Produits dérivés, contrôle des risques et réglementation
|
|
- Justin Ruel
- il y a 2 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Elyès Jouini Produits dérivés, contrôle des risques et réglementation In: Revue d'économie financière. N 37, Le prix du risque. pp Abstract Derivatives, prudential monitoring and regulation The recent losses linked to the use of derivatives reveal monitoring problems of these operations within corporations and financial institutions. The growing complexity of these products, subject to permanent innovation, makes them difficult to monitor. The lack of transparency in these operations makes even more difficult external supervision as well as an efficient protection of shareholders, workers... Though, these products can generate macroeconomic risks, but also allow, to improve markets efficiency by allowing a better allocation of ressources and risks. The recent accumulation of handling mistakes linked to the use of these products speaks for an increased regulation. Nevertheless, a too strict regulatory system might prejudice to market efficiency and bridle the engine of innovation. Given these observations, is an adaptation of prudential monitoring necessary? Résumé Les pertes récentes liées à l'utilisation de produits dérivés révèlent des problèmes de contrôle de ces opérations au sein même des entreprises et des institutions financières. La complexité croissante de ces produits, qui font l'objet d'une innovation permanente, rend leur maîtrise difficile. Le manque de transparence sur ces opérations rend encore plus délicate la surveillance opérée par l'extérieur et la protection des intérêts des actionnaires, des salariés, des contreparties... Pourtant, ces produits peuvent certes être générateurs de risques macroéconomiques mais permettent également d'améliorer l'efficience des marchés en permettant une meilleure allocation des ressources et des risques. L'accumulation récente d'erreurs de manipulation liées à l'utilisation de ces produits plaide en faveur d'une réglementation accrue. Pourtant, un cadre réglementaire trop strict pourrait nuire à l'efficience du marché et brider le moteur de l'innovation. Au regard de ces réflexions, une adaptation du contrôle prudentiel est-elle nécessaire? Citer ce document / Cite this document : Jouini Elyès. Produits dérivés, contrôle des risques et réglementation. In: Revue d'économie financière. N 37, Le prix du risque. pp doi : /ecofi
2 PRODUITS DÉRIVÉS, CONTRÔLE DES RISQUES ET RÉGLEMENTATION Elyès Jouini * Le vendredi 24 février 1995, la communauté financière interna tionale apprenait avec stupéfaction que Barings Brothers, cé lèbre institution de la City créée il y a 232 ans, n'était plus en mesure d'honorer ses engagements. Plus récemment encore la banque Sumimoto défrayait la chronique avec une affaire comparable. Non seulement la contingence définissant les produits dérivés induit en elle-même un risque, mais de plus ces produits contiennent un effet de levier important puisque le gain ou la perte est potentiellement infini alors qu'une faible somme suffit à initier l'opération. Cette propriété de contingence rend ces produits adaptés à la gestion des risques induits par les évolutions des actifs sous-jacents. Les pro duits dérivés permettent une meilleure allocation des risques en les transférant vers des acteurs qui ont l'expertise de leur gestion. En fait, les produits dérivés sont nés du besoin, ressenti par certains agents économiques, de protéger le revenu de leurs activités contre les risques de variation de prix ; surtout lorsque ces activités étaient liées à des aléas saisonniers ou conjoncturels. Comment des produits a priori adaptés à la couverture de risques peuvent-ils induire des pertes aussi importantes que dans les cas Barings, Sumimoto voire comme le craint le G AO (General Accounting Office du Congrès américain) dans son rapport de juin 1994 une faillite du sys tème financier international? Les pertes récentes liées à l'utilisation de produits dérivés révèlent des problèmes de contrôle de ces opérations au sein même des entrepri ses et des institutions financières. La complexité croissante de ces pro duits, qui font l'objet d'une innovation permanente, rend leur maîtrise difficile. Le fait que ces produits s'échangent principalement sur les marchés de gré à gré pose des problèmes de solvabilité des contreparties et de liquidité des marchés. Enfin, se pose le problème de l'information des acteurs et de leur comportement au sein des institutions financières et des entreprises. En effet, il faut prendre en compte différents paramè- ^^ * ENSAE, Université de Paris 1 et Ecole Polytechnique. L'auteur tient à remercier Jean-Michel Lasry pour ses conseils ainsi qu'isabelle Pros et Bruno Parmentier pour leur travail bibliographique.
3 REVUE D'ÉCONOMIE FINANCIÈRE très stratégiques, techniques, organisationnels et humains pour une surveillance interne adéquate des activités sur les marchés dérivés. Le manque de transparence sur ces opérations rend encore plus délicates la surveillance opérée par l'extérieur et la protection des intérêts des actionnaires, des salariés, des contreparties... Les produits dérivés sont aussi générateurs de risques macro-écono miques. D'abord, ils rendent plus difficile le contrôle des mécanismes économiques. Car l'ampleur des activités sur les marchés dérivés est difficile à cerner. Car ces produits peuvent pertuber les canaux de la transmission de la politique monétaire. Car leur utilisation dans les stratégies d'assurance de portefeuille («portfolio insurance») a un impact sur les marchés financiers. Pourtant, les produits dérivés amélio rent l'efficience des marchés en permettant une meilleure allocation des ressources et des risques. De plus, en période de crise, les activités sur ces produits risquent de pertuber la volatilité et la stabilité des marchés. Enfin, les partisans d'une plus forte réglementation agitent le spectre du risque systémique, c'est-à-dire le risque qu'une contrepartie faisant défaut entraîne dans sa chute l'ensemble du système financier par effet de domino. Au regard de ces risques, une adaptation du contrôle prudentiel est- 204 elle nécessaire? L'accumulation récente d'erreurs de manipulation liées à l'utilisation de produits dérivés plaide en faveur d'une réglementation accrue. Néanmoins, selon les partisans de la non-règlementation, un cadre réglementaire trop strict pourrait nuire à l'efficience du marché, brider le moteur de l'innovation et/ou bloquer l'évolution du système finan cier vers une plus grande efficacité. En outre, le marché évolue de luimême vers une meilleure maîtrise de ses risques. En définitive, les autorités internationales comme le Groupe des Trente, le Comité de Bâle et l'oicv (Organisation Internationale des Commissions de Valeurs Mobilières, qui regroupe les régulateurs des entreprises d'investisse ment), se sont interrogées sur l'opportunité de mesures réglementaires qui viendraient s'ajouter à celles déjà existantes ou en cours d'adoption. Les produits dérivés : risques et enjeux au niveau micro économique Le problème de la liquidité sur les marchés de produits dérivés Bien évidemment, même sur les marchés organisés, un établissement peut se retrouver dans l'incapacité de faire face à ses obligations de paiement lors des appels de marge. C'est cependant sur les marchés OTC, qui constituent les 2/3 des opérations effectuées, que le risque est
4 PRODUITS DÉRIVÉS, CONTRÔLE DES RISQUES ET RÉGLEMENTATION le plus grand. Ces derniers permettent la transaction de contrats négoc iés de manière bilatérale ou multilatérale entre les parties. Il est alors plus difficile de connaître les montants échangés. Le risque de liquidité est, sur ce marché, de deux natures. Il peut s'agir non seulement de ne pas pouvoir faire face à ses obligations de paiements, mais aussi de ne pas être en mesure de dénouer ou de compenser une position particul ière. Car, en raison de la spécificité des contrats, il est difficile de trouver une contrepartie désireuse de se substituer à une autre. Le contrôle du comportement et de l'information des acteurs au sein des institutions financières et des entreprises Au-delà des risques liés aux caractéristiques des produits (risque de marché, risque juridique) ou des marchés sur lesquels ils sont négociés (risque de liquidité et risque de contrepartie), le contrôle des opérations sur produits dérivés est souvent mis en cause. Cette surveillance des activités dérivées peut être envisagée à un double niveau : au niveau interne : il s'agit du problème de la définition des stratégies (types de produits achetés ou vendus, limites d'exposition par contrepartie, etc.), du respect et de l'adéquation des procédures et des systèmes de contrôle interne et du bon fonctionnement du système d'information ; au niveau externe : il s'agit de rendre disponible à tous ceux qui ont un intérêt dans l'entreprise (actionnaires, salariés, clients, fournis seurs) les informations liées à ces interventions sur les marchés dérivés. Or, une étude de l'association Française des Trésoriers d'entreprises (AFTE) réalisée en juin 1993 sur la gestion du risque de taux par les entreprises, révéla l'absence de suivi des risques dans les opérations sur produits dérivés. L'enquête faisait ressortir que les entreprises dispo sant d'un back-office représentaient seulement 44 % de l'échantillon et que parmi celles dont le chiffre d'affaires était inférieur à 500 millions de francs, plus de 80 % n'avaient aucun service spécialisé pour le contrôle de ces opérations. Moins de la moitié des entreprises interrogées dispos ait d'un recueil de procédures internes écrites précisant la politique de gestion du risque de taux, les stratégies de gestion et les limites d'inter vention. En effet, la complexité des produits, les différentes modalités de règlement (notamment la prise en compte des appels de marge), la diversité des actifs sous-jacents (actions, devises, taux, matières premièr es) et la diversité des risques (risque de marché, risque de contrepartie, etc.) rendent la mesure globale du risque sur les positions très délicate. La mesure du risque nécessite de faire appel à des méthodes quantitati ves sophistiquées. En particulier, il s'agit d'estimer les volatilités et les corrélations entre les évolutions des différents sous-jacents. mais par 205
5 REVUE D'ÉCONOMIE FINANCIÈRE 206 delà l'aspect opératoire, des pratiques saines de mesure du risque devraient identifier les événements susceptibles d'avoir une influence néfaste sur restitution et évaluer sa capacité d'y résister. Ces analyses ne devraient pas seulement envisager la probabilité d'événements défa vorables, mais aussi celle de «scénarios catastrophes». Or, la modélisation de scénarios catastrophes et la quantification des pertes potentielles correspondantes posent justement problème : com ment par exemple évaluer l'impact d'événements géopolitiques? Dans la plupart des cas, les modèles mathématiques de calcul du risque global ont été mis au point à partir d'hypothèses qui portent sur les lois suivies par les variations de marché et leurs corrélations. Or, ces hypothèses peuvent sous-estimer la probabilité des événements rares, des scénarios catastrophes. Il faut toutefois noter que les quantitativistes et les équipes de gestion des risques au sein des institutions financières mettent au point des modèles de plus en plus sophistiqués, permettant de surmonter de plus en plus de difficultés techniques. Ainsi par exemple, les pertes dans les conditions extrêmes (krach, crise monétaire, etc.) sont-elles simulées et des modèles mathématiques des grandes déviations du marché sont-ils élaborés. Le risque opérationnel est cependant associé à l'erreur humaine, aux défaillances de système et à l'inadéquation des procédures et contrôles. Pour tous les observateurs, la déroute de la banque Barings s'explique notamment par le fait que les fonctions de négociation et de règlement/ contrôle n'étaient pas indépendantes. En effet, le responsable de la position importante prise sur les futures était impliqué à la fois dans le trading et dans les règlements. Aussi, lorsque les autorités de contrôle se sont enquises auprès de Barings au sujet de l'extraordinaire position prise sur ces futures, le trader a-t-il pu indiquer qu'il s'agissait d'opérat ions clientèle, alors qu'en réalité elles étaient effectuées pour compte propre, masquant ainsi la réalité du risque. L'affaire Kidder Peabody, révélée en avril 1994, est aussi emblémati que : comment un trader a-t-il pu réaliser, pendant près de deux ans, des transactions fictives sur les bons du Trésor américain et dégager 350 mil lions de dollars de bénéfices fantômes à l'insu de sa hiérarchie et des contrôleurs de gestion? Le mécanisme était simple et il reposait sur l'écart de prix comptantterme des obligations démembrées (strips) du Trésor américain, sachant qu'en principe, leur valeur augmente au fur-et-à-mesure que l'échéance approche. D'un côté, le trader de Kidder vendait des strips à terme et constatait un profit. De l'autre, il achetait à terme l'obligation reconsti tuée, enregistrant cette fois une perte légère. Tous comptes faits, la situation nette apparaissait bénéficiaire alors qu'aucune opération n'avait
6 PRODUITS DÉRIVÉS, CONTRÔLE DES RISQUES ET RÉGLEMENTATION été réellement négociée, ni aucun flux financier enregistré. En réalité, les transactions n'étaient pas enregistrées en valeur de marché. Le trader enregistrait tout simplement comme profit la diffé rence entre le prix à terme et le cours du strip au moment de l'opération et non pas l'écart entre la valeur des strips et celle de l'obligation reconstituée. Le bénéfice fictif ainsi créé par le trader disparaissait progressivement, au fur et à mesure que la date de règlement approc hait, moment précis où la valeur du strip à terme devenait égale à celle constatée sur le marché spot. Le trader était donc condamné à poursui vre sa manipulation dans une spirale infernale puisque sa «situation nette bénéficiaire» n'était à chaque fois que temporaire. Dans cette affaire, le plus remarquable est que le back-office, qui doit en principe confirmer les échanges de contrats physiques après les transactions, n'a pas décelé les opérations fantômes et que la comptabil ité n'a relevé aucune faille dans les résultats de gestion. L'analyse de ces cas met en lumière des défaillances dans les systèmes de contrôle interne. Dans leurs rapports de juillet 1994, le Comité de Bâle et le Comité Technique de l'oicv soulignent qu'il est primordial que les fonctions de contrôle et de trading soient distinctes, avec des directions séparées et que les procédures précisent clairement les mécanismes de vérification des comptes. Des procédures strictes de contrôle interne se justifient d'autant plus u/ que les opérations de trading pour compte propre prennent de plus en plus d'importance chez les intermédiaires financiers. Par exemple, chez JP Morgan, le trading pour compte propre a généré 38,9 % des revenus en 1993 contre 13,5 % au milieu des années Cette évolution, à laquelle s'ajoute une politique de primes souvent liée à la rentabilité des opérations, incite certains opérateurs à prendre des positions très ri squées, voire à camoufler ou à manipuler frauduleusement leurs résul tats comme dans les affaires Barings et Kidder Peabody. L'OICV et le Comité de Bâle insistent sur la nécessité pour les person nes chargées du contrôle des opérations sur produits dérivés de possé der un bagage mathématique suffisant pour comprendre les modèles à la base de la valorisation de ces produits et de la gestion des risques qu'ils impliquent. En revanche, des traders expérimentés estiment sou vent que le plus important et ce qui fait peut-être le plus défaut à des traders formés du jour au lendemain est d'avoir le courage d'admettre ses erreurs et de chercher à s'en sortir. La problématique que pose l'affaire Barings s'exprime en les termes suivants : «combien de temps met-on dans une banque pour découvrir un trader fou?» En effet, il a fallu plus d'un mois à la direction de Barings pour se rendre compte des pertes exceptionnelles engendrées par un de ses traders, alors qu'il avait pourtant engagé ses opérations
7 REVUE D'ÉCONOMIE FINANCIÈRE 208 sur un marché à terme organisé, réclamant des appels de marge quoti diens sur les positions perdantes. Le risque majeur mis en lumière dans cette affaire est donc bien celui d'une déficience de l'information in terne, définie comme la communication dans les deux sens entre les dirigeants sociaux et les personnes chargées de la mise en uvre des règles établies par eux. En fait, l'information interne devrait d'abord reposer sur des procé dures claires et connues de tous les membres de l'entreprise d'investi ssement ou de l'établissement de crédit. Les règles et procédures de vraient donner la mesure des risques de marché et de crédit, y compris la position globale des risques, en fonction des objectifs de tolérance (limites de position ou capital exposé au risque) ainsi que des critères d'acceptation des contreparties, des stratégies et des produits. Elles devraient également spécifier les procédés de suivi des risques et les critères de notification des écarts. Une attention particulière devrait être portée au système comptable, support privilégié de l'information in terne, et à son intégrité. Les affaires Kidder Peabody et Barings comport ent effet toutes les deux une manipulation des comptes. Au-delà du contrôle interne d'une entreprise ou d'une institution financière sur ses activités sur les marchés dérivés, il convient de mettre l'accent sur les difficultés liées à la surveillance de ces opérations par les acteurs extérieurs qui pourraient subir d'éventuelles pertes imprévues qu'elles généreraient, mais qui n'ont généralement pas un accès direct à l'information : actionnaires, salariés, autorités de tutelle, clients, four nisseurs. Les difficultés liées à la surveillance externe des opérations sur les marchés dérivés tiennent tout d'abord au problème de la transparence et de la réalité de l'information diffusée concernant ces interventions. Cette information peut en effet facilement être manipulée : par exemple, une entreprise ayant eu une position financière spéculative durant toute l'année peut très bien, si le marché s'y prête, dénouer ses opérations spéculatives au moment de la clôture de l'exercice, faisant ainsi apparaît re une gestion moins risquée dans les comptes et les documents de synthèse. Outre le problème de la réalité des informations se pose celui de leur interprétation : les indicateurs utilisés sont-ils, par exemple, suffisamment expli cites? S'agissant plus spécifiquement des banques, les documents pu bliés doivent encore probablement faire l'objet d'une plus grande lisibi lité : il ne suffit pas de donner des chiffres, encore faut-il qu'ils soient compréhensibles et puissent être interprêtés par l'extérieur. C'est là très largement un champ d'action pour les contrôleurs bancaires. Plus fondamentalement, les entreprises ont du mal à définir la quan-
8 PRODUITS DÉRIVÉS, CONTRÔLE DES RISQUES ET RÉGLEMENTATION tité d'informations qu'elles doivent délivrer au sujet de leurs interven tions sur les marchés dérivés. Il est possible de laisser apparaître des montants d'engagements qui, à première vue, semblent déconnectés de la réalité des risques que vous avez à couvrir. En résumé, ne pas donner d'informations ne fait qu'augmenter les fantasmes. En donner trop, c'est tomber dans le travers d'une uvre encyclopédique et risquer de dévoil er des aspects stratégiques de l'entreprise. Donner une information intermédiaire, c'est s'exposer à des erreurs d'interprétations. Les erreurs d'interprétation peuvent notamment être dues à une prise en compte du total des engagements alors qu'il ne faudrait en réalité tenir compte que des positions ouvertes. Les produits dérivés ont déjà été à l'origine de sinistres individuels spectaculaires. Néanmoins, les risques les plus craints sont ceux induits par les produits dérivés sur l'économie, voire un risque systémique qui affecterait l'ensemble du système financier international. Les produits dérivés : risques et enjeux au niveau macro économique Les produits dérivés compliquent le contrôle des mécanismes économi ques Le General Accounting Office du Congrès américain estime que les contrats échangés en 1992, approchaient milliards. Les deux tableaux ci-dessous, extraits de son rapport, permettent d'apprécier l'évolution par type de supports et de produits de 1989 à 1992, évolution due notamment aux nouveaux besoins de couverture dans une conjonc ture tourmentée, à la mondialisation des marchés, au développement 209 Tableau 1 : Contrats en notionnel par type de supports (en milliards de dollars) Taux d'intérêt Devises Actions Variation 1989/ % 133% 127% Total % Sources : GAO, ISDA.
9 REVUE D'ÉCONOMIE FINANCIÈRE Tableau 2 : Contrats en notionnel par type de produits (en milliards de dollars) Forwards Variation 1989/ % Futures % Swaps % Total % Sources : GAO, ISDA. d'activités de trading pour compte-propre... En France, la Commission Bancaire indique un encours notionnel d'environ milliards de francs de produits dérivés au hors bilan des entreprises de crédit. Ces différentes appréciations sont évaluées par le montant du notion nel contracté et non par la position réelle. Il existe deux sources d'impréc ision. Les données comptables sont majorées par un effet d'empile ment : des contrats sont additionnés à des contrats dont ils annulent les effets. Ce phénomène devrait disparaître avec un mode de calcul en 210 compensation bilatérale (netting), ou multilatérale (clearing). De plus, les données ne sont qu'une estimation partielle, faute de connaissance précise des volumes réalisés sur les marchés de gré à gré. Une étude publiée dans le Bulletin de la Banque de France explique que les produits dérivés ont un effet sur la vitesse de transmission de la politique monétaire en tendant à «retarder» son impact sur la demande interne. En effet, les entreprises qui anticipent un changement durable d'orientation de la politique monétaire dans le sens d'un durcissement ont la possibilité de limiter l'impact de cette modification sur leur plan de financement : si elles sont endettées à taux variables, elles peuvent changer les caractéristiques de leurs emprunts en les transformant en engagement à taux fixe ; le marché des Swaps leur permet de retarder ainsi les effets d'un durcissement de la politique monétaire. Inverse ment, les entreprises qui anticipent un assouplissement de la politique monétaire peuvent accélérer les effets de ce changement d'orientation sur leur plan de financement en transformant leur stock de dettes à taux fixe en engagement à taux variables. Un deuxième facteur devrait conduire à différer l'impact des modifi cations de taux : une moindre prise en considération des risques engen drés par les modifications de la politique des taux. Comme les agents qui assument le risque ont normalement une aversion pour ce dernier plus faible que la moyenne, leurs plans de dépenses devraient ne
10 PRODUITS DÉRTVÉS, CONTRÔLE DES RISQUES ET RÉGLEMENTATION dépendre que dans une faible mesure de la réalisation du risque. Les agents qui couvrent leur risque sont également moins sensibles à cette notion. Ainsi, en l'absence de couverture, face à l'évolution défavorable du sous-jacent et donc la perspective de perdre des revenus, ils auraient révisé à la baisse leurs plans de dépenses. Pourtant les produits dérivés permettent un meilleur fonctionnement de l'économie et une meilleure allocation des ressources. Ils sont utilisés comme des indicateurs des anticipations du marché et peuvent donner une lecture instantanée des taux à terme anticipés. D'où des politiques monétaires plus efficaces. Sans compter que l'existence de marchés dérivés favorise la liquidité des titres sous-jacents et facilite leur émission ; l'état a bénéficié de cet effet dans la gestion de la dette publique avec le contrat sur notionnel de ces emprunts de 7 à 10 ans traité sur le MATIF. Les produits dérivés risquent de perturber la volatilité et la stabilité des marchés financiers en période de crise. Les marchés dérivés favorisent l'intervention d'investisseurs ration nels, qui achètent quand les prix sont bas et vendent quand les prix sont hauts. Par exemple, Choe, Chrissos et Levasseur expliquent que les marchés à terme permettent un échange d'informations plus diverses et denses, qualité qui attire de nombreux investisseurs. L'augmentation du nombre de participants a alors un impact stabilisant sur les prix en améliorant la liquidité. Cette liquidité facilite le transfert de risque mais aussi l'aggrégation des informations en un signal, le prix à terme.» De plus, si les marchés financiers permettent une redistribution du risque global entre les individus présentant des aversions différentes à l'égard du risque, ils contribuent néanmoins à la diminution du risque global dans la mesure où les individus détiennent des positions croisées. Toutefois, en période de crise, il n'est pas certain que les produits dérivés aient un effet stabilisateur. Leur influence dépend de la qualité de réaction du marché. Or en période instable, la nécessaire qualité de coordination peut être altérée. Le mimétisme et l'effet de levier amplif ient le phénomène. L'asymétrie d'information et la rapidité d'interven tion nécessaires en période d'instabilité ne font qu'accentuer les com portements mimétiques et renforcent la tendance du marché. Le rapport Brady a mis en cause les stratégies d'assurance de portefeuille à la suite du krach boursier de En effet, proposer des ordres à la vente (à l'achat) en cas de baisse (de hausse) du marché accentue son évolution à la baisse (à la hausse) car il y a déplacement du prix d'équilibre vers une valeur plus faible (plus forte). L'assurance de portefeuille semble donc accroître les variations autour du cours d'équilibre et augmente ainsi la volatilité, engendrant une plus grande instabilité du sous-jacent. Cepen- 211
11 REVUE D'ÉCONOMIE FINANCIÈRE dant les résultats de l'étude pour la COB indiquent que l'assurance de portefeuille ne peut expliquer, à elle seule, l'augmentation de la volatil ité et l'instabilité des marchés financiers comme dans le krach de De plus, les travaux théoriques n'ont pas encore permis d'élucider complètement les effets de l'assurance de portefeuille. Les produits dérivés peuvent alors s'avérer déstabilisants pour le marché financier dans son ensemble. Jjes produits dérivés et le risque systémique Une étude de Merril Lynch de septembre 1994 sur le marché stratégique des produits dérivés décrit les caractéristiques de ce marché et souligne surtout le phénomène de concentration des intervenants. Le tableau ci-après permet de voir que les institutions les mieux cotées par les agences de notation détiennent la grande majorité des contrats. Tableau 3 : Notation des participants sur le marché des swaps 212 Rating % Notionnel en milliards de $ AAA ou Aaa 9,7 535 AAou Aa 31, A BBB ou Baa 36,7 19, Total 97, Source : GAO. Les huit premiers acteurs du marché mondial représentent 56 % des contrats échangés. En revanche, aucun des acteurs ne possède plus de 10 % d'un même produit. Ce phénomène de concentration, s'il devait se poursuivre, accroîtrait le ratio des encours notionnels sur les capitaux propres. Avec l'interna tionalisation des marchés et la création de nouveaux produits, les trans ferts interbancaires ont augmenté de façon spectaculaire. Le rapport de la BRI indique : «Il suffit de deux jours et demi pour que les transferts interbancaires au Japon représentent un montant équivalent au PNB annuel du Pays.» Par l'importance des transactions quotidiennes, les systèmes de paiement «peuvent devenir un puissant canal institution nel de propagation des crises systémiques». Le risque systémique se définit en effet comme le défaut de paiement d'un participant qui provoquerait la défaillance d'autres acteurs, déclenchant ainsi une réac tion en chaîne aboutissant à une crise financière généralisée.
12 PRODUITS DÉRIVÉS, CONTRÔLE DES RISQUES ET RÉGLEMENTATION Tableau 4 : Chiffres des montants engagés, des actifs et des capitaux propres (en milliards de dollars) Montant notionnel Total Capitaux de contrats hors bilan actifs propres Bankers Trust ,5 JP Morgan ,9 Goldman Sachs Salomon B ,6 Merril Lynch ,5 Morgan Stanley ,5 Sources : Rapports annuels. Les marchés dérivés qui n'ont pas de compensation multilatérale, qui n'ont pas de règles d'irrévocabilité et d'inconditionnalité des paiements pour toutes les parties concernées, sont particulièrement vulnérables à ce risque. Un incident de règlement sur un marché étroit peut entraîner une brusque baisse de liquidité. Or la dégradation de la liquidité se propage par la réaction des institutions qui cherchent de la liquidité pour leurs ressources afin d'assurer leur activité propre. L'effet de levier des produits peut engendrer d'énormes pertes absorbant les liquidités d'un acteur et provoquant un déséquilibre non compensable dans les transactions internationales. Ce risque de diffusion du défaut aux contreparties a été évoqué lors de la faillite de la Banque Barings, mais des banques se sont portées candidates à la reprise de restitution de la City, répondant ainsi aux inquiétudes des banques créancières 213 Au regard de ces risques, une adaptation du contrôle prudentiel est-elle nécessaire? Les pertes récentes liées à l'utilisation de produits dérivés plaident en faveur d'une réglementation accrue Des pertes imprévues liées aux interventions sur les marchés dérivés ont été subies aussi bien par des entreprises et des fonds de gestion utilisateurs finaux que par des banques. En ce qui concerne les entreprises, Procter & Gamble annonçait en 1994 une perte de 102 millions de dollars US sur le premier trimestre résultant de deux opérations de swaps à fort effet de levier. Quelques jours plus tard, Air Products and Chemicals annonçait une perte de 60 millions de dollars US sur ses activités sur produits dérivés. Ces pertes
INSTRUMENTS FINANCIERS ET RISQUES ENCOURUS
INSTRUMENTS FINANCIERS ET RISQUES ENCOURUS L objet de ce document est de vous présenter un panorama des principaux instruments financiers utilisés par CPR AM dans le cadre de la fourniture d un service
Capital réglementaire, économique et simulations de crise au Mouvement Desjardins
Capital réglementaire, économique et simulations de crise au Mouvement Desjardins Présentation dans le cadre de l événement «Journée carrière PRMIA» 17 mars 2015 Mathieu Derome, M.Sc. Directeur Principal
Banques: les fonds propres sont-ils chers?
Banques: les fonds propres sont-ils chers? Résumé: Le coût des fonds propres correspond à la rentabilité exigée par les actionnaires sur leur investissement en fonds propres. Celle-ci est supérieure à
La surveillance prudentielle du secteur financier
La surveillance prudentielle du secteur financier Chapitre VII Chapitre VI Chapitre V Chapitre IV Chapitre III Chapitre II Chapitre I Chapitre VII Chapitre VI Chapitre V Chapitre IV Chapitre III Chapitre
POLITIQUE D EXECUTION DES ORDRES SUR INSTRUMENTS FINANCIERS
POLITIQUE D EXECUTION DES ORDRES SUR INSTRUMENTS FINANCIERS La présente section vise à vous communiquer, conformément à la Directive, des informations sur la politique d exécution des ordres sur instruments
Organisation du dispositif de maîtrise des risques
Organisation du dispositif de maîtrise des risques Conférence EIFR 18 décembre 2014 Marie-Agnès NICOLET Regulation Partners Présidente fondatrice 35, Boulevard Berthier 75017 Paris marieagnes.nicolet@regulationpartners.com
Contrats sur différence (CFD)
Avertissement à l attention des investisseurs 28/02/2013 Contrats sur différence (CFD) Principales recommandations Les contrats sur différence (CFD) sont des produits complexes qui ne sont pas adaptés
DISCOUNTED CASH-FLOW
DISCOUNTED CASH-FLOW Principes généraux La méthode des flux futurs de trésorerie, également désignée sous le terme de Discounted Cash Flow (DCF), est très largement admise en matière d évaluation d actif
Indications relatives aux normes de la Banque du Canada en matière de gestion des risques pour les infrastructures de marchés financiers désignées
Indications relatives aux normes de la Banque du Canada en matière de gestion des risques pour les infrastructures de marchés financiers désignées Norme 16 : Risques de garde et d investissement Objectif
CHAPITRE I er OBJET, CHAMP D'APPLICATION ET DÉFINITIONS
Règlement CSSF N 12-01 - Fonds d'investissement spécialisés Règlement CSSF N 12-01 arrêtant les modalités d'application de l'article 42bis de la loi du 13 février 2007 relative aux fonds d'investissement
annexe aux conditions générales revenus garantis - gamme patrimoine contrat d assurance sur la vie individuel libellé en unités de compte.
annexe aux conditions générales revenus garantis - gamme patrimoine contrat d assurance sur la vie individuel libellé en unités de compte. Architas (SA) EUROPEAN EQUITY FUND Présentation succincte Dénomination
AVERTISSEMENT SUR LES RISQUES LIES A LA NEGOCIATION DES CONTRATS A TERME CLIENTS NON PROFESSIONNELS
Avant d utiliser un contrat à terme (produits dérivés, contrat à terme ferme ou contrat d option) le client (l investisseur) doit apprécier les risques liés a l utilisation de contrats à terme. Il doit
COMPTES CONSOLIDES IFRS DU GROUPE CNP ASSURANCES au 31 Décembre 2007
COMPTES CONSOLIDES IFRS DU GROUPE CNP ASSURANCES au 31 Décembre 2007 Nouvelles normes IFRS7 Méthode de valorisation dans le contexte de crise financière Mars 2008 La nouvelle norme, Instruments financiers
La gestion des risques en assurances de dommages: Un exemple concret
La gestion des risques en assurances de dommages: Un exemple concret 1 Contenu 1. Gouvernance de la gestion de risques dans le Groupe AXA 2. AXA Canada - Structure organisationnelle de la gestion de risques
Avis relatif à la désignation du Mouvement Desjardins à titre d institution financière d importance systémique intérieure
Avis relatif à la désignation du Mouvement Desjardins à titre d institution financière d importance systémique intérieure Contexte Le présent avis constitue un complément aux diverses lignes directrices
Règlement n 90 15 du 18 décembre 1990 relatif à la comptabilisation des contrats d échange de taux d intérêt ou de devises
Règlement n 90 15 du 18 décembre 1990 relatif à la comptabilisation des contrats d échange de taux d intérêt ou de devises modifié par les règlements n 92 04 du 17 juillet 1992, n 95-04 du 21 juillet 1995,
TABLEAU COMPARATIF - 99 -
- 99 - TABLEAU COMPARATIF Le Sénat, Vu l article 88-4 de la Constitution ; Vu la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil sur les exigences prudentielles applicables aux établissements
3. Des données financières globalement positives en 2010
3. Des données financières globalement positives 3.1 Une nouvelle progression du bilan À fin 2010, le total de bilan agrégé de l ensemble des organismes d assurance et de réassurance contrôlés par l Autorité
Cours de l'action. Total des actifs actifs et passifs incorporels
Qu est-ce que le ratio cours/valeur comptable P/B ratio? Ce ratio sert à comparer la valeur de marché d une action à sa valeur comptable. Il se calcule en divisant le cours de clôture d une action par
Politique de placements
Politique de placements Le 7 octobre 2010 Politique de placements Table des matières 1. La mission de la Fondation pour le développement des coopératives en Outaouais 2. Les principes de la gouvernance
Rapport S 2.19-L «Informations sur les effets de valorisation sur le bilan des sociétés d'assurance Entité luxembourgeoise»
Rapport S 2.19-L «Informations sur les effets de valorisation sur le bilan des sociétés d'assurance Entité luxembourgeoise» Banque centrale du Luxembourg Sommaire 1 Introduction... 3 1.1 Population déclarante...
Cote du document: EB 2008/93/R.21 Point de l ordre du jour: 11 b) ii) Date: 24 avril 2008 Distribution: Publique
Cote du document: EB 2008/93/R.21 Point de l ordre du jour: 11 b) ii) Date: 24 avril 2008 Distribution: Publique Original: Anglais F Rapport sur le portefeuille de placements du FIDA pour les deux premiers
Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier
Luxembourg, le 21 avril 211 Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier Dans la mesure où le Service Central de la Statistique et des Etudes Economiques (STATEC) n'est pas encore à
Ce que les banques vous disent, et pourquoi il est urgent de les entendre
Ce que les banques vous disent, et pourquoi il est urgent de les entendre Il n'y a pas d'économie dynamique sans banques fortes. Pour restaurer la compétitivité, il faut être capable d'accompagner les
EDC. Analyse des risques bancaires 5 ème année Finances Dominique Soulier. Durée de l épreuve : 2 heures
EDC Analyse des risques bancaires 5 ème année Finances Dominique Soulier Durée de l épreuve : 2 heures Calculatrice autorisée Pas de documentation autorisée Notation Questions à choix multiples (25) Une
Commissions nettes reçues ( M ) 159,3 142,2-11% Résultat d exploitation ( M ) 38,8 22,7-41% Résultat net consolidé ( M ) 25,3 15,2-40%
COMMUNIQUE de Presse PARIS, LE 18 FEVRIER 2013 Résultats 2012. L UFF enregistre un résultat net consolidé de 15,2 M et une collecte nette de 49 M Une activité stable, grâce à une bonne adaptation de l
véhicules de 3,5 % et une augmentation de 1 % du nombre de véhicules assurés. La Régie a trouvé ces hypothèses raisonnables.
Sommaire Le 18 juin 2003, la Société d'assurance publique du Manitoba («la SAPM») a déposé auprès de la Régie des services publics («la Régie») une demande d'approbation des primes d'assurance-automobile
MiFID Markets in Financial Instruments Directive
MiFID Markets in Financial Instruments Directive MiFID Les principales dispositions de la directive Les objectifs de la Directive MiFID L objectif de l Union européenne en matière de services financiers
Les règles de base de fonctionnement d un marché
C HAPITRE 1 Les règles de base de fonctionnement d un marché Qu est-ce qu un marché? Un marché est un endroit matérialisé ou non où peuvent se rencontrer des agents économiques qui ont des besoins complémentaires,
En millions CHF ou selon indication 2014 2013
32 Distribution de dividendes Les réserves distribuables sont déterminées sur la base des capitaux propres statutaires de la maison mère Swisscom SA et non sur les capitaux propres figurant dans les états
Cornèr Banque (Luxembourg) S.A. Risques associés aux profils de gestion
Cornèr Banque (Luxembourg) S.A. Risques associés aux profils de gestion 1 Introduction Gestion patrimoniale mobilière Gestion patrimoniale fonds d investissement Gestion en placements alternatifs Gestion
Obligations des courtiers membres qui vendent des fonds négociés en bourse à effet de levier et à rendement inverse
Avis sur les règles Note d orientation Règles des courtiers membres Destinataires à l interne : Affaires juridiques et conformité Détail Haute direction Formation Personne-ressource : Carmen Crépin Vice-présidente
LA DEFINITION D UNE STRATEGIE
LA DEFINITION D UNE STRATEGIE ACTIONNARIALE : UNE NECESSITE POUR TOUS LES DIRIGEANTS D ENTREPRISE Si les dirigeants d entreprise ont une vision stratégique à long terme de leur activité, ce même constat
TABLEAU COMPARATIF - 53 - Proposition de résolution de la commission
- 53 - TABLEAU COMPARATIF Le Sénat, Vu l article 88-4 de la Constitution ; Le Sénat, Vu l article 88-4 de la Constitution, Vu la proposition de règlement du Conseil confiant à la Banque centrale européenne
SEMINAIRE SUR LA GESTION DES CRISES BANCAIRES ET LES POLITIQUES DE RESTRUCTURATION (Dakar, du 18 au 22 avril 2011)
SEMINAIRE SUR LA GESTION DES CRISES BANCAIRES ET LES POLITIQUES DE RESTRUCTURATION (Dakar, du 18 au 22 avril 2011) EVOLUTION DES INSTRUMENTS DE PREVENTION DES CRISES DANS L'UEMOA SOMMAIRE. I Enjeux de
POLITIQUE DU CONSEIL D ADMINISTRATION EN MATIÈRE DE RISQUE DE CRÉDIT
Page 1 de 7 POLITIQUE DU CONSEIL D ADMINISTRATION EN MATIÈRE DE RISQUE DE CRÉDIT 1.0 CONTEXTE La présente politique est établie conformément au principe 16 b) de la Charte du conseil d administration.
des mutuelles FRAIS DE GESTION PARLONS-EN EN TOUTE TRANSPARENCE
FRAIS DE GESTION des mutuelles PARLONS-EN EN TOUTE TRANSPARENCE Les Pour fonctionner, toute entreprise doit consacrer des ressources à sa gestion. Les «frais de gestion» des mutuelles représentent 3 milliards
Veuillez lire attentivement les indications suivantes relatives aux risques associés à l'achat de titres financés par des fonds empruntés :
COPIE POUR LA BANQUE p. 1/3 Demande d'utilisation des services IW ENTRE : Le(s) client(s), et IW Bank, établissement de crédit de droit italien, exerçant ses activités en France en libre prestation de
Qu est-ce qu une banque?
Qu est-ce qu une banque? Nathalie Janson 1 Financement de l Activité économique Développement des entreprises nécessite apport de fonds Les entreprises peuvent se financer de façon interne ou externe Les
TABLEAU COMPARATIF - 81 -
- 81 - TABLEAU COMPARATIF Le Sénat, Vu l'article 88-4 de la Constitution, européen et du Conseil sur les produits dérivés négociés de gré à gré, les contreparties centrales et les référentiels centraux
Chiffres clés de l assurance transport 2010 réalisés par l ABAM
Chiffres clés de l assurance transport 2010 réalisés par l ABAM Contenu Contenu... 1 1. Facultés... 2 2. CMR... 3 3. Corps fluviaux... 4 4. Corps maritimes... 5 5. Conclusion... 5 Le 8 juin 2011, l Association
Le Mini E-book de XForex pour débutants TRADER PRO. Guide de trading de devises
Le Mini E-book de XForex pour débutants TRADER PRO Guide de trading de devises XForex vous a préparé un condensé du E- book, son manuel électronique sur le trading de devises. Le Mini E-book a été conçu
Chapitre IV : La création monétaire
Chapitre IV : La création monétaire I. La hausse tendencielle de la masse monétaire hausse tendencielle = augmentation en moyenne Historiquement, il y a eu des contextes où la masse monétaire a pu décroitre
Les obligations. S. Chermak infomaths.com
Les obligations S. Chermak Infomaths.com Saïd Chermak infomaths.com 1 Le marché des obligations est un marché moins médiatique mais tout aussi important que celui des actions, en terme de volumes. A cela
COMPTE DE RESULTAT SIG CAF RATIOS SEUIL DE RENTABILITE BILAN COMPTABLE. Bilan Financier RATIOS. Structure financière
ORGANISATION DE L ANALYSE FINANCIERE L analyse financière est l'étude de l'activité, de la rentabilité et du Financement de l entreprise : Soit a posteriori (données historiques et présentes) Soit a priori
Le financement de l'économie
Le financement de l'économie I - La Banque de France La Banque de France est la Banque centrale, ou Banque des banques. Elle émet de billets : c'est une banque d'émission. Elle effectue toutes les opérations
L'entretien est conduit par leur supérieur hiérarchique direct et donne lieu à l'établissement d'un compte rendu.
RAPPORT AU CSFPT SUR L APPLICATION DE L ARTICLE 76-1 DE LA LOI N 86-54 DU 26 JANVIER 1984 PORTANT DISPOSITIONS STATUTAIRES RELATIVES A LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Bilan de l expérimentation de la
COMMISSION EUROPEENNE
COMMISSION EUROPEENNE Bruxelles, 12.10.2011 C(2011)7309 final Sujet: Aide d'etat SA.32206 (2011/N) France Prolongation du Régime temporaire de prêts bonifiés pour les entreprises fabriquant des produits
Textes de référence : articles 313-53-2 à 313-62, 314-3-2 du règlement général de l AMF
Instruction AMF n 2012-01 Organisation de l activité de gestion d OPCVM ou d OPCI et du service d investissement de gestion de portefeuille pour le compte de tiers en matière de gestion des risques Textes
le point sur l assurance française
2014 le point sur l assurance française conférence de presse de la FFSA maison de l assurance / mercredi 25 juin 2014 2014 le point sur l assurance française le bilan les perspectives 2 1/ La situation
Les banques suisses 1996
Les banques suisses 1996 Communiqué de presse de juillet 1997 A fin 1996, 403 banques (1995: 413) ont remis leurs comptes annuels à la Banque nationale. Au total, 19 établissements ont été exclus de la
A. La distinction entre marchés primaire et secondaire. 1. Le marché financier et ses deux compartiments : le marché primaire et le marché secondaire
Chap 2 : Le marché financier et son rôle économique Les marchés de capitaux assurent le financement de l économie. Sur ces marchés se confrontent des agents à la recherche de financements et d autres à
Textes de référence : articles 313-53-2 à 313-60, articles 318-38 à 318-43 et 314-3-2 du règlement général de l AMF
Instruction AMF n 2012-01 Organisation de l activité de gestion de placements collectifs et du service d investissement de gestion de portefeuille pour le compte de tiers en matière de gestion des Textes
Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines
Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière
Prix des actifs et politique monétaire
Prix des actifs et politique monétaire André ICARD Conférence prononcée lors des premières doctoriales MACROFI Poitiers 6 Avril 2006 1 Introduction Les succès dans la lutte contre l inflation ont influencé
MISE EN PLACE DE LA SUPERVISION BASEE SUR LES RISQUES
1 BANQUE DE LA REPUBLIQUE DU BURUNDI SERVICE SBS MISE EN PLACE DE LA SUPERVISION BASEE SUR LES RISQUES I. INTRODUCTION La supervision bancaire évolue de façon dynamique. La récente crise financière internationale
FRAIS DE GESTION des mutuelles
FRAIS DE GESTION des mutuelles Juillet 2014 PARLONS-EN EN TOUTE TRANSPARENCE Pour fonctionner, toute entreprise doit consacrer des ressources à sa gestion. Les «frais de gestion» des mutuelles représentent
1. Référence : Pièce B-4, HQD-2, document 1, page 9, tableau R-2.1.
Page 1 de 8 DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS N O 2 DE LA RÉGIE DE L ÉNERGIE (LA RÉGIE) RELATIVE À LA GESTION DU RISQUE DE CRÉDIT DE LA CLIENTÈLE GRANDE PUISSANCE 1. Référence : Pièce B-4, HQD-2, document 1, page
- 09 - Les ratios d'analyse de l'activité et du résultat. Méthodologie et interprétation des ratios. Etre capable de retrouver les éléments de calcul.
- 09 - Les ratios d'analyse de l'activité et du résultat Objectif(s) : o Pré-requis : o Modalités : o Méthodologie et interprétation des ratios. Etre capable de retrouver les éléments de calcul. Définition
Projet de lancement d un programme de mise en pension de titres du gouvernement canadien détenus par la Banque du Canada. Document de travail
Projet de lancement d un programme de mise en pension de titres du gouvernement canadien détenus par la Banque du Canada Document de travail le 27 août 2001 2 Introduction Un certain nombre de mesures
LIGNE DIRECTRICE SUR LA POLITIQUE DE FINANCEMENT DES RÉGIMES DE RETRAITE
LIGNE DIRECTRICE N X LIGNE DIRECTRICE SUR LA POLITIQUE DE FINANCEMENT DES RÉGIMES DE RETRAITE 1 mars 2011 TABLE DES MATIÈRES CONTEXTE DE LA LIGNE DIRECTRICE... 3 Principes et objectifs de financement des
R Euro Credit Cet OPCVM est géré par Rothschild & Cie Gestion Code Isin : FR0007008750 (Part C EUR)
abc Informations Clés pour l'investisseur Ce document fournit des informations essentielles aux investisseurs de cet OPCVM. Il ne s'agit pas d'un document promotionnel. Les informations qu'il contient
H. TAUX DE RÉFÉRENCE/D ACTUALISATION ET TAUX D INTÉRÊT APPLICABLE À LA RÉCUPÉRATION D AIDES ILLÉGALES
H. TAUX DE RÉFÉRENCE/D ACTUALISATION ET TAUX D INTÉRÊT APPLICABLE À LA RÉCUPÉRATION D AIDES ILLÉGALES C 14/6 FR 19.1.2008 II (Communications) COMMUNICATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS ET ORGANES DE L'UNION
PROCÉDURE. Classification des clients. DATE DE MISE À JOUR Mars 2014. Procédure de classification des clients Mars 2014 1
PROCÉDURE Classification des clients DATE DE MISE À JOUR Mars 2014 1 Procédure de classification des clients SOMMAIRE SOMMAIRE 2 1. PRÉSENTATION DE LA MIFID 3 1.1. Buts de la MiFID 3 1.2. Champ d application
Stabilité financière et banques centrales
André ICARD Stabilité financière et banques centrales Préface de Jean-Claude Trichet Président de la Banque Centrale Européenne C3 ECONOMICA 49 rue Héricart, 75015 Paris TABLE DES MATIERES Préface Avant-propos
NC 11 Norme comptable relative aux Modifications comptables
NC 11 Norme comptable relative aux Modifications comptables Objectifs 01. La divulgation des informations financières repose sur les caractéristiques qualitatives prévues par le cadre conceptuel, notamment,
Dettes et Fonds Propres, banques et marchés ; des financements complémentaires
Dettes et Fonds Propres, banques et marchés ; des financements complémentaires SEPL Lyon, 6 octobre 2014 Banque de France Pierre du Peloux directeur régional 1 Peut on répondre à ces quelques questions?
Chapitre 5 : produits dérivés
Chapitre 5 : produits dérivés 11.11.2015 Plan du cours Options définition profil de gain à l échéance d une option déterminants du prix d une option Contrats à terme définition utilisation Bibliographie:
UNION INDICIEL CHINE. Exercice du 01/01/2014 au 31/12/2014. Commentaires de gestion. Rapport du Commissaire aux Comptes sur les comptes annuels
Fonds commun de placement UNION INDICIEL CHINE Exercice du 01/01/2014 au 31/12/2014 Commentaires de gestion Rapport du Commissaire aux Comptes sur les comptes annuels 1 L'objectif de gestion L OPCVM a
1. Les risques individuels (corporates et institutions financières)
Gestion des Risques Nos métiers par activité La Gestion des Risques consiste principalement à maîtriser et à contrôler l ensemble des risques de Crédit Agricole CIB afin de minimiser le coût du risque
Formation «Ba le III (CRR, CRD4) : Approfondissement»
Formation «Ba le III (CRR, CRD4) : Approfondissement» REFERENCE : 301 1. Objectif général Situer les enjeux de la nouvelle réglementation issue de Bâle III : «Capital Requirements Regulation (CRR)» et
Rôle des banques centrales dans la promotion de l inclusion financière : référence au cas de l Algérie
Rôle des banques centrales dans la promotion de l inclusion financière : référence au cas de l Algérie Intervention de Mohammed Laksaci Gouverneur de la Banque d Algérie 21 e Conférence des Gouverneurs
LISTE DES PRINCIPAUX INDICATEURS UTILISES DANS L ANALYSE DES DOCUMENTS DE SYNTHESE
LISTE DES PRINCIPAUX INDICATEURS UTILISES DANS L ANALYSE DES DOCUMENTS DE SYNTHESE RATIOS DE STRUCTURE = Ratios qui mettent en rapport les éléments stables du bilan et dont l évolution traduit les mutations
PARTIE I : PRINCIPES GENERAUX DE LA COMPTABILITE GENERALE
PARTIE I : PRINCIPES GENERAUX DE LA COMPTABILITE GENERALE CHAPITRE I - LA COMPTABILITÉ : UN ÉLÉMENT DU SYSTÈME D'INFORMATION DE L'ENTREPRISE. CHAPITRE I - LA COMPTABILITÉ : UN ÉLÉMENT DU SYSTÈME D'INFORMATION
Note d orientation : Gestion des risques d'entreprise (GRE)
4711 Yonge Street Suite 700 Toronto ON M2N 6K8 Telephone: 416-325-9444 Toll Free 1-800-268-6653 Fax: 416-325-9722 4711, rue Yonge Bureau 700 Toronto (Ontario) M2N 6K8 Téléphone : 416 325-9444 Sans frais
NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés
NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés Champ d'application 1. La présente norme doit être appliquée à la préparation et à la présentation des états financiers consolidés d'un groupe
Bienvenue dans votre FIBENligne
Bienvenue dans votre FIBENligne Retrouvez dans votre FIBENligne toutes les nouveautés FIBEN et l ensemble des services que la Banque de France met à votre disposition pour vous aider dans votre maîtrise
LE RAPPORT ANNUEL DE GESTION ETABLI PAR LE CONSEIL D ADMINISTRATION
LE RAPPORT ANNUEL DE GESTION ETABLI PAR LE CONSEIL D ADMINISTRATION I- SOCIETE NE FAISANT PAS APPEL PUBLIC A L EPARGNE Le conseil d'administration doit établir un rapport de gestion écrit qui expose :
CRISES BANCAIRES : COMPRENDRE POUR MIEUX PRÉDIRE
Fouad MACHROUH CRISES BANCAIRES : COMPRENDRE POUR MIEUX PRÉDIRE armattan TABLE DES MATIERES INTRODUCTION GÉNÉRALE CHAPITRE 1 : ORIGINES ET MODALITÉS DE RÉSOLUTION DES CRISES BANCAIRES 19 INTRODUCTION 21
LE FOREX. www.tradafrique.com 1
LE FOREX www.tradafrique.com 1 I) La définition du forex Le Forex, est un terme désignant le Marché des Changes, un marché sur lequel sont échangées les devises internationales. En raison de son volume
Chiffres clés de l assurance transport 2011 réalisés par l ABAM
Chiffres clés de l assurance transport 2011 réalisés par l ABAM Contenu 1. Facultés : la Belgique reste dans le top 15... 2 2. La branche CMR reste dans le vert... 3 3. Corps fluviaux... 4 4. Corps maritimes...
Politique de placement de la FCO
Politique de placement de la FCO FONDATION COMMUNAUTAIRE D OTTAWA POLITIQUE POLITIQUE DE PLACEMENT La Fondation communautaire d Ottawa (FCO) est une fondation publique ayant pour mandat de subventionner
LE RETOUR SUR INVESTISSEMENT (ROI)
LE RETOUR SUR INVESTISSEMENT (ROI) de La Gestion des Talents L impact de la Gestion des Talents sur l entreprise 23 % 4,6 % d augmentation d augmentation du chiffre d affaires par employé de la capitalisation
Exposé sous le thème: L instabilité des taux de change
Exposé sous le thème: L instabilité des taux de change I- Introduction générale: 1 -La montée de l instabilité des taux de change. 2- L'instabilité du SMI au cours du 20 ème siècle. 1 - Illustration sur
A S S O C I A T I O N L U X E M B O U R G E O I S E D E S F O N D S D E P E N S I O N, A S B L
A S S O C I A T I O N L U X E M B O U R G E O I S E D E S F O N D S D E P E N S I O N, A S B L FLASH n 19 juillet 2014 LA PROCHAINE REFONTE DE LA DIRECTIVE IORP La directive 2003/41/CE a marqué une première
Le système bancaire parallèle : vers plus de transparence?
Le système bancaire parallèle : vers plus de transparence? CNIS, commission Système financier et financement de l'économie Jeudi 25 septembre 2014 Omar Birouk DGS-Banque de France Yamina Tadjeddine EconomiX,
Moyen terme 2014-2018
Moyen terme 2014-2018 ATTENTES DES UTILISATEURS POUR LA PERIODE 2014-2018 Selon les entretiens réalisés par le Cnis au 2 è semestre 2012 COMMISSION «SYSTEME FINANCIER ET FINANCEMENT DE L ECONOMIE» POUR
CONFERENCE INTERAFRICAINE DES MARCHES D ASSURANCE
CONFERENCE INTERAFRICAINE DES MARCHES D ASSURANCE LES PLACEMENTS DES COMPAGNIES D ASSURANCES EN ZONE CIMA Fangman Alain Ouattara Commissaire Contrôleur en Chef à la CIMA ofangman@yahoo.fr SOMMAIRE 1. GENERALITES
Les effets des regroupements dans le secteur bancaire sur l allocation du capital de risque et la liquidité des marchés*
Les effets des regroupements dans le secteur bancaire sur l allocation du capital de risque et la liquidité des marchés* Chris D Souza et Alexandra Lai Jusqu à récemment, la réglementation en vigueur au
Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Traitement du financement du commerce dans le cadre du dispositif de Bâle sur les fonds propres
Comité de Bâle sur le contrôle bancaire Traitement du financement du commerce dans le cadre du dispositif de Bâle sur les fonds propres Octobre 2011 Le présent document est traduit de l anglais. En cas
Le budget de trésorerie
Le budget de trésorerie Dans la première section, nous verrons les principes généraux de construction d'un budget de trésorerie. Dans la deuxième, nous appliquerons ces principes à un cas particulier et
Décrets, arrêtés, circulaires
Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PROTECTION SOCIALE Décret n o 2004-486 du 28 mai 2004 relatif aux règles prudentielles applicables aux mutuelles et unions pratiquant
L'expertise pour structurer L'innovation pour exceller
L'expertise pour structurer L'innovation pour exceller LA BANQUE POSTALE STRUCTURED ASSET MANAGEMENT : ACTEUR MAJEUR DE LA GESTION STRUCTURÉE 2007 a été l année d une nouvelle impulsion dans la vie de
Comprendre les produits structurés
Comprendre les produits structurés Sommaire Page 3 Introduction Page 4 Qu est-ce qu un produit structuré? Quels sont les avantages des produits structurés? Comment est construit un produit structuré? Page
Décryptage des méthodes modernes de la création monétaire
Décryptage des méthodes modernes de la création monétaire Nikolay Gertchev Deuxième Université d automne de l économie autrichienne 5-7 Octobre 212, Troyes Eléments essentiels des systèmes bancaires contemporains
Favoriser la mobilité du consommateur : la mesure est-elle toujours souhaitable?
Favoriser la mobilité du consommateur : la mesure est-elle toujours souhaitable? Nathalie Daley, économiste senior Loi Hamon : nouvelles obligations des entreprises, nouveaux pouvoirs de la DGCCRF Séminaire
Préparation à Solvabilité II. Analyse des réponses au questionnaire 2013 sur la préparation des organismes d assurance. 18 mars 2014 version 1.
Préparation à Solvabilité II Analyse des réponses au questionnaire sur la préparation des organismes d assurance 18 mars 2014 version 1.0 Sommaire 1 Introduction... 3 2 Principaux résultats... 3 3 Ce que
Accès au financement
Accès au financement Objectif de cette enquête L accès au financement est d une importance cruciale pour la réussite d une entreprise et un facteur important de la croissance économique en Europe suite
DEBT SUSTAINABILITY AND DEBT MANAGEMENT STRATEGY IN
4 th Forum (4 ème Forum) of Debt Management Facility Stakeholder s 2-3 May, 2013 Berlin (Germany) DEBT SUSTAINABILITY AND DEBT MANAGEMENT STRATEGY IN DEVELOPING COUNTRIES THAT ARE SEEKING NON CONCESSIONAL
La stagnation japonaise
La stagnation japonaise La chute des prix n en est que le symptôme 28 février 2011 Compte tenu des dernières augmentations des prix des matières premières, les investisseurs peuvent se poser des questions