Étude sur le cheminement scolaire et professionnel des immigrants ayant complété le programme de francisation

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Étude sur le cheminement scolaire et professionnel des immigrants ayant complété le programme de francisation"

Transcription

1 Étude sur le cheminement scolaire et professionnel des immigrants ayant complété le programme de francisation 27 % 24 % 22% Jean-François Bellemare Coordonnateur Formation continue Cégep Marie-Victorin Lysanne Lacoste-Guyon Conseillère pédagogique Formation continue Cégep Marie-Victorin Patrick Caron Directeur Formation continue Cégep de Saint-Laurent Louise Mercier Responsable de la francisation Formation continue Cégep de Saint-Laurent Mars 2013

2 Nous tenons à remercier : Le Comité directeur d Éducation Montréal et La Direction régionale d Emploi-Québec de Montréal pour leur soutien financier, ainsi que le ministère de l Immigration et des Communautés culturelles 2

3 Table des matières Liste des figures... 6 Liste des tableaux... 8 Sommaire Faits saillants Questionnaire I : En terminant la francisation Questionnaire II : une année après avoir terminé le programme de francisation Mise en contexte Conceptualisation concept d intégration Problématique Objectif de recherche Méthodologie Techniques de collecte de données Collecte de données Population Éléments sélectionnés Déroulement de la collecte : Questionnaire I Déroulement de la collecte : Questionnaire II Déroulement de la collecte : Entrevue Préparation des données recueillies Présentation des résultats Questionnaire 1 : en terminant la francisation Profil sociodémographique des répondants Situation des répondants avant l admission au programme de francisation Formation dans le programme de francisation Perception du niveau de maîtrise du français oral et écrit Objectifs pour l avenir Questionnaire II : un an après avoir terminé le programme de francisation (2012) Considérations générales Économie

4 6.2.3 Langue et culture Réalité sociale Implication politique et civique Intégration Objectifs pour l avenir Entrevues Cheminement des répondants Francisation Activités depuis la fin de la francisation Études Travail Obstacles rencontrés depuis l immigration Choc culturel Que feraient-ils de différent? Conseils à un ami Perception de leur intégration Définition de l intégration Sentiment d être intégré Objectifs pour l avenir Interprétation des résultats L intégration économique Portrait de notre population Portrait du marché du travail québécois Qu en est-il des chercheurs d emploi? Les causes de la mauvaise performance des immigrants sur le marché du travail : une problématique complexe L intégration linguistique L état du français au Québec Profil linguistique des répondants La francisation et les immigrants Le français au travail L État de la situation

5 7.3 L intégration culturelle La fréquentation des médias La participation à des activités culturelles L intégration sociale Le processus d intégration Conclusion et recommandations Bibliographie ANNEXE I Questionnaire I ANNEXE II Questionnaire II révisé ANNEXE III Schéma d entrevue

6 Liste des figures Figure 1: Portrait des populations impliquées en 2011 et en Figure 2: Répartition (en %) des répondants en fonction de la région géographique de provenance et Figure 3: Répartition (en %) des principales langues maternelles parlées par les répondants (2012) et par l'ensemble des immigrants admis au Québec en Figure 4: Répartition (en %) des répondants en fonction des projets après leur formation en francisation 2011 et Figure 5: Répartition (en %) des répondants selon les professions Figure 6: Répartition (en %) des répondants en fonction des types d'entreprise Figure 7: Répartition (en %) des répondants en fonction du niveau de reconnaissance des diplômes et de l'expérience par les employeurs, ainsi que du niveau de correspondance de l'emploi actuel avec l'expérience et l'objectif professionnel Figure 8: Répartition (en %) des répondants en fonction de la fréquence d'utilisation du français, de l'anglais et d'une autre langue au travail Figure 9: Répartition (en %) des répondants selon les différentes difficultés de communication auxquelles ils font face au travail Figure 10: Répartition (en %) des répondants en fonction des différentes ressources utilisées pour effectuer une recherche d'emploi Figure 11: Répartition (en %) des répondants selon le nombre d'entrevues effectuées durant la recherche d'emploi Figure 12: Répartition (en %) des répondants en fonction de l'établissement d'études Figure 13: Répartition (en %) des répondants selon le type de cours de francisation suivi Figure 14: Répartition (en %) des répondants selon la langue des études Figure 15: Répartition (en %) des répondants selon les établissements d'études Figure 16: Répartition (en %) des répondants en fonction du domaine d'études Figure 17: Répartition (en %) des répondants en fonction de la fréquence des problèmes rencontrés dans les études Figure 18: Répartition (en %) des répondants en fonction des réalisations que leur niveau de français et la formation en francisation leur permettent d'accomplir Figure 19: Répartition (en %) des répondants en fonction des langues utilisées pour la lecture des journaux, l'écoute de la radio et de la télévision Figure 20: Répartition (en %) des répondants en fonction des activités effectuées sur le Web.. 66 Figure 21: Répartition (en %) des répondants qui ont voyagé au cours de la dernière année selon le lieu de destination Figure 22: Répartition (en %) des répondants selon leur état civil Figure 23: Répartition (en %) des répondants selon le revenu annuel familial brut Figure 24: Répartition (en %) des répondants en fonction de la provenance des amis composant leur cercle social

7 Figure 25: Répartition (en %) des répondants selon les niveaux de difficulté du processus d'intégration Figure 26: Répartition (en %) des répondants en fonction des ressources personnelles déployées pour trouver des solutions aux obstacles qu'ils rencontrent Figure 27: Répartition (en %) des immigrants canadiens en fonction de la région géographique de provenance

8 Liste des tableaux Tableau 1: Les quatre dimensions et les douze indicateurs du concept d'intégration Tableau 2: Lieux d'études des participants à la recherche et Tableau 3: Cohortes ayant participé à la deuxième partie de l'étude et Tableau 4: Calcul du nombre de personnes ayant consenti à poursuivre l'étude en Tableau 5: Échéancier de la collecte de données en Tableau 6: L'âge médian de la population du Canada, du Québec, de Montréal (TÉ) et de la population des deux sondages Tableau 7: Proportion des sexes (en %) de la population du Canada, du Québec, de Montréal (TÉ) et de la population des deux sondages Tableau 8: Proportion de la scolarité postsecondaire (en %) de la population du Canada, du Québec, de Montréal (RMR), des nouveaux immigrants et de la population des deux sondages Tableau 9: Répartition (en %) des répondants selon les principales régions géographiques et la proportion des sexes dans chaque région Tableau 10: Répartition (en %) des répondants selon la durée d'emploi dans le pays d'origine et Tableau 11:Répartition (en %) des répondants ayant fait des démarches relatives à leur emploi avant la venue au Canada selon les principales régions géographiques et Tableau 12: Répartition (en %) des répondants qui ont suivi une formation en français préalablement à la venue au Canada en fonction des principales régions géographiques et Tableau 13: Pourcentage d'admission des répondants au programme de francisation en fonction du nombre de mois et Tableau 14: Répartition (en %) des répondants en fonction du nombre de cours suivis en francisation et des cours de français suivis avant l'arrivée au Canada et Tableau 15: Répartition (en %) des répondants selon le niveau de maîtrise du français oral et écrit et Tableau 16: Répartition (en %) de la perception des répondants de leur maîtrise du français oral et écrit en fonction des études en français avant la venue au Canada et Tableau 17: Nombre et pourcentage des répondants en fonction de leur occupation 2012 et Tableau 18: Pourcentage et proportion des répondants ayant trouvé un emploi en fonction de la région géographique Tableau 19: Répartition en % des répondants ayant utilisé les moyens de recherche d'emploi les plus efficaces en fonction de la fréquentation ou non du programme AMTQ Tableau 20: Pourcentage des répondants ayant présentement un emploi et de ceux en recherche d'emploi selon les régions géographiques Tableau 21: Répartition (en %) des répondants en fonction de leur perception de leur maîtrise du français tant à l'oral qu'à l'écrit

9 Tableau 22: Répartition (en %) des répondants selon leur état civil et le nombre d'enfants Tableau 23: Taux d'activité, taux d'emploi et taux de chômage de la population totale, des immigrants et de la population native du Québec en Tableau 24: Répartition (en %) des répondants du sondage en 2012, des immigrants de 2006 à 2010 résidant à Montréal en janvier 2012 et de la population immigrante du Québec admise en 2011 selon le lieu de naissance Tableau 25: Répartition (en %) des répondants de la population totale de 2011, de l'échantillon de 2011 et de l'échantillon de 2012 en fonction de l'évaluation de la maîtrise du français à l'oral Tableau 26: Répartition (en %) des répondants de la population totale de 2011, de l'échantillon de 2011 et de l'échantillon de 2012 en fonction de l'évaluation de la maîtrise du français à l'écrit Tableau 27: Répartition (en %) des répondants du sondage de 2012, des travailleurs de l'île de Montréal, de ceux du Québec (à l'exclusion de l'île de Montréal) et de ceux de l'ensemble du Québec en fonction de l'utilisation des langues au travail Tableau 28: Répartition en heures du temps hebdomadaire d'écoute de la télévision et de la radio, ainsi que de l'utilisation d'internet en fonction de la population canadienne (2011), québécoise (2011 et 2004 à 2006) et de celle des répondants du sondage (2012) Tableau 29: Fréquentation (en %) des différents médias par l'ensemble des Québécois, des allophones et des répondants du sondage Tableau 30: Pourcentage d'utilisation d'internet par les répondants du sondage et par l'ensemble de la population du Québec en fonction des activités en ligne Tableau 31: Répartition (en %) des répondants et de l'ensemble de la population du Québec en fonction du choix d'activités culturelles Tableau 32: Répartition (en %) des répondants, de l'ensemble de la population de Montréal et du Québec en fonction de la situation conjugale et du nombre d'enfants Tableau 33: Répartition (en %) des répondants et de l'ensemble de la population du Québec en fonction du revenu familial

10 Sommaire L intégration des immigrants fait l objet de plusieurs recherches sur l immigration récente au Québec. Dans le cadre de notre étude, nous nous intéressons aux immigrants allophones qui doivent suivre des cours de francisation en vue de pouvoir intégrer le marché du travail et la société québécoise en général. Par intégration, nous entendons «un processus d adaptation à long terme, multidimensionnel et distinct de l assimilation. Ce processus dans lequel la maîtrise de la langue d accueil joue un rôle essentiel n est achevé que lorsque l immigrant ou ses descendants participent pleinement à l ensemble de la vie collective de la société d accueil et ont développé un sentiment d appartenance à son égard 1». Pour réaliser cette étude, nous nous sommes basés sur le concept d intégration tel que le proposent Labelle, Field et Icart (2007), qui se déploie sur 4 dimensions; économique, culturelle et linguistique, politique et civique, et sociale. Problématique Bien que la question linguistique soit au cœur des valeurs québécoises, on constate que les immigrants allophones sont sous-représentés dans les recherches faites sur l immigration récente au Québec. Même si le nombre des immigrants allophones est inférieur à celui des immigrants maîtrisant déjà le français à l arrivée, nous estimons que l immigration allophone est une composante importante à considérer lorsqu il est question d immigration. Nous nous intéresserons donc au cheminement et à l intégration des immigrants allophones ayant suivi les cours de francisation offerts par le ministère de l Immigration et des Communautés culturelles. Objectif principal : Suivre le cheminement des étudiants ayant terminé des études de francisation sur l île de Montréal afin de dresser un portrait de leur intégration à la société d accueil, une année après la fin de leurs études en francisation. 1 MINISTÈRE DE L IMMGRATION ET DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES. «Des valeurs partagées, des intérêts communs Plan d action », Québec, Publications du Québec, 2004, p.3. 10

11 Objectifs secondaires : - Mesurer leur réalité économique (emploi, études, revenu); - Présenter quelques-unes de leurs habitudes culturelles et linguistiques (utilisation de la langue française, consommation culturelle, etc.); - Décrire leur réalité sociale (réseau social, sentiment d appartenance, etc.); - Décrire leur perception concernant leur implication politique et civique. Nous avons également vérifié si les répondants qui ont suivi le programme AMTQ (S adapter au monde du travail québécois), un programme dont le but est de faciliter l intégration des immigrants au marché du travail, ont mieux performé que ceux qui ne l ont pas suivi. Collecte de données La collecte de données s est effectuée en 2011 auprès des finissants des cours de francisation FIA de sept cégeps et LAN d une commission scolaire, d août 2010 à juillet Les données ont été collectées à l aide de deux questionnaires : un premier rempli dès la fin de leur formation en francisation et un second, huit mois plus tard. Finalement, nous avons réalisé des entrevues auprès de répondants du deuxième questionnaire. Le premier questionnaire, comportait des questions d ordre général et a permis essentiellement de faire un portrait statistique des étudiants qui terminaient les cours de francisation. Le deuxième questionnaire, composé de questions sur le cheminement couvrant les quatre dimensions liées au concept d intégration, nous a renseignés sur la perception que les anciens étudiants en francisation ont de leur démarche d intégration et de leur cheminement environ huit mois après la fin de leurs études en francisation. Finalement, les entrevues ont permis d approfondir certains indicateurs explorés avec le deuxième questionnaire, mais également d enrichir notre connaissance du cheminement des répondants. En 2011, une seule cohorte (été 2010) avait pu répondre au questionnaire II. Nous avons ainsi pu présenter des résultats préliminaires, résultats traités et analysés avec prudence. Grâce à ceux-ci, nous avons pu adapter notre questionnaire II pour les cohortes suivantes afin qu il réponde mieux aux objectifs de notre recherche. En 2012, nous avons fait passer le questionnaire II révisé et les entrevues aux autres cohortes. Étant donné les changements apportés au questionnaire II, nous avons donc retranché la cohorte 1 de l analyse finale. 11

12 L échantillon officiel dont il sera question tout au long de ce rapport de recherche est le suivant : Questionnaire I : répondants; Questionnaire II : 554 répondants (parmi les répondants moins les 284 répondants de la cohorte 1, soit personnes qui ont consenti à poursuivre l étude) Entrevues : 32 répondants (parmi les 554 répondants du questionnaire II). Questionnaire 1 : En terminant la francisation Afin d analyser les résultats de façon longitudinale, nous présenterons les résultats des 554 personnes qui ont répondu aux deux questionnaires (I et II). L âge médian des immigrants sondés est de 33 ans. La population du sondage est composée majoritairement de femmes (64 %). La plupart (84 %) des répondants ont fait des études postsecondaires. Les principaux lieux de provenance sont l Europe de l Est (29 %), l Amérique centrale et du Sud (27 %), l Asie (16 %), ainsi que l Afrique du Nord (11 %). Les langues maternelles les plus parlées sont l espagnol (30 %), le roumain (13 %), l arabe (13 %), le russe (10 %) et le mandarin (6 %). Quatre-vingt-dix pour cent (90 %) ont occupé un emploi dans leur pays d origine, dont 57 % dans le même domaine pendant plus de 5 ans. Les résultats sont semblables aux résultats préliminaires présentés en 2011 prenant en considération la population totale (1 506 répondants). Préalablement à leur émigration au Canada, 59 % avaient fait des démarches relatives à leur domaine professionnel au Canada et 73 % avaient suivi une formation en français avant leur arrivée au pays. Soixante-quinze pour cent (75 %) des répondants ont été admis dans les cours de francisation moins de cinq mois après leur arrivée. La durée de leurs études en francisation varie. En effet, 49 % ont suivi un seul cours; 27 %, 2 cours; 22 %, 3 cours et 2 % seulement ont suivi 4 cours. La grande majorité des répondants (90 %) n ont pas interrompu leurs études de francisation. Vingt-cinq pour cent (25 %) des répondants évaluent qu au terme de leurs études en francisation, ils ne possèdent que peu ou pas la maîtrise du français oral, tandis que 75 % des répondants estiment qu ils en possèdent, en tout ou en partie, la maîtrise. Cinquante-deux pour cent (52 %) des répondants évaluent qu ils ne possèdent que peu ou pas la maîtrise du français écrit, tandis que 48 % des répondants estiment qu ils la possèdent, en tout ou en partie. 12

13 Les répondants sont un peu plus confiants que leur actuelle maîtrise du français sera suffisante pour effectuer d éventuelles études (72 %) que pour occuper un nouvel emploi (51 %). Concernant leurs objectifs futurs, 69 % ont l intention de continuer leurs études en francisation, 67 % prévoient faire des études et 90 % prévoient travailler. Questionnaire II : une année après avoir terminé le programme de francisation Parmi les personnes qui ont consenti à poursuivre l étude, 554 personnes ont accédé au questionnaire II en ligne, soit un taux de réponse de 45 %. Cependant, 137 répondants n ont rempli que partiellement le questionnaire II. Au terme de la collecte de données, c est 417 personnes sur une possibilité de qui ont rempli en entier le questionnaire, ce qui nous donne un taux de participation de 34 %. Cinquante-quatre pour cent (54 %, soit 239/440) des répondants ont suivi la formation AMTQ (S adapter au monde du travail québécois). Au cours de la dernière année, 56 % des répondants ont été aux études; 36 % ont travaillé; 24 % ont été en recherche d emploi, et finalement, 45 % ont consacré du temps à la famille ou à d autres activités. Emploi Chez les répondants qui ont occupé un emploi dans les derniers mois, les ressources utilisées pour trouver un travail et qui ont démontré le plus d efficacité sont : les amis et la parenté (36 %), les sites Internet (23 %), les candidatures spontanées (14 %) et le site Placement en ligne d Emploi-Québec (8 %). Cinquante-neuf pour cent (59 %) affirment que leur emploi est relié, en tout ou en partie, à l expérience acquise dans le pays d origine, mais seulement 35 % disent qu il correspond en tous points ou presque complètement à leur objectif professionnel. Parmi les répondants qui occupaient un emploi une année après la fin de leur cours de francisation, près des trois quarts (72 %) avaient trouvé cet emploi en moins de 3 mois. Soixante-huit pour cent (68 %) travaillent à temps plein, surtout dans le secteur tertiaire (60 %). La plupart (64 %) des répondants travaillent dans de petites et moyennes entreprises. Le revenu brut de travail est, pour les trois quarts (76 %) des répondants, sous la barre des $. Le français est la langue la plus parlée au travail, car quatre-vingt-cinq pour cent (85 %) l utilisent comparativement à l anglais (63 %) ou à une autre langue (35 %). Par contre, l accent québécois semble causer des problèmes puisque 80 % ont mentionné avoir éprouvé cette difficulté en milieu de travail. Bien que près du tiers des répondants occupent toujours un emploi, un autre tiers est toujours à la recherche d un emploi une année après la fin de leur cours de francisation. 13

14 Études Un peu plus de la moitié (54 %) des répondants ont senti le besoin de se perfectionner en français et ont suivi d autres études de francisation. Un peu moins des trois quarts (73 %) de ceux-ci ont suivi des cours à temps plein en français écrit ou oral, tandis que 58 % ont suivi des cours à temps partiel en français écrit ou oral. Ces données sont cumulatives, c est-à-dire que les mêmes répondants qui ont suivi des cours de francisation à temps plein (souvent de courte durée) ont pu également, dans la même année, en avoir poursuivis à temps partiel. Les étudiants qui ont poursuivi des études dans un autre domaine que la francisation l ont principalement fait dans des établissements d enseignement postsecondaire (68 %). Les trois quarts (76 %) ont suivi une formation à temps plein. La langue d étude choisie est majoritairement (71 %) le français. Il est intéressant de noter que plusieurs répondants poursuivent des études dans le domaine dans lequel ils ont déjà étudié ou travaillé (40 %). Comme chez les répondants en emploi, l accent québécois pose également problème chez les répondants qui ont étudié (83 %). Maîtrise de la langue française et culture Tout comme lors du questionnaire I, c est à l oral que les étudiants se sentent le plus à l aise. Quant à la perception qu ils ont de leur niveau de français par rapport à l emploi et aux études, quatre-vingt-huit pour cent (88 %) évaluent que leur niveau de français leur permet de travailler, et 70 %, qu il leur permet d étudier. Il est encourageant de voir que 90 % des répondants lisent les journaux en français (44 % en anglais, 48 % dans une autre langue), 92 % écoutent la télévision en français (81 % en anglais et 70 % dans une autre langue) et que 79 % écoutent la radio en français (58 % en anglais, 34 % dans une autre langue). Il est également encourageant de constater que ces personnes (88 %), qui ne maîtrisaient pas suffisamment le français à l arrivée, orientent leur consommation culturelle vers des activités québécoises ou canadiennes. Réalité sociale et implication politique La plupart (95 %) des répondants demeurent à Montréal. Soixante-quinze pour cent (75 %) sont mariés. Le revenu familial annuel brut des répondants se situe sous la barre des $ pour la majorité (87 %). Soixante-dix-neuf pour cent (79 %) des répondants ont participé à des activités sociales ou sportives dans les derniers mois et 23 % se sont impliqués dans des activités de bénévolat. Le réseau social des répondants se compose de gens d origine québécoise ou canadienne (65 %); de gens de leur propre communauté (96 %) et d immigrants d une autre origine (93 %). Quatorze pour cent (14 %) des répondants ont l intention de voter aux 14

15 prochaines élections. Le faible taux de participation anticipée aux élections est surtout dû au fait que 61 % des répondants ne peuvent voter à cause de leur statut. Processus d intégration Pour 69 % des répondants, le processus d intégration se déroule, en tout ou en partie, facilement. En outre, 9 répondants sur 10 ont l intention de faire des démarches pour obtenir la citoyenneté canadienne. Il est intéressant de voir que 74 % ont le sentiment de contribuer à la société québécoise et 88 % se sentent bien acceptés au Québec. Bien que le processus d immigration soit un processus complexe, 76 % des répondants se sentent capables de surmonter les obstacles rencontrés. Bien entendu, le travail (89 %) est le principal objectif pour les prochaines années, mais il ne faut pas négliger que 86 % des répondants projettent également d'étudier. Entrevue Dans le cadre des entrevues effectuées, soit une trentaine, nous avons été à même de constater l effet des cours de francisation sur les nouveaux immigrants. À travers leur expérience en francisation, les immigrants ont amélioré leur français, rencontré des gens qui vivent une réalité semblable à la leur et ont pris de l assurance. Les personnes interviewées sont généralement satisfaites de leur processus d intégration, mais elles sont conscientes qu il n est pas terminé. Plusieurs de celles-ci sont aux études ou à la recherche d un emploi et affirment qu elles se déclareront bien intégrées lorsqu elles auront un travail, une famille et des amis au Québec. En conclusion Au terme de l année suivant la francisation, nous remarquons qu il y a une intégration économique assez faible puisque seulement le tiers des répondants occupent un emploi malgré le fait que la grande majorité des immigrants sondés soient des travailleurs qualifiés. Les répondants qui ont suivi la formation AMTQ ont tout de même mieux performé au niveau de la recherche d emploi ainsi que de la reconnaissance de l expérience et des diplômes acquis à l étranger que ceux qui n avaient pas suivi la formation. Poursuivre des études semble être une solution de rechange à l emploi dans plusieurs cas. L usage du français est tout de même important si nous considérons que ces immigrants sont allophones et avaient une faible maîtrise du français à leur arrivée au pays. Une année plus tard, ils ont une meilleure perception de leur maîtrise du français et choisissent cette langue pour travailler, étudier et se divertir. 15

16 Concernant la dimension sociale, le réseau des répondants n est pas encore particulièrement développé et compte peu de Québécois de langue française malgré la volonté des participants d en rencontrer. En somme, le processus d intégration est déjà entamé si nous nous fions à l utilisation de la langue française par les répondants et à leur volonté de continuer à évoluer dans la société québécoise, mais ces derniers sont conscients qu ils devront encore vivre une relative instabilité avant de se sentir pleinement à l aise dans leur nouvelle société d accueil. 16

17 Faits saillants Questionnaire I : En terminant la francisation Population : 554 répondants L âge médian des immigrants : 33 ans. Plus de femmes (64 %) étudient en francisation que d hommes (36 %). Les répondants proviennent principalement d Europe de l Est (29 %), d Amérique centrale et du Sud (27 %), de l Asie (16 %), d Afrique du Nord (11 %) et du Moyen-Orient (8 %). Les langues maternelles les plus parlées sont : l espagnol (30 %), le roumain (13 %), l arabe (13 %), le russe (10 %) et le mandarin (6 %). Plus de 84 % des répondants ont une scolarité postsecondaire (14 ans et +) Les répondants ont majoritairement (90 %) travaillé dans leur pays d origine. Plus de la moitié (57 %) ont gardé leur emploi dans un même domaine plus de 5 ans. Cinquante-neuf pour cent (59 %) ont fait des démarches relatives à leur emploi avant leur venue au Canada. Cinquante-quatre pour cent (54 %) des répondants ont fait ou entamé des démarches pour obtenir une évaluation comparative des études hors Québec. Soixante-treize pour cent (73 %) des répondants ont effectué une formation en français préalablement à leur venue au Canada. Soixante-quinze pour cent (75 %) des répondants ont été admis dans les cours de francisation en moins de cinq mois. Quarante-neuf pour cent (49 %) n ont suivi qu un seul cours, 27 % en ont suivi 2, 22 % en ont suivi 3 et 2 % seulement en ont suivi 4. La plupart (90 %) ont suivi leurs études en francisation sans interruption. Soixante-quinze pour cent (75 %) des répondants évaluent qu ils possèdent, en tout ou en partie, la maîtrise du français oral. Quarante-huit pour cent (48 %) évaluent qu ils possèdent, en tout ou en partie, la maîtrise du français écrit. Cinquante et un pour cent (51 %) des répondants ont tendance à croire que leur niveau de français leur permettra de travailler. Soixante-douze pour cent (72 %) ont tendance à croire que leur niveau de français leur permettra d étudier. Quatre-vingt-dix pour cent (90 %) des répondants prévoient travailler après la francisation. Soixante-neuf pour cent (69 %) ont l intention de continuer leurs études en francisation. Soixante-sept pour cent (67 %) prévoient faire des études après la francisation. 17

18 Questionnaire II : une année après avoir terminé le programme de francisation Population : 554 répondants Même proportion de répondants de sexe masculin et féminin que lors du premier sondage. Au cours de la dernière année, 56 % des répondants ont été aux études; 36 % ont travaillé; 24 % ont été en recherche d emploi et 45 % ont consacré du temps à la famille ou à d autres activités. 54 % des répondants ont suivi la formation «S adapter au monde du travail québécois» (AMTQ) dans le cadre des cours du programme de francisation. L emploi Trente-quatre pour cent (34 %) des répondants occupaient toujours un emploi lors du sondage. Les ressources utilisées pour trouver un travail et qui ont démontré le plus d efficacité sont : les amis et la parenté (36 %), les sites Internet (23 %), les candidatures spontanées (14 %) et le site Placement en ligne d Emploi-Québec (8 %). Les répondants qui ont suivi la formation AMTQ ont mieux performé à cet égard que ceux qui ne l ont pas suivi. Quatre-vingt-dix-huit pour cent (98 %) des répondants travaillent dans le Grand Montréal. Soixante-huit pour cent (68 %) ont vu, entièrement ou partiellement, leurs diplômes acquis à l étranger reconnus, et 53 % ont vu leur expérience de travail acquise à l étranger reconnue. Les répondants qui ont suivi la formation AMTQ ont mieux performé à cet égard que ceux qui ne l ont pas suivi. Cinquante-neuf pour cent (59 %) affirment que leur emploi est relié, en tout ou en partie, à l expérience acquise dans le pays d origine, mais seulement 35 % affirment qu il correspond en tous points ou presque complètement à leur objectif professionnel. Les principales régions de provenance des personnes qui occupaient toujours un emploi lors du sondage sont les pays d Europe de l Est (31 %), d Amérique centrale et du Sud (26 %) et d Asie (21 %). Soixante-douze pour cent (72 %) ont trouvé leur emploi en moins de 3 mois. Soixante-huit pour cent (68 %) travaillent à temps plein et 68 % ont un statut d employé permanent. Les répondants qui ont suivi la formation AMTQ ont mieux performé à cet égard que ceux qui ne l ont pas suivi. Soixante pour cent (60 %) des répondants travaillent dans le secteur tertiaire, 37 % dans le secteur secondaire et 3 % dans le secteur primaire. 18

19 Soixante-quatre pour cent (64 %) des répondants travaillent dans de petites et moyennes entreprises. Le revenu individuel annuel brut de travail est pour les trois quarts (76 %) des répondants sous la barre des $. Cinquante-cinq pour cent (55 %) ont bénéficié d une formation à l arrivée en emploi. Cinquante-neuf pour cent (59 %) se sentent à l aise, en tout ou en partie, avec les tâches demandées en une seule journée de travail. Quatre-vingt-cinq pour cent (85 %) utilisent souvent le français au travail, 63 % l anglais et 35 % une autre langue. Trente-sept pour cent (37 %) n éprouvent jamais ou rarement de problème de compréhension lié à la langue, cependant 8 répondants sur 10 ont de la difficulté à comprendre l accent québécois. Lorsque les répondants ne comprennent pas ce que demande ou dit leur employeur, 89 % avouent ne pas avoir compris et demandent de répéter. Les répondants qui ont suivi la formation AMTQ ont mieux performé à cet égard que ceux qui ne l ont pas suivi. Soixante-quinze pour cent (75 %) des répondants n éprouvent que rarement ou jamais de problème de compréhension lié aux différences culturelles. Quatre-vingt-six pour cent (86 %) affirment, en tout ou en partie, ne pas avoir été victimes de discrimination au travail. Cent quatorze (114) répondants étaient activement en recherche d emploi au moment du sondage. Plus de 52 % des répondants en recherche d emploi le sont depuis moins de 3 mois. Plus des trois quarts (76 %) des répondants en recherche active d emploi pensent devoir retourner aux études ou apprendre un nouveau métier s ils veulent trouver du travail. Quarante-huit pour cent (48 %) des répondants pensent qu il est difficile de trouver un travail au Québec. Quarante-quatre pour cent (44 %) des répondants sont prêts à déménager en région pour trouver un travail. Études en francisation Cinquante-quatre pour cent (54 %) des répondants ont poursuivi des études en francisation, tant dans les établissements d enseignement secondaire (48 %) que dans les établissements d enseignement postsecondaire (41 %). Trente-huit pour cent (38 %) ont suivi une formation à temps partiel en français écrit, 37 % à temps plein en français écrit, 36 % à temps plein en français oral, 20 % à temps partiel en français oral, 6 % en ligne, 3 % en milieu de travail et 1 % une formation spécialisée à temps plein. 19

20 Formation qualifiante Cinquante-sept pour cent (57 %) des répondants ont poursuivi des études après la francisation, majoritairement dans des établissements d enseignement postsecondaire (68 %) Un peu plus des trois quarts (76 %) ont suivi une formation à temps plein. Soixante et onze pour cent (71 %) étudient en français. Quarante pour cent (40 %) poursuivent des études dans le même domaine. Soixante et onze pour cent (71 %) des répondants n ont eu que peu ou pas de problème à faire reconnaître leurs diplômes acquis à l étranger. Quatre-vingt-cinq pour cent (85 %) des répondants se sentent, en tout ou en partie, à l aise quant au style d enseignement au Québec. Cinquante-deux pour cent (52 %) n éprouvent que rarement ou jamais de problème de compréhension lié à la langue, cependant 8 répondants sur 10 ont de la difficulté à comprendre l accent québécois. Soixante-dix-sept pour cent (77 %) n éprouvent que rarement ou jamais de problème de compréhension lié aux différences culturelles. Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %) affirment, en tout ou en partie, ne pas avoir été victimes de discrimination lors de leurs études. Maîtrise de la langue française Soixante-quatre pour cent (64 %) des répondants arrivent à se faire comprendre à l oral la plupart du temps; 18 % parlent facilement le français et peuvent se faire comprendre de tous. Trente-cinq pour cent (35 %) des répondants arrivent à écrire des textes simples et faire peu d erreurs; 13 % peuvent écrire de longs textes et faire peu d erreurs. Quatre-vingt-onze pour cent (91 %) des répondants assurent, en tout ou en partie, que leur connaissance du français leur permet de demander n importe quel service en français. Quatre-vingt-huit pour cent (88 %) des répondants tendent à croire que leur niveau de français leur permet de travailler; 7 répondants sur 10 évaluent, en tout ou en partie, que les cours de francisation les aident à trouver un emploi. Soixante-dix pour cent (70 %) des répondants pensent, en tout ou en partie, que leur niveau de français leur permet d étudier. Neuf répondants sur 10 évaluent, en tout ou en partie, que les cours de francisation les aident à poursuivre des études. 20

21 Culture Quatre-vingt-douze pour cent (92 %) des répondants écoutent la télévision en français. Soixante-dix-neuf pour cent (79 %) des répondants écoutent la radio en français. Quatre-vingt-dix pour cent (90 %) des répondants lisent les journaux en français. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent (99 %) consultent des sites Web (Internet), surtout pour communiquer par courriel (65 %). Quatre-vingt-huit pour cent (88 %) des répondants participent à des activités culturelles québécoises ou canadiennes, surtout la fréquentation des bibliothèques publiques (55 %) et la visite d un musée à Montréal (50 %). Réalité sociale La majorité demeure à Montréal (95 %). Soixante-quinze pour cent (75 %) des répondants sont mariés. Quarante pour cent (40 %) n ont aucun enfant; 28 % en ont 1, 27 % en ont 2 et 5 % ont 3 enfants et plus. Le revenu familial annuel brut des répondants se situe sous la barre des $ pour la majorité (87 %). Seize pour cent (16 %) partagent leur logement avec d autres membres de la famille. Cinquante-cinq pour cent (55 %) des répondants ont voyagé au cours de la dernière année, dont 40 % sont retournés dans leur pays d origine. Soixante-dix-neuf pour cent (79 %) ont participé à des activités sociales ou sportives. Vingt-trois pour cent (23 %) ont participé à des activités de bénévolat. Soixante-cinq pour cent (65 %) ont des amis d origine québécoise ou canadienne. Politique et civique Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %) ont l intention de faire des démarches pour obtenir la citoyenneté canadienne. Seulement quatorze pour cent (14 %) ont l intention de voter aux prochaines élections, car pour 61 % des répondants, leur statut de résident permanent, d'étudiant ou de réfugié ne leur permet pas de voter. Processus d intégration Le processus d intégration se déroule facilement, en tout ou en partie, pour 69 % des répondants. Quatre-vingt-huit pour cent (88 %) des répondants ont le sentiment d être bien acceptés au Québec. Soixante-quatorze pour cent (74 %) ont le sentiment, en tout ou en partie, de contribuer à la société québécoise. Lorsqu ils rencontrent des obstacles, 76 % des répondants se sentent, en tout ou en partie, capables de les surmonter. 21

22 Objectifs pour l avenir Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %) des répondants ont l intention, en tout ou en partie, de travailler dans la prochaine année. Quatre-vingt-six pour cent (86 %) des répondants ont l intention, en tout ou en partie, d étudier au Canada dans les deux prochaines années. 22

23 1. Mise en contexte L immigration, facteur de survie du Québec La population du Québec vieillit plus rapidement (âge médian en 2011 : 42 ans 2 ) que celle des autres provinces canadiennes (âge médian en 2011 : 41 ans 3 ). Même si l Institut de la statistique du Québec prévoit une augmentation de la population jusqu en 2056, les nombreux départs à la retraite que nous connaissons actuellement et que nous continuerons de connaître ont des incidences sur le renouvellement de la main-d œuvre. Cette situation préoccupante pourrait entraîner des problèmes d ordre économique, tels que la baisse de la population active et donc du bassin de la main-d œuvre. Conséquemment, la croissance économique et la qualité de vie des Québécois pourraient s en trouver touchées. Afin d éviter une telle déroute, le gouvernement québécois a augmenté son apport d immigrants. Ce nombre est passé de immigrants admis en 2001 à en Malgré ce fait, les immigrants du Québec ne représentaient, en 2010, que 19 % de la population immigrante du Canada, alors qu en Ontario, les immigrants représentaient 42 % 5. C est peu étant donné que le poids démographique relatif du Québec dans le Canada en 2011 était de 23 % 6. Les conditions pour assurer un meilleur taux de présence Encore faut-il retenir les immigrants qui choisissent de s installer au Québec. Le taux de présence des immigrants venus s établir au Québec en janvier 2011 était de 87 %. Un avis présenté à l Assemblée nationale du Québec en janvier 2004 par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) soulignait l importance d assurer la compétitivité de Montréal. Selon les responsables, il faudrait augmenter le niveau d immigration, particulièrement des immigrants de nature économique, et améliorer les ressources consacrées à leur intégration en fonction des territoires d accueil (services de premier accueil, soutien à l établissement, aide financière de subsistance, cours de langue, etc.). 2 STATISTIQUE CANADA. «Perspective géographique, Recensement de 2011 Province du Québec», [en ligne]. [ (14 novembre 2012) 3 Idem 4 MINISTÈRE DE L IMMIGRATION ET DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES. «Bulletin statistique sur l immigration permanente au Québec 4 e trimestre et année 2011», [en ligne]. [ statistique/4trimestre/immigrationquébec.pdf] (5 octobre 2012) 5 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Le bilan démographique du Québec, Édition 2011, [en ligne]. [ (octobre 2012), 6 Idem 23

24 «Au Québec, la participation des immigrants à la vie en français a progressé considérablement; toutefois, afin de réussir pleinement l intégration linguistique des nouveaux arrivants, il faudra renforcer leur intégration sociale et économique 7.» Et pourtant Malheureusement, même si beaucoup a été fait pour améliorer le sort des immigrants, les données statistiques les plus récentes tracent un portrait plutôt pessimiste de leur situation. La situation des immigrants du Québec sur le marché du travail a peu changé en 2011, les écarts entre eux et les natifs du Canada ont persisté et sont demeurés plus importants que dans d autres provinces, notamment dans le cas des immigrants très récents 8. En 2011, le taux d emploi des personnes immigrantes du Québec (70,3 %) est légèrement inférieur à celui de l Ontario (75.4 %) et de la Colombie-Britannique (75 %), mais nettement plus bas que celui de l ensemble de la population du Québec (81.2 %) 9. La différence est essentiellement due aux difficultés d intégration des immigrants, car le taux d emploi des natifs du Québec (83,4 %) est légèrement supérieur à celui des provinces mentionnées précédemment. Il faut souligner que le taux d emploi augmente avec la durée de résidence. En effet, en 2011 le taux d emploi est de 57 % pour les immigrants arrivés depuis moins de 5 ans, alors qu il est de 76 % pour ceux arrivés depuis plus de 10 ans 10. En 2011, le taux de chômage des immigrants du Québec est de 11,9 %, alors que pour l ensemble de la population du Québec, il est de 7,8 %, et ce, même si le niveau de scolarité des immigrants s est accru significativement (plus de 20 % en dix ans). Les résidents immigrants de l Ontario connaissent un taux de chômage de 7.8 % et ceux de la Colombie-Britannique de 7.5 %. 11 À l inverse du taux d emploi, le taux de chômage des personnes immigrantes diminue avec la durée de résidence. En effet, en 2011, le taux de chômage était de 19,5 % chez les immigrants arrivés depuis moins de 5 ans et de 9,3 % chez ceux arrivés depuis plus de 10 ans 12. Finalement, le Québec connaît en 2011, le plus faible pourcentage, soit 12 %, de nouveaux arrivants qui ne parlent aucune des deux langues officielles canadiennes, comparativement à la population du Canada hors Québec, qui affiche un taux de 23 % PAGÉ, Michel, avec la collaboration de Patricia Lamarre. «L intégration linguistique des immigrants au Québec», Étude IRPP, n o 3, février 2010, citation sur la page couverture. 8 STATISTIQUE CANADA. «Les immigrants sur le marché du travail canadien de 2008 à 2012 : Analyse», [en ligne]. [ (23 janvier 2013) 9 MINISTÈRE DE L IMMIGRATION ET COMMUNAUTÉS CULTURELLES. «Les immigrants et le marché du travail québécois en 2011», [en ligne]. [ (novembre 2012) 10 Idem 11 Idem 12 Idem 13 STATISTIQUE CANADA. «Caractéristiques linguistiques des Canadiens»,Recensement 2011, [en ligne]. [ (23 janvier 2013) 24

25 L intégration : clé du succès, mais complexe à gérer Le ministère de l Immigration et des Communautés culturelles a publié, en mai 2004, son plan d action concernant les axes d intervention en matière d immigration, d intégration et de relations interculturelles. Nous observons une réelle volonté et un leadership de la part du Ministère afin d agir concrètement sur l intégration économique, linguistique et sociale des immigrants afin «qu ils puissent s épanouir pleinement et contribuer à l avancement de la société dans toutes les sphères d activité 14.» Plusieurs mesures ont été mises en place pour réaliser le plan d action. Notons, par exemple, la révision, en collaboration avec Emploi-Québec, de la grille de sélection afin de favoriser la venue de travailleurs qualifiés qui répondent aux besoins du Québec et le jumelage des postes vacants avec les profils professionnels des candidats de l étranger; l offre d un accompagnement personnalisé aux personnes immigrantes; l amélioration de la réponse d Emploi-Québec aux besoins des nouveaux arrivants; la promotion, auprès des entreprises et des organismes de l accueil et du maintien en emploi, d une main-d œuvre diversifiée ainsi que la reconnaissance des compétences acquises à l étranger, l accélération de l apprentissage du français et l implantation du programme AMTQ (S adapter au monde du travail québécois) dans le programme de francisation ne sont que quelques exemples des mesures prises pour favoriser l intégration des immigrants à la société d accueil. Beaucoup de progrès ont été faits ces dernières années, mais il reste encore beaucoup à faire. La responsabilisation de tous les acteurs, ainsi que l ouverture et la valorisation de la diversité, sont des conditions sine qua non de la réussite du processus. En tant que partenaires institutionnels du ministère de l Immigration et des Communautés culturelles à qui a été confiée la responsabilité de franciser les immigrants, nous nous sommes intéressés au cheminement de ces derniers à la fin de leur formation en francisation et un an après celle-ci. Nous avons tenté de mesurer leur réalité économique (emploi, études, revenu) une année après la fin de leurs études, de présenter quelques-unes de leurs habitudes culturelles et linguistiques (utilisation de la langue française, consommation culturelle, etc.), de décrire leur réalité sociale (réseau social, sentiment d appartenance, etc.) à la lumière de leurs habitudes et de décrire la perception qu ils ont de leur implication politique et civique. Nous avons également vérifié si le programme AMTQ, une formation visant l intégration des immigrants au marché du travail, a atteint son but. 14 MINISTÈRE DE L IMMIGRATION ET DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES. Des valeurs partagées, des intérêts communs - Plan d action , Québec, Publications du Québec, 2004, p

26 2. Conceptualisation concept d intégration Enjeu au cœur des préoccupations des gouvernements et des citoyens, l immigration est un sujet qui alimente autant l actualité que bon nombre de recherches. Cependant, la plupart des recherches consultées sur l immigration récente au Québec s intéressent surtout aux nouveaux arrivants en général. Peu de recherches portent spécifiquement sur la francisation et l intégration des immigrants allophones. Certaines recherches se concentrent sur un groupe culturel en particulier (Lenoir-Achdjian, 2009), d autres à la catégorie d immigrants (Lechaume, Benzakour et Lanctôt, 2010) ou d autres encore compilent des données sur l intégration selon le pays d origine des immigrants (Renaud, Piché et Godin, 2003). Les recherches portent sur différents aspects de l immigration, et on note que l intégration est un thème souvent abordé (Chicha, Charest, 2008; Labelle, Field et Icart, 2007 ; Lenoir-Achdjian, 2009; MICC, 2008; Nantel, 2007; Pagé, 2010; Pinsonneault, Lechaume, Benzakour et Lanctôt, 2010 ; Renaud, Piché et Godin, 2003), tout comme celui de la langue (Pagé, 2010). L intégration au marché du travail est un thème plutôt populaire (Lenoir-Achdjian, 2009; Nantel, 2007; Pinsonneault, Lechaume, Benzakour et Lanctôt, 2010) et c est pour cette raison que nous avons voulu étendre notre recherche à d autres facettes de l intégration à la société d accueil. Même si une grande partie des immigrants qui suivent des cours de francisation sont des travailleurs qualifiés et qu ils ont justement été acceptés au Québec afin de contribuer au développement économique de la province, nous considérons que leur cheminement au Québec s étend à plusieurs autres aspects que l unique intégration au marché du travail. Mais en quoi consiste donc cette intégration que l ensemble de la société souhaite, mais qui semble si difficile à réaliser? «L intégration est un processus complexe multidimensionnel (linguistique, économique, social, etc.), bidirectionnel (engage les personnes immigrantes ainsi que les membres et institutions de la société d accueil) et continu.» 15 «Ce processus, dans lequel la maîtrise de la langue d accueil joue un rôle essentiel, n est achevé que lorsque l immigrant ou ses descendants participent pleinement à l ensemble de la vie collective de la société d accueil et ont développé un sentiment d appartenance à son égard.» LABELLE, Micheline, Ann-Marie FIELD et Jean-Claude ICART. Les dimensions d intégration des immigrants des minorités ethnoculturelles et des groupes racisés au Québec. Montréal, UQAM, 2007, p MINISTÈRE DE L IMMIGRATION ET DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES. Des valeurs partagées, des intérêts communs - Plan d action », Québec, Publications du Québec, 2004, p.3 26

27 Nous utiliserons le concept d intégration tel que le préconisent Labelle, Field et Icart (2007), c est-à-dire un concept qui se décline sur quatre dimensions : économique, culturelle et linguistique, politique et civique ainsi que sociale (tableau 1). Tableau 1: Les quatre dimensions et les douze indicateurs du concept d'intégration. CONCEPT DIMENSIONS INDICATEURS Économique Emploi Études Source de revenus INTÉGRATION Politique et civique Citoyenneté Intention de vote Durée du séjour Culturelle et linguistique Langue Télévision, radio, la lecture des journaux, etc. Activités culturelles Sociale Amis et réseau social Lieu de résidence Engagement/bénévolat Sentiment d appartenance 3. Problématique Bien que la question linguistique soit au cœur des valeurs québécoises, on constate que les immigrants allophones sont sous-représentés dans les recherches faites sur l immigration au Québec. Même si le nombre des immigrants allophones est inférieur à celui des immigrants maîtrisant déjà le français à l arrivée, nous estimons que l immigration allophone est une composante importante à considérer lorsqu il est question d immigration. 27

28 Quel est donc le cheminement de ces immigrants à la suite de leurs études en francisation? De quelle façon leur intégration à la société québécoise se réalise-t-elle une année après la fin de leurs études en francisation? 3.1 Objectif de recherche Afin de tenter de répondre à notre problématique, nous nous sommes fixés comme objectif principal de suivre le cheminement des étudiants ayant terminé des études de francisation sur l île de Montréal afin de dresser un portrait de leur intégration à la société d accueil, et ce, durant une année à compter de la fin de leur formation. De façon plus détaillée, nous avons exploré les facteurs propres aux quatre dimensions qui composent le concept d intégration. En d autres mots, afin de réaliser notre objectif principal, nous nous sommes appliqués à : - mesurer leur réalité économique (emploi, études, revenu); - présenter quelques-unes de leurs habitudes culturelles et linguistiques (utilisation de la langue française, consommation culturelle, etc.); - décrire leur réalité sociale (réseau social, sentiment d appartenance, etc.) à la lumière de leurs habitudes; - décrire leur perception quant à leur implication politique et civique. Nous avons également vérifié si les répondants qui ont suivi le programme AMTQ (S adapter au monde du travail québécois), un programme dont le but est de faciliter l intégration des immigrants au marché du travail, ont mieux performé que ceux qui ne l ont pas suivi. 4. Méthodologie Avant de décrire en détail la méthodologie utilisée, il est nécessaire de souligner que nous cherchons, avec cette étude, à accroître les connaissances sur le cheminement des immigrants à suite de leurs études en francisation. Nous ne cherchons pas une réponse à un problème précis bien que nous souhaitions que les résultats de notre enquête puissent aider à améliorer la formation en francisation actuellement donnée. Nous nous devons également de souligner que le projet a été soumis au Comité d éthique de la recherche du Cégep Marie-Victorin et qu il a reçu l approbation de ce même comité. 28

29 4.1 Techniques de collecte de données Pour réaliser notre enquête, nous avons utilisé deux techniques de collecte de données : le questionnaire nous permettant de récolter des données essentiellement quantitatives chez un plus grand nombre de personnes et l entrevue, qui nous permettait d obtenir des données qualitatives afin de brosser un portrait plus détaillé de la population étudiée. Le premier questionnaire, comportant 40 questions d ordre général (voir Annexe I), visait essentiellement à dresser un portrait statistique des étudiants qui terminent des cours de francisation. Ce questionnaire comportait majoritairement des questions et sous-questions fermées de type dichotomique (6), à choix multiples de type réponse unique (19) et à plusieurs réponses (3), ainsi que des questions ouvertes à réponses courtes (9) et à réponses élaborées (8). Les questions portaient sur les langues parlées, le moment de l arrivée au Québec, les cours de français suivis avant et après leur arrivée, leur scolarité, leur profession, leurs projets quant à l emploi et les études, ainsi que leur perception de leur niveau de maîtrise du français. Nous avons utilisé NetSondage afin de rendre admissible notre questionnaire en ligne. Ce premier questionnaire disponible en ligne a été rempli par les étudiants terminant le cours FIA dans sept établissements collégiaux de l île de Montréal ou le cours LAN à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys au cours de l année scolaire s étalant d août 2010 à juillet Pour la deuxième portion de notre étude, nous avons extrait de la population totale, les 554 répondants qui ont répondu au questionnaire II en Le deuxième questionnaire, comprenant 124 questions (voir Annexe II), portait sur le cheminement des immigrants en lien avec les quatre dimensions du concept d intégration (économique, sociale, politique et culturelle) et le programme AMTQ. Par exemple, nous avons questionné les répondants sur les différents emplois occupés, leur revenu et leurs études depuis la fin de leur cours de francisation. La dimension culturelle et linguistique a été mesurée à partir de questions sur la lecture de journaux, l écoute de la radio et de la télévision, l utilisation de l Internet ainsi que sur la maîtrise de la langue. La dimension sociale a été abordée par des questions sur la composition de leur réseau social ainsi que sur leur contribution à la société. Finalement, la dimension politique a été mesurée à partir de questions sur les intentions de vote aux prochaines élections et sur les démarches pour obtenir la citoyenneté. Le programme AMTQ, a été abordé par des questions sur la participation au programme, le lieu d étude et l utilité des informations reçues lors de la formation pour la recherche d un emploi. Ce deuxième questionnaire sert à dépeindre la perception que les anciens étudiants en francisation ont de leur démarche d intégration. Le questionnaire comporte des questions et sous-questions fermées de type dichotomique (15), à choix multiples de type réponse unique (60), à plusieurs réponses (14) et à énumération (15), ainsi que des questions ouvertes à réponses courtes (9) et à réponses élaborées (11). Les étudiants ayant répondu au premier questionnaire (à l exception de la cohorte 1) ont été invités par courriel et par téléphone, environ une année après la fin de 29

30 leurs études, à remplir ce deuxième questionnaire à l aide d un lien Internet menant au site sécurisé Survey Monkey. Finalement, les entrevues effectuées auprès de 32 répondants du questionnaire II ont permis d approfondir certains indicateurs explorés avec le deuxième questionnaire, mais également de mieux documenter les cheminements en obtenant des données qualitatives. Le schéma d entrevue (Annexe III) était composé de questions semi-directives sur des sujets comme le cheminement au cours de la dernière année, les obstacles rencontrés, l effet des études de francisation sur leur intégration ainsi que sur leur perception de leur intégration. 5. Collecte de données 5.1 Population Notre enquête s est intéressée au parcours de l ensemble des étudiants de l île de Montréal qui ont suivi des cours de francisation dans un établissement collégial ou dans une commission scolaire. Plus précisément, nous avons sondé les étudiants finissants le cours FIA dans les différents établissements collégiaux partenaires au courant de l année (août 2010 à juillet 2011) et les étudiants du cours LAN de février à juin 2011 de la commission scolaire partenaire. Nous avons choisi de nous intéresser aux étudiants terminant le cours FIA-3 au collégial, car il s agit du troisième et dernier cours de la séquence normalement suivie par les immigrants allophones (FIA suit les cours FIA et FIA 330-2). Après ce cours, les étudiants doivent prendre une décision concernant leur cheminement. Les principaux choix qui s offrent à eux sont d intégrer le marché du travail, d'entreprendre des études ou de poursuivre des cours de francisation, mais dans un autre établissement. En ce qui concerne les commissions scolaires, la séquence offerte comprend sept cours. Le cours LAN n est donc pas le dernier cours avant d intégrer le marché du travail, mais il correspond au même nombre d heures de cours que le FIA des établissements collégiaux Éléments sélectionnés Nous avons tenté de joindre les étudiants en francisation dans le plus grand nombre d établissements d enseignement de l île de Montréal. Nous avons réussi à recueillir des informations auprès des sept cégeps de l île de Montréal offrant des cours de francisation ainsi qu auprès de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys. La Commission scolaire de Montréal n était, pour sa part, pas en mesure de collaborer à notre enquête. Nous ne pouvons donc pas 30

31 prétendre que notre enquête englobe toute la population des immigrants poursuivant des cours de francisation. En revanche, nous pouvons sans aucun doute affirmer que nous rejoignons une grande majorité de la population visée par la recherche et que notre échantillon est très représentatif de la population totale (tableau 2). Tableau 2: Lieux d'études des participants à la recherche et LIEU D ÉTUDES Effectifs Pourcentage valide Effectifs Pourcentage Valide Cégep Marie-Victorin Cégep de Saint-Laurent Cégep Rosemont Cégep Bois-de-Boulogne Cégep du Vieux-Montréal Cégep André-Laurendeau Cégep Gérald-Godin Centre d'éducation des adultes Outremont (CSMB) Centre d'éducation des adultes Champlain (CSMB) Centre d'éducation des adultes LaSalle (CSMB) Centre d'éducation des adultes Jeanne-Sauvé (CSMB) Total Système manquant 8 1 Total des répondants admissibles à la question Déroulement de la collecte : Questionnaire I En , après avoir contacté les responsables de la francisation dans les sept cégeps et les deux commissions scolaires offrant des cours de francisation sur l île de Montréal, nous avons réussi à obtenir la participation de la totalité des cégeps et d une des commissions scolaires. Quelques semaines avant la fin de chacune des sessions de l année , un appel ou un courriel informait les partenaires de chacun des établissements de la période de la collecte de données auprès des groupes de francisation visés. En outre, les procédures à suivre ainsi que le lien vers le site et le mot de passe pour accéder au questionnaire en ligne leur étaient communiqués. Les partenaires devaient réserver un laboratoire informatique et avertir les moniteurs ou responsables de chacun de leur groupe de la tenue de la collecte de données. Ces 31

32 responsables devaient également prendre connaissance du protocole de confidentialité et le signer. Au cours de l année s étalant de septembre 2010 à juillet 2011, sept cohortes regroupant des répondants des sept cégeps de l île de Montréal et d une commission scolaire offrant des cours de francisation ont rempli le questionnaire I en ligne. Au total, nous avons collecté 1506 questionnaires remplis. Pour la phase 2 de notre étude, notre population de 557 répondants est issue de notre population globale des répondants des 7 cohortes étudiées précédemment, moins la cohorte 1, considérée comme une cohorte-test Déroulement de la collecte : Questionnaire II En 2011, une seule cohorte avait pu être sondée dans les délais requis par l étude. Nous avions pu joindre 147 répondants sur une possibilité de 284 répondants. Nous avons traité et analysé les données avec prudence, car notre échantillon de répondants était réduit. Après avoir constaté certaines lacunes dans le questionnaire II et à cause de la différence dans le délai de passation du questionnaire II, soit un an plutôt que huit mois, nous avons décidé de considérer la cohorte 1 comme une cohorte-test et, à ce titre, celle-ci a été éliminée de la portion représentative de notre population (tableau 3 et figure 1). Tableau 3: Cohortes ayant participé à la deuxième partie de l'étude et COHORTE Effectifs Effectifs Été Automne CSMB Hiver CSMB CSMB Printemps Total des effectifs

33 Figure 1: Portrait des populations impliquées en 2011 et en Ensemble U : universel 2011 QI- Population totale : 7 cohortes, soit répondants Ensemble T (cohortetest) 2011 QII-Population : 1re cohorte, soit 147 répondants, dont 10 entrevues individuelles, 8 mois après la fin des cours en francisation. Ensemble E (échantillon de l étude) 2012 QI et QII- Population : cohortes 2 à 7, soit 554 répondants dont 32 entrevues individuelles, un an après la fin des cours de francisation. En 2012, pour la deuxième portion de l étude, les six autres cohortes ont été sondées. Une année après avoir rempli le premier questionnaire, nous avons contacté les personnes par courriel et par téléphone (à l exception de la cohorte 1 de l été 2010 qui a été retranchée) qui avaient manifesté, lors de la passation du premier questionnaire, leur intérêt à répondre au deuxième questionnaire (tableau 4). 33

34 Tableau 4: Calcul du nombre de personnes ayant consenti à poursuivre l'étude en CONSENTEMENT À POURSUIVRE L ÉTUDE Effectifs Nombre de personnes ayant consenti à poursuivre l étude en Moins les personnes ayant consenti à poursuivre l étude de la cohorte de l été 2010 (l échantillon de la cohorte-test qui avait répondu au questionnaire II en 2011 a été éliminé de la population totale, car le questionnaire et le délai de passation sont différents de ceux de l année dernière.) (147) Total des répondants ayant consenti à répondre au questionnaire II révisé La collecte des données s est déroulée de mars à juin 2012 (tableau 5). Tableau 5: Échéancier de la collecte de données en COLLECTE DES DONNÉES QUESTIONNAIRE II révisé Cohortes Envoi du 1 er courriel 1 re relance par courriel 1 re série d appels téléphoniques 2 e relance par courriel 2 e série d appels téléphoniques Entrée et codification des données # 2 et 3 5 mars 14 mars 20 mars 23 mars 28 mars 5 avril # 4 et 5 16 avril 27 avril 4 mai 7 mai 10 mai 22 mai # 6 et 7 14 mai 25 mai 4 juin 5 juin 12 juin 25 juin Parmi les personnes qui ont consenti à poursuivre l étude, 554 personnes ont accédé au questionnaire II en ligne. Le taux de réponse est donc de 45 %. Cependant, 137 répondants n ont rempli que partiellement le questionnaire II. Au terme de la collecte de données, c est 417 personnes sur une possibilité de qui ont rempli en entier le questionnaire, ce qui nous donne un taux de participation de 34 %. 34

35 5.1.4 Déroulement de la collecte : Entrevue Parmi les 554 répondants du questionnaire II, nous avons obtenu une liste de 191 personnes intéressées à participer à une entrevue individuelle. Nous avons choisi un mode d échantillonnage probabiliste aléatoire simple. À partir de la liste obtenue, nous avons contacté (par courriel et par téléphone) et rencontré 32 personnes intéressées entre le mois d avril et le mois de juillet Les répondants ont été rencontrés à un moment et à un endroit de leur choix (aux cégeps Marie-Victorin ou Saint- Laurent ou tout autre endroit de leur choix). Tous les participants étaient informés des visées de la recherche et devaient signer un formulaire de consentement. Ils recevaient également un montant de 20 $ pour leur participation. Les entrevues ont été enregistrées lorsque le participant le voulait et elles ont été retranscrites pour aider à la codification des données. 5.2 Préparation des données recueillies Les données recueillies lors de la passation du questionnaire I et II ont été entrées et classées selon leur cohorte dans le logiciel de traitement de données statistiques SPSS. Nous avons ensuite créé les tableaux statistiques propres à chacune des variables. Nous avons également croisé entre elles certaines variables des questionnaires I et II entre elles pour leur faire passer le test d indépendance du khi deux. En ce qui concerne les entrevues, elles ont été retranscrites et leur contenu a été trié en utilisant le logiciel N VIVO QSR dans des tableaux selon les thèmes suivants : expérience de francisation, travail, études, vie sociale, obstacles rencontrés lors de leur processus d immigration, perception de leur intégration et leurs objectifs pour l avenir. Ce classement nous a permis de quantifier l importance de chacune des dimensions dans le discours des répondants tout en fournissant un échantillon de leurs propos. 35

36 6. Présentation des résultats 6.1 Questionnaire 1 : en terminant la francisation Profil sociodémographique des répondants L âge médian des répondants est de 33 ans, soit 9 ans de moins que l âge médian de la population du Québec (tableau 6). Les plus jeunes répondants ont 18 ans et le plus âgé a 63 ans. Ce résultat concorde avec les données du ministère de l Immigration et des Communautés culturelles qui constate que, en 2011, 70 % des immigrants récemment arrivés ont moins de 35 ans 17. Tableau 6: L'âge médian de la population du Canada, du Québec, de Montréal (TÉ) et de la population des deux sondages. CANADA habitants QUÉBEC habitants MONTRÉAL 20 (Territoire équivalent-té) habitants SONDAGE répondants SONDAGE répondants Âge médian 41 ans 42 ans 39 ans La proportion des sexes du sondage ne respecte pas la même proportion que celle observée dans la population du Canada, du Québec ou de Montréal, ni même celle des immigrants nouvellement arrivés au Québec. En effet, nous constatons qu en francisation il y a significativement plus de femmes (64 %) que d hommes (36 %) (tableau 7). 17 MINISTÈRE DE L IMMIGRATION ET DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES. «Bulletin statistique sur l immigration permanente au Québec 4 e trimestre et année 2011», [en ligne]. [ statistique/4trimestre/immigrationquébec.pdf] (5 octobre 2012, p.1) 18 STATISTIQUE CANADA. «Perspective géographique, Recensement de 2011 Province du Québec», [en ligne]. [www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/fogs] (14 novembre 2012) 19 Idem 20 STATISTIQUE CANADA, «Profil du recensement», 2011, [en ligne]. [www12.statcan.gc.ca/censusrecensement/2011/dp-pd] (14 novembre 2012) 36

37 Tableau 7: Proportion des sexes (en %) de la population du Canada, du Québec, de Montréal (TÉ) et de la population des deux sondages. CANADA habitants QUÉBEC habitants MONTRÉAL (TÉ) habitants IMMIGRANTS 24 RÉCEMMENT ARRIVÉS AU QUÉBEC SONDAGE répondants SONDAGE répondants Sexe (%) 49 % masculin 51 % féminin 49 % masculin 51 % féminin 48 % masculin 52 % féminin 49 % masculin 51 % féminin 35 % masculin 65 % féminin 36 % masculin 64 % féminin La majorité (84 %) des répondants ont fait des études postsecondaires (14 ans et +) (tableau 8). Tableau 8: Proportion de la scolarité postsecondaire (en %) de la population du Canada, du Québec, de Montréal (RMR), des nouveaux immigrants et de la population des deux sondages. CANADA habitants QUÉBEC habitants MONTRÉAL (RMR) habitants IMMIGRANTS 28 RÉCEMMENT ARRIVÉS AU QUÉBEC SONDAGE répondants SONDAGE répondants Scolarité postsecondaire 40 % 37 % 43 % 56 % 85 % 84 % Les répondants proviennent principalement d Europe de l Est (29 %), de l Amérique centrale et du Sud (27 %), de l Asie (16 %), de l Afrique du Nord (11 %) et du Moyen-Orient (8 %) (figure 2). Les pays les plus représentés pour chacune des trois premières régions sont respectivement la Moldavie (14 %), la Colombie (12 %) et finalement la Chine (6 %). 21 STATISTIQUE CANADA. «Profil du recensement», [en ligne]. [ (14 novembre 2012) 22 Idem 23 Idem 24 MINISTÈRE DE L IMMIGRATION ET DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES. «Bulletin statistique sur l immigration permanente au Québec 4 e trimestre et année 2011», [en ligne]. [ statistique/4trimestre/immigrationquébec.pdf] (5 octobre 2012, p.1) 25 STATISTIQUE CANADA. «Recensement de 2006», [en ligne]. (19 janvier 2013) 26 Idem 27 Idem 28 MINISTÈRE DE L IMMIGRATION ET DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES. «Bulletin statistique sur l immigration permanente au Québec, 4 e trimestre et année 2011» [en ligne]. [ statistique/4trimestre/immigrationquébec.pdf] (5 octobre 2012) 37

38 Figure 2: Répartition (en %) des répondants en fonction de la région géographique de provenance et % 30% 27% 27% 24% 25% 22% 20% 15% 10% 5% 0% 16% 10% 11% 8% 8% 4% 5% 3% 3% 1% 1% 1% 0% En ce qui concerne la représentation des sexes selon les régions géographiques de provenance, nous constatons dans le tableau 9 que la proportion des sexes (64 % de femmes et 36 % d hommes) n est pas respectée pour les régions de l Amérique centrale et du Sud, qui tend vers l égalité. En revanche, la proportion du sexe féminin tend à être surreprésentée dans la région de l Afrique du Nord. Tableau 9: Répartition (en %) des répondants selon les principales régions géographiques et la proportion des sexes dans chaque région (n=1506) 2012 (n=554) RÉGION GÉOGRAPHIQUE MASCULIN FÉMININ RÉGION GÉOGRAPHIQUE MASCULIN FÉMININ Europe de l Est 28 % Amérique centrale et du Sud 24 % Asie 22 % Afrique du Nord 10 % Moyen-Orient 8 % 33 % 67 % Europe de l Est 29 % 47 % 53 % Amérique centrale et du Sud 27 % 30 % 70 % Asie 16 % 20 % 80 % Afrique du Nord 11 % 38 % 62 % Moyen-Orient 8 % 33 % 67 % 51 % 49 % 26 % 74 % 18 % 82 % 41 % 59 % 38

39 Comme le présente la figure 3, les langues maternelles les plus parlées sont l espagnol (30 %), le roumain (13 %), l arabe (13 %), le russe (10 %) et le mandarin (6 %), alors que l ensemble des immigrants admis au Québec en 2011 parlait d abord l arabe (23 %), l espagnol (10 %), les langues créoles (11 %), le mandarin (9 %), le roumain (3 %) et le russe (3 %) 29. Figure 3: Répartition (en %) des principales langues maternelles parlées par les répondants (2012) et par l'ensemble des immigrants admis au Québec en % 20% 10% 0% 30% 23% 13% 13% 10% 10% 9% 6% 3% 3% Langue maternelle des répondants Langue maternelle des immigrants admis au Québec en 2011 À la maison, les répondants parlent l espagnol (27 %), le roumain (13 %), l arabe (11 %), le russe (11 %), l anglais (6 %) et le mandarin (5 %). Nous constatons qu il y a peu de différences (0 % à 3 %) entre la langue maternelle et la langue parlée à la maison. Il est à noter que 5 % des répondants parlent français à la maison Situation des répondants avant l admission au programme de francisation Les répondants ont majoritairement (90 %) travaillé dans leur pays d origine. Plus de la moitié des répondants (57 %) ont gardé leur emploi dans le même domaine plus de 5 ans (tableau 10). Tableau 10: Répartition (en %) des répondants selon la durée d'emploi dans le pays d'origine et DURÉE DE L EMPLOI DANS LE PAYS D ORIGINE (MOIS) 2011 (1506) 2012 (554) 0-3 mois 2 % 1 % 3-5 mois 3 % 3 % 6-11 mois 5 % 5 % mois 10 % 9 % mois 8 % 8 % mois 9 % 9 % mois 8 % 8 % 60 mois et plus 55 % 57 % 29 MINISTÈRE DE L IMMIGRATION ET DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES. «Tableaux sur l immigration permanente au Québec, », [en ligne]. [ (octobre 2012) 39

40 Cinquante-neuf pour cent (59 %) des répondants ont fait des démarches relatives à leur emploi avant leur venue au Canada. Comme l indiquent les résultats du tableau 11, les répondants d Amérique centrale et du Sud ainsi que ceux d Europe de l Est ont tendance à faire plus de démarches relatives à leur emploi que ceux issus des pays de l Asie, d Afrique du Nord ou du Moyen-Orient. Tableau 11:Répartition (en %) des répondants ayant fait des démarches relatives à leur emploi avant la venue au Canada selon les principales régions géographiques et ONT FAIT DES DÉMARCHES RELATIVES À LEUR EMPLOI ANNÉE DU SONDAGE AMÉRIQUE CENTRALE ET DU SUD EUROPE DE L EST ASIE MOYEN- ORIENT AFRIQUE DU NORD Oui (59 %) % 74 % 43 % 50 % 42 % Oui (57 %) % 70 % 40 % 50 % 42 % Non (41 %) % 26 % 57 % 50 % 58 % Non (43 %) % 30 % 60 % 50 % 58 % Cinquante-quatre pour cent (54 %) des répondants ont fait ou entamé des démarches pour obtenir une évaluation comparative des études hors Québec, alors que 46 % des répondants n ont fait aucune démarche. La très grande majorité (90 %) des répondants sont d avis qu ils ont intérêt à obtenir l évaluation comparative des études hors Québec. Soixante-treize pour cent (73 %) des répondants ont effectué une formation en français préalablement à leur venue au Canada, soit 9 % de plus qu en Nous notons chez les immigrants provenant d Asie, un pourcentage inférieur aux autres régions géographiques. Tableau 12: Répartition (en %) des répondants qui ont suivi une formation en français préalablement à la venue au Canada en fonction des principales régions géographiques et FORMATION EN FRANÇAIS PRÉALABLEMENT À LEUR VENUE AU CANADA ANNÉE DU SONDAGE AMÉRIQUE CENTRALE ET DU SUD EUROPE DE L EST ASIE MOYEN- ORIENT AFRIQUE DU NORD Oui (73 %) % 80 % 58 % 77 % 67 % Oui (64 %) % 73 % 42 % 66 % 65 % Non (27 %) % 20 % 42 % 23 % 33 % Non (36 %) % 27 % 58 % 34 % 35 % 40

41 Parmi les répondants qui ont suivi des cours de français avant leur venue au Canada, 66 % ont étudié dans un organisme, une école, une alliance française ou toute autre institution dans leur pays d origine, alors que 7 % ont utilisé le service en ligne du MICC (Ministère de l Immigration et des Communautés culturelles). Trois pour cent (3 %) des répondants sont arrivés au Canada en 2011, 73 % en 2010 et 11 % en Étant donné que le premier questionnaire a été rempli en 2011, nous pouvons constater que les gens sondés sont arrivés très récemment au Québec. Quarante pour cent (40 %) des répondants ont été admis dans le programme de francisation en moins de 3 mois et 75 %, en moins de 5 mois. C est 85 % des répondants qui avaient été admis en moins de onze mois (tableau 13). Tableau 13: Pourcentage d'admission des répondants au programme de francisation en fonction du nombre de mois et Admission au programme de francisation 2011 (1 506) 2012 (554) Moins de 3 mois 35 % 40 % Moins de 5 mois 32 % 75 % Moins de 11 mois 79 % 85 % Formation dans le programme de francisation Quarante-neuf pour cent (49 %) des personnes admises au programme de francisation n ont suivi qu un seul cours, soit le cours FIA pour les répondants des collèges et le cours LAN de la Commission scolaire. Vingt-sept pour cent (27 %) ont suivi deux cours et 22 % en ont suivi trois. Seulement 2 % des répondants ont suivi quatre cours. Ces derniers sont tous issus de la Commission scolaire, puisqu il n y a pas de quatrième cours dans les collèges. 41

42 Nous avions constaté en 2011 que les répondants qui avaient suivi trois et quatre cours en francisation étaient les personnes qui avaient suivi le moins de cours de français avant leur venue au Canada. Or, en 2012, nous observons (pour un échantillon plus petit) que la tendance est peu marquée pour les répondants ayant suivi entre un et trois cours, mais elle demeure toujours aussi marquée pour ceux ayant suivi quatre cours (tableau 14). Tableau 14: Répartition (en %) des répondants en fonction du nombre de cours suivis en francisation et des cours de français suivis avant l'arrivée au Canada et NOMBRE DE COURS SUIVIS 2011 ONT SUIVI DES COURS DE FRANÇAIS AVANT L ARRIVÉE AU CANADA NOMBRE DE COURS SUIVIS 2012 ONT SUIVI DES COURS DE FRANÇAIS AVANT L ARRIVÉE AU CANADA Oui 64 % Non 36 % 1 cours (46 %) 67 % 33 % 1 cours (49 %) 2 cours (25 %) 78 % 22 % 2 cours (27 %) 3 cours (25 %) 53 % 47 % 3 cours (22 %) 4 cours (4 %) 12 % 88 % 4 cours (2%) Oui 73 % Non 27 % 77 % 23 % 76 % 24 % 71 % 29 % 15% 85% La plupart (90 %) des répondants n ont pas interrompu leurs études en francisation en cours de formation. Parmi les 10 % de répondants qui ont dû les interrompre, des raisons ayant trait au travail (3 %), à la famille (2 %) et à la vie personnelle 30 (5 %) ont été invoquées. Parmi les personnes qui ont interrompu leurs études de francisation, 65 % les ont interrompues pendant moins d un an, dont 38 % pendant moins de six mois. 30 Déménagement et voyage surtout 42

43 6.1.4 Perception du niveau de maîtrise du français oral et écrit À la fin de leurs études en francisation, les répondants ont autoévalué leur maîtrise de la langue orale et écrite (tableau 15). Tableau 15: Répartition (en %) des répondants selon le niveau de maîtrise du français oral et écrit et ORAL 2011 (n=1506) 2012 (n=554) ÉCRIT 2011 (n=1506) 2012 (n=554) TRÈS FAIBLE FAIBLE MOYEN AVANCÉ Je n arrive pas à me faire comprendre des autres Je suis capable de me faire comprendre des autres, mais je dois répéter plusieurs fois Je suis capable de me faire comprendre la plupart du temps Je peux parler facilement en français et me faire comprendre de tous 2 % 1 % J écris difficilement en français et je fais plusieurs erreurs 29 % 24 % Je suis capable d écrire de courts textes en français et je fais quelques erreurs (courriels, notes, etc.) 59 % 64 % J écris des textes simples en français et je fais peu d erreurs (courriels, notes, lettres, etc.) 10 % 11 % Je suis capable d écrire un texte long et détaillé en français en faisant peu d erreurs (lettres officielles, articles, etc.) 16 % 13 % 41 % 39 % 37 % 41 % 6 % 7 % Tant à l écrit qu à l oral, les deux premiers énoncés ne sont pas représentatifs du niveau que devrait avoir atteint un élève d un cours intermédiaire, alors que le troisième énoncé représente exactement le niveau qu il devrait avoir atteint. Le dernier énoncé représente plutôt un élève de niveau avancé. Concernant la maîtrise du français oral, en 2012, 25 % (1 % + 24 %) des répondants évaluent qu ils ne la possèdent que peu ou pas, tandis que 75 % estiment qu ils la possèdent, en tout ou en partie. En 2011, le taux de ceux qui évaluaient ne la posséder que peu ou pas était de 31 % (2 % + 29 %), et de 69 % (59 % + 10 %) pour ceux qui estimaient la posséder en tout ou en partie. Quant à la maîtrise du français écrit, en 2012, 52 % (13 % + 39 %) des répondants évaluent qu ils ne la possèdent que peu ou pas, tandis que 48 % (41 % + 7 %) estiment qu ils la possèdent, en tout ou en partie. En 2011, c est 57 % (16 % + 41 %) qui évaluaient ne la posséder que peu ou pas, et 43 % (37 % + 6 %) estimaient la posséder, en tout ou en partie. Nous avions constaté en 2011 qu il y avait une corrélation entre les niveaux de français oral et écrit et les études en français avant l arrivée au Canada. Nous avions constaté que la perception de maîtrise du niveau de français, tant à l oral qu à l écrit, est directement proportionnelle au 43

44 fait d avoir suivi une formation en français avant l arrivée au Canada. En effet, les répondants ayant évalué leur niveau de français comme moyen et avancé avaient davantage suivi des cours de français avant leur arrivée au Canada que les répondants ayant évalué leur niveau de français comme faible et très faible. En 2012, nous observons (pour un plus petit échantillon) la même tendance, mais seulement chez les répondants qui se perçoivent comme très faibles à l oral (tableau 16). Tableau 16: Répartition (en %) de la perception des répondants de leur maîtrise du français oral et écrit en fonction des études en français avant la venue au Canada et ORAL ÉCRIT ÉTUDES EN FRANÇAIS AVANT LA VENUE AU CANADA NIVEAU TRÈS FAIBLE NIVEAU FAIBLE NIVEAU MOYEN NIVEAU AVANCÉ NIVEAU TRÈS FAIBLE NIVEAU FAIBLE NIVEAU MOYEN NIVEAU AVANCÉ Oui 73 % 2012 Oui 64 % 2011 Non 27 % 2012 Non 36 % % 67 % 75 % 75 % 69 % 72 % 76 % 67 % 50 % 54 % 69 % 68 % 52 % 64 % 67 % 68 % 44 % 33 % 25 % 25 % 31 % 28 % 24 % 33 % 50 % 46 % 31 % 32 % 48 % 36 % 33 % 32 % Un peu plus de la moitié (51 %) des répondants ont tendance à croire que leur niveau de français leur permet de travailler, alors qu en 2011, c est 68 % qui évaluaient que leur niveau de français leur permettait de travailler. Soixante-douze pour cent (72 %) des répondants ont tendance à croire que leur niveau de français leur permet d étudier, soit un résultat semblable à celui de Objectifs pour l avenir Nous avons demandé aux participants quels étaient leurs projets concernant le travail et les études à la fin de leur cours de francisation. 44

45 Selon les données du sondage, 90 % ont l intention de travailler après la francisation (53 % en 2011), 69 % ont l intention d étudier en francisation (64 % en 2011) et 67 % des répondants ont l intention de faire des études après la francisation (65 % en 2011) (figure 4). Figure 4: Répartition (en %) des répondants en fonction des projets après leur formation en francisation 2011 et % 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 53% 90% 64% 69% 65% 67% % 0% Travailler après la francisation Étudier en francisation Étudier dans un autre domaine 6.2 Questionnaire II : un an après avoir terminé le programme de francisation (2012) Comme nous l avons formulé précédemment, l objectif principal de la passation du questionnaire II aux étudiants ayant terminé la formation en francisation depuis une année est de dresser un portrait de leur intégration dans la société d accueil. De façon plus détaillée, nous avons exploré les facteurs propres aux quatre dimensions qui composent le concept d intégration, soit la réalité économique (emploi, études, revenu), les habitudes culturelles et linguistiques (utilisation de la langue française, consommation culturelle, etc.), la réalité sociale (réseau social, sentiment d appartenance, etc.) et, finalement, la perception des immigrants concernant leur implication politique et civique. Nous avons également vérifié si les répondants qui ont suivi le programme AMTQ (S adapter au monde du travail québécois), un programme dont le but est de faciliter l intégration des immigrants au marché du travail, ont mieux performé que ceux qui ne l ont pas suivi. 45

46 6.2.1 Considérations générales Les résultats du sondage indiquent que parmi les 554 répondants, 56 % ont été aux études (en francisation ou autres), 24 % ont été à la recherche d un emploi, 36 % ont travaillé (tableau 17), alors que 11 % des répondantes ont accouché, 10 % des répondants ont consacré du temps à la famille, 11 % au bénévolat, 9 % au voyage et 4 % à toute autre activité. Tableau 17: Nombre et pourcentage des répondants en fonction de leur occupation 2012 et ACTIVITÉS NOMBRE DE RÉPONDANTS ET POURCENTAGE VALIDE répondants NOMBRE DE RÉPONDANTS ET POURCENTAGE VALIDE répondants* Ont déjà travaillé au Québec 224/348 (64 %) n/d Ont travaillé au cours de la dernière année 202/554 (36 %) 53/143 (37 %) Occupent présentement un emploi 183/537 (34 %) 43/147 (29 %) Ont été en recherche d emploi au cours de la dernière année 134/554 (24 %) 50/139 (36 %) Ont suivi la formation AMTQ 239/440 (54 %) 58/142 (41 %) Ont fait des études en francisation 231/427 (54 %) 45/147 (31 %) Ont fait des études dans un programme autre que la francisation 274/477 (57 %) 49/147 (33 %) * Nous avons inclus les données du questionnaire II de la phase 1 à titre d aide-mémoire. Nous ne pouvons comparer les données, puisqu après avoir constaté certaines lacunes dans le questionnaire II et à cause de la différence dans le délai de passation, soit un an plutôt que huit mois, nous avions décidé de considérer la cohorte 1 comme une cohorte-test et, à ce titre, celle-ci a été éliminée de la portion représentative de notre population. Cinquante-quatre pour cent (54 %) ont suivi la formation «S adapter au monde du travail québécois» (AMTQ) dans le cadre des cours du programme de francisation. En 2011, 41 % des répondants avaient suivi le programme AMTQ. Le profil (âge, sexe, provenance et scolarité) des répondants ayant suivi la formation AMTQ est semblable à celui de la population totale. Soixante-neuf pour cent (69 %) affirment, en tout ou en partie, que la formation les a aidés à trouver un travail, 12 % les a très peu aidés et 19 % ne les a aucunement aidés. La formation a été qualifiée de générale et de base. Les répondants ont également affirmé que la formation est pratique, car ils ont reçu des informations utiles concernant la recherche d un emploi, la rédaction d un curriculum vitae et d une lettre de présentation. Ils ont également effectué des simulations d entrevue. 46

47 Selon les répondants, la formation facilite l intégration grâce aux informations sur le milieu du travail québécois ainsi que sur les attentes des employeurs. Par contre, si pour certains répondants la formation est suffisante pour trouver un travail, d autres doivent faire appel aux organismes dédiés à la recherche d un emploi afin d obtenir un service plus soutenu et personnalisé Économie Emploi Comme il a été mentionné précédemment, 36 % des répondants ont travaillé depuis la fin de leurs études à temps plein en francisation, soit le même pourcentage qu en La majorité de ces derniers (91 %, soit 183 répondants) occupait toujours un emploi un an après la fin des études en francisation. Parmi ces derniers, 31 % provenaient des pays de l Europe de l Est, 26 % d Amérique centrale et du Sud, 21 % d Asie, 9 % du Moyen-Orient, 6 % d Amérique du Nord, 5 % d Afrique du Nord, 2 % des Caraïbes, 1 % d Afrique centrale, du Sud, de l Est et de l Ouest (ACSEO) et moins de 1 % d Europe de l Ouest. Lorsqu on calcule le nombre de personnes qui ont trouvé un travail en fonction du nombre de répondants, ce sont les personnes d Afrique du Nord et des Caraïbes qui affichent le taux d emploi le plus faible (tableau 18). Les hommes, toute proportion gardée, ont davantage trouvé du travail que les femmes. Tableau 18: Pourcentage et proportion des répondants ayant trouvé un emploi en fonction de la région géographique. RÉGION GÉOGRAPHIQUE RÉPONDANTS TOTAL PROVENANT DE LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE (535 répondants) RÉPONDANTS AYANT UN EMPLOI ACTUELLEMENT (183 répondants) PROPORTION DES RÉPONDANTS AYANT TROUVÉ UN EMPLOI PAR RAPPORT AU TOTAL DES RÉPONDANTS Europe de l Est 28 % (149 répondants) 31 % (56 répondants) 38 % Amérique centrale et du 27 % (147 répondants) 26 % (47 répondants) 32 % Sud Asie 16 % (88 répondants) 21 % (38 répondants) 43 % Afrique du Nord 11 % (57 répondants) 5 % (9 répondants) 16 % Moyen-Orient 8 % (43 répondants) 9 % (17 répondants) 40 % Amérique du Nord 5 % (26 répondants) 6 % (10 répondants) 38 % Caraïbes 3 % (17 répondants) 1 % (3 répondants) 18 % Afrique centrale, du Sud, 1 % (6 répondants) 1 % (2 répondants) 33 % de l Est et de l Ouest Europe de l Ouest Moins de 1 % (2 répondants) Moins de 1 % (1 répondant) 50 % 47

48 Pour trouver un emploi, les répondants ont fait appel à différentes ressources. Toutefois, selon les résultats du sondage, ce sont surtout les amis ainsi que la parenté (36 %) et, dans une moindre proportion, les sites Internet (23 %), les candidatures spontanées (14 %) et le site Placement en ligne d Emploi-Québec (8 %) qui ont été les moyens les plus efficaces pour trouver un emploi, alors qu en 2011, c était 29 % des répondants qui avaient fait appel aux amis et à la parenté, ainsi que 25 % aux sites Internet. Nous pouvons noter au tableau 19, que les répondants qui ont suivi la formation AMTQ, ont davantage utilisé les moyens efficaces pour trouver un emploi que ceux qui ne l ont pas suivie. Tableau 19: Répartition en % des répondants ayant utilisé les moyens de recherche d'emploi les plus efficaces en fonction de la fréquentation ou non du programme AMTQ. AMTQ AUCUNE FORMATION AMTQ Amis et parenté 45 % 34% Sites Internet (autres que le site d Emploi- Québec) 87% 74% Candidatures spontanées 34 % 29 % Site Placement en ligne d Emploi-Québec 55 % 32 % Parmi les personnes qui ont occupé un emploi depuis la fin de la formation en francisation, trente-cinq pour cent (35 %) des répondants l ont trouvé 1 mois après la fin de leurs études en francisation, 37 % l ont trouvé entre 1 et 3 mois de recherche, 18 % entre 4 et 6 mois, 6 % entre 7 et 9 mois et 4 % entre 10 et 12 mois. En outre, 64 % des répondants ont occupé un seul emploi, 25 % ont occupé 2 emplois, 11 % ont occupé 3 emplois et plus. Soixante pour cent (60 %) des répondants travaillent dans le secteur tertiaire, 37 % dans le secteur secondaire et 3 % dans le secteur primaire. Les répondants travaillent principalement en vente et services (38 %), en transformation, fabrication et services d utilité publique (11 %) et dans les affaires, finances et administration (11 %) (figure 5) 48

49 Figure 5: Répartition (en %) des répondants selon les professions. 40% 38% 35% 30% 25% 20% 15% 11% 11% 9% 10% 8% 6% 6% 6% 5% 0% 3% 2% 0% Soixante-quatre pour cent (64 %) des répondants travaillent dans de petites et moyennes entreprises. À noter qu ils étaient 56 % en Neuf pour cent (9 %) travaillent dans de grandes entreprises privées et 13 % dans des multinationales, 2 % des répondants ont trouvé un emploi dans la fonction publique, une seule personne a trouvé un emploi dans une entreprise publique. Finalement, 12 % des répondants n ont pu établir la nature du type d entreprise dans laquelle ils travaillaient (figure 6). Figure 6: Répartition (en %) des répondants en fonction des types d'entreprise. 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% 13% 28% 23% 9% 13% 0% 2% 12% 49

50 La plupart des répondants (98 %) travaillent dans le grand Montréal et 1 % à Laval. Une personne travaille à Québec, deux autres en Ontario et une dernière à Notre-Dame-du-Bon- Conseil près de Drummondville. Soixante-huit pour cent (68 %) des répondants ont un statut d employé permanent, alors que 15 % sont des salariés sous contrat. Onze pour cent (11 %) sont des travailleurs saisonniers. Quatre pour cent (4 %) travaillent à leur compte en entreprise certifiée et 1 % sans entreprise certifiée. Un pour cent (1 %) des répondants travaillent au noir. Il est possible que la catégorie «au noir» soit sous-représentée étant donné le statut illégal de ce type d emploi. Nous constatons que les répondants qui ont reçus la formation AMTQ ont davantage le statut d employé permanent (73 %) que les personnes qui n ont pas reçu la formation (61 %). Soixante-huit pour cent (68 %) des répondants travaillent à temps plein. Ils étaient 60 % à travailler à temps plein en Les personnes qui travaillent à temps partiel ou selon des horaires variables travaillent en moyenne 22 heures par semaine. Finalement, le revenu individuel annuel brut de travail est pour les trois quarts (76 %) des répondants sous la barre des $; 14 % gagnent entre $ et $, 5 % entre $ et $, et 5 % entre $ et $. Le taux horaire moyen est de 14,53 $, mais se situe pour la majorité (64 %) autour de 11,75 $. Les résultats du sondage indiquent également que 98 % des répondants détiennent un diplôme émis par un autre pays que le Canada, que 41 % des répondants ont vu leurs diplômes acquis à l étranger entièrement reconnus et 27 %, partiellement. En 2011, c est 45 % des répondants qui avaient vu, en tout ou en partie, leurs diplômes reconnus. Nous constatons que les répondants qui ont suivi la formation AMTQ ont davantage vu leur diplôme acquis à l étranger entièrement reconnus (46 %) que ceux qui ne l avaient pas suivie (33 %). Cinquante-trois pour cent (53 %) des répondants ont mentionné que leur expérience de travail acquise à l étranger avait été reconnue, soit le même taux qu en (Figure 7) Nous observons également que les répondants qui ont suivi la formation AMTQ ont davantage vu leur expérience de travail acquise à l étranger reconnue (55 %) que ceux qui ne l avaient pas suivie (45 %). Nous avons demandé aux répondants s il y avait un lien entre les expériences de travail acquises dans leur pays d origine et l emploi qu ils ont occupé au cours de la dernière année. Vingt-six pour cent (26 %) ont répondu que leur emploi y est complètement relié, 33 % en partie seulement, 39 % ont affirmé que leur emploi est complètement différent des expériences de travail acquises dans leur pays d origine et 2 % des répondants n avaient pas travaillé avant leur venue au Canada. Nous leur avons également demandé si l emploi qu ils occupent correspond à leur objectif professionnel. Pour 16 % des répondants, leur emploi correspond en tous points à leur objectif professionnel, pour 19 % y correspond presque complètement, 22 % en partie seulement et pour 43 % des répondants, leur emploi ne correspond pas du tout à leur objectif (figure 7). 50

51 Figure 7: Répartition (en %) des répondants en fonction du niveau de reconnaissance des diplômes et de l'expérience par les employeurs, ainsi que du niveau de correspondance de l'emploi actuel avec l'expérience et l'objectif professionnel. 60% 53% 50% 40% 30% 20% 10% 41% 32% 27% 45% 26% 39% 33% 16% 41% 43% Parfaitement En partie Pas du tout 0% Reconnaissance du diplôme émis dans le pays d'origine Reconnaissance de l'expérience acquise dans le pays d'origine Correspondance entre expérience acquise dans pays d'origine et l'emploi occupé Correspondance entre l'objectif professionnel et l'emploi occupé Cinquante-cinq pour cent (55 %) des répondants ont bénéficié d une formation à l arrivée en emploi. Le type de formation suivie est surtout une formation pratique, souvent donnée par un collègue, sur les modes de fonctionnement, les processus, ainsi que sur les logiciels utilisés. La formation a duré moins d une journée pour 19 % des répondants, entre 1 et 2 journées pour 16 % des répondants, entre 3 et 4 journées pour 31 % des répondants et plus de 5 journées pour 34 % des répondants. Nous nous sommes également intéressés à la différence entre les tâches demandées en une seule journée par leur ancien employeur dans leur pays d origine par rapport à celles demandées par leur employeur canadien. Un peu plus de la moitié des répondants (59 %) se sentent très ou plutôt à l aise, alors que 14 % se sentent plutôt mal ou très mal à l aise par rapport à cette différence. Vingt-six pour cent (26 %) des répondants y étaient indifférents et 1 % n avaient jamais travaillé avant leur venue au Canada. Les raisons évoquées pour expliquer leur malaise étaient surtout le rythme trop rapide du travail, mais également les mauvaises conditions de travail, le contrôle excessif, ou une mauvaise organisation Langues utilisées et compréhensibilité du français au travail Soixante-dix pour cent (70 %) des répondants travaillent en français et 15 % l utilisent souvent au travail, alors que 12 % l utilisent occasionnellement et 3 % ne l utilisent jamais. Concernant l utilisation de l anglais au travail, 40 % des répondants travaillent en anglais, 23 % utilisent souvent l anglais au travail, alors que 28 % l utilisent occasionnellement et 9 % ne l utilisent 51

52 jamais. Dix-huit pour cent (18 %) des répondants ne travaillent ni en français, ni en anglais, 17 % utilisent souvent une autre langue que le français ou l anglais au travail, alors que 44 % utilisent occasionnellement une autre langue et 21 % n utilisent jamais une autre langue que le français ou l anglais au travail (figure 8). Figure 8: Répartition (en %) des répondants en fonction de la fréquence d'utilisation du français, de l'anglais et d'une autre langue au travail. Français Anglais 70% 40% 23% 15% 28% 12% 9% 3% Toujours Souvent Occasionnellement Autres 18% 17% 44% 21% Jamais Trente-sept pour cent (37 %) des répondants ne se sont jamais ou rarement sentis mal compris par un collègue ou leur employeur à cause de leur niveau de français, alors que 53 % des répondants se sentent parfois mal compris et 10 % se sont souvent sentis mal compris par un collègue ou leur employeur. Quarante-sept pour cent (47 %) des répondants ne se sont jamais ou rarement sentis mal compris par un collègue ou leur employeur à cause de leur accent, alors que 47 % des répondants se sentent parfois mal compris et 6 % se sont souvent sentis mal compris par un collègue ou leur employeur (figure 9). Selon leur évaluation personnelle, 8 répondants sur 10 ont de la difficulté, en totalité ou en partie, à comprendre l accent québécois au travail (figure 9). Quatorze pour cent (14 %) des répondants ont souvent éprouvé de la difficulté à comprendre certains termes techniques reliés à leur emploi, 54 % l ont parfois éprouvée, alors que 32 % l ont rarement ou jamais éprouvée (figure 9). 52

53 Figure 9: Répartition (en %) des répondants selon les différentes difficultés de communication auxquelles ils font face au travail. Problème de compréhension à cause de leur niveau de français Problème de compréhension à cause de leur accent 13% 24% 14% 33% 53% 10% 47% 6% Jamais Rarement Difficulté à comprendre l'accent québécois Difficulté à comprendre certains termes techniques 1% 18% 48% 6% 26% 33% 54% 14% Parfois Souvent 0% 20% 40% 60% 80% 100% Lorsque les répondants ne comprennent pas ce que leur employeur dit, 89 % avouent à ce dernier ne pas avoir compris et demandent de répéter, alors que 5 % des répondants vont le valider auprès d un collègue et 3 % vont faire semblant d avoir compris. Trois pour cent (3 %) des répondants ont avoué utiliser d autres stratagèmes, mais ne les ont pas expliqués. Nous remarquons que plus de répondants qui ont suivi la formation AMTQ (61 %) avouent ne pas avoir compris et demandent de répéter que les répondants qui ne l ont pas suivi (39 %) Relations professionnelles au travail Concernant les questions ouvertes sur l appréciation des répondants de la façon de travailler des Québécois et de l évaluation des relations de travail, la très grande majorité n a pas répondu à ces questions. Les personnes qui ont effectué des commentaires, ont qualifié les travailleurs québécois de gentils et cordiaux, mais leur reprochent toutefois leur lenteur au travail et leur paresse. Ils qualifient les relations entre employés et employeurs, ainsi qu entre collègues de manière positive (d excellentes à normales, en passant par respectueuses et amicales). Soixante-quinze pour cent (75 %) des répondants ne se sont jamais ou rarement sentis mal compris par un collègue ou leur employeur en raison de la différence culturelle, alors que 23 % l ont parfois senti et 2 % se sont souvent sentis mal compris par un collègue ou leur employeur en raison de la différence culturelle. Finalement, 73 % des répondants affirment ne jamais avoir été victimes de discrimination au travail, alors que 13 % disent l avoir rarement été, 13 % parfois et 1 % des répondants ont souvent été victimes de discrimination au travail. 53

54 Portrait type des répondants ayant ou ayant eu un emploi en août 2012 Sur le plan du travail, 36 % (202) répondants occupaient ou ont occupé un emploi au cours de la dernière année; 34 % (183) occupaient toujours un emploi lors de la passation du sondage. Les répondants provenaient surtout des pays d Europe de l est (31 %), d Amérique centrale et du Sud (26 %), ainsi que de l Asie (21 %). Les répondants ont trouvé un emploi principalement grâce à l aide de parents, d amis, par l entremise de sites Internet ou grâce aux candidatures spontanées. Trente-cinq pour cent (35 %) ont trouvé leur emploi après un mois de recherche, alors que 72 % des répondants l ont trouvé en moins de 3 mois. Un peu plus de la moitié (60 %) travaillent dans le secteur tertiaire, plus particulièrement dans le domaine des ventes et services (38 %), alors que 37 % des répondants travaillent dans le secteur secondaire. Soixante-quatre pour cent (64 %) des répondants travaillent dans une petite et moyenne entreprise, pour la majorité (98 %) dans le grand Montréal. Soixante-huit pour cent (68 %) des répondants ont un statut d employé permanent, 68 % travaillent à temps plein et 76 % des répondants gagnent moins de $. Quarante et un pour cent (41 %) des répondants ont vu leurs diplômes acquis à l étranger entièrement reconnus, 27 %, partiellement. Cinq personnes sur dix se sont fait reconnaître leur expérience de travail acquise à l étranger. Cinquante-neuf pour cent (59 %) des répondants travaillent dans un emploi relié, en tout ou en partie à l expérience acquise dans le pays d origine. Cependant, 43 % des répondants indiquent que leur emploi ne correspond pas à leurs objectifs professionnels. Finalement, 55 % des répondants ont bénéficié d une formation à l arrivée en emploi. Quatre-vingt-cinq pour cent (85 %) des personnes utilisent toujours ou souvent le français au travail, mais la majorité (81 %) a de la difficulté à comprendre l accent québécois. Soixante-quinze pour cent (75 %) ne se sont que rarement ou jamais sentis mal compris par un collègue ou leur employeur en raison de la différence culturelle. Finalement, 73 % des répondants affirment ne jamais avoir été victimes de discrimination au travail. Globalement, les répondants sont satisfaits des relations dans le milieu de travail Recherche active d emploi (plus de deux démarches/semaine) Cent quatorze (114) répondants (32 %) étaient activement en recherche d emploi lors du sondage, alors qu ils étaient 36 % en Les répondants provenant des Caraïbes, de l Afrique centrale, du Sud, de l Est et de l Ouest et, dans une moindre proportion, ceux issus d Amérique du Nord sont davantage en recherche d un emploi (tableau 20). 54

55 Tableau 20: Pourcentage des répondants ayant présentement un emploi et de ceux en recherche d'emploi selon les régions géographiques. RÉGION GÉOGRAPHIQUE TOTAL DES RÉPONDANTS (535 répondants) RÉPONDANTS AYANT PRÉSENTEMENT UN EMPLOI (183 répondants) RÉPONDANTS EN RECHERCHE D EMPLOI (114 répondants sur 350 personnes qui ont répondu à cette question, soit 32 %) Europe de l Est 28 % ( % (56 répondants) 23 % (21 répondants) répondants) Amérique centrale et du 27 % ( % (47 répondants) 38 % (38 personnes) Sud répondants) Asie 16 % (88 répondants) 21 % (38 répondants) 26 % (13 répondants) Afrique du Nord 11 % (57 répondants) 16 % (9 répondants) 40 % (19 répondants) Moyen-Orient 8 % (43 répondants) 9 % (17 répondants) 29 % (7 répondants) Amérique du Nord 5 % (26 répondants) 5 % (10 répondants) 44 % (7 répondants) Caraïbes 3 % (17 répondants) 2 % (3 répondants) 50 % (7 répondants) Afrique centrale, du Sud, 1 % (6 répondants) 1 % (2 répondants) 50 % (2 répondants) de l Est et de l Ouest Europe de l Ouest Moins de 1 % (2 Moins de 1 % (1 0 % (0 répondant) répondants) répondant) Un peu moins du tiers (31 %) des répondants sont en recherche d emploi depuis moins de 1 mois, 21 % entre 1 et 3 mois. Soixante et onze pour cent (71 %) des répondants recherchent un emploi depuis moins de 6 mois et 19 % depuis moins d un an. Dix pour cent (10 %) sont en recherche d emploi depuis plus d un an. Les résultats du sondage indiquent que 80 % des répondants ont fait appel aux sites Internet pour chercher un emploi, 45 % aux services d Emploi-Québec, 43 % aux petites annonces, 41 % aux parents et amis, 41 % au site Placement en ligne d Emploi-Québec, 29 % aux candidatures spontanées, 27 % aux organismes dédiés à la recherche d emploi, 21 % aux services de placement privé et 13 % aux organismes communautaires. Six pour cent (6 %) des répondants se sont adressés à une communauté ethnique (figure 10). 55

56 Figure 10: Répartition (en %) des répondants en fonction des différentes ressources utilisées pour effectuer une recherche d'emploi. 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 80% 45% 43% 41% 41% 29% 27% 21% 13% 6% Quarante et un pour cent (41 %) des répondants ont effectué entre une et trois entrevues d emploi, 13 % entre quatre et six entrevues et finalement 4 % ont effectué plus de six entrevues. Quarante-deux pour cent (42 %) des répondants n ont jamais été convoqués à une entrevue (figure 11). Parmi ces derniers, nous observons que les répondants qui n ont pas suivi la formation AMTQ (55 %) ont plus souvent que ceux qui l ont suivi (38 %) jamais été convoqués en entrevue. Figure 11: Répartition (en %) des répondants selon le nombre d'entrevues effectuées durant la recherche d'emploi. 42% 41% 1 à 3 entrevues 4 à 6 entrevues Plus de 7 entrevues Aucune entrevue 4% 13% 56

57 Les raisons évoquées par les répondants pour expliquer le fait qu ils ne sont pas reçus en entrevue sont que les employeurs ne reconnaissent que les diplômes acquis au Québec, qu ils n ont pas d expérience canadienne, qu ils ne maîtrisent pas suffisamment la langue anglaise ou encore le français oral, qu ils sont surqualifiés ou que leurs savoir-faire ne sont pas adaptés aux lois et règlements qui régissent le Québec ou encore parce qu ils ne maîtrisent pas un logiciel spécialisé. Plus des trois quarts (76 %) des personnes en recherche active d emploi pensent devoir retourner aux études ou apprendre un nouveau métier s ils veulent trouver du travail. Trentehuit pour cent (38 %) des répondants ne sont pas prêts à déménager en région pour trouver un travail, 33 % sont prêts à déménager en région à la condition que l emploi soit en lien avec leur objectif professionnel, alors que 11 % sont prêts à déménager en région, quelles que soient les conditions. Quatorze pour cent (14 %) sont indécis et 4 % des répondants n ont pas justifié leur réponse. Nous avons demandé à l ensemble des répondants si, selon eux, il est facile ou difficile pour un immigrant de trouver un travail au Québec. Quarante-huit pour cent (48 %) des répondants pensent qu il est difficile de trouver un travail au Québec, 28 % pensent que cela dépend du niveau de maîtrise de la langue française, 12 % pensent que c est facile si les immigrants ont les diplômes appropriés, 4 % pensent que c est facile même si les immigrants n ont pas de diplômes, et 8 % ont une autre opinion qu ils n ont pas précisée Études en francisation Cinquante-quatre pour cent (54 %) des répondants ont poursuivi des études en francisation, alors qu ils étaient 31 % en Quarante-huit pour cent (48 %) des répondants ont étudié dans les commissions scolaires, 31 % dans les collèges, 10 % dans les universités, 6 % dans les organismes communautaires et 5 % dans un établissement non identifié (figure 12). Figure 12: Répartition (en %) des répondants en fonction de l'établissement d'études. 10% 31% 6% 5% Commission scolaire Collège 48% Université Organisme communautaire Établissement non identifié 57

58 Parmi les personnes qui ont poursuivi une formation en francisation, ce sont les répondants provenant d Amérique centrale et du Sud qui ont davantage tendance à poursuivre des études en francisation (62 %) alors que les répondants d Afrique du Nord ont moins tendance à le faire (35 %). C est principalement par l intermédiaire d un ami (52 %), d un agent d Emploi Québec (21 %), d une source non identifiée (16 %) d un conseiller en orientation (10 %) ou en information scolaire et professionnelle (10 %) que les répondants ont trouvé une formation en francisation. Trente-huit pour cent (38 %) ont suivi une formation à temps partiel en français écrit, 37 % à temps plein en français écrit, 36 % à temps plein en français oral, 20 % à temps partiel en français oral, 6 % en ligne, 3 % en milieu de travail et 1 % une formation spécialisée à temps plein (figure 13). Figure 13: Répartition (en %) des répondants selon le type de cours de francisation suivi. Écrit Oral 20% 38% 37% 36% En ligne En milieu de travail 3% 6% Temps partiel Temps plein Spécialisé 1% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% Formation qualifiante Les données du sondage indiquent que 57 % des répondants ont poursuivi des études autres que la francisation, alors qu ils étaient 33 % en Soixante-seize pour cent (76 %) des répondants ont étudié à temps plein et 24 % à temps partiel. Soixante et onze pour cent (71 %) suivent leurs cours en français, 24 % en anglais et 5 % dans une autre langue (figure 14). 58

59 Figure 14: Répartition (en %) des répondants selon la langue des études. 5% 24% Français Anglais 71% Autre Ils ont utilisé différentes ressources pour les aider dans le choix de leur domaine ou de leur lieu d études. Selon les données du sondage, ils se sont fait conseiller par un ami (34 %), un conseiller en orientation (15 %), un agent d Emploi-Québec (12 %), un conseiller en information scolaire et professionnelle (12 %), un parent (9 %), un membre de leur communauté ethnique (3 %), un conseiller en reconnaissance des acquis (2 %), 21 % ont eu recours à une aide non identifiée et 2 % n ont eu recours à aucune aide. Les résultats obtenus indiquent que 37 % des répondants ont choisi d étudier dans le milieu universitaire, 31 % dans un cégep, 12 % au secondaire et finalement 20 % ont étudié dans des organismes communautaires ou établissements privés (figure 15). Figure 15: Répartition (en %) des répondants selon les établissements d'études 40% 30% 20% 10% 0% 37% Études universitaires 31% Études collégiales 12% Études secondaires 20% Autres Soixante et onze pour cent (71 %) n ont fait face qu à peu ou pas de problème à faire reconnaître leurs diplômes obtenus à l étranger lors de leur admission, alors que ce taux était de 59 % en Ils ont choisi d étudier dans les domaines de la gestion (18 %), des sciences appliquées (17 %), des sciences de la santé (13 %), des arts et lettres (11 %), de l éducation (7 %) et des sciences humaines et sociales (4 %), des sciences de la nature (3 %), en politique et droit (2 %), en communications (1 %) et 22 % dans des domaines autres que ceux énumérés ci-dessus (figure 16). 59

60 Figure 16: Répartition (en %) des répondants en fonction du domaine d'études. 30% 25% 24% 20% 18% 17% 15% 13% 11% 10% 7% 5% 4% 3% 2% 1% 0% Quarante pour cent (40 %) des répondants poursuivent des études dans le même domaine que celui dans lequel ils ont étudié ou travaillé dans leur pays d origine, 40 % des répondants étudient dans un tout autre domaine, et 15 % recommencent des études dans le même domaine que celui dans lequel ils avaient étudié ou travaillé dans leur pays d origine, et finalement 5 % des répondants ne se sont pas reconnus dans les choix suggérés. Les répondants qui ont suivi la formation AMTQ choisissent davantage (43%) d étudier dans un tout autre domaine que les personnes qui ne l ont pas suivi (34 %), alors que ces dernières choisissent davantage de recommencer des études dans le même domaine (22 %) que les répondants qui ont suivi la formation AMTQ (10 %). Vingt-quatre pour cent (24 %) des répondants ont obtenu leur diplôme, 64 % sont encore aux études, 3 % ont arrêté leurs études, et pour 9 % des répondants, l état de leur situation est différent de ceux énumérés ci-dessus Relations interpersonnelles aux études Les résultats du sondage indiquent que la majorité (81 %) des répondants, qui ont fait des commentaires, qualifient de manière positive le style d enseignement au Québec. Selon leur évaluation personnelle, 85 % des répondants qui ont suivi des cours, tant en francisation qu en études qualifiantes, se sentent, en tout ou en partie, à l aise avec le style d enseignement au Québec et 1 % des répondants se sentent très mal à l aise. Quatorze pour cent (14 %) des répondants se disent indifférents. 60

61 Cinquante-deux pour cent (52 %) des répondants ne se sont que rarement ou jamais sentis mal compris par un collègue ou un professeur en raison de leur niveau de français, 38 % se sont parfois sentis mal compris et 10 % se sont souvent sentis mal compris (figure 17). Lors de leurs études, 57 % ne se sont jamais sentis mal compris par un collègue à cause de leur accent, 33 % ont parfois éprouvé ce sentiment, alors que 10 % l ont souvent éprouvé. Quarante-cinq pour cent (45 %) n ont éprouvé que peu ou pas de difficulté à comprendre certains termes techniques reliés à leur domaine d études. Quatre-vingt-cinq pour cent (85 %) des répondants n ont que rarement ou jamais vécu un ou des conflits en raison des barrières linguistiques, alors que 13 % en ont parfois vécus et 2 % des répondants en ont souvent vécus (figure 17). Selon leur évaluation personnelle, 8 répondants sur 10 ont de la difficulté, en totalité ou en partie, à comprendre l accent québécois de leurs collègues ou professeurs, soit la même proportion que dans le volet du travail. Soixante-dix-sept pour cent (77 %) des répondants ne se sont que rarement ou jamais sentis mal compris par un collègue ou un professeur en raison de la différence culturelle, alors que 20 % ont parfois éprouvé ce sentiment et 3 % souvent. Quatre-vingt-dix pour cent (90 %) des répondants n ont que rarement ou jamais vécu un ou des conflits en raison des différences culturelles, alors que 9 % en ont parfois vécus et 1 % des répondants en ont souvent vécus (figure 17). Figure 17: Répartition (en %) des répondants en fonction de la fréquence des problèmes rencontrés dans les études. Problème de compréhension en lien avec la différence culturelle 50% 27% 20% 3% Problème de compréhension en lien avec le niveau de langue 20% 31% 38% 11% Jamais Rarement Conflit en raison de la différence culturelle Conflit en raison de la barrière linguistique 70% 66% 20% 9% 18% 13% 1% 3% Parfois Souvent 0% 20% 40% 60% 80% 100% Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %) des répondants affirment, en tout ou en partie, ne pas avoir été victimes de discrimination lors de leurs études. 61

62 6.2.3 Langue et culture Perception du niveau de maîtrise de la langue française Le français oral Lors de la passation du premier questionnaire par les 554 répondants de l échantillon, 1 % n arrivaient pas à se faire comprendre des autres à l oral. Un an après, le même pourcentage de répondants éprouve toujours cette difficulté. Lors de la passation du premier questionnaire, 24 % devaient répéter plusieurs fois pour se faire comprendre. Après un an, 17 % éprouvent toujours ce problème. Lors de la passation du premier questionnaire, 64 % pouvaient se faire comprendre la plupart du temps. Après un an, le même pourcentage de répondants y arrive. Finalement, lors de la passation du premier questionnaire, 11 % des répondants pouvaient se faire comprendre de tous. Après un an, 18 % parlent facilement en français et peuvent se faire comprendre de tous (tableau 20) Le français écrit Lors de la passation du premier questionnaire par les 554 répondants de l échantillon, 13 % faisaient beaucoup d erreurs en écrivant. Un an après, 16 % des répondants faisaient toujours autant d erreurs. Lors de la passation du premier questionnaire, 39 % étaient capables d écrire de courts textes en faisant quelques erreurs. Après une année, 36 % des répondants peuvent toujours le faire. Lors de la passation du premier questionnaire, 41 % étaient capables d écrire des textes simples en français en faisant peu d erreurs. Un an après, 35 % peuvent le faire. Finalement, lors de la passation du premier questionnaire, 7 % des répondants pouvaient écrire de longs textes en faisant peu d erreurs. Une année après, c est 13 % des répondants qui y parviennent (tableau 21). 62

63 Tableau 21: Répartition (en %) des répondants en fonction de leur perception de leur maîtrise du français tant à l'oral qu'à l'écrit. TRÈS FAIBLE FAIBLE ORAL 2011 QI (n=1506) N arrive pas à se faire comprendre des autres Se fait comprendre des autres, mais doit répéter plusieurs fois 2011 QI (n=554) 2 % 1 % 1 % 2012 QII (n=554) 29 % 24 % 17 % MOYEN Se fait comprendre la plupart du temps 59 % 64 % 64 % AVANCÉ Parle facilement et se fait comprendre de tous 10 % 11 % 18 % ÉCRIT 2011 QI (n=1506) 2011 QI (n=554) 2012 QII (n=554) TRÈS FAIBLE Écrit difficilement et fait plusieurs erreurs 16 % 13 % 16 % FAIBLE MOYEN AVANCÉ Écrit de courts textes et fait quelques erreurs Écrit des textes simples et fait peu d erreurs Écrit des textes longs et détaillés et fait peu d erreurs 41 % 39 % 36 % 37 % 41 % 35 % 6 % 7 % 13 % Lors de la passation du premier questionnaire, 68 % des répondants avaient tendance à croire que leur niveau de français leur permettait de travailler. Après un an, 88 % des répondants pensent, en tout ou en partie, que leur niveau de français leur permet de travailler. Sept répondants sur dix évaluent, en tout ou en partie, que les cours de francisation les aident à trouver un emploi, alors qu ils étaient six sur dix à penser pareillement l année dernière. Lors de la passation du premier questionnaire, 74 % des répondants avaient tendance à croire, en tout ou en partie, que leur niveau de français leur permettait d étudier. Une année après, 70 % le pensent toujours. Neuf répondants sur dix évaluent, en tout ou en partie, que les cours de francisation les aident à poursuivre des études. Quatre-vingt-treize pour cent (93 %) des répondants affirment, en tout ou en partie, que leur niveau de connaissance du français leur permet d aller seul chez le médecin, le dentiste ou à la banque, alors que 91 % des répondants assurent, en tout ou en partie, que leur connaissance du français leur permet de demander n importe quel service en français. Finalement, 78 % des répondants pensent, en tout ou en partie, que leur niveau de connaissance du français leur permet de se faire des amis québécois (figure 18). 63

64 Figure 18: Répartition (en %) des répondants en fonction des réalisations que leur niveau de français et la formation en francisation leur permettent d'accomplir. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 88% Niveau de français permet de travailler 77% La formation en francisation permet de trouver un emploi 70% Niveau de français permet d'étudier 91% 93% 91% La formation en francisation permet de poursuivre des études Niveau de français permet d'aller seul chez le médecin, etc. 78% Niveau de Niveau de français français permet de permet de se demander faire des n'importe amis quel service québécois Médias Télévision Selon les données du sondage, 92 % des répondants écoutent la télévision en français. Ils étaient 88 % en Quatre-vingts pour cent (80 %) y consacrent moins de dix heures par semaine. Quatre-vingt-un pour cent (81 %) des répondants écoutent la télévision en anglais. Ils étaient 77 % en Soixante-quatorze pour cent (74 %) y consacrent moins de 10 heures par semaine. Soixante-dix pour cent (70 %) des répondants écoutent la télévision dans une autre langue (surtout en arabe et en espagnol). Ils étaient 51 % en Cinquante-six pour cent (56 %) y consacrent moins de 10 heures par semaine (figure 19) Radio Les résultats du sondage indiquent que 79 % des répondants écoutent la radio en français, alors qu en 2011, ils étaient 69 % à écouter la radio en français. Soixante-douze pour cent (72 %) y consacrent moins de 10 heures par semaine. Cinquante-huit pour cent (58 %) des répondants écoutent la radio en anglais. Ils étaient 44 % en Cinquante-cinq pour cent (55 %) y 64

65 consacrent moins de 10 heures par semaine. Finalement, 34 % des répondants écoutent la radio dans une autre langue (surtout en espagnol et en arabe). Ils étaient 22 % en Trente pour cent (30 %) y consacrent moins de 10 heures par semaine (figure 19) Journaux Les données du sondage révèlent que 90 % des répondants lisent les journaux en français, alors qu en 2011, ils étaient 98 % à le faire. Les principaux journaux consultés sont le 24 heures (64 %), le Métro Montréal (58 %), le Journal de Montréal (16 %) et La Presse (13 %). Dix-sept pour cent (17 %) des répondants les consultent 1 fois par semaine; 32 % les consultent 2 à 3 fois par semaine; 29 % de 4 à 5 fois par semaine; et 12 % les consultent plus de 6 fois par semaine. Quarante-quatre pour cent (44 %) des répondants lisent les journaux en anglais. Ils étaient 40 % en Dix-neuf pour cent (19 %) les consultent une fois par semaine; 16 % les consultent de 2 à 3 fois; 5 % de 4 à 5 fois par semaine; et 4 % les consultent plus de 6 fois par semaine. Finalement, 48 % des répondants lisent les journaux dans une autre langue (surtout en espagnol et en russe). Ils étaient 40 % en Treize pour cent (13 %) les consultent 1 fois par semaine; 14 % les consultent de 2 à 3 fois; 13 % de 4 à 5 fois; et 8 % plus de 6 fois par semaine (figure 19). Figure 19: Répartition (en %) des répondants en fonction des langues utilisées pour la lecture des journaux, l'écoute de la radio et de la télévision. Lecture des journaux 44% 48% 90% Écoute de la radio Écoute de la télévision 0% 20% 34% 58% 70% 40% 60% 79% 92% 81% 80% 100% Français Anglais Autres langues 65

66 Internet Selon les données du sondage, 99 % des répondants consultent les sites Web (Internet). De ce nombre, 5 % y consacrent moins d une heure par semaine; 31 % y consacrent entre 1 et 5 heures; 25 % entre 5 et 10 heures; 23 % entre 10 et 20 heures; et finalement 16 % y consacrent plus de 20 heures par semaine, surtout des jeunes de 16 à 25 ans. Les principales activités effectuées par Internet sont la communication par courriel (65 %), la visite d un site de réseautage tel Facebook, Twitter ou Linkedin (46 %), les transactions bancaires (42 %), l écoute de la télévision ou de la radio (35 %), l écoute ou le téléchargement de films (33 %), lecture des journaux électroniques (31 %), l écoute ou le téléchargement de musique (29 %), le clavardage (22 %), la lecture de livres, de revues ou magazines en ligne (22 %), l achat ou la vente en ligne (20 %), la consultation de blogues (13 %) (figure 20) Figure 20: Répartition (en %) des répondants en fonction des activités effectuées sur le Web. 70% 65% 60% 50% 40% 30% 20% 46% 42% 35% 33% 31% 29% 22% 22% 20% 13% 10% 0% 66

67 Sorties culturelles, sociales et sportives Les résultats du sondage indiquent qu au cours de l année, 88 % des répondants ont participé à des activités culturelles québécoises ou canadiennes, alors qu en 2011, ils étaient 80 % à le faire. De ce nombre, 31 % y ont participé de 1 à 2 fois; 21 %, de 3 à 4 fois, 16 %, de 5 à 6 fois; et finalement 21 % y ont participé plus de 7 fois. Au cours de l année, quarante-neuf pour cent (49 %) des répondants ont participé à des activités culturelles organisées par des personnes ou organismes de leur pays ou de leur région d origine. Ils étaient 40 % en De ce nombre, 31 % y ont participé de 1 à 2 fois, alors que 13 % y ont participé entre 3 et 6 fois et 5 % plus de 7 fois. Les principales activités auxquelles les répondants ont pris part sont la fréquentation des bibliothèques publiques (55 %), la visite d un musée à Montréal (50 %), le visionnement de films québécois en français (45 %), l achat de livres en français (31 %), la visite d un site historique ou d un monument du patrimoine québécois (27 %), la visite d un salon des métiers d art ou d artisanat (17 %), l achat d un DVD ou CD en français (17 %), la participation à des spectacles québécois payants (15 %), et finalement, la visite d un salon du livre (9 %). Depuis leur arrivée au Québec, soixante-dix-neuf pour cent (79 %) des répondants ont participé à une activité sociale ou sportive. Ils étaient 66 % en Au cours du mois de février 2012, la majorité (66 %) y a consacré moins de 20 heures Voyage Les résultats du sondage montrent que 55 % des répondants ont voyagé au cours de la dernière année, alors qu en 2011, ils étaient 24 % à l avoir fait. Parmi ces derniers, 40 % sont retournés dans leur pays d origine, 35 % ont voyagé au Québec, 19 % ailleurs au Canada, et finalement, 6 % ailleurs dans le monde (figure 21). Figure 21: Répartition (en %) des répondants qui ont voyagé au cours de la dernière année selon le lieu de destination 40% 30% 20% 10% 0% 40% 35% 19% Pays d'origine Québec Canada Ailleurs dans le monde 6% Colonne1 67

68 Quarante-sept pour cent (47 %) des répondants ont voyagé pour des raisons familiales, 44 % comme touristes, 3 % pour affaires, 1 % pour assister à un mariage ou pour se marier, 5 % pour d autres raisons (entretien d embauche, mettre à jour des documents, travail, problèmes de santé, visite d amis), alors qu en 2011, 60 % avaient voyagé pour des raisons familiales, 28 % comme touristes, 3 % pour affaires et 9 % pour des raisons non identifiées Réalité sociale La majorité (95 %) des répondants demeurent à Montréal, surtout dans les quartiers Côte-des- Neiges Notre-Dame-de-Grâce (14 %), Saint-Laurent (13 %), Ahuntsic-Cartierville (10 %), LaSalle (7 %), Verdun (7 %), Rosemont-La Petite-Patrie (7 %) et Villeray-St-Michel-Parc-Extension (6 %). Les 21 répondants qui ne demeurent pas à Montréal sont répartis entre la Montérégie (6), Québec (6) Laval (3), la Mauricie (2), l Abitibi-Témiscamingue (1), l Estrie (1), le Centre-du- Québec (1) et le Nunavik (1). Selon les données du sondage, 75 % des répondants sont mariés, 5 % sont conjoints de fait, 16 % sont célibataires, 2 % sont séparés et 2 % sont divorcés (figure 22). Figure 22: Répartition (en %) des répondants selon leur état civil. 80% 75% 60% 40% 20% 5% 16% 2% 2% 0% Marié Conjoint de fait Célibataire Séparé Divorcé Quarante pour cent (40 %) des répondants n ont aucun enfant, 28 % ont 1 enfant, 27 % ont 2 enfants, 5 % ont 3 enfants et plus (tableau 22). Il est à noter qu en 2011, c était 47 % des répondants qui n avaient aucun enfant, 23 % en avaient 1, 25 % en avaient 2 et 5 % avaient 3 enfants et plus. Précisons que 3 % des enfants n habitent pas avec leurs parents au Québec. 68

69 Tableau 222: Répartition (en %) des répondants selon leur état civil et le nombre d'enfants. Célibataire Conjoint de Marié Séparé Divorcé fait Aucun 34 % 8 % 54 % 3 % 1 % 1 enfant 5 % 4 % 85 % 1 % 5 % 2 enfants 0 % 3 % 94 % 3 % 0 % 3 enfants 9 % 5 % 86 % 0 % 0 % Parmi les répondants, 16 % partagent le logement avec d autres membres de la famille (frères, sœurs ou parents), alors qu ils étaient 10 % à le faire en Quatre-vingt-quatre pour cent (84 %) ont le statut de résident permanent, 10 % ont un statut de travailleur qualifié, 3 % sont parrainés, 2 % ont un statut d étudiant et 1 % ont le statut de citoyen canadien. Le revenu familial annuel brut des répondants se situe sous la barre des $ pour la majorité (87 %). Trente-neuf pour cent (39 %) des répondants ont un revenu familial de moins de $ et 30 % ont un revenu se situant entre $ et $. Seulement 13 % des répondants ont un salaire familial annuel brut se situant entre $ et $ et plus (figure 23). Figure 23: Répartition (en %) des répondants selon le revenu annuel familial brut. 45% 40% 39% 35% 30% 30% 25% 20% 18% 15% 10% 5% 6% 3% 2% 1% 0% 1% 0% $ $ $ $ $ $ $ $ et plus 69

70 Selon les données du sondage, les sources du revenu familial proviennent à 33 % de revenus d emploi, à 29 % des prêts et bourses, à 13 % de l aide financière de dernier recours, à 12 % du soutien financier d un membre de la famille, à 3 % de l assurance-emploi, à 1 % d une autre forme de prestation gouvernementale et finalement 9 % des répondants reçoivent un revenu provenant d une autre source, dont les économies. Soixante-cinq pour cent (65 %) des répondants ont des amis d origine québécoise ou canadienne. Un peu moins du tiers (34 %) ont 1 ou 2 amis, 16 % ont entre 3 et 4 amis, alors que 15 % ont plus de 5 amis. Presque tous les répondants (96 %) ont des amis provenant de leur communauté d origine; un peu moins des deux tiers (63 %) comptent plus de 5 amis issus de celle-ci. Quatre-vingt-treize pour cent (93 %) des répondants ont des amis immigrants provenant d autres communautés; un peu moins de la moitié (48 %) comptent plus de 5 amis issus de ces dernières (figure 24). Figure 24: Répartition (en %) des répondants en fonction de la provenance des amis composant leur cercle social. 80% 60% 40% 20% 0% 34% 34% 16% 16% 14% 19% Amis québécois ou canadiens 63% 48% 20% 25% 4% 7% Amis de leur pays d'origine Amis immigrants autres pays 1 à 2 3 à 4 Plus de 5 Aucun Vingt-trois pour cent (23 %) des répondants ont participé à des activités de bénévolat, soit le même taux qu en Les principales activités consistent à offrir des services directs aux personnes (30 %), à accomplir des tâches diverses (tenue de livres, accueil, etc.) (26 %) ou à participer à titre bénévole à l organisation d activités de sports et loisirs (15 %). Trente-six pour cent (36 %) des répondants ont fait du bénévolat une seule fois, 21 % font du bénévolat toutes les semaines, 5 % tous les mois, 15 % quelques semaines, 22 % quelques mois, et 1 % des répondants ne s en souvenaient pas. Soixante-trois pour cent (63 %) ont consacré entre 1 et 20 heures par mois au bénévolat, 31 % y ont consacré moins d une heure par mois et 6 % y ont consacré plus de 40 heures par mois. 70

71 6.2.5 Implication politique et civique Neuf pour cent (9 %) des répondants ont déjà entamé des démarches pour obtenir la citoyenneté canadienne, alors que 89 % des répondants ont l intention de le faire. Les répondants qui veulent devenir des citoyens canadiens le souhaitent parce qu ils aiment le Canada «maintenant ici est ma maison, est mon cœur», mais également parce qu ils sont fiers d appartenir à un pays qui «prend soin de ses citoyens». Ils ajoutent que les perspectives d avenir y sont intéressantes pour eux et leurs enfants, et que, grâce au passeport canadien, ils peuvent voyager plus facilement. Ils veulent également devenir membres à part entière du Canada pour pouvoir participer à la société et voter. Finalement pour la liberté, la tranquillité et la qualité de vie qu ils trouvent au Canada. Enfin, 14 % des répondants ont l intention de voter aux prochaines élections, 61 % des répondants affirment que leur statut ne leur permet pas de voter, 11 % sont indécis et 14 % n ont pas l intention de voter Intégration Les résultats du sondage indiquent que le processus d intégration se déroule facilement, en tout ou en partie, pour 69 % des répondants, qu'il est difficile pour 28 % d entre eux et très difficile pour 3 % des répondants (figure 25). Figure 25: Répartition (en %) des répondants selon les niveaux de difficulté du processus d'intégration. 3% 9% 28% Très facilement Facilement Difficilement Très difficilement 60% Soixante-quatorze pour cent (74 %) des répondants sentent qu ils contribuent à la société québécoise et 88 % se sentent bien acceptés au Québec. 71

Sondage de fin d études secondaires 2010

Sondage de fin d études secondaires 2010 Sondage de fin d études secondaires 2010 Qu est-ce que t en penses? Secteur francophone Ministère de l Éducation Le Sondage de fin d études secondaires 2010 Qu est-ce que t en penses? se trouve sur le

Plus en détail

Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014

Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014 Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014 Table des matières Contexte et objectifs... 6 Méthodologie... 8 Résultats détaillés 1. Perception

Plus en détail

ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008

ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008 Construire un avenir brillant ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008 www.avenirbrillant.ca Financé par le gouvernement du Canada par l entremise du Programme des conseils

Plus en détail

Re c h e r c h e e t É v a l u a t i o n

Re c h e r c h e e t É v a l u a t i o n Portrait d un processus d intégration D i f f i c u l t é s r e n c o n t r é e s e t r e s s o u r c e s m i s e s à p r o f i t p a r l e s n o u v e a u x a r r i v a n t s a u c o u r s d e s q u a

Plus en détail

Date de diffusion publique : 4 septembre, 2012

Date de diffusion publique : 4 septembre, 2012 En règle générale, les Canadiens sont confiants de pouvoir reconnaître les signes d une urgence médicale, mais ils sont moins certains d avoir les compétences nécessaires pour intervenir. Quatre Canadiens

Plus en détail

Écoutez ce qui se dit sur l épargne-retraite au Canada

Écoutez ce qui se dit sur l épargne-retraite au Canada MARS 2014 ÉCHEC ET MAT! LES RÉGIMES D ÉPARGNE EN MILIEU DE TRAVAIL : UNE SOLUTION GAGNANTE POUR LES CANADIENS EN VUE DE LA RETRAITE Notre 6 e sondage annuel Indice canadien de report de la retraite montre

Plus en détail

L expérience des services financiers et la connaissance de l ACFC - le point de vue du public

L expérience des services financiers et la connaissance de l ACFC - le point de vue du public L expérience des services financiers et la connaissance de l ACFC - le point de vue du public 5R000-040048/001/CY Présenté à : L Agence de la consommation en matière financière du Canada 24 mars 2005 Table

Plus en détail

environics research group

environics research group environics research group Sommaire Sondage en ligne sur les perceptions du public concernant le développement de carrière et le milieu de travail Janvier 2011 Préparé pour : Parrainé en partie par : 33,

Plus en détail

Sondage d opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales

Sondage d opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales Sondage d opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales Sommaire exécutif Préparé pour le ministère du Patrimoine canadien 4 septembre 2012 Date d attribution

Plus en détail

Étude auprès de la génération X. Le paiement virtuel et la gestion des finances personnelles

Étude auprès de la génération X. Le paiement virtuel et la gestion des finances personnelles Étude auprès de la génération X Le paiement virtuel et la gestion des finances Rapport Présenté à Madame Martine Robergeau Agente de Développement et des Communications 11 octobre 2011 Réf. : 1855_201109/EL/cp

Plus en détail

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements

Plus en détail

CPA Canada Tendances conjoncturelles (T1 2015)

CPA Canada Tendances conjoncturelles (T1 2015) CPA Canada Tendances conjoncturelles (T1 2015) Préparée pour les Comptables professionnels agréés du Canada Le 1 er mai 2015 Renseignements sur le sondage Le rapport trimestriel CPA Canada Tendances conjoncturelles

Plus en détail

Satisfaction à l égard des cours de francisation suivis au cégep

Satisfaction à l égard des cours de francisation suivis au cégep Satisfaction à l égard des cours de francisation suivis au cégep Synthèse du rapport de recherche Janvier 2012 CONTEXTE ET OBJECTIFS 6 MÉTHODOLOGIE 8 PROFIL DES RÉPONDANTS 10 ANALYSE DÉTAILLÉE DES RÉSULTATS

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

L endettement chez les jeunes Rapport final

L endettement chez les jeunes Rapport final L endettement chez les jeunes Rapport final Résultats du sondage pour le secteur d Alma L école secondaire Séminaire Marie-Reine-du-Clergé ainsi que le Collège d Alma Remis au : Service budgétaire de Lac-

Plus en détail

SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ

SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ RÉSULTATS DE L ÉTÉ 2008 JUMELÉS À CEUX DE L HIVER 2008 RAPPORT VERSION FINALE Daniel

Plus en détail

Attentes et transitions vers les études postsecondaires : sondage auprès des élèves de 12 e année des Maritimes

Attentes et transitions vers les études postsecondaires : sondage auprès des élèves de 12 e année des Maritimes : sondage auprès des élèves de 12 e année des Maritimes Introduction Collaboration CESPM N.-B. N.-É. Î.-P.-É. Description du projet Dans le cadre de son programme de sondages auprès des diplômés, la Commission

Plus en détail

Les Canadiens continuent de négliger des moyens simples de régler leurs dettes personnelles plus rapidement

Les Canadiens continuent de négliger des moyens simples de régler leurs dettes personnelles plus rapidement POUR PUBLICATION IMMÉDIATE Le 6 décembre 2011 #dettes #hypothèque Les Canadiens continuent de négliger des moyens simples de régler leurs dettes personnelles plus rapidement Waterloo Les résultats du plus

Plus en détail

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise POUR Enrichir le QuEbec Mesures pour renforcer l action du Québec en matière d intégration des immigrants Affirmer les valeurs communes de la société québécoise Affirmer les valeurs communes de la société

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres

Plus en détail

Institut économique de Montréal. Rapport d un sondage omnibus. Juin 2005

Institut économique de Montréal. Rapport d un sondage omnibus. Juin 2005 Institut économique de Montréal Rapport d un sondage omnibus Juin 2005 Opinion des Québécois à l égard du jugement de la Cour suprême du Canada relatif à l interdiction aux citoyens de payer pour des soins

Plus en détail

P opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP

P opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP P opulation Photo : Philippe Desmazes/AFP Près de 40 % des immigrés résidant en métropole vivent en Ile-de-France en 1999. Environ 15 % de la population francilienne est immigrée, c est une proportion

Plus en détail

SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014

SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 1 SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 Document d information Le 2 décembre 2014. Le Sondage national des médecins est un important projet de recherche continu qui permet de recueillir les opinions de médecins,

Plus en détail

ENQUÊTE AUPRÈS DES EMPRUNTEURS HYPOTHÉCAIRES

ENQUÊTE AUPRÈS DES EMPRUNTEURS HYPOTHÉCAIRES ENQUÊTE AUPRÈS DES EMPRUNTEURS HYPOTHÉCAIRES La clé qui ouvre de nouvelles portes AU CŒUR DE L HABITATION ENQUÊTE 2014 AUPRÈS DES EMPRUNTEURS HYPOTHÉCAIRES ENQUÊTE 2014 AUPRÈS DES EMPRUNTEURS HYPOTHÉCAIRES

Plus en détail

Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire -

Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire - Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire - Juin 2009 1 Objectifs Réalisée par CROP pour le compte de l Association québécoise d établissements

Plus en détail

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos»)

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Sommaire Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Novembre 2013 Table des matières 1. CONTEXTE ET OBJECTIFS... 3 2. MÉTHODES DE RECHERCHE...

Plus en détail

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée Introduction Les diplômés des universités et des collèges du Canada sont confrontés à des taux inacceptables

Plus en détail

POINTS DE VUE DES CANADIENS SUR LA COUVERTURE DES MÉDICAMENTS D ORDONNANCE

POINTS DE VUE DES CANADIENS SUR LA COUVERTURE DES MÉDICAMENTS D ORDONNANCE www.ekos.com POINTS DE VUE DES CANADIENS SUR LA COUVERTURE DES MÉDICAMENTS D ORDONNANCE [Ottawa 22 mai 2013] Selon un nouveau sondage commandé par la Coalition canadienne de la santé (CCS) et la Fédération

Plus en détail

Politique d aménagement linguistique de l Ontario pour l éducation postsecondaire et la formation en langue française

Politique d aménagement linguistique de l Ontario pour l éducation postsecondaire et la formation en langue française Politique d aménagement linguistique de l Ontario pour l éducation postsecondaire et la formation en langue française 2011 Message du ministre L Ontario a besoin d un système d éducation postsecondaire

Plus en détail

Sondage 2012 auprès des leaders d opinion pour le compte de CBC/Radio-Canada

Sondage 2012 auprès des leaders d opinion pour le compte de CBC/Radio-Canada Sondage 2012 auprès des leaders d opinion pour le compte de CBC/Radio-Canada Faits saillants de la recherche Ce rapport sommaire présente quelques-uns des résultats du sondage en ligne mené par Phoenix

Plus en détail

L influence des medias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un partenaire financier. réalisée par

L influence des medias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un partenaire financier. réalisée par L influence des medias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un partenaire financier Etude réalisée par Médias sociaux L influence des médias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un

Plus en détail

Sondage web sur la démocratie et la participation citoyenne

Sondage web sur la démocratie et la participation citoyenne Sondage web sur la démocratie et la participation citoyenne Sondage web sur la démocratie et la participation citoyenne Rapport d analyse des résultats Présenté à l'institut du Nouveau Monde 22 mai 2012

Plus en détail

Sondage sur le travail de conseiller d arrondissement et de conseiller municipal

Sondage sur le travail de conseiller d arrondissement et de conseiller municipal Sondage sur le travail de conseiller d arrondissement et de conseiller municipal Mémoire déposé dans le cadre des consultations citoyennes sur le projet de réforme de la gouvernance du Renouveau Sherbrookois

Plus en détail

3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212)

3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212) 3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212) Le Ministère apporte un soutien financier aux commissions scolaires pour favoriser le développement de l éducation interculturelle.

Plus en détail

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Sommaire de gestion À la demande du Groupe de travail national sur

Plus en détail

L éducation au Québec : L état de la situation

L éducation au Québec : L état de la situation Préscolaire Primaire Secondaire Collégial Universitaire 43101 45 509 93969 68 331 110 297 151 845 241019 251 612 240 980 251 237 L éducation au Québec : L état de la situation L éducation est un des sujets

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

Devenir un employeur de choix. Utilisation du régime de pension agréé collectif pour attirer et fidéliser les meilleurs éléments

Devenir un employeur de choix. Utilisation du régime de pension agréé collectif pour attirer et fidéliser les meilleurs éléments Devenir un employeur de choix Utilisation du régime de pension agréé collectif pour attirer et fidéliser les meilleurs éléments Les propriétaires de petites et moyennes entreprises ont tout intérêt à mettre

Plus en détail

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS 2012 Indice BDC de la nouvelle activité entrepreneuriale PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS Résumé --------------------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire Rapport présenté à la Mars 2008 Tables des matières Contexte et objectifs.... 2 Page Méthodologie.3 Profil des répondants...6 Faits saillants..10

Plus en détail

Rapport sur les droits à l égalité des. Autochtones

Rapport sur les droits à l égalité des. Autochtones Rapport sur les droits à l égalité des Autochtones Les symboles suivants sont utilisés dans le présent document : Symbole E F ** Définition Donnée à utiliser avec prudence; coefficient de variation entre

Plus en détail

Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement. Étude de la Commission de la fonction publique du Canada

Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement. Étude de la Commission de la fonction publique du Canada Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement Étude de la Commission de la fonction publique du Canada Octobre 2009 Commission de la fonction publique du Canada 300, avenue

Plus en détail

Document d information n o 1 sur les pensions

Document d information n o 1 sur les pensions Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que

Plus en détail

RAPPORT FINAL. Étude sur la littératie financière chez les jeunes POR # 441-07

RAPPORT FINAL. Étude sur la littératie financière chez les jeunes POR # 441-07 POR # 441-07 RAPPORT FINAL Étude sur la littératie financière chez les jeunes Préparé pour : L Agence de la consommation en matière financière du Canada Date du rapport : Août 2008 This report is also

Plus en détail

ADOPTÉ ADOPTÉ RÉS. 66-05-13 ADOPTION DU PROCÈS-VERBAL DE L ASSEMBLÉE RÉGULIÈRE DU 2 AVRIL 2013

ADOPTÉ ADOPTÉ RÉS. 66-05-13 ADOPTION DU PROCÈS-VERBAL DE L ASSEMBLÉE RÉGULIÈRE DU 2 AVRIL 2013 PROVINCE DE QUÉBEC MRC DE L ISLET MUNICIPALITÉ DE TOURVILLE Une assemblée régulière du Conseil Municipal de Tourville est tenue le 6 mai 2013 au lieu et à l heure ordinaire des sessions conformément au

Plus en détail

La considération et la reconnaissance de la profession par les pouvoirs publics apparaissent déficitaires :

La considération et la reconnaissance de la profession par les pouvoirs publics apparaissent déficitaires : Note détaillée Le regard des masseurs-kinésithérapeutes sur leur profession Etude Harris Interactive pour L Ordre National des Masseurs-Kinésithérapeutes Les résultats sont issus d une enquête réalisée

Plus en détail

Courtage immobilier résidentiel - EEC.1Y

Courtage immobilier résidentiel - EEC.1Y Attestation d études collégiales Courtage immobilier résidentiel - EEC.1Y Le programme d attestation d études collégiales (AEC) Courtage immobilier résidentiel est d une durée de 570 heures L'objectif

Plus en détail

Sondage sur l endettement des propriétaires Banque Manuvie. Printemps 2015

Sondage sur l endettement des propriétaires Banque Manuvie. Printemps 2015 Sondage sur l endettement des propriétaires Banque Manuvie Printemps 2015 1 Points saillants Les propriétaires canadiens ont pris ou sont disposés à prendre des mesures concrètes pour se désendetter plus

Plus en détail

Le Plan libéral pour les soins familiaux

Le Plan libéral pour les soins familiaux Le Plan libéral pour les soins familiaux 1 Le Plan libéral pour les soins familiaux AUX CÔTÉS DES FAMILLES CANADIENNES Les membres d une famille s appuient entre eux. Les familles canadiennes veulent s

Plus en détail

Décembre 2011. Nord-du-Québec

Décembre 2011. Nord-du-Québec Enquête sur les besoins de main-d œuvre et de formation des entreprises du secteur de l industrie de l information, de l industrie culturelle, des finances, des assurances, des services immobiliers et

Plus en détail

Sondage 2010 des ACVM sur la retraite et les placements

Sondage 2010 des ACVM sur la retraite et les placements Sondage 2010 des ACVM sur la retraite et les placements Réalisé pour les Autorités canadiennes en valeurs mobilières Résumé le 28 septembre 2010 www.ipsos.ca TABLE DES MATIÈRES RÉSUMÉ... 1 Principales

Plus en détail

Les entreprises de 11 à 49 employés. Portrait de leur réalité linguistique. Rendez-vous des gens d affaires et des partenaires socioéconomiques

Les entreprises de 11 à 49 employés. Portrait de leur réalité linguistique. Rendez-vous des gens d affaires et des partenaires socioéconomiques Rendez-vous des gens d affaires et des partenaires socioéconomiques 2008 Les entreprises de 11 à 49 employés Portrait de leur réalité linguistique Pierre Bouchard Rendez-vous des gens d affaires et des

Plus en détail

Les artisans et leur banque

Les artisans et leur banque Chambre de métiers et de l artisanat de Région Nord - Pas de Calais Les artisans et leur banque Analyse des relations entre les artisans et leur banquier Enquête réalisée en août et septembre 2013 Octobre

Plus en détail

Pénuries de main-d oeuvre et mesures de transition professionnelle dans l industrie canadienne de l électricité

Pénuries de main-d oeuvre et mesures de transition professionnelle dans l industrie canadienne de l électricité Pénuries de main-d oeuvre et mesures de transition professionnelle dans l industrie canadienne de l électricité Sommaire Publié par le Conseil sectoriel de l électricité www.brightfutures.ca Le Conseil

Plus en détail

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Institut CSA pour Metlife Novembre 2014 Sommaire Fiche technique 3 Profil de l échantillon

Plus en détail

Les groupes de médecine familiale (GMF) Sondage Omniweb. Dossier 70902-019 21 septembre 2012

Les groupes de médecine familiale (GMF) Sondage Omniweb. Dossier 70902-019 21 septembre 2012 Les groupes de médecine familiale (GMF) Sondage Omniweb Dossier 70902-019 21 septembre 2012 La méthodologie 6 Le profil des répondants 9 L analyse détaillée des résultats 10 Conclusions stratégiques

Plus en détail

Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant

Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant Page1 Volume 4, numéro 1 Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant Extraits de «Endettement étudiant : État des lieux, déterminants et impacts», Fédération étudiante universitaire

Plus en détail

Pour diffusion immédiate. Nouveau sondage CROP : LES AIRES PROTÉGÉES, UNE PRIORITÉ SELON LES QUÉBÉCOIS

Pour diffusion immédiate. Nouveau sondage CROP : LES AIRES PROTÉGÉES, UNE PRIORITÉ SELON LES QUÉBÉCOIS COMMUNIQUÉ Pour diffusion immédiate Nouveau sondage CROP : LES AIRES PROTÉGÉES, UNE PRIORITÉ SELON LES QUÉBÉCOIS Montréal, le 6 mars 2007 Un sondage réalisé du 28 février au 4 mars 2007 par la maison CROP

Plus en détail

Homosexualité et milieu de travail

Homosexualité et milieu de travail Sondage d opinion auprès des Canadiens GAI ÉCOUTE ÉTUDE OMNIBUS PAN CANADIENNE Homosexualité et milieu de travail Mai 2006 Dossier : 12717-008 507, place d Armes, bureau 700, Montréal, Québec H2Y 2W8 Téléphone

Plus en détail

CARNET DU SAVOIR. Comprendre le parcours scolaire des élèves dont l anglais est la langue seconde

CARNET DU SAVOIR. Comprendre le parcours scolaire des élèves dont l anglais est la langue seconde CARNET DU SAVOIR Comprendre le parcours scolaire des élèves dont l anglais est la langue seconde 2 octobre 2008 Pour maintenir une main-d œuvre viable au sein d une population vieillissante, le Canada

Plus en détail

Programme de bourses McGill pour le maintien en poste: Rapport d évaluation

Programme de bourses McGill pour le maintien en poste: Rapport d évaluation Centre de recherche du CHU de Québec Programme de bourses McGill pour le maintien en poste: Rapport d évaluation Projet de formation et maintien en poste des professionnels de la santé Mars 2015 Marie

Plus en détail

L impact de l immigration sur la dynamique économique du Québec

L impact de l immigration sur la dynamique économique du Québec L impact de l immigration sur la dynamique économique du Québec Brahim Boudarbat Université de Montréal et CIRANO Gilles Grenier Groupe de recherche sur l économie de l immigration Université d Ottawa

Plus en détail

le système universitaire québécois : données et indicateurs

le système universitaire québécois : données et indicateurs le système universitaire québécois : données et indicateurs No de publication : 2006.04 Dépôt légal 3 e trimestre 2006 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada ISBN

Plus en détail

ET LES DISPONIBILITÉ ARMÉES NATIONALE. 1 er mars

ET LES DISPONIBILITÉ ARMÉES NATIONALE. 1 er mars Association des collèges communautaires du Canada LES COLLÈGES ET LES INSTITUTS CONTRIBUENT AU MAINTIEN DISPONIBILITÉ OPÉRATIONNELLE DES FORCES ARMÉES CANADIENNES PAR LA FORMATION ET LE RECRUTEMENT EN

Plus en détail

Vos stratégies d attraction et de rétention vous permettent-elles d attirer et de fidéliser les meilleurs talents?

Vos stratégies d attraction et de rétention vous permettent-elles d attirer et de fidéliser les meilleurs talents? > pour un meilleur rendement des organisations et des personnes Vos stratégies d attraction et de rétention vous permettent-elles d attirer et de fidéliser les meilleurs talents? L optimisation du capital

Plus en détail

Le Québec, terre de traduction

Le Québec, terre de traduction Le Québec, terre de traduction S il est un endroit au monde où les traducteurs ont un marché établi, c est bien le Canada. Et le Québec, au sein du Canada, jouit d une situation encore plus privilégiée.

Plus en détail

«Extrait du cahier de l OPEQ n 148»

«Extrait du cahier de l OPEQ n 148» «Extrait du cahier de l OPEQ n 148» LE CONTEXTE ECONOMIQUE DU PRF 2006-2007 PREQUALIFICATION, QUALIFICATION, ACCES A L EMPLOI En 2007, l emploi salarié privé en région tend à la hausse sur l ensemble des

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

RAPPORT SUR LE SONDAGE DES INTERVENANTS. Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés

RAPPORT SUR LE SONDAGE DES INTERVENANTS. Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés RAPPORT SUR LE SONDAGE DES INTERVENANTS Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés Rapport sur le sondage des intervenants janvier 2015 Table des matières 1. Points saillants 3

Plus en détail

Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire 2015 31 juillet 2014

Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire 2015 31 juillet 2014 Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire 2015 31 juillet 2014 Ingénieurs Canada 1100-180, rue Elgin Ottawa (Ontario) K2P 2K3 Au sujet d Ingénieurs

Plus en détail

STATUTS COORDONNES EN DATE DU VINGT-SIX JUIN DEUX MILLE NEUF

STATUTS COORDONNES EN DATE DU VINGT-SIX JUIN DEUX MILLE NEUF - 1 / 26 - " BEFIMMO " Société en commandite par actions. Société d'investissement à Capital Fixe Publique et Immobilier de droit belge (SICAFI). Société faisant appel public à l'epargne. Siège social

Plus en détail

Canada. Bulletin d information. Réfugiés pris en charge par le gouvernement. Réinstallation des réfugiés au

Canada. Bulletin d information. Réfugiés pris en charge par le gouvernement. Réinstallation des réfugiés au Réfugiés pris en charge par le gouvernement Canada Réinstallation des réfugiés au Bulletin d information Vous souhaitez vous réinstaller au Canada et votre demande a fait l objet d un examen initial par

Plus en détail

Qui sont les enseignants?

Qui sont les enseignants? Extrait de : Regards sur l'éducation 2008 : Panorama Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/9789264040649-fr Qui sont les enseignants? Merci de citer ce chapitre comme suit : OCDE (2009),

Plus en détail

S@voir.stat. Points saillants

S@voir.stat. Points saillants SCIENCE, TECHNOLOGIE ET INNOVATION INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC Bulletin S@voir.stat Mars 2014 Volume 14, numéro 2 Prochain bulletin S@voir.stat Le prochain numéro du bulletin portera sur les dépenses

Plus en détail

Perception des parents ayant un ou des enfants dans les écoles et centres de la Commission scolaire de Kamouraska Rivière-du-Loup

Perception des parents ayant un ou des enfants dans les écoles et centres de la Commission scolaire de Kamouraska Rivière-du-Loup Rapport de sondage Perception des parents ayant un ou des enfants dans les écoles et centres de la Commission scolaire de Kamouraska Rivière-du-Loup Monika Adamczyk et Luc Lombarda - Fotolia.com SONDAGE

Plus en détail

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement Profil économique VILLE DE MONTRÉAL Arrondissement de Rivière-des-Prairies Pointe-aux-Trembles chômage mploi logement établissements d affaires localisation de l emploi revenus d emploi professions main-d

Plus en détail

Demande de permis Candidats du cheminement CPA, CA

Demande de permis Candidats du cheminement CPA, CA 5, Place Ville Marie, bureau 800, Montréal (Québec) H3B 2G2 T. 514 288.3256 1 800 363.4688 www.cpaquebec.ca Demande de permis Candidats du cheminement CPA, CA N.B. Il est inutile de présenter une demande

Plus en détail

Protection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes

Protection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes Protection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes Avner Levin * * Professeur agrégé et directeur, Privacy and Cyber

Plus en détail

La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008

La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008 La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008 Ce document se veut une analyse succincte des indicateurs se rapportant à

Plus en détail

LES SERVICES BANCAIRES EN LIGNE : LA MOBILITÉ GAGNE DU TERRAIN VOLUME 4 NUMÉRO 9 AVEC LA COLLABORATION DE

LES SERVICES BANCAIRES EN LIGNE : LA MOBILITÉ GAGNE DU TERRAIN VOLUME 4 NUMÉRO 9 AVEC LA COLLABORATION DE LES SERVICES BANCAIRES EN LIGNE : LA MOBILITÉ GAGNE DU TERRAIN VOLUME 4 NUMÉRO 9 AVEC LA COLLABORATION DE 2 2014, CEFRIO NETendances LES SERVICES BANCAIRES EN LIGNE : LA MOBILITÉ GAGNE DU TERRAIN TABLE

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

ui sont les francophones? Analyse de définitions selon les variables du recensement

ui sont les francophones? Analyse de définitions selon les variables du recensement ui sont les francophones? Analyse de définitions selon les variables du recensement Qui sont les Étude réalisée par francophones? Éric Forgues Rodrigue Landry Analyse de définitions Jonathan Boudreau selon

Plus en détail

Étude 2013 sur la. reconnaissance des bénévoles. Contenu. Comment les bénévoles canadiens souhaitent-ils que leurs contributions soient reconnues?

Étude 2013 sur la. reconnaissance des bénévoles. Contenu. Comment les bénévoles canadiens souhaitent-ils que leurs contributions soient reconnues? Étude 2013 sur la reconnaissance des bénévoles Contenu Objectifs et méthodologie de la 2 recherche 3 Principaux résultats 4 Engagement bénévole Reconnaissance des bénévoles 6 Comment les bénévoles canadiens

Plus en détail

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens

Plus en détail

Coût des opérations bancaires

Coût des opérations bancaires Bureau de la consommation Coût des opérations bancaires Coût des opérations bancaires On peut obtenir cette publication sur demande en médias substituts. Communiquer avec le Centre de diffusion de l information

Plus en détail

Comment va la vie en France?

Comment va la vie en France? Comment va la vie en France? L Initiative du vivre mieux, lancée en 2011, se concentre sur les aspects de la vie qui importent aux gens et qui ont un impact sur leur qualité de vie. L Initiative comprend

Plus en détail

Le M.B.A. professionnel

Le M.B.A. professionnel Le M.B.A. professionnel Un M.B.A. à temps partiel pour les professionnels qui travaillent un programme unique Le nouveau M.B.A. professionnel de la Faculté de gestion Desautels de l Université McGill est

Plus en détail

23. Le discours rapporté au passé

23. Le discours rapporté au passé 23 23. Le discours rapporté au passé 23.1 LE DISCOURS INDIRECT On utilise le discours indirect pour transmettre : Les paroles de quelqu un qui n est pas là : Il me dit que tu pars. Les paroles de votre

Plus en détail

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Décembre 2008 TABLE DES MATIÈRES MESSAGE AUX INTERVENANTS... 3 PROGRAMME CANADIEN POUR L ÉPARGNE-ÉTUDES (PCEE)... 4 MÉTHODOLOGIE DU RAPPORT...

Plus en détail

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Préparé pour la Conférence économique 2005, Ottawa 10 mai 2005 Colleen Dempsey Recherche et statistiques stratégiques Citoyenneté et

Plus en détail

BORDEREAU DES PRIX - DETAIL ESTIMATIF

BORDEREAU DES PRIX - DETAIL ESTIMATIF Lot : FST Tanger 1-1 Serveur "Configuration :. Base : Rack UN 1-2 Station de Travail DEUX Xeon W3550(3,06GHz,4.8GT/ UN 1-3 Écran LCD TFT 20'' "Écran LCD TFT 20'' Écran LCD 8,00 UN 1-4 Imprimante Laser

Plus en détail

LE TRAVAIL SAISONNIER constitue depuis longtemps

LE TRAVAIL SAISONNIER constitue depuis longtemps Travail saisonnier et utilisation de l assurance-emploi Shawn de Raaf, Costa Kapsalis et Carole Vincent LE TRAVAIL SAISONNIER constitue depuis longtemps un aspect important du marché du travail canadien.

Plus en détail

Résumé de l étude. Citoyenneté et participation. Les motivations à participer TABLEAU - PRINCIPALES MOTIVATIONS À PARTICIPER AUX

Résumé de l étude. Citoyenneté et participation. Les motivations à participer TABLEAU - PRINCIPALES MOTIVATIONS À PARTICIPER AUX Table des matières Recherche et rédaction Rock Beaudet Frédéric Lapointe de Asynchrolab Comité de suivi de l étude Steve Francoeur Nicolas Fournier Julie Richard Niki Messas Coordination Caroline Rioux

Plus en détail

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle

Plus en détail

«Pour une pleine participation des retraités et des ainés au développement régional le modèle coopératif»

«Pour une pleine participation des retraités et des ainés au développement régional le modèle coopératif» Conférence de M. Claude Quintin Présentée lors de la journée de mobilisation et de consultation sous le thème; «Pour une pleine participation des retraités et des ainés au développement régional le modèle

Plus en détail

Endettement des jeunes adultes

Endettement des jeunes adultes Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la statistique OFS 20 Situation économique et sociale de la population Neuchâtel, Août 2012 Endettement des jeunes adultes Analyses complémentaires

Plus en détail

Étude sur les analystes d affaires dans le domaine des technologies de l information

Étude sur les analystes d affaires dans le domaine des technologies de l information Étude sur les analystes d affaires dans le domaine des technologies de l information Mai 2010 ÉDITEUR TECHNOCompétences, le Comité sectoriel de main-d œuvre en technologies de l information et des communications,

Plus en détail

ANALYSE QUALITATIVE RESTREINTE

ANALYSE QUALITATIVE RESTREINTE Uniquement disponible sur le site web du CELV: http//www.ecml.at Document de référence 3: ANALYSE QUALITATIVE RESTREINTE Objet et méthode: Nous avons voulu comprendre au-delà des réponses au questionnaire

Plus en détail