Un exemple d étude de cas
|
|
- Rémi Brunelle
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Un exemple d'étude de cas 1 Un exemple d étude de cas INTRODUCTION Le cas de la Boulangerie Lépine ltée nous permet d exposer ici un type d étude de cas. Le processus utilisé est identique à celui qui a été vu précédemment. Toutefois, il est important de souligner que cette approche n est pas la seule possible. L étudiant ne doit pas se sentir obligé d adopter intégralement le modèle ou la présentation que l on trouve dans l exemple suivant, sauf s il croit que cette approche s adapte assez bien au cas particulier qu il analyse. L étudiant verra que l approche utilisée ci-dessous permet une analyse relativement complète et satisfaisante en même temp s qu e lle do nne l occasi on de voir c omment un pr oblème peut être a bordé. Dans certai ns cas, il n est pas nécessaire de faire une analyse aussi exhaustive ; toutefois, dans d autres cas, il sera nécessaire de pousser davantage l analyse. Le principal objectif de la présentation suivante est de montrer comment il est possible d évaluer une situation en se basant sur des informations et des données assez sommaires. La présentation du cas Boulangerie Lépine ltée comportera d abord une page récapitulative ou un sommaire (tableau 1), puis les étapes suivantes : 1. la définition du problème à la suite de l évaluation de la situation ; 2. la détermination des options possibles ; 3. l analyse des faits pertinents (analyse des deux options possibles) ; 4. le choix et la recommandation. Tableau 1: La page récapitulative
2 2 Un exemple d'étude de cas HISTOIRE DU CAS LA BOULANGERIE LÉPINE LTÉE Vers la fin de 2005, Georges Lépine, P.-D. G. de la Boulangerie Lépine ltée, a étudié la possibilité d investir la somme de 5 M$ dans la co nstruc tion d une usine de fabrication. Il projetait de distribuer les produits par l intermédiaire d une chaîne de magasins d alimentation et d une mul titude d ent repris es ven dant d es pro duits de boulangerie au détail. À cette époque, la Boulangerie Lépine ltée ne s occupait que de la commercialisation de ses produits, lesquels étaient vendus par des grossistes et des détaillants, et ne s intéressait pas à leur fabrication : elle achetait les produits d un fabricant. M. Lépine avait créé son entreprise en 1999 et, depuis l ouverture de celle-ci, les ventes avaient fortement et constamment augmenté. Le succès remarquable de la firme était dû principalement à l effort et au dynamisme de M. Lépine dans le domaine de la commercialisation : publicité, promotion et service à la clientèle. L entrepreneur jouissait d une excellente réputation dans l industrie. Dès la première année, le chiffre d affaires de sa société s est élevé à 1,5 M$. À la suite de soudaines augmentations des ventes, la société a embauché 10 vendeurs et, en 2005, les ventes se sont chiffrées à 14 M$. Depuis son ouverture, la Boulangerie Lépine ltée achetait tous ses produits d un fabricant de la région réputé dans le domaine de la boulangerie : la société Produits Croteau inc. Les produits vendus par la Boulangerie Lépine portaient souvent la marque de commerce de ses clients les plus importants. En 2005, le chiffre d affaires de la société Produits Croteau s élevait à 58 M$. En juillet 2005, Georges Lépine avait rencontré à plusieurs reprises Oscar Coderre, président et principal actionnaire de la société Produits Croteau. Ces entret ie ns a v ai en t p ou r b ut d e d is cu t er d e l a fu s io n d es d eu x entreprises. Au cours de ces réunions, M. Lépine avait fait part à M. Coderre de son plan de commercialisation pour les cinq prochaines années et lui a dit qu il prévoyait une croissance plus rapide que celle de l ensemble du secteur de l alimentation et de la pâtisserie. Jusqu en 2005, la Boulangerie Lépine possédait environ 6,5 % du marché du secteur et, selon le plan de commercialisation de son propriétaire, le taux de croissance annuelle des ventes était supérieur à celui de l ensemble du secteur. Pour 2010, M. Lépine prévoyait détenir 10,1 % du marché et atteindre un chiffre d affaires de 26 M$. Les principaux facteurs contribuant à une telle augmentation des ventes étaient les suivants : 1. l extension du territoire de la distribution des produits ; 2. la commercialisation de nouveaux produits (couramment vendus dans d autres régions du pays) ; 3. l amélioration de la qualité des produits déjà existants ; 4. l amélioration du service à la clientèle ; 5. la commercialisation plus dynamique (techniques marchandes plus poussées, programmes de promotion). Cependant, pour permettre à M. Lépine de réaliser les objectifs visés, la société Produits Croteau devait modifier ses usines de fabrication et transformer certaines de ses activités, comme l exigeait la fabrication des nouveaux produits proposés par Georges Lépine. Osc ar Cod erre é tait t out à fait e n fave ur de cette idée et a été impressionné par l innovation proposée par M. Lép in e e n mat iè re de p o li ti qu e d e v en te. Tou te f oi s, en homme d affaires conservateur, il envisageait plutôt un plan d action comportant plusieurs étapes. Il a fait les observations suivantes à ce sujet : «Notre société existe depuis un quart de siècle. La politique de l entreprise est de progresser graduellement et de financer les programmes d expansion en recourant aux sources de financement internes (bénéfices non répartis). Nous n avons pas l intention de risquer ce que nous avons acquis jusqu à ce jour en collaborant à un projet d investissement aussi coûteux, basé seulement sur un programme de vente qui n a pas encore été soumis à des tests.» Georges Lépine était pour sa part convaincu du potentiel et de la pertinence de ses plans et il a insisté pour moderniser l usine dès la première année, sachant que celle de M. Coderre ne fonctionnerait pas à plein ren dement durant les trois premières années. Il était persuadé que si les investissements étaient faits en un seul temps, les économies atteindraient 25 %. Après plusieurs rencontres, les deux hommes d affaires n ont pu arriver à une entente satisfaisante. M. Lépine a menacé de cesser de faire des affaires avec la société Produits Croteau et de commencer à fabriquer ses propres produits, et ce, en construisant son usine dans la ville où se trouvait l usine de M. Coderre. Au cours des mois suivants, Georges Lépine, à la recherche d actionnaires, a tenté de réunir auprès d entrepreneurs de la région suffisamment de capital-actions pour financer son projet. Il a rencontré aussi le directeur de la banque et les dirigeants de quelques institutions en vue d obtenir le financement de son projet à court et à long terme. L entrepreneur n a pu toutefois obtenir le financement requis, en raison de ses faibles ressources en capital-actions, et, malgré d autres tentatives, sa requête est demeurée vaine. Fac e à ce tte si tuatio n, M. Lépine a déc idé de constru ire son usine dans une autre ville où il croyait pouvoir rassembler un plus grand nombre d actionnaires.
3 Un exemple d'étude de cas 3 Après avoir discuté de son projet avec plusieurs entrepreneurs de la région et obtenu l adhésion de 12 d entre eux, il a pu réunir suffisamment de fonds en capitalactions. Les sommes fournies par les actionnaires et les bailleurs de fonds n étaient cependant pas suffisantes pour construire une usine aussi grande qu il avait prévu, le capital disponible ne permettant de réaliser que les trois quarts des plans originaux. M. Lépine avait néa n- moins reçu l approbation de ses bailleurs de fonds pour le financement (à court et à long terme) des bâtiments, l achat d équipement et la constitution de son fonds de roulement. Notre entrepreneur avait alors à prendre une décision importante, soit aller de l avant selon ses plans, soit continuer à entretenir des relations d affaires avec la société Produits Croteau. Question Si vous étiez l expert-conseil de Georges Lépine, quelle recommandation lui feriez-vous? Pourquoi? ÉTUDE DU CAS Le tableau 1 (page récapitulative) présente un résumé de l étude de cas et la recommandation qui en est résultée. PROBLÈME La Boulangerie Lépine ltée utilise d excellentes techniques de commercialisation, ce dont témoigne l augmentation rapide des ventes observée durant les cinq dernières années. M. Lépine doit maintenant prendre une décision i mp or - t an te qui pourrai t g ra nd e me nt mo di fi e r l av e ni r d e so n e nt re p ri se, t an t e n ma ti è re d e c ro is s an ce qu e n mat iè r e de rentabilité. Ne pouvant obtenir l appui d Oscar Coderre, président de la société Produits Croteau inc., à l égard de son plan quinquennal de commercialisation, Georges Lépine doit décider s il continuera à se procurer les produits de la société Produits Croteau inc. ou s il construira sa propre usine. S il maintient ses rapports avec Produits Croteau inc., il devra renoncer à réaliser son plan d action dans les délais prévus. Toutefois, s il décide de construire sa propre usine, il devra faire face à de nombreux problèmes, tant dans le domaine de la fabrication que pour le financement du projet. La solution du problème passe par l élaboration d un plan d action efficace qui soit compatible avec les objectifs de croissance et de rentabilité de la Boulangerie Lépine ltée. L avenir de cette dernière dépend de la décision que prendra son P.-D. G., qui doit évaluer les avantages et les inconvénients de deux possibilités : 1) maintenir ses rapports avec la société Produits Croteau inc. et agrandir l usine en plusieurs étapes ; ou 2) fabriquer ses propres produits. OPTIONS POSSIBLES Georges Lépine n a pas réussi à obtenir le financement requis pour construire l usine là où il la désirait d abord. Toutefois, à la suite de plusieurs rencontres avec certains entrepreneurs d une autre ville, il a pu obtenir les fonds nécessaires pour y construire une usine dont la taille atteindrait environ 75 % de celle qu il avait prévue antérieurement. M. Lépine d oi t donc choisir e n tr e : 1 ) ma i nt en i r se s r ap po r ts a ve c l a s oc ié té Pr od u it s Cro te au i nc. et ainsi réaliser son plan de commercialisation quinquennal en plusieurs étapes ; ou 2) construire sa propre usine. ANALYSE DES OPTIONS Chacune de ces deux options comporte des avantages et des inconvénients. Avant de prendre l a d éc i si on f i na le, i l est important de considérer les facteurs suivants : 1. les objectifs à court terme et les objectifs à long terme de la Boulangerie Lépine ltée ; 2. l état actuel des relations entre la Boulangerie Lépine ltée et la société Produits Croteau inc. ; 3. le facteur risque ; 4. les fonctions organisationnelles de l entreprise : la fabrication, la commercialisation, la distribution, le financement ; 5. le coût des investissements.
4 4 Un exemple d'étude de cas 1. Les objectifs à court terme et les objectifs à long terme de la Boulangerie Lépine ltée À c ourt t erme, les ob jectif s de Georges Lépin e sont de ma inteni r un t aux de crois sance des ve ntes s upérie ur à c elui de l ensemble de son secteur (boulangerie et pâtisserie) et d acquérir une plus grande part du marché. Les programmes de commercialisation suivants permettront à M. Lépine d atteindre ses objectifs : étendre la base géographique des opérations de l entreprise ; lancer de nouveaux produits ; améliorer la qualité des produits déjà existants ; fournir un meilleur service à la clientèle ; introduire de nouveaux programmes de commercialisation et de promotion qui, selon M. Lépine, sont essentie ls à la réalisation de ses objectifs à court terme. Les objectifs à long terme de l entreprise sont d obtenir une croissance des ventes plus rapide que celle obtenue dans l ensemble du secteur, de réaliser des bénéfices supérieurs ainsi que d améliorer l image et les services à la clientèle pour atteindre le premier rang dans l industrie. D une part, si l entreprise maintient ses relations avec la société Produits Croteau inc., les objectifs à court terme se réaliseront probablement, mais dans un délai plus long (puisque le projet se fera par phases successives). M. Coderre est réceptif au plan de commercialisation de M. Lépine et est prêt à aller de l avant. Toutefois, si ce dernier déc ide de construire sa propre usine, l entreprise pourra réaliser ses objectifs à court terme plus rapidement, mais les risques seront plus grands puisque le P.-D. G. devra réaliser des plans d action dans des domaines où il n a pas beaucoup d expérience (point de vue dont nous discuterons plus tard). D a ut re part, l e pr o pr ié t ai re d e l a b ou la ng e ri e n e po ur r a pa s a rr iv e r au pr emie r r an g d ans son secteur industriel s il est entièrement dépendant de l entreprise Produits Croteau inc. Qui dit leadership dit innovation, croissance rapid e des ventes et de s béné fices et off re de produi ts et de ser vices de pre mière qualit é. Compte te nu de la phi losophie entièrement conservatrice d Oscar Coderre, les efforts de Georges Lépine pour réaliser les objectifs à long t er me de l entrep ri s e se r on t co n ti nu e ll emen t f re i né s. En c on s tr ui sa n t sa pr op re us in e, celui-ci réaliserait plus facilement ses objectifs à long terme. La double atteinte des objectifs à court terme et des objectifs à long terme étant importante pour lui, la décision de maintenir ses relations avec M. Coderre ou de construire sa propre usine dépendra de ce facteur. 2. L état actuel des relations entre la Boulangerie Lépine ltée et la société Produits Croteau inc. Les relations entre la Boulangerie Lépine ltée et Produits Croteau inc. sont actuellement bonnes, mais elles pourraient se détériorer facilement compte tenu de l accroissement des ventes notoire de la Boulangerie Lépine ltée. En 2000, le chiffre d affaires de cette dernière ne constituait qu un pourcentage minime de celui de la société Produits Croteau et, en 2005, les ventes de celle-ci s élevaient à 58 M$ alors que celles de la Boulangerie Lépine a tt ei gn a ie nt 14 M$. Le tableau 2 résume les prévisions de ventes des deux entreprises ainsi que, pour chacune d elles, la part du marché prévue pour la période s étendant de 2005 à En admettant que l entreprise Produits Croteau inc. profite de l augmentation annuelle évaluée à 4,5 % (taux de croissance de l industrie) et que le plan de commercialisation de M. Lépine soit réalisé, le volume total des ventes de la Boulangerie Lépine par rapport à celui de la société Produits Croteau passerait de 19 % en 2005 à 27 % en La croissance rapide de la Boulangerie Lépine pourrait constituer une menace possible pour la société Produits Cro te au, car M. Lép i ne p o ur ra it dé ci d er d a c he te r t ou s s es p r od ui ts, o u q ue lq ue s -u ns, chez d autres fournisseurs ; i l po ur r ai t même réaliser son désir de construire sa propre usine, ce qui inquiéterait M. Coderre, qui pourrait alors se retrouver avec une usine peu rentable. M. Lépine pourrait aussi devenir plus exigeant dans ses négociations concernant le service, le prix et la qualité des produits. Compte tenu de la politique de mise en marché des deux entreprises (innovation versus conservatisme) exposée par c ha cu n des dirige an t s, i l s embl e q ue le s re l at io n s s an n on ce n t pl us di ff i ci le s q ue p r évu, et cet aspect de la question devrait jouer un rôle important dans la décision de M. Lépine.
5 Un exemple d'étude de cas 5 Tableau 2 : Prévisions des ventes des deux entreprises 3. Le facteur risque Chacune des deux possibilités présente des risques différents. En tant que distributeur, le plus grand risque pour la Boulangerie Lépine est de dépendre entièrement d un seul fournisseur. Cette entreprise pourrait être à la merci de la société Produits Croteau si le fournisseur résiliait son contrat. Le fournisseur pourrait aussi réduire la quantité de certains produits vendus par la Boulangerie Lépine afin de satisfaire les besoins de ses propres clients. Au moment de signer un nouveau contrat, M. Coderre pourrait décider d augmenter ses prix, ce qui ferait perdre certains avantages à M. Lépine face à la concurrence. De plus, on peut se demander ce qui se passerait si la société Produits Croteau fusionnait avec une autre entreprise ou était achetée par une autre entreprise. S il construit sa propre usine, M. Lépine devra affronter plusieurs problèmes de gestion, surtout dans le secteur de la production. Administrer une usine sera une activité tout à fait nouvelle pour lui, car il n a pas d expérience dan s la fabrication des produits. En embauchant un directeur d usine expérimenté dans le domaine de la boulangerie et de la pâtisserie pour le seconder dans ses nouvelles activités, il se trouvera à diminuer les risques sur le plan de la production. Le facteur temps influe considérablement sur les risques courus. Plusieurs mois pourraient s écouler avant que la nouvelle usine soit en état de fonctionner et puisse fournir à ses clients des produits de qualité et un service efficace. M. Lépine risque alors de voir sa clientèle diminuer sensiblement. Il pourra cependant tenter de conclure un accord satisfaisant avec M. Coderre afin que celui-ci fournisse les produits nécessaires jusqu à ce que la nouvelle usine ait atteint un niveau de production satisfaisant. Si un tel arrangement ne peut être conclu, M. Lépine devra communiquer avec ses principaux clients, leur expliquer la situation et leur indiquer une date approximative à partir de laquelle ses produits seront de nouveau disponibles. Il est vrai que M. Lépine jouit d une excellente réputation dans l industrie de la boulangerie et que, en attendant que la construction de son usine soit terminée, ses clients pourront s alimenter chez d autres fournisseurs. En considérant ces deux possibilités et leurs risques respectifs, on peut affirmer que M. Lépine pourrait, à court terme, perdre quelques clients au profit d autres fournisseurs, mais que, à long terme, en installant sa propre usine, il s assure la qualité et la quantité de son approvisionnement. 4. Les fonctions de l entreprise Si M. Lépine décide de construire sa propre usine, il devra se charger de fonctions telles que la fabrication, la commercialisation, la distribution et le financement. Nous les étudierons maintenant tour à tour. La fabrication. La fabrication représente une nouvelle tâche pour M. Lépine. Si ce dernier désire réaliser les objectifs visés concernant la part du marché dont il veut s emparer, il devra s assurer que la production de son usine est de première qualité. Pour ce faire, il devra embaucher de bons techniciens dans le domaine de la fabrication.
6 6 Un exemple d'étude de cas Étant donné que la fabrication de tels produits n est pas tellement compliquée, le problème ne devrait pas être épineux sur ce plan. Il y aura évidemment des difficultés lors de la mise en marche de la nouvelle usine, comme cela se produit généralement en pareil cas. Cependant, un directeur compétent devrait régler ces problèmes assez rapidement et la nouvelle usine ne devrait pas tarder à être rentable. Comme nous l avons vu au cours de l étude du cas, l usine ne pourrait être construite qu à 75 % de la taille prévue au départ, à cause d un manque de fonds disponibles. Cependant, si l usine de 5 M$ é t ai t c on st ru i te s e lo n le plan original, elle ne fonctionnerait pas à plein rendement avant trois ans. On peut en conclure que le fait de co nstru ire l usine à 75 % de la taill e prév ue ser ait pr obable ment u n avan tage a u dépa rt, pu isqu e lle pourrait t ou rner plus rapidement à plein rendement (probablement au cours de la première année ) et que, par con sé q ue nt, on réaliserait des bénéfices plus rapidement. En construisant l usine sur-le-champ, on économiserait 25 % de la somme prévue, c est-à-dire qu on épargnerait sur le montant de $ investi dans le coût des immobilisations. Une usine équipée de machines, d outils et de procédés modernes serait un avantage pour la Boulangerie Lépine par rapport à ses concurrents (y compris la société Produits Croteau), tant pour ce qui est de la qualité des produits que pour l efficacité et le rendement. La commercialisation. D u ne p a rt, s i M. Lé pi ne dé ci de de c o ns tr ui r e sa pr op re us in e, la c o mmer c ia li sa t io n n e sera pas un problème, car il possède déjà plusieurs années d expérience dans ce domaine. Les produits qu il vend portent la marque de commerce de la Boulangerie Lépine ltée ou celles de ses plus importants détaillants. Ainsi, les rapports entre les détaillants et les clients ne devraient pas en être affectés. Les produits de la Boulangerie Lépine ont une bonne réputation, ils sont bien vus et appréciés des détaillants ainsi que du public. Donc, que M. Lépine continue d acheter ses produits de la société Produits Croteau ou qu il les produise lui-même dans sa propre usine, cela ne devrait pas avoir de conséquences néfastes sur le plan de la commercialisation. D autre part, les nouveaux produits que M. Lépine prévoit commercialiser n ont pas encore été mis à l essai sur les marchés locaux. Le fait que ces produits soient bien acceptés sur les marchés américains ne signifie pas qu ils seront automatiquement acceptés par la clientèle desservie par les détaillants de la Boulangerie Lépine. M. Lépine devra donc préciser davantage sa politique concernant les produits avant d instaurer un nouveau programme de commercialisation sur une grande échelle. Les facteurs importants qui doivent faire l objet de tests par rapport au marché local sont le prix des n ou - v ea ux produits, l e mba ll a ge e t l é ti q ue ta ge. Ces te st s d oi ve n t êt re ef fe c tu és p a r un e o rg an i sa ti o n sp éc i al is é e dans la recherche commerciale. Si les résultats sont favorables, la production de ces nouveaux produits pourra s effectuer e n même temps q ue c e ll e d es p ro d ui ts dé jà e x is ta n ts. Pa r c on t re, s i ls s o nt d éf a vo ra b le s, M. Lép i ne d ev r a li mit er sa production aux produits déjà existants. Il est fort probable, cependant, que les résultats de l étude de marché seront favorables, du fait que ces produits sont très bien acceptés sur le marché américain et q ue le s h ab it ud e s d a ch at d e tels produits ne diffèrent pas tellement d un pays à l autre. La distri bution. La distribution des produits risque de constituer une nouvelle responsabilité pour M. Lépine, car il est difficile de déterminer actuellement s il utilisera son propre système de distribution ou celui de la société Produits Croteau. Néanmoins, si M. Lépine devait avoir ses propres camions, ce ne serait qu un problème mineur puisque le fait d avoir son propre réseau de distribution plutôt que de partager des camions avec l entreprise Produits Croteau améliorerait sans doute le service à la clientèle. L étendue géographique du marché proposée par M. Lépine couvre peut-être une centaine de kilomètres et, si l u sine est située sur ce territoire, la distribution ne devrait pas occasionner de problèmes majeurs. Le financement. Comme nous l avons mentionné dans l étude de cas, le financement ne constituera pas une difficulté pour M. Lépine s il décide de construire sa propre usine. Il a pu obtenir la participation d une douzaine de gens d affaires de la région voisine et un prêt d une banque locale. La participation financière de ces gens d affaires pourrait même être un atout si M. Lépine décidait, dans un avenir rapproché, d agrandir ou même de moderniser son usine. Il lui serait possible d obtenir assez facilement des fonds additionnels des actionnaires, aussi longtemps qu il démontrera que l entreprise peut rapporter un taux de rendement du capital investi satisfaisant. S il construit sa propre usine, M. Lépine aura aussi une certaine latitude dans le processus décisionnel quotidien concernant l établissement. Il est fort probable que les actionnaires ne seront pas intéressés aux activités quotidiennes aussi longtemps qu ils recevront des dividendes convenables et qu un équilibre financier satisfaisant sera maintenu. Toutefois, si M. Lépine décide de se joindre à l entreprise Produits Croteau, il est évident que M. Coderre sera l actionnaire majoritaire et, de ce fait, sera intéressé à prendre les décisions concernant les activités quotidiennes de l entreprise. Il est fort probable alors que M. Lépine ait à se conformer à la philosophie de M. Coderre. Étant donné que les deux
7 Un exemple d'étude de cas 7 hommes d affaires ont des points de vue totalement différents (conservateur versus novateur), de sérieux conflits d intérêts pourraient surgir entre eux. 5. Le coût des investissements Le coût des investissements de l usine est un aspect qui demande une étude plus détaillée. Selon l information disponible, il peut être avantageux pour M. Lépine de construire une usine plus petite, au coût de 4 M$, c omparativement au coût du plan original évalué à 5 M$, surtout si l usine peut rapporter des bénéfices plus rapidement au cours de la première année. Si l entreprise atteint ses objectifs durant les 12 premiers mois, on pourra agrandir l usine, mais les frais d agrandissement répartis sur une courte période pourraient s élever à plus de $. C est un choix qui est quand même moins risqué. Notons que la rentabilité du projet devrait être étudiée plus à fond. Il faudrait que M. Lépine examine les avantages et les inconvénients que comportent les deux possibilités. CHOIX ET RECOMMANDATION L évaluation de ce projet amène à recommander à M. Lépine de construire sa propre usine. C est l option qui lui permettra de réaliser à la fois ses objectifs à court terme et ses objectifs à long terme. Ainsi, il aura la liberté de réaliser ses propres objectifs et la possibilité de prendre les décisions quotidiennes qui lui permettront de réaliser son plan de commercialisation.
LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol.
LES ESCALIERS I. DÉF I NIT I O N Un escalier est un ouvrage constitué d'une suite de marches et de paliers permettant de passer à pied d'un niveau à un autre. Ses caractéristiques dimensionnelles sont
Plus en détailChapitre 3: TESTS DE SPECIFICATION
Chapitre 3: TESTS DE SPECIFICATION Rappel d u c h api t r e pr é c é d en t : l i de n t i f i c a t i o n e t l e s t i m a t i o n de s y s t è m e s d é q u a t i o n s s i m u lt a n é e s r e p o
Plus en détailLot 4: Validation industrielle. Youness LEMRABET Pascal YIM, 19/11/2010
Lot 4: Validation industrielle Youness LEMRABET Pascal YIM, 19/11/2010 Partenaires Lot 1 Modèle du processus métier L4.1 Modèles PSM Lot 2 Guide d implantation L4.2 Développement & Recette prototype Lot
Plus en détaill Agence Qui sommes nous?
l Agence Qui soes nous? Co Justine est une agence counication globale dont la ission est prendre en charge l enseble vos besoins et probléatiques counication. Créée en 2011, Co Justine a rapient investi
Plus en détailGUIDE GÉNÉRAL SUR LE CCSP ET LA PRÉSENTATION DE L I N F O R M ATION FINANCIÈRE DES CONSEILS SCOLAIRES
GUIDE GÉNÉRAL SUR LE CCSP ET LA PRÉSENTATION DE L I N F O R M ATION FINANCIÈRE DES CONSEILS SCOLAIRES Ministère de l Éducation TA B L E D E S M AT I È R E S 2 I N T RO D UC TI ON E T C O N T EX T E Q
Plus en détailRetour d expérience sur le management des processus
GSI Gestion des systèmes d information Retour d expérience sur le management des processus Université d été 8-31 août 00 Dijon Guy Rivoire Consultant ELNOR Guy RIVOIRE 30/08/00 / 1 Présentation ELNOR Cabinet
Plus en détailLa santé de votre entreprise mérite notre protection.
mutuelle mclr La santé de votre entreprise mérite notre protection. www.mclr.fr Qui sommes-nous? En tant que mutuelle régionale, nous partageons avec vous un certain nombre de valeurs liées à la taille
Plus en détailInscription en ligne FQSC. Guide d utilisation
Inscription en ligne FQSC Guide d utilisation Ce Guide est rédigé comme aide-mémoire pour l achat de votre licence sur le site internet de la FQSC. Dans un prem ier temps, vous devrez vous rendre sur le
Plus en détailCompression Compression par dictionnaires
Compression Compression par dictionnaires E. Jeandel Emmanuel.Jeandel at lif.univ-mrs.fr E. Jeandel, Lif CompressionCompression par dictionnaires 1/25 Compression par dictionnaire Principe : Avoir une
Plus en détailP h i l h a r m o n i s
Adoptez un nouveau rythme pour vos placements P h i l h a r m o n i s NOTE D INFO R M ATI O N C o n t rat Collectif d assurance sur la vie à adhésion facultative L e s c a r a c t é r i s t i q u e s d
Plus en détailB U L L E T I N S U R L E S F O U R N I S S E U R S D I D C. L é vo l u t i o n d u pays a g e d e s I a as publiques et p r i vé e s a u C a n a d a
B U L L E T I N S U R L E S F O U R N I S S E U R S D I D C L é vo l u t i o n d u pays a g e d e s I a as publiques et p r i vé e s a u C a n a d a Avril 2014 Mark Schrutt, directeur des services et applications
Plus en détailAccueil Events, l accueil personnalisé des touristes d affaires Informations, bonnes adresses, réservations et découvertes!
Lyon City Card 1 jour 2 jours 3 jours Ta xis et M inibus - Tarifs forfaitaires Jour : 7h - 19h Nuit : 19h - 7h Lyon/ Villeurbanne - Aéroport St Exupéry 59 81 Lyon 5ème et 9ème excentrés - Aéroport St Exupéry
Plus en détailCOMPTABILITÉ DE GESTION
COMPTABILITÉ DE GESTION Direction du développement des entreprises Préparé par Jacques Villeneuve c.a. Conseiller en gestion Publié par la Direction des communications : septembre 1997 Réédité par la Direction
Plus en détailcurité du patient 19 mai 2009 Aurore MAYEUX Guy CLYNCKEMAILLIE
Déclarer un événement indésirable un élément majeur pour la sécurits curité du patient 19 mai 2009 Aurore MAYEUX Guy CLYNCKEMAILLIE Les hôpitaux plus meurtriers que la route Courrier de l escaut, janvier
Plus en détailEnjeux et contraintes de la mutualisation des ressources pour les collectivités et les agents
Mercredi 5 novembre 2014 Enjeux et contraintes de la mutualisation des ressources pour les collectivités et les agents Hervé PETTON, Directeur Territorial 35 ans d expérience professionnelle en collectivités
Plus en détailPETRO-CANADA ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
PETRO-CANADA ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS LE 31 MARS, 2009 PETRO-CANADA - 2 - RÉSULTATS CONSOLIDÉS (non vérifié) Pour les périodes terminées le 31 mars (en millions de dollars canadiens, sauf les montants
Plus en détailLe GPS, la téléphonie mobile et les alertes intelligentes au service de la santé et de votre famille.
Le GPS, la téléphonie mobile et les alertes intelligentes au service de la santé et de votre famille. Symposium sur les Créneaux d'excellence québécois et les Pôles de compétitivité français Québec Mercredi
Plus en détailTable des matières. Partie I : La nouvelle déduction pour la propre et unique habitation
Table des matières Partie I : La nouvelle déduction pour la propre et unique habitation 1. Conditions liées à l emprunt 1.1. Aperçu des différentes conditions...3 1.2. Commentaire de ces différentes conditions...3
Plus en détailComment préparer une demande de financement
Comment préparer une demande de financement SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Présenter votre entreprise Cibler vos points forts Faire les démarches SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Obtenir des sommes d argent
Plus en détailSchéma du plan d affaires
Plan d affaires Schéma du plan d affaires SOMMAIRE EXÉCUTIF DESCRIPTION DU PROJET OBJECTIFS FORME JURIDIQUE ÉQUIPE DIRIGEANTE MARKETING PRODUCTION SOUTIEN ADMINISTRATIF ANALYSE MARCHÉ ANALYSE MARKETING
Plus en détailOpenLDAP : retour d expérience sur l industrialisation d annuaires critiques
Intervention du 29 Avril 2004 9 h 15 10 h 45 M. Sébastien Bahloul Chef de projet Expert Annuaire LDAP bahloul@linagora.com OpenLDAP : retour d expérience sur l industrialisation d annuaires critiques Plan
Plus en détailTutoriel Infuse Learning. Créer des quizzes multimédias sur ordinateur ou tablette
Tutoriel Infuse Learning Créer des quizzes multimédias sur ordinateur ou tablette 1- Présentation Infuselearning.com est un service web (en ligne) gratuit qui permet aux enseignants de créer des exercices
Plus en détailPOLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT D ACTIONS INCITATIVES
POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT Champ d application de la politique Les options d achat d actions incitatives servent à récompenser les titulaires d option pour les services qu ils fourniront à l émetteur.
Plus en détailL apport des logiciels d optimisation des stocks multi-échelons
omment passer à la vitesse supérieure dans le calcul des stocks de sécurité et aller plus loin que les ERP et APS traditionnels? est ce que nous explique Tanguy aillet de J&M Management onsulting en nous
Plus en détailFAILLITE ET RESTRUCTURATION
139 FAILLITE ET RESTRUCTURATION Selon la législation constitutionnelle canadienne, le gouvernement fédéral exerce un contrôle législatif exclusif sur les faillites et l insolvabilité. Au Canada, les procédures
Plus en détailRÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE
RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE Le 18 décembre 2013 Les actionnaires devraient lire attentivement la notice d offre en entier avant de prendre une décision
Plus en détailPOUR ATTEINDRE VOS OBJECTIFS D AFFAIRES
LE RÔLE DU MARKETING STRATÉGIQUE SIX ÉTAPES POUR ATTEINDRE VOS OBJECTIFS D AFFAIRES POUR QU UNE ENTREPRISE ATTEIGNE SES OBJECTIFS D AFFAIRES, ELLE DOIT ÉQUILIBRER SA STRATÉGIE MARKETING. Une saveur unique
Plus en détaili) Types de questions Voici les lignes directrices pour chaque type de question ainsi que la pondération approximative pour chaque type :
Raison d être Plan des examens Audit interne et contrôles internes [MU1] 2011-2012 Les examens Audit interne et contrôles internes [MU1] ont été élaborés à l aide d un plan d examen. Le plan d examen,
Plus en détailJUS ET CONFITURES BLUE JAY INC. INSTRUCTIONS AU FACILITATEUR
JUS ET CONFITURES BLUE JAY INC. INSTRUCTIONS AU FACILITATEUR SUJET MÉTHODE OBJECTIF MATÉRIEL REQUIS LES TYPES D ENTREPRISES ÉQUIPES D EXPERTS : Chaque équipe deviendra un «expert» dans son propre segment
Plus en détailAFFAIRES ÉLECTRONIQUES Crédit d impôt remboursable pour les activités d affaires électroniques
AFFAIRES ÉLECTRONIQUES Crédit d impôt remboursable pour les activités d affaires électroniques Afin de stimuler davantage le développement de certaines activités liées aux technologies de l information,
Plus en détailElargissez l horizon de votre gestion. www.mercator.eu
www.mercator.eu Elargissez l horizon de votre gestion Mercator se profile comme la solution de gestion commerciale et de comptabilité alliant simultanément les avantages de la solution informatique standard
Plus en détailM. Anthony Frayne, B.Sc. (Écon.), MBA Régisseur. Société en commandite Gaz Métropolitain (SCGM) Demanderesse
D-99-138 R-3429-99 30 juillet 1999 PRÉSENT : M. Anthony Frayne, B.Sc. (Écon.), MBA Régisseur Société en commandite Gaz Métropolitain (SCGM) Demanderesse Décision concernant le projet d extension de réseau
Plus en détailChapitre 7 Ministère du Développement des ressources humaines / Andersen Consulting
Ministère du Développement des ressources humaines / Andersen Consulting Contenu Contexte................................................................ 101 Examen du contrat........................................................
Plus en détailAlliez un potentiel de rendement boursier à la protection du capital
Série offerte du Alliez un potentiel de rendement boursier à la protection du capital Bénéficiez d une protection complète du capital Profitez du potentiel d un rendement boursier Investissez dans la plus-value
Plus en détailGuide d accompagnement à l intention des entreprises désirant obtenir ou renouveler une autorisation pour contracter/souscontracter avec un organisme
Guide d accompagnement à l intention des entreprises désirant obtenir ou renouveler une autorisation pour contracter/souscontracter avec un organisme public Juin 2015 1 INTRODUCTION... 4 À QUI S ADRESSE
Plus en détailLa Cible Sommaire F o c u s
La Cible Sommaire F o c u s F o n d a t e u r : J e a n L e B I S S O N N A I S D i r e c t e u r d e l a p u b l i c a t i o n : M a r t i n e M I N Y R é d a c t e u r e n c h e f : S e r g e C H A N
Plus en détailQ. A quels produits s adresse ce document?
Licences F O R U M A U X Q U E S T I O N S Adobe Q. A quels produits s adresse ce document? Adobe Acrobat Adobe Font Folio Adobe Acrobat Distiller Server Adobe PageMaker Adobe After Effects Adobe Illustrator
Plus en détailCMC MARKETS UK PLC CMC MARKETS CANADA INC. Document d information sur la relation. Decembre 2014
CMC MARKETS UK PLC et CMC MARKETS CANADA INC. Document d information sur la relation Decembre 2014 Société immatriculée en Angleterre sous le numéro 02448409 Société autorisée et réglementée par la Financial
Plus en détailAssurance de remplacement
Assurance de remplacement Police d'assurance automobile du Québec F.P.Q. No 5 Formule d'assurance complémentaire pour dommages éprouvés par le véhicule assuré C3228 (2010-07) Guide de distribution 731
Plus en détailActivité des programmes de médicaments
Chapitre 4 Section 4.05 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Activité des programmes de médicaments Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.05 du Rapport annuel
Plus en détailL'important C'est la rose
L'important 'est la rose Gilbert ecaud rr: M. de Leon opista: Felix Vela 200 Xiulit c / m F m m 7 9. /. m...... J 1 F m.... m7 ro - se. rois - ro - se. rois - ro - se. rois - ro - se. rois - oi qui oi
Plus en détailPrésenta on de notre offre de partenariats
NOS ATOUTS: As Du Grand Lyon Votre grossiste en Assurance De Prêt Remboursement des cotisations* Comparateur Multi-Compagnies * Quelle que soit la compagnie: APRIL, Allianz, Generali... Présenta on de
Plus en détailde l assurance-santé au Canada Juin 2014
Étude de cas GUIDE SUR LA FISCALITÉ de l assurance-santé au Canada Juin 2014 Assurance maladies graves détenue par une entreprise La vie est plus radieuse sous le soleil La Sun Life du Canada, compagnie
Plus en détailCentre de Récupération de SoftThinks
Centre de Récupération de SoftThinks Table des matières Révisions... 1 Table des matières... 2 Introduction... 3 Quel est l objectif du Centre de Récupération de SoftThinks?... 3 Que pourrez-vous trouver
Plus en détailAPERÇU DU FONDS Fonds Iman de Global, série A au 13 avril 2015
APERÇU DU FONDS Fonds Iman de Global, série A au 13 avril 2015 Ce document contient des renseignements essentiels sur le Fonds Iman de Global que vous devriez connaître. Vous trouverez plus de détails
Plus en détailComment régler un litige avec son vendeur de produits financiers?
Comment régler un litige avec son vendeur de produits financiers? Elsa Aubert Direction des relations avec les épargnants Le 16 novembre 2011 2 Plan de la présentation I Auprès de qui réclamer? 1. L interlocuteur
Plus en détailFINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS
Financement d entreprise et fusions et acquisitions 27 FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS Le Canada est doté de marchés financiers bien développés et très évolués. Les principales sources
Plus en détailDate d acquisition ou d établissement de la police. Traitement fiscal
NOTES EXPLICATIVES CRITÈRE D EXONÉRATION DES POLICES D ASSURANCE-VIE LOI DE L IMPÔT SUR LE REVENU La Loi de l impôt sur le revenu (la Loi) prévoit des règles concernant l imposition du revenu gagné sur
Plus en détailRÉSEAU MICROAGE POSSIBILITÉ DE FRANCHISE
RÉSEAU MICROAGE POSSIBILITÉ DE FRANCHISE À titre d entrepreneur, cherchez-vous à faire croître votre entreprise et votre part de marché local? À titre de fournisseur de solutions TI, cherchez-vous une
Plus en détailAcquisition visant à renforcer significativement notre position dans le secteur des produits de santé grand public
Communiqué de presse Bayer SAS 16 rue Jean-Marie Leclair CS 90106 69266 LYON 09 France Tél. : +33.4.72.85.43.21 www.bayer.fr Acquisition visant à renforcer significativement notre position dans le secteur
Plus en détailMinistère des Transports. Lignes directrices pour l aménagement routier lié à l aménagement foncier
Ministère des Transports Lignes directrices pour l aménagement routier lié à l aménagement foncier AVANT-PROPOS Aménagement routier Les travaux d aménagement des voies publiques («aménagements routiers»)
Plus en détailPropositions législatives et notes explicatives concernant la Loi de l impôt sur le revenu
Propositions législatives et notes explicatives concernant la Loi de l impôt sur le revenu Imposition des dividendes Publiées par le ministre des Finances l honorable James M. Flaherty, c.p., député Juin
Plus en détailFormulaire d inscription Compte FRR fonds communs de placement
Important : 1. Remplir tous les champs du Formulaire d inscription au. 2. Signer, dater et retourner le formulaire dûment rempli à : Fonds d investissement Tangerine Limitée, 3389, av Steeles E, Toronto,
Plus en détailLe décret du 11 mars 1999 relatif au PERMIS D ENVIRONNEMENT
Le décret du 11 mars 1999 relatif au PERMIS D ENVIRONNEMENT «Le registre des modifications» UWE «90 minutes pour l environnement» DGO3 - DPA Mons Wavre - Jeudi 10 mai 2012. B. Bequet 1 Plan de l exposé
Plus en détailDescription du procédé de remplacement des appareils. Description du procédé de remplacement des appareils. 1) Choix de l appareil de remplacement B
Migration de Emax à Emax 2 en conservant la certification ) ayant c) des ayant caractéristiques des caractéristiques d installation d installation dans la même dans la disposition physique tion Fiche physique
Plus en détailPro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais
Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais En vigueur à compter du 6 octobre 2014 En tant que client de Pro-Investisseurs MD CIBC, vous avez accepté de payer certains frais selon les types
Plus en détailKlako Group. Intégration, Comptabilité et Conseils fiscaux. Optimisation d Achat et Contrôle de Qualité
Klako Group Intégration, Comptabilité et Conseils fiscaux Optimisation d Achat et Contrôle de Qualité Beijing Hong Kong Shanghai Shenzhen Visitez notre site web à http://www.klakogroup.com Notre société
Plus en détailSommaire. Le RSA, c est quoi? 4. Qui peut en bénéficier? 5. Mes droits. Mes obligations et engagements. La commission RSA 10
mode Notes Sommaire Le RSA, c est quoi? 4 Qui peut en bénéficier? 5 Mes droits l L allocation RSA l L accompagnement Mes obligations et engagements l Mes démarches d insertion l Mes démarches administratives
Plus en détailCOMPTABILITÉ Édition Collégiale
COMPTABILITÉ Édition Collégiale Table des matières Introduction... 1 Mandat... 1 Amortissement... 2 Recherche et développement... 2 De petits travaux de menuiserie... 2 Attribuer des bonis... 3 Un nouveau
Plus en détailMARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID»
MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID» La Suisse est-elle prête pour la concurrence et pour l Europe? Urs Meister, Avenir Suisse Document de discussion Ce document
Plus en détailI. Généralités. l Assurance-hospitalisation Franchise à option 18 Choix restreint de l hôpital 19 Extension du choix de l hôpital 20
Digne de confiance Édition 2010 Assurance-hospitalisation Conditions complémentaires d assurance (CCA) Article I. Généralités Objet de l assurance 1 Possibilités d assurance 2 Conclusion de l assurance
Plus en détailWestern Climate Initiative, inc. Budget révisé pour l année civile 2015 et dépenses prévues en 2016 6 mai 2015
Western Climate Initiative, inc. Budget révisé pour l année civile 2015 et dépenses prévues en 2016 6 mai 2015 Table des matières Introduction... 1 Services de plafonnement et d échange... 2 Système de
Plus en détailGenworth MI Canada Inc.
Le présent document est important et exige votre attention immédiate. Si vous avez des doutes quant à la façon d y donner suite, vous devriez consulter votre courtier en valeurs mobilières, directeur de
Plus en détailCOGECO CÂBLE INC. RÉGIME D OPTIONS D ACHAT D ACTIONS. 17 juin 1993
COGECO CÂBLE INC. RÉGIME D OPTIONS D ACHAT D ACTIONS 17 juin 1993 Modifié le 20 octobre 2000, le 19 octobre 2001, le 18 octobre 2002, le 17 octobre 2003, le 13 octobre 2006, le 26 octobre 2007, le 29 octobre
Plus en détailTARGET ACTION GDF SUEZ
TARGET ACTION GDF SUEZ NOVEMBRE 2014 Titres de créance présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance 1 Durée d investissement conseillée : 8 ans (hors cas de remboursement automatique
Plus en détailGUIDE D UTILISATION. Centrale-sirène-transmetteur 371-21F. www.daitem.com. www.proxeo.fr
GUIDE D UTILISATION Centrale-sirène-transmetteur 7-F www.daitem.com Guide d utilisation QUELQUES PRECAUTIONS Ne laissez pas votre télécommande apparente. Gardez une télécommande de secrs dans un endroit
Plus en détailLes entreprises paient avec un retard de 19,3 jours la morale de paiement en berne à cause de l effet domino
Statistiques des comportements de paiement: le comporte Statistiques des comportements ment de paiement: de paiement le comportement des de entreprises en Suisse 4 ème trimestre et perspectives 2009 Editeur:
Plus en détailConseil économique et social
NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE ECE/CES/GE.20/2008/3 12 février 2008 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE CONFÉRENCE DES STATISTICIENS EUROPÉENS Réunion
Plus en détailLe livret des réponses
Le livret des réponses Achat 1 Avant de dépenser tout ton argent, il faut réfléchir aux conséquences de cet achat. Auras-tu besoin d argent pour faire d autres activités dans les semaines qui viennent,
Plus en détailSuccess Story pour le marché Américain
pour le marché Américain Votre passerelle sur le marchée américain. Al Hamman, Président, Hamman Marketing Associates Avec plus de 30 ans d expériences nationales et internationales derrière nous en marketing
Plus en détailRÈGLEMENT SUR L ASSURANCE RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE
RÈGLEMENT SUR L ASSURANCE RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE QUESTIONS ET RÉPONSES NOUVEAU RÈGLEMENT 1. POURQUOI AVOIR ADOPTÉ UN NOUVEAU RÈGLEMENT? Les principaux problèmes auxquels s adresse le Règlement
Plus en détailFaites-la comme il faut du premier coup! Évitez les erreurs les plus courantes en préparant votre déclaration de revenus par Jamie Golombek
19 mars 2014 Faites-la comme il faut du premier coup! Évitez les erreurs les plus courantes en préparant votre déclaration de revenus par Jamie Golombek Produire votre déclaration de revenus peut vous
Plus en détailDISPOSITIF EN FAVEUR DU POUVOIR D ACHAT DES FONCTIONNAIRES GIPA 2008
DISPOSITIF EN FAVEUR DU POUVOIR D ACHAT DES FONCTIONNAIRES GIPA 2008 Eric WOERTH Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique et André SANTINI Secrétaire d État chargé de la Fonction
Plus en détailPrésentation. Quelles assurances pour se protéger? Pour l Office de la Promotion Economique. Genève
Dans le cadre des «petits déjeuners des start-up» Présentation Quelles assurances pour se protéger? Pour l Office de la Promotion Economique Genève Mon entreprise Besoin en assurance Budget Les assurances
Plus en détailPOLITIQUE 4.1 PLACEMENTS PRIVÉS
POLITIQUE 4.1 PLACEMENTS PRIVÉS Champ d application de la politique Il y a placement privé lorsqu un émetteur distribue des titres en contrepartie d espèces aux termes des dispenses de prospectus ou des
Plus en détailLES RACHATS DE SERVICE. Commission administrative des régimes de retraite et d assurances
LES RACHATS DE SERVICE Commission administrative des régimes de retraite et d assurances Table des matières Qu est-ce qu un rachat de service? 3 Quelles sont les périodes que je peux racheter? 4 Quels
Plus en détailLa reconnaissance mutuelle
La reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles Entente Québec-France Une nouvelle passerelle entre le Québec et la France L Entente Québec-France Introduction Lever les obstacles à l attraction
Plus en détailAnnexe B : Exemples. Avis de vente aux enchères liées Système de plafonnement et d échange de droits d émission de gaz à effet de serre (GES)
Annexe B : Exemples Avis de vente aux enchères liées Système de plafonnement et d échange de droits d émission de gaz à effet de serre (GES) Ce document fournit des exemples sur la façon de déterminer
Plus en détailContrat d'association avec mise en commun des honoraires
Les soussignés : Contrat d'association avec mise en commun des honoraires 1) nom, prénom, qualification professionnelle, adresse privée, matricule national, code médecin personnel 2) etc. ont convenu d'établir
Plus en détailLa comptabilité de gestion : Fiche pourquoi?
La comptabilité de gestion : Fiche pourquoi? 1 Définition Selon le plan comptable général, la comptabilité de gestion fait apparaître deux aspects : Connaître les coûts et les résultats par produit. Agir
Plus en détailJedox rafraîchit les rapports du fabricant de boissons MBG
Jedox rafraîchit les rapports du fabricant de boissons MBG «Nous pouvons désormais réaliser plus efficacement notre reporting et la planifi cation de nos ventes grâce à Jedox, et avons même soif de plus
Plus en détailGestion de portefeuilles RBC
Gestion de portefeuilles RBC Plus qu un investissement Que vous y recouriez pour assurer une croissance à long terme ou tirer un flux de trésorerie régulier de votre épargne, le programme Gestion de portefeuilles
Plus en détailRachat périodique d actions Libérez la valeur de votre entreprise MC
Mars 2005 Rachat périodique d actions Libérez la valeur de votre entreprise MC La majeure partie des avoirs financiers des propriétaires de petite entreprise est souvent immobilisée dans les actions d
Plus en détailProposition d assurance Flexibel Junior Saving
Proposition d assurance Flexibel Junior Saving à Fidea NV, Van Eycklei 14, 2018 Antwerpen exemplaire pour le preneur d assurance exemplaire pour l intermédiaire intermédiaire nom et adresse (ou cachet)...
Plus en détailMonitoring & Support
Guide d évaluation de centre de données et points importants à vérifier Monitoring & Support 12 questions importantes à poser au fournisseur potentiel de co-implantation Partie 2 du Guide d évaluation
Plus en détailAnalyse Financière Les ratios
Analyse Financière Les ratios Présenté par ACSBE Traduit de l anglais par André Chamberland andre.cham@sympatico.ca L analyse financière Les grandes lignes Qu est-ce que l analyse financière? Que peuvent
Plus en détailNos régimes d épargne-retraite collectifs 5057-00F-AOÛT13. Des solutions simples pour vous faciliter la vie!
Nos régimes d épargne-retraite collectifs 5057-00F-AOÛT13 Des solutions simples pour vous faciliter la vie! Comment attirer et fidéliser un personnel qualifié dans un marché compétitif. Aux yeux des employés,
Plus en détailGestion commerciale LCA.8Z. Information : (514) 376-1620, poste 419
Gestion LCA.8Z Information : (514) 376-1620, poste 419 Programme de formation Type de sanction Attestation d études collégiales permettant de cumuler 35 unités 1/3. Buts généraux du programme Ce programme
Plus en détailVingt-cinq questions posées lors d une entrevue
Vingt-cinq questions posées lors d une entrevue Cette section vous propose une synthèse des questions les plus susceptibles d être posées en entrevue de sélection. Cette section peut vous aider lors de
Plus en détailInformations techniques et questions
Journée Erasmus Appel à propositions 2015 Informations techniques et questions Catherine Carron et Amanda Crameri Coordinatrices de projet Erasmus Contenu Call solution transitoire 2015 : remarques générales
Plus en détailLe quasi-apport Une tâche spécifique, confiée par la loi à votre réviseur d entreprises
2. Bas i s reg el s voor een g ezon d f i n an ci eel b el ei d Le quasi-apport Une tâche spécifique, confiée par la loi à votre réviseur d entreprises MISSIONS SPÉCIFIQUES DU RÉVISEUR D ENTREPRISES DANS
Plus en détailNotice d'exploitation
Notice d'exploitation Equipement de Contrôle et de Signalisation incendie ECS 80-4 ECS 80-4 C ECS 80-8 ECS 80-8 C Sommaire Introduction...3 Maintenance...4 Commandes et signalisations utilisateur...6 Commandes...7
Plus en détailFaire équipe avec votre banquier
Faire équipe avec votre banquier SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Le fonctionnement du système bancaire Les attentes de votre banquier L établissement de bonnes relations avec votre banquier SÉRIE PARTENAIRES
Plus en détailTARGET ACTION TOTAL MARS 2015
TARGET ACTION TOTAL MARS 2015 Titres de créance présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance 1 Durée d investissement conseillée : 8 ans (hors cas de remboursement automatique
Plus en détailJOURNÉE THÉMATIQUE SUR LES RISQUES
Survol de Risk IT UN NOUVEAU RÉFÉRENTIEL DE GESTION DES RISQUES TI GP - Québec 2010 JOURNÉE THÉMATIQUE SUR LES RISQUES 3 mars 2010 - Version 4.0 Mario Lapointe ing. MBA CISA CGEIT mario.lapointe@metastrategie.com
Plus en détailLivre Blanc. ETL Master Data Management Data Quality - Reporting. Comment mieux connaître et maîtriser son réseau de distribution indirect?
Livre Blanc ETL Master Data Management Data Quality - Reporting Comment mieux connaître et maîtriser son réseau de distribution indirect? Sommaire I. Les 3 principaux canaux de distribution... 3 II. Les
Plus en détailRapport annuel 2013 des Commissions de gestion et de la Délégation des Commissions de gestion des Chambres fédérales
14.004 Rapport annuel 2013 des Commissions de gestion et de la Délégation des Commissions de gestion des Chambres fédérales du 31 janvier 2014 Messieurs les Présidents, Mesdames et Messieurs, Conformément
Plus en détailI N F O I N F O C D C. Votre CDC en action. Sommaire
Co rpo rati on d e d év el opp emen t c o mmun autai re R o n d P oi nt I N F O C D C I N F O Bulletin mensuel de la CDC Rond Point Novembr e 2013, volum e 15 Sommaire Formations à venir Invitation à la
Plus en détailDirectives sur les relations avec les gouvernements de fait
Directives sur les relations avec les gouvernements de fait Lors de sa 100ième session (septembre 2010), le Conseil d'administration, conformément à l'article 52 des Principes et critères en matière de
Plus en détail