État des lieux du développement des énergies renouvelables en Poitou-Charentes

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1 Les synthèses de l AREC État des lieux du développement des énergies renouvelables en Poitou-Charentes Année 2013 AREC POITOU-CHARENTES oreges@arecpc.com

2 PRÉAMBULE PRÉAMBULE Pour la septième année consécutive, l Observatoire Régional de l Energie et des Gaz à Effet de Serre (OREGES) publie l «État des lieux du développement des énergies renouvelables en Poitou-Charentes». Porté et animé par l AREC, l Observatoire suit au plus près l actualité énergétique et économique de toutes les filières renouvelables et ce, à l échelon territorial le plus fin possible. Fort des données collectées auprès de ses 30 partenaires et de l expérience acquise au fil des ans, l OREGES réunit dans cette publication les indicateurs présentant ainsi une photographie régionale de l ensemble énergétique renouvelable mais aussi, de manière synthétique, les éléments clés par filière. Cet état des lieux annuel est complété et actualisé par des tableaux de bord périodiques sur les filières les plus dynamiques : le «tableau de bord trimestriel des raccordements photovoltaïques» suit l évolution des raccordements en nombre, en puissance, par département, par régie et par cible. Il est publié dans les 15 jours suivant la fin de chaque trimestre. le «tableau de bord semestriel des chaufferies automatiques au bois énergie» suit l évolution des mises en service en unité, en puissance et ceci par département, par cible et par type de combustible. Des représentations cartographiques permettent de situer les installations des six derniers mois. Ces documents sont téléchargeables sur le site Les remarques, commentaires ou informations sur les installations de production énergétique d origine renouvelable peuvent être transmises à l adresse oreges@arecpc.com. Nous remercions les partenaires de l OREGES pour leurs contributions qui permettent, d année en année, d améliorer la connaissance du territoire. 2

3 SOMMAIRE SOMMAIRE DONNEÉS RÉGIONALES 2013 La production énergétique d origine renouvelable atteint environ GWh en La part des énergies renouvelables dans la consommation d énergie finale progresse chaque année depuis Elle dépasse 13% en Situation fin Projections à horizon Evitements de gaz à effet de serre 7 Données socio-économiques 12 Historique LES ÉNERGIES THERMIQUES La production de chaleur est de loin (75%) le premier usage de la production énergétique d origine renouvelable. Près de GWh en 2013, provenant à 88% de la biomasse, ont été produits en Bois bûche 17 Géothermie Bois automatique 18 Biogaz thermique 22 Unité de Valorisation Énergétique 20 Solaire thermique 23 LES ÉNERGIES ÉLECTRIQUES La puissance des centrales éoliennes, hydrauliques, photovoltaïques et des installations de valorisation du biogaz approche les 600 MW fin La production régionale d électricité renouvelable a dépassé le seuil symbolique du Térawattheure cette année. 24 Eolien 26 Biogaz électrique 30 Photovoltaïque 28 Hydraulique 32 LES AGROCARBURANTS Il n existe qu une seule unité régionale ayant reçu un agrément lui permettant de produire des agrocarburants. La production de cette installation a atteint 750 GWh en

4 DONNÉES RÉGIONALES 2013 SITUATION FIN 2013 Filière Usage Installations mises en service en 2013 Parc régional Production d énergie (en GWh) Evolution Bois-énergie (bois bûche) Bois-énergie (plaquettes, granulés) et autre biomasse (écorce, sciure, paille) Thermique unités ,1% Thermique 314 chaudières (26,4 MW) Agrocarburants Carburant - Éolien Electrique 8 éoliennes (16,3 MW) 24 micro-éoliennes (0,07 MW) Hydraulique Electrique chaudières (315 MW) 1 site (3 lignes de trituration) 171 éoliennes (342 MW) 111 micro-éoliennes (0,37 MW) 22 centrales (26,4 MW) ,7% ,7% ,7% ,5% UVE (incinérateurs) Thermique - 3 unités 66 +2,3% Biogaz thermique Thermique 3 sites (2,6 MW) 8 sites (12,2 MW) ,3% Biogaz électrique Electrique 3 sites (2,6 MW) 11 sites (10,9 MW) ,8% Photovoltaïque Electrique installations (30,8 MW) installations (206,1 MW) ,6% Solaire thermique Thermique m² m² 26 +7,6% Géothermie profonde Thermique - 2 sites (700 MW) 9 = Géothermie Superficielle Thermique Tertiaire et Collectif 2 unités (380 MW) Particuliers unités Tertiaire et Collectif 21 unités (1 184 MW) Particuliers unités % TOTAL ,8% 4

5 DONNÉES RÉGIONALES 2013 SITUATION FIN 2013 Mise en regard de la production d origine renouvelable en 2013 avec la consommation énergétique totale de la région* sur l année 2012 (en GWh) La production annuelle estimée des énergies renouvelables correspond à 13,1 % de l énergie finale totale consommée sur la région en 2012*, ce qui est à comparer avec une moyenne nationale de 14,2% en 2013**, ainsi qu à l objectif régional fixé dans le Schéma Régional Climat Air Energie de 30% en Comparaison de la production régionale d origine renouvelable en 2013 avec la consommation énergétique régionale 2012* par usage (en GWh) La part relative de la production par usage montre des disparités importantes et la très forte dépendance aux énergies fossiles et fissiles : si la production d origine renouvelable thermique couvre 26,2% de la consommation, seulement 8,9% de la consommation électrique (données 2013) et 3,3% de la consommation de carburants sont assurées par le renouvelable. * La production d origine renouvelable de l année 2013 est rapportée à la consommation régionale d énergie finale de l année 2012 (Source : AREC). La consommation régionale de l année 2012 est une donnée provisoire. Le rapport production/consommation des années 2012 et 2013 sera donc actualisé au fur et à mesure de la parution de nouvelles données. ** Donnée provisoire / Source : «Bilan énergétique 2013», SOeS / Données «directive européenne» : prise en compte de l hydraulique et éolien normalisé, pompes à chaleur conformes à la directive et biocarburants bonifiés. 5

6 DONNÉES RÉGIONALES 2013 SITUATION FIN 2013 Production énergétique d origine renouvelable en Poitou-Charentes en 2013 Répartition en GWh La biomasse, atout principal de la région en ressource renouvelable, représente 77% de la production d origine renouvelable en 2013 (5 605 GWh). Elle concentre, outre le bois bûche, les plaquettes, les granulés, les agrocarburants ainsi que la biomasse hors-bois, c est-àdire le biogaz, les unités de valorisation énergétiques et la paille. Répartition en % En l espace de quelques années, la filière des agrocarburants a pris un poids de plus en plus important dans la production énergétique régionale d origine renouvelable (10,3% en 2013). Parmi les autres filières, les poids de l éolien et de la géothermie avoisinent les 9%, avec des productions respectives de 668 et 646 GWh. Répartition par usage de la production régionale d'origine renouvelable en 2013 La production énergétique régionale d origine renouvelable était, jusqu à un passé récent, quasiexclusivement destinée à un usage thermique. Elle couvre désormais d autres usages : au-delà de la production de carburant, l électricité d origine renouvelable progresse et représente 14,6% du mix de production renouvelable en 2013 (contre seulement 5,1% en 2009). 6

7 DONNÉES RÉGIONALES 2013 ÉVITEMENTS DE GAZ À EFFET DE SERRE Les émissions de gaz à effet de serre évitées en 2013 par la production énergétique régionale d origine renouvelables sont estimées à 1,8 million de tonnes équivalent CO 2 (éq CO 2 ). Ces évitements correspondent aux émissions engendrées par un million de véhicules parcourant chaque année kilomètres. Ils peuvent également être mis en regard des émissions de gaz à effet de serre régionales qui s élevaient à 19,5 millions de tonnes équivalent CO 2 en 2008 (Source : «Bilan des émissions de gaz à effet de serre en Poitou-Charentes AREC Poitou-Charentes»). Cette estimation nécessite de connaître l énergie qui est substituée par la production d énergie d origine renouvelable. Cette substitution est connue pour les énergies thermiques avec un bon degré de fiabilité. En revanche, il est plus difficile de connaître avec précision la substitution engendrée par la production d un kwh électrique selon la filière. Il peut venir en substitution d un kwh d origine nucléaire au contenu carbone quasi-nul ou en substitution d un kwh produit à partir de centrales thermiques à flamme. Notre estimation prend pour hypothèse un contenu carbone du kwh électrique produit de 300 g CO 2 /kwh, à mi-chemin entre le contenu moyen (80 g CO 2 /kwh) et le contenu marginal (jusqu à 700 g CO 2 /kwh). Évitements d émission de gaz à effet de serre (en kt éq CO 2 ) liés à la production d origine renouvelable Filière Évitements Bois bûche 993 Bois automatique 190 UVE 11 Solaire thermique 2 Géothermie 133 Autre biomasse 45 Biogaz thermique 10 Agrocarburants 99 Biogaz électrique 15 Hydraulique 39 Eolien 200 Photovoltaïque 66 TOTAL

8 DONNÉES RÉGIONALES 2013 HISTORIQUE Évolution de la production énergétique d origine renouvelable (en GWh) par filière La production d énergie d origine renouvelable est en progression pour la seizième année consécutive. Elle atteint GWh en 2013, soit une augmentation de plus de 50% par rapport à la production en Contrairement à la période , le mix énergétique de 2013 est nettement plus diversifié : l essor de nouvelles filières (bois déchiqueté et granulés, agrocarburants, éolien, géothermie) se confirme année après année. La part des énergies renouvelables dans la consommations d énergie finale* progresse chaque année depuis Celle-ci atteint désormais 13,1% en 2013 et augmente en moyenne de 0,7 point par an depuis * La production d origine renouvelable de l année 2013 est rapportée à la consommation régionale d énergie finale de l année 2012 (Source : AREC). La consommation régionale de l année 2012 est une donnée provisoire. Le rapport production/consommation des années 2012 et 2013 sera donc actualisé au fur et à mesure de la parution de nouvelles données. 8

9 DONNÉES RÉGIONALES 2013 HISTORIQUE Si on excepte le bois bûche, on constate de façon plus marquée l émergence des nouvelles filières renouvelables, toutes orientées à la hausse. La région a plus que quintuplé son recours à la production énergétique d origine renouvelable dans les dix dernières années sur ces nouvelles filières. Le bois automatique (plaquettes, granulés), l éolien, la géothermie (des particuliers) et les agrocarburants sont les principaux moteurs de la croissance des nouvelles filières. Le mix énergétique se fait chaque année plus diversifié, notamment grâce à l émergence des filières électriques telles que le photovoltaïque et les unités de valorisation du biogaz. Pour ces nouvelles filières, la production totale constatée sur l année 2013 dépasse GWh. Cette production émane d installations qui, pour certaines, ont été mises en service au cours de l année et n ont donc pas produit sur une année pleine. Sur la base d un fonctionnement annuel complet et dans des conditions climatiques standard, la production renouvelable attendue des installations actuellement en service est estimée à GWh. Évolution de la production énergétique d origine renouvelable (en GWh) par filière (hors bois bûche) 9

10 DONNÉES RÉGIONALES 2013 PROJECTIONS À HORIZON 2020 Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) définit les orientations et les objectifs régionaux, à l horizon 2020 et 2050, en matière d efficacité énergétique, d économie d énergie, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de développement des énergies renouvelables, de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de prévention et de réduction de la pollution atmosphérique et d adaptation au changement climatique. Ce schéma est un document stratégique régional. Les actions qui en découlent relèvent des collectivités territoriales au travers des Plans Climat Energie Territoriaux (PCET) qui devront être conformes aux orientations fixées par le SRCAE. À leur tour, les PCET seront pris en compte dans les documents d urbanisme. Cet ensemble de planification régionale et locale aura ainsi un impact sur l aménagement du territoire. Le SRCAE de la Région Poitou-Charentes a été approuvé le 17 juin Les deux scénarios prospectifs proposés dans le SRCAE ont amené à fixer les objectifs suivants par filière : Filière Objectifs de production scénario 1 (GWh) Objectifs de production scénario 2 (GWh) Bois Biogaz et biomasse électrique Agrocarburants Éolien terrestre Photovoltaïque Solaire thermique Hydraulique Géothermie* TOTAL A partir de l hypothèse de réduction de consommation d énergie de 20% entre 2007 et 2020 (soit une consommation finale de GWh en 2020), l objectif fixé par le SRCAE en part d énergies renouvelables se situe entre 25% pour le scénario 1 et 33% pour le scénario 2. * L objectif de 45 GWh ne prend pas en compte la production des installations des particuliers (non connue lors de l élaboration du schéma). Dans le graphique qui suit, la contribution de la filière PAC des particuliers a été ajoutée à la production totale du scénario 1. Le rapport entre production et consommation atteint alors 27,9% en

11 DONNÉES RÉGIONALES 2013 PROJECTIONS À HORIZON 2020 Projection de la production énergétique d origine renouvelable (en GWh), de la consommation énergétique (en GWh) et du rapport production / consommation S il est incontestable que la production énergétique d origine renouvelable progresse en région, il n en demeure pas moins qu elle ne représente qu une part modeste de la consommation énergétique régionale. Pour atteindre l objectif de 25% en part d énergies renouvelables dans la consommation énergétique régionale (scénario 1 du SRCAE), il est nécessaire d augmenter encore le rythme de mise en service d installations sur la quasi-totalité des filières. Pour autant, cet objectif ne pourra être atteint que si l objectif de réduction de 20% de la consommation énergétique régionale entre 2007 et 2020 est luimême respecté. Plus que jamais, l enjeu énergétique majeur est la maîtrise de la demande énergétique. Les objectifs fixés à horizon 2030 (objectif européen de réduction de 30% de la consommation énergétique par rapport à celle de 2012 ; objectif français de 32% de la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique) nécessiteront de poursuivre les efforts de diminution des consommations énergétiques. 11

12 TTC DONNÉES RÉGIONALES 2013 DONNÉES SOCIO-ÉCONOMIQUES Approche économique Le développement de la production énergétique d origine renouvelable est étroitement lié aux coûts économiques qu elle nécessite et à la rentabilité qu elle génère. Les éléments suivants mettent en perspective le coût de revient en TTC de la production de 1 MWh sur quelques filières et les rapportent aux énergies couramment utilisées (fioul domestique, gaz et électricité) mais aussi aux actions de maîtrise de l énergie dans l habitat, axe incontournable pour l atteinte des objectifs de Les calculs sont effectués sur la base des données économiques actuelles (coûts d installation, de maintenance, d assurance, du combustible) mais sur une durée de fonctionnement de 20 ans. Ces valeurs sont des moyennes et ne peuvent être retenues pour un projet spécifique. Les éléments présentés sont calculés à partir de données coûts recensées par l AREC auprès de ses partenaires. Coûts moyen actuels (en TTC) de la production ou de l évitement d un MWh Électrique Thermique Maîtrise de l énergie Electricité : 135 Fioul : 100 Gaz : 80 Le diagramme met en évidence un écart-type important entre les différentes filières productrices d énergie d origine renouvelable. Les filières solaires chez les particuliers, bien qu ayant amorcé une baisse des coûts sur les dernières années, sont encore onéreuses et non concurrentielles, si elles ne sont pas aidées, par rapport aux énergies conventionnelles. En revanche, les autres filières (solaire thermique ou photovoltaïque collectif, bois, éolien) sont d ores et déjà concurrentielles. Le second enseignement de cette mise en perspective est la faiblesse des investissements nécessaires à l évitement énergétique. L isolation des combles est l opération de maîtrise de l énergie engendrant, de très loin, la meilleure efficience. En d autres termes, le MWh supplémentaire à produire, qu il soit renouvelable ou non, coûte entre 2 et 10 fois plus que le MWh évité. Le constat est plus tempéré mais reste valable pour une rénovation globale, l efficacité de l euro investi étant moindre pour une rénovation complète que pour le seul élément d isolation de toiture. 12

13 DONNÉES RÉGIONALES 2013 DONNÉES SOCIO-ÉCONOMIQUES Les installateurs qualifiés Qualit Enr L association «Qualit Enr» intervient pour la promotion de la qualité des prestations des installateurs et gère les appellations Qualisol, Qualibois, QualiPV et, depuis 2010, QualiPAC. Les installateurs d équipements (chaudières bois, équipements solaires ou pompes à chaleur) sont formés et s engagent à respecter des critères de qualité du service rendu auprès des particuliers. Evolution du nombre* d installateurs qualifiés Qualit Enr en Poitou-Charentes En 2013, le nombre d installateurs qualifiés Qualit Enr s est stabilisé par rapport à 2012, notamment grâce à la forte augmentation du nombre d installateurs Qualibois. Très affectées par le retournement de marché du solaire, les nombres d installateurs QualiPV ou Qualisol ont poursuivi leur baisse en Cependant, la tendance semble s inverser en Pour la quatrième année consécutive (2010 à 2013), Poitou-Charentes a été classée par Qualit EnR en tête du palmarès des régions sur l offre d entreprises qualifiées rapportée au nombre d habitants. * Source : Qualit Enr - Palmarès annuel des régions les plus qualifiées (chiffres des années 2010 à 2013) et annuaire des installateurs d énergies renouvelables (chiffres de l année 2014). 13

14 DONNÉES RÉGIONALES 2013 DONNÉES SOCIO-ÉCONOMIQUES Les volumes d activités Sur la base d études réalisées par différentes structures (ADEME, SER, Enerplan, BCG, Syndex), l AREC a réactualisé son approche du volume d activité généré par le développement de deux filières en progression ces dernières années : l éolien et le photovoltaïque. Ce travail traite du volume d activité, c est-à-dire la quantité de travail en équivalent temps plein (ETP) générée par les installations régionales, et non de la création d emplois. Pour ces deux filières, le volume d activité est affecté dans son intégralité à l année de raccordement de l installation, ce qui ne reflète pas la réalité du séquençage des activités. En conséquence, le volume d activité à fin 2013 représente le volume d activité que les installations raccordées en 2013 ont généré pendant la ou les années précédente(s) et non pas la situation de l emploi à cette date. Volume d activité éolien Trois types d activité ont été considérées : la fabrication, l installation et la production d énergie. La première activité est celle générée par la fabrication des éoliennes installées en région quand bien même cette activité est réalisée hors région. L incidence sur les ETP locaux de cette activité est faible, voire nulle. A l inverse, les activités d installation et de production ont une incidence élevée sur les ETP locaux. Le volume d activité 2013 (en ETP) est estimé à 200 ETP, dont plus de la moitié sont des ETP locaux. Volume d activité annuel généré (en ETP) par le parc éolien en Poitou-Charentes Le volume d activité régional de la filière éolienne lié aux installations mises en service entre 2011 et 2013 a chuté de 80%. Seule l activité de production d énergie voit son volume en ETP croître d année en année, celui-ci étant directement lié à la puissance totale du parc en fonctionnement. 14

15 DONNÉES RÉGIONALES 2013 DONNÉES SOCIO-ÉCONOMIQUES Volume d activité photovoltaïque Pour le photovoltaïque, l activité de la production énergétique n est pas considérée. A l instar de la filière éolienne, les activités de R&D et de fabrication amont ont une incidence marginale sur l activité locale alors que les activités commerciales et d installations en ont une forte. Le volume d activité annuel 2013 (en ETP) est estimé à 800 ETP, dont environ 300 ETP locaux. C est le marché des centrales collectives qui tire l essentiel de l activité, révélant la corrélation de l activité aux puissances installées plutôt qu au nombre d installations en lui-même. Volume d activité annuel généré (en ETP) par le parc photovoltaïque en Poitou-Charentes Comme indiqué précédemment, l activité en fin d année ne reflète pas la situation «de terrain», mais bien le volume d activité que les installations raccordées ont généré pendant la ou les années précédente(s). Les conséquences du moratoire et des appels d offre ont en effet chamboulé la dynamique de la filière en valeur absolue (nombreuses faillites) et en typologie d emploi (licenciement des commerciaux) dès Au niveau national, entre fin 2010 et fin 2012, le secteur du photovoltaïque a perdu près de 45% de ses effectifs, et la tendance s est prolongée en Seule l activité d exploitation des sites voit son volume augmenter d année en année puisque ce dernier est directement lié au nombre d installations en service. 15

16 LES ÉNERGIES THERMIQUES LES ÉNERGIES THERMIQUES La production de chaleur d origine renouvelable atteint GWh en 2013 et est ainsi de loin (75%) le premier usage de la production énergétique d origine renouvelable. Cette chaleur renouvelable provient à 88% de la biomasse. Cette ressource est constituée de bois (bûche, granulés, plaquettes), de résidus agricoles, de déjections animales et d ordures ménagères. Le bois bûche est le premier contributeur des énergies renouvelables à usage thermique mais, malgré une consommation en hausse depuis le début des années 2000, sa part relative tend à reculer au profit des autres formes de bois énergie (plaquettes, granulés, écorces et sciures). Le recours aux ordures ménagères ou autres biomasses organiques demeure limité. Répartition de la production d origine renouvelable à usage thermique La production de chaleur à partir de biomasse est de GWh et se fait au moyen de chaudières (collectives, industrielles ou particulières), d Unités de Valorisation Energétique ou de méthaniseurs. La production de chaleur provient également de la géothermie, qu elle soit profonde ou de surface. En 2013, la production de chaleur à partir de géothermie représente 646 GWh, soit près de 12% de la production thermique d origine renouvelable. La chaleur produite à partir de sources renouvelables vient majoritairement en substitution de la combustion d énergie fossile, essentiellement le fioul et le gaz. Cette substitution a permis un évitement global d émission de gaz à effet de serre de l ordre de 1,38 million de tonnes équivalent CO 2 (eq CO 2 ) en

17 LES ÉNERGIES THERMIQUES BOIS BÛCHE Le bois bûche demeure la première source d énergie renouvelable. Le chauffage au bois bûche reste une pratique répandue en milieu rural où près d un foyer sur deux y a recours (surtout dans le Sud des Charentes et le long de la bordure limousine). Part de logements utilisant le bois bûche comme énergie principale de chauffage La méthodologie d estimation de la consommation de bois bûche a été révisée cette année* : la consommation régionale de bois bûche est estimée à GWh en Globalement, après avoir connu un recul entre 1990 et 1999, cette source d énergie bénéficie à nouveau d un intérêt croissant de la part des particuliers depuis 2000, suscité aussi bien par le renchérissement des énergies fossiles que par l apparition de matériels plus performants. L augmentation de la consommation de bois bûche est essentiellement due à l accroissement du parc régional, mais aussi à une plus grande utilisation des appareils fonctionnant en appoint d une autre source de chauffage. Évolution des ventes d appareils de chauffage au bois en Poitou-Charentes (source : Observ Er) Jusqu en 2006, les foyers fermés et inserts connaissent une augmentation régulière des ventes en région et constituent le premier segment des appareils au bois bûche vendus. Parallèlement, la vente des poêles à bûche prend son essor à partir de Ceux-ci deviennent le type d appareils à bûche le plus vendu en Poitou-Charentes en Leur succès ne se dément pas puisque en 2013 leur vente a quasiment doublé par rapport à l année précédente, tandis que le marché du foyer fermé et de l insert s essouffle. Les ventes de chaudières, et surtout de cuisinières, demeurent marginales. * Cette révision fait suite aux conclusions d un stage réalisé au sein de l AREC sur ce thème en L estimation se base sur l état du parc régional défini en 2003 par BVA et sur les ventes annuelles d appareils au bois bûche fournies par Observ Er depuis cette date. Le parc annuel d appareils est assorti de consommations unitaires calculées par le CEREN, pour chaque type d appareils. Un travail d extrapolation a ensuite permis de calculer une consommation de bois bûche de 1990 à

18 LES ÉNERGIES THERMIQUES BOIS AUTOMATIQUE Depuis le milieu des années 1990, les appareils automatiques au bois déchiqueté et bois granulé ont trouvé un public diversifié d industriels, puis de collectivités et, depuis quelques années, de particuliers. En 2013, le parc en fonctionnement s est enrichi de 314 nouvelles chaudières d une puissance de 26,4 MW ; il comprend désormais installations pour une puissance totale de 315 MW. Les particuliers représentent 83% des installations automatiques en service mais seulement 16% de la puissance régionale. A contrario, les 419 chaufferies collectives ou industrielles correspondent à 84% de la puissance installée. Les installations «collectives» sont essentiellement destinées au chauffage des bâtiments municipaux, habitats collectifs, établissements sanitaires et sociaux. Les chaudières «industrielles» sont concentrées sur les entreprises de transformation du bois, de l agro-alimentaire, de la chimie et de l industrie minérale. Parc de chaudières bois automatiques (hors bûche) en fonctionnement Nombre d installations Puissance (en kw) Parmi les installations mises en service en 2013, la chaudière de Bonilait (industrie de fabrication d ingrédients laitiers) est la plus marquante avec ses 8 MW de puissance. Dans le collectif, les installations les plus importantes ont été réalisées sur le Centre Hospitalier Laborit à Poitiers (1 500 MW), sur la commune du Château d Oléron (1 000 MW) et sur l hôpital de Saint-Maixent-l École (900 MW). Par ailleurs, 105 chaufferies collectives et industrielles d une puissance totale de 61 MW sont attendues, c est-à-dire des chaufferies dont le dossier de subvention a été accepté en Commission Permanente du Conseil Régional mais qui n'est pas encore soldé. Historiquement, 90% de ces dossiers sont concrétisés dans un délai moyen de deux ans. 18

19 BOIS AUTOMATIQUE LES ÉNERGIES THERMIQUES Répartition départementale du parc de chaudières automatiques en service Nombre d installations Puissance (en kw) Le parc de chaudières automatiques au bois est fortement développé en Deux-Sèvres. Le département possède certes peu de ressources forestières, cependant, il accueille un tissu d industriels de transformation du bois (tout comme en Charente-Maritime) disposant de sous-produits de bois valorisables thermiquement. Par ailleurs, ses habitants, majoritairement chauffés au fioul, se convertissent au bois énergie. Cette tendance est également observée sur le département de la Vienne pour lequel le parc d installations automatiques est essentiellement installé chez des particuliers. La consommation totale de bois et assimilés (granulés, plaquettes, sciures, écorces, paille) par les chaudières automatiques en service s'élève à tonnes correspondant à 936 GWh (+53 GWh/2012)*. Il s'agit, pour l'essentiel, de bois déchiqueté (connexes de bois, plaquettes forestières) ainsi que des sciures et des écorces. Le granulé n'occupe - malgré son essor actuel - qu'une part très modeste de la consommation. Le bois est majoritairement utilisé par l'industrie de transformation du bois (fabrication de meubles, de panneaux) en autoconsommation, à partir de bois à disposition. Les installations attendues (hors segment des particuliers) devraient accroître la consommation d'environ tonnes (soit 42% de plus que la consommation actuelle), essentiellement en bois déchiqueté. La consommation supplémentaire attendue est à rapprocher de l'estimation du gisement de bois restant mobilisable à l'échelle régionale de tonnes (source : Mission d'observation biomasse, chiffres révisés AREC 2014), gisement dont n'est pas déduit cette consommation prévisionnelle. * Cette consommation de bois comprend la consommation de sciures et d écorces pour tonnes, soit 212 GWh. 19

20 LES ÉNERGIES THERMIQUES UNITÉS DE VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (UVE) Les Unités de Valorisation Énergétique sont les usines d incinération des déchets permettant de produire de l électricité ou d alimenter un réseau de chaleur. En conformité avec les règles européennes, la production d énergie électrique ou thermique à partir des déchets urbains est comptabilisée pour moitié comme renouvelable. Il s agit en effet de ne comptabiliser que la part de la production énergétique provenant de la combustion de matières organiques. Il existe 3 UVE en région : l Ecopôle d Echillais (17) qui alimente en chaleur la base aérienne de Rochefort, l UVE de La Rochelle qui valorise la chaleur sur un site industriel et via un réseau de chaleur urbain, l UVE de Poitiers qui alimente également un réseau de chaleur urbain. Sur le réseau de chaleur de l UVE de La Rochelle, la puissance délivrée au réseau de chauffage urbain est passée de 13 MW à 15 MW en Pour les trois sites, la chaleur dégagée par l incinération des tonnes de déchets en 2013 est partiellement vendue (selon les sites, toute la chaleur n est pas valorisée faute de débouché). Cette quantité vendue s élève à 132,3 GWh en Au total, la fraction de la production d énergie considérée comme énergie renouvelable est de 66,1 GWh, dans la moyenne de la production de chaleur constatée sur les sept dernières années (entre 62 et 67 GWh). 20

21 GÉOTHERMIE LES ÉNERGIES THERMIQUES Géothermie profonde L installation en fonctionnement la plus importante est située sur la commune de Jonzac où les 2 forages réalisés permettent d alimenter en chaleur les thermes et le site ludo-aquatique des Antilles. La production de chaleur des sites géothermiques régionaux est estimée à 9 GWh pour l année Géothermie superficielle En ce qui concerne les ressources superficielles (terrains, nappes alluviales, aquifères), l énergie contenue est exploitée grâce aux pompes à chaleur (PAC), systèmes thermodynamiques bénéficiant de coefficients de performance (COP) variant de 3 à 5, soit 3 à 5 kwh thermiques produits pour 1 kwh électrique consommé. Pour se rapprocher de la méthode proposée par l Union Européenne (Directive CE), l état des lieux du développement des énergies renouvelables en région comptabilise désormais la production issue des PAC des particuliers. Il s agit ici des PAC ayant une vocation principale de chauffage, c est-à-dire les PAC géothermiques (sol/sol, sol/eau, eau/eau, et certaines aérothermiques (air/eau). Les autres PAC aérothermiques (air/air) qui représentent les ¾ du marché des PAC ne sont pas considérées comme des installations énergétiques d origine renouvelable. La production de chaleur d origine renouvelable de la géothermie superficielle est estimée à 637 GWh pour l année Cible tertiaire, industrie et collectif Une vingtaine d installations de ce type sont actuellement en fonctionnement ou sur le point de l être. Il s agit d installations sur logements collectifs, bâtiments publics ou industries d une puissance moyenne de 70 kw. La production de ces installations est estimée à 3,2 GWh en Cible particuliers Nous ne disposons pas aujourd hui de statistiques régionales permettant d appréhender avec précision le marché ou le parc des installations de géothermie ou d aérothermie. Néanmoins, l analyse des données de référence sur ce marché (AFPAC / UNICLIMA) permet d estimer le marché annuel régional de la PAC à appareils pour un parc d environ unités et une production totale de 634 GWh en

22 LES ÉNERGIES THERMIQUES BIOGAZ THERMIQUE Fin 2013, le parc des installations de valorisation thermique du biogaz se compose de huit unités sur sept sites : une petite unité valorisant les boues d une station d épuration, deux grosses unités de valorisation des vinasses sur un site industriel, une unité valorisant les déchets organiques d une Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) et enfin, quatre unités de méthanisation valorisant des déjections animales et des résidus de culture (fumiers, lisiers porcins, issues de céréales). La production énergétique thermique de ces sites est de 44 GWh en Dans le courant de l année, le parc s est agrandi de trois unités de méthanisation, toutes situées dans le département des Deux-Sèvres. Mises en service en fin d année 2013, ces unités n ont pas produit sur une année pleine. Sur la base d un fonctionnement annuel complet, la production thermique de ces 8 installations est estimée à 50 GWh. Site Type de méthanisation Département Puissance Thermique Année de mise en service Station d épuration de Rochefort Méthanisation de boues Charente-Maritime 30 kw 1980 Industriel de la dépollution et valorisation de vinasses à Saint Laurent de Cognac Méthanisation industrielle Charente kw ISDND de Clérac Gaz de décharge Charente-Maritime kw 2007 MéthaBelAir à Linazay TIPER Méthanisation à Thouars EARL Giraud à Faye l Abesse GAEC La Lougnolle à Prahecq Méthanisation agricole Méthanisation territoriale Méthanisation agricole Méthanisation agricole Vienne 700 kw 2010 Deux-Sèvres kw 2013 Deux-Sèvres 70 kw 2013 Deux-Sèvres 400 kw 2013 En 2014, c est également dans le département des Deux-Sèvres que deux nouvelles installations ont été mises en service : CapTer à Saint-Varent et JIT Métha à Vasles. Ces deux unités, respectivement d une puissance thermique de 565 kw et 60 kw, devraient générer une production supplémentaire d électricité et de chaleur d environ 10 GWh. La multiplicité des installations de méthanisation en service ou en projet ainsi que leur diversité en termes de puissance installée (de 50 à kwe) montrent l intérêt de toute la filière agricole pour la méthanisation qui est désormais entrée dans une phase de développement. 22

23 m² SOLAIRE THERMIQUE LES ÉNERGIES THERMIQUES Après avoir connu un essor important entre 2002 et 2006, le rythme annuel d installation de surfaces de panneaux solaires thermiques a diminué depuis. Le marché recule car la rentabilité économique des projets est assez longue et la concurrence des chauffe-eau solaires thermodynamiques est chaque année plus forte. Par ailleurs, le marché a considérablement évolué en quelques années : les Chauffe-Eau Solaires Individuels (CESI) des particuliers qui représentaient la majorité du marché entre 2005 et 2008 reculent d année en année, notamment à partir de 2010, alors que les installations collectives (ECS), qui ont connu un démarrage plus tardif, voient leur part relative progresser régulièrement. Elles représentent 91% des surfaces installées en Surface annuelle (en m²) de panneaux solaires thermiques installés A la fin de l année 2013, on dénombre installations de Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI) et 172 installations Système Solaire Combiné (SSC) pour la cible des particuliers ainsi que 501 installations collectives (Eau Chaude Collective et Système Solaire Combiné Collectif), ce qui représente une surface de panneaux de près de m² (3 875 m² de plus qu en 2012). L ensemble du parc contribue à la production de 26 GWh de chaleur utile. 23

24 MW LES ÉNERGIES ÉLECTRIQUES LES ÉNERGIES ÉLECTRIQUES L électricité d origine renouvelable est produite à partir de quatre types de centrales : hydrauliques, éoliennes, photovoltaïques et les installations de valorisation de biogaz. Le parc d installations régionales de production électrique d origine renouvelable a fortement progressé dans les dernières années en unités et en puissance. Exception faite du parc d installations hydrauliques qui est resté quasi-stable, les nouvelles filières (éolien, photovoltaïque et dans une moindre mesure biogaz) se sont considérablement développées ces cinq dernières années. Puissances du parc d installations de production électrique (en MW) Au 31/12/2013, la région s appuie sur un parc d installations d une puissance raccordée de 585 MW, soit 44 MW de plus que l an passé (+8% en un an, ou encore 2,5 fois la puissance raccordée en 2010). En terme de puissances photovoltaïque et éolienne raccordées, Poitou-Charentes est respectivement la 8 ème et 10 ème région de France. La production électrique de ces installations s élève à GWh en Elle émane de centrales qui ont parfois été installées au cours de l année et n ont donc pas produit sur une année pleine. Sur la base d un fonctionnement en année pleine et dans des conditions climatiques standard, la production électrique attendue du parc raccordé au 31/12/2013 est estimée à GWh. 24

25 GWh LES ÉNERGIES ÉLECTRIQUES LES ÉNERGIES ÉLECTRIQUES Production d électricité d origine renouvelable (en GWh) (*) Production attendue sur une année pleine (dans des conditions météorologiques standard) de toutes les installations raccordées à fin 2013 (ne tient pas compte de la production des installations qui seront raccordées en 2014). L électricité renouvelable régionale était jusqu en 2007 quasi-exclusivement d origine hydraulique. La production hydraulique, en raison d une pluviométrie plus élevée que la normale, est légèrement supérieure (131 GWh) à la moyenne décennale (115 GWh). La production de l éolien (668 GWh) est, de loin, la première contributrice d électricité renouvelable (63%). La production sur une année pleine du parc éolien installé fin 2013 devrait avoisiner les 710 GWh. La production d électricité à partir de biogaz (48 GWh) progresse doucement avec la mise en place successive des installations de récupération et de valorisation de biogaz sur les Installations de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND) et la mise en service d installations de méthanisation. Enfin, la production à partir des centrales photovoltaïques a augmenté de 14% en 2013 (220 GWh) par rapport à Cette filière représente 21% de l électricité produite d origine renouvelable. A partir de l hypothèse du contenu carbone du kwh électrique produit de 300 g CO 2 /kwh, à mi-chemin entre le contenu moyen (80 g CO 2 /kwh) et le contenu marginal (jusqu à 700 g CO 2 /kwh), la production électrique régionale d origine renouvelable a permis un évitement global d émissions de gaz à effet de serre de l ordre de tonnes équivalent CO 2 (eq CO 2 ) en

26 LES ÉNERGIES ÉLECTRIQUES ÉOLIEN Évolution annuelle départementale des puissances (en MW) des parcs en service L année 2013 n aura vu la mise en service en toute fin d année que d un seul parc éolien (ferme éolienne de Moquepanier en Charente) de 8 éoliennes d une puissance de 16,3 MW. Le parc régional en activité est désormais composé de 29 parcs éoliens (171 éoliennes) pour une puissance totale de 342 MW. La production électrique de l ensemble du parc s élève à 668 GWh en État des lieux départemental des puissances (en MW) des parcs en service et autorisés Parmi les parcs autorisés, 53 MW ont déjà été mis en service au premier semestre 2014 : parcs éoliens du Sud-Vienne et de Oyré - Saint-Sauveur dans le département de la Vienne et les parcs éoliens des Taillés et d Ardin dans les Deux-Sèvres. Par ailleurs, à notre connaissance, les années 2014 et 2015 s annoncent assez foisonnantes avec une mise en service de douze nouveaux parcs d une puissance totale de 168 MW. 26

27 LES ÉNERGIES ÉLECTRIQUES ÉOLIEN Localisation des parcs éoliens en service, attendus ou autorisés 24 petites éoliennes de particuliers ont également été financées en 2013 par le Fonds Régional d Excellence Environnementale, portant le total connu sur ce segment à 111 unités pour une puissance de 370 kw et une production qui devrait avoisiner les 500 MWh. 27

28 LES ÉNERGIES ÉLECTRIQUES PHOTOVOLTAÏQUE Après l important retournement de marché qu a connu la filière photovoltaïque en 2012, le niveau de raccordement des installations photovoltaïques a poursuivi sa baisse en 2013 : nouvelles centrales pour 30,8 MWc supplémentaires ont été raccordées. Puissance annuelle photovoltaïque raccordée (en MWc) par département Le département de la Vienne se distingue des autres départements en maintenant un rythme de raccordement à 12,8 MWc en A l inverse, le département des Deux-Sèvres qui s était distingué en 2012 en stabilisant la puissance installée voit cette puissance chuter de moitié en La contraction s est poursuivie en Charente et en Charente-Maritime. Au 31/12/2013, le parc régional atteint installations et une puissance de 206,2 MWc. Conséquence de la chute du niveau de raccordement observée depuis mi-2012, la production d électricité à partir des centrales photovoltaïques ralentit sa progression en 2013 pour atteindre 220 GWh (contre 192 GWh en 2012 et 102 GWh en 2011). La localisation des centrales par type (cf. cartes en page suivante) permet de constater la typicité de chaque segment. Ainsi, les centrales au sol et les installations de type «Grand Collectif» (puissance supérieure à 36 kwc, hors centrales au sol) sont localisées en zones rurales, là où la pression foncière est moindre et où l activité agricole permet de trouver des toitures de grande surface sur bâtiments d élevage ou hangars. A contrario, les projets «Petit Collectif» (puissance comprise entre 6 et 36 kwc), et plus encore les installations des particuliers sont localisés sur des toitures d habitations ou de bâtiments tertiaires en zones urbaines ou périurbaines. L importance des installations des particuliers sur le littoral charentais est notable. Le nombre d installations dites «Petit Collectif» a quasiment doublé entre 2012 et 2013 et on dénombre installations dites «Grand Collectif» raccordées fin

29 LES ÉNERGIES ÉLECTRIQUES PHOTOVOLTAÏQUE Parc photovoltaïque des centrales au sol Parc photovoltaïque des centrales toitures > 36 kwc Puissance (kw) Centrales 27,8 MWc raccordés Parc photovoltaïque des centrales toitures de 6 à 36 kwc Puissance (kw) Installations 123,4 MWc raccordés Parc photovoltaïque des centrales toitures des particuliers Puissance (kw) Installations , Installations 22,3 MWc raccordés Installations 32,7 MWc raccordés 29

30 LE ÉL S ÉN EC E TR RG IQ IE UE S S BIOGAZ ÉLECTRIQUE La dégradation organique de la biomasse génère du biogaz dont le méthane peut être injecté sur le réseau ou valorisé en cogénération (production de chaleur et d électricité). En complément des deux sites ne valorisant que la chaleur, 11 sites de valorisation électrique du biogaz sont en service en Poitou-Charentes fin 2013 (à noter que deux sites ont été mis en service début 2014). Ces installations d une puissance électrique totale de 10,9 MW sont récentes, six d entre elles ayant été raccordées au réseau électrique depuis 2010, deux en 2011 et trois en Six de ces sites (dont les deux nouveaux raccordés en 2011) récupèrent le biogaz d Installations de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND). A cela s ajoute un site industriel méthanisant les vinasses du cognaçais, trois sites de méthanisation agricole et enfin un site de méthanisation agro-industrielle. Le biogaz valorisé a ainsi produit 48,4 GWh d électricité en En année pleine, cette production s élève à 54,3 GWh. Localisation des installations en service, en construction ou en développement 43 projets, d une puissance complémentaire de 15 MW électrique ont été inventoriés. 17 d'entre eux sont en phase de développement et sont considérés comme des projets ayant une forte probabilité de voir le jour. Ainsi, 50 % de l'objectif du SRCAE sont d'ores et déjà identifiés ou font l'objet d'études. 30

31 BIOGAZ ÉLECTRIQUE LES ÉNERGIES ÉLECTRIQUES Les 26 premiers sites en projet mobiliseraient environ tonnes de biomasse : environ tonnes de sous-produits des industries agroalimentaires (dont tonnes de vinasses déjà traitées) plus de tonnes d'effluents d'élevages près de tonnes de résidus de cultures ou de cultures dédiées environ tonnes d'issues de céréales près de tonnes de déchets des ménages ou des collectivités, dont tonnes de boues de stations d'épuration. Natures et quantités des biomasses utilisées Source : Agreste Poitou-Charentes n 5 - Mars

32 LE ÉL S ÉN EC E TR RG IQ IE UE S S HYDRAULIQUE Bien que la région Poitou-Charentes ne soit pas un territoire propice au développement de l hydraulique, il existe tout de même un parc d une vingtaine de centrales de production d électricité hydraulique en fonctionnement. Les installations régionales sont toutes en production au fil de l eau, c est-à-dire que ces sites ne disposent pas de possibilité de stockage de l'eau en amont. La production se fait en continu, en suivant le cours d'eau. Les installations sont classées entre petite hydraulique (puissance comprise entre 500 kw et 10 MW), micro hydraulique (entre 100 et 500 kw) et pico hydraulique (< 100 kw). Répartition du parc raccordé par type d installation En nombre d installations En puissance (en kw) Le parc régional est composé de quatre barrages principaux sur la Vienne (Jousseau, La Roche, Chardes et Châtellerault) et de 18 centrales de puissances modestes. Les installations sont concentrées sur les cours d eau de la Vienne (90% de la puissance), la Charente (4%) et la Dronne (2%). La puissance régionale en service en 2013 est de 26,4 MW (dont 24,3 MW dans le département de la Vienne), en légère diminution par rapport à L année 2013 a en effet été marquée par l arrêt de certaines petites centrales, suite à la fin des contrats d obligation d achat en 2012, autrement appelés «contrat H97» (régis par un arrêté de 1997). Pour pouvoir bénéficier d'un nouveau contrat d'obligation d'achat de 15 ans aux mêmes conditions tarifaires, les exploitants d'installations hydroélectriques doivent réaliser des investissements (entre 550 et 750 /kw installé selon la puissance), étalé sur une période de huit ans. Ces efforts d'investissements sont rendus nécessaires pour améliorer les performances énergétiques des installations et leur insertion environnementale, notamment au regard des objectifs nationaux de restauration de la continuité écologique. La majorité des centrales régionales étaient jusqu alors en contrat H97. Le renouvellement de ces contrats nécessite des investissements qui génèrent une réduction ou un accroissement de la puissance des turbines. Il convient d attendre les prochaines années pour constater si les travaux réalisés ou en cours auront une incidence notable sur la puissance ou les rendements des installations. 32

33 HYDRAULIQUE LES ÉNERGIES ÉLECTRIQUES L arrêt de ces quelques petites centrales n a pas eu d effet sur le production électrique en 2013, qui atteint 130,7 GWh. En hausse de 20,3 GWh par rapport à 2012, elle se situe dans les niveaux de production moyens constatés ces dernières années. Localisation des unités hydrauliques en service Puissance (kw) Petite hydraulique Micro hydraulique Pico hydraulique 33

34 LES AGROCARBURANTS LES AGROCARBURANTS Pour mesurer l impact des agrocarburants en région, deux approches sont possibles : - Une approche production pour laquelle on comptabilise la production transformée en région. Dans cette approche, la production est déconnectée du lieu de consommation, les quantités produites en région étant consommées sur tout le territoire national. - Une approche consommation dans laquelle on comptabilise la part d agrocarburants consommée en Poitou-Charentes et ce, quelle que soit la provenance de ce carburant. Ce document privilégie l approche production, plus révélatrice de la situation régionale. En région Poitou-Charentes, suite à la faillite et la liquidation début 2012 de SICA Atlantique (unité pilote Bionergy de production d Esther Ethylique d Huile Végétale à La Rochelle), l unique unité ayant reçu un agrément lui permettant de produire des agrocarburants est celle de la coopérative Centre Ouest Céréales à Chalandray (Vienne). L unité de Centre Ouest Céréales, spécialisée dans la transformation des oléagineux (colza et tournesol) produit du biodiesel depuis six ans et prend chaque année une dimension plus importante. En octobre 2011, Centre Ouest Céréales a inauguré sa troisième ligne de trituration. Les agréments initiaux de production de biodiesel ont été attribués en 2007 puis 2008 et 2009 pour six ans (35 kt de 2008 à kt de 2009 à kt de 2010 à 2015). Depuis 2010, la totalité de ces agréments permet donc à Centre Ouest Céréales de produire 60 kt de biodiesel. Cette production est même dépassé à partir de 2011 (exportation vers l Espagne et l Italie). Production de biodiesel (en GWh) A partir de 2014, la période de six ans du premier agrément sera terminée. Centre Ouest Céréales ne pourra produire plus que 41,1 kt de biodiesel (puis 33,4 kt en 2015). A titre de comparaison, le poids des agrocarburants en approche consommation est nettement plus élevé qu en approche production : si l on considère que la part d incorporation des agrocaburants en région est conforme à la moyenne nationale de 5,8% pour l essence et de 7,0% pour le diesel (source : SOeS, Bilan énergétique France 2013), la consommation d agrocarburants sur Poitou-Charentes est alors de GWh, soit deux fois la production régionale. 34

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