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1 NOMEN : Praenomen : (Cognomen : ) Coordonnées de l'hôtel : NOMEN : Praenomen : Coordonnées de l'hôtel : (Cognomen : ) - 1 -? ME ? ME

2 Programme du Voyage du 30 sept. Au 06 oct Jour 1 : Samedi 30 septembre 2006 Départ Mise en place : 04hl5 Lieu de rendez-vous : devant l'établissement. - Déport de l'autocar : 04h30 (Itinéraire: via Mulhouse, Milon, Bologne, Florence ) - Dîner en cours de route. Jour 2 : Dimanche 1 er octobre 2006 Naples (Immobilisation autocar 9h00 ) - Petit déjeuner en cours de route. Arrivée à Naples vers 08h30. Vers 09h selon la circulation?! - 9h à 11h30 : visite du Musée Archéologique de Naples et de ses superbes collections de marbres, mosaïques, fresques... issues notamment des fouilles de Pompéi. - Déjeuner au restaurant. - Après-midi, découverte de la ville et de son cœur historique : vestiges de murailles grecques, église baroque de San Gregorio Armeno, chapelle Sansevero etc. Puis montée au Couvent San Martino pour une vue panoramique sur la ville inoubliable. - A 18h00, rendez-vous avec votre conducteur et transfert vers votre hôtel dans la région de Sorrente. Installation, dîner et nuit. Jour 3 : Lundi 02 octobre 2006 Pompéi et Sorrente (09h00-19hOO) - 08h00 : petit déjeuner et 09h00 : Départ de l'hôtel avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, route vers Pompéi et visite de la "ville morte" figée depuis 79 après J.C., ses ruelles, ses comptoirs, ses thermes, son amphithéâtre, ses domi - En fin d après-midi découverte libre de Sorrente puis retour à votre hôtel pour le dîner et la nuit. Jour 4 : Mardi 03 octobre 2006 Solfatare et Paestum (9h00-19h00) - 08h00 : petit déjeuner et 09h00 : Départ de l'hôtel avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, direction Pouzzoles à la découverte de la Solfatare, cratère d'un ancien volcan éteint où subsistent néanmoins d'impressionnants phénomènes, tels que fumerolles, volcans miniatures, jets de sable... - En fin de matinée, route vers Paestum et visite avec un accompagnateur d une fabrique de Mozzarella. - Continuation par la visite libre du site archéologique : les temples de Neptune, d'héra et de Cérès, puis le Musée. Dîner et nuit à l'hôtel. Jour 5 : Mercredi 04 octobre 2006 Herculanum et Vésuve (9hOO - 19h00) - 08h00 : petit déjeuner et 09h00 : Départ de l'hôtel avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, découverte d Herculanum fondée, d'après la tradition, par Hercule. Cet ancien lieu de villégiature connut le même sort que Pompéi. - Après-midi, ascension au Vésuve, un des rares volcans d'europe encore en activité. - Dîner et nuit à l'hôtel. Jour 6 : Jeudi 05 octobre 2006 Capri (Immobilisation autocar 9h0O) - 06h00 : petit déjeuner. Départ de l'hôtel à 07h00 avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, Direction Sorrente. Une navette en bateau vous conduira à la découverte des nombreux charmes de l île de Capri. Sur place le funiculaire vous mènera directement de Marina Grande à Capri. Retour à 16h00 sur Sorrente. Temps libre pour effectuer vos derniers achats. - Dîner au restaurant. Rendez-vous avec votre chauffeur à 20h00 et départ vers la France Jour 7 : Vendredi 06 octobre Retour (même itinéraire qu à l'aller) Petit déjeuner et déjeuner en cours de route. Arrivée à votre établissement vers 23h00. L'ORDRE DES VISITES PEUT ETRE MODIFIE POUR DES RAISONS TECHNIQUES. Programme du Voyage du 30 sept. Au 06 oct Jour 1 : Samedi 30 septembre 2006 Départ Mise en place : 04hl5 Lieu de rendez-vous : devant l'établissement. - Déport de l'autocar : 04h30 (Itinéraire: via Mulhouse, Milon, Bologne, Florence ) - Dîner en cours de route. Jour 2 : Dimanche 1 er octobre 2006 Naples (Immobilisation autocar 9h00 ) - Petit déjeuner en cours de route. Arrivée à Naples vers 08h30. Vers 09h selon la circulation?! - 9h à 11h30 : visite du Musée Archéologique de Naples et de ses superbes collections de marbres, mosaïques, fresques... issues notamment des fouilles de Pompéi. - Déjeuner au restaurant. - Après-midi, découverte de la ville et de son cœur historique : vestiges de murailles grecques, église baroque de San Gregorio Armeno, chapelle Sansevero etc. Puis montée au Couvent San Martino pour une vue panoramique sur la ville inoubliable. - A 18h00, rendez-vous avec votre conducteur et transfert vers votre hôtel dans la région de Sorrente. Installation, dîner et nuit. Jour 3 : Lundi 02 octobre 2006 Pompéi et Sorrente (09h00-19hOO) - 08h00 : petit déjeuner et 09h00 : Départ de l'hôtel avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, route vers Pompéi et visite de la "ville morte" figée depuis 79 après J.C., ses ruelles, ses comptoirs, ses thermes, son amphithéâtre, ses domi - En fin d après-midi découverte libre de Sorrente puis retour à votre hôtel pour le dîner et la nuit. Jour 4 : Mardi 03 octobre 2006 Solfatare et Paestum (9h00-19h00) - 08h00 : petit déjeuner et 09h00 : Départ de l'hôtel avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, direction Pouzzoles à la découverte de la Solfatare, cratère d'un ancien volcan éteint où subsistent néanmoins d'impressionnants phénomènes, tels que fumerolles, volcans miniatures, jets de sable... - En fin de matinée, route vers Paestum et visite avec un accompagnateur d une fabrique de Mozzarella. - Continuation par la visite libre du site archéologique : les temples de Neptune, d'héra et de Cérès, puis le Musée. Dîner et nuit à l'hôtel. Jour 5 : Mercredi 04 octobre 2006 Herculanum et Vésuve (9hOO - 19h00) - 08h00 : petit déjeuner et 09h00 : Départ de l'hôtel avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, découverte d Herculanum fondée, d'après la tradition, par Hercule. Cet ancien lieu de villégiature connut le même sort que Pompéi. - Après-midi, ascension au Vésuve, un des rares volcans d'europe encore en activité. - Dîner et nuit à l'hôtel. Jour 6 : Jeudi 05 octobre 2006 Capri (Immobilisation autocar 9h0O) - 06h00 : petit déjeuner. Départ de l'hôtel à 07h00 avec un panier repas pour le déjeuner. - Matin, Direction Sorrente. Une navette en bateau vous conduira à la découverte des nombreux charmes de l île de Capri. Sur place le funiculaire vous mènera directement de Marina Grande à Capri. Retour à 16h00 sur Sorrente. Temps libre pour effectuer vos derniers achats. - Dîner au restaurant. Rendez-vous avec votre chauffeur à 20h00 et départ vers la France Jour 7 : Vendredi 06 octobre Retour (même itinéraire qu à l'aller) Petit déjeuner et déjeuner en cours de route. Arrivée à votre établissement vers 23h00. L'ORDRE DES VISITES PEUT ETRE MODIFIE POUR DES RAISONS TECHNIQUES ? ME ? ME

3 Carte des sites à visiter Carte des sites à visiter - 3 -? ME ? ME

4 Un peu de géographie Un peu de géographie I. L'espace italien I. L'espace italien a. Une péninsule méditerranéenne - L'Italie c'est d'abord un massif montagneux, les Apennins, de 150 Km de large et qui s'étire jusqu'en Sicile. La Sardaigne, 2 ème grande île italienne, s'organise de la même manière. - Seule une bande littorale de quelques Kms de large est plane mais souvent marécageuse. La plaine du Pô est la plus vaste, le climat y est d'influence continentale. - Le climat méditerranéen domine toute la péninsule. Les étés sont de plus en plus chauds et secs en descendant vers le sud. En hiver, la douceur se limite au littoral et l'intérieur est souvent soumis aux gelées. a. Une péninsule méditerranéenne - L'Italie c'est d'abord un massif montagneux, les Apennins, de 150 Km de large et qui s'étire jusqu'en Sicile. La Sardaigne, 2 ème grande île italienne, s'organise de la même manière. - Seule une bande littorale de quelques Kms de large est plane mais souvent marécageuse. La plaine du Pô est la plus vaste, le climat y est d'influence continentale. - Le climat méditerranéen domine toute la péninsule. Les étés sont de plus en plus chauds et secs en descendant vers le sud. En hiver, la douceur se limite au littoral et l'intérieur est souvent soumis aux gelées ? ME ? ME

5 b. Une nature difficile mais aménagée L'Italie est un des pays d'europe où les risques naturels sont les plus élevés : inondations, sécheresses, séismes... Mais cela n'a pas empêché le territoire d'être très tôt mis en valeur : mise en valeur des versants par construction de terrasses, comme dans la région de Portofino au Nord (province de Gênes). drainage des marécages pour en faire des terres cultivables, et cela dès l'époque romaine, comme en témoignent les cadastres antiques romains (les parcellaires) restés intacts en certains endroits. l'endiguement du Pô et de ses affluents pour lutter contre les crues dangereuses. II. Les italiens b. Une nature difficile mais aménagée L'Italie est un des pays d'europe où les risques naturels sont les plus élevés : inondations, sécheresses, séismes... Mais cela n'a pas empêché le territoire d'être très tôt mis en valeur : mise en valeur des versants par construction de terrasses, comme dans la région de Portofino au Nord (province de Gênes). drainage des marécages pour en faire des terres cultivables, et cela dès l'époque romaine, comme en témoignent les cadastres antiques romains (les parcellaires) restés intacts en certains endroits. l'endiguement du Pô et de ses affluents pour lutter contre les crues dangereuses. II. Les italiens a. Une répartition inégale - Avec 57,5 millions d'habitants (pour Km²) en 2004, l Italie est l'un des pays les plus peuplés d'europe, avec une densité de 192 hab./km² nettement supérieure à celle de la France : 108 hab./km². - La population se concentre essentiellement dans les plaines, la plaine du Pô étant la plus densément peuplée (> 350 hab./km²), notamment autour de Milan, principal pôle économique du pays (situé dans l'espace de la Mégalopole) et qui compte un peu plus de 4 millions d'habitants (Rome : 3,5 millions) % des italiens sont aujourd'hui des citadins. b. La crise démographique? La population n'augmente plus, l'accroissement naturel est devenu négatif : déficit naturel. Depuis 1976, le renouvellement des générations n'est plus assuré, l'indice de fécondité de 1,29 enfant par femme (2004) est l'un des plus faibles au monde. a. Une répartition inégale - Avec 57,5 millions d'habitants (pour Km²) en 2004, l Italie est l'un des pays les plus peuplés d'europe, avec une densité de 192 hab./km² nettement supérieure à celle de la France : 108 hab./km². - La population se concentre essentiellement dans les plaines, la plaine du Pô étant la plus densément peuplée (> 350 hab./km²), notamment autour de Milan, principal pôle économique du pays (situé dans l'espace de la Mégalopole) et qui compte un peu plus de 4 millions d'habitants (Rome : 3,5 millions) % des italiens sont aujourd'hui des citadins. b. La crise démographique? La population n'augmente plus, l'accroissement naturel est devenu négatif : déficit naturel. Depuis 1976, le renouvellement des générations n'est plus assuré, l'indice de fécondité de 1,29 enfant par femme (2004) est l'un des plus faibles au monde ? ME ? ME

6 c. Des italiens qui ne quittent plus leur pays Après une longue tradition d'émigration, du XIXème s. jusque dans les années 1970 (30 millions sont partis s'installer à l'étranger), la tendance s'est aujourd'hui inversée. L'Italie est devenue une terre d'accueil pour les immigrés du Nord de l'afrique et de l'europe de l'est (Albanie, Kosovo...). Son solde migratoire est devenu très excédentaire : en 2004! III. Economie et organisation du pays a. La 3 ème puissance européenne (5 ème mondiale) Une industrie puissante concentrée aux 2/3 dans le Nord du pays et basée sur des entreprises multinationales comme F.I.A.T., Barilla, Pirelli, Benetton... Des industries qui ont réussi à s'adapter à la concurrence internationale, en s'appuyant sur un réseau de PME (Petites et Moyennes Entreprises) dynamique qui a su s'adapter à la demande des clients. 4 ème destination touristique mondiale avec plus de 40 millions de touristes par an. - deux façades littorales qui offrent de nombreuses plages pour le tourisme balnéaire. (ex : les plages de Rimini, sur la façade Adriatique). - un pays chargé d'histoire, avec ses villes-musées pour le tourisme culturel. (Rome, Venise, Florence ). - les Alpes qui permettent un tourisme d'hiver et d'été. - mais aussi un tourisme religieux : les pèlerinages à Rome, Assise grande puissance agricole qui s'est modernisée (mécanisation, irrigation, engrais...) spécialisée dans les cultures méditerranéennes : céréales, vigne, olives, cultures légumières et fruitières. Il ne faut cependant pas négliger l'importance de l'économie souterraine : de nombreux italiens "travaillent au noir", certains exerçant parfois deux métiers, un "officiel" et un "au noir". b. Un développement inégal Persistance d'un déséquilibre entre le Nord (centré sur la plaine du Pô) riche, très actif et intégré à l'espace de la Mégalopole, et le Sud : le Mezzogiorno (Midi) resté en retard (économiquement et socialement). Cette opposition est ancienne et reste visible pour tous les indicateurs : chômage, mortalité infantile, analphabétisme sont plus élevés dans le Mezzogiorno. c. Des italiens qui ne quittent plus leur pays Après une longue tradition d'émigration, du XIXème s. jusque dans les années 1970 (30 millions sont partis s'installer à l'étranger), la tendance s'est aujourd'hui inversée. L'Italie est devenue une terre d'accueil pour les immigrés du Nord de l'afrique et de l'europe de l'est (Albanie, Kosovo...). Son solde migratoire est devenu très excédentaire : en 2004! III. Economie et organisation du pays a. La 3 ème puissance européenne (5 ème mondiale) Une industrie puissante concentrée aux 2/3 dans le Nord du pays et basée sur des entreprises multinationales comme F.I.A.T., Barilla, Pirelli, Benetton... Des industries qui ont réussi à s'adapter à la concurrence internationale, en s'appuyant sur un réseau de PME (Petites et Moyennes Entreprises) dynamique qui a su s'adapter à la demande des clients. 4 ème destination touristique mondiale avec plus de 40 millions de touristes par an. - deux façades littorales qui offrent de nombreuses plages pour le tourisme balnéaire. (ex : les plages de Rimini, sur la façade Adriatique). - un pays chargé d'histoire, avec ses villes-musées pour le tourisme culturel. (Rome, Venise, Florence ). - les Alpes qui permettent un tourisme d'hiver et d'été. - mais aussi un tourisme religieux : les pèlerinages à Rome, Assise grande puissance agricole qui s'est modernisée (mécanisation, irrigation, engrais...) spécialisée dans les cultures méditerranéennes : céréales, vigne, olives, cultures légumières et fruitières. Il ne faut cependant pas négliger l'importance de l'économie souterraine : de nombreux italiens "travaillent au noir", certains exerçant parfois deux métiers, un "officiel" et un "au noir". b. Un développement inégal Persistance d'un déséquilibre entre le Nord (centré sur la plaine du Pô) riche, très actif et intégré à l'espace de la Mégalopole, et le Sud : le Mezzogiorno (Midi) resté en retard (économiquement et socialement). Cette opposition est ancienne et reste visible pour tous les indicateurs : chômage, mortalité infantile, analphabétisme sont plus élevés dans le Mezzogiorno ? ME ? ME

7 Quelques grands repères chronologiques Quelques grands repères chronologiques Le monde grec Le monde grec -VIII è s - V è s II è s- I è s 1ères cités Apogée grecques d Athènes -VIII è s -V è s II è s- I è s 1ères cités Apogée grecques d Athènes Conquête romaine la Grèce devient l ACHAÏE Conquête romaine la Grèce devient l ACHAÏE Alexandre le Grand Alexandre le Grand Poèmes homériques Périclès Poèmes homériques Périclès Le monde romain Constantin Auguste 1er Empereur Empereur chrétien II è S Le monde romain Constantin Auguste 1er Empereur Empereur chrétien II è S ROIS REPUBLIQUE EMPIRE ROIS REPUBLIQUE EMPIRE Fondation de Rome Proclamation de la République Apogée de l'empire Chute de l'empire Romain d'occident Fondation de Rome Proclamation de la République Apogée de l'empire Chute de l'empire Romain d'occident - 7 -? ME ? ME

8 Vivre dans la Rome Antique I. Le logement a. Les insulae : Vivre dans la Rome Antique I. Le logement a. Les insulae : C'est l'équivalent de nos immeubles, ils font jusqu'à 7 C'est l'équivalent de nos immeubles, ils font jusqu'à 7 étages, soit 20 m de hauteur! Divisés en logements : les cenacula, étages, soit 20 m de hauteur! Divisés en logements : les cenacula, pour lesquels on paye un loyer, ces pour lesquels on paye un loyer, ces "appartements" sont sans confort, pas de cheminée, on se chauffe "appartements" sont sans confort, pas de cheminée, on se chauffe avec un brasero, pas d'eau courante... C'est le logement des plus pauvres. Ruines de l insula de Diane, Ostie. avec un brasero, pas d'eau courante... C'est le logement des plus pauvres. Ruines de l insula de Diane, Ostie. b. La maison : la domus b. La maison : la domus Elle est d'abord construite selon le modèle étrusque : c'est la maison à atrium (du latin ater : noir) cour carrée avec au centre un bassin qui recueille les eaux de pluie : l'impluvium, autour de laquelle s'organisent différentes pièces : la cuisine, la salle à manger, la chambre à coucher, puis derrière le tablinum (du latin tabula : planche), pièce du maître, et le jardin. Elle est d'abord construite selon le modèle étrusque : c'est la maison à atrium (du latin ater : noir) cour carrée avec au centre un bassin qui recueille les eaux de pluie : l'impluvium, autour de laquelle s'organisent différentes pièces : la cuisine, la salle à manger, la chambre à coucher, puis derrière le tablinum (du latin tabula : planche), pièce du maître, et le jardin ? ME ? ME

9 c. Les boutiques Puis le contact avec les civilisations hellénistiques apporte aux romains le péristyle. A l'atrium vient s'ajouter une seconde maison avec une cour péristyle : préau reposant sur des colonnes, entouré de nouvelles pièces. Colonnes et murs y sont richement décorés : marbre, peintures et mosaïques... c. Les boutiques Puis le contact avec les civilisations hellénistiques apporte aux romains le péristyle. A l'atrium vient s'ajouter une seconde maison avec une cour péristyle : préau reposant sur des colonnes, entouré de nouvelles pièces. Colonnes et murs y sont richement décorés : marbre, peintures et mosaïques... Au rez-de-chaussée, on peut trouver une à plusieurs petites boutiques, composées chacune d'une pièce unique donnant sur la rue. d. Le mobilier Il est très simple aux débuts de Rome, puis les conquêtes développent le goût du beau : meubles à 3 pieds, table en bronze avec plaque de marbre, chaises, le triclinium se développe : triple divan en pierre, en bronze ou en bois garni de coussins. La vaisselle est en céramique ou en bois, parfois en argent pour les plus riches. L'éclairage se fait le plus souvent avec des lampes à huile. Après J.C., avec l'empire, le luxe se développe et le mobilier devient plus important et plus varié. II. La journée du romain Elle correspond à la durée du jour, les romains se lèvent avec le soleil, ils travaillent le matin. Les pauvres sans travail vont chercher des vivres (sportula) qu'ils reçoivent gratuitement de l'empereur ou de riches citoyens (clientélisme). Après un léger repas et une sieste, l'après midi est consacrée aux loisirs : - aux thermes, où le Romain va régulièrement pour prendre son bain, mais aussi pour se détendre, rencontrer des amis - au Colisée, pour voir les combats de gladiateurs - au théâtre, pour assister à une comédie - au grand cirque, pour assister à une course de chars Au rez-de-chaussée, on peut trouver une à plusieurs petites boutiques, composées chacune d'une pièce unique donnant sur la rue. d. Le mobilier Il est très simple aux débuts de Rome, puis les conquêtes développent le goût du beau : meubles à 3 pieds, table en bronze avec plaque de marbre, chaises, le triclinium se développe : triple divan en pierre, en bronze ou en bois garni de coussins. La vaisselle est en céramique ou en bois, parfois en argent pour les plus riches. L'éclairage se fait le plus souvent avec des lampes à huile. Après J.C., avec l'empire, le luxe se développe et le mobilier devient plus important et plus varié. II. La journée du romain Elle correspond à la durée du jour, les romains se lèvent avec le soleil, ils travaillent le matin. Les pauvres sans travail vont chercher des vivres (sportula) qu'ils reçoivent gratuitement de l'empereur ou de riches citoyens (clientélisme). Après un léger repas et une sieste, l'après midi est consacrée aux loisirs : - aux thermes, où le Romain va régulièrement pour prendre son bain, mais aussi pour se détendre, rencontrer des amis - au Colisée, pour voir les combats de gladiateurs - au théâtre, pour assister à une comédie - au grand cirque, pour assister à une course de chars - 9 -? ME ? ME

10 Les grands monuments romains I. Principaux édifices et leurs fonctions a. Autour du forum Le vieux forum, ROME. Les grands monuments romains I. Principaux édifices et leurs fonctions a. Autour du forum Le vieux forum, ROME. A l'origine place de marché, le forum est devenu très vite le centre des affaires publiques et privées de la vie urbaine, autour duquel vont s'élever les principaux monuments de la cité. La curie Bâtiment qui désigne le Sénat à Rome, ou dans les autres villes, le lieu réunissant le sénat municipal : les décurions (sorte de conseil municipal). Seul bâtiment aujourd'hui reconstruit sur le vieux forum romain. A l'origine place de marché, le forum est devenu très vite le centre des affaires publiques et privées de la vie urbaine, autour duquel vont s'élever les principaux monuments de la cité. La curie Bâtiment qui désigne le Sénat à Rome, ou dans les autres villes, le lieu réunissant le sénat municipal : les décurions (sorte de conseil municipal). Seul bâtiment aujourd'hui reconstruit sur le vieux forum romain. Des monuments religieux : les temples Des monuments religieux : les temples Généralement de forme rectangulaire, divisés en 2 parties : la cella et le pronaos. (voir plan ci-contre) dont il ne reste souvent que quelques colonnes C'est parfois leur transformation en église qui les a sauvés! Temple d'antonin et de Faustine Généralement de forme rectangulaire, divisés en 2 parties : la cella et le pronaos. (voir plan ci-contre) dont il ne reste souvent que quelques colonnes C'est parfois leur transformation en église qui les a sauvés! Temple d'antonin et de Faustine ? ME ? ME

11 Les portiques Galeries à colonnes qui peuvent être annexées à un bâtiment ou construites en bordure d'une rue ou d'une place (cela permet de circuler à l'ombre, à l'abri de la pluie...). La basilique, un édifice civil Hall de réunion, servant de tribunal, de lieu de commerce, de promenade, de discussions... elle est à l'origine des basiliques chrétiennes. b. Les édifices consacrés aux loisirs Les portiques Galeries à colonnes qui peuvent être annexées à un bâtiment ou construites en bordure d'une rue ou d'une place (cela permet de circuler à l'ombre, à l'abri de la pluie...). La basilique, un édifice civil Hall de réunion, servant de tribunal, de lieu de commerce, de promenade, de discussions... elle est à l'origine des basiliques chrétiennes. b. Les édifices consacrés aux loisirs Le théâtre Le théâtre La pierre remplace très vite les théâtres temporaires en bois. Sa construction ne se fait pas comme en Grèce sur un flanc de Odéon de Pompéi L'amphithéâtre Le plus ancien est celui de Pompéi, le plus célèbre, celui de Rome : le Colisée. Il tient son nom de la statue colossale de Néron qui 52 m colline, mais elle s'élève du sol. On y joue tragédies, comédies, mimes, on y chante, on y danse Une immense toile tendue : le velum, protégeait du soleil ou des intempéries. Certains théâtres plus petits, les odéons, accueillaient ballets, concerts était toute proche, le colosseum. De forme 188 m elliptique, il pouvait accueillir jusque places. On y pratiquait essentiellement des combats de gladiateurs (souvent des prisonniers de guerre ou des condamnés). Certains textes antiques mentionnent aussi des naumachies, sortes de joutes nautiques, fêtes somptueuses et sanglantes! Mais elles semblent peu probables dans le Colisée La pierre remplace très vite les théâtres temporaires en bois. Sa construction ne se fait pas comme en Grèce sur un flanc de Odéon de Pompéi L'amphithéâtre Le plus ancien est celui de Pompéi, le plus célèbre, celui de Rome : le Colisée. Il tient son nom de la statue colossale de Néron qui 52 m colline, mais elle s'élève du sol. On y joue tragédies, comédies, mimes, on y chante, on y danse Une immense toile tendue : le velum, protégeait du soleil ou des intempéries. Certains théâtres plus petits, les odéons, accueillaient ballets, concerts était toute proche, le colosseum. De forme 188 m elliptique, il pouvait accueillir jusque places. On y pratiquait essentiellement des combats de gladiateurs (souvent des prisonniers de guerre ou des condamnés). Certains textes antiques mentionnent aussi des naumachies, sortes de joutes nautiques, fêtes somptueuses et sanglantes! Mais elles semblent peu probables dans le Colisée ? ME ? ME

12 Le cirque Le cirque De forme allongée, il est comparable à nos hippodromes (c'est d'ailleurs ainsi qu'on les appelle en Grèce). On y assiste à des courses de chars autour de la spina ornée de basreliefs, on vient parier sur les auriges (conducteurs de chars). Le circus maximus (voir maquette ci-contre) pouvait accueillir plus de personnes. De forme allongée, il est comparable à nos hippodromes (c'est d'ailleurs ainsi qu'on les appelle en Grèce). On y assiste à des courses de chars autour de la spina ornée de basreliefs, on vient parier sur les auriges (conducteurs de chars). Le circus maximus (voir maquette ci-contre) pouvait accueillir plus de personnes. Les thermes Les thermes Établissements de bains publics, les thermae se composent généralement de quatre grandes parties : - le vestiaire - une salle chaude : le caldarium (équivalent de nos saunas) où l'on se laissait transpirer, salle chauffée par la méthode des hypocaustes (voir le bas de la reconstitution). - une salle tiède : le tepidarium, où les baigneurs étaient frottés d'huile et de parfums. - une salle froide : le frigidarium, pour les bains froids. Dans les thermes les plus luxueux viennent aussi s'ajouter bibliothèque, gymnase, stade, palestre... Les thermes de Caracalla, inaugurés en 216, étaient les plus grands de l'empire Romain : ils pouvaient accueillir jusqu'à 1600 baigneurs. Établissements de bains publics, les thermae se composent généralement de quatre grandes parties : - le vestiaire - une salle chaude : le caldarium (équivalent de nos saunas) où l'on se laissait transpirer, salle chauffée par la méthode des hypocaustes (voir le bas de la reconstitution). - une salle tiède : le tepidarium, où les baigneurs étaient frottés d'huile et de parfums. - une salle froide : le frigidarium, pour les bains froids. Dans les thermes les plus luxueux viennent aussi s'ajouter bibliothèque, gymnase, stade, palestre... Les thermes de Caracalla, inaugurés en 216, étaient les plus grands de l'empire Romain : ils pouvaient accueillir jusqu'à 1600 baigneurs ? ME ? ME

13 a. Les monuments commémoratifs c. Les monuments commémoratifs L'arc de triomphe L'arc de triomphe C'est une porte monumentale construite à l'origine pour honorer les imperatores après une conquête, puis elle fut élevée en pierre pour commémorer leurs victoires. C'est une porte monumentale construite à l'origine pour honorer les imperatores après une conquête, puis elle fut élevée en pierre pour commémorer leurs victoires. arc de Titus (1 arche) arc de Septime Sévère (3 arches) arc de Titus (1 arche) arc de Septime Sévère (3 arches) La colonne Trajane La colonne Trajane Érigée en l'honneur de l'empereur Trajan ( ) pour ses victoires sur les Daces (début du IIème s. av. J.C.), elle est haute de 40 m entourée d'une spirale de bas-reliefs de 200 m de long, racontant l'événement : scènes de fortifications, de bataille On peut voir à Rome, Piazza Colonna, un autre édifice similaire en l'honneur de Marc Aurèle. Érigée en l'honneur de l'empereur Trajan ( ) pour ses victoires sur les Daces (début du IIème s. av. J.C.), elle est haute de 40 m entourée d'une spirale de bas-reliefs de 200 m de long, racontant l'événement : scènes de fortifications, de bataille On peut voir à Rome, Piazza Colonna, un autre édifice similaire en l'honneur de Marc Aurèle ? ME ? ME

14 b. Les autres édifices d. Les autres édifices L'aqueduc L'aqueduc Monument construit en hauteur (environ 15 m) destiné à alimenter en eau la ville et ses fontaines et les plus riches domi... Ruines d'un aqueduc en direction de Rome Monument construit en hauteur (environ 15 m) destiné à alimenter en eau la ville et ses fontaines et les plus riches domi... Ruines d'un aqueduc en direction de Rome Les voies romaines Les voies romaines Les romains construiront un immense réseau routier, d'abord en Italie puis dans tout l'empire : Km de routes reliaient Rome aux grandes villes. Elles servent aux déplacements rapides des légions, des marchands, et des courriers de la poste impériale. Le réseau italien date presque entièrement de la République (V ème - I er s. av. J.-C.). Via sacra sur le forum romain dalles sable gravier Grosses pierres Schéma en coupe d'une voie mortier romaine Les routes partent de Rome et portent généralement le nom du magistrat qui les a créées (ex : la via Appia est due à Appius en - 312, elle se dirige vers Capoue). Ces routes recherchent avant tout la ligne droite et franchissent les obstacles au moyen de magnifiques ouvrages d'art. Des bornes milliaires indiquent le nom de la voie, la direction et la distance avec Rome. Les romains construiront un immense réseau routier, d'abord en Italie puis dans tout l'empire : Km de routes reliaient Rome aux grandes villes. Elles servent aux déplacements rapides des légions, des marchands, et des courriers de la poste impériale. Le réseau italien date presque entièrement de la République (V ème - I er s. av. J.-C.). Via sacra sur le forum romain dalles sable gravier Grosses pierres Schéma en coupe d'une voie mortier romaine Les routes partent de Rome et portent généralement le nom du magistrat qui les a créées (ex : la via Appia est due à Appius en - 312, elle se dirige vers Capoue). Ces routes recherchent avant tout la ligne droite et franchissent les obstacles au moyen de magnifiques ouvrages d'art. Des bornes milliaires indiquent le nom de la voie, la direction et la distance avec Rome ? ME ? ME

15 II. Les techniques de construction a. Caractéristiques Emploi généralisé de l'arc de plein cintre héritée des Etrusques (portiques, fenêtres...), mais aussi de la voûte, qui permet de couvrir de vastes espaces tout en réduisant les supports. II. Les techniques de construction a. Caractéristiques Emploi généralisé de l'arc de plein cintre héritée des Etrusques (portiques, fenêtres...), mais aussi de la voûte, qui permet de couvrir de vastes espaces tout en réduisant les supports. b. La technique du blocage Les murs sont formés à l'aide d'un mortier résistant (mélange de chaux, de sable et de graviers) ; ils sont ensuite recouverts d'un parement de briques ou de belles pierres (cf. pilier du cryptoportique de Bavay). Cette technique donne des constructions solides et permet surtout des formes variées : voûtes, arcs, coupoles, aqueducs s'en trouvent ainsi facilités. b. La technique du blocage Les murs sont formés à l'aide d'un mortier résistant (mélange de chaux, de sable et de graviers) ; ils sont ensuite recouverts d'un parement de briques ou de belles pierres (cf. pilier du cryptoportique de Bavay). Cette technique donne des constructions solides et permet surtout des formes variées : voûtes, arcs, coupoles, aqueducs s'en trouvent ainsi facilités ? ME ? ME

16 Les arts plastiques I. L art gréco-romain a. Il existe 3 grands ordres d'architecture Les arts plastiques I. L art gréco-romain a. Il existe 3 grands ordres d'architecture Le temple grec reste le meilleur exemple de l architecture grecque. Il est la demeure du dieu, les fidèles n'y pénètrent pas. Les sacrifices se font à l'extérieur du temple, sur un autel en plein air. D'abord construit en bois ou en brique crue il est construit, à partir de la fin du VII è s. av. J.C., en pierre. Il est souvent entouré d'une colonnade qui forme un péristyle. C'est d'après la forme et l'ornementation des colonnes, plus particulièrement par les chapiteaux ou encore les frises, que l'on peut facilement distinguer les 3 grands styles ou ordres d'architecture grecs. Le temple grec reste le meilleur exemple de l architecture grecque. Il est la demeure du dieu, les fidèles n'y pénètrent pas. Les sacrifices se font à l'extérieur du temple, sur un autel en plein air. D'abord construit en bois ou en brique crue il est construit, à partir de la fin du VII è s. av. J.C., en pierre. Il est souvent entouré d'une colonnade qui forme un péristyle. C'est d'après la forme et l'ornementation des colonnes, plus particulièrement par les chapiteaux ou encore les frises, que l'on peut facilement distinguer les 3 grands styles ou ordres d'architecture grecs. Temple dorique, Paestum. Chapiteau ionique, Delphes. Chapiteau corinthien, Corinthe. Temple dorique, Paestum. Chapiteau ionique, Delphes. Chapiteau corinthien, Corinthe ? ME ? ME

17 Aux ordres grecs les romains ajoutent l'ordre composite, mélange de corinthien et d'ionique. (voir ci-contre le chapiteau composite d Ostie). Il arrive que différents ordres soient superposés sur un même édifice : dorique à l'étage inférieur, ionique au centre, corinthien en haut, comme au Colisée. Dans l'art romain, la colonne cesse d'être un élément de soutien isolé pour devenir un élément décoratif qui s'intègre dans la maçonnerie. Exemple : les colonnes des temples autour de la cella, sur les arcs de triomphe... Voir cicontre le temple de la Fortune virile à Rome. Les temples étaient décorés de bas-reliefs : frontons, métopes, frises... On pouvait y trouver des statues parfois gigantesques (ainsi la statue d'athéna Parthénon mesurait-elle près de 12 m de haut). On sait aussi qu'ils étaient peints de couleurs vives, comme l attestent les traces de couleur rouge retrouvées sur le Parthénon. Beaucoup de temples sont aujourd'hui disparus, victimes des séismes, du vandalisme ou de l'absence d'entretien à l'époque chrétienne. Seuls ceux qui ont été transformés en églises nous sont parvenus en meilleur état. Ces différents styles d architecture persistent encore aujourd hui dans certaines grandes constructions contemporaines, en Europe comme l Assemblée Nationale française, ou encore en Amérique : la Maison Blanche, le Sénat... Aux ordres grecs les romains ajoutent l'ordre composite, mélange de corinthien et d'ionique. (voir ci-contre le chapiteau composite d Ostie). Il arrive que différents ordres soient superposés sur un même édifice : dorique à l'étage inférieur, ionique au centre, corinthien en haut, comme au Colisée. Dans l'art romain, la colonne cesse d'être un élément de soutien isolé pour devenir un élément décoratif qui s'intègre dans la maçonnerie. Exemple : les colonnes des temples autour de la cella, sur les arcs de triomphe... Voir cicontre le temple de la Fortune virile à Rome. Les temples étaient décorés de bas-reliefs : frontons, métopes, frises... On pouvait y trouver des statues parfois gigantesques (ainsi la statue d'athéna Parthénon mesurait-elle près de 12 m de haut). On sait aussi qu'ils étaient peints de couleurs vives, comme l attestent les traces de couleur rouge retrouvées sur le Parthénon. Beaucoup de temples sont aujourd'hui disparus, victimes des séismes, du vandalisme ou de l'absence d'entretien à l'époque chrétienne. Seuls ceux qui ont été transformés en églises nous sont parvenus en meilleur état. Ces différents styles d architecture persistent encore aujourd hui dans certaines grandes constructions contemporaines, en Europe comme l Assemblée Nationale française, ou encore en Amérique : la Maison Blanche, le Sénat ? ME ? ME

18 b. La sculpture La sculpture est l'art de tailler, de fondre ou de modeler une matière en relief. On peut distinguer plusieurs types de sculptures : b. La sculpture La sculpture est l'art de tailler, de fondre ou de modeler une matière en relief. On peut distinguer plusieurs types de sculptures : - Si le sujet se détache à peine de la paroi et n'a pas de relief, c'est une gravure. - Dans un bas-relief, la sculpture possède un volume et se détache faiblement de la paroi. C'est la technique utilisée par exemple pour les frises des temples (doc.1). Alors que les Grecs représentaient surtout des scènes mythologiques (cf. les frises du Parthénon), les Romains représentent plus souvent des scènes de la vie civile et militaire. Ces bas-reliefs ornent les autels, sarcophages, colonnes, arcs de triomphe Lorsque le sujet se détache presque entièrement de la paroi, on parle de haut-relief (doc. 1). - Une statue est entièrement détachée de la paroi, on dit qu'elle est en ronde bosse : on peut en faire le tour. Si avant le Vè s., les statues ont une attitude encore raide, à partir de la deuxième moitié du IVè s., les artistes grecs marbriers ou bronziers atteignent la pleine maîtrise de leur art. Les corps deviennent plus souples, les visages plus expressifs, l'anatomie et les proportions sont exactes. Les grecs développent l'harmonie des proportions, des mesures, signes de la beauté idéale. - Si le sujet se détache à peine de la paroi et n'a pas de relief, c'est une gravure. - Dans un bas-relief, la sculpture possède un volume et se détache faiblement de la paroi. C'est la technique utilisée par exemple pour les frises des temples (doc.1). Alors que les Grecs représentaient surtout des scènes mythologiques (cf. les frises du Parthénon), les Romains représentent plus souvent des scènes de la vie civile et militaire. Ces bas-reliefs ornent les autels, sarcophages, colonnes, arcs de triomphe Lorsque le sujet se détache presque entièrement de la paroi, on parle de haut-relief (doc. 1). - Une statue est entièrement détachée de la paroi, on dit qu'elle est en ronde bosse : on peut en faire le tour. Si avant le Vè s., les statues ont une attitude encore raide, à partir de la deuxième moitié du IVè s., les artistes grecs marbriers ou bronziers atteignent la pleine maîtrise de leur art. Les corps deviennent plus souples, les visages plus expressifs, l'anatomie et les proportions sont exactes. Les grecs développent l'harmonie des proportions, des mesures, signes de la beauté idéale ? ME ? ME

19 A l'époque hellénistique, les sculpteurs exagèrent les mouvements du corps, et expriment sur les visages les sentiments les plus forts. Il faudra attendre ensuite la Renaissance pour retrouver un tel art! Les plus grands sculpteurs sont Phidias l'athénien, Polyclète d'argos, Myron de Thèbes au Vè s, et au IVè s., Praxitèle d'athènes et Scopas. Grecs et romains ont surtout utilisé le marbre, mais aussi le bronze (où les artistes grecs excellent), la terre cuite, le bois, et des matériaux précieux comme l ivoire, l or, etc. A l'époque hellénistique, les sculpteurs exagèrent les mouvements du corps, et expriment sur les visages les sentiments les plus forts. Il faudra attendre ensuite la Renaissance pour retrouver un tel art! Les plus grands sculpteurs sont Phidias l'athénien, Polyclète d'argos, Myron de Thèbes au Vè s, et au IVè s., Praxitèle d'athènes et Scopas. Grecs et romains ont surtout utilisé le marbre, mais aussi le bronze (où les artistes grecs excellent), la terre cuite, le bois, et des matériaux précieux comme l ivoire, l or, etc. c. La décoration : peintures et mosaïques c. La décoration : peintures et mosaïques La peinture Elle nous est surtout connue grâce aux nombreuses fresques murales qui ornent les maisons d'herculanum, de Stabies ou de Pompéi (comme ici la villa des mystères), ensevelies en 79 ap. J.C. après l'éruption du Vésuve. Fresque de la Villa des mystères,. La peinture Elle nous est surtout connue grâce aux nombreuses fresques murales qui ornent les maisons d'herculanum, de Stabies ou de Pompéi (comme ici la villa des mystères), ensevelies en 79 ap. J.C. après l'éruption du Vésuve. Fresque de la Villa des mystères,. Les mosaïques Né en Grèce, cet art sera particulièrement développé par les Romains. Les mosaïques sont surtout utilisées comme pavement, plus rarement sur les murs ou plafonds. Elles sont d'abord à motifs géométriques au Mosaïque de Pompéi début de l'empire, puis au IIè s. de style "fleuri" représentant de véritables tableaux avec végétation, animaux et hommes. C'est à partir du III è s. que la "couleur" se développe. Les mosaïques Né en Grèce, cet art sera particulièrement développé par les Romains. Les mosaïques sont surtout utilisées comme pavement, plus rarement sur les murs ou plafonds. Elles sont d'abord à motifs géométriques au début de l'empire, puis au IIè s. de style "fleuri" représentant de véritables tableaux avec végétation, animaux et hommes. C'est à partir du III è s. que la "couleur" se développe. Mosaïque de Pompéi ? ME ? ME

20 III. La Renaissance Dans le courant du XV ème s., l'italie est le berceau d'un renouveau des arts. Encouragés par les princes, les banquiers et les hommes d'affaires, qui veulent montrer leur puissance et leur richesse, les artistes multiplient les recherches et les chefsd'œuvre pour leurs mécènes. (ex : Laurent de Médicis à Florence). Ils inventent un nouvel idéal de beauté basé sur trois principes : - L'étude des oeuvres de l'antiquité considérée comme un répertoire de modèles. Sculpteurs, peintres et architectes redécouvrent les formes du classicisme grec et romain et veulent les faire "renaître". C'est la Renaissance! - L'imitation de la réalité et de la nature. L'invention de la perspective, en donnant cette impression de profondeur, permet de représenter plus fidèlement la réalité. L'art est devenu aussi humaniste, il représente l'homme avec fidélité, montrant la musculature dans ses moindres détails, des portraits très réalistes... III. La Renaissance Dans Dans le courant du XV ème s., l'italie est le berceau d'un renouveau des arts. Encouragés par les princes, les banquiers et les hommes d'affaires, qui veulent montrer leur puissance et leur richesse, les artistes multiplient les recherches et les chefsd'œuvre pour leurs mécènes. (ex : Laurent de Médicis à Florence). Ils inventent un nouvel idéal de beauté basé sur trois principes : - L'étude des oeuvres de l'antiquité considérée comme un répertoire de modèles. Sculpteurs, peintres et architectes redécouvrent les formes du classicisme grec et romain et veulent les faire "renaître". C'est la Renaissance! - L'imitation de la réalité et de la nature. L'invention de la perspective, en donnant cette impression de profondeur, permet de représenter plus fidèlement la réalité. L'art est devenu aussi humaniste, il représente l'homme avec fidélité, montrant la musculature dans ses moindres détails, des portraits très réalistes... - La recherche de - La recherche de proportions harmonieuses proportions harmonieuses fondées sur des règles fondées sur des règles mathématiques, l'architecture mathématiques, l'architecture n'est plus seulement quelque n'est plus seulement quelque chose qui se dessine mais chose qui se dessine mais quelque chose qui se pense, quelque chose qui se pense, qui se calcule. Comme le qui se calcule. Comme le faisaient déjà les grecs dans faisaient déjà les grecs dans l Antiquité avec l utilisation du «nombre d or» pour la construction l Antiquité avec l utilisation du «nombre d or» pour la construction du théâtre d Epidaure, ou du temple d Héra à Paestum du théâtre d Epidaure, ou du temple d Héra à Paestum ? ME ? ME

21 IV. L'art baroque, art du mouvement Né à Rome à la fin du XVI ème siècle, l'art baroque poursuit l'art de la Renaissance. Art du mouvement, il cherche à émouvoir, éblouir le spectateur par ses expressions, ses mouvements, ses décors c'est un art vivant et théâtral. L'art baroque s'exprime aussi bien en : - peinture, les peintres expriment le mouvement, ils utilisent des couleurs chaudes, la technique du trompe-l'œil IV. L'art baroque, art du mouvement Né à Rome à la fin du XVI ème siècle, l'art baroque poursuit l'art de la Renaissance. Art du mouvement, il cherche à émouvoir, éblouir le spectateur par ses expressions, ses mouvements, ses décors c'est un art vivant et théâtral. L'art baroque s'exprime aussi bien en : - peinture, les peintres expriment le mouvement, ils utilisent des couleurs chaudes, la technique du trompe-l'œil Ex : Le triomphe de St Ignace, par Le Pozzo, fresque en trompe l'œil du plafond de l'église St Ignace à Rome, Cette fresque est à la gloire de St Ignace de Loyola, fondateur de l'ordre des Jésuites. Elle représente l'évangélisation du monde par les Jésuites. On y retrouve toutes les caractéristiques de l'art baroque : illusion, foisonnement des personnages et des couleurs, importance des mouvements et des lignes courbes. Ex : Le triomphe de St Ignace, par Le Pozzo, fresque en trompe l'œil du plafond de l'église St Ignace à Rome, Cette fresque est à la gloire de St Ignace de Loyola, fondateur de l'ordre des Jésuites. Elle représente l'évangélisation du monde par les Jésuites. On y retrouve toutes les caractéristiques de l'art baroque : illusion, foisonnement des personnages et des couleurs, importance des mouvements et des lignes courbes ? ME ? ME

22 - sculpture, les visages expriment des sentiments (voir cicontre, le travail de Le Bernin sur la statuaire du Pont St Ange), utilisation de colonnes torsadées, les décors sont chargés (comme la fontaine de Trévi ) - sculpture, les visages expriment des sentiments (voir cicontre, le travail de Le Bernin sur la statuaire du Pont St Ange), utilisation de colonnes torsadées, les décors sont chargés (comme la fontaine de Trévi ) Pont St Ange Fontaine de Trévi Pont St Ange Fontaine de Trévi - architecture, les plans des édifices et les façades dessinent des courbes et des contrecourbes, des décrochements Voir ci-dessus la fontaine de Trévi, œuvre de Nicolas Salvi (1762) ou encore ci-contre la façade de l'église Santa Maria Del Quirinal, dont même le plan n'est plus en croix latine (comme la majorité des églises catholiques) mais de forme elliptique. - musique, Monteverdi crée une nouvelle forme musicale : l'opéra. L'art baroque est d'abord un art religieux, utilisé surtout par les Jésuites comme moyen de reconquête religieuse pour lutter contre le développement du protestantisme. Il se développera en Italie, puis en Europe mais aussi en Amérique latine. Il sera aussi un instrument de pouvoir des souverains et des princes qui l'utilisent pour afficher leur puissance et leurs richesses et frapper ainsi les esprits de leurs sujets. - architecture, les plans des édifices et les façades dessinent des courbes et des contrecourbes, des décrochements Voir ci-dessus la fontaine de Trévi, œuvre de Nicolas Salvi (1762) ou encore ci-contre la façade de l'église Santa Maria Del Quirinal, dont même le plan n'est plus en croix latine (comme la majorité des églises catholiques) mais de forme elliptique. - musique, Monteverdi crée une nouvelle forme musicale : l'opéra. L'art baroque est d'abord un art religieux, utilisé surtout par les Jésuites comme moyen de reconquête religieuse pour lutter contre le développement du protestantisme. Il se développera en Italie, puis en Europe mais aussi en Amérique latine. Il sera aussi un instrument de pouvoir des souverains et des princes qui l'utilisent pour afficher leur puissance et leurs richesses et frapper ainsi les esprits de leurs sujets ? ME ? ME

23 NOM:... Dimanche 01 octobre 2006 PLAN DE NAPLES NOM:... Dimanche 01 octobre 2006 PLAN DE NAPLES ? ME ? ME

24 NOM:... Dimanche 01 octobre 2006 GEOGRAFIA A NAPOLI Naples, troisième agglomération d'italie, grandit depuis l'antiquité entre deux zones volcaniques très actives : le Vésuve au Sud-Est, et au Nord-Ouest, les Champs Phlégréens, large effondrement d'où s'échappent fumerolles et gaz nocifs. Trois millions de personnes vivent ainsi dans l'un des sites naturels les plus dangereux d'europe. 1. Lecture d un paysage a. Présentez le doc. (nature, lieu, angle de vue ) b. Indiquez à quoi correspondent les numéros sur la photographie : 1 = 2 = 3 = 4 = c. Quelles activi tés avez-vous repérées sur le littoral? Justifiez. 2. Le risque volcanique, une simple fatalité naturelle? a. A quel risque majeur est exposée la ville? Argumentez..... b. En quoi peut-on affirmer que ce risque n est pas que naturel?.... c. Quelles en seraient les éventuelles conséquences? d. Ces conséquences affecteraient-elles le pays? Argumentez. NOM:... Dimanche 01 octobre 2006 GEOGRAFIA A NAPOLI Naples, troisième agglomération d'italie, grandit depuis l'antiquité entre deux zones volcaniques très actives : le Vésuve au Sud-Est, et au Nord-Ouest, les Champs Phlégréens, large effondrement d'où s'échappent fumerolles et gaz nocifs. Trois millions de personnes vivent ainsi dans l'un des sites naturels les plus dangereux d'europe. 1. Lecture d un paysage a. Présentez le doc. (nature, lieu, angle de vue ) b. Indiquez à quoi correspondent les numéros sur la photographie : 1 = 2 = 3 = 4 = c. Quelles activités avez-vous repérées sur le littoral? Justifiez. 2. Le risque volcanique, une simple fatalité naturelle? a. A quel risque majeur est exposée la ville? Argumentez..... b. En quoi peut-on affirmer que ce risque n est pas que naturel?.... c. Quelles en seraient les éventuelles conséquences? d. Ces conséquences affecteraient-elles le pays? Argumentez ? ME ? ME