BERNSTEIN / GLASS / ADAMS JEUDI 20 NOVEMBRE H BRUXELLES, PALAIS DES BEAUX-ARTS. Créée à la Biennale

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1 1 BERNSTEIN / GLASS / ADAMS JEUDI 20 NOVEMBRE H BRUXELLES, PALAIS DES BEAUX-ARTS VENDREDI 21 NOVEMBRE H BERNSTEIN, Sérénade pour violon, orchestre à cordes, harpe et percussions (d après «Le Banquet» de Platon) (1954) w Phèdre Pausanias : Lento Allegro marcato 2. Aristophane : Allegretto 3. Éryximaque : Presto 4. Agathon : Adagio 5. Socrate Alcibiade : Molto tenuto Allegro molto vivace Tedi Papavrami, violon PAUSE GLASS, The Canyon, épisode dramatique pour orchestre (1988) w env. 18 VERMEERSCH, Zwerk (création, commande d Ars Musica) w env. 10 ADAMS, The Chairman Dances, foxtrot pour orchestre (1985) w env. 12 Marian Taché, concertmeister Orchestre Philharmonique Royal de Liège Patrick Davin, direction Dans le cadre d Ars Musica Créée à la Biennale de Venise par Isaac Stern en 1954, la Sérénade pour violon de Bernstein s inspire du Banquet de Platon. The Canyon (1988) est la deuxième pièce d une série de «portraits de la nature» conçue par Phil Glass. Foxtrot pour grand orchestre, The Chairman Dances de John Adams est issu de son opéra Nixon in China (1985). Zwerk, la nouvelle création du Belge Peter Vermeersch s inscrit dans la veine des musiques répétitives américaines. Un concert Mini-Maxi. Sur le lundi 24/11/2014 à 20h00 et sur le jeudi 11/12/2014 à 20h00 VENDREDI 21 NOVEMBRE 2014 BERNSTEIN / GLASS / ADAMS [PROGRAMME 10]

2 BERNSTEIN SÉRÉNADE POUR VIOLON (1954) BERNSTEIN. Né aux États-Unis dans une famille juive d origine russe, Leonard Bernstein ( ) réussit le tour de force de mener de front, avec une égale réussite, une triple carrière de chef d orchestre, pianiste et compositeur. Après des études à Harvard et au Curtis Institute de Philadelphie avec Fritz Reiner et Randall Thomson, il travaille à Tanglewood avec Serge Koussevitzky. Sa carrière de chef démarre lorsqu il est appelé en 1944 à remplacer Bruno Walter. Il est le premier chef américain invité à la Scala de Milan en 1953 pour diriger Maria Callas dans Médée de Cherubini. Avec West Side Story (1957), il acquiert une renommée mondiale. En 1969, il quitte l Orchestre Philharmonique de New York pour se consacrer à la composition et dirige les plus grandes phalanges européennes (Vienne, Londres, Amsterdam, Paris). ISAAC STERN. Commande du violoniste Isaac Stern, la Sérénade pour violon, orchestre à cordes, harpe et percussion (d après «Le Banquet» de Platon) est créée en 1954 à Venise par son commanditaire, Bernstein dirigeant l Orchestre Philharmonique d Israël. L œuvre est dédiée à la mémoire du chef d orchestre et guide spirituel de Bernstein Serge Koussevitzky ( ) et à sa première épouse Nathalie. Dans ses notes sur la Sérénade, Bernstein affirme que l œuvre n a pas de «programme au sens propre», mais précise qu elle lui fut inspirée par une relecture du célèbre Dialogue de Platon sur la nature de l amour (voir page 3). Ceci ne l empêche pas de proposer ensuite une description détaillée de chaque mouvement : I. «PHÈDRE PAUSANIAS (Lento Allegro marcato). Phèdre ouvre le banquet par une tirade lyrique à la louange d Éros, le dieu de l amour. (Fugato, introduit par le violon solo). Pausanias enchaîne avec une description de la dualité de l amant et de l être aimé, qui s exprime dans un allegro de sonate classique basé sur le matériau du fugato d introduction. II. ARISTOPHANE (Allegretto). Dans ce dialogue, Aristophane ne joue pas le rôle du clown mais de celui qui narre des contes à l heure d aller se coucher. Il évoque la mythologie de l amour telle qu on la trouve dans les contes de fée. III. ÉRYXIMAQUE (Presto). Le médecin parle de l harmonie corporelle comme d un modèle scientifique du fonctionnement des relations amoureuses. Ce mouvement est un scherzo fugato extrêmement bref, né d un mélange de mystère et d humour. IV. AGATHON (Adagio). Le panégyrique d Agathon, qui constitue peut-être le discours le plus émouvant du dialogue entier, vante la puissance, les charmes et les fonctions de l amour sous tous leurs aspects. Ce mouvement est un simple chant en trois parties. V. SOCRATE ALCIBIADE (Molto tenuto Allegro molto vivace). Socrate décrit sa visite chez la voyante Diotime et rapporte son discours sur la démonologie de l amour. Il s agit là d une introduction lente plus substantielle que tous les mouvements précédents, et qui sert de reprise richement développée de la section médiane du mouvement Agathon, suggérant par là une forme sonate masquée. La fameuse irruption d Alcibiade et de son groupe de noceurs ivres introduit l Allegro, un vaste Rondo qui passe de l agitation à une musique de danse dans le style de la gigue pour aboutir à une joyeuse atmosphère de fête. Si cette dernière comporte une touche de jazz, j espère qu on n y verra pas une représentation anachronique de la musique festive grecque, mais une forme d expression tout à fait naturelle pour un compositeur américain contemporain inspiré par l esprit de ce banquet intemporel.» HOMMAGE À QUATRE AMIS. Derrière cet argument philosophique se dissimule également un hommage à quatre amis de Bernstein, évoqués par la reprise de certains de ses Anniversaries, courtes pièces pour piano, conçues tout au long de sa vie comme des cadeaux d anniversaire ou des hommages à la mémoire de ceux qu il aimait : Sandy Gellhorn, le fils adoptif de l auteur Martha Gellhorn, avec laquelle Bernstein avait passé une partie de l année 1951 au Mexique (Pausanias), Elisabeth Rudolf, la mère d un ami que Bernstein avait connu à Tanglewood (début et fin d Aristophane), Lukas Foss, un compositeur et chef d orchestre américain, ami de Bernstein (partie centrale d Aristophane), et Elisabeth B. Ehrman, la mère d un ami de Harvard (Alcibiade). LE BANQUET DE PLATON À ÉCOUTER BERNSTEIN, SÉRÉNADE POUR VIOLON ET ORCHESTRE w Hilary Hahn, Orchestre Symphonique de Baltimore, dir. David Zinman (SONY) w Gidon Kremer, Orchestre Philharmonique d Israël, dir. Leonard Bernstein (DGG) w Isaac Stern, Orchestre Philharmonique de New York, dir. Leonard Bernstein (SONY) GLASS, THE CANYON w Orchestre Symphonique d Atlanta, dir. Robert Shaw (SONY) ADAMS, THE CHAIRMAN DANCES w Orchestre Symphonique de Birmingham, dir. Simon Rattle (EMI) w Orchestre Symphonique de San Francisco, dir. Edo de Waart (NONESUCH) Dialogue philosophique de Platon (vers 385 av. J.-C.), sur l amour, rédigé à la suite d un banquet réel qui eut lieu vers 416 av. J.-C. Réunis chez Agathon, plusieurs convives (Phèdre, Pausanias, Érixymaque, Aristophane et Socrate) vont prononcer chacun un discours sur l amour. Socrate décrit l Amour comme un être intermédiaire entre les mortels et les immortels, entre l ignorance et la science, comme désir d immortalité et aspiration au Beau-en-soi. La dialectique est la méthode qui par degrés successifs doit permettre de l atteindre. L ouvrage expose notamment le mythe de l androgyne primitif (discours d Aristophane) et exalte l amour des garçons et de la vertu. (Petit Robert) u Scène de banquet, vers av. J.-C. (Musée du Louvre, Paris). 2 3

3 GLASS THE CANYON (1988) PHILIP GLASS. Né à Baltimore en 1937, Philip Glass est avec Steve Reich et John Adams le principal représentant d un courant musical né aux États-Unis, celui de la musique «répétitive» ou «minimaliste». Après avoir étudié le violon et la flûte, Glass obtient à 19 ans une licence à l Université de Chicago en philosophie et mathématiques. Il poursuit sa formation à la Juilliard School de New York et étudie la composition avec Darius Milhaud aux États- Unis. À 23 ans, il se rend à Paris où il se soumet à l enseignement rigoureux de Nadia Boulanger. Travaillant sur le film Chappaqua, il rencontre le musicien indien Ravi Shankar et découvre les structures répétitives à évolution lente et graduelle. De retour aux États-Unis en 1967, Glass devient tour à tour plombier ou conducteur de taxi à New York, ce qui ne l empêche pas de composer abondamment. Comme Steve Reich, il fonde un ensemble instrumental portant son nom, destiné à diffuser sa propre musique. En 1976, il obtient une large reconnaissance avec son opéra Einstein on the Beach, créé au Metropolitan Opera de New York. Sa production compte aujourd hui une vingtaine d opéras, huit symphonies, des œuvres concertantes et de la musique de chambre. ROTTERDAM. Composé en 1988 pour l Orchestre Philharmonique de Rotterdam, The Canyon forme avec The Light (1987, œuvre marquant le centenaire de la mesure de la vitesse de la lumière) et Itaipu (1989, inspirée par un barrage gigantesque situé à la frontière du Brésil et du Paraguay) un triptyque symphonique conçu en hommage à la nature. Sous-titrée «épisode dramatique pour orchestre», l œuvre fut créée le 18 octobre 1988 par l Orchestre Philharmonique de Rotterdam dirigé par Reinbert de Leeuw, puis reprise aux États-Unis en mai 1990 par l Orchestre Symphonique d Atlanta dirigé par Robert Shaw. Glass ne s inspire d aucun site naturel particulier mais plutôt d un canyon imaginaire. Lors de la création, la scène représentait un canyon grandiose, traversé par un voyageur solitaire. Sur le plan structurel, The Canyon est un grand crescendo-decrescendo de forme ABA. Sur un motif rythmique joué à la caisse claire et aux maracas, les violons et les vents font une entrée discrète sur un mi aigu, appelé à occuper une place de plus en plus importante. Progressivement, cette tenue (sorte d ancrage permanent) se colore au gré d un thème A confié à huit percussions, puis d un thème B confié aux cordes. Caisse claire et maracas concluent. RENCONTRE AVEC BRUNO PROCOPIO MERCREDI 10 DÉCEMBRE H30 [GRATUIT] Stéphane Dado, présentation w Disciple de Pierre Hantaï et Christophe Rousset, Bruno Procopio dirige régulièrement les solistes de l Orchestre Symphonique Simón Bolívar (Venezuela) qu il a initiés au baroque français avec son projet «Rameau à Caracas». VERMEERSCH ZWERK (CRÉATION, COMMANDE D ARS MUSICA) NÉ EN 1959 À WAREGEM, Peter Vermeersch étudie d abord l architecture avant de se consacrer à la musique. À la fois compositeur, clarinettiste, saxophoniste, claviériste, il écrit pour plusieurs groupes belges dont il est membre actif : X-legged Sally, Maximalist! ( ), et aujourd hui surtout pour Flat Earth Society. Il compose également pour le théâtre et le cinéma (Minoes, My Queen Karo, The Jazz Rabbit). Située aux confins du classique, du jazz, du rock et de la pop, son œuvre est souvent associée à la danse contemporaine (Anne Teresa De Keersmaeker, Wim Vandekeybus, Josse De Pauw, Charlie Degotte, Willy Thomas, Dorothée van den Berghe, Vincent Bal). Il compose pour diverses formations telles que quatuors à cordes, quintette avec clarinette, sextuor avec piano, octuor ou nonette, des cycles de lieder ou des œuvres de caractère opératique. Il a notamment collaboré au premier album du groupe de rock belge deus et a écrit des arrangements pour Arno. De 2004 à 2006, il a été «compositeur de la Ville de Gand». En néerlandais, le mot «zwerk» signifie tout à la fois nuée, nuage, firmament, voûte céleste. «ZWERK, c est un peu ce qui me passait par la tête, par une calme journée de juin ; une sorte d instantané qui aurait pu être autre chose, un autre jour». (P. Vermeersch) 4 5

4 ADAMS THE CHAIRMAN DANCES (1985) JOHN ADAMS. Né en 1947 dans le Massachusetts, John Adams étudie la composition auprès de deux élèves de Schoenberg, Leon Kirchner et John Cage. Diplômé en 1971 de l Université de Harvard, il fait carrière en Californie où il dirige notamment le Conservatoire de San Francisco. En 1987, son opéra Nixon in China remporte un immense succès au Grand Opera de Houston, puis à New York, Washington, Amsterdam, Édimbourg, Los Angeles, Paris, Adelaide et Francfort. Son deuxième opéra The Death of Klinghoffer sera créé en 1991 à La Monnaie. En 1993, sa Chamber Symphony, qui associe de manière parodique l expressionnisme de Schoenberg au style hollywoodien, remporte un fier succès. Un an plus tard, Adams compose un Concerto pour violon, fruit d une commande conjuguée de l Orchestre du Minnesota, de l Orchestre Symphonique de Londres et du Ballet de la Ville de New York. Son œuvre, très variée, est caractéristique des tendances artistiques actuelles de la côte Ouest américaine. SALLE PHILHARMONIQUE PROCHAINS CONCERTS MERCREDI 26 NOVEMBRE H30 MUSIQUE À MIDI DIVERTIMENTO À VENT [GRATUIT] RIVIER, Duo pour flûte et clarinette JACOB, Divertimento, pour 8 instruments à vent GOUNOD, Petite Symphonie pour instruments à vent Valérie Debaele, flûte Sébastien Guedj, hautbois Nathalie Rompen, hautbois Pierre Xhonneux, clarinette Jean-Luc Votano, clarinette Joanie Carlier, basson Audrey Luzignant-Guedj, basson Benjamin Chartre, cor Étienne Maillé, cor AVEC LE SOUTIEN DES AMIS DE L ORCHESTRE MILWAUKEE. Commande de l Orchestre Symphonique de Milwaukee, The Chairman Dances est sous-titré Foxtrot pour orchestre. Adams le décrit lui-même comme un «emprunt» à l Acte III de son opéra Nixon in China, qui l absorbait à l époque. Bien que l œuvre comporte plusieurs airs de danses, le mot «dances» est à comprendre davantage comme un verbe («Le président danse») que comme un pluriel («Les danses du président»). L épisode décrit Madame Mao s invitant à un banquet présidentiel, suspendant des lanternes de papier et commençant une danse de séduction. Le président Mao descend de son portrait accroché au mur et tous deux dansent un foxtrot, au son d un gramophone s amenuisant peu à peu. Créée le 31 janvier 1986 par l Orchestre Symphonique de Milwaukee dirigé par Lukas Foss, l œuvre a été enregistrée par les orchestres de San Francisco, Birmingham et Hollywood. Elle a été reprise par des orchestres de cuivres et a été intégrée au paysage sonore de jeux comme Civilization IV, ou de films tels que I Am Love (Italie, 2009). ÉRIC MAIRLOT MERCREDI 26 NOVEMBRE H FONDATION IHSANE JARFI MUSIQUE CONTRE BARBARIE BEETHOVEN, Sonate pour violoncelle et piano n 4 BEETHOVEN, Triple concerto Harriet Langley, violon Ori Epstein & Lidy Blijdorp, violoncelle Julien Brocal & Lilit Grigoryan, piano OPRL Laurence Equilbey, direction VENDREDI 28 NOVEMBRE H TRIPLE BEETHOVEN BEETHOVEN, Triple concerto BEETHOVEN, Ouverture Le Roi Étienne BEETHOVEN, Fantaisie chorale Harriet Langley, violon Lidy Blijdorp, violoncelle Lilit Grigoryan, piano Kaito Kobayashi, piano Chœur Symphonique Octopus OPRL Laurence Equilbey, direction PATRICK DAVIN DIRECTION FORMÉ À LIÈGE, ancien élève de Pierre Boulez et de Peter Eötvös, invité régulier de l OPRL, Patrick Davin a été chef attitré de l ensemble L Itinéraire (Paris), de l ensemble Musiques Nouvelles et du Chœur de Chambre de Namur, et premier chef invité de l Opéra de Marseille. Il est actuellement premier chef invité de l Opéra Royal de Wallonie et professeur de direction d orchestre au Conservatoire de Bruxelles (section néerlandophone). En 2013, il a pris ses fonctions de directeur musical et de directeur artistique de l Orchestre Symphonique de Mulhouse. Il y dirige des programmes symphoniques et des productions lyriques (l Orchestre de Mulhouse est l un des deux orchestres résidents de l Opéra du Rhin). Avec l OPRL, il a enregistré An die Nacht de Mernier (avec la soprano Laure Delcampe, CYPRES 2006) et l intégrale des Concertos pour violon de Vieuxtemps (avec des solistes issus de la Chapelle Musicale Reine Élisabeth, FUGA LIBERA 2010). Il dirige à Bruxelles, Paris, Monte-Carlo, Genève, Berlin, Rotterdam, Hambourg... et collabore avec des solistes comme Natalie Dessay, José Cura, José van Dam Ses derniers concerts avec l OPRL remontent à juin 2013 (Roméo et Juliette) et octobre 2013 (Ravel, Duparc, Nielsen). En juin 2015, il dirigera l OPRL pour des séances de L Orchestre à la portée des enfants autour de Pinocchio. TEDI PAPAVRAMI VIOLON NÉ EN ALBANIE, Tedi Papavrami étudie le violon avec son père, professeur réputé. Enfant prodige, il est invité en France en 1982, à l initiative du flûtiste Alain Marion, en qualité de boursier du gouvernement français. Il étudie avec Pierre Amoyal au Conservatoire Supérieur de Paris, puis à Lausanne. En 1993, il remporte le Premier Prix du Concours International Sarasate à Pampelune ainsi que le Prix Spécial du Public. Parallèlement à sa carrière musicale, Tedi Papavrami est le traducteur de l écrivain albanais Ismail Kadaré. Il a joué aux côtés de Catherine Deneuve, dans Les Liaisons dangereuses de Josée Dayan. Aujourd hui, il partage ses activités entre le violon, la musique de chambre (il est membre du Quatuor Schumann, formation avec piano), la traduction, le sport, l enseignement du violon au Conservatoire de Genève (depuis 2008), et la transcription pour violon seul d œuvres conçues pour le clavecin ou l orgue. Son dernier disque est consacré aux Six Sonates pour violon seul d Ysaÿe (ZIG-ZAG, «Choc» de Classica, juin 2014). Avec l OPRL, il a enregistré des œuvres concertantes de Saint-Saëns, Chausson et Ysaÿe (ÆON, 2010). En février 2011, il assurait la création belge du Concerto de Magnus Lindberg avec l OPRL, et en mai 2012, jouait la Symphonie espagnole de Lalo

5 ORCHESTRE PHILHARMONIQUE ROYAL DE LIÈGE SOUTENU PAR la Fédération Wallonie-Bruxelles (avec le concours de la Loterie Nationale), la Ville de Liège, la Province de Liège, l OPRL se produit à Liège, dans le cadre prestigieux de la Salle Philharmonique, dans toute la Belgique et à l étranger. Après des chefs comme Fernand Quinet, Paul Strauss, Pierre Bartholomée ou Louis Langrée qui ont forgé l identité de l Orchestre, au carrefour des influences germanique et latine, Christian Arming, directeur musical depuis septembre 2011, pousse les feux de l excellence et élargit les horizons de l OPRL. À l occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, la saison a pour thème «Guerre(s) et Paix», thème évoqué par Magnard, Debussy, Ravel, Nielsen, Chostakovitch, Khatchaturian, Jongen, Beethoven, Holst, Respighi Cette saison, l OPRL propose plusieurs temps forts. En mars 2015, le Festival «Guerre(s) et Paix Alle Menschen werden Brüder» invoque l idéal de paix et de fraternité développé par Holst, Janacek, Elgar et bien sûr Beethoven dans sa 9 e Symphonie. Du même Beethoven, François Salque et Éric Le Sage donnent l intégrale des Sonates pour violoncelle et piano. Enfin, en mai 2015, l OPRL et Christian Arming s envolent pour une tournée en Espagne. En janvier 2015, Daniel Weissmann succède à Jean-Pierre Rousseau comme directeur général. MICHEL FOURGON, FILIGRANES DDD Durée totale : Livret de 24 pages Enregistrement en concert à la Salle Philharmonique de Liège le 21 janvier 2005 (track 3), le 7 novembre 2008 (track 4) et le 10 juin 2011 (track 1), ainsi qu à la Maison de Radio France (Salle Olivier Messiaen) lors du Festival Présences le 16 février 2007 (track 2). Prise de son, montage et mastering : RTBF/Musiq 3, France Musique Denis Guerdon Référence : CYP4641 Code barre : LE TRACÉ S ENVOLE pour chœur à quatre voix mixtes et orchestre (2010) FILIGRANES concert pour orchestre (2006) LA BRISE DU ROSEAU concert pour clarinette et orchestre (2004) CORI SPEZZATI pour orchestre (2001) Commandes, créations de l OPRL Jean-Pierre Peuvion, clarinette Chœur de chambre de Namur Orchestre Philharmonique Royal de Liège Pascal Rophé, direction 8