7. ETUDE DE POTENTIALITE «ENERGIES RENOUVELABLES

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1 7. ETUDE DE POTENTIALITE «ENERGIES RENOUVELABLES 7.1. HYPOTHESES SUR LA PROGRAMMATION Les hypothèses concernant le phasage jouent un rôle important dans le cadre des calculs des besoins en énergie des bâtiments puisqu ils ne seront pas soumis à la même réglementation thermique suivant leur année de construction. Étant données les dates des deux phases, on considère que lespermis de construire des bâtiments construits pendant la première phase seront soumis à la Réglementation Thermique 2012 (RT2012) actuellement en vigueur, et les autres à la future Réglementation Thermique annoncée pour Étant donné l avancement du projet, un certain nombre d hypothèses a dû être formulé pour réaliser l étude d approvisionnement énergétique, et notamment l estimation des besoins en énergie : - Les emprises au sol des bâtiments sur les parcelles ont été déterminées à partir des coefficients d emprise au sol disponibles dans les PLU des communes correspondantes, pour les zonages UE (zone d activité, commune de Montgiscard) et UF (quartier à vocation d activités économiques, commune de Baziège). Ils sont respectivement de 60% et de 50%. - La part du bâtiment qui bénéficie d un chauffage a été estimée, pour chaque type de bâtiment, comme suit : Artisanat et industrie : en l absence d informations sur le type d artisanat et d industrie, on a considéré que 20% de la surface étaient occupés par des bureaux et donc chauffés. Le reste est occupé par des process : leurs éventuels besoins de chauffage ne peuvent pas être estimés sans une connaissance de l activité. Conception + recherche : il s agit essentiellement d une activité de bureaux. On a considéré que 80% de la surface étaient occupés par des bureaux ou locaux chauffés. Le reste est occupé par des laboratoires : leurs éventuels besoins de chauffage ne peuvent pas être estimés sans une connaissance de l activité. Logistique : 5% de la surface des bâtiments de logistique sont occupés par des bureaux 18. Le reste est très peu chauffé ; en effet, la température de consigne est la résultante de deux contraintes maintien hors gel et conservation des produits. La partie logistique des entrepôts est généralement chauffée à moins de 12 C. - Le nombre d étages de la partie bureaux des bâtiments a été estimé à partir de la hauteur maximum indiquée dans les PLU : 10 mètres (zone UE, Montgiscard) et 8 mètres (zone UF, Baziège). À partir de ces hypothèses, les surfaces chauffées ont été estimées par type de bâtiments et par phase : elles se montent au total à environ m². Tableau 90 : Détermination des surfaces chauffées pr type de batiments et par phase : Phase 1 Phase 2 Phase 3 Surface totale parcelles (ha) Industrie 24,2979 Logistique 9,8099 Industrie 1,1770 Conception / Recherche 3,5074 Logistique 20,5855 Artisanat 10,0942 CES h (m) Emprise au sol (ha) Part chauffée Nb étages part chauffée SdP chauffée (ha) SdP chauffée (m²) 60% 10 14, % 3 3, % 10 5,8859 5% 3 0, % 10 0, % 3 0, % 10 2, % 3 3, % 8 10,2928 5% 2 0, % 8 5, % 2 1, PROPOSITION DE SCENARIOS POUR L APPROVISIONNEMENT ENERGETIQUE Opportunité de réseaux de chaleur ou de froid L objectif de ce paragraphe est de calculer en première approche la densité énergétique de la ZAC afin de statuer sur la pertinence de la mise en place d un réseau de chaleur ou de froid. Dans l affirmative, les solutions proposées intégreront cette potentialité. Dans la négative, les solutions proposées utiliseront uniquement des installations à l échelle du bâtiment. La densité énergétique d un réseau est le rapport entre l énergie qu il délivre et sa longueur. Plus sa densité énergétique est faible, plus le réseau risque d être difficile à rentabiliser ; en effet, cela signifie qu il a été nécessaire d investir dans une grande longueur de canalisations pour la vente d une quantité d énergie donnée. La méthodologie pour déterminer l opportunité d un réseau de chaleur est décrite en annexe Besoins énergétiques Les consommations finales d énergie des bâtiments ont été calculées en supposant que le réseau de chaleur envisagé a un contenu CO 2 inférieur à 50 grammes par kilowattheure. Ce réseau de chaleur couvre les besoins de chauffage de tous les bâtiments. Les besoins en eau chaude sanitaire dans les bureaux sont trop faibles pour envisager une mutualisation ; ils sont couverts par des équipements électriques indépendants à semi-accumulation. La méthodologie employée pour l estimation des besoins énergétiques est décrite en annexe. Remarque : La ZAC se trouve en zone climatique H2c au sens de la RT2012 et à une altitude inférieure à 400 mètres ; de ce fait, les parties bureaux de bâtiments ont la possibilité d être équipées d un système de refroidissement, ce qui a été considéré ici. Cependant, ce n est pas systématiquement nécessaire (voir explication après le graphique). Les consommations d énergie estimée des parties bureaux de l ensemble des futurs bâtiments de la ZAC sont de 12,6 GWh d énergie finale par an Source : «Plan Bâtiment Grenelle - Groupe de travail tertiaire privé Propositions pour la mise en œuvre du Grenelle dans le parc immobilier tertiaire privé existant» 19 Voir la définition des énergies utiles, finales et primaires en annexe Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

2 Figure 126 : Répartition des consommations d énergie de la partie bureaux des bâtiments 66% Répartition des consommations d'énergie de la partie bureaux des bâtiments de la ZAC 34% 3% 12% 19% Conso thermiques finales Conso élec finale : cuisson, élec spé, éclairage dont conso chauffage finale dont conso ECS finale dont conso climatisation finale Etant donné les niveaux de performance demandés par la RT2012, les usages électriques et la climatisation prennent un poids important, celui du chauffage diminuant considérablement. C est pourquoi il est important de réaliser des efforts sur ces postes également, et notamment en choisissant de ne pas climatiser les parties bureaux des bâtiments ; un niveau de confort intérieur suffisant peut être atteint via des dispositifs architecturaux (exemple : protections solaires, matériaux à fort déphasage thermique), des systèmes de production/distribution d énergie (par exemple : dalle active, plafond ou mur rayonnant, géocooling) et des procédés d exploitation (par exemple : surventilation nocturne, brassage des masses d air) Pertinence d un réseau de chaleur Réseaux potentiels sur la ZAC Tout d abord, un premier réseau potentiel a été tracé sur l ensemble de la ZAC. Figure 127 : Tracé d un réseau de chaleur sur la ZAC Un tel réseau, de 3,4 km, présente une densité énergétique de 0,5 MWh ef /m l /an. Cette densité énergétique est insuffisante pour envisager la création d un réseau rentable 20. Remarque : A titre de comparaison, la densité énergétique 21 minimum demandée par l ADEME pour bénéficier du Fonds Chaleur est de 1,7 MWh ef /m l /an. Lorsqu on analyse de manière un peu plus fine la possibilité de mettre en place un ou plusieurs réseaux de chaleur sur la ZAC, les points suivants sont à prendre en compte : - Les bâtiments construits pendant la phase 2 seront a priori soumis à la future réglementation thermique 2020 ; ils devraient donc être très performants et consommer très peu d énergie. Un réseau de chaleur reliant de tels bâtiments ne sera pas le plus facile à rentabiliser de ce fait. - Les bâtiments de logistique ont très faibles besoins d énergie thermique du fait de leur activité. Ils sont a priori à écarter également. - Il semble hasardeux d envisager un réseau de chaleur sur les bâtiments devant accueillir des industries sans connaître leur process et donc leurs besoins en énergie thermique. 20 Voir en annexe pour plus de détails sur la méthodologie employée. 21 La densité énergétique d un réseau est le rapport entre l énergie qu il délivre et sa longueur. Plus sa densité énergétique est faible, plus le réseau risque d être difficile à rentabiliser ; en effet, cela signifie qu il a été nécessaire d investir dans une grande longueur de canalisations pour la vente d une quantité d énergie donnée. Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

3 Finalement, la zone pouvant s avérer propice à la mise en place d un réseau de chaleur est la parcelle prévue pour accueillir les bâtiments de conception et recherche ; il s agit en effet majoritairement de bureaux et la parcelle présente de ce fait une densité énergétique un peu plus importante. Les besoins en chauffage de cette parcelle sont de 675 MWh ef /an ; la mise en place d un réseau de chaleur de 400 mètres au maximum permet de conserver une densité énergétique suffisante pour envisager la rentabilité de l opération. Réseaux potentiels raccordant des bâtiments à proximité Il n y a pas de bâtiments existants à proximité, la question d une mutualisation ne se pose donc pas Pertinence d un réseau de froid Pour les mêmes raisons que pour le réseau de chaleur, seule la parcelle destinée à accueillir des activités de conception et recherche pourrait être envisageable du point de vue de la mise en place d un réseau de froid. Cependant, il n est pas certain que ces bâtiments souhaitent s équiper d un système de refroidissement : en effet, un niveau de confort intérieur suffisant peut être atteint via des dispositifs architecturaux (exemple : protections solaires, matériaux à fort déphasage thermique), des systèmes de production/distribution d énergie (par exemple : géocooling, dalle active, plafond ou mur rayonnant) et des procédés d exploitation (par exemple : surventilation nocturne, brassage des masses d air). D autre part, le site n est pas des plus favorables en termes d énergie disponibles pour une telle application. En effet, il est possible d alimenter un réseau de froid : - à partir de l eau des nappes présentes dans le sous-sol (en free-cooling ou via un compresseur) : cependant les nappes situées au droit de la ZAC ne présentent pas un potentiel favorable (cf. Rapport 1), - à partir du bois énergie ou de la chaleur fatale d une usine d incinération par exemple (via un système à absorption) : cependant cette technologie n est intéressante que pour des réseaux de grande envergure et présentant une très forte densité en raison de son coût. Il est également possible d alimenter un réseau de froid à partir de compresseurs (95% du froid urbain en France), c est-à-dire de systèmes de production de froid classiques non renouvelables. En conclusion, il n est pas pertinent d envisager un réseau de froid sur le site Systèmes adaptés Étant donnés les potentialités du site, ses besoins en énergie et la non pertinence d un réseau de chaleur, le tableau ci-dessous présente les systèmes adaptés aux différents bâtiments en fonction de leurs besoins : Figure 128 : Systèmes adaptés en fonction des bâtiments et usages Panneaux solaires thermiques Chauffage/refroidis- -sement solaire de l'air de ventilation Panneaux solaires photovoltaïques Chaudière bois Industrie Artisanat Logistique ECS S (suivant activité) Chauffage R / rafraîchissement T (suivant activité) ECS S (suivant activité) Chauffage R / rafraîchissement T (suivant activité) Chauffage R / rafraîchissement T (partie entrepôt) Conception + recherche Electricité ~ Electricité ~ Electricité ~ Electricité ~ Chauffage R / ECS S (suivant activité) Chauffage R / ECS S (suivant activité) Réseau de chaleur au bois Géothermie (sur capteurs verticaux Chauffage R / ou sur fondations rafraîchissement T géothermiques) VMC double-flux Chauffage R / thermodynamique rafraîchissement T Chauffe-eau ECS S thermodynamique (suivant activité) sur air vicié Récupération sur ECS S eaux usées (suivant activité) ECS : eau chaude sanitaire - VMC : ventilation mécanique contrôlée A noter : Certains équipements fonctionnent avec un appoint. Chauffage R / rafraîchissement T Chauffage R / rafraîchissement T ECS S (suivant activité) ECS S (suivant activité) Chauffage R Chauffage R Chauffage R Chauffage R / Chauffage R / rafraîchissement T rafraîchissement T Chauffage R / Chauffage R / rafraîchissement T rafraîchissement T Principes de fonctionnement des systèmes cités dans le tableau : - Panneaux solaires thermiques : utilisation de la chaleur solaire pour produire de l eau chaude sanitaire ou chauffer des locaux. - Chauffage solaire de l air : utilisation de la chaleur solaire pour chauffer l air de ventilation ou de procédé. - Panneaux solaires photovoltaïques : utilisation du rayonnement solaire pour produire de l électricité. - Chaudière bois : chaudière utilisant des plaquettes ou des granulés de bois (suivant puissance et usage) et assurant le chauffage, voire la production d eau chaude sanitaire si celle-ci est suffisamment importante. - Réseau de chaleur au bois : réseau de chaleur alimenté par une chaudière bois, reliant plusieurs bâtiments et assurance leurs besoins en chauffage. La production d eau chaude sanitaire peut être réalisée seulement si les besoins sont suffisamment importants. - Géothermie sur capteurs verticaux ou sur fondations géothermiques : utilisation de la chaleur du sol pour chauffer des locaux en hiver, et de sa fraîcheur pour les rafraîchir en été. La technologie de captage de l énergie du sol consiste en des capteurs verticaux dédiés, ou est intégrée aux fondations du bâtiment (pieux géothermiques ou semelles filantes géothermiques). - VMC double-flux thermodynamique : utilisation de la chaleur de l air extrait du bâtiment dans le cadre de sa ventilation pour chauffer l air neuf entrant via une pompe à chaleur. - Chauffe-eau thermodynamique sur air vicié : utilisation de la chaleur de l air extrait du bâtiment dans le cadre de sa ventilation pour produire de l eau chaude sanitaire via une pompe à chaleur. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

4 - Récupération de chaleur sur eaux usées : utilisation de la chaleur des eaux usées pour préchauffer l eau froide destinée à la production d eau chaude sanitaire ou de process. Cette application nécessite une utilisation d eau chaude sanitaire ou de process suffisamment importante. Dans l idéal, le puisage et le rejet sont simultanés. Certains systèmes de production d eau chaude sanitaire sont proposés dans le tableau mais dépendent de la nature de l activité qui s établira dans le bâtiment («suivant activité») : en effet, seules des activités nécessitant une consommation d eau chaude suffisamment importante pourraient être adaptées à ces systèmes. Le chauffage solaire de l air est adapté pour des températures de consigne basses, donc plutôt pour des locaux ne nécessitant que peu de chauffage (comme des entrepôts) Propositions de solutions Concernant les bâtiments qui accueilleront des acticités de conception / recherche, les solutions proposées ci-dessous sont étudiées sous forme de scénarios : - Chaudières bois (granulés) par bâtiment, - Réseau de chaleur au bois (plaquettes), - Géothermie sur capteurs verticaux, - VMC thermodynamique (PAC sur air extrait). Ces systèmes sont comparés à une solution dite de référence : chaudières gaz par bâtiment. Remarque : La production d eau chaude sanitaire n est pas comparée car le faible besoin des bureaux ne permet pas de s orienter vers une solution centralisée performante. En revanche, puisque les besoins en énergie des bâtiments qui accueilleront des industries et de l artisanat seront très liés à la nature de leurs activités, il n est pas pertinent de réaliser des études poussées pour ces bâtiments à ce stade du projet. Le chauffage / refroidissement solaire de l air de ventilation sera néanmoins présenté, car peu connu et particulièrement intéressant pour des bâtiments présentant de grands volumes et une température de consigne de chauffage peu élevée (exemple des entrepôts de logistique) ETUDE DES SOLUTIONS D APPROVISIONNEMENT ENERGETIQUE Hypothèses communes aux différents scénarios On considère que huit bâtiments de taille équivalente seront implantés sur la parcelle dédiée aux activités de conception / recherche. Les scénarios sont étudiés sur une durée de 20 ans qui correspond à la durée de vie des équipements. Le montant de l investissement est emprunté en totalité, à un taux d intérêt de 4,0%, et remboursé sur une durée de 20 ans. Il n a pas été considéré de climatisation des bâtiments Scénario 1 : Chaudières individuelles aux granulés de bois Présentation Ce scénario propose l utilisation de la ressource bois énergie via des chaudières aux granulés installées dans chaque bâtiment (une par bâtiment). Ces chaudières assurent l intégralité des besoins en chauffage. L intégralité des consommations d énergie pour le chauffage (en énergie finale) est couverte par une énergie renouvelable Évaluation énergétique Les consommations en énergie finale du scénario s élèvent à MWh par an environ, dont 700 MWh pour les usages thermiques (chauffage, eau chaude sanitaire) et MWh pour les usages électriques (cuisson, électricité spécifique, éclairage). Bureaux Part en % Chauffage ECS Cuisson Elec spécifique Eclairage Climatisation Total 712 MWhef 149 MWhef 167 MWhef MWhef 530 MWhef 0 MWhef MWhef 17% 4% 4% 62% 13% 0% 100% Figure 129 : Consommation énergétique par poste La puissance maximale appelée pour le chauffage s élève à 325 kw soit 40 kw par bâtiment Adéquation entre ressources et consommations Ce scénario implique l utilisation de 150 tonnes de granulés par an. Cela est tout à fait compatible avec l offre disponible localement (voir Rapport 1) Analyse économique et environnementale L analyse économique réalisée ici ne doit être considérée que comme indicative : en effet, étant donné l avancement du projet, celle-ci est réalisée à partir de ratios et en prenant un certain nombre d hypothèses. Hypothèses Les ratios et hypothèses sur les coûts d investissement et d exploitation sont résumés dans le tableau ci-dessous : Les ratios d investissement et de frais d exploitation utilisés correspondent à l année 2016 ; lorsqu ils interviennent à des années postérieures, ils sont mis à jour en étant augmentés de l inflation. On fait l hypothèse d une inflation à 1,5% : ce taux correspond à la moyenne de l inflation annuelle constatée ces dix dernières années. Remarque : Les ratios d investissement et de frais d exploitation sont explicités dans chaque scénario. Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

5 Besoins énergétiques chauffage Puissance maximale Consommations finales Scénario BE ind. : Chaudières bois granulés 325 kw 710 MWh ef /an Bilan sur 20 ans Scénario BE ind. : Chaudières bois granulés Investissement en 2016 Chaudière bois + silo Exploitation en 2016 P1 Énergie Prix granulés P2 + P3 Entretien chaufferie 5,90 c /kwh 620 /an Figure 130 : Hypothèses du scénario 1 INVESTISSEMENT Les coûts d investissement des chaudières bois et de leur silo sont issus de catalogues constructeurs. PRIX DES COMBUSTIBLES Le prix des granulés de bois est calculé à partir des prix et indices nationaux du bois énergie (Centre d Études de l Économie du Bois) pour des granulés vrac livrés. Une augmentation annuelle de 3% du prix des granulés a été prise en compte ; elle correspond à l augmentation constatée des prix des granulés ces trois dernières années. ENTRETIEN ET FRAIS DE FONCTIONNEMENT Le calcul des frais d entretien et de fonctionnement est réalisé à partir de la décomposition des différentes tâches à accomplir (expérience du bureau d études). ÉMISSIONS DE CO 2 Le bilan carbone de la combustion des granulés de bois est neutre (autant de dioxyde de carbone émis lors de la combustion que l arbre en a absorbé pendant sa croissance). Résultat en coût global Le tableau suivant présente le coût global sur 20 ans pour chacun des postes de dépense. Il s agit du total des dépenses qui seront réalisées sur cette période. Les coûts présentés sont hors taxes. Investissement chauffage dont chaufferie dont réseau + sous station Investissement total ( HT) Coût gaz Coût élec Coût bois Coût chaleur fatale Coût énergie total ( HT) P2 + P3 chauffage + réseau Coût entretien total ( HT) Coût global HT Coût de revient du MWh utile (HT) Emission CO 2 en tonnes /an Emission CO 2 en gco 2 /kwh /MWh - t/an - gco2/kwh Figure 131 : Résultat du scénario 1 en coûts global sur 20 ans L achat d énergie représente le poste le plus important : en effet, les granulés sont un combustible relativement onéreux (comparativement aux plaquettes par exemple). Le bilan environnemental en termes d émissions de dioxyde de carbone est le meilleur comparativement aux autres scénarios proposés. Remarque : Rappelons que cette analyse est une analyse générale qui ne tient pas compte de la diversité des acteurs économiques. Il conviendra d identifier par la suite qui prend en charge quels coûts, quelles charges résultent des choix opérés et quelles subventions peuvent être envisagées pour définir le montage opérationnel et financier optimum Bilan Ce scénario permet l utilisation d une source d énergie renouvelable. Des retombées économiques et sociales locales sont attendues du fait des besoins en exploitation / maintenance qui sont plus élevés que pour une chaudière gaz par exemple. Les chaufferies peuvent être facilement intégrées aux bâtiments à construire. Le passage des camions de livraison constituera une nuisance ; cependant, les faibles besoins de chauffage des bâtiments permettront une seule livraison par an. Les chaudières à granulés de bois font appel à une technologie mature et fiable ; les granulés étant un combustible normalisé et constant, il ne se produit que très peu de pannes. L augmentation du prix des granulés est restée acceptable ces dernières années et ne dépend pas des cours internationaux. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

6 Scénario 2 : Réseau de chaleur au bois énergie Présentation Ce scénario propose l utilisation de la ressource bois énergie via un réseau de chaleur alimenté par une chaudière centrale au bois (plaquettes). Besoins énergétiques chauff. + ECS Puissance maximale Consommations finales Scénario RDC BE : Réseau de chaleur bois énergie 355 kw 775 MWh ef La chaudière bois couvre 85% des besoins de chauffage et est secondée par une chaudière gaz en appoint. Cette répartition permet d optimiser les investissements tout en maximisant le fonctionnement de la chaudière bois. 85% des consommations d énergie pour le chauffage (en énergie finale) sont couverts par une énergie renouvelable Évaluation énergétique Les consommations en énergie finale du scénario s élèvent à MWh par an environ, dont 770 MWh pour les usages thermiques (chauffage, eau chaude sanitaire) et MWh pour les usages électriques (cuisson, électricité spécifique, éclairage). Bureaux Part en % Chauffage ECS Cuisson Elec spécifique Eclairage Climatisation Total 773 MWhef 199 MWhef 167 MWhef MWhef 742 MWhef 0 MWhef MWhef 17% 4% 4% 58% 17% 0% 100% Figure 132 : Consommation énergétique par poste La puissance maximale appelée pour le chauffage s élève à 355 kw soit 45 kw par bâtiment Adéquation entre ressources et consommations Ce scénario implique l utilisation de 200 tonnes de plaquettes à 35% d humidité par an. Cela est tout à fait compatible avec l offre disponible localement (voir Rapport 1) Analyse économique et environnementale L analyse économique réalisée ici ne doit être considérée que comme indicative : en effet, étant donné l avancement du projet, celle-ci est réalisée à partir de ratios et en prenant un certain nombre d hypothèses. Hypothèses Les ratios et hypothèses sur les coûts d investissement et d exploitation sont résumés dans le tableau ci-dessous : Investissement en 2016 Invest. chaudière bois + silo Invest. chaudière gaz Longueur réseau de chaleur 300 m l Invest. réseau de chaleur 300 /m l Nb sous-stations dont P < 100 kw 8 Invest. sous-stations < 100 kw 190 /kw P sous-stations < 100 kw 355 kw Exploitation en 2016 P1 Énergie Prix gaz Prix plaquettes bois 7,24 c /kwh 2,18 c /kwh P2 + P3 Entretien chaufferie Figure 133 : Hypothèses du scénario 2 INVESTISSEMENT Les coûts d investissement des chaudières bois et de leur silo, ainsi que des chaudières gaz sont issus de catalogues constructeurs. Les ratios concernant le réseau sont issus du rapport d Henri Prévôt au Ministère de l Économie, des Finances et de l Industrie intitulé «Les réseaux de chaleur» et rendu en Les ratios concernant les sous-stations sont issus de données Dalkia. PRIX DES COMBUSTIBLES Le prix du gaz naturel est calculé à partir du tarif B2I (base de données du Ministère de l Écologie) auquel a été ajoutée une augmentation annuelle de 6%. Celle-ci est déterminée en fonction de l évolution des cinq dernières années et du World Energy Outlook 2006 de l International Energy Agency. Le prix des plaquettes bois est calculé à partir des prix et indices nationaux du bois énergie (Centre d Études de l Économie du Bois) pour des plaquettes de granulométrie moyenne. Une augmentation annuelle de 5% du prix des plaquettes a été prise en compte ; elle correspond à l augmentation constatée ces dernières années. ENTRETIEN ET FRAIS DE FONCTIONNEMENT Le calcul des frais d entretien et de fonctionnement est réalisé à partir de devis constructeurs. ÉMISSIONS DE CO 2 La combustion de gaz naturel émet 205 grammes de CO 2 par kwh produit. Cette valeur est issue du Bilan Carbone de l ADEME. Le bilan carbone de la combustion des granulés de bois est neutre (autant de dioxyde de carbone émis lors de la combustion que l arbre en a absorbé pendant sa croissance). Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

7 Résultat en coût global Le tableau suivant présente le coût global sur 20 ans pour chacun des postes de dépense. Il s agit du total des dépenses qui seront réalisées sur cette période. Les coûts présentés sont hors taxes. Le prix du bois énergie ne dépend pas des couts internationaux. Enfin, la création d un réseau de chaleur laisse la possibilité de changer d énergie d approvisionnement dans le futur tout en réutilisant le réseau créé. Bilan sur 20 ans Investissement chauffage dont chaufferie dont réseau + sous station Investissement total ( HT) Coût gaz Coût élec Coût bois Coût chaleur fatale Coût énergie total ( HT) P2 + P3 chauffage + réseau Coût entretien total ( HT) Scénario RDC BE : Réseau de chaleur bois énergie Scénario 3 : Géothermie sur sondes Présentation Ce scénario propose l utilisation de la ressource géothermique du sol via des capteurs verticaux et des pompes à chaleur. Chaque bâtiment possède son installation indépendante, qui couvre l intégralité de ses besoins de chauffage. Les deux tiers des consommations d énergie pour le chauffage (en énergie finale) sont couverts par une énergie renouvelable (en effet, les pompes à chaleur doivent être alimentées en électricité pour fonctionner) Évaluation énergétique Les consommations en énergie finale du scénario s élèvent à MWh par an environ, dont 360 MWh pour les usages thermiques (chauffage, eau chaude sanitaire) et MWh pour les usages électriques (cuisson, électricité spécifique, éclairage). Coût global HT Coût de revient du MWh utile (HT) Emission CO 2 en tonnes /an Emission CO 2 en gco 2 /kwh /MWh 24 t/an 31 gco2/kwh Figure 134 : Résultat du scénario 2 en coûts global sur 20 ans L achat d énergie représente le poste le plus important, mais les trois postes principaux de dépense (investissement, achat de l énergie, entretien des installations) sont plus équilibrés que pour les autres scénarios. Les émissions de dioxyde de carbone sont très faibles. Remarque : Rappelons que cette analyse est une analyse générale qui ne tient pas compte de la diversité des acteurs économiques. Il conviendra d identifier par la suite qui prend en charge quels coûts, quelles charges résultent des choix opérés et quelles subventions peuvent être envisagées pour définir le montage opérationnel et financier optimum Bilan Ce scénario permet l utilisation d une ressource locale, ainsi que des retombées économiques et sociales locale ; création ou maintien d emplois pour les travaux de création du réseau de chaleur, pour l exploitation du système, pour la transformation et le transport du combustible. La chaufferie centrale et le silo à plaquettes seront des éléments à intégrer sur le site. Au vu des puissances en jeu et du profil de la ZAC, cette intégration ne devrait pas poser de problème. Une autre nuisance sera constituée par le passage des camions de livraison des plaquettes. Bureaux Part en % Chauffage ECS Cuisson Elec spécifique Eclairage Climatisation Total 213 MWhef 149 MWhef 167 MWhef MWhef 583 MWhef 0 MWhef MWhef 6% 4% 5% 70% 16% 0% 100% Figure 135 : Consommation énergétique par poste La puissance maximale appelée pour le chauffage s élève à 100 kw soit 12 kw par bâtiment Adéquation entre ressources et consommations Ce scénario implique la réalisation de six forages à 95 mètres de profondeur par bâtiment. Avec un espacement de 10 mètres entre chaque forage, ce nombre de forages devrait être compatible avec les dimensions des bâtiments. Remarque : La géothermie consiste en la récupération de la chaleur du sous-sol pour chauffer les locaux. De ce fait, le sol est localement refroidi. Lorsque plusieurs forages sont utilisés comme ici la baisse de température du sol au cours des années peut induire une baisse des performances de l installation. C est pourquoi, ce type d installations est particulièrement performant lorsqu il est également prévu de rafraîchir le bâtiment en été : l installation géothermique peut également être utilisée pour cette fonction (si la pompe à chaleur installée est réversible), ce qui permet de rejeter de la chaleur dans le sol en été, contrant ainsi le refroidissement du sol au cours des années Analyse économique et environnementale L analyse économique réalisée ici ne doit être considérée que comme indicative : en effet, étant donné l avancement du projet, celle-ci est réalisée à partir de ratios et en prenant un certain nombre d hypothèses. Les réseaux de chaleur bois font appel à des technologies matures, avec de nombreux retours d expérience positifs et un bon échange de savoir entre les acteurs du territoire. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

8 Hypothèses Les ratios et hypothèses sur les coûts d investissement et d exploitation sont résumés dans le tableau ci-dessous : Besoins énergétiques chauff. + ECS Puissance maximale Consommations finales Scénario GTH vert. : PAC sur capteurs géothermiques 100 kw 215 MWh ef Bilan sur 20 ans Investissement chauffage dont chaufferie dont réseau + sous station Investissement total ( HT) Scénario GTH vert. : PAC sur capteurs géothermiques Investissement en 2016 Longueur capteurs verticaux 570 m l Forage 72 /m l Invest. PAC Exploitation en 2016 P1 Énergie Prix électricité P2 + P3 Entretien 11,43 c /kwh 500 /an Figure 136 : Hypothèses du scénario 3 INVESTISSEMENT Les coûts d investissement des PAC et des forages sont issus de constructeurs et d entreprises. PRIX DES COMBUSTIBLES Le prix de l électricité est calculé à partir du tarif bleu option heures creuses pour un professionnel pour une puissance souscrite de 24 kva (base de données du Ministère de l Écologie) auquel a été ajoutée une augmentation annuelle de 5%. Celle-ci est déterminée en fonction de l évolution des quatre dernières années. ENTRETIEN ET FRAIS DE FONCTIONNEMENT Le calcul des frais d entretien et de fonctionnement est réalisé à partir de la décomposition des différentes tâches à accomplir (expérience du bureau d études). ÉMISSIONS DE CO 2 L utilisation d électricité émet 550 grammes de CO 2 par kwh pour un usage de chauffage (approche kwh marginal, source : Note RTE/ADEME). Résultat en coût global Le tableau suivant présente le coût global sur 20 ans pour chacun des postes de dépense. Il s agit du total des dépenses qui seront réalisées sur cette période. Les coûts présentés sont hors taxes. Coût gaz Coût élec Coût bois Coût chaleur fatale Coût énergie total ( HT) P2 + P3 chauffage + réseau Coût entretien total ( HT) Coût global HT Coût de revient du MWh utile (HT) Emission CO 2 en tonnes /an Emission CO 2 en gco 2 /kwh /MWh 117 t/an 550 gco2/kwh Figure 137 : Résultat du scénario 3 en coûts global sur 20 ans Les postes investissement et achat d énergie sont relativement équivalents. Le poste entretien/maintenance est beaucoup plus faible. Les émissions de dioxyde de carbone sont importantes du fait des hypothèses prises pour les émissions de CO 2 dues à la production d électricité pour le chauffage (approche kwh marginal). Remarque : Rappelons que cette analyse est une analyse générale qui ne tient pas compte de la diversité des acteurs économiques. Il conviendra d identifier par la suite qui prend en charge quels coûts, quelles charges résultent des choix opérés et quelles subventions peuvent être envisagées pour définir le montage opérationnel et financier optimum Bilan Ce scénario permet l utilisation d une ressource locale. La géothermie sur capteurs verticaux est une technologie mature. Le principal point fort de ce scénario est l utilisation possible de la technologie proposée pour rafraîchir le bâtiment en été, si tel est le souhait des maîtres d ouvrage. Dans ce cas, l investissement est mutualisé (entre la production de chaud et la production de froid), et les performances de l installation sont bonnes puisque le sol est «rechargé» en chaleur à chaque saison. Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

9 Scénario 4 : Aérothermie sur air extrait Présentation Ce scénario propose l utilisation de la chaleur de l air extrait lors de la ventilation du bâtiment pour assurer les besoins de chauffage via une pompe à chaleur. Besoins énergétiques chauff. + ECS Puissance maximale Consommations finales Scénario ATH air extrait : PAC sur air extrait 85 kw 185 MWh ef 70% des consommations d énergie pour le chauffage (en énergie finale) sont couverts par une énergie renouvelable (en effet, les pompes à chaleur doivent être alimentées en électricité pour fonctionner). Investissement en 2016 Invest. PAC Echangeur de chaleur Évaluation énergétique Les consommations en énergie finale du scénario s élèvent à MWh par an environ, dont 330 MWh pour les usages thermiques (chauffage, eau chaude sanitaire) et MWh pour les usages électriques (cuisson, électricité spécifique, éclairage). Exploitation en 2016 P1 Énergie Prix électricité P2 + P3 Entretien 11,43 c /kwh 500 /an Bureaux Part en % Chauffage ECS Cuisson Elec spécifique Eclairage Climatisation Total 183 MWhef 149 MWhef 167 MWhef MWhef 636 MWhef 0 MWhef MWhef 5,0% 4,0% 4,5% 69,2% 17,2% 0,0% 100% Figure 138 : Consommation énergétique par poste Figure 139 : Hypothèses du scénario 4 INVESTISSEMENT Les coûts d investissement sont issus de catalogues constructeurs. La puissance maximale appelée pour le chauffage s élève à 85 kw soit 11 kw par bâtiment Adéquation entre ressources et consommations Ce scénario implique l utilisation des conduits de ventilation pour l extraction de l air vicié et l injection de l air neuf dans le bâtiment. Un échangeur de chaleur permet de récupérer les calories contenues dans l air vicié pour préchauffer l air neuf entrant ; la pompe à chaleur termine de chauffer l air neuf entrant. Remarque : Ce type d installations peut être utilisé pour rafraîchir le bâtiment en été, si la pompe à chaleur installée est réversible Analyse économique et environnementale L analyse économique réalisée ici ne doit être considérée que comme indicative : en effet, étant donné l avancement du projet, celle-ci est réalisée à partir de ratios et en prenant un certain nombre d hypothèses. PRIX DES COMBUSTIBLES Le prix de l électricité est calculé à partir du tarif bleu option heures creuses pour un professionnel pour une puissance souscrite de 24 kva (base de données du Ministère de l Écologie) auquel a été ajoutée une augmentation annuelle de 5%. Celle-ci est déterminée en fonction de l évolution des quatre dernières années. ENTRETIEN ET FRAIS DE FONCTIONNEMENT Le calcul des frais d entretien et de fonctionnement est réalisé à partir de la décomposition des différentes tâches à accomplir (expérience du bureau d études). ÉMISSIONS DE CO 2 L utilisation d électricité émet 550 grammes de CO 2 par kwh pour un usage de chauffage (approche kwh marginal, source : Note RTE/ADEME). Résultat en coût global Le tableau suivant présente le coût global sur 20 ans pour chacun des postes de dépense. Il s agit du total des dépenses qui seront réalisées sur cette période. Les coûts présentés sont hors taxes. Hypothèses Les ratios et hypothèses sur les coûts d investissement et d exploitation sont résumés dans le tableau ci-dessous : Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

10 Bilan sur 20 ans Investissement chauffage dont chaufferie dont réseau + sous station Investissement total ( HT) Scénario ATH air extrait : PAC sur air extrait Scénario de référence : Chaudières individuelles au gaz Présentation La solution proposée pour ce scénario constitue un cas classique ; l objectif est de pouvoir comparer les différents scénarios élaborés à ce cas de référence. Ce scénario propose l utilisation de gaz naturel via des chaudières par bâtiment. Il n y a pas de recours aux énergies renouvelables. Coût gaz Coût élec Coût bois Coût chaleur fatale Coût énergie total ( HT) P2 + P3 chauffage + réseau Coût entretien total ( HT) Coût global HT Coût de revient du MWh utile (HT) Emission CO 2 en tonnes /an Emission CO 2 en gco 2 /kwh /MWh 101 t/an 550 gco2/kwh Figure 140 : Résultat du scénario 4 en coûts global sur 20 ans Le poste achat d énergie est le plus important, du fait du prix élevé de l électricité et de son augmentation dans le temps. Les émissions de dioxyde de carbone sont importantes du fait des hypothèses prises pour les émissions de CO 2 dues à la production d électricité pour le chauffage (approche kwh marginal). Remarque : Rappelons que cette analyse est une analyse générale qui ne tient pas compte de la diversité des acteurs économiques. Il conviendra d identifier par la suite qui prend en charge quels coûts, quelles charges résultent des choix opérés et quelles subventions peuvent être envisagées pour définir le montage opérationnel et financier optimum Bilan Ce scénario permet l utilisation d une chaleur qui serait perdue sinon. Le principal point fort de ce scénario est l utilisation possible de la technologie proposée pour rafraîchir le bâtiment en été, si tel est le souhait des maîtres d ouvrage. Dans ce cas, l investissement est mutualisé (entre la production de chaud et la production de froid). Il s agit de plus d installations dont la mise en œuvre est très simple Évaluation énergétique Les consommations en énergie finale du scénario s élèvent à MWh par an environ, dont 760 MWh pour les usages thermiques (chauffage, eau chaude sanitaire), et MWh pour les usages électriques (cuisson, électricité spécifique, éclairage). Bureaux Part en % Chauffage ECS Cuisson Elec spécifique Eclairage Climatisation Total 610 MWhef 149 MWhef 167 MWhef MWhef 583 MWhef 0 MWhef MWhef 15,0% 3,7% 4,1% 62,8% 14,4% 0,0% 100% Figure 141 : Consommation énergétique par poste La puissance maximale appelée pour le chauffage s élève à 280 kw soit 35 kw par bâtiment Adéquation entre ressources et consommations «Un réseau DN110 existe actuellement sur la commune de Baziège. L antenne la plus proche, située sous trottoir route de Labège, et alimentant plusieurs quartiers résidentiels, se situe à environ 1 km du périmètre de la ZAC.» (source : Étude de faisabilité, octobre 2014) Le choix de ce scénario implique la création d un réseau gaz à raccorder au réseau existante route de Labège, et si nécessaire le renforcement du réseau existant Analyse économique et environnementale L analyse économique réalisée ici ne doit être considérée que comme indicative : en effet, étant donné l avancement du projet, celle-ci est réalisée à partir de ratios et en prenant un certain nombre d hypothèses. Hypothèses Les ratios et hypothèses sur les coûts d investissement et d exploitation sont résumés dans le tableau ci-dessous : Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

11 Besoins énergétiques chauff. + ECS Puissance maximale Consommations finales 280 kw 610 MWh ef Investissement Nombre de chaudières gaz 8 Invest. chaudière gaz Exploitation en 2016 P1 Énergie Prix gaz B2I P2 + P3 P2 + P3 chaufferies Scénario Référence : Chaudières gaz naturel 7,24 c /kwh 340 /chaudière Figure 142 : Hypothèses du scénario de référence Bilan sur 20 ans Investissement chauffage dont chaufferie dont réseau + sous station Investissement total ( HT) Coût gaz Coût élec Coût bois Coût chaleur fatale Coût énergie total ( HT) P2 + P3 chauffage + réseau Coût entretien total ( HT) Scénario Référence : Chaudières gaz naturel INVESTISSEMENT Les coûts d investissement sont issus de catalogues constructeurs. PRIX DES COMBUSTIBLES Le prix du gaz naturel est calculé à partir du tarif B2I (base de données du Ministère de l Écologie) auquel a été ajoutée une augmentation annuelle de 6%. Celle-ci est déterminée en fonction de l évolution des cinq dernières années et du World Energy Outlook 2006 de l International Energy Agency. ENTRETIEN ET FRAIS DE FONCTIONNEMENT Le calcul des frais d entretien et de fonctionnement est réalisé à partir de la décomposition des différentes tâches à accomplir (expérience du bureau d études). ÉMISSIONS DE CO 2 La combustion de gaz naturel émet 205 grammes de CO 2 par kwh produit. Cette valeur est issue du Bilan Carbone de l ADEME. Résultat en coût global Le tableau suivant présente le coût global sur 20 ans pour chacun des postes de dépense. Il s agit du total des dépenses qui seront réalisées sur cette période. Les coûts présentés sont hors taxes. Coût global HT Coût de revient du MWh utile (HT) Emission CO 2 en tonnes /an Emission CO 2 en gco 2 /kwh /MWh 125 t/an 205 gco2/kwh Figure 143 : Résultat du scénario de référence en coûts global sur 20 ans Le poste achat d énergie est le plus important, du fait du prix élevé du gaz et de son augmentation dans le temps. Les émissions de dioxyde de carbone sont importantes. Remarque : Rappelons que cette analyse est une analyse générale qui ne tient pas compte de la diversité des acteurs économiques. Il conviendra d identifier par la suite qui prend en charge quels coûts, quelles charges résultent des choix opérés et quelles subventions peuvent être envisagées pour définir le montage opérationnel et financier optimum Bilan Le scénario de référence présente l avantage d avoir un investissement faible et une mise en œuvre aisée. Les chaudières gaz sont une technologie mature. De plus, il s agit d une solution réversible dans la mesure où les émetteurs de chaleur (émetteurs à eau) peuvent être alimentés via une énergie différente de celle du gaz si cela est souhaité dans le futur. Cependant, le gaz n est une ressource ni locale ni renouvelable, et son bilan carbone est mauvais. Elle n est à l origine que de très peu d emplois locaux et participe à la dépendance énergétique de la France vis-à-vis d autre pays. Son prix, soumis aux cours internationaux, est volatil. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

12 Comparaison des scénarios Sur le plan énergétique Le graphique suivant présente les consommations d énergie finale c est-à-dire facturée au consommateur pour le chauffage, selon les différents scénarios considérés. MWhef/an Scénario BE ind. Consommations d'énergie pour le chauffage par scénario Scénario RDC BE Scénario GTH Scénario ATH vert. air extrait Scénario Référence Figure 144 : Consommation d énergie finale par scénario Les remarques suivantes peuvent être faites concernant les consommations énergétiques finales de chaque scénario : - Les bâtiments ayant recours à un réseau de chaleur au bois énergie bénéficient d une bonification réglementaire de leur consommation en énergie primaire. Pour les promoteurs, cette bonification est très intéressante puisque les bâtiments à construire sont autorisés à consommer d avantage d énergie, et donc à être moins performants en termes notamment d isolation ; ils coûtent alors moins cher à construire. Remarque : Cette disposition est mise en place de manière à favoriser le recours aux réseaux de chaleur au bois énergie qui demandent un investissement initial plus important. Cela explique que le scénario 2 présente une consommation d énergie plus importante que les autres. - Les pompes à chaleur utilisent en moyenne 1 kwh d électricité pour fournir 4 kwh de chaleur. Ce très bon rendement (on l appelle Coefficient de Performance, COP) explique que la consommation d énergie finale c est-à-dire l électricité achetée pour faire fonctionner la pompe à chaleur soit beaucoup plus basse dans les scénarios 3 et 4. Remarque : Cependant, comme le rendement de la production d électricité en France est très bas (39%) ; les consommations en énergie primaire sont finalement équivalentes avec celles des autres scénarios (sauf le réseau de chaleur bois énergie qui bénéficie d une bonification) Sur le plan économique Bilan économique en coût global Le tableau ci-dessous reprend les tableaux de bilans économiques des différents scénarios étudiés. Bilan sur 20 ans Scénario Référence : Chaudières gaz naturel Scénario BE ind. : Chaudières bois granulés Scénario RDC BE : Réseau de chaleur bois énergie Scénario GTH vert. : PAC sur capteurs géothermiques Investissement chauffage dont chaufferie dont réseau + sous station Investissement total ( HT) Coût gaz Coût élec Coût bois Coût chaleur fatale Coût énergie total ( HT) P2 + P3 chauffage + réseau Coût entretien total ( HT) Coût global HT Coût de revient du MWh utile (HT) 142 /MWh 125 /MWh 92 /MWh 137 /MWh 82 /MWh Emission CO 2 en tonnes /an 125 t/an - t/an 24 t/an 117 t/an 101 t/an Emission CO 2 en gco 2/kWh 205 gco2/kwh - gco2/kwh 31 gco2/kwh 550 gco2/kwh 550 gco2/kwh Figure 145 : Comparaison des bilans économiques des scénarios sur 20 ans Scénario ATH air extrait : PAC sur air extrait Rappel : Les tableaux ci-dessus ont réalisés à partir d hypothèses et de ratios. Ce ne sont pas des résultats précis mais des estimations au vu de l avancement de la ZAC, dont la marge d erreur peut être importante. Plusieurs remarques préalables doivent être faites pour une lecture éclairée de ce bilan économique ; - En raison du stade d opportunité des scénarios et des nombreuses hypothèses qui ont été prises sur la programmation, la performance énergétique, les ratios économiques ce tableau doit être lu de façon globale. Il s agit d apprécier la part d un poste dans un scénario, de comparer le coût global entre deux scénarios. Les chiffres présentent une marge d erreur qui peut être importante. - Étant donnés les délais des projets et le manque de visibilité sur les politiques gouvernementales, les aides financières et autres soutiens aux énergies renouvelables n ont pas été considérées dans cette analyse économique. - Différents acteurs économiques vont intervenir sur la ZAC : il s agit des communes, du gestionnaire du réseau de chaleur, des promoteurs, des usagers, des propriétaires Les postes présentés dans les tableaux ci-dessus seront en fait supportés par différents acteurs. Le tableau de comparaison économique amène les réflexions suivantes : - Tous les scénarios présentent un meilleur bilan économique sur 20 ans que le scénario chaudières gaz. Cependant, le bilan du scénario géothermie verticale est en fait équivalent, aux erreurs près, au scénario gaz. Viennent ensuite le scénario chaudières granulés, réseau de chaleur au bois, puis assez loin devant le scénario aérothermie sur air extrait. - Plus un scénario présente un investissement élevé, comparativement aux autres postes de dépenses, moins son coût global sur 20 ans est soumis à fluctuations. En effet, c est le coût de l entretien, mais surtout le coût de l achat de l énergie, qui sont évolutifs. Sur ce plan le scénario géothermie verticale est loin devant les autres scénarios. - L achat de l énergie constitue un poste de même importance pour tous les scénarios EnR&R, sauf pour le scénario chaudières granulés puisque le granulé reste un combustible relativement cher. Les scénarios faisant appel à une pompe à chaleur utilisent une énergie chère (l électricité), mais leur bon coefficient de performance leur permet d en limiter l achat. L achat de gaz dans le scénario chaudières gaz reste le poste le plus cher. Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

13 - En termes de coût de maintenance/exploitation, c est le scénario réseau de chaleur au bois qui présente le budget le plus élevé, et le scénario chaudières gaz le moins élevé. Coût du MWh Il s agit du coût global sur la durée d étude divisé par la quantité d énergie utile nécessaire pendant cette même durée. Cette quantité d énergie n est pas la même pour tous les scénarios puisqu elle varie en fonction des énergies utilisées (cf. bonifications accordées par la Réglementation Thermique). 160 /MWh 140 /MWh 120 /MWh 100 /MWh 80 /MWh 60 /MWh 40 /MWh 20 /MWh - /MWh Composantes du coût global du MWh utile sur 20 ans Scénario Référence Scénario BE ind. Scénario RDC BE Scénario GTH vert. Entretien Achat d'énergie Investissement Scénario ATH air extrait Figure 146 : Comparaison des bilans économiques des scénarios sur 20 ans Le poste «achat de l énergie» est celui dont l évolution est la plus difficilement prévisible. Il est soumis aux fluctuations des cours des énergies fossiles et au contexte géopolitique. Ainsi, la stabilité et la maîtrise des coûts d un scénario dépendront de la part de l achat d énergie dans le coût de revient de la chaleur. La figure permet de visualiser la part de chaque poste dans le bilan, et d un tirer les conclusions suivantes : - L achat de l énergie est prépondérant dans le scénario chaudières gaz. Ce scénario est extrêmement sensible aux variations du prix du gaz, il ne permet donc pas une maîtrise des charges. C est le cas également du scénario chaudières granulés, de manière moins prononcée (le prix des granulés ne dépend par contre pas des cours internationaux). - Pour les trois autres scénarios, le poste achat de l énergie représente une part équivalente du coût du MWh utile. Attention! Chacun des scénarios utilisant une énergie renouvelable ou de récupération est susceptible d obtenir des financements publics, ce qui modifierait les bilans et conclusions présentés Scénario BE ind. Rejets de CO2 (t/an) Scénario RDC BE Scénario GTH vert. Scénario ATH air extrait Scénario Référence Figure 147 : Émissions de dioxyde de carbone par scénario Le scénario chaudières granulés présente le meilleur bilan environnemental, suivi du scénario réseau de chaleur bois (qui nécessite un appoint gaz). Les scénarios géothermie verticale et aérothermie sur air extrait présentent des émissions de CO 2 non négligeables (même ordre de grandeur que le scénario chaudières gaz) car l électricité présente un facteur émissif élevé. Remarque : Le facteur d émission utilisé pour l électricité est issu de l approche «kwh marginal» (note ADEME/RTE). Si l on suit l approche «par usage» alors le contenu CO 2 de l électricité est beaucoup plus faible (180 kg/mwh contre 550 kg/mwh) et ces deux scénarios présentent un bilan plus intéressant Synthèse et conclusion Les graphiques suivants synthétisent la performance des différents scénarios vis-à-vis de différents critères et en se plaçant suivant le point de vue des différents acteurs (usager, promoteur, collectivité). Remarque : 4 est la meilleure note et transcrit une grande force du scénario ; 0 est la moins bonne note et transcrit une grande faiblesse du scénario Sur le plan environnemental Le graphique suivant présente le contenu CO 2 de l énergie utile dans les différents scénarios. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

14 Scénario BE ind. Usager Exploitation Rafraichissement Investissement pour le promoteur 4,0 3,0 2,0 Promoteur Réserve de surface dans les bâtiments Facilité de mise en œuvre Scénario GTH vert. Usager Exploitation Rafraichissement Investissement pour le promoteur 4,0 3,0 2,0 Promoteur Réserve de surface dans les bâtiments Facilité de mise en œuvre Stabilite du prix de l'énergie 1,0 0,0 Invest. pour la collectivité / concessionnai Stabilite du prix de l'énergie 1,0 0,0 Invest. pour la collectivité / concessionnai Coût pour l'usager ( TTC/m²/an) Réserve foncière extérieure Rejets de CO2 (t/an) Part des EnR&R Energie locale / emplois locaux Collectivité Coût pour l'usager ( TTC/m²/an) Réserve foncière extérieure Rejets de CO2 (t/an) Part des EnR&R Energie locale / emplois locaux Collectivité Scénario RDC BE Usager Exploitation Rafraichissement Investissement pour le promoteur 4,0 3,0 2,0 Promoteur Réserve de surface dans les bâtiments Facilité de mise en œuvre Scénario ATH air extrait Usager Exploitation Rafraichissement Investissement pour le promoteur 4,0 3,0 2,0 Promoteur Réserve de surface dans les bâtiments Facilité de mise en œuvre Stabilite du prix de l'énergie 1,0 0,0 Invest. pour la collectivité / concessionnai Stabilite du prix de l'énergie 1,0 0,0 Invest. pour la collectivité / concessionnai Coût pour l'usager ( TTC/m²/an) Réserve foncière extérieure Rejets de CO2 (t/an) Part des EnR&R Energie locale / emplois locaux Collectivité Coût pour l'usager ( TTC/m²/an) Réserve foncière extérieure Rejets de CO2 (t/an) Part des EnR&R Energie locale / emplois locaux Collectivité Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

15 Scénario Référence Usager Exploitation Stabilite du prix de l'énergie Rafraichissement Coût pour l'usager ( TTC/m²/an) Réserve foncière extérieure Investissement pour le promoteur 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 Rejets de CO2 (t/an) Promoteur Réserve de surface dans les bâtiments Part des EnR&R Facilité de mise en œuvre Invest. pour la collectivité / concessionnai Energie locale / emplois locaux Collectivité Figure 148 : Performance globale des différents scénarios Au vu de ces analyses, le choix entre les différents scénarios se fera en fonction des préférences des parties prenantes sur les plans technique, économique et environnemental, ainsi que sur l influence que peut avoir le SICOVAL sur des choix de systèmes énergétiques à l échelle du bâtiment Chauffage / refroidissement solaire de l air de ventilation Fonctionnement La ventilation nécessaire dans tout bâtiment occasionne d importantes pertes de chaleur en hiver. Il s agit de limiter ces pertes en préchauffant l air extérieur avant qu il n entre dans le bâtiment dans le cadre de sa ventilation. Un système de chauffage solaire de l air de ventilation comprend deux parties : un capteur solaire monté sur la façade du bâtiment la plus ensoleillée, ou en toiture, et un système de distribution d air avec ventilateur. Le capteur solaire utilisé pour cette application est un absorbeur à plaque perforé : de couleur sombre, généralement métallique, il présente de multiples perforations. L air extérieur entre dans le capteur via ces perforations et se réchauffe au contact de la chaleur accumulée grâce à la surface sombre du capteur. Une fois préchauffé, il est envoyé dans le bâtiment via son système de ventilation. Au regard des avantages et inconvénients de chaque scénario, le scénario de référence n est pas le plus pertinent ; très simple à mettre en place pour le maître d ouvrage du bâtiment, il nécessite cependant un raccordement de la ZAC au réseau de gaz existant route de Labège. Il ne nécessite pas d investissement important, mais ne garantit pas un prix maîtrisé de l énergie pour l usager et présente un mauvais bilan environnemental, sans encourager la valorisation de ressources renouvelables locales. Finalement seul le promoteur trouve un intérêt dans ce scénario. Le scénario chaudières granulés est performant dans les thématiques concernant la collectivité mais moins attractif pour le promoteur. Quant à l usager, il sera intéressé par la stabilité du prix de l énergie, mais moins par des coûts de l énergie et d exploitation non négligeables. Le scénario réseau de chaleur au bois présente pour chaque acteur des avantages et des inconvénients ; ses points forts sont les impacts environnementaux (rejets de CO 2, part des EnR&R, énergie et emploi locaux). Le promoteur sera intéressé par un faible investissement (le réseau étant à la charge de la collectivité) et une faible réserve de surface à retenir pour les sous-stations (optimisation de la surface construite). Le scénario géothermie verticale intéressera peu le promoteur, mais présentent des atouts pour la collectivité (part des EnR&R, énergie et emplois locaux, faible investissement, pas de réserve foncière sur la ZAC) et pour l usager. Ce scénario prend tout son sens s il est décidé de climatiser les bâtiments ; l installation peut alors être utilisée à cette fin pour peu que la pompe à chaleur installée soit réversible. Le scénario aérothermie sur air extrait présente de nombreux avantages : outre la possibilité d effectuer le rafraîchissement du bâtiment, il est facile à mettre en œuvre, ne nécessite pas d importants investissements, propose un coût de la chaleur faible pour l usager, etc. Il est moins performant en revanche sur le plan environnemental. Figure 149 : Schémas de fonctionnement du capteur solaire mural (source : SolarWall) Remarque : Le capteur mural est installé en surimposition de la façade : un recouvrement mural extérieur est donc effectué sur le mur le plus ensoleillé du bâtiment. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

16 Il peut être très rentable, particulièrement lorsqu il remplace le revêtement mural du bâtiment classique. Il est en effet peu coûteux (du fait de sa technologie très simple et de l absence de vitrage sur les capteurs). Sa mise en œuvre et son utilisation son simple. La ressource d énergie utilisée est renouvelable et gratuite, aucune pénurie ou fluctuation des prix n est à craindre ; Le processus de production de chaleur n a aucun impact sur l environnement (pas de rejets polluants, pas de déchets, etc.) ; Quelle que soit l énergie substituée (électricité, fioul ou gaz), les rejets de gaz à effet de serre évités sont importants. Figure 150 : Schémas de fonctionnement du capteur solaire en toiture (source : SolarWall) Conditions à respecter Ce type d installation est particulièrement bien adapté lorsque la température intérieure souhaitée ne doit pas nécessairement atteindre une vingtaine de degrés ; par exemple, des entrepôts de stockage et de logistique. Remarque : Il peut également être installé pour du séchage de récolte ou du séchage industriel. Les capteurs doivent idéalement être orientés au sud tout en tenant compte des masques environnants (végétation, bâtiments, etc.) et de l orientation du site Utilisation Les systèmes de chauffage solaire de l air de ventilation répondent à diverses utilisations et applications, du chauffage et de la ventilation de bâtiments industriels et commerciaux au séchage industriel de récolte. Figure 151 : Exemple de capteur solaire à plaque perforé sans vitrage en façade (source : SolarWall) Remarque : Il existe également des capteurs vitrés (à installer en toiture). Il est nécessaire de recourir à un appoint pour le chauffage du bâtiment sauf dans les cas où la température intérieure de consigne recherchée est peu élevée (par exemple maintien hors gel uniquement). C est pourquoi ce système est particulièrement bien adapté aux entrepôts, bâtiments de stockage et de logistique. Encore peu utilisé en Europe, le chauffage solaire de l'air des bâtiments est couramment utilisé dans d autres pays, notamment au Canada Avantages Le chauffage de l air intérieur des bâtiments via des capteurs solaires présente un certain nombre d avantages : Il permet d effectuer le renouvellement d air requis sans que cela occasionne de pertes de chaleur importantes Approche économique Le coût du revêtement est comparable à celui d un mur de briques, et le coût de l installation totale des systèmes peut être inférieur à celui de parois en métal ou de murs en maçonnerie. Ce type d équipement ne contient aucune pièce mobile et ne nécessite pratiquement aucun entretien. Le temps de retour sur investissement est de quelques années seulement Refroidissement solaire nocturne de l air de ventilation Le refroidissement nocturne par rayonnement vers le ciel est basé sur le principe du transfert de chaleur par rayonnement de grandes longueurs d onde 22 d une surface chaude (le toit) à un autre corps à une température plus basse (le ciel). Par nuit claire, une surface faisant face au ciel peut se rafraîchir à hauteur de 75 W/m². Cela signifie qu un toit métallique faisant face au ciel sera de 5 à 20 C plus frais que la température ambiante. 22 Rayonnement de grandes longueurs d onde ou infrarouge. Le rayonnement solaire lui est un rayonnement de courtes longueurs d onde. Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

17 Les systèmes utilisant ce principe permettent de refroidir les bâtiments sans utiliser de compresseurs ou de systèmes de réfrigération du coucher au lever du soleil, voire pendant toute la journée selon les besoins du bâtiment. En effet, pendant la journée, le système garde le toit à l ombre et réduit les gains thermiques normalement reçus par le toit. Figure 152 : Schéma de fonctionnement du refroidissement solaire nocturne (source : SolarWall) Les capteurs sont du même type que ceux décrits pour le chauffage solaire de l air de ventilation, à savoir des capteurs à plaque perforé sans vitrage. Le système est réversible et de ce fait utilisable également en hiver. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

18 8. SOLUTIONS DE SUBSTITUTION EXAMINEES ET RAISONS DU CHOIX DE L OPERATION Ci-après, plusieurs illustrations de l évolution du périmètre du projet ces 15 dernières années : Sources : Illustrations fournies par la SICOVAL 8.1. SOLUTIONS DE SUBSTITUTION EXAMINEES Le projet de ZAC du Rivel a émergé il y a près de 15 ans. L évolution des besoins ainsi que les nombreuses réflexions menées au cours des années, ont permis d aboutir au projet actuel, en termes de périmètre et de superficie. Ainsi le projet a fait l objet de nombreuses évolutions au long des années notamment suite à la concertation réalisée sur ce projet. La détermination de la localisation géographique de la future ZAC a principalement été dictée par : - La volonté politique foncière locale, notamment par la création d un pôle d équilibre à l échelle du SICOVAL à travers la création de Zones d Aménagement Différé (ZAD) (4 ZAD: Rivel, Nostre Seigne, Visenc Nord et Sud) ; - L ouverture de l échangeur de Montgiscard ; - La desserte du secteur par la RD 16 et la voie ferrée - La volonté de diversifier les entreprises et les emplois et de favoriser les services de proximité aux habitants. Figure 153 : Les 4 ZAD positionnées dans la partie Sud du territoire du SICOVAL Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

19 Figure 154 : Projet d aménagement retenu 8.2. RAISON DU CHOIX RETENU Les évolutions du projet se sont principalement concentrées sur une évolution du périmètre du projet de ZAC. Ainsi au cours de ces modifications successives, le projet de ZAC s est principalement réduit en superficie. Il tient ainsi compte des différentes sensibilités identifiées sur le secteur d étude : La délimitation du périmètre a tenu ainsi compte de l activité agricole du secteur afin de réduire au maximum les effets du projet ; Les zones inondables ont été prise en compte dans le cadre de la définition du projet et exclu de l urbanisation afin de garantir la sécurité des personnes et éviter la création d obstacles à l écoulement des eaux dans des secteurs d écoulements des crues. La définition du projet tient compte des habitats naturels présents dans le secteur d étude. Ainsi aucun aménagement n est prévu dans le secteur immédiat du Rivel. Toutes ces raisons ont permis de valider le positionnement géographique actuel du périmètre et les aménagements de la ZAC. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

20 9. ANALYSE DES METHODES UTILISEES ET DIFFICULTES RENCONTREES 9.1. ÉTAT INITIAL Le recueil d information nécessaire à la réalisation de cet état initial comprend plusieurs phases Recueil d informations relatives à la zone d étude Une consultation de différents services a été réalisée par ASCONIT CONSULTANTS durant les mois de janvier à avril 2014 Le tableau ci-après récapitule l ensemble des organismes et administrations qui ont été contactés. STRUCTURE SERVICE DONNEES Communauté d agglomération du SICOVAL - ARS Pyrénées Midi- Conseil Général de Haute Garonne Direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées Direction Départementale Pôle Prévention et Gestion des Alertes Sanitaires Cellule Santé Environnement Direction des Equipements et des Transports Service Environnement et Aménagement du Territoire Service Régional de l Archéologie Conservation Régionale des Monuments Historiques Service prospective et Documents d urbnisme des communes de Baziège et Montgiscard, PLH, réseau d assainissement (eaux usées, eaux pluviales), réseau eau potable, charte paysage, Captages et prises d'eau, existants et en projet, situés au sein ou au voisinage de la zone d étude, avec leurs périmètres de protection, la nappe exploitée, leur profondeur et la population desservie ; Sources et gisements d'eau minérale ; Localisation des nappes souterraines et de leur vulnérabilité ; Captages et/ou forage industriels ou agricoles, avec leur localisation et le débit prélevé ; Décharges contrôlées, décharges d'ordures ménagères, établissements de traitement des déchets. Trafic Moyen Journalier Annuel (TMJA) sur les voiries de l aire d étude sur les 5 dernières années. Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnées (PDIPR) ; Présence d Espace Naturel Sensible au sein ou au voisinage de l aire d étude ; Tout autre document se rapportant à la zone d étude. Sites et gisements archéologiques reconnus, fouillés et /ou potentiels ; Hiérarchisation de ces sites ; Localisation et court descriptif. Liste, localisation et court descriptif des monuments classés ou inscrits, en cours de protection ou susceptibles de l'être. Périmètres des zones sensible et d influence du canal du midi, le plan directeur d aménagements des abords du canal STRUCTURE SERVICE DONNEES des Territoire de stratégie Haute-Garonne Direction Régionale de l Envronnement, de l Aménagement et du Logement Présence d établissements soumis à la Directive SEVESO ; ICPE ; Sites pollués ; Etablissements dangereux ou à risques ; Projets d Intérêt Général ; Etablissements de traitement de déchets ; Stockages souterrains ; Données sur les carrières anciennes, actives ou en projet, Risques majeurs naturels et technologiques. Ce recensement a été complété par la consultation de différents sites et bases de données sur Internet, à savoir : Ministère de la Culture : Ministère de l'ecologie et du Développement Durable : site concernant les risques majeurs INSEE : Recensement Général de Population Bureau des Recherches Géologiques et Minières (BRGM) Banque hydrologique Installations Classées pour la Protection de l Environnement DREAL Agence de l eau Adour Garonne A l issue de cette consultation, la synthèse des réponses constitue une première base pour l analyse de l état initial du site et de son environnement Les études et relevés de terrain Ces investigations sur la zone d étude ont permis : - de vérifier et d actualiser les données bibliographiques ; - de noter l occupation des sols des parcelles à proximité du projet ; - de caractériser le paysage de la zone d étude ; - d affiner l analyse des impacts, afin d ajuster les mesures d intégration. Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

21 Les méthodes utilisées dans cet état initial Les méthodes utilisées en fonction des thèmes sont les suivantes : Milieu physique Climatologie : exploitation des données de Météo France. Topographie : report et analyse des données altimétriques, se basant sur le fond de plan IGN 1/25 000ème et des relevés topographiques réalisés par GE Infra. Géologie : analyse de la carte géologique du BRGM au 1/50 000ème, Hydrogéologie : analyse de la carte géologique du BRGM au 1/50 000ème, exploitation des données de la banque de données du sous-sol du BRGM. Hydrographie : recensement des cours d eau à partir de la carte IGN au 1/25 000ème et de la visite de terrain, Agence de l Eau Adour Garonne pour les éléments sur les masses d eau. Sols pollués : analyse des bases de données BASOL et BASIAS ; Occupation du sol Occupation du sol : une visite de terrain a permis de noter l occupation du sol de la zone d étude. Milieu naturel Inventaires patrimoniaux et protections réglementaires : Analyse des données obtenues auprès de la Direction Régionale de l'environnement de l aménagement et du Logement de Midi-Pyrénées et auprès du Conseil Général de Haute-Garonne (pôle environnement) ; inventaires et diagnostic écologique réalisés par le bureau d étude CERA Environnement. Paysage : L étude paysage a été réalisée par le SICOVAL Patrimoine Démographie : analyse réalisée à partir des Recensements Généraux de la Population de 1999 et de 2009 de l INSEE. Emploi : analyse réalisée à partir des Recensements Généraux de la Population de 1999 et de 2009 de l INSEE. Habitat : analyse réalisée à partir des Recensements Généraux de la Population de 1999 et de 2009 de l INSEE. Activités économiques : un diagnostic économique du territoire a été réalisé par le bureau d étude SP2000, et a été intégré en partie dans l étude d impact. Agriculture : analyse des diagnostics agrcoles réalisés par la Chambre d Agriculture de la Haute- Garonne sur les communes de Montgiscard et de Baziège (2009). Déplacements : étude de circulation réalisée par le bureau Inxia. Analyse du Plan des Déplacements Urbains de la grande agglomération toulousaine. Urbanisme Analyse des documents de planification : SCOT de la Grande Agglomération Toulousaine Analyse des Plans Locaux d Urbanisme de Montgiscard et de Baziège : analyse du règlement, du plan de zonage et des servitudes, de la liste des emplacements réservés. Analyse du Plan Local de l Habitat du SICOVAL. Infrastructures : analyse des caractéristiques des voies de circulation lors de la visite de terrain. Risques Risques naturels, industriels et arrêtés de catastrophe naturelle : analyse des données collectées auprès de la Préfecture de Haute-Garonne (notamment le Dossier Départemental des Risques Majeurs), ainsi que sur la base de données ministérielle sur les risques majeurs ; Installations classées pour la protection de l environnement : analyse des données collectées auprès de la DREAL Midi-Pyrénées ainsi que sur la base de données ministérielle sur ces installations. Patrimoine historique : analyse des données de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées, et des données collectées sur la base de données MERIMEE. Sites archéologiques : analyse des données de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées. Milieu humain Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

22 9.2. METHODE D EVALUATION DES IMPACTS ET DEFINITION DES MESURES Évaluation des effets L identification et l évaluation des effets, tant positifs que négatifs, sont effectuées chaque fois que possible conformément aux méthodes officielles. Cette évaluation est effectuée thème par thème et porte sur les interactions entre les différentes composantes de l environnement. Cette évaluation est soit qualitative soit quantitative, chaque fois que possible compte tenu de l état des connaissances. La détermination des effets du projet s est appuyée sur : - l analyse comparative des données de l état initial et des caractéristiques du projet ; - les seuils de respect de la réglementation en vigueur. Cette évaluation est également fondée sur les impacts constatés de certains aménagements du même type déjà réalisés, qui permettent de déterminer les impacts potentiels. Au vu de l expérience acquise et de la confrontation de ces impacts potentiels aux données de l état initial, une extrapolation des résultats est possible. On distingue par ailleurs les effets liés à la phase travaux de ceux à l issue des tavaux. Les méthodes d évaluation des impacts utilisées dans cette étude sont en partie inspirées des documents suivants : - Etudes d environnement et d impact Ministère de l Environnement et du Cadre de Vie Ministère des Transports mars/avril 1991 ; - Guide méthodologique Le dossier d étude d impact SETRA CERTU août 1996 ; - L étude d impact sur l environnement Ministère de l Aménagement du Territoire et de l Environnement Méthode de réalisation de l étude du volet «santé» Ce volet «santé publique» a été traité conformément : - à la Circulaire n du 17 février 1998 relative à l application de l article 19 de la loi sur l air et l utilisation rationnelle de l énergie (article L du Code de l Environnement), complétant le contenu des études d impact des projets d aménagement ; - à la Circulaire n du 11 avril 2001 relative à l analyse des effets sur la santé dans les études d impacts ; - à la Circulaire n du 20 octobre 1998 relative à l analyse des coûts collectifs et l évaluation des consommations énergétiques ; - aux Articles R à R du Code de l Environnement, (codifiant les décrets n du 12 octobre 1977, n du 25 février 1993 et n du 1er août 2003, pris pour application des articles L et suivants du Code de l Environnement, relatifs à la protection de la nature) ; - à la Circulaire interministérielle n du 25 février 2005 relative à la prise en compte des effets sur la santé de la pollution de l air dans les études d impact des infrastructures routières. L évaluation de l exposition des populations à la pollution atmosphérique est basée sur l Indice Pollution-Population [IPP]. Il s agit d un indicateur permettant d apprécier l exposition de la population à la pollution issue du trafic routier Définition des mesures Les méthodes de définition des mesures visent en premier lieu à inscrire le projet en conformité avec les textes réglementaires en vigueur puis, dans un second temps, à optimiser l insertion du projet dans le respect des spécificités humaines et naturelles locales. Les mesures spécifiques et détaillées relatives à l insertion paysagère, à l hydraulique et aux nuisances sonores seront définies au stade suivant des études, à savoir lors des études de maîtrise d œuvre et du dossier de réalisation de la ZAC. Quand cela est possible, des méthodes de suivi des mesures et de leurs effets sont précisées, conformément au décret du 29 décembre 2011 portant réforme des études d impact. Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

23 9.3. METHODOLOGIE DU DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE Dans le cadre du développement de la ZAC du Rivel sur le territoire communal de Montgisgard, le SICOVAL a mandaté le bureau d études CERA Environnement pour la réalisation des inventaires faune, flore de l étude d impact. Leur méthodologie est développée ci-après. Consultation d organismes spécialisés Un recueil bibliographique préalable concernant les espèces faunistiques et floristiques a été réalisé par le bureau d études CERA via la consultation des organismes suivants : Organisme Conservatoire Botanique Pyrénées et Midi- Pyrénées Nature Midi- Pyrénées Type de consultation Mail Base de données en ligne (BazNat) Atlas de répartition ONCFS Cartographie en ligne Personne contactée Anne-Sophie Rudi- Dencausse Date demande mai 2013 aout 2013 aout 2013 Réponse Pas de données. Liste de données liées à une maille. Tous groupes Données communales petits carnivores. ONCFS DiR SO Mail Julien Lardemer mai 2013 Pas de données Isatis Cartographie en mai 2013 Liste de données ligne liées à une maille. CEN-GCMP Oral + Mail Julie Bodin juin 2013 puis novembre 2013 INPN Base de données aout 2013 en ligne Etude de la flore et des habitats naturels : méthodologie Données flore. Pas de réponse. Données communales. Une phase préalable d échantillonnage par analyse des photographies aériennes a permis de délimiter a priori des unités homogènes de végétation afin de mieux appréhender sur le terrain la phase de délimitation des habitats. Puis l ensemble du territoire a été parcouru à pied de manière à préciser ces contours et à les modifier si nécessaire. La phase de terrain se décompose en plusieurs passages : - Passage précoce : identification provisoire des habitats et inventaires de flore vernale : 2 passages printemps d 1/2 journée. Les habitats du site sont anthropisés et ne sont donc pas propices à l expression d une flore précoce d intérêt patrimonial. A noter que la météo pluvieuse du printemps 2013 a provoqué un retard de végétation. - Passage estival : caractérisation des habitats et recherche d espèces végétales d intérêt à floraison plus tardive. 1 passage estival. Cette visite a été effectuée en période de plein développement des messicoles pour le Lauragais. Sur la base de relevés floristiques effectués sur des surfaces floristiquement homogènes, les groupements végétaux ont été caractérisés, puis une correspondance entre ces groupements a été établie avec la typologie de référence code Corine Biotope (ENGREF, 1997), afin de définir les habitats. L évaluation de l état de conservation des habitats est apportée par les observations faites sur le terrain ainsi que par l analyse des relevés. Une liste des espèces présentes sur la zone a été établie. Les taxons d intérêt patrimonial, lorsqu ils sont bien identifiés sur le terrain sont géoréférencés de manière précise (sur la photo-aérienne ou avec un GPS selon la nature du terrain). Protocole pour la définition des zones humides : L arrêté du 24 juin 2008 modifié par l arrêté du 1er octobre 2009 précise les critères de définition et de délimitation des zones humides en application des articles L et R du code de l environnement. La circulaire DGPAAT/C du 18/01/2010 précise la méthodologie à suivre pour la prise en compte des zones humides dans l instruction des dossiers. Deux grands cas de figure peuvent se présenter : soit il existe des cartes de délimitation des zones humides (arrêtés de définition de zones humides, cartes pédologiques...), auxquelles cas elles s imposent, soit il n en n existe pas et des relevés doivent être faits sur place. Dans ce cas, les relevés ont pour but d identifier les limites d une zone humide qu on peut supposer d après la topographie ou l hydrologie. Une approche des critères de végétation doit être conduite en période favorable pour relever les habitats et le recouvrement des espèces indicatrices. Si cette approche n est pas significative, comme c est le cas souvent dans les parcelles cultivées qui ne permettent pas l expression de la flore sauvage, on procède alors à ces sondages pédologiques pour rechercher des signes d hydromorphie. Dans le cas de cette étude, on ne dispose pas de carte de zones humides, et on a donc procédé tout d abord par une étude de la végétation du site au printemps. Celle-çi n ayant pas révélé d habitats se rattachant à la nomenclature des zones humides, hormis les cours d eau ou fossés et leurs ripisylves, nous avons envisagé la réalisation de sondages pédologiques en partant du constat que la zone est constituée en grande partie de parcelles cultivées dans lesquelles la flore ne peut s exprimer normalement, et en considérant qu un caractère humide était possible du fait de la proximité de cours d eau et de l existence de zones jugées inondables à leur abord. Nous avons ainsi réalisé deux sondages pédologiques dans la zone la plus inondable, en bordure même de l Hers (A) et d un fossé en eau perpendiculaire (B). Pour vérifier les limites de cette zone éventuelle, un autre sondage (C) a été réalisé en position topographique un peu plus élevée et en-dehors du périmètre inondable Limite de la méthode La date des inventaires floristiques, située en période de floraison de nombreuses espèces végétales, est propice à une recherche efficace des plantes patrimoniales. D une manière globale, ces inventaires sont également suffisants pour identifier et caractériser les habitats naturels présents sur le site. Elle ne garantit toutefois pas que les espèces à développement plus précoce (fin de l hiverprintemps) ou très tardif seront détectées. Les potentialités d accueil sur le site de ces espèces paraissent cependant très limitées. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

24 Les inventaires floristiques, ne pouvant pas être considérés comme exhaustifs du fait du nombre de passages limité donnent donc une bonne représentation de la patrimonialité des habitats et de la flore du site. Etude de la faune : méthodologie Les méthodologies de prospection utilisées varient en fonction des groupes faunistiques. Mammifères : La collecte d information a consisté en l observation directe d'individus au cours des déplacements, et surtout en la recherche systématique d'indices de présence (crottes, traces, terriers, restes de repas, ) dans les différents habitats naturels du site d'étude et de ses abords. Limite de la méthode La période durant laquelle ont été menées les investigations était propice à la recherche des mammifères terrestres. Toutefois ces inventaires n'ont concerné que la recherche des espèces patrimoniales, et donc pas les micromammifères sans statut qui n'ont pas été traités dans cette étude. La recherche de certaines espèces communes (Écureuil roux, Hérisson d'europe) peut s'avérer difficile : elles sont discrètes et laissent peu d'indices de présence détectables, et ont des domaines vitaux très grands. Leur détection passe souvent par l'observation aléatoire d'individus morts par collision routière. Chiroptères : Relevés spécifiques aux chiroptères en juin 2013, dans la période d activité la plus forte des chauves-souris : la reproduction. Les relevés nocturnes de 2013 ont été faits via deux approches : une approche passive, sur deux points fixes, par le biais d un appareil de type SM2Bat de Wildlife Acoustics, et une approche active, sur deux autres points, via un appareil de type EM3 de Wildlife Acoustics. Concernant l approche passive, l enregistrement des ultrasons est programmé par ordinateur dans la journée (choix des heures de début et de fin d enregistrement), l appareil enregistrant les contacts en continu sur la nuit entière. Le point d accroche est choisi de manière à ce que l appareil puisse couvrir un espace ouvert (lisière) ou semi-ouvert (sous-bois) dans lequel les chiroptères circulent. La pose de l appareil s est faite grâce à un système d accroche de l équipement sur une structure permettant une certaine hauteur (tronc d arbres, poteau, ). Photographie des appareils SM2Bat et Anabat mis en place en approche passive (source : CERA) Dans le cas de l approche active, les deux autres points d écoute au détecteur d ultrasons ont été effectués en début de nuit (sur le pic d activité des chiroptères, c'est-à-dire à la tombée du jour + 2h environ). Les points ont été positionnés de manière à échantillonner d autres habitats présents sur le site (différents de ceux suivis en méthode passive), dans le double objectif d assurer une bonne couverture spatiale de la zone, tout en garantissant de bonnes probabilités de détection. L écouteenregistrement des ultrasons a fait appel à un détecteur de type EM3 de Wildlife Acoustics, paramétré pour enregistrer en continu sur chaque point sur une durée de 10 minutes minimum. Les 4 points d écoute ont permis de couvrir l ensemble du site d étude, ainsi que la majorité des milieux rencontrés : deux points au niveau des cours d eau et des linéaires arborés (Hers mort et Ruisseau de Rivel), deux points en milieux ouverts, un en milieux de culture, l autre à proximité d une prairie améliorée. La couverture spatiale et relative aux différents habitats est donc suffisante. Par ailleurs, les deux points potentiellement les plus utilisés (cours d eau et ripisylves associées) ont été suivis sur une nuit entière, via des enregistreurs fixes, ce qui permet une bonne pression d observations sur ces zones. Le point d écoute n 2 se trouve sur le ruisseau de Rivel. La pose au niveau de la zone centrale du site d étude n a pas pu être faite (cf. p6), mais le milieu est bien couvert par le protocole, et son rôle de corridor et de terrain de chasse est démontré par les écoutes réalisées le long du linéaire un peu plus loin. Il n y a pas lieu de supposer à une grande variation de résultats si l appareil avait été placé de manière plus centrale, les milieux alentours étant similaires, tout comme la structure du linéaire, homogène sur l ensemble de la zone. Les résultats d enregistrement au niveau du point 2 peuvent être appliqués à la partie centrale. L analyse des enregistrements (sonagrammes) a été ensuite faite sur ordinateur, via le logiciel Songscope de Wildlife Acoustics. La détermination des espèces s est basée principalement sur les caractéristiques acoustiques des émissions ultrasonores : le pic de fréquence, la rapidité des émissions et leur rythme, ainsi que la gamme balayée par l animal donnent des indications sur l espèce détectée et son activité (chasse, vol de déplacement). Il est nécessaire de préciser qu un contact peut contenir un seul ou plusieurs cris. En effet, selon la méthode Barataud, «on ne doit pas résumer une séquence sonore à un contact unique par individu, ce qui exprimerait mal le niveau élevé de son activité ; on compte dans ce cas un contact toutes les tranches pleines de cinq Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

25 secondes pour chaque individu présent, cette durée correspondant environ à la durée moyenne d un contact isolé. Ainsi une séquence sans interruption durant 8 secondes sera notée comme un contact, une séquence de 12 secondes sera comptée comme deux contacts, etc.». Par ailleurs, selon l ouvrage d écologie acoustique des chiroptères d Europe (Barataud, 2012), on note que les indices d activité ne peuvent être comparés qu entre espèces émettant des signaux d intensités voisines. Afin de pallier aux variations de portée du signal (et donc la détectabilité d un individu) selon les espèces et les milieux, des coefficients multiplicateurs peuvent entre appliqués aux nombres de contacts obtenus par espèces, corrigeant alors leurs indices d activité. Ainsi, le nombre de contacts relevé, par espèces et par points, a été corrigé en fonction de l intensité d émission de l espèce dans le milieu concerné. Limite de la méthode A l inverse des autres groupes faunistiques, l identification visuelle en vol et acoustique avec un détecteur des différentes espèces est une discipline difficile, encore au stade de la recherche, et qui demande une expérience de formation et de terrain de plusieurs années. De plus, les progrès scientifiques récents dans l identification acoustique spécifique chez 9 petites espèces françaises du genre Myotis, appelées Vespertilion ou Murin, ne font que compliquer l étude acoustique. Michel Barataud (2006) montre que l identification ne peut que très rarement être réalisée avec fiabilité par l unique prise en compte des paramètres physiques des signaux (détecteur et sonagramme). Elle doit être aussi reliée aux conditions d émission (milieu, activité de déplacement ou chasse, distance de la chauve-souris aux obstacles et de sa proie). Chez les petits Murins, il y a donc une grande variabilité des signaux (14 types acoustiques émis en fonction du comportement et du milieu où la chauve-souris évolue) au niveau intra-spécifique (une même espèce peut émettre différents types de signaux) et interspécifique (différentes espèces peuvent émettre un même type de signal dans une même circonstance). Chez cette famille, des regroupements d espèces sont réalisés en fonction du type de signal émis. Dans le même ordre d idées, et bien que ces espèces ne soient pas de la même famille, la distinction entre les Pipistrelles communes et le Minioptère de Schreibers apparait tout aussi compliquée. Si certains cris comportent des éléments permettant une analyse fiable (buzz de chasse notamment), ceux-ci sont cependant assez peu fréquents. Oiseaux : Les oiseaux diurnes ont été notés tout au long d un parcours à pied traversant l ensemble du site et permettant d observer toutes les parcelles et tâches d habitats. L itinéraire suivi a été différent entre les deux visites de manière à varier les heures et lieux de passages. Tous les oiseaux vus ou entendus depuis le circuit ont été pris en compte, qu ils soient dans les parcelles du périmètre, autour ou au-dessus. Pour les oiseaux nocturnes, une écoute sur plusieurs points fixes a été effectuée en soirée en juin, en même temps que l écoute des amphibiens. Les oiseaux nocturnes ont des chants qui peuvent porter à plus d 1 km, surtout en zone très ouverte comme ici, raison pour laquelle les points ont été espacés. Des surfaces très importantes de la zone d étude sont en outre totalement inexploitables par ces espèces, et les points d écoute ont donc été positionnés près des milieux utilisés. Limite de la méthode Les inventaires ornithologiques ont été menés durant la période de nidification des oiseaux et permettent d avoir un bon aperçu des espèces nicheuses. Aucune étude concernant les espèces hivernantes ni en migration. Cependant pour un projet d urbanisation, on attend peu de conséquences sur les espèces migratrices (contrairement à un projet éolien qui peut provoquer la mortalité d oiseaux en vol), surtout dans un contexte agricole peu accueillant pour les haltes. L hiver peut voir arriver des oiseaux hivernants, dont les concentrations les plus notables sont soit en zone humide (oiseaux d eau) soit en zone de culture. C est le cas ici de la zone proche de l Hers mais aucun aménagement n y est prévu étant donné le classement du secteur en zone inondable). Il est impossible de considérer les inventaires comme exhaustifs. De plus, le nombre d individus observés ne peut pas être considéré comme une estimation de taille des populations, mais permet de mettre en évidence les enjeux ornithologiques du site. Reptiles et amphibiens : Les reptiles ont été recherchés à vue sur l ensemble de l aire d étude, avec une attention particulière pour les milieux favorables à leur activité (lisière de bois, bords de chemin et de route, tas de bois, fourrés arbustifs, ). Pour les amphibiens, l inspection du site à la recherche de milieux aquatiques a permis de cerner les habitats de reproduction potentiels et d identifier les espèces les utilisant. Notation des éventuels individus en phase terrestre lors du parcours de l ensemble du site. Une écoute nocturne à partir de 3 points fixes a aussi été effectuée en complément lors d une soirée en juin. Comme pour les oiseaux nocturnes, les amphibiens ont des chants qui peuvent porter à plus d 1 km, surtout en zone très ouverte comme ici, raison pour laquelle les points ont été espacés. Des surfaces très importantes de la zone d étude sont en outre totalement inexploitables par ces espèces, et les points d écoute ont donc été positionnés près des milieux utilisés. Limite de la méthode La période durant laquelle ont été menées les investigations était propice à la recherche de l'herpétofaune. Néanmoins, les inventaires ne sont pas réalisés sur un cycle biologique complet (année), donc ne peuvent pas être considérés comme exhaustifs. Cependant, ils reflètent la patrimonialité du site, notamment pour les amphibiens puisque le printemps 2013 a été exceptionnellement frais et pluvieux : les niveaux d eau très élevés partout ont permis une reproduction exceptionnelle pour ce groupe, avec des effectifs importants et des pontes très échelonnées, mais tardives. Au contraire, la détectabilité des espèces étant étroitement dépendante des conditions météorologiques, l'activité de certaines espèces de reptiles a pu être affectée. Le dénombrement des espèces réalisé ne constitue en aucun cas une estimation de la taille de la population, mais seulement le nombre d'individus observés en un temps donné. Ce nombre constitue à minima le nombre d'individus susceptibles d'être impactés par l aménagement. Insectes : Les recherches entomologiques ont été axées principalement sur les lépidoptères diurnes, les orthoptères et les odonates, par recherche à vue dans les milieux favorables et éventuelle capture au filet pour identification en main. Les indices de présence de coléoptères saproxylophages d intérêt communautaire ont aussi été recherchés sur les arbres (galeries, restes). Les recherches n ont toutefois pas mis en évidence d indices de présence spécifiques. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

26 Mammifère s Chiroptères Oiseaux diurnes Oiseaux nocturnes Reptiles Amphibiens Insectes Limite de la méthode Les inventaires entomologiques ont été réalisés avec un nombre de passages suffisants pour les rhopalocères, les orthoptères et les odonates. En 2013, les insectes ont été particulièrement retardés dans leur cycle, raison pour laquelle les inventaires ont été décalés en juin pour le premier passage, au lieu de mai les années «normales» et en septembre pour le second (plutôt juillet ou août d habitude). Ce mois est en outre la période optimale pour les orthoptères. Dates et conditions météorologiques des prospections terrain Plusieurs passages ont été effectués sur le site d étude en 2013 par les écologues du CERA. Selon le principe de proportionnalité des études d impact, le nombre de passages est dimensionné en tenant compte du fait que la zone est dominée par l agriculture intensive. Dates Faune Habitats - flore Pédologie 16/05/13 X AP 21/05/13 X AP 04/06/13 X X X X X CV 05/06/13 X X CV 20/06/13 X LDBA 14/07/13 X X AP 05/09/13 X X X X X CV CV = Christophe Verheyden, AP = Anne Paris, LDBA = Laura Defreine-Baba Ali. Personnes Dates Conditions météorologiques Contraintes 16/05/13 Nuageux /05/13 Nuageux. Pluies éparses /06/13 Ciel dégagé (30% cirrus). 14 à 21. Vent d Ouest faible. 05/06/13 Ciel dégagé. 17. Vent d autan modéré. 20/06/13 Beau et chaud (entre 13 et 20 ). Vent d Ouest variable. Humidité et quelques gouttes dans la nuit. Tableau 91 : Dates et modalités des passages de terrain Un agriculteur menaçant rencontré au sud du secteur Le printemps 2013 ayant été exceptionnellement frais et pluvieux et tous les groupes ont été retardés d 1 mois dans leur cycle. - - Un point sur le ruisseau central n a pu être suivi comme prévu du fait de la présence d un groupe «festif» à proximité, le point a donc été déplacé plus au Nord. 14/07/13 Beau et chaud /09/13 Ciel dégagé. 17. Vent - - Sud-Est modéré Conséquences Pas de conséquence car rencontre à la fin des prospections sur le secteur. Les niveaux d eau très élevés partout ont aussi permis une reproduction exceptionnelle des amphibiens, un groupe qui serait sans doute passé beaucoup plus inaperçu une autre année. Pas de conséquences, le ruisseau a été couvert par un point d écoute fixe comme prévu, situé plus au nord que le point initial. Les écoutes et enregistrements se sont déroulés de manière satisfaisante. Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

27 Source : CERA Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

28 9.4. ANALYSE DES DIFFICULTES RENCONTREES L étude d impact a été réalisée dans le cadre du dossier de création de la ZAC du Rivel. Dans ce contexte, le plan masse et la programmation du projet ne sont pas encore définitifs et de ce fait certaines orientations d aménagement sont encore au stade des principes (assainissement pluvial, stationnement, vitesse de circulation sur les voies, etc.). En conséquence, une difficulté est apparue pour évaluer de manière précise tous les effets et définir les mesures adéquates, notamment au regard du milieu naturel (localisation de la pelouse calcaire) et de la gestion des eaux pluviales. Il en découle une estimation des coûts des mesures difficile à détailler à ce stade des études. Des études de détail seront lancées dans le cadre du dossier de réalisation et notamment une étude air et bruit, qui permettra donc d affiner l évaluation des impacts et la définition des mesures. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

29 10. AUTEURS DES ETUDES Le présent dossier a été réalisé par l équipe pluridisciplinaire Asconit Consultants Asconit Consultants 7 rue HERMES RAMONVILLE SAINT AGNE L équipe de projet est constituée de : - Chabane YOUSFI, en qualité de chef de projet - Laetitia HASNAOUY, en qualité de chargée d études - Philippe ESPY, en qualité de cartographe - Cécile MARTIN, en qualité d ingénieur écologue. Des études spécifiques ont par ailleurs été menées par des partenaires d Asconit consultants, à savoir : - Technisim, pour l étude air et santé - Gamba Acoustique, pour l étude acoustique - Inxia, pour l étude de circulation - SP2000, pour le diagnostic économique de teritoire - SETI, pour l étude de faisabilité technique - Axenne, pour l étude sur le potentiel des énergies renouvelables - GE Infra pour les relevés topographiques. Par ailleurs des éléments d autres études menées dans le cadre du projet ont également été intégrés dans le présent dossier tels que : - Une étude paysage, réalisé par le SICOVAL - Un inventaire faune flore habitats réalisé par CERA Environnement - des éléments de réflexions guidant le projet de la ZAC et élaboré par l AUAT. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

30 11. ANNEXES Annexe 1 : Méthodologie pour évaluer la pertinence d un réseau de chaleur TRACE DES RESEAUX DE CHALEUR Les réseaux de chaleur sont tracés à l aide du logiciel de cartographie MapInfo. Le tracé est basé sur les éléments de programmation cartographique fournis par le maître d ouvrage (hypothèse de disposition des bâtiments et des voiries) : le réseau est tracé en sorte à desservir toutes les parcelles prévues. Ici, l avancement du projet ne permettant pas des éléments de programmation aussi précis, une estimation a été réalisée. DENSITE ENERGETIQUE SEUIL Afin de déterminer en première approche l opportunité d un réseau de chaleur à l échelle d un quartier, la valeur de la densité énergétique du futur réseau est utilisée comme indicateur. Il s agit de la quantité d énergie desservie par le réseau ramenée à la longueur du réseau. Plus cette valeur est importante plus le réseau est rentable car il nécessite un investissement initial et des coûts de fonctionnement moindres pour une production d énergie équivalente. D'après le manuel de l ADEME «Mise en place d'une chaufferie au bois - Étude et installation d'une unité à alimentation automatique», «en deçà de 4 à 5 MWh/m l par an, le coût d'amortissement du réseau a un impact important sur le prix de revient de l'énergie finale distribuée.» D autre part, Biomasse Normandie et le Comité Interprofessionnel du Bois Énergie proposent une valeur «courante» de faisabilité de 3 MWh livrés/(m l.an). Ce seuil est un peu plus bas. Enfin, le seuil Fonds Chaleur ADEME est de 1,5 MWh eu /(m l.an) (eu = énergie utile. Voir définition d énergie utile en annexe). Finalement, nous retenons la valeur seuil de 1,7 MWh ef /(m l.an), correspondant au seuil de faisabilité technique retenu par le Fonds Chaleur (ef = énergie finale. Voir définition d énergie finale en annexe) Annexe 2 : Définition des énergies dites utiles, finales et primaires ÉNERGIE UTILE : L énergie utile caractérise le besoin énergétique brut, et représente l énergie dont dispose l utilisateur final à partir de ses propres équipements. ÉNERGIE FINALE : Il s agit de l énergie délivrée aux consommateurs pour être convertie en énergie utile. L énergie finale caractérise une consommation énergétique, son calcul intègre le rendement de l équipement de production ou de pertes du réseau. C est l énergie qui est facturée au consommateur. ÉNERGIE PRIMAIRE : C est la forme première de l énergie directement disponible dans la nature : bois, charbon, gaz naturel, pétrole, vent L énergie primaire n est donc pas directement utilisable et fait l objet de transformation (le raffinage du pétrole pour obtenir de l essence ou du gazole par exemple). Elle caractérise donc un coût énergétique global, prenant en compte l énergie consommée, mais aussi l énergie qu il a fallu produire en amont pour transformer, transporter, distribuer, stocker cette énergie jusqu au lieu de consommation. CONVERSION ENERGIE UTILE/ENERGIE FINALE : On a la relation : Énergie finale = Énergie utile x rendement de l équipement de production CONVERSION ENERGIE FINALE/ENERGIE PRIMAIRE : On a la relation : Énergie primaire = Énergie finale x vecteur énergétique Remarque : Le vecteur énergétique de l électricité varie en fonction du mix énergétique de chaque pays. La France, avec son parc de production nucléaire de faible rendement, est défavorisée par rapport à la Suisse par exemple (dont le vecteur énergétique de l électricité est de 2). Où vecteur énergétique = 2,58 pour l électricité ou 1 pour le bois, le gaz et le fioul. Cette approche permet d identifier les réseaux potentiellement intéressants ; une étude économique plus précise est ensuite nécessaire pour les réseaux retenus afin de déterminer si réellement ils présentent une opportunité. Remarque : Pour information, la densité thermique des réseaux de chaleur bois en France peut être découpée en fonction de la puissance bois (source : CIBE/AMORCE) : - moins de 500 kw : 1,5 MWh/(m l.an), à kw : 3 MWh/(m l.an), à kw : 3,5 MWh/(m l.an). Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

31 COP d'une PAC CAS FAVORABLES Bois énergie en RT 2012 (avec un coef. McGEs + 30% de consommation) Annexe 3 : Méthodologie pour l estimation des besoins énergétiques La présente étude nécessite la connaissance des besoins énergétiques des bâtiments de la zone étudiée. Puisque les bâtiments ne sont pas construits, les besoins énergétiques sont estimés à partir des données de programmation et sur la base de ratios de consommation par m² selon l usage, le type de bâtiment et le scénario retenu. Il s agit d évaluer essentiellement les besoins en consommation thermique et électrique des différentes surfaces programmées. Rendement du système CAS DÉFAVORABLES Électricité Performances énergétiques des nouvelles constructions Le niveau de performance énergétique a été déterminé en fonction des dates prévues de dépôt des permis de construire et des objectifs de la ZAC : tous les bâtiments construits avant 2020 ou dont le permis de construire sera déposé avant 2020 respecteront la Réglementation Thermique 2012 actuellement en vigueur ; tous les bâtiments construits après 2020 ou dont le permis de construire sera déposé après 2020 respecteront la future Réglementation Thermique 2020 (RT2020). Une présentation de la RT 2012 est consultable en annexe. Exemple Exemple d un appartement situé en région parisienne de 100 m². Les seuils en énergie primaire sont ceux de la Réglementation Thermique Trois solutions sont comparées : chauffage au gaz, via une pompe à chaleur alimentée à l électricité ou au bois. Hypothèses : Rendement de la chaudière gaz et bois : 95 % Rendement de la pompe à chaleur(cop) : 300 % Énergie de chauffage Gaz naturel Pompe à chaleur Bois Énergie utile kwh kwh kwh Énergie finale kwh kwh kwh Énergie primaire kwh kwh kwh Dans la pratique, pour une construction respectant la RT2012, le maître d'ouvrage peut donc se permettre de moins isoler sa maison tout en atteignant le seuil réglementaire en énergie primaire s il choisit le bois énergie et non le gaz. C'est également le cas dans une moindre mesure pour les pompes à chaleur. Méthodologie Pour des bâtiments RT 2012 Le programme d aménagement bâti doit respecter la Réglementation Thermique de Des exigences sont donc fixées pour : Le Bbio : l énergie utile des postes Chauffage, Refroidissement, Éclairage doit être inférieure à un seuil Bbiomax Le Cep : l énergie primaire des postes Chauffage, Eau Chaude Sanitaire, Refroidissement, Éclairage, Auxiliaires doit être inférieure à un seuil Cepmax. Les vecteurs énergétiques entre énergies utile, finale, primaire, varient selon l équipement et l énergie (voir en annexe la définition des énergies utile, finale et primaire). Le tableau ci-dessous donne les seuils à respecter pour des bâtiments alimentés par un réseau de chaleur dont le contenu CO 2 est inférieur à 50 grammes de CO 2 par kwh. Ils sont calculés selon les formules décrites en annexe 4. Le Bbio, qui exprime la performance de l enveloppe du bâti ne dépend pas de l énergie et du système de production choisi. Bureaux Bbio max 63 kwheu/m²shonrt.an Cep max 84 kwhep/m²shonrt.an CALCUL DES RATIOS DE CONSOMMATION PAR SCENARIO L exercice consiste maintenant à répartir les consommations allouées par la réglementation à chaque poste de dépense énergétique : chauffage et auxiliaires, eau chaude sanitaire, refroidissement, éclairage. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

32 Les données d entrée sont la consommation par m² du parc RT 2005 pour chaque usage précédemment cité et pour 8 typologies de bâtiments résidentiels ou tertiaires. Elles proviennent du CEREN 23 mais ont été travaillées pour correspondre à la consommation du parc RT 2005 sur la zone géographique et à l altitude du projet. Elles sont exprimées en énergie utile, ce qui permet de partir sur des bases affranchies des systèmes de production. La méthode utilisée est une méthode par tâtonnement et par itération : 1. les ratios en énergie utile du CEREN du parc RT 2005 sont exprimés en énergie finale, pour chaque scénario, en prenant en compte le rendement de l équipement de production associé à chaque poste de dépense énergétique ; 2. le Bbio et le Cep du projet sont calculés et comparés aux valeurs seuils réglementaires ; 3. si les deux seuils sont respectés, les ratios sont conservés. Sinon, on applique à chaque poste énergétique des hypothèses réalistes de réduction des consommations (elles sont détaillées plus loin) ; 4. on repart à l étape 2. Les pourcentages de réduction des consommations appliqués sont réalistes et représentatifs des progrès que la filière est capable de faire. Il sera par exemple beaucoup plus facile de diminuer le poste Chauffage, en améliorant l isolation, que de réduire le poste Électricité Spécifique (sur ce poste, on note d ailleurs plutôt une augmentation des consommations en raison du recours massif au matériel Hifi et à l électroménager). Les hypothèses prises sont tirées de la littérature CSTB, ADEME, Effinergie, Enertech et des retours d expérience de bâtiments neufs ou rénovés. Les réductions des consommations du poste Chauffage peuvent atteindre 90% en améliorant le bâti jusqu à atteindre le niveau exigé pour les bâtiments passifs (15 kwh eu /m²). Les réductions des consommations du poste ECS peuvent atteindre 50% en calorifugeant le ballon, en installant des mousseurs et des robinets thermostatiques. Les réductions des consommations du poste Électricité spécifique peuvent atteindre 10% en installant des équipements performants. Les réductions des consommations du poste Éclairage peuvent atteindre 50% en installant des équipements performants et en permettant des apports externes de lumière plus importants. Les réductions des consommations du poste Climatisation dépendent de la typologie du bâtiment, et des performances de rafraîchissement attendues. Pour les logements et les bâtiments d enseignement la climatisation sera supprimée : une conception bioclimatique et une ventilation réfléchie permettront, dans ces bâtiments bien isolés, de contrôler et de maîtriser la température interne. Pour les commerces, les bureaux, les bâtiments d activités, un système performant de rafraîchissement avec ventilation et évaporation permettra une réduction de la consommation du poste Climatisation de 75%. climatisation peut être évitée via un certain nombre de mesures, dont une conception bioclimatique du bâtiment. CALCUL DES RATIONS DE PUISSANCE PAR SCENARIO Pour chaque poste de consommation énergétique, le ratio de puissance appelée a été calculé de la façon suivante : Chauffage : la puissance appelée pour ce poste est calculée d après le ratio de consommation calculé précédemment, les Degrés Jours Unifiés et la température minimale de base observée sur le territoire, ainsi que la température intérieure de consigne (en général 19 C ou 20 C). Eau Chaude Sanitaire : la puissance appelée pour ce poste est calculée d après le ratio de consommation calculé précédemment et le type de production : instantané, semi-instantané, à accumulation. Cuisson : la puissance appelée pour ce poste est tirée de données Enertech. Électricité spécifique : la puissance appelée pour ce poste est tirée de données Enertech. Éclairage : la puissance appelée pour ce poste est tirée de données Enertech et de documents de formation ADEME sur les bâtiments basse énergie. Climatisation : la puissance appelée pour ce poste est tirée d une étude réalisée par le Centre Énergétique et Procédés de l École des Mines de Paris. RESULTATS VECTEURS ENERGETIQUES : Pour les besoins thermiques, les vecteurs énergétiques [énergie primaire/énergie finale] calculés pour un réseau de chaleur dont le contenu CO 2 du kwh est inférieur à 50 g est de 1,15. RATIOS DE CONSOMMATION DES BATIMENTS Les ratios de consommations utilisés en fonction du type de bâtiment, par usage et suivant la performance énergétique envisagée sont présentés ci-dessous. Les ratios de puissance sont également présentés. Chauffage ECS Cuisson Elec spé Eclairage Climatisation Total Bureaux 1 19 kwhef/m² 5 kwhef/m² 4 kwhef/m² 64 kwhef/m² 19 kwhef/m² 0 kwhef/m² 112 kwhef/m² Chauffage ECS Cuisson Elec spé Eclairage Climatisation Total Bureaux 1 9 W/m² 5 W/m² 13 W/m² 9 W/m² 6 W/m² 0 W/m² 42 W/m² Remarque : La climatisation fait partie des cinq usages pris en compte par la réglementation thermique 2012 dans le calcul des consommations énergétiques d un bâtiment. Il est donc fondamental qu elle soit minimale, voire nulle, afin de respecter les seuils réglementaires. La 23 Centre d Études et de Recherches Économiques sur l Énergie Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

33 Annexe 4 : Présentation de la Réglementation Thermique 2012 Bâtiments concernés et dates d application La RT 2012 s applique à : Tous les bâtiments de bureaux, d enseignement, d établissement d accueil de la petite enfance, faisant l objet d une demande de permis de construire ou d une déclaration préalable à partir du 28 octobre Tous les bâtiments à usage d habitation situés en zone ANRU, faisant l objet d une demande de permis de construire ou d une déclaration préalable à partir du 28 octobre Toutes les maisons individuelles ou accolées, les bâtiments de logements collectifs, de foyers jeunes travailleurs et cités universitaires, faisant l objet d une demande de permis de construire ou d une déclaration préalable à partir du 1 er janvier Tous les commerces, restaurations, résidences pour personnes âgées ou dépendantes, hôpital, hôtel, établissement sportif, faisant l objet d une demande de permis de construire ou d une déclaration préalable à partir du 1 er janvier Principes généraux et définitions La réglementation thermique 2012 est avant tout une réglementation d'objectifs et comporte : 3 exigences de résultats : besoin bioclimatique, consommation d'énergie primaire, confort d été. Quelques exigences de moyens, limitées au strict nécessaire, pour refléter la volonté affirmée de faire pénétrer significativement une pratique (affichage des consommations par exemple). Les exigences de résultats a)tic : Température Intérieure Conventionnelle La RT 2012 définit des catégories de bâtiments dans lesquels il est possible d'assurer un bon niveau de confort en été sans avoir à recourir à un système actif de refroidissement. Pour ces bâtiments, la réglementation impose que la température la plus chaude atteinte dans les locaux, au cours d'une séquence de 5 jours très chauds d'été n'excède pas un seuil. b)bbio : Besoins Bioclimatiques Les besoins bioclimatiques du bâti énergie utile pour le chauffage, le refroidissement et l éclairage doivent être inférieurs à une valeur seuil, Bbio max. Cette exigence impose une limitation simultanée du besoin en énergie pour les composantes liées à la conception du bâti (chauffage, refroidissement et éclairage), imposant ainsi son optimisation indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre. Cette exigence peut se traduire comme suit : La réglementation définit le Bbio max comme suit : Avec : Bbio maxmoyen : valeur moyenne du Bbio max qui varie selon la typologie de bâtiment et selon la catégorie CE1/CE2 M bgéo : coefficient de modulation selon la localisation géographique M balt : coefficient de modulation selon l altitude M bsurf : pour les maisons individuelles, les bâtiments de commerce et les établissements sportifs, coefficient de modulation selon la surface Ces coefficients sont présentés de façon plus détaillée au paragraphe d). c)cep : Consommation conventionnelle d énergie L'exigence de consommation conventionnelle maximale d'énergie primaire se traduit par le coefficient Cep max, portant sur les consommations de chauffage, de refroidissement, d'éclairage, de production d'eau chaude sanitaire et d'auxiliaires (pompes et ventilateurs) ; déduction faite de toute la production d électricité à demeure. Conformément à l'article 4 de la loi Grenelle 1, la valeur du Cep max s'élève à 50 kwh/(m².an) d'énergie primaire, modulé selon la localisation géographique, l'altitude, le type d'usage du bâtiment, la surface moyenne des logements et les émissions de gaz à effet de serre pour le bois énergie et les réseaux de chaleur les moins émetteurs de CO 2. Cette exigence impose, en plus de l'optimisation du bâti exprimée par le Bbio, le recours à des équipements énergétiques performants, à haut rendement. Cette exigence peut se traduire comme suit : La réglementation définit le Cep max comme suit : Avec : M ctype : coefficient de modulation selon la typologie de bâtiment et sa catégorie CE1/CE2 M cgéo : coefficient de modulation selon la localisation géographique M calt : coefficient de modulation selon l altitude M csurf : pour les maisons individuelles, accolées ou non, les bâtiments collectifs d habitation, les bâtiments de commerce et les établissements sportifs, coefficient de modulation selon la surface M cges : coefficient de modulation selon les émissions de gaz à effet de serre des énergies utilisées. Ces coefficients sont présentés de façon plus détaillée au paragraphe d). Cas particulier des logements collectifs Au vu de : Une équation investissement / économies d énergie moins favorable dans le logement collectif que dans la maison individuelle ; Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

34 Une filière industrielle qui doit s adapter (notamment proposer des pompes à chaleur adaptées au collectif, performantes et à coût maîtrisé) Pour ne pas pénaliser le logement collectif ; une consommation supplémentaire de 7,5 kwh ep /(m².an) est autorisée pour les bâtiments dont le permis de construire est déposé avant le 31 décembre Cela se traduit comme suit : Cas particulier de la production d électricité sur les logements Pour les bâtiments de logements individuels et collectifs ayant une production d électricité à demeure, une consommation supplémentaire est autorisée. d)les éléments de modulation Catégories CE1 et CE2 En général, un local est de catégorie CE1. Certains locaux du fait de leur usage et/ou de leur exposition au bruit combiné(s) à la contrainte climatique sont de catégorie CE2, munis d'un système de refroidissement. Par exemple : Locaux situés dans un bâtiment de bureaux dont les baies ne sont pas ouvrables en application d'autres réglementations : par exemple, immeuble de grande hauteur ; Locaux situés dans un bâtiment de bureaux exposé au bruit ; Locaux situés dans un bâtiment d'enseignement en zone méditerranéenne et exposés au bruit ; Locaux à usage d'habitation situés en zone climatique méditerranéenne et exposés au bruit ; Pour les locaux CE2, la Réglementation Thermique considère que les locaux remplissant ces exigences ont «besoin» d être climatisés. Le niveau d'exigence fixé tient donc compte de consommations de refroidissement. M ctype Ce coefficient tient compte de la typologie du bâtiment et de sa catégorie CE1/CE2. En effet, selon l activité du bâtiment, il sera plus ou moins énergivore, idem selon sa catégorie. Par exemple, le coefficient affecté à un bâtiment de restauration ouvert 6 jours sur 7 pour 2 repas par jour est de 6 ; celui d un établissement sportif scolaire de 1,1. Il a donc été considéré que la consommation des cinq usages réglementaires est 6 fois plus élevée pour un restaurant qu un gymnase scolaire : le restaurant est en effet plus occupé, ses besoins de chauffage, d eau chaude sanitaire, de rafraîchissement et d éclairage sont plus importants qu un gymnase peu occupé et peu chauffé. M bgéo et M cgéo Ces coefficients tiennent compte de l influence de la position géographique sur la consommation énergétique d un bâtiment. Un bâtiment au nord de la France sera donc autorisé à consommer plus qu un bâtiment similaire au sud. 8 zones climatiques H1a, H1b, H1c, H2a, H2b, H2c, H2d, H3 sont définies. M balt et M calt Ces coefficients tiennent compte de l altitude. Un bâtiment à m d altitude sera donc autorisé à consommer plus qu un bâtiment similaire à 500 m d altitude ; il aura en effet davantage besoin de se chauffer. M bsurf et M csurf Pour ne pas pénaliser les logements de petite surface, l exigence est modulée selon la surface du logement. Les établissements sportifs et les commerces de grande taille sont moins autorisés à consommer par m² que des bâtiments de même type de plus petite surface. Pour les autres typologies de bâtiments, les coefficients de modulation selon la taille sont pris égaux à 0. M cges Le coefficient M cges tend à favoriser les énergies les moins émettrices de CO 2 en accordant une consommation supplémentaire : Aux maisons individuelles ou accolées et bâtiments collectifs d habitation, aux bâtiments d enseignement, aux établissements sportifs, aux bâtiments d habitation communautaire pour lesquelles le bois énergie est l énergie principale de chauffage et/ou d ECS Aux tous les types de bâtiments alimentés par un réseau de chaleur ou de froid, en fonction du contenu CO 2 du kwh du réseau Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

35 Quelques exemples : M cges Maison alimentée par du bois énergie 0,3 École alimentée par du bois énergie 0,1 50 g/kwh 50 à 100 à 150 g/kwh 100 g/kwh 150 g/kwh Bureau raccordé à un réseau de froid 0,3 0,2 0,1 0 dont le contenu CO 2 Commerce raccordé à un réseau de 0,15 0,1 0,05 0 chaleur dont le contenu CO 2 Une maison alimentée par du bois énergie a un seuil de consommation réglementaire 30% plus élevé qu une maison similaire alimenté par des énergies fossiles. Les exigences de moyens Pour tous les types de bâtiments : Traitement des ponts thermiques significatifs ; Comptage d énergie par usage et affichage différencié en logement et en tertiaire Dispositifs de régulation d éclairage artificiel parties communes + parkings Pour les bâtiments d habitation : Respect d un taux minimal de vitrages de 1/6 de la surface habitable en logement Traitement de la perméabilité à l air des logements, avec respect d une perméabilité à l air maximale En particulier, pour les maisons individuelles, le maître d ouvrage doit opter pour une des solutions suivantes : Produire de l eau chaude à partir d un système solaire thermique a minima 2 m² ; Être raccordé par un réseau de chaleur alimenté à plus de 50% par une ENR&R ; Démontrer que la contribution des ENR au Cep du bâtiment est supérieure ou égale à 5 kwhep/(m².an) ; Produire l ECS via un chauffe-eau thermodynamique dont le coefficient de performance est au moins 2 ; Recourir à une production de chauffage et/ou d ECS par une chaudière à micro-cogénération, dont le rendement thermique à pleine charge est supérieur à 90% et le rendement électrique supérieur à 10%. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

36 11.2. QUALITE DE L AIR Fiches descriptives des mesures in situ 1 ZAC du Rivel Caractérisation du site N de localisation du site 1 Latitude N 43,46320 Coordonnées Giratoire entre la RD16 et Description du lieu de pose WGS 84 Longitude E 1,59414 la RD24 (accès à l A61) N Tube NO 2 FTS 104 N Tube BTEX FTS 59 Conditions d exposition 17/03/2014 Type de milieu Rural Début de la mesure Distance de la voie la plus proche Type de support/hauteur 2 m Fin de la mesure Panneau de signalisation Hauteur : 2,5 m Durée d exposition 12h15 31/03/ h55 334,7 h 2 ZAC du Rivel Caractérisation du site N de localisation du site 2 Latitude N 43,46726 Coordonnées Le long de la RD16 (route Description du lieu de pose WGS 84 Longitude E 1,58881 de Baziège) N Tube NO 2 FTS N Tube BTEX FTS 60 Conditions d exposition Type de milieu Rural Début de la mesure Distance de la voie la plus proche Type de support/hauteur 1 m Fin de la mesure - Panneau de signalisation Hauteur : 2 m Durée d exposition - 17/03/ h05 Point n 1 Résultats Composé mesuré N du tube/matériel Teneur relevée Remarques NO ,4 µg/m 3 Benzène 0,9 µg/m 3 Toluène 5,3 µg/m 3 Ethylbenzène 0,5 µg/m 3 59 p-xylène 0,6 µg/m 3 m-xylène 1,0 µg/m 3 o-xylène 0,7 µg/m 3 PM10 32,82 µg/m 3 Mesures de Thermo pdr-1500 PM2,5 14,11 µg/m 3 17 mars 2014 Point n 2 Résultats Composé mesuré N du tube/matériel Teneur relevée Remarques NO NO Benzène - Toluène - Ethylbenzène - 60 p-xylène - m-xylène - o-xylène - Tubes manquants Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

37 3 ZAC du Rivel Caractérisation du site N de localisation du site 3 Description du lieu de pose Le long de la RD16 au niveau de l accès au lieudit «Majouret» Coordonnées WGS 84 Latitude N 43,47061 Longitude E 1,58624 N Tube NO 2 FTS 107 N Tube BTEX FTS 61 Conditions d exposition 17/03/2014 Type de milieu Rural Début de la mesure 12h38 Distance de la voie la plus 31/03/ m Fin de la mesure proche 12h16 Panneau de signalisation Type de support/hauteur Durée d exposition 334,6 h Hauteur : 2 m 4 ZAC du Rivel Caractérisation du site N de localisation du site 4 Latitude N 43,47138 Coordonnées Description du lieu de pose Lieu-dit «Majouret» WGS 84 Longitude E 1,59196 N Tube NO 2 FTS N Tube BTEX - Conditions d exposition 17/03/2014 Type de milieu Rural Début de la mesure 13h16 Distance de la voie la plus 31/03/ m Fin de la mesure proche 12h20 Arbre Type de support/hauteur Durée d exposition 334,1 h Hauteur : 2 m Point n 3 Point n 4 Résultats Composé mesuré N du tube/matériel Teneur relevée Remarques NO ,4 µg/m 3 Benzène 0,8 µg/m 3 Toluène 2,1 µg/m 3 Ethylbenzène 0,4 µg/m 3 61 p-xylène 0,4 µg/m 3 m-xylène 0,6 µg/m 3 o-xylène 0,5 µg/m 3 PM10 33,41 µg/m 3 Mesures de Thermo pdr-1500 PM2,5 30,54 µg/m 3 17 mars 2014 Résultats Composé mesuré N du tube/matériel Teneur relevée Remarques NO ,0 µg/m 3 NO ,1 µg/m 3 PM10 29,91 µg/m 3 Mesures de Thermo pdr-1500 PM2,5 28,90 µg/m 3 17 mars 2014 Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

38 5 ZAC du Rivel Caractérisation du site N de localisation du site 5 Description du lieu de pose Chemin agricole, à proximité de la ligne de chemin de fer Coordonnées WGS 84 Latitude N 43,46578 Longitude E 1,59487 N Tube NO 2 FTS 110 (blanc) N Tube BTEX FTS 62 Conditions d exposition Type de milieu Rural Début de la mesure 17/03/ h58 Distance de la voie la plus 31/03/ m Fin de la mesure proche 12h00 Type de support/hauteur Arbre Hauteur : 2,5 m Durée d exposition 334,0 h 6 ZAC du Rivel Caractérisation du site N de localisation du site 6 Latitude N 43,47147 Coordonnées Description du lieu de pose Chemin agricole WGS 84 Longitude E 1,60452 N Tube NO 2 FTS 113 N Tube BTEX FTS 63 Conditions d exposition 17/03/2014 Type de milieu Rural Début de la mesure 13h50 Distance de la voie la plus 31/03/ m Fin de la mesure proche 12h36 Poteau électrique Type de support/hauteur Durée d exposition 333,8 h Hauteur : 2,5 m Point n 5 Point n 6 Résultats Composé mesuré N du tube/matériel Teneur relevée Remarques NO 2 (Blanc) 110 <0,4 µg/m 3 NO ,3 µg/m 3 NO ,4 µg/m 3 Benzène 0,6 µg/m 3 Toluène 4,3 µg/m 3 Ethylbenzène 0,4 µg/m 3 62 p-xylène 0,5 µg/m 3 m-xylène 0,9 µg/m 3 o-xylène 0,4 µg/m 3 PM10 Thermo pdr-1500 PM2,5 30,22 µg/m 3 Trouvé par terre dans l herbe 32,50 µg/m 3 Mesures de 17 mars 2014 Résultats Composé mesuré N du tube/matériel Teneur relevée Remarques NO 2 Benzène Toluène 113-0,9 µg/m 3 4,5 µg/m 3 Pas de couvercle Ethylbenzène 0,5 µg/m 3 63 p-xylène 0,4 µg/m 3 m-xylène 0,9 µg/m 3 o-xylène 0,4 µg/m 3 PM10 Thermo pdr-1500 PM2,5 26,30 µg/m 3 Tube NO 2 manquant 29,97 µg/m 3 Mesures de 17 mars 2014 Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

39 7 ZAC du Rivel Caractérisation du site N de localisation du site 7 Latitude N 43,46833 Coordonnées Description du lieu de pose Chemin de Catalanis WGS 84 Longitude E 1,61151 N Tube NO 2 FTS N Tube BTEX FTS 64 (blanc) Conditions d exposition 17/03/2014 Type de milieu Rural Début de la mesure 13h58 Distance de la voie la plus 31/03/ m Fin de la mesure proche 12h45 Panneau de signalisation Type de support/hauteur Durée d exposition 333,8 h Hauteur : 2 m 8 ZAC du Rivel Caractérisation du site N de localisation du site 8 Description du lieu de pose RD95 au niveau du passage du ruisseau de Rivel Coordonnées WGS 84 Latitude N 43,47165 Longitude E 1,61225 N Tube NO 2 FTS 116 N Tube BTEX - Conditions d exposition 17/03/2014 Type de milieu Rural Début de la mesure 14h02 Distance de la voie la plus 31/03/ m Fin de la mesure proche 12h50 Type de support/hauteur Arbre Hauteur : 2 m Durée d exposition 333,8 h Point n 7 Point n 8 Résultats Composé mesuré N du tube/matériel Teneur relevée Remarques NO ,1 µg/m 3 NO ,7 µg/m 3 Benzène (Blanc) <0,4 µg/m 3 Toluène (Blanc) 2,4 µg/m 3 Ethylbenzène (Blanc) 0,4 µg/m 3 64 p-xylène (Blanc) <0,4 µg/m 3 m-xylène (Blanc) 0,0 µg/m 3 o-xylène (Blanc) <0,4 µg/m 3 Résultats Composé mesuré N du tube/matériel Teneur relevée Remarques NO ,5 µg/m 3 Pas de couvercle PM10 28,52 µg/m 3 Mesures de Thermo pdr-1500 PM2,5 26,20 µg/m 3 17 mars 2014 Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

40 Présentation des substances mesurées Oxydes d azote [NOx] Les oxydes d azotes [NOx] comprennent le monoxyde d azote [NO], le dioxyde d azote [NO 2 ]. La proportion de ces molécules varie avec la température. La principale source d exposition est anthropique (lors d émissions de véhicules diesel, combustibles fossiles, mais les NOx se forment aussi naturellement lors des orages ou des éruptions volcaniques. A température ambiante, le monoxyde d azote est instable, et réagit avec l oxygène pour former du dioxyde d azote (INRS, 1996). Le dioxyde d azote est présent en phase gazeuse dans l atmosphère. Il réagit avec les radicaux hydroxyles, et subit des réactions photochimiques conduisant à la formation d ozone. Effets sur la santé Chez l homme, la principale voie d exposition au monoxyde d azote et au dioxyde d azote est l inhalation. Le monoxyde d azote est naturellement présent dans l organisme : c est un important médiateur physiologique, notamment pour la vasodilatation des vaisseaux sanguins. Néanmoins il a une action toxique au niveau des plaquettes. Il a également des effets respiratoires. Les enfants exposés au NO 2 dans l air intérieur ont des symptômes respiratoires plus marqués et des prédispositions à des maladies respiratoires chroniques d apparitions plus tardives, sans pour autant qu il y ait une augmentation de leur fréquence. Les études chez les adultes n ont pas montré d augmentation de la fréquence des symptômes respiratoires. Les enfants exposés au NO 2 dans l air extérieur montrent un allongement de la durée des symptômes respiratoires. Pour les adultes, la corrélation entre exposition et pathologies respiratoires chroniques n est pas claire. Effets sur l environnement Les oxydes d azote participent aux phénomènes des pluies acides, à la formation de l ozone troposphérique, dont ils sont l un des précurseurs, et à l atteinte de la couche d ozone stratosphérique comme à l effet de serre. Molécule de monoxyde d azote Molécule de dioxyde d azote Particules en suspension PM10 et PM2,5 Principales sources d émission Le transport routier est le 1 er secteur émetteur de NOx (55 % des émissions de la Métropole en 2010). Depuis 1993, la baisse observée dans ce secteur s explique par le renouvellement du parc de véhicules et l'équipement progressif des véhicules en pots catalytiques. Les particules sont des entités liquides ou solides en suspension dans l'air (gaz) ; elles forment avec ce dernier un aérosol (gaz + particules en suspension). Les particules en suspension sont considérées aujourd hui comme l un des principaux indicateurs de la qualité de l air. Elles peuvent être d origine naturelle (embruns océaniques, éruptions volcaniques, feux de forêts, érosion éolienne des sols) ou anthropique (combustion incomplète de matières fossiles, transport, agriculture, activités industrielles : sidérurgie, incinération ). Une partie d entre elles, les particules secondaires, se forme dans l air par réaction chimique à partir de polluants précurseurs comme les oxydes de soufre, les oxydes d azote, l ammoniac et les composés organiques volatils. On distingue les particules de diamètre inférieur à 10 microns (PM10), 2,5 microns (PM2,5) et 1 micron (PM1). Source : CITEPA Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

41 Principales sources d émission Particules PM 2.5 Particules totales Parmi les secteurs émetteurs, les contributions aux émissions nationales sont variables en Il s'agit par ordre d'importance de : Les émissions sont induites par tous les secteurs qui sont par ordre d'importance en 2010 : Source : CITEPA * l'agriculture/sylviculture avec 49 % des émissions de la France métropolitaine en 2010 (499 kt), notamment du fait des cultures qui représentent 82 % du secteur, * l'industrie manufacturière avec 30 % (308 kt), notamment du fait de la construction, avec les chantiers et le BTP qui représente 47,4 % du secteur. * le résidentiel/tertiaire (10 %) du fait de la consommation de bois, * le transport routier (9 %). Les autres secteurs ont une contribution moindre en 2010 (moins de 2 % cumulés). Source : CITEPA Effets sur la santé * le résidentiel/tertiaire avec 39 % des émissions totales de la France métropolitaine ; * l'industrie manufacturière 29 % ; * le transport routier 19 % ; * le secteur de l'agriculture/sylviculture 10 % ; * la transformation d énergie 2 % ; * les autres transports (hors routier) 1 %. Particules PM 10 Source : CITEPA Tous les secteurs contribuent aux émissions de ce polluant, soit par ordre de prédominance en 2010 : * l'industrie manufacturière (33 %), en particulier le sous-secteur des minéraux non métalliques et des matériaux de construction (45,2 % du secteur) ; * le résidentiel/tertiaire (27 %), du fait de la combustion du bois et, dans une moindre mesure, du charbon et du fioul ; * l'agriculture/sylviculture (19 %) ; * le transport routier (17 %) ; * la transformation d'énergie (2 %) ; * les autres transports (hors transport routier) (2 %). Leurs effets sur la santé dépendent de leur granulométrie et de leur composition chimique. Plus elles sont fines, plus elles pénètrent profondément dans l'appareil respiratoire et plus leur temps de séjour y est important. Elles peuvent contenir des produits toxiques tels que des métaux ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dont certains sont cancérigènes. Une corrélation a été établie entre les niveaux élevés de PM 10 et l'augmentation des admissions dans les hôpitaux et des décès, liés à des pathologies respiratoires et cardio-vasculaires. Les principaux émetteurs de PM 10 en France en 2006 sont l agriculture-sylviculture (30 %), l industrie manufacturière et la construction (28 %) et le résidentiel-tertiaire (27 %). Le transport routier contribue pour 11 % aux émissions de PM 10. Les émissions de PM 10 ont diminué de 29 % entre 1990 et Cette baisse est engendrée en partie par les progrès réalisés par les techniques de dépoussiérage en sidérurgie ainsi que par l'amélioration des technologies pour la combustion de la biomasse. En 2006, 5 % des stations de mesure des PM 10 ont dépassé plus de 35 jours la valeur limite pour la protection de la santé humaine (50 µg/m 3 en moyenne journalière) contre 3 % en Or, cette valeur limite est applicable depuis 1 er janvier Les plus fortes concentrations se rencontrent en hiver et près des grands axes de circulation. Les préoccupations portent aujourd hui sur des particules plus fines (PM 2,5 ), émises majoritairement par le résidentiel-tertiaire (41 % des émissions en 2006), principalement par le chauffage au bois. Les émissions dues aux véhicules diesel sont significatives (12 % des émissions en 2006). Les concentrations en PM 2,5 dans l air ambiant sont désormais réglementées par la directive 2008/50/CE. C est pourquoi, parallèlement à la surveillance des PM 10, une surveillance des PM 2,5 a déjà été mise en place en France à travers une cinquantaine de stations de mesures. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

42 Benzène [C 6 H 6 ] Toluène [C 6 H 5 -CH 3 ] Molécule de benzène Principales sources d émission La présence de benzène dans l'environnement est naturelle (feux de forêts, activités volcaniques) ou anthropique. L'automobile est en grande partie responsable de la pollution atmosphérique par le benzène (gaz d' échappement, émanations lors du remplissage des réservoirs). Molécule de toluène Le toluène, en air ambiant extérieur, est émis en grande partie par le trafic automobile. En effet, son adjonction aux supercarburants leur donne des propriétés antidétonantes qui permettent le bon fonctionnement des véhicules automobiles (amélioration de l'indice d'octane). Enfin, il peut également être dû aux industries qui le produisent ou l'utilisent. Il intervient par exemple dans la fabrication du Nylon ou de produits pharmaceutiques et cosmétiques, etc. A l'intérieur des locaux, les plus fortes concentrations se rencontrent lors de l'utilisation de produits courants (peinture, colles, encres...) dans lesquels il sert de solvant. La fumée de tabac est également source de toluène Principales sources d émission Les émissions de benzène ont baissé de 53 % entre 2000 et 2009, essentiellement dans les secteurs du transport routier (-72 %), du résidentiel-tertiaire (-49 %) et de la transformation d énergie (-38 %). L essence automobile, qui contient de 5 à 7 % de toluène, est à l'origine d'environ 65 % du toluène anthropique présent dans l'air. Le reste provient essentiellement de l'industrie pétrolière et de procédés industriels utilisant le toluène, seulement 2 % résultent de la production. Presque tout le toluène rejeté dans l environnement se retrouve dans l air du fait de sa pression de vapeur. Les volcans et les feux de forêt constituent par ailleurs des sources naturelles d émission. Effets sur la santé Effets sur la santé L'inhalation d'un taux très important de benzène peut causer la mort, tandis que des taux élevés peuvent occasionner des somnolences, des vertiges, une accélération du rythme cardiaque, des maux de tête, des tremblements, la confusion ou la perte de connaissance. Une exposition de cinq à dix minutes à un taux de benzène dans l'air de 2 % environ suffit pour entraîner la mort. La dose létale par ingestion est de 50 mg/kg. L'ingestion de nourriture ou de boissons contenant des taux élevés de benzène peut occasionner des vomissements, une irritation de l'estomac, des vertiges, des somnolences, des convulsions, une accélération du rythme cardiaque, voire la mort. Les effets du toluène sur la santé varient selon le degré auquel vous y êtes exposés, la durée pendant laquelle vous y êtes exposés et de votre propre sensibilité au produit chimique. Il a été démontré que le toluène provoque l'irritation des yeux, du nez et de la gorge, des maux de tête, des étourdissements et une sensation d'ivresse lors d'études en laboratoire et en milieu de travail. Le toluène a également été associé à des effets neurologiques, y compris une baisse de la performance dans les tests de mémoire à court terme, d'attention et de concentration, de balayage visuel et dans l'accomplissement d'activités physiques, ainsi qu'à des effets négatifs sur la vision des couleurs et la capacité auditive. De nombreuses études ont mis en évidence des effets hémotoxiques et immunotoxiques. L'effet principal d'une exposition chronique au benzène est un endommagement de la moelle osseuse, qui peut occasionner une décroissance du taux de globules rouges dans le sang et une anémie. Il peut également occasionner des saignements et un affaiblissement du système immunitaire. L'effet du benzène sur la fertilité de l'homme ou le bon développement du fœtus n'est pas connu. Enfin, le benzène est reconnu comme étant une substance cancérigène. Les propriétés cancérigènes du benzène proviennent de ce qu'il se comporte comme un agent intercalant (c est-à-dire qu'il se glisse entre les bases nucléotidiques des acides nucléiques, dont l'adn, provoquant des erreurs de lecture et/ou de réplication). Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

43 Ethylbenzène [C 6 H 5 -C 2 H 5 ] Molécule d éthylbenzène L éthylbenzène est un hydrocarbure aromatique. Il est un composant naturel du pétrole dont il peut être extrait en mélange avec les xylènes. Comme la plupart des composés issus du pétrole, l éthylbenzène est un constituant de base des produits chimiques et pétrochimiques. L éthylbenzène présent dans l atmosphère l est uniquement sous forme de vapeur. Il est dégradé par réactions photochimiques avec les radicaux hydroxyles et on considère que sa durée de vie dans l air est inférieure à 3 jours (INERIS, 2005). Bien que l éthylbenzène soit présent de façon naturelle dans l environnement (feux de forêt, pétrole brut ), les rejets sont essentiellement d origine humaine Xylènes Les xylènes sont un groupe d'hydrocarbures aromatiques dérivés méthylés du benzène. Ce groupe est constitué de trois isomères structuraux : 1,2-diméthylbenzène, 1,3-diméthylbenzène et 1,4- diméthylbenzène (appelés respectivement ortho-diméthylbenzène, méta-diméthylbenzène et paradiméthylbenzène). Molécule de o-xylène Molécule de m-xylène Molécule de p-xylène Principales sources d émission Principales sources d émission Sa principale source de rejet est liée au trafic routier (INERIS, 2005). La production et les utilisations industrielles d éthylbenzène constituent également des sources de rejet importantes. Effets sur la santé L éthylbenzène est bien absorbé par toutes les voies d exposition et se distribue largement. Après métabolisation, il est éliminé dans l urine en un grand nombre de métabolites. Chez l homme, les métabolites principaux sont l acide mandélique et l acide phénylglyoxylique. L éthylbenzène est bien absorbé par inhalation chez l homme et par voie cutanée. Après inhalation, il se distribue dans tout l organisme, les quantités les plus importantes étant situées au niveau du foie, du tractus gastro-intestinal et des os. Un taux plus faible est mesuré dans le tissu adipeux. Il peut également traverser la barrière placentaire. L éthylbenzène est essentiellement considéré comme un irritant cutané et muqueux pouvant entraîner une dépression du système nerveux central. Une atteinte hématologique et hépatique a plus rarement été rapportée. Il n est pas toxique pour la fertilité. Bien que les xylènes puissent être présents de façon naturelle dans l environnement (feu de forêt, pétrole brut ), les rejets sont essentiellement d origine humaine. Comme les autres COV, le xylène est en très grande majorité rejeté dans l environnement vers l atmosphère (INERIS, 2005), en particulier à cause de sa forte présence dans les essences. Dans ce cas, le xylène est émis soit directement lors de la vaporisation des essences (station essence, transport et stockage des carburants ), soit dans les gaz d échappements des véhicules à essences (imbrûlés, volatilisation ). Les autres émissions proviennent des vapeurs de xylène utilisé comme solvant et des rejets de production (INERIS, 2005). Effets sur la santé Le xylène a un effet nocif sur le cerveau. Des niveaux d'expositions élevés pour des périodes même courtes peuvent entraîner des maux de tête, un défaut de coordination des muscles, des vertiges, la confusion et des pertes du sens de l'équilibre. Des expositions à des taux élevés pendant de courtes périodes de temps peuvent également occasionner une irritation de la peau, des yeux, du nez et de la gorge, des difficultés de respiration, des problèmes pulmonaires, une augmentation des temps de réaction, des pertes de mémoires, des irritations d'estomac et des altérations du fonctionnement du foie et des reins. Des taux d'exposition très élevés peuvent entraîner la perte de conscience voire la mort. Des études sur des animaux ont montré que des concentrations de xylène élevées entraînent une augmentation du nombre d'animaux mort-nés, ainsi que des retards de croissance et de développement. Dans beaucoup de cas, ces mêmes concentrations ont également des effets négatifs sur la santé des mères. L'effet d'expositions de la mère à de faibles concentrations de xylène sur le fœtus n'est pas connu à l'heure actuelle. Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

44 Métrologie Les campagnes de mesures du NO 2 et des BTEX ont été menées à l aide d échantillonneurs passifs. L échantillonneur passif est un tube poreux horizontal rempli d une cartouche imprégnée d une solution adaptée à la mesure du polluant désiré. Les tubes, à l abri de la pluie, restent exposés pour une durée suffisamment longue. Le matériau d absorption capte le polluant par diffusion moléculaire. Après la période d exposition, le tube est conditionné puis envoyé au laboratoire d analyse. Mesure du dioxyde d azote (NO 2 ) L échantillonneur passif pour la mesure du dioxyde d azote est basé sur le principe de la diffusion passive de molécules de dioxyde d azote (NO 2 ) sur un absorbant, le triéthanolamine. Les échantillonneurs utilisés consistent en un tube de polypropylène de 7,4 cm de long et de 9,5 mm de diamètre. Pour la protection de l échantillonneur contre les intempéries, de même que pour diminuer l influence du vent, un dispositif spécifique de protection est utilisé. Ce mode de prélèvement fournit une moyenne sur l ensemble de la période d exposition. Il permet une première appréciation de la typologie des sites de mesure et la mesure est seulement représentative pour l endroit de mesure immédiat. Figure 155 : Echantillonneur passif pour le dioxyde d azote (Passam) pression constantes, pour un régime fluidique laminaire, le flux unidirectionnel (un seul axe) d'un gaz 1 à travers un gaz 2 est régi par la première loi de Fick : F 12 D 12 dc dl 12 Équation 1 Où F 12 : flux unidirectionnel du gaz 1 (le polluant) dans le gaz 2 (l'air) (mol.cm - ².s -1 ) D 12 : coefficient de diffusion moléculaire du gaz 1 dans le gaz 2 (cm².s -1 ) dc 12 /dl : gradient linéaire de concentration le long du trajet de diffusion C 12 : concentration du gaz 1 dans le gaz 2 (mol.cm -3 ) Pour un échantillonneur cylindrique, de longueur de diffusion L (cm) et de section interne S (πr², avec r le rayon de la surface réactive) (cm²), présentant un gradient de concentration {C-C 0 } le long du capteur, la quantité Q de gaz 1 transférée (mol) est connue par intégration de l'équation (1) : ( C0 C). S. t Q F12. S. t D12 Équation 2 L Où C : concentration ambiante du gaz 1 C 0 : concentration du gaz 1 à la surface du réactif (C 0 - C)/L : gradient de concentration le long de l'échantillonneur cylindrique de longueur L En supposant que l'efficacité de captage du polluant par le milieu absorbant est de 100%, les conditions limites des concentrations sont telles que C 0 = 0 au voisinage du piège d où C - C 0 = C. L équation (2) devient alors : S Q D12 C. t L Équation 3 À partir de l équation (3), la concentration s écrit : La quantité de dioxyde d azote absorbée par l absorbant est proportionnelle à sa concentration dans l environnement. Après une exposition donnée, la quantité totale de dioxyde d azote est extraite et déterminée par colorimétrie à 540 nm selon la réaction de Saltzmann. L erreur relative donnée par le laboratoire est en moyenne de 7 %. La limite de détection est de 0,4 µg/m 3 lors d une exposition de quatorze jours. Théorie : La loi de Fick La diffusion ordinaire est définie comme un transfert de matière dû à un gradient de concentration, d une région à une autre. Pendant l'échantillonnage, ce dernier s'établit dans le tube entre le milieu absorbant et l'extrémité ouverte de l'échantillonneur. Dans des conditions de température et de C Q. L D12. S. t Équation 4 Le coefficient de diffusion de NO 2 utilisé pour le calcul des concentrations est celui donné par Palmes et al. (1976) dans l'air, à 20 C et 1 atm : D(NO 2 ) = 0,154 cm².s -1. Les dimensions du tube de Palmes considérées sont les suivantes (sources Gradko Ltd 1999) : Longueur L = 7,116 (± 0,020) cm, Diamètre 2r = 1,091 (± 0,015) cm. Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

45 Brown et al. (1984) définissent le débit d échantillonnage (en cm 3.s -1 ) par les équations suivantes : Déch D12. S L Q C. t D éch ne dépend que des dimensions de l'échantillonneur (S et L) et du coefficient de diffusion moléculaire D 12. Méthode de préparation des tubes : Bien que la chimie d'absorption du NO 2 soit encore mal connue, une stœchiométrie mole à mole existe entre NO 2 capté et NO 2 - présent dans la solution d'extraction. D'après Volhardt (1990), NO 2 mis en présence de TEA (triéthanolamine) donne du N-nitrosodiéthanolamine : - Après extraction et analyse des ions NO 2 formés, la concentration en NO 2 (en µg.m -3 ) est déterminée par la première loi de Fick précédemment présentée. Lors de la préparation des tubes avant l'exposition, l'ensemble du matériel le constituant est soigneusement nettoyé pour éviter toute contamination. Les modes de nettoyage varient. À titre d'exemple, le protocole de ERLAP (Atkins, 1978 ; Gerbolès et al. 1996) préconise un nettoyage des grilles par un traitement au détergent dans un bain aux ultrasons, puis un lavage à l'eau déminéralisée et un séchage à 100 C. Un autre exemple est donné par le protocole de l'emd (Plaisance, 1998), pour lequel tous les composants du tube sont plongés dans un bécher rempli d'eau déminéralisée, placé sous agitation pendant 3 heures. L'eau est renouvelée 3 fois. Chaque partie est ensuite saisie à l'aide d'une pince brucelles, passée sous un jet d'eau déminéralisée avant d'être séchée à l'air comprimé. Cette opération de lavage et séchage est répétée 3 fois. Le tube est assemblé au fur et à mesure du nettoyage de ses composants. La solution d'imprégnation est préparée juste avant son utilisation. Elle se compose d'une solution aqueuse de TEA, du réactif de Brij 35 (éther laurique de polyoxyéthylène), et d'un composé hygroscopique ou mouillant qui a pour rôle de favoriser l'imprégnation de la solution sur les grilles. La solution préparée par les utilisateurs de tubes NO 2 a généralement la composition suivante (Plaisance, 1998 ; Atkins, 1978 ; Gerbolès et al., 1996) : placé verticalement bouchon rouge vers le bas pendant quelques minutes (45 min préconisées par Plaisance, 1998). D'après Hangartner et al. (1989), si leur exposition n'est pas immédiate, les tubes peuvent être conservés à 4 C au réfrigérateur jusqu'à leur utilisation. Analyse des tubes Deux méthodes d'analyse des tubes sont proposées, l'une par colorimétrie et l'autre par chromatographie ionique. Elles ont toutes deux été utilisées directement ou indirectement par les réseaux. - Méthode spectrométrique L'analyse colorimétrique utilise une variante de la méthode de Griess-Saltzman (Atkins, 1978) retenue par ERLAP. Une fois la capsule translucide retirée, l'on ajoute à l'aide d'une micropipette 3,15 ml d'une solution de sulfanilamide à 2% (m/v) (masse/volume) et de NEDA (naphtyléthylènediamine) à 0,007 % (m/v) dans de l'acide orthophosphorique à 5 % (v/v). Cette solution est préparée au moment de son usage. Le tube est refermé hermétiquement puis agité. Le NO 2 - formé à partir du NO 2 réagit avec l'acide et le sulfanilamide pour donner un sel de diazonium qui s'associe avec le dérivé de naphtalène pour former un colorant azoïque (complexe coloré). Après un temps de développement de la couleur de 30 min, la solution colorée est mesurée par spectrophotométrie à 542 nm. La quantité de NO 2 - (donc celle de NO 2 ) est mesurée à partir d'une courbe d'étalonnage, établie avec des solutions standards de NaNO 2, de la forme A = f ([NO 2 - ]) avec A l'absorbance de la solution et [NO 2 - ] la concentration en ions nitrite extraits. Compte tenu du fait qu'il se forme des ions nitrite dans les tubes témoins (tubes fermés), malgré les précautions prises, la quantité formée est prise en compte en la soustrayant systématiquement aux valeurs des tubes exposés. - Méthode chromatographique La chromatographie ionique est une méthode spécifique des ions en présence, contrairement à la méthode colorimétrique qui détermine l'absorbance d'une solution colorée. La capsule translucide du tube est enlevée puis 2,5 ml d'eau déminéralisée sont ajoutés dans le tube, ce qui permet de solubiliser entièrement les produits d'absorption du NO 2. Le tube est refermé hermétiquement puis - agité manuellement pendant 2 min. La quantité d'ions NO 2 formée est ensuite déterminée par chromatographie ionique. - 11,2 g de TEA dans une fiole jaugée de 100 ml (TEA à 10% v/v) ; - 0,309 g de Brij 35 (Brij 35 à 0,3% v/v) ; - complément à 100 ml avec de l'eau déminéralisée ; - fermeture hermétique de la fiole jaugée et agitation, puis placement dans un bain à ultrasons jusqu'à dissolution totale du Brij 35. Un volume de 30 µl de solution réactive est déposé au centre des grilles à l'aide d'une micropipette. Cette quantité est suffisante pour imprégner toute la surface des grilles. Certains déposent jusqu'à 40 à 50 µl de solution. Pour une imprégnation efficace, le tube, une fois fermé hermétiquement, est Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

46 Mesure des BTEX Le dispositif d échantillonnage du BTEX est présenté dans la figure suivante : Figure 156 : Echantillonneur passif pour le BTEX (Passam) Conditions météorologiques lors de la campagne de mesure in situ Les données de ces paragraphes proviennent de la station météorologique de l aéroport de Toulouse-Blagnac situé à environ 25 km du projet. Température Avec 10,6 C en moyenne sur la période du 17 au 31 mars 2014, les températures enregistrées ont été conformes aux températures moyennes de 1983 à 2013 pour cette période du mois de mars. Figure 157 : Températures enregistrées du 17 au 31 mars 2014 La récupération des substances fixées sur l adsorbant se fait par thermo désorption. La faible concentration des BTEX à l air ambiant impose une étape de préconcentration avant l analyse. Elle est réalisée à froid sur un piège, en général rempli d un ou de plusieurs adsorbants. Le piège peut être refroidi (à -30 C en général) par effet Peltier, par effet vortex ou par introduction de glace carbonique ou d azote liquide. Les composés piégés sont ensuite transférés dans le système d analyse (chromatographie en phase gazeuse) par désorption flash piège sous balayage du gaz vecteur. La séparation est réalisée par le passage des COV préconcentrés sur une colonne d un chromatographe en phase gazeuse. La détection est réalisée soit par un détecteur à ionisation par flamme [FID], soit par un spectromètre de masse [MS]. Le calcul de la concentration dans l air ambiant se fait selon l équation suivante : md mb Cu Équation 5 SR t Où Cu : concentration ambiante [μg/ml] ; m d : quantité absorbé [μg] ; m b : valeur blanc [μg] ; SR : vitesse de prélèvement [ml/min] ; t : temps d exposition [min]. La vitesse de prélèvement est 6,44 ml/min à 20 C. Vents Lors des mesures, les vents enregistrés sont en majorité des vents provenant de l est et d ouestsud-ouest. Les vitesses moyennes enregistrées sont comprises entre 0 et 54,0 km/h (moyenne de 19,7 km/h, avec 28 % des vents à moins de 10 km/h), avec des rafales atteignant 100,0 km/h au maximum. Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

47 Figure 158 : Rose des vents du 17 au 31 mars 2014 Pour qualifier les vents, on peut utiliser l échelle de Beaufort. C est une échelle de mesure empirique de la vitesse moyenne du vent sur une durée de dix minutes, utilisée dans les milieux maritimes. L échelle de Beaufort comporte 13 degrés (de 0 à 12). Le degré Beaufort correspond à la vitesse moyenne du vent. Tableau 93 : Echelle de Beaufort Tableau 92 : Vitesse moyenne du vent durant la campagne de mesures Date Vitesse moyenne du vent [km/h] 17 mars ,38 18 mars ,54 19 mars ,63 20 mars ,96 21 mars ,26 22 mars ,79 23 mars ,67 24 mars ,42 25 mars ,71 26 mars ,79 27 mars ,58 28 mars ,21 29 mars ,33 30 mars ,09 31 mars ,50 Moyenne du 17 au 31 mars ,70 Force Termes Vitesse en nœuds Vitesse en km/h Effets à terre 0 Calme moins de 1 moins de 1 La fumée monte verticalement 1 Très légère brise 2 Légère brise 4 à 6 6 à 11 3 Petite brise 7 à à 19 4 Jolie brise 11 à à 28 5 Bonne brise 16 à à 38 1 à 3 1 à 5 La fumée indique la direction du vent. Les girouettes ne s'orientent pas. On sent le vent sur la figure, les feuilles bougent. Les drapeaux flottent bien. Les feuilles sont sans cesse en mouvement. Les poussières s'envolent, les petites branches plient. Les petits arbres balancent. Les sommets de tous les arbres sont agités. 6 Vent frais 21 à à 49 On entend siffler le vent. 7 Grand frais 27 à à 61 Tous les arbres s'agitent. 8 Coup de vent 34 à à 74 Quelques branches cassent. 9 Fort coup de vent 41 à à 88 Le vent peut endommager les bâtiments. 10 Tempête 48 à à 102 Assez gros dégâts. 11 Violente tempête 12 Ouragan 56 à à 117 Gros dégâts. égal ou supérieur à 64 supérieur à 118 Très gros dégâts. Pour décrire la vitesse du vent de façon imagée, on recourt volontiers à des qualifications du vent par des adjectifs aisément interprétables. Les fourchettes quantitatives correspondant à ce genre de qualifications sont en outre assez variables suivant les pays et les usages. Les qualifications proposées ci-après énumèrent les adjectifs couramment utilisés en France par MétéoFrance pour décrire cette intensité du vent. On distingue cinq échelons : - vent calme qui traduit l'absence de vent ou l'existence d'un vent excessivement faible, de 1 ou 2 km/h au maximum ; - vent faible/vent léger qui correspond à un vent soufflant à une vitesse supérieure de 2 km/h et jusqu'à une douzaine de km/h ; il s agit d un vent discret, mais perceptible ; Asconit pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

48 - vent modéré qui est un vent nettement perçu, mais sans effets gênants ; sur terre, il peut atteindre la trentaine de km/h ; - vent assez fort qui est perçu comme un facteur important de l'environnement instantané et comme un porteur possible d'effets gênants, en raison notamment des rafales susceptibles de l'accompagner (il frôle au maximum la cinquantaine de km/h) - vent fort qui peut atteindre une vitesse d'environ 75 km/h ; il est perçu comme un facteur prioritaire de l'environnement immédiat et comme un porteur possible d'effets très gênants (sont alors envisageables des rafales proches de la centaine de km/h) ; - vent très fort dont l'intensité génère des situations appelant à des adaptations urgentes afin d'assurer la sauvegarde des biens et, souvent, des personnes. Figure 159 : Précipitations sur la période du 17 au 31 mars 2014 Lors de la période de mesure, les vents ont été qualifiés de vents calmes à grand frais. Une rafale est, en un site donné, un renforcement brutal et passager du vent qui se traduit par une hausse brève et soudaine de sa vitesse instantanée en comparaison de la valeur alors acquise par sa vitesse moyenne. Chaque rafale possède une certaine amplitude qui fait passer le vent d'un minimum de vitesse instantanée à un maximum de vitesse instantanée appelé la vitesse de pointe de la rafale. Il peut survenir que cette vitesse de pointe soit supérieure de 50 % ou davantage à la vitesse du vent moyen. La plus grande des vitesses de pointe enregistrées dans un intervalle de temps donné fournit la vitesse maximale du vent au cours de cet intervalle. Lors de la période de mesure, les rafales enregistrées ont atteint au maximum 100,0 km/h. Précipitations Lors des mesures, le cumul des précipitations a été de 16,4 mm sur la période du 17 au 31 mars 2014, soit 37 % en dessous de la normale pour cette période de mars ( ). Ensoleillement La durée journalière d ensoleillement durant la période de mesure du 17 au 31 mars 2014 a été légèrement inférieure (-15 %) aux normales du mois de mars ( ). Figure 160 : Rose des vents du 17 au 31 mars 2014 il y a eu 5 jours de précipitations sur la période de mesures, dont l épisode le plus pluvieux est survenu le 25 mars 2014, avec 5,8 mm de pluie. Asconit Consultants pour SICOVAL ZAC du RIvel Etude d Impact

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