par unité de prestation standardisée. Néanmoins, ou justement pour cette raison, elle peut également conduire à une hausse des coûts globaux. Quand l efficacité augmente et les prestations s améliorent grâce à la concurrence, la disposition à payer, et donc la demande, augmentent également. Comparez cela à l industrie informatique: de plus en plus d argent est dépensé à travers le monde pour les ordinateurs; non pas en raison de leur plus mauvaise qualité ou de leur prix plus élevé, mais parce qu ils sont de plus en plus performants et de moins en moins chers. C est là une croissance économique normale dans un secteur donné, générée par une augmentation de l efficacité. La qualité des prestations de santé en Suisse est très élevée. Pourquoi ne sont-elles pas exportées? Cela a un rapport avec les interventions étatiques. Les hôpitaux n ont aucune incitation à attirer des patients en Suisse puisqu ils sont en grande partie subventionnés. Parallèlement, les patients disposent le plus souvent d assurances qui ne prennent en charge que les traitements dispensés dans leur propre pays. Ils n ont donc aucun intérêt à se faire soigner à l étranger. Certains domaines, cependant, comme la médecine de pointe, la médecine dentaire ou des interventions soumises à des réglementations très différentes d un pays à l autre telle que l insémination artificielle, sont plus ouverts et connaissent un certain «tourisme». Cette tendance va augmenter à l avenir.les patients deviendront plus mobiles et devront prendre davantage de coûts à leur charge, ce qui les incitera à solliciter les offres étrangères de qualité. Doit-on mettre les bénéficiaires de prestations davantage à contribution et déléguer une partie de la responsabilité? Ou cela conduit-il à une médecine à deux vitesses? Le débat sur la médecine à deux vitesses est ridicule. Aujourd hui déjà, nous connaissons une médecine à plusieurs vitesses avec des différences dramatiques: l offre de prestations diffère fortement en fonction du lieu de résidence. Par ailleurs, les techniques utilisées par les médecins et les hôpitaux varient considérablement selon la personne, l institution ou la région. Toutes ces inégalités se reflètent ensuite dans la grande disparité des coûts par assuré: plus du double à Genève qu en Appenzell. A cela s ajoutent d énormes différences en matière de santé et d espérance de vie selon la catégorie professionnelle et la tranche d âge. C est donc complètement abstrus de s opposer à toute réforme en arguant le maintien d une médecine à une vitesse. Selon vous, quel est le défi à relever au niveau politique? Maints politiciens méritent la compassion. Ils sont prisonniers d une camisole de force. Ils sont mués par les incitations qui leur sont prescrites par les groupes d intérêts parfaitement organisés. Comme tous ces groupes sont attachés à des prestations et des coûts de haut niveau comme je l ai évoqué plus haut, rares sont les politiciens qui défendent des mesures d économie sérieuses et l amélioration de l efficacité. Cela contredit les nombreuses motions visant à réduire les coûts au bénéfice des assurés. Malheureusement, ces motions ne sont souvent que de la poudre aux yeux. De nombreux politiciens disent tout simplement ce que l électeur moyen veut entendre. Et dans les Chambres, ils décident de tout autre chose, à savoir de ce que veulent les groupes d intérêts bien organisés. Le simple électeur ne peut pas contrôler ce qui se passe véritablement au Parlement. En revanche, les groupes d intérêts bien organisés sont parfaitement en mesure d estimer le comportement des politiciens et les objectifs qu ils peuvent atteindre. Cela leur permet d exercer une plus grande influence. N en déplaise aux politiciens qui préféreraient, bien évidemment, être aux commandes plutôt que de se laisser commander. Mais heureusement, il y a des exceptions même parmi les politiciens. Quel message adressez-vous aux médecins? L important pour les médecins est de retrouver confiance en soi. Le préjugé selon lequel la hausse des coûts résulterait des salaires élevés des médecins se base sur une erreur de raisonnement. Une telle situation impliquerait une augmentation massive et constante des salaires. Or ce n est pas le cas. D un autre côté, il faut plus de transparence sur les prestations de santé et leur qualité. Certaines personnes affirment que nous avons le meilleur système de santé. D autres disent qu il n est pas si performant que cela. Il convient d effectuer des comparaisons claires et de révéler les points faibles afin de procéder à des améliorations dans ces domaines. Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

14 DDQ Que signifie la qualité aux yeux des patients? La publication de données objectives sur la qualité des traitements médicaux suppose de connaître d abord les besoins des patients et de les prendre au sérieux. Afin d acquérir des connaissances appropriées en la matière, la a mandaté la haute école spécialisée bernoise (HES) pour réaliser une étude empirique sur le besoin d information des patients en matière de qualité des prestations fournies par le médecin de famille. L équipe de projet a tout d abord réalisé, en collaboration avec le centre de compétences Qualité de la HES bernoise, une évaluation qualitative publiée l année dernière dans le Bulletin des médecins suisses [1]. L étude représentative élaborée par la suite a bénéficié du soutien financier et du suivi de la.* Le rapport final est désormais sous toit et ses résultats sont remarquables. Département Données, démographie et qualité (DDQ) Des médecins de famille qui répondent aux souhaits des patients Lea Schläpfer L enquête montre à quel point la confiance est essentielle dans la relation médecin-patient * Le groupe de suivi de la se compose des personnes suivantes: Patrick Bovier (groupe de pilotage GTQ-); Lea Schläpfer (DDQ), Hans-Anton Vogel (Groupe de pilotage GTQ-) et Erika Ziltener (Fédération suisse des patients). ** Par souci de lisibilité, le masculin s applique indistinctement aux hommes et aux femmes. Correspondance: Lea Schläpfer / Département DDQ Elfenstrasse 18 CH-3000 Berne 15 Tél.: Fax: lea.schlaepfer@fmh.ch En Suisse, les patients sont satisfaits du travail de leur médecin de famille**. L étude représentative de la HES bernoise sur la qualité de la médecine de famille du point de vue des patients montre que parmi les principales exigences de ces derniers figure, hormis les compétences professionnelles, le fait que le médecin leur accorde du temps et les prenne au sérieux [2]. Plus de 900 personnes en Suisse alémanique et 600 en Suisse romande choisies au hasard ont été interrogées quant à leur satisfaction envers leur médecin de famille, leur compréhension de la notion de qualité et leurs besoins en information et en sources d informations. Environ 90% des participants ont indiqué avoir un médecin de famille et la quasitotalité des personnes sondées ayant consulté leur médecin de famille pour cause de maladie ou de blessures graves sont satisfaites de leur traitement. Seules quelque 4% se déclarent insatisfaites des prestations de leur médecin de famille (cf. fig. 1). 10 % des sondés estiment qu ils ont été confrontés à une ou plusieurs reprises à des erreurs de diagnostic ou de traitement et 2,6 pour cent se plaignent d une erreur ayant entraîné de sérieux risques ou conséquences pour la santé. Qu est-ce qu un bon médecin de famille? L enquête montre à quel point la confiance est essentielle dans la relation médecin-patient. Pour les person- nes interrogées, il est par ailleurs très important que le médecin leur accorde suffisamment de temps et prenne leurs préoccupations au sérieux (cf. fig. 2 à la page suivante). Les attentes envers les médecins spécialistes sont différentes dans la mesure où les patients mettent les compétences professionnelles au premier plan. Une communication claire et compréhensible, un temps d écoute suffisant et l impression d être pris au sérieux sont jugés moins importants. Il n est donc guère étonnant que pour trouver un bon Figure 1 Satisfaction des patients envers leur médecin de famille en cas de maladies graves. Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

15 DDQ Figure 2 Qu est-ce qu un bon médecin de famille? (taux de réponses à une question ouverte et franche). médecin de famille, les patients fassent rarement une recherche sur internet, ce qui ne s applique pas aux spécialistes. Une recommandation par un membre de la famille ou un ami est jugée beaucoup plus fiable. Lors de la recherche d un spécialiste, la grande majorité des patients suivent les recommandations de leur médecin de famille, ce qui prouve la confiance qu ils lui témoignent. Références 1 Neuenschwander P, Riedel M. Qu est-ce que les patients aimeraient savoir sur leur médecin de famille? Résultat d une étude qualitative. Bull Méd Suisses. 2009;90(18): Riedel M, Neuenschwander P. Qualitätstransparenz in der Hausarztmedizin. Ergebnisse der repräsentativen Befragung (uniquement en allemand) Cet article vous intéresse et vous souhaitez en savoir plus? Si c est le cas, vous pouvez commander le rapport complet auprès du Département Données, démographie et qualité (DDQ) de la (ddq@fmh.ch ou au )! Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

16 DDQ Initiatives des médecins en faveur de la qualité un état des lieux par descriptifs succincts (23) * Qualité Initiatives qualité Les démarches qualité sont bien ancrées dans le domaine médical en Suisse et c est ce que le groupe de travail Qualité de la s est fixé pour objectif de montrer. Il propose donc aux membres de la dans cinq éditions consécutives du BMS, des initiatives Qualité qui lui ont été présentées par des intervenants de toutes les disciplines médicales et secteurs d activité (ambulatoire/hospitalier). En parallèle, le département Données, démographie et qualité (DDQ) de la publie ces initiatives sur le site internet de la tout en les complétant par des informations pratiques.* Ce descriptif présente un outil statistique moderne (qtools) pour les cliniques. qtools pour recenser, représenter et évaluer électroniquement les données relatives àlaqualité Correspondance: architects-at-work SA Roger Casagrande Bahnhofstrasse 102 CH-5001 Aarau Tél Fax roger.casagrande@it-work.ch Integrierte Psychiatrie Winterthur Christopher Schuetz Leiter Behandlungsevaluation, Leitender Psychologe Wieshofstrasse 102 Postfach 144 CH-8408 Winterthour Tél Fax Temps requis et coûts Etapes du projet Temps requis Coûts Elaboration de la méthode Dépend de l institution, Variables en fonction de saisie de quelques heures à quelques de l institution jours, selon la complexité et l envergure de la méthode Implémentation du De 3 à x mois pour les cliniques, Dès CHF pour logiciel qtools 2 à 3 jours pour les libres praticiens les cliniques et dès 50 CHF par mois pour les libres praticiens Formation du personnel De 30 à 60 min d introduction pour Formation d une journée, les utilisateurs, 1 journée de for CHF mation pour les administrateurs Saisie des données Env. 90 min dont 45 min au début Dépend de la catégorie du traitement, de 5 à 10 min pour professionnelle de ceux la saisie des données et 30 min en ou celles qui saisissent fin de traitement. Ces données les données peuvent toutefois fortement varier en fonction de l instrument de mesure utilisé. qtools recense, archive et évalue les données statistiques de base et les données relatives àla qualité du domaine de la santé; rend les données de patients immédiatement utilisables, ce qui permet l évaluation, la représentation graphique et la vérification d un traitement en cours; rend possible le traitement ultérieur des données par un autre programme (SPSS, Excel); est un logiciel utilisable en ligne. qtools est un logiciel basé sur le web servant à archiver et évaluer les données statistiques de base et les données relatives à la qualité du domaine de la santé. Elaboré conjointement par la clinique de psychiatrie intégrée de l hôpital de Winterthour et la direction de la santé du canton de Zurich, il s applique à toutes les disciplines cliniques. Qtools documente systématiquement chaque traitement et les données du patient collectées grâce à son appréciation personnelle ou par des tiers peuvent être immédiatement utilisées. Il est ainsi possible de visualiser les différentes étapes du traitement de chaque patient et les valeurs moyennes d un groupe de patients. Les données récoltées à différentes étapes du traitement permettent de vérifier en permanence la qualité de celui-ci et, si nécessaire, de l adapter. De plus, elles soutiennent constamment le processusdiagnostic. Il est également possible de poursuivre l évaluation de ces données dans d autres programmes comme SPSS ou Excel. La carte d assuré peut être intégrée au qtools via une interface. Le taux de réponse des enquêtes auprès de patients est d environ 50% dans le secteur hospitalier, mais il est plus bas dans le secteur ambulatoire. Cela est dû au fait que les données relèvent exclusivement de l appréciationpersonnelle du patient. Un des avantages de la documentation systématique par qtools est de pouvoir établir une estimation réaliste des forfaits indemnisés dans le futur par les DRG. Temps requis et coûts Installation possible en quelques jours d une version pour médecins et thérapeutes en pratique privée. Public cible Cliniques, médecins et thérapeutes en pratique privée Informations supplémentaires Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

17 Comité central Aus dem Zentralvorstand An seiner Sitzung Anfang Mai hat der Zentralvorstand der entschieden, praktische Empfehlungen zum Swissmedic Leitfaden über die gute Praxis in der Aufbereitung von sterilen Medizinprodukten zu erarbeiten. sich über das Spitzengespräch mit santésuisse informieren lassen: Mittlerweile ist die BIP separat bis Ende Jahr geregelt. Man hat sich über das Vorgehen bei der Verbesserung des Tarifwesens geeinigt, welches auch ein neues Kapitel Grundversorgung enthalten wird. sich einverstanden erklärt mit den vorgeschlagenen Anpassungen des Reglements «Schweizerische Kommission für Berufsentwicklung und Qualität» hinsichtlich der MPA Ausbildung. beschlossen, die Autorenrechte des Praxislehrgangs für die Ausbildung von MPA zu übernehmen und EMH mit Druck und Vertrieb zu beauftragen. der Neuformulierung der Lohnempfehlung im Mustervertrag für Praxisstellvertretungen zugestimmt. Sie lautet: «Wir empfehlen, sich bei der Festlegung des Salärs an den Löhnen von Ärzten der entsprechenden Erfahrungsstufe zu orientieren.» die Nachfrage nach Weiterbildungstiteln zur Kenntnis genommen, die höher ausgefallen ist als erwartet. Délibérations du Comité central Lors de sa séance début mai, le Comité central de la a décidé d élaborer des recommandations pratiques au sujet de la réglementation sur la préparation des dispositifs médicaux stériles. reçu des informations sur la discussion au sommet avec santésuisse: l indemnité de dérangement en cas de visite est maintenant réglée pour elle même jusqu à la fin de l année. les parties se sont entendues sur la marche à suivre pour optimiser la structure tarifaire qui comprendra un nouveau chapitre consacré à la médecine générale. accepté les propositions de modification du règlement de la «Commission suisse pour le dévelop pement professionnel et la qualité» en vue de la formation des assistantes médicales. décidé de prendre à sa charge les droits d auteur du cours de formation des assistantes médicales et d en attribuer la publication et la diffusion aux éditions EMH. approuvé la reformulation des recommandations de salaire dans la convention cadre sur les remplacements au cabinet médical: «Pour fixer le salaire, nous recommandons de se référer aux salaires des médecins bénéficiant du même niveau d expérience.» pris note de l augmentation plus élevée que prévu du nombre de demandes de titres. Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

18 Actuel Oktober 2010, Messe-Zentrum Zürich, Galeriegeschoss Halle 7 und Services an der IFAS 2010 Wir sind auch an der 31. Fachmesse für den Gesundheitsmarkt wieder für unsere -Mitglieder da und freuen uns auf jeden persönlichen Kontakt. Kommen Besuchen Sie unsere Workshops am Donnerstag, Sie an unseren Stand auf der Galerie vor der Halle 7, diskutieren Sie mit uns und lernen Sie die vielfältigen Dienstleistungen kennen, die Ihnen die und die Services bieten. Am Donnerstag, 28. Oktober 2010, haben Sie Gelegenheit, an unseren inzwischen sehr beliebten Workshops teilzunehmen. Bestimmt finden Sie in unserem Angebot das eine oder andere Thema, das Sie besonders interessiert. Wir freuen uns auf Ihre Anmeldung. -Workshop Nr. 1:Die Health Professional Card der Donnerstag, , Uhr Uhr Referent: Dr. Harald Heuser, Mitglied Projektgruppe -HPC Was ist die -HPC, wie und wofür kann ich sie einsetzen? In unserem Workshop lernen Sie nicht nur die Grundfunktionalitäten der -HPC (Windowsund Mac-Umgebung) kennen (Installation, elektronische Signatur, Verschlüsselung, Login-Funktionen), wir informieren Sie, entsprechend dem Entwicklungsstand, auch über die neusten Einsatzmöglichkeiten. -Workshop Nr. 2: Die neue HIN Plattform WebMail, Mobilität, HPC Einsatz und offene Standards Donnerstag, , Uhr Referent: Andreas Nievergelt/Roger Schäfer, Health Info Net AG HIN ist heute im elektronischen Datenaustausch mit über 35 Millionen Transaktionen pro Jahr der Marktführer im Schweizer Gesundheitswesen. Diese Position wird mit der Erneuerung der HIN Plattform weiter gestärkt. Die «neue HIN Plattform» erfüllt aktuelle, aber auch zukünftige Bedürfnisse der Ärzteschaft und der anderen Akteure im Gesundheitswesen. Wir stellen die neuen Möglichkeiten vor: Neuerung Mobiler Zugang zur HIN Plattform Neue Secure Mail Funktionen Einfachere Secure Mail Möglichkeiten HIN-Abo und -Funktionen in Spitalumgebungen Neue öffentliche HIN Zertifikate Sicherheit und Vertraulichkeit Krankenversicherungs- Informationen (VVK) Nutzen und Möglichkeiten Mobilität wird immer mehr vorausgesetzt. Mit mobilen Zugangsmöglichkeiten erfüllt HIN dieses Bedürfnis. Der Zugang zu HIN aus jeder Ecke der Welt über Computer und Mac, aber auch über iphone & Co. wird dadurch Realität ohne Software Installation. Neue Zugangsmöglichkeiten werden sein: Health Professional Card (HPC) der ; SuisseID sicherer elektronischer Identitätsnachweis als SmartCard oder USB Stick. Der Bund unterstützt die Integration bei HIN finanziell. SMS Code über Challenge/Respond Service (M-TAN). HIN WebMail: Lesen und Beantworten von gesicherten s direkt über die neue Webmail Oberfläche. Nächste Ausbaustufe ab Q1/2011: Kommunikation mit Nicht-HIN-Teilnehmern (z.b. Patienten Adresse); Vereinfachte Anbindung von Firmen Mail-Systemen (Bsp. Kliniken und Spitäler, Versicherer, Labors usw.) über Standardkomponenten. Somit weitere Erhöhung der Reichweite für alle HIN Teilnehmerinnen und Teilnehmer. Ideal für Beleg- und Spitalärzte über mobilen Plattformzugang. Zugriff auf HIN Dienste ohne lokale Software Installation. Ablösung der proprietären HIN Zertifikate (PKI, Public Key Infrastruktur). Weitere Erhöhung der Glaubwürdigkeit und Ermöglichung von sicherem Informationsaustausch über die Grenzen der HIN Plattform hinaus. Einführung revisionstauglicher Audit Trails zur klaren Nachvollziehbarkeit von Transaktionen. Fokussierung auf Datenschutz und Sicherheit. Wird in HIN Covercard Service integriert und ist somit sichergestellt. Die neue Versichertenkarte kann mit den bestehenden Covercard Lesern genutzt werden. Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

19 Actuel -Workshop Nr.3: Mehrwertsteuer-Checkup Donnerstag, , Uhr Uhr Referenten: Daniel Müller, Treuhand Services Am 1. Januar 2010 trat das neue MWSt-Gesetz in Kraft, das auch Auswirkungen für das Unternehmen Arzt-/Gruppenpraxis hat. In diesem Workshop wollen wir Ihnen Antworten zu folgenden Fragen liefern: Bin ich (neu) mehrwertsteuerpflichtig? Mit welcher Abrechnungsmethode fahre ich besser? Welche Umsätze sind von der MWSt ausgenommen? Wo sind die MWSt-Fallstricke bei Gruppenpraxen? -Workshop Nr. 4: Pensionskasse oder Säule 3a, was ist besser? Donnerstag, , Uhr Referent: Sergio Kaufmann, Insurance Services In den meisten Beratungsgesprächen stellt sich diese Frage immer wieder. Leider werden insbesondere Ärzte in diesem Bereich von ihren Beratern ungenügend und unprofessionell beraten, obwohl deutliche Mehrwerte und Steuereinsparungen erzielt werden könnten. Eigeninteressen stehen zuweilen im Vordergrund. Im Workshop wird offen aufgezeigt, wo die Vor- und Nachteile liegen und wie die Vorsorgeformen optimal eingesetzt werden können. Selbstverständlich wird dabei auch auf die Steuerfragen detailliert eingegangen. -Workshop Nr. 5:50 höchste Zeit für die Pensionsplanung Donnerstag Uhr Uhr Referent: Sergio Kaufmann, Insurance Services Können wir unseren Lebensstandard nach der Pensionierung halten? Wie lange muss ich noch arbeiten? Wie setze ich meine Vorsorgefranken optimal ein? Auch hier gilt: Vorbeugen ist besser als heilen. Machen Sie spätestens jetzt Ihren Vorsorge-Checkup. In der Praxis stellen wir immer wieder fest, dass diesem Thema viel zu spät die nötige Beachtung geschenkt wird. Speziell wenn man bedenkt, dass sich dieser Abschnitt über rund ein Viertel unseres gesamten Lebens erstreckt. Im Referat wird Ihnen praxisnah an Beispielen aufgezeigt, wie Sie Ihre persönliche Situation optimieren können. -Workshop Nr. 6:Der Lebenszyklus einer Arztrechnung Donnerstag Uhr Uhr Referenten: Adolf Saurer, Inkasso Services / INKAS und Dirk Clüsserath, Factoring Services / mediserv Das «Leben» einer Arztrechnung durchläuft mehrere Phasen und stellt dadurch das Forderungsmanagement der Praxisadministration vor vielfältige Herausforderungen. Anbieter mit Kernkenntnissen genau in diesen Bereichen verschaffen den Praxen oft Abhilfe. Dieser Workshop klärt, welche Schwierigkeiten das Einbringen der Honorare ergibt und wie externe Partner diese Probleme professionell managen können. Weitere Informationen Veranstaltungsort: Die -Workshops werden durchgeführt im Seminarraum K6 (Zugang vom Galeriegeschoss vor Halle 7). Teilnehmerkreis: Die -Workshops stehen ausschliesslich Ärztinnen und Ärzten sowie deren MPAs offen (sofern die Anmeldung durch den Praxisinhaber erfolgt). Kosten: Für -Mitglieder und deren MPAs (sofern durch das -Mitglied angemeldet) ist die Teilnahme an den Workshops gratis. (Nicht--Mitglieder und deren MPAs bezahlen einen Unkostenbeitrag von 30 Franken pro Workshop.) Die Workshops werden ausschliesslich in deutscher Sprache durchgeführt. Die Teilnehmerzahl ist begrenzt. Die Registrierung erfolgt nach Eingang der Anmeldungen. Die Teilnahmebestätigung berechtigt zum Gratiseintritt an die IFAS Anmeldung: Online-Anmeldeformular unter Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

20 Chambre médicale Journée de travail intensive et programme chargé pour les délégués à la Chambre médicale. Photos: Christoph Kreyden Palais des congrès, Bienne, le27mai 2010 Procès-verbal de la Chambre médicale ordinaire Erika Flückiger, responsable des services Un glossaire des abréviations les plus usitées figure à la page Remarque de la rédactrice: pour une meilleure compréhension, le procèsverbal est établi selon la séquence de l ordre du jour modifié en début de séance. Salutations, communications, constitution du Bureau Le président Jacques de Haller ouvre la séance ordinaire de la Chambre médicale à 9h35, en constatant que le quorum, fixé à la moitié des délégués ayant droit de vote, est atteint. Au début de la séance, il évoque le décès de Hans Heinrich Brunner, décédé le 11 mai 2010 des suites d une maladie professionnelle qu il avait contractée en tant que jeune médecin. Un éloge funèbre rédigé à sa mémoire par Ludwig T. Heuss paraîtra dans le Bulletin des médecins suisses du 2 juin 2010 (N 22). Le même jour aura lieu, à l église de Vitznau, une cérémonie en l honneur de Hans Heinrich Brunner. J. de Haller rappelle brièvement quelques moments importants de sa vie: études de médecine à Bâle et à Zurich, formation postgraduée en médecine interne et en cardiologie à Zurich, ouverture d un cabinet médical à Lucerne en 1980, co-médecin chef en médecine interne à l Hôpital de Sursee en 1988, élection au Comité central en 1984, président de la de 1994 à Les points forts de son activité de politique professionnelle ont été le tarif médical mais aussi des thèmes qui lui semblaient essentiels pour l avenir de la santé publique, tels que l analyse des données et des flux de données, l étude et le développement de systèmes de prestations, de qualité et de soins. Pour terminer, J. de Haller cite la fin de l éloge de L.T.Heuss: «Le corps médical suisse lui doit beaucoup, et si c était quelque part encore nécessaire, il a toutes les raisons de se réconcilier maintenant avec lui et d honorer sa mémoire.» A la demande du président, les membres présents se lèvent en mémoire de Hans Heinrich Brunner. Le président salue ensuite les hôtes de ce jour: Roland Schwarz (président) et Adrian Sury (membre) de la Commission de gestion (CdG), Ludwig T. Heuss, président du conseil d administration d EMH, Bruno Kesseli,rédacteur en chef du Bulletin des médecins suisses (BMS), Peter Geissbühler, delafiduciaire von Graffenried SA (organe de contrôle). Reinhard Kunz, directeur de Services, s est excusé pour son absence à la séance d aujourd hui. Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung Bollettino dei medici svizzeri 2010;91: 26/

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