Septembre-Octobre Des gens qui inspirent Qu est-ce qui se passe! Dossier : C est la joie!

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1 3,75 $ Volume 116, numéro 5 Montréal ISSN Septembre-Octobre 2011 Des gens qui inspirent Qu est-ce qui se passe! Dossier : C est la joie!

2 COURRIER DU LECTEUR Par tir en mis sion, quel sujet for mi da ble pour nous, fran cis cains, qui devons être por teurs d Évan - gi le! C est tout un pro gram me de vie qui doit être sou te nu par la priè re, la récep tion des sacre - ments et sur tout le par tage des talents. Je pense par ti cu liè re ment aux per son nes éprou vées, d ici et d ailleurs, et cela, tant chez les jeu nes et les cou ples que les per son nes âgées. L actua li té et notre vécu per son nel nous inter pel lent cons tam - ment : com ment aimer nos frè res et nos sœurs comme nous-mêmes? Oui, évan gé li ser signi fie aller vers l autre. Clai re Para dis, ofs, Riviè re-du-loup Voilà beau coup d exi gen ces pour notre mis sion en pays étran gers en des temps dif fi ci les La répon - se vaut aussi pour nous aujourd hui, en notre pays. Le seul en qui nous puis sions pla cer toute notre con fian ce, c est le Christ Jésus. Mar cel Lemoy ne, ofs, Ste-Made lei ne Être en mis sion signi fie pour moi témoi gner de ma foi et de mon amour pour Jésus Christ dans mon milieu de vie. Con crè te ment, en m enga geant à ser vir de dif fé ren tes façons, et plus par ti cu liè re - ment à l exem ple de saint Fran çois, auprès des plus fai bles et des plus dému nis. D autre part, j aime sup por ter mes frè res et sœurs des trois Ordres œuvrant dans le mon de. C est une gran de joie de pou voir les sou te nir par ma priè re d ado ra tion au Sei gneur et par mes dons. René Gagnon, ofs, Wind sor Merci au père Richer Quan ti té de lec teurs ont tenu à ren dre hom ma ge et à féli ci ter Richer-M. Beau bien, O.F.M., pour sa sage déci sion de pren dre sa retrai te méri tée à l âge de 96 ans, après 68 ans d enga ge ment à la NRF. Ses arti cles et ses chro ni ques ont mon tré son atta - che ment au Sei gneur, à Clai re et Fran çois d Assi - se. Plu sieurs thè mes de son choix ont sus ci té l inté rêt des lec teurs à tra vers des décen nies : l Évan gi le, l Eucha ris tie, le Notre Père et la priè re ne sont que quel ques exem ples. Enco re une fois, le club des par ti sans de la chro ni que Réflexion d un sage lui dit : Merci et bonne retrai te! Les lec teurs, par Gilles Archam bault, ofs, Lon gueuil Abonnement : 1 an/6 numéros Prix taxes incluses : Québec : 23,70 $ Autres provinces : 22,05 $ Pour connaître les prix d abonnement de groupes, au Canada, aux États-Unis et à l international, communiquez avec notre service des abonnements. POUR TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT VOTRE ABONNEMENT, contactez NOVALIS, C.P. 990, Succ. Delorimier, Montréal QC H2H 2T1 Téléphone : ou NOVALIS ( ) Télécopieur : ; courriel : sac@novalis.ca La Nouvelle Revue franciscaine propose un nouvel art de vivre inspiré de Claire et de François d Assise. Elle tente de rendre compte des grandes valeurs dont le mouvement franciscain est porteur : quête de Dieu, cheminement intérieur, simplicité de vie, protection de l environnement, pratique de la justice, proximité des petits, non-violence active, dialogue entre les religions et les cultures. Éditeurs Corporation du Centre Pie-IX (OFS) et Corporation des syndics apostoliques des frères mineurs. Éditeur délégué Service intercommunautaire d animation franciscaine (SlAF) Directeur du SIAF Pierre Viau, O.F.M. cap. Rédacteur en chef Aubert Bertrand, O.F.M. cap. Adjoint à la rédaction en chef (chroniques) Roland Bonenfant, O.F.M. Comité de rédaction Gilles Archambault Richard Bergeron Gisèle Larose, ofs Comité de rédaction (suite) Pierrette Bertrand, ofsj Françoise Malbœuf, ofs Jocelyn Mitchell, O.F.M. cap. Gaston Sauvé, ofs Révision Monique Mercier, sfa Gérald Prince Marie Trudel Conception de la maquette Mardigrafe inc. Gestionnaire Bayard Presse Canada Inc. Éditique Quadro-couleur Inc. Illustration et photos Les Clarisses et Guylain Prince Imprimerie DEBESCO Granby, QC Directrice commerciale Nancy Lauzon NOVALIS Pour joindre la rédaction : Nouvelle Revue franciscaine SIAF 5750, boul. Rosemont Montréal (Québec) H1T 2H2 Tél. : Poste-publications N o d enr. du FCP Nous reconnaissons l'aide financière du gouvernement du Canada par l'entremise du Fonds du Canada pour les périodiques (FCP) pour nos activités d'édition. 2

3 DOSSIER BILLET C est la joie! Aubert Bertrand, O.F.M. cap. Beau coup dis ent que la joie fait par tie de la maniè re fran cis cai ne de vivre. Fran çois d Assi se évo que la joie. On le com pa re volon tiers à un trou ba dour trans - por té d allé gres se en chan tant la beau té des créa tu res et leur fra ter nel le asso cia tion. On le repré sen te prê chant aux oiseaux et fai sant une sub li me musi que à par tir de deux bouts de bois... Et on se sou vient du récit où il ima gi ne la joie par fai te même lors que tout sem ble rait le con tra rier. Et puis que notre monde a une gran de soif de joie, offrons-lui celle qui nous a été don - née. pou voir sui vre des modè les à notre por tée. Les stars dont les exploits for ma tés pour réus - sir dans le cadre de la grille horai re ou les saints et sain tes sou vent loin de notre quo - ti dien ne suf fi sent pas tou jours... Alors trou - vons l ins pi ra tion là où nous avons les pieds. La chro ni que de Richard Ber ge ron, «Qu est-ce qui se passe?» ana ly se ra des évé ne ments et des ten dan ces qui mar quent notre monde et nous lais sent par fois dans l incom pré hen sion. Der riè re la pre miè re émo tion que pro vo quent les faits, il se pro - po se d en élu ci der les sens sous l ins pi ra tion fran cis cai ne, à la fois cri ti que et con fian te. DEUX NOU VEAUX REGARDS Ce numé ro inau gu re deux nou vel les chro ni ques. La pre miè re par le ra «Des gens qui ins pi rent». Pier ret te Ber trand a l ambi - tion de nous faire décou vrir des per son nes dont le par cours sti mu lant peut nous don ner des idées. Nos vies se dérou lent dans une réa li té exi gean te et nous vou drions par fois S O M M A I R E Des gens qui inspirent Qu est-ce qui se passe! DOSSIER : C est la joie! Les rires et la joie... 4 La Joie parfaite... 6 Pour une sagesse des plaisirs... dans la joie... 8 La Joie de Dieu La Joie parfaite...12 Merci à ces deux géné reux col la bo ra teurs et merci enco re à ceux qu ils rem pla cent, M. Jac ques Gau thier et fr. Richer Beau bien. fr. Aubert Bertrand, O.F.M. cap. CHRONIQUES : En pleine action Au cœur des mots Royaume caché Des gens qui inspirent Héritage franciscain Poésie du regard Qu est-ce qui se passe? Brèves nouvelles

4 DOSSIER Les rires et la joie fr. Aubert Bertrand Des rires, il en fuse de par tout! À les enten - dre, on croi rait habi ter une socié té heu reu se... Le rire est si impor tant pour nous que nous avons fait de l humour un métier très prisé et lucra tif. Nous avons des ins ti tu tions dédiées aux arts du rire. Et le mar ché de la «créa tion» dés o pi lan te est très por teur. Tous les indi ca teurs sociaux ne font pour - tant pas sou ri re de la même maniè re. Le décro cha ge sco lai re peut inquié ter. La délin - quan ce, spé cia le ment chez les jeu nes, lais se soup çon ner de gran des insa tis fac tions. La vio len ce domes ti que est trop fré quen te pour lais ser croi re au bon heur géné ral dans la vie des cou ples. La soli tu de des per son nes âgées s aggra ve dans des foyers où les res - sour ces limi tées impo sent des cou pu res de ser vi ce. Bref, on a beau rire bruyam ment, ce n est pas la joie! LA JOIE, LE BON HEUR QUI DURE La joie impli que une qua li té du con ten te - ment qui le rende résis tant à l abra sion de la dou leur et à l éro sion de bien des décep tions. La joie comme fon de ment du bon heur, ce serait comme une fon da tion anti-sis mi que sous un édi fi ce cons truit dans une zone expo sée aux trem ble ments de ter re. Jésus ne nous a-t-il pas pro mis «une joie que per son ne ne pour ra vous ravir» (Jn 16, 22)? Cha que fois que l on parle de cette joie de Jésus, cha cun se sent appe lé à des cen dre en lui-même, à revi si ter sa vie inté rieu re et à véri fier si, en dépit des aléas sociaux, il ne pos sè de pas en lui ce don divin de la joie. Par ce mou ve ment légi ti me, on impli que que la joie soit une vertu un peu pri vée. Elle vit au fond de soi, il n y a que le rire, plus super fi ciel, qui puis se s éta ler sur la place publi que. Mais est-ce si vrai que cela? Sans doute la joie est-elle une réa li té inté - rieu re, le fait de l implan ta tion per son nel le dans la foi en Jésus Christ. C est ainsi que telle ou telle per son ne dépas se les dif fi cul - tés qu elle res sent et garde une séré ni té heu - reu se parce qu au fond d elle-même elle se sait aimée. LA JOIE PAR TA GÉE Mais on voit aussi des joies par ta gées. Des cou ples vivent ensem ble de vrais bon heurs. Et il arri ve sou vent que ces bon heurs soient expli ci te ment enra ci nés dans la foi. Même lors que les cho ses ne sont pas si clai res, rien n inter dit de pen ser que l amour qu ins pi - rent l un à l autre les mem bres d un cou ple leur sug gè re de recon naî tre à leurs sen ti - ments une dimen sion spi ri tuel le dont ils ne pour raient pas être seuls les auteurs. Dès lors, même con fu sé ment, on peut per ce voir là l Esprit de Jésus ani mant la joie de Dieu en deux per son nes à la fois, dans une sym - bio se des esprits et des cœurs. De la même joie pro fon de vécue ensem ble par deux per - son nes résul tent non seu le ment deux per - son nes plus for tes mais aussi un cou ple plus soli de. 4

5 Les cou ples tra ver sent des moments de ten sion, des mena ces de dis so lu - tion, des jours som bres où le rire est impos si ble. Pour tant, l ancra ge dans la joie les pré ser ve de par tir à la déri ve. Quand les cir cons tan - ces l exi gent, c est la mémoi re de la joie qui donne accès au par don et à la relan ce, le sou - ve nir de la force qui per met de dépas ser la fai bles se. Des par te nai res s inter ro gent : «Mais que nous est-il arri vé?» Et c est la joie par ta gée qui fait sub sis ter ce «nous» et lui don ne ra de renaî tre plus fort. JOIE POUR LES PEU PLES Si la joie peut se vivre à deux, un grou pe plus nom breux ne peut-il pas aussi s en nour rir? Et on peut pen ser à de grands grou - pes, à des socié tés, à des nations. En fait, les évan gi les, annon ces d une gran de joie, étaient sans ambi guï té adres sés à «tou tes les nations». Jésus a donc cer tai ne ment fait l hypo thè se que tous les peu ples de la terre puis sent éprou ver ensem ble une joie apai - san te, for ti fian te, garan tis sant le déve lop pe - ment et une juste pro spé ri té. Nous en som mes bien loin. Les socié tés sont inquiè tes, divi sées, en com pé ti tion inter ne et en com pé ti tion les unes con tre les autres. On ne trou ve pas de con sen te ment à un bon heur com mun parce que la com pé ti tion et l argent, qui en est l ins - tru ment, enca drent tous les pro jets de déve - lop pe ment. L inté rêt des uns s oppo se à l inté rêt des autres. C est là un «prin ci pe» que l on accep te comme une loi natu rel le. Pour tant, si l on dis ait la même chose en ter - mes plus crus, par exem ple en pré ci sant que le bon heur des uns se paye par la souf fran ce des autres, beau coup expri me raient leur dés ac cord. La for mu la tion imper son nel le, en ter mes de com pé ti tion éco no mi que, pas se plus faci le ment mais elle n en impli que pas moins la même oppo si tion entre des gens heu reux et des gens mal heu reux qui doi vent en faire les frais. C est en iso lant les uni tés socia les les unes des autres que l on réus sit à trom per ceux qui, cer tes, veu lent être heu reux mais n accep te raient pas que cela se paie par la souf fran ce d un autre. Et si nous par ta gions la même joie? Si au lieu de nous croi re con dam nés à la com pé - ti tion les uns con tre les autres nous nous con - vain quions que nous som mes éta blis dans la sécu ri té d un même amour? Tout pour - rait chan ger en effet si nous vivions dans la con fian ce qu aimés, tous éga le ment, par un père uni que et tout-puis sant, nous avions la cer ti tu de que les besoins de tous seraient cou verts avec la même atten tion. Per son ne ne doit être privé pour que l autre man ge, la table est sur a bon dan te et cha cun y est con - vié. C est bien là la gran de joie que pro cla me l évan gi le, la joie de savoir que nous vivons dans un monde éta bli pour nous, pour nous tous. La foi nous enra ci ne dans la joie et la foi est offer te à tous les peu ples. Sa con sé quen ce immé dia te, c est la paix et la séré ni té. Le plu - ra lis me des socié tés et même la diver si té des reli gions n y font pas obs ta cle. La foi de mon frère musul man me réjouit et ne s oppo se pas à ma joie de croi re. Sa con fian ce, au con - trai re, ajou te à ma tran quilli té. Ma joie, «per - son ne ne pour ra me la ravir». Si les Chré tiens se sou cient de répan dre la joie, le rire sera plus faci le et dure ra plus que le temps d un fes ti val! 5

6 DOSSIER La Joie parfaite Roland Bonenfant La Joie par fai te fran cis cai ne n est pas une joie naï ve, sorte d émer veille ment spon - ta née. Elle est une vic toi re sur le mal heur lui-même. C est une joie hau te ment évan - gé li que. L expres sion «Joie par fai te» est en fait un rac cour ci mys ti que qui réfè re à la paro le de Jésus, ouvrant les ténè bres de son départ sur le plein soleil de l envoi de l Esprit : Pour que votre cœur soit dans une Joie par fai te que per son ne ne pour ra vous ravir (Jn 16, 22). JOIE PAR FAI TE OU VRAIE JOIE Dans la nou vel le édi tion des «Sour ces fran cis cai nes» figu re une autre tra duc tion, cal quée sur le titre exact des sour ces : «De Vera Lætitia», «De la Vraie Joie». On trou ve le texte au cha pi tre 8 des Fio ret ti, qu on lit d abord dans Les Actes du bien heu reux Fran - çois et de ses com pa gnons, n o 7. On y décou - vre com ment Fran çois a été vic to rieux d une gran de épreu ve qui dura des années et qui fut une ten ta tion lan ci nan te (Para - phra se du Pater). LE FOND DE SA GRAN DE ÉPREU VE Les spé cia lis tes s accor dent à recon naî - tre les rai sons de cette crise inté rieu re, en fait une grave dépres sion, dans l aug men ta tion rapi de du nom bre de frè - res et dans l évo lu tion de la Fra ter ni té des débuts vers un Ordre orga ni sé et puis sant. Alors que, dans les pre miers temps, Fran - çois et ses com pa gnons menaient une vie semi-iti né ran te, pres que sous la ten te, voici que les frè res étaient deve nus séden - tai res et habi taient des cou vents en maté - riaux soli des. Voici sur tout qu ils avaient aban don né des valeurs clefs chè res à Fran çois, comme la soli da ri té avec les pau vres le soin des lépreux et le tra vail manuel. Un fais ceau de don nées con ver - gen tes réus sit même à dater avec pré ci - sion le som met de ces épreu ves en l année 1224, celle des stig ma tes. UN RÉCIT FIC TIF, EN SA PRE MIÈ RE PAR TIE L épi so de de la Joie par fai te est une nou - vel le Hymne à la cha ri té (I Co 13, 1-8) toute fran cis cai ne, celle où saint Paul écrit que cette cha ri té, éter nel le, sur pas se les plus hauts records Guin ness, comme savoir par ler tou tes les lan gues de la terre et du ciel, et pou voir dépla cer des mon ta - gnes. L énu mé ra tion est fic ti ve, exal tant des ver tus excep tion nel les. Mais ces actions extrê mes, ajou te Paul, n éga le ront jamais le plus sim ple geste d amour. Ain si, l épi so de de la Joie par fai te, en sa pre miè re par tie, est fic ti ve, mais, en réfé rant expli - ci te ment au vira ge à 160 degrés de la pre miè re Fra ter ni té fran cis cai ne, sur tout sur la ques tion des étu des (la scien ce) et du suc cès qu elle peut assu rer, elle pré pa re le ter rain à l annon ce d une réa li té que vit Fran çois : son rejet par les siens, ses pro - pres frè res. Rejet qui s expri me, non pas à n impor te quel cou vent, mais au lieu sym - bo li que de la fra ter ni té qu est Sain te- Marie-de-la-Por tion cu le, ber ceau du mou ve ment fran cis cain. 6

7 LE CŒUR DE CETTE NAR RA TION LA VRAIE CLEF DE LA JOIE PAR FAI TE Cette nar ra tion est le résu mé d un long dia lo gue de deux heu res, où s expri me sune inten se souf fran ce, deve nue obs es - sion. Fran çois et Léon ren trent à pied de Pérou se à Sain te-marie-des-anges, par un «temps de canard», trem pés par la pluie et gla cés par le froid, souillés de boue et tour - men tés par la faim ; frap pant à la porte du cou vent, ils tom bent sur un por tier bour ru, qui les trai te de men teurs, de vaga bonds, de voleurs d aumô nes des pau vres. En enten dant le nom de Fran çois, ajou te frère Léo nard dans une autre sour ce, le por tier devient enco re plus furieux et leur cla que la porte au nez, en apos tro phant Fran - çois : Tu n es qu un sim ple et un illet tré et nous som mes tant et tels que nous n avons pas besoin de toi. Fran çois et son com pa gnon se voient ensui - te bat tus à coup de bâton, abî més de bêti ses. Et il con - clut : Si l on sup por te avec patien ce, sans trou ble, sans mur mu rer tant d inju res et de cruau té et tant de rebuf fa des et si nous sup por tons tout cela patiem ment et avec allé gres se, par amour pour le Christ, voilà la Vraie joie. Ce qu a vécu Fran çois, c est une sorte de tsu na mi inté rieur, où a été empor té par une vague dévas ta tri ce le meilleur de son idéal évan gé li que qu il décla rait avoir été ins pi ré par le Très Haut lui-même. L an 1224, c est l année-som met de l épreu ve de sa vie. C est celle où il reçut les stig - ma tes, ce cadeau du ciel et ce sceau divin, comme s empres sait de les qua li - fier frère Élie, en pas sant allè gre ment par-des sus le drame inté rieur de Fran - çois. Ces stig ma tes, qu on le dise, furent pour lui l expres sion d une défai te humai ne cui san te, d un rejet à l égal de son Maî tre Jésus. Se sen tant anéan ti, il ne res tait à Fran çois sur l Alver ne que la main ten due vers le Père, seul capa ble de le faire émer ger des ténè - bres. Le point majeur du récit des stig ma tes, on ne le dira jamais assez, est que Fran çois, au plus creux de son épreu ve était récon for té par des anges, comme Jésus l avait été en son ago nie à Geth sé ma ni. Quel le joie spé cia le que cette Joie par fai te, vécue dans la foi pure! 7

8 DOSSIER Pour une sagesse des plaisirs... dans la joie Jacques J. Perron Notre socié té de con som ma tion inci te et invi te con ti nuel le ment les gens à se faire plai sir en se pro cu rant tou tes sor tes de biens et de diver tis se ments. «Ache tez main te nant, payez plus tard!» Au fond, on nous vend le plai sir comme voie du bon - heur. Or cette même socié té tra ver sée par de mul ti ples cri ses paraît plu tôt tri ste qu heu reu se. Les plai sirs offerts, sem blet-il, ne rem plis sent pas les pro mes ses. D où l urgen ce de déve lop per une sages se des plai sirs. Le pro blè me n est pas nou veau. Dès l Anti qui té, les phi lo so phes (amis de la sages se) se sont pen chés sur le pro blè - me de la vie heu reu se. Les épi cu riens sont sans con tes te les experts du plai sir. Audelà de la cari ca ture, il faut con si dé rer l épi cu ris me comme un sys tè me phi lo so - phi que sophis ti qué qui com por te une théo rie sen sua lis te de la con nais san ce (empi ris me), une cos mo lo gie ato mis te (maté ria lis me) et une mora le axée sur une recher che rai son na ble du plai sir (hédo nis - me). La doc tri ne épi cu rien ne pour rait-elle éclai rer un peu notre pro pre situa tion? Exa mi nons. Épi cu re (~341-~270 ) défi nit la phi lo so - phie comme une acti vi té qui, par des dis - cours et des rai son ne ments, nous pro cu re la vie heu reu se. Il fait même du plai sir «le com men ce ment et la fin de la vie heu - reu se.» 1 Il cons ta te que tous veu lent être heu reux, mais que peu y par vien nent. C est qu il nous man que, dit-il, une théo - rie adé qua te des désirs qui favo ri se rait la santé du corps et la tran quilli té de l âme, deux con di tions essen tiel les de la sages se et du bon heur. L épi cu rien défi nit le plai sir comme un désir com blé. Un désir non com blé est une souf fran ce. Bien que tous les plai sirs en eux-mêmes soient bons, ils ne sont pas tous néces sai re ment à recher cher indif fé - rem ment. Inver se ment, toute souf fran ce n est pas néces sai re ment à évi ter. D où la néces si té d exa mi ner les dif fé ren tes sor tes de désirs et les plai sirs qui y sont reliés. Les désirs se par ta gent en trois caté go - ries : les désirs natu rels néces sai res, les désirs natu rels non néces sai res et, fina le - ment, les désirs non natu rels et non néces - sai res. Les pre miers sont essen tiels à la vie humai ne (boi re, man ger, phi lo so pher...). Les deuxiè mes visent l agré a ble qu on peut se per met tre avec modé ra tion (un met recher ché, un bon vin; le désir sexuel). Les troi siè mes, qua li fiés de «vains» (riches se, gloi re, jeu nes se éter nel le, immor ta li té ) sont à pro scri re. Alors que le désir natu rel dis pa raît dès qu il est com blé et nous pro cu re du bienêtre (je n ai plus faim, plus soif, plus peur; je suis en paix...), le «désir vain» nous lais se per pé tuel le ment en atten te de plus de satis fac tion ce qui engen dre la souf - fran ce (un désir non com blé). Ce désir non natu rel et non néces sai re nuit à l équi li bre du corps et à la tran quilli té de l âme (ata - raxie). La satis fac tion devient impos si ble : 8

9 L épi cu rien phi lo so phe essen tiel le ment pour sau ver son âme. Le salut passe par la con nais san ce de la Nature et de l humain, ce qui per met de choi sir les plai - sirs qui con vien nent, et de vain cre les peurs inu ti les qui trou blent l âme : la crain te des dieux, la peur de la mort, la peur de la souf fran ce, la peur de man quer des biens essen tiels. On sur mon te ces crain tes à l aide de la rai son et d exer ci ces spi ri tuels (écri ture, lec tu res, dia lo gue, cor - rec tions fra ter nel les ) qu on pra ti que au sein d une peti te com mu nau té fon dée sur une ami tié véri ta ble qui favo ri se le libre déve lop pe ment phi lo so phi que de cha cun. je veux tou jours plus, je ne cesse de dési - rer, donc de man quer, donc de souf frir. Pla ton qua li fiait l hom me des «désirs vains» de «pan ier percé». Impos si ble d assou vir ces désirs : on mul ti plie ra les plai sirs, mais le pan ier de la satis fac tion se vide ra au fur et à mesu re. Mais alors, qu en est-il de la joie? La joie se trou ve dans le «plai sir en mou ve - ment», dans l exer ci ce qui mène au «plai - sir en repos», à l ata raxie ou tran quilli té de l âme. Le plai sir se trou ve dans la jouis - san ce du «désir natu rel» com blé. La joie se trou ve dans la réjouis san ce du tra vail spi ri tuel accom pli. En tant qu être de rai - son et de liber té, cha cun est res pon sa ble de se faire une vie heu reu se par un heu - reux choix des plai sirs. Les épi cu riens assu rent que le bon heur est acces si ble et qu il se fait même dans la joie! 1 Épi cu re, Let tre à Méné cée, trad. O. Hame lin, Revue de Méta phy si que et de mora le, 18, 1910, p [122 à 133], URL: sour ce.org/wiki/let - tre_à_méné cée_(tra duc tion_o._hame lin) 9

10 DOSSIER La Joie de Dieu Richard Bergeron La joie est une disposition fondamentale de l âme qu on ne peut définir. Au niveau psychologique, la joie jaillit en nous quand un malheur est évité, quand un bonheur nous arrive ou quand un désir intense est satisfait. Au niveau spirituel, la joie naît en nous quand nous avons bonne conscience, quand nous sommes généreux et fidèles ou quand nous sommes favorisés d une grâce particulière. Qu elle soit psychologique ou spirituelle, la joie apparaît comme une satisfaction de tout l être et comme un acquiescement à soi-même ; une sorte de sentiment de plénitude, la satisfaction d exister plus et mieux. La joie est toujours éprouvée comme un don, comme une récompense qui nous vient gratuitement, par surcroît. On ne peut se la donner ni la mériter. Rien dans la vie ne peut nous la procurer ; il est vain de courir après elle et d essayer de la décrocher quelque part. On dit souvent que la terre est une vallée de larmes. Chagrins, peines, deuils sont notre lot quotidien, avec quelques rares joies fugaces. En contraste la vie après la mort nous est présentée comme une vie de bonheur. Dans le ciel auprès de Dieu, il n y aura que de la joie. Toutes larmes seront essuyées de nos yeux. Plénitude de joie. Joie de Dieu. La joie est le propre de Dieu et de la vie auprès de Dieu. Elle est l essence même de Dieu puisque Dieu est amour et que la joie est le fruit de l amour. Or l amour de Dieu n est pas indifférent ou neutre ; il revêt bien des formes : la pitié, la tendresse, la peine, voire la colère. Mais jamais la tristesse. Dieu ne peut que se réjouir de ce qu il est lui-même et de ce qu il a créé. Rien pas même nos nombreuses fautes ne peut lui enlever la joie d être Dieu ni celle d avoir créé le monde, surtout les êtres humains. Dans la parabole du serviteur fidèle, Dieu déclare : «Entre dans la joie de ton maître». La joie de Dieu est l objet d une attente ardente; on l espère comme quelque chose à venir dans l autre vie, la mort étant le passage obligé qui nous y donne accès. La grande nouveauté de l Évangile, c est l annonce par Jésus qu on peut avoir accès à cette joie de Dieu dès notre vie terrestre. Par Jésus, le royaume de Dieu vient déjà parmi nous et avec lui vient la joie de Dieu. La joie qu on attendait pour la vie après la mort peut être anticipée dans le temps présent et on peut déjà y participer. La joie de Dieu nous est donnée gratuitement. Cette joielà est intérieure, spirituelle; c est la joie selon l Esprit, elle est le fruit de l amour, de la justice et de la paix. Elle réside dans la conviction qu on est fils ou fille bienaimé de Dieu, qu on est pardonné de nos fautes, que Dieu est fidèle à ses promesses et qu il nous comble de biens. Cette joie naît de la certitude indéracinable que Dieu est avec nous et en nous ; elle s accompagne de confiance, d abandon et de quiétude. 10

11 L Évangile témoigne de cette joie de Dieu. La bonne nouvelle de Jésus est l annonce d une grande joie. La joie est le trait spécifique qui distingue la venue de Jésus du mouvement baptiste qui se caractérise, lui, par le jeûne, le deuil, la pénitence et par l annonce du jugement de Dieu. En contraste avec Jean-Baptiste qui «ne mange, ni ne boit» (Mc 11, 8), qui vit presque nu dans le désert, Jésus et ses disciples, eux, mangent et boivent, même avec les pécheurs, les prostituées et les «méchants» publicains. On accuse même Jésus d être «un glouton et un ivrogne» (Lc 7, 34). Jésus multiplie les pains, le vin et les poissons. Les gens mangent et boivent à satiété; et il en reste. Jésus luimême compare sa venue à un festin de noces. D ailleurs, son ministère commence par sa participation à une noce à Cana. Oui, vraiment la bonne nouvelle de Jésus est «l annonce d une grande joie» (Lc 2, 10). Par Jésus, la joie de Dieu entre dans le monde. Cette joie réside en Jésus qui en est le joyeux messager. Jésus veut que «sa joie soit dans ses disciples et que leur joie soit parfaite» (Jn 15, 11). La joie est la posture fondamentale de celui qui est touché par le Règne de Dieu. À la différence de la joie psychologique que le moindre trouble peut assombrir, la joie qui vient de Dieu, rien ni personne en ce monde ne «peut la ravir» (Jn 16, 22) : ni le deuil, ni la peine, ni la «tristesse selon la chair», pour parler comme Paul. Elle réside au-dedans de nous en dépit de nos peines et de nos frustrations, au cœur de nos luttes. Elle n a rien d une plate tranquillité. Rien ne peut l arracher de notre cœur, parce que cette joie appartient à Dieu et qu elle est un fruit de l Esprit. 11

12 DOSSIER Méditation La Joie parfaite «Père, je te prie, de la part de Dieu, de me dire où est la Joie parfaite.» Et saint François répondit à Léon : «Quand nous arriverons à Sainte-Marie-des- Anges, ainsi trempés par la pluie et glacés par le froid, souillés de boue et tourmentés par la faim, et que nous frapperons à la porte du couvent, et que le portier viendra en colère et nous dira : «Qui êtes-vous?» et que nous lui répondons : «Nous sommes deux de vos frères», et qu ils dira : «Vous ne dites pas vrai, vous êtes même deux vagabonds qui allez trompant le monde et volant les aumônes des pauvres; allez-vous-en» ; et quand, ne nous ouvrant pas, il nous laissera dehors dans la neige et la pluie, avec le froid et la faim, jusqu à la nuit, alors si nous supportons avec patience, sans trouble ni murmure contre lui, tant d injures, tant de cruauté et de rebuffades, ô frère Léon, écris que là est la Joie parfaite. «Et si nous persistons à frapper, et qu il sorte en colère, et qu il nous chasse comme des vauriens importuns, avec force gros mots et soufflets en disant : «Allez-vous-en d ici misérables voleurs, allez chez les lépreux, vos semblables, car ici vous n êtes pas les bienvenus», si nous supportons tout cela avec patience et allégresse, dans un bon esprit de charité, ô frère Léon, écris que là est la Joie parfaite. Et si nous, contraints pourtant par la faim, et par le froid, et par la nuit, nous frappons encore et appelons et le supplions pour l amour de Dieu, avec de grands gémissements, de nous ouvrir et de nous faire entrer, et qu il dise, plus irrité encore : «Vous n êtes que des vauriens importuns, je vais vous traitez comme vous le méritez», et s il sort avec un bâton noueux, qu il nous saisisse par le capuchon, nous jette par terre, nous roule dans la neige et nous frappe de tous les nœuds de son bâton, si tout cela nous le supportons patiemment et avec allégresse, en pensant aux souffrances du Christ béni et en supportant tout cela en réponse à son Amour, ô frère Léon, écris qu en cela est la Joie parfaite.» (Fioretti, 8) 12

13 EN PLEINE ACTION S engager pour la Justice et la Paix Jean-Claude Kazadi-M., O.F.M. Fr. Jean-Clau de KAZA DI MUAM BA, O.F.M., né au Katan ga (Répu bli que démo cra ti que du Con go) est mem bre de la Pro vin ce Saint- Benoit-l Afri cain. Il a étroi te ment col la - bo ré avec Fran cis cans Inter na tio nal à pro pos de la guer re en RDC dans le cadre de l Exa men Pério di que Uni ver sel de la RDC en Il fait un stage au Bureau de FI à Genè ve. À la suite du Christ lui-même et sur les pas de saint Fran çois qui a tou jours con si dé ré cha que être humain comme enfant de Dieu et sa vivan te ima ge, je trou ve que mon enga - ge ment social est l expres sion d une foi chré tien ne fon dée sur la défen se de la digni - té humai ne et cela dans un élan iné bran la - ble. J esti me que m enga ger pour la Jus ti ce et la Paix est une option fon da men ta le ment humai ne, pour bâtir un monde juste et meilleur où cha cun trou ve sa rai son d être et de vivre. UN CHA RIS ME FRAN CIS CAIN TOU JOURS PER TI NENT AUJOURD HUI Notre cha ris me fran cis cain est basé sur les valeurs évan gé li ques. Il n a pas de sens en dehors de l écou te et de la mise en pra ti - que de l Évan gi le que saint Fran çois a choi si de vivre cha que jour de sa vie. Comme Jésus de Naza reth en sa vie ter res - tre, il a fait de l Évan gi le son pro jet de vie. Il devient nor mal, à sa sui te, de se met tre au ser vi ce des plus vul né ra bles, quel les que soient leurs con di tions de vie. Saint Fran çois a œuvré à chan ger les con di tions socia les qui étaient la cause du sort mis é ra ble des pau vres de son temps et à ten ter de leur venir en aide. En m ins pi - rant de cette vision, j essaie dans la mesu re du pos si ble et selon les moyens que le Sei gneur me donne de venir en aide aux per - son nes dont les droits sont bafoués, c est-à-dire de mili ter en faveur des défa vo ri sés dans nos socié - tés actuel les. En d autres mots, à tra vers mon minis tè re, j essaie de faire quel que chose pour eux en m enga geant dans des actions con crè tes, spé ci fi ques; en ini tiant des acti vi tés par ti cu liè res pour pro mou voir leur cause; en dénon çant les injus ti ces qui affec tent la vie de ceux qui souf frent de mal - nu tri tion, en secou rant les fem mes vio lées, les êtres humains tor tu rés, les malades sans assis tan ce, en assis tant les aban don nés, les sans abris; en dénon çant les manœuvres dila toi res des puis sants de ce monde à l encon tre de leur peu ple. Voi là, des actes visi bles et cons truc tifs que je crois ins pi rés par la vie de saint Fran çois; je les vis au sein de com mis sions comme Jus ti ce, Paix et Inté gri té de la Créa tion (JPIC) et de Fran cis - cans Inter na tio nal (FI), pour amé lio rer l exis - ten ce quo ti dien ne des plus vul né ra bles de notre temps. 13

14 AU CŒUR DES MOTS J ai besoin de toi Gaston Sauvé, O.F.S. Denis Paquin, J ai besoin de toi. La foi à l éco le de Mau ri ce Zun del, Édi tions Nova lis, Mon - tréal, 2011, 128 pages. Retour sur une his toi re de vie, une his toi re d amour. Dans son avant-pro pos, l auteur nous situe : «Il nous arri ve, iné vi ta ble ment, de con - si gner le bilan de nos acquis, pour ouvrir d autres ave nues sur une nou vel le com pré hen - sion de notre mon de» (p.9). «Dans cette opti - que d une nou vel le com pré hen sion du chris tia nis me, j ai rete nu la con tri bu tion signi - fi ca ti ve de Mau ri ce Zun del» (p. 10). Avec lui, on redé cou vre que le chris tia nis me est avant tout «la reli gion de l hom me». La quête de bon heur, la recher che de sens, de liber té, sont si pro fon des au fond de cha cun. Le titre de l ouvra ge «J ai besoin de toi» lais se ouver te la ques tion de qui a besoin de qui. Nous entrons dans une réa li té de rela tions. L hom me a besoin de Dieu et Dieu a besoin de l hom me. «Dés or mais, nous pou vons trou ver Dieu au dedans de nous». L auteur s est fait con naî tre dans une série d émis sions à Radio Ville-Marie «Zun del pour la vie de tous les jours». Il a aussi été long temps enga gé en édu ca - tion comme ani ma teur de grou pes sur le thème «psy cho lo gie et foi». C est un long che mi ne ment à vivre que de pren dre con scien ce des ima ges de Dieu qui nous habi tent et sou vent nous éloi gnent de la vie. La quête de liber té qui est en nous y est liée. Et Jésus nous dévoi le, à tra vers l Incar - na tion, un autre visa ge de qui est Dieu. Du même coup, l ima ge de l hom me chan ge aus si. «Une autre façon d être dans le mon - de» nous est offer te. Zundel per met à l auteur d expri mer une autre vision du chris tia nis me. Nous entrons dans un uni vers rela tion nel. Les rela tions humai nes cons ti tuent un véri ta ble défi, nous appe lant à «chan ger notre regard», à «deve - nir pré sen ce à l autre». «Appren dre à aimer» nous fait des cen dre dans notre inté rio ri té et «expé ri men ter Dieu». «S accom plir en Dieu» nous ouvre à une quête d infi ni. J ai tenté dans les deux der niers para gra phes de con den ser les thè mes que tou che l auteur. C est une réflexion per son nel le, une recher che d un chris tia nis me renou ve lé à la lumiè re des écrits de Mau ri ce Zun del. Il ne s agit pas d un tra vail théo lo gi que. Nous avons ici les réflexions sim ples et mul ti ples d un fran cis - cain au terme de son che mi ne ment de foi en Jésus et de la trans for ma tion libé ra tri ce de son image de Dieu. Les cha pi tres sont courts et les tex tes qui les struc tu rent cou vrent moins de deux pages cha cun. C est moins l expres sion d une pen sée linéai re, logi que, qu un tableau impres sion nis te fait de tou ches aux mul ti ples thè mes colo rés. L ensem ble déga ge une image qui ins pi re et nour rit. 14

15 ROYAUME CACHÉ Réal est en colère! Jocelyn Mitchell, O.F.M. cap. Tsu na mis, trem ble ments de ter re, inon da - tions ne ces sent de venir déran ger notre légi ti me désir de quié tu de. Ces dés as tres déme su rés et impré vi si bles, les cen tai nes de milliers de vic ti mes qui per dent tout et jus qu à leur vie, nous lais sent inquiets. Pour peu qu on s y arrê te, nous ne pou vons échap per à un sen ti ment d impuis san ce. Les énor mes pro grès scien ti fi ques dont notre monde se van te, la puis san ce d un pays déve lop pé comme le Japon, n ont pas réus si à éva cuer notre fra gi li té. Nous demeu rons à la merci d une nature plus gran de que nous. Ses catas tro phes aveu gles et sans pitié nous dépas sent. Elles nous ramè nent à l hum ble con scien ce de notre vul né ra bi li té. C est ce qui rend furieux mon ami Réal. Sa tri stes se et sa com pas sion se heur tent à la non-inter ven tion du Dieu qu on pro cla me tout-puis sant. Com ment, s il est sensé nous aimer, peut-il nous aban don ner à notre pro - pre impuis san ce? Où est donc son pré ten - du salut? Ce der nier est-il tel le ment spi ri tuel qu il reste étran ger à la réa li té cruel le de nos blo ca ges ter res tres? La ten ta tion est gran de de ces ser de croi re en un Dieu absent qui ne sert à rien! Beau coup fran chis sent le pas. Comme les dis ci ples d Emmaüs, ils traî nent une décep tion qui rend leur che min péni ble. Pour tant, il nous adres se le repro che fait à ces dis ci ples par un incon nu qui s invi te à les accom pa gner : «que vous êtes lents à croi re» (Luc 24, 26). Cet incon nu en qui ils décou vri ront la per son ne de Jésus mar - che enco re avec nous sur nos rou tes sou vent ren dues impra ti ca bles. Quand, au lieu de l ima gi ner trop loin, nous accep tons de le lais ser nous y rejoin dre et nous «expli quer les Écri tu res», il réchauf fe notre cœur et nous gué rit de nos dés es pé ran ces. C est là le secret de l éton nan te téna ci té de tant de vic ti mes de la vio len ce d une nature qui n a pas fini d être domp tée. Comme aussi de la cruau té non moins impla ca ble d une huma ni té qui s entê te à cons trui re son ave nir sans l amour qui le rend pos si ble. Saint Paul assu re que «la créa tion toute entiè re gémit dans les dou leurs de l enfan - te ment» (Rm 8, 22) : elle aspi re avec nous à une plei ne libé ra tion. Elle aussi appar tient au Christ, à sa vic toi re de Res sus ci té. C est cette espé ran ce que Jésus appor te au cœur de nos che mins bou chés. Je sou hai te à mon ami Réal de décou vrir que rien ne peut nous sépa rer de cet amour du Christ (Rm 8, 39). 15

16 DES GENS QUI INSPIRENT Magalie Marcelin, femme d action et de conviction Pierrette Bertrand, o.f.s.j. C était le 12 jan vier 2010 Deux cent cin - quan te mille Haï tiens dis pa rais saient en quel ques minu tes, écra sés sous les décom - bres du séis me qui secouait Port-au-Prin ce. Parmi ces gens, Maga lie Mar ce lin, une col - la bo ra tri ce dans la lutte con tre la vio len ce faite aux fem mes et une bat tan te pour le res pect des droits humains en Haï ti. Orphe li ne en bas âge, édu quée par sa mar - rai ne pro prié tai re d un hôtel-res tau rant, elle réa li se très jeune qu elle est choyée par la vie. À 14 ans, lors d une dis cus sion avec un prê tre, elle s enflam me et on lui répond que la jus ti ce socia le ne vient pas avec les priè res mais par des chan ge ments poli ti - ques. Deux ans plus tard, elle aban don ne ses étu des secon dai res qui l oppri ment et elle s enga ge comme ensei gnan te dans une école pri mai re, s adon nant, dans ses temps libres, au théâ tre de rue comme moyen de dénon cer la dic ta ture. À 18 ans, quel ques mois après son maria - ge avec un jour na lis te, elle est arrê tée lors d une raz zia, con dam née pour avoir exer cé son droit de liber té de paro le et expul sée au Vene zue la. L année sui van te, elle émi gre à Mon tréal où elle entre prend des étu des en droit à l UQAM et en ges tion des coo pé ra - ti ves à l Uni ver si té de Mon tréal. Après la chute du régi me Duva lier, elle retour ne en Haïti et fonde KAY FANM, «la Mai son de la femme» pour accueillir les vic - ti mes de vio len ce. Elle accom pa gne ellemême les fem mes et les défend au tri bu - nal, rédi ge des pro jets de lois à sou met tre au Par le ment, pro duit du maté riel didac ti que et uti li se le théâ tre comme moyen d édu ca - tion popu lai re. Elle met ensui te sur pied le cen tre REVIV dans le but de sou te nir les fillet tes et les ado les cen tes agres sées sexuel - le ment. Pour gagner son pain, elle pré pa re des ana ly ses juri di ques et des éva lua tions de pro jets de déve lop pe ment pour des orga - nis mes haï tiens et étran gers. En 1997, elle orga - ni se avec quel ques col lè gues un tri bu - nal popu lai re con tre la vio len ce à l égard des fem mes afin de dénon cer l inac tion de l État et d aler ter la com mu nau té inter - na tio na le. Cha que jour d audien ce, envi ron 400 per son nes défi lent pour venir enten dre les dénon cia tions publi ques. Au pays, on ne parle que de l évé ne ment et de la capa ci té des fem mes de bri ser le silen ce et faire recu - ler la peur. En 1998, la juris te de 36 ans passe quel ques semai nes à Mon tréal où elle par ti ci pe à la pre miè re ren con tre inter na tio na le pré pa - ra toi re à la Mar che Mon dia le des Fem mes de l an De retour chez elle, elle mobi li se les fem mes autour des objec tifs de la Mar - che. On l accu se alors de «copier» un 16

17 DES GENS QUI INSPIRENT cer tain fémi nis me occi den tal et on lui mon - tre du doigt la mis è re et le chô ma ge comme expli ca tion à la vio len ce qui sévit. Rien ne l arrê te ; entre deux con trats, par plai sir, elle monte sur scène et se sert du théâ tre pour vul ga ri ser cer tai nes notions abstrai tes de ses tâches pro fes sion nel les. Elle accep te même un rôle au ciné ma dans «Haï ti dans tous ses rêves», un film de Jean-Daniel Lafond. Maga lie Mar ce lin n a jamais voulu être une mili tan te pure et dure et, pour ne pas lais - ser la colè re se trans for mer en amer tu me, elle refu se de por ter sur ses seu les épau les le poids d un monde à refai re. Parce que nous nous ins cri vons nous aussi dans une his toi re, les liens qu elle a tis sés, les ami tiés qu elle a nouées, les lut tes qu elle a menées pour la cons truc tion d un monde plus juste ne peu vent s étein dre. La soli da ri té aura le der nier mot. «Des Maga lie Mar ce lin, écrit Clau de Lacaille, il y en a des milliers; des fem mes et des hom mes qui lut tent au quo ti dien, qui met tent sur pied des médias alter na tifs, qui tra vaillent à amé lio rer le sort des mal pris. Ce sont des géan tes et des géants de la soli - da ri té.» Le plus grand hom ma ge que nous puis sions lui ren dre aujourd hui est de ne pas bais ser les bras. Levons-nous et res - tons debout! 17

18 HÉRITAGE FRANCISCAIN D un cœur qui donne à un cœur qui se donne Nicole Rhéaume, o.s.c. À la mai son pater nel le, Clai re, spon ta né - ment, éten dait la main vers les pau vres et uti li sait ses riches ses pour sou la ger la mis è re d un grand nom bre. Elle pos sé dait une âme sen si ble aux mis è res d autrui et pre nait en pitié les souf fran ces des mal - heu reux. Lors que vint l heu re de son choix de vie, ayant aban don né les riches ses exté - rieu res du mon de, Clai re n en fut que plus libre et plus riche pour sui vre allè gre ment les tra ces du Christ sans être alour die par les biens d ici-bas. (Vie, ch. 2, 3; 8, 13) En un pre mier temps, nous pou vons voir dans la Vie de Clai re, com bien la grâce du Sei gneur a agi avec force dans son âme, et ce, dès son plus jeune âge. Imi tant l exem ple de sa mère Orto la na, elle apprend à demeu - rer libre face à tout ce qui est mon da ni té et à trou ver son bon heur à aimer les pau vres et à par ta ger ses biens avec eux. Dans le pau vre, elle per çoit déjà le visa ge de Jésus. Un deuxiè me extrait de cette bio gra phie nous mon tre Clai re deve nue une belle jeune fille que plus d un che va lier sou hai tait épou ser. Mais son choix est déjà fait. À tra - vers Fran çois, sa con ver sion, ses pré di ca - tions, son exem ple, elle voit de plus en plus net te ment où est le che min qui con duit à Jésus. Elle s y élan ce avec ardeur. Ne pou - vant se con ten ter dés or mais de se pen cher vers les pau vres, elle veut s iden ti fier à eux, par amour pour Jésus qui s est fait pau vre pour nous. Elle sait que vivre l évan gi le comme Fran çois l appel le à quit ter réso lu ment sa clas se noble et riche. Dés or mais elle n aura plus d autre volon té que celle de son Sei gneur, d autre attrait que l Évangi le vécu en sim pli ci té et dans l humi li té. Clai re n aura d autre époux que Jésus pau vre et cru ci fié. HUIT CENTS ANS PLUS TARD Alors que la famille fran cis cai ne célè bre avec les Cla ris ses du monde entier ce Jubi lé huit fois cen te nai re de la fon da tion de l Ordre de sain te Clai re, nous est-il pos si ble de nous regar der dans ce miroir avec la fier té d être aujourd hui enco re por teu ses de cette flam me? Notre regard se pose sur une com - mu nau té médié va le jeune et forte de son adhé sion tota le à l Évan gi le de Jésus. La cul - ture de notre temps évo lue dans le sens de la tech ni que, de l infor ma tion et de la sur - con som ma tion et il ne nous est pas faci le d y échap per en pro té geant les valeurs essen - tiel les héri tées de nos saints fon da teurs. Mal gré le poids des ans, Clai re ne nous invi - te-t-elle pas enco re à nous renou ve ler dans une ren con tre amou reu se fidè le au Christ, notre Bien-Aimé? N ayons d autre désir que de l aimer et de le faire aimer. L Esprit peut enco re nous éton ner, croyons-le, sœurs et frè res. 18

19 POÉSIE DU REGARD À perdre haleine Sylvain-Alexandre Lacas Vingt heu res tren te! À mon arri vée sur le site d ath lé tis me de l éco le Jean-Bap tis te- Meilleur à Repen ti gny, le jour déjà s affais - se au pro fit des heu res plus som bres. Depuis la mati née, la pluie, le vent et le froid n ont cessé de frei ner l ardeur des plus témé rai res. Hor mis quel ques cou reurs à cette heure dévoués corps et âme à défen dre l hon - neur de leur équi pe, l éten due de la piste demeu re déser te. Mais pour les irré duc ti - bles que nous som mes, être sous la pluie n est qu un appel de plus. D où je suis, quel - ques vagues musi ca les vien nent dyna mi ser l esprit des cou reurs et atti sent la gaie té des par ti sans regrou pés sous les ten tes ou tapis sous leurs para pluies. Il faut sou li gner que l évé ne ment s est amor cé dans la plus stric te inti mi té tôt ce matin, alors que les ins - ti ga teurs ont enta mé ce qu on appel le le Défi 30 heu res : un péri ple inin ter rom pu où ath lè tes et néo phy tes met tent à con tri bu tion leur géné ro si té. Une fois cette troi siè me édi - tion ache vée, plus de 65 équi pes se seront enga gées au main tien de leur con di tion phy si que tout en amas sant de l argent pour sou te nir la per sé vé ran ce sco lai re et la pré - ven tion du sui ci de chez les jeu nes. Che vau chant la piste de 400 mètres avec toute la fou gue requi se, défiant les élé ments et la soli tu de, les cou reurs, têtes ali gnées sur l hori zon déchaî né, comp tent non sans heurts les tours, ajus tant de secon de en secon de leur caden ce avant de per dre halei ne au pro fit d un ryth me plus lent. J en vois cer tains dur cir les traits lors que la dou leur appa raît ; mais ils n aban don nent pas. Ce soir, j ai reçu d eux et d elles plu - sieurs leçons de cou ra ge. N oublions pas que la per son ne est seule face à elle-même, enga geant avec le sol, l air et sa pro pre nature phy si o lo gi que une inex tin gui ble rela tion d amour. La cour se est affai re d entraî ne ment, de per sé vé ran ce et de pas - sion. Étant moi-même un fer vent de ce sport, je com prends ce besoin d avan cer, fran chis sant l espa ce au moyen d une paire de chaus su res. C est une dis ci pli ne dif fi ci - le, exi geant de ses adep tes maints sacri fi - ces, une volon té à toute épreu ve et l humi li té d accep ter qu un matin, tout sera peut-être à recom men cer. Diman che après-midi. Le Défi 30 heu res est arri vé au terme de son par cours. Le soleil s est invi té à la fête. Les cœurs main te nant four bus se réjouis sent d avoir battu la cha - ma de durant tou tes ces heu res sachant que la santé de plu sieurs s en trou ve ra for ti fiée. Oui, l évé ne ment est une réus si te. Et la gran de gagnan te de cette vaste mobi li sa tion d entrai de et de con scien ce socia le est sans con tes te notre «san té». Mais avant que la gour man di se ne vien ne lui ravir ce qui lui reste d ambi tion, elle s élan ce sur la piste afin de dis tan cer, dans un ulti me effort, le vent d autom ne qui passe fur ti ve ment. 19

20 QU EST-CE QUI SE PASSE? Des églises à vendre Richard Bergeron Il ne se passe pas une semai ne sans qu on appren ne qu un bien d Égli se est à ven dre ou a été ven du. Tan tôt c est une égli se, une cha pel le, un pres by tè re, voire un évê ché; tan tôt c est un monas tè re, un cou vent de sœurs, de frè res et de pères, ou enco re un grand sémi nai re; tan tôt c est une œuvre d art, un orgue, des piè ces d orfè vre rie. Et voilà que des immeu bles et des objets, qui autre fois étaient bénis et con sa crés à Dieu, sont démo lis, ven dus, trans for més et con - ver tis à des usa ges pro fa nes. Que d égli ses et cha pel les sont deve nues con dos, sal les de spec ta cles, biblio thè ques! Que de pres - by tè res ont été recy clés en rési den ces pour per son nes âgées ou enco re en auber ges ou res tau rants hup pés! On se débar ras se d immeu bles et de biens d Égli se parce qu ils sont deve nus désuets, inap pro priés, trop grands ou enco re trop coû teux à entre te nir. On vend des œuvres d art pour cou vrir les dépen ses les plus urgen tes. Tout ris que d y pas ser, comme dans une vente de feu. Quand on en vient à vou loir ven dre aux enchè res les sept grands bas-reliefs de Guer non de Bel le ville sculp tés en 1775 (appe lés Cal vai re d Oka), on est en droit d y voir le pré sa ge d une dila - pi da tion éven tuel le de notre patri moi ne natio nal. Que pen ser de tout cela? Cer tains nos tal - gi ques con ti nuent de rêver à cette épo que glo rieu se ou l Égli se cons trui sait bâtis ses sur bâtis ses pour répon dre à ses besoins de crois san ce. D autres se réjouis sent de cette méga-ven te car ils y voient le début de la fin de l Égli se; selon eux, il était temps que la reli gion quit te la place publi que. Quant à moi, je vois dans ce grand bran lebas un signe des temps. Tout cela crie haut et fort que le monde a chan gé et que l Égli se, elle aus si, doit chan - ger si elle veut être Égli se de ce monde et pour ce mon de. Une Égli se d un autre monde est un monu ment inu ti le. Il y a des modè les d Égli se qui sont appe lés à dis pa - raî tre ou à se trans for mer radi ca le ment. Non seu le ment les immeu bles d égli ses sont-ils deve nus trop grands, mal ajus tés aux besoins et aux men ta li tés; mais ils abri tent une struc ture monar chi que, magis té riel le, juri di que, dog ma ti que et litur gi que qui ne trou ve plus de réso nan ces dans la cul ture actuel le. Non seu le ment la belle et impo san - te coquille maté riel le est-elle mal ajus tée; c est le sys tè me catho li que lui-même qui est en déca la ge par rap port aux besoins psy cho-spi ri tuels et reli gieux de beau coup gens qui s en détour nent pour cher cher ailleurs leur nour ri ture. Pour beau coup, l ins ti tu tion ecclé sias ti que est deve nue un écran qui mas que le visa ge du Christ et brouille sa paro le ou enco re 20

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