ÉCURITÉ. financière LA REVUE PROFESSIONNELLE DES MEMBRES DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE

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1 S ÉCURITÉ financière LA REVUE PROFESSIONNELLE DES MEMBRES DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE DÉCEMBRE 2000 ENVOI DE PUBLICATIONS CANADIENNES N O DE CONVENTION Les tendances en matière de produits financiers et placements OÙ LE CONSOMMATEUR DOIT-IL INVESTIR EN 2001? À LIRE Élections au conseil d administration de la Chambre Ce qu il faut savoir Produits financiers et placements Les REER, une cible de choix pour les chasseurs d abris fiscaux Analyse Quand la démographie crée d intéressantes occasions de placements Entrevue Martin Rochon Nouveau président de la Chambre de la sécurité financière

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3 S ÉCURITÉ financière LA REVUE PROFESSIONNELLE DES MEMBRES DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE DÉCEMBRE 2000 SOMMAIRE RÉDACTRICE EN CHEF Madeleine Pelletier PRÉSIDENT Martin Rochon, A.V.C., Pl. fin. VICE-PRÉSIDENT AUX ASSURANCES Alain C. Roy, A.V.C., Pl. fin. VICE-PRÉSIDENTE AUX VALEURS MOBILIÈRES Danielle Surprenant, A.V.A., Pl. fin. ADMINISTRATEURS M e Louis Chartrain Michel Paquet Richard Pelletier Alain Poirier, conseiller en sécurité financière, conseiller en assurance et rentes collectives Claude Poirier, A.V.A., Pl. fin. Louis Rouleau, A.V.A., Pl. fin. M e Jacques St-Amant Louise Viau, A.V.A., Pl. fin. ADMINISTRATION Lucie Granger Directrice générale et secrétaire SÉCURITÉ FINANCIÈRE 500, Sherbrooke Ouest, 7 e étage Montréal (Québec) H3A 3C6 (514) renseignements@chambresf.com RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS ET DES PUBLICATIONS Madeleine Pelletier RÉDACTION - RÉVISION Lissia de Bellefeuille GRAPHISME Bizier & Bouchard TRADUCTION Luisa Perini GROUPE-CONSEIL À L ORIENTATION DU CONTENU Gérard Bérubé, journaliste Jean Bubendorff, v.-p. principal, Corporation financière Mackenzie Pierre Brunette, A.V.A., M.fisc. Claude Ménard, v.-p., Groupe PPI PUBLICITÉ Communications Publi-Services inc. Jean Thibault et Nathalie Rho (450) IMPRESSION Interweb inc. TIRAGE exemplaires ABONNEMENT 30 $ par année PARUTION 6 éditions régulières DÉPÔT LÉGAL Bibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada ISSN IMPORTANT Les opinions exprimées dans SÉCURITÉ FINANCIÈRE n engagent que leurs auteurs. Pour des raisons typographiques, veuillez noter que l emploi du féminin est sous-entendu. 4 MESSAGE DU PRÉSIDENT Le temps est venu... 6 PRESIDENT S MESSAGE The time has come... 8 ACTUALITÉS 10 ENTREVUE Martin Rochon Nouveau président de la Chambre de la sécurité financière 23 DOSSIER Les tendances en matière de produits financiers et placements Où le consommateur doit-il investir en 2001? 30 INTERVIEW Martin Rochon New president of the Chambre de la sécurité financière CHRONIQUES 13 RELÈVE La relève au sein du conseil d administration de la Chambre Une question d importance qui mérite que l on s y penche Succession to the Board of Directors of the Chamber An important issue that requires thought 26 ANALYSE Santé financière La démographie crée d intéressantes occasions de placement 27 PRODUITS FINANCIERS ET PLACEMENTS Les REER Une cible de choix pour les chasseurs d abris fiscaux 29 DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL La Chambre sait reconnaître la formation de ses représentants! 29 VIE RÉGIONALE 31 PROTECTION DU PUBLIC Testez vos compétences à titre de représentant en épargne collective 32 DU CÔTÉ DE LA DISCIPLINE 34 PUBLICATIONS

4 MESSAGE DU PRÉSIDENT Le temps est venu 4 Au moment où vous lirez ces mots, je ne serai plus président de la Chambre. En effet, le temps était venu de retourner à ma pratique professionnelle, dès cet automne, après l avoir en grande partie délaissée au cours des deux dernières années. Malgré le fait que les élections se dérouleront en avril 2001, la Chambre entre dans une nouvelle phase, soit celle de la communication et de l information, aspects sur lesquels il nous faudra mettre ressources et temps, ce que nous n avons pu faire suffisamment au moment de la mise en place de la Chambre. Ce fut un passage obligé. L adoption par le conseil d administration d un plan stratégique triennal, dont la mise en place débutera en 2001, viendra répondre au besoin d information dont plusieurs d entre vous nous avez fait part dernièrement. Devant le changement et l inconnu, les gens sont craintifs et inquiets, c est normal. Je veux toutefois vous rassurer. La Chambre mettra tout en œuvre pour vous soutenir et vous aider dans la mise en place des nouvelles règles qui nous concernent comme professionnels. Le conseil d administration a porté son choix sur M. Martin Rochon pour assurer la présidence au cours du prochain mandat. Il n existe aucun doute dans mon esprit quant à la capacité de Martin à réussir le défi qui se présente à lui. En plus de posséder toutes les qualités requises pour ce faire, il sera appuyé par un conseil d administration extraordinaire. Mais Martin, le conseil d administration et la permanence, si bons soient-ils, ne pourront réussir seuls sans votre apport, membres de la Chambre. Bien sûr, la responsabilité de l organisation est de réunir les conditions favorables au développement de notre profession, mais si les principaux acteurs, vous, ne prenez pas en mains votre développement, alors qui le fera? Il reste beaucoup à faire, mais j aime mieux contrôler la destinée de ma carrière qu être en attente d événements qui l influenceront. Le choix m apparaît facile à effectuer! La mise en place de la Chambre (et des organismes créés par la Loi 188) a été scrutée et a parfois entraîné certaines critiques. Je crois que pour une part minime, ces critiques étaient justifiées, mais une grande part de celles-ci s expliquant par une méconnaissance des enjeux, des négociations qui se sont déroulées avant la création de la Chambre et d un manque de ressources pour communiquer régulièrement l évolution de cette transition. Je reconnais que la transition ne fut pas aisée, mais qui a dit que cela était pour être simple? Tout changement majeur amène inquiétudes et questionnements. Le pire est maintenant derrière nous. La Chambre est devenue, selon moi, une organisation crédible et dynamique. Peu d organismes peuvent se targuer de réunir autant de professionnels qui pratiquent dans autant de disciplines en offrant au consommateur une protection et la garantie de professionnels qualifiés et compétents, tout un chacun dans leur champ d expertise. Cette organisation vous appartient avant tout et c est vous tous qui ferez en sorte de la développer, de pousser de plus en plus loin le professionnalisme des praticiens que vous êtes. La Chambre souhaite représenter des membres qui sont à l avantgarde, à la fine pointe de la profession et qui ont à cœur de servir les consommateurs de la meilleure façon. Elle a besoin de vous pour promouvoir ce message. En terminant, j aimerais prendre quelques lignes pour remercier des gens que j ai côtoyés dans ce milieu depuis bientôt onze ans. Un merci à tous ceux et celles que je vais oublier Un merci admiratif à Denis Savard, Richard Arel et Anicet Vachon pour leur inspiration. Un grand merci aux administrateurs du conseil d administration de la Chambre pour leur dévouement, leur appui et le temps qu ils ont consacré à l organisation. Un beau merci à une grande dame, M me Lucie Granger, à son équipe de gestionnaires et aux permanents; sans eux, rien n aurait été possible. Un merci particulier à Alain C. Roy et Martin Rochon pour leur intégrité et leur soutien. Ils ne sont pas seulement de bons vice-présidents, mais surtout les meilleurs amis du monde. Un simple merci à mes vieux chums de Rouyn-Noranda : Normand Dion, Daniel J. Perreault, Dwight Gauthier, Patrick Haussmann et Jacques Lamonde. Un merci spécial à deux amies : M mes Anne-Marie Beaudoin et Giovanna Perna. Un humble merci aux êtres les plus importants dans ma vie : Suzie, Frédérik-Daniel, Noémie et Félix, pour leur amour et leur patience. Mille mercis à vous tous, membres de la Chambre et à la prochaine. Le président, Alain Poirier Conseiller en sécurité financière Conseiller en assurance et rentes collectives

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6 PRESIDENT S MESSAGE The Time Has Come... 6 When you read these lines, I will no longer be president of the Chamber.The time has come to return to my practice, as of this fall, after having neglected it for the most part during these last two years. Although the elections will be held in April 2001, the Chamber is now entering a new phase, one that focuses on communication and information. These aspects will require us to invest resources and time, something that we were unable to do sufficiently when the Chamber was set up. It was an obligatory transition. The board of directors triennial strategic plan, slated to be introduced in 2001, will meet the need for information, a point which a number of you recently brought to our attention. In the face of change and the unknown, people are afraid and anxious, perfectly normal reactions. However, I want to reassure you.the Chamber will do its utmost to support and assist you as the new rules that concern us as professionals are implemented. The board has selected Martin Rochon to take over the helm during the next term of office.there is no doubt in my mind that Martin will be able to meet the challenges that lie ahead. In addition to having all the requisite qualities, he will have the support of an extraordinary board of directors. Yet, no matter how good Martin, the board and the staff are, they cannot succeed without your input, you the members of the Chamber. Obviously, the organization is responsible for ensuring conditions that are conducive to our profession s development. However, if you, the main players, do not take your development in hand, then who will? There is still much work to be done, but I would prefer to be in control of my career s destiny than to wait and let events run their course haphazardly. For me, the choice is simple! The setting up of the Chamber (and the other entities created under Bill 188) was scrutinized and at times criticized. I think that, to some extent, this criticism was justified. However, in large part it was due to a lack of knowledge of the issues and of the negotiations that were held before the Chamber was created as well as the lack of resources to communicate regularly on the developments of this transition. I agree that the transition was not easy, but who said it would be? All major changes cause worries and raise questions. The worst is behind us. In my opinion, the Chamber has become a credible and dynamic organization. Few other entities can boast having so many members who practise in so many sectors while offering consumers protection and the guarantee of qualified and skilled professionals, each in his/her field of expertise. First and foremost, this organization belongs to you, and you must nurture its development and promote even further the professionalism of the practitioners, that is, you. The Chamber wishes to represent members who are at the forefront of the profession and who take to heart serving consumers as best as possible. It needs you to convey this message. In closing, I would like to take a few lines to thank some of the people I have rubbed shoulders with in this milieu for some eleven years now. Thank you to those I will forget... An admiring thank-you to Denis Savard, Richard Arel and Anicet Vachon for their inspiration. A big thank-you to the directors of the Chamber s board for their dedication, support and the time they devoted to the organization. A nice thank-you to the great lady, Lucie Granger, her management team and the staff without whom nothing would have been possible. A special thank-you to Alain C. Roy and Martin Rochon for their integrity and their support. Not only are they good vice-presidents, they are also the best friends in the world. A simple thank-you to my old pals from Rouyn-Noranda: Normand Dion, Daniel J. Perreault, Dwight Gauthier, Patrick Haussmann and Jacques Lamonde. A special thank-you to two friends: Anne-Marie Beaudoin and Giovanna Perna. A humble thank-you to the most important people in my life: Suzie, Frédérik-Daniel, Noémie and Félix for their love and patience. A thousand thank-yous to you, the members of the Chamber. Be seeing you. The President, Alain Poirier Financial Security Advisor Advisor in Group Insurance and Group Annuity Plans

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8 ACTUALITÉS 8 > M ME LUCIE GRANGER, NOUVELLE PRÉSIDENTE DE CISRO (M. P.) M me Lucie Granger, directrice générale et secrétaire de la Chambre de la sécurité financière, a été nommée présidente de CISRO (Canadian Insurance Services Regulatory Organizations) en septembre dernier, et ce, pour l année Cette association, qui regroupe des représentants de divers organismes d encadrement des professionnels de l assurance de toutes les provinces canadiennes, a pour mission de faciliter la transmission d information et les échan- M me Lucie Granger ges pour favoriser le développement de règles uniformes en matière de distribution de produits d assurance à travers le Canada. > FIN DE LA PÉRIODE D ACCUMULATION DES UFC EN ACCIDENT-MALADIE (L.-D. F.) Au plus tard le 15 janvier 2001, les représentants autorisés à agir uniquement en assurance contre les accidents ou la maladie (code 1b sur le certificat en provenance du Bureau des services financiers) doivent faire la preuve à la Chambre de la sécurité financière qu ils ont accumulé 15 unités de formation continue (15 UFC) au 31 décembre La Chambre a fait parvenir à ces personnes un avis leur rappelant cette obligation. Si vous êtes visé par la présente, vous pouvez obtenir des relevés de votre dossier UFC, moyennant des frais, (incluant également d autres services pendant deux ans). Il est recommandé de ne pas attendre la fin de la période pour envoyer vos preuves à la Chambre. Nous vous rappelons que les unités de formation continue obligatoire sont une condition au renouvellement de votre certificat. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le Service de la formation continue de la Chambre de la sécurité financière au (514) ou au Les autres représentants visés par le Règlement sur la formation continue obligatoire de la Chambre de la sécurité financière doivent accumuler leurs UFC sur une période de 24 mois. Ils ont donc jusqu au 31 décembre 2001 pour accumuler leurs UFC. > SELON LIMRA PLUS DE PRODUITS DE PLACEMENT ET MOINS D ASSURANCE-VIE (L. de B.) Comme tous les trois ans, LIMRA (Life Insurance Marketing Research Association) en collaboration avec la Chambre de la sécurité financière, effectue un sondage auprès des professionnels en assurance de personnes du Québec. Parmi les faits saillants, on note une baisse de la vente des produits d assurance de personnes au profit des produits d investissement et de rentes, la vente des produits de rentes ayant d ailleurs presque doublé depuis LIMRA constate également une hausse marquée de 19 % des ventes de polices d assurance «vies universelles» par rapport à Pour ce qui est de la vente de fonds communs de placement, elle a doublé depuis 1995 et plus que triplé depuis > LA CHAMBRE PRÉSENTE AU CONGRÈS DE L ASSURANCE ET DES PRODUITS FINANCIERS 2000 (M. P.) La Chambre était présente au Congrès de l assurance et des produits financiers le 15 novembre dernier au Palais des congrès de Montréal. Elle présentait l atelier-conférence «Comment être reconnu comme un professionnel conforme et compétent par les consommateurs?» auquel prenait part le nouveau président de la Chambre, M. Martin Rochon, ainsi que M e Micheline Rioux, syndic, et M. Gérald Trottier, directeur du développement professionnel. On y a discuté, avec les participants, des notions essentielles que tout conseiller doit posséder pour être conforme aux exigences de sa profession, mais surtout comment il peut bénéficier d une image de marque et de professionnalisme auprès du consommateur qu il sert. Ont également été abordés les règles d encadrement de la pratique sous 188, la formation minimale et la formation continue obligatoire, le développement professionnel, le déontologie et l éthique. D autre part, les participants aux congrès pouvaient échanger avec les représentants de la Chambre, et obtenir les plus récentes informations disponibles. DÉCÈS DE M. GILBERT J. MULLIE La Direction générale de la Chambre a le regret d apprendre à ceux qui l ont connu et côtoyé que M. Gilbert J. Mullie est décédé en novembre dernier. M. Mullie fut président de l Association provinciale des assureurs-vie du Québec de 1978 à Nos condoléances à la famille, proches et collègues.

9 PERSONNALITÉ DE LA SEMAINE DE LA PRESSE M ME MADELEINE PLAMONDON (L. de B.) M me Madeleine Plamondon, fondatrice du Service d'aide au consommateur (SAC) en 1974 et présidente-directrice depuis, siège également au conseil d'administration du Bureau des services financiers, à titre de représentante du public. Au service des consommateurs québécois depuis quarante-cinq ans, elle a été nommée personnalité de la semaine dans l'édition du 15 octobre du quotidien La Presse. Forte de ses soixante-neuf ans et ardente défenderesse de la justice pour les consommateurs, elle a aussi reçu le prix Justice 2000 cette année, pour ne nommer que celui-là.le prix Justice 2000 souligne la réalisation ou la carrière d'un citoyen ou d'une citoyenne qui a contribué d'une façon exceptionnelle à promouvoir, dans la société québécoise, des valeurs de justice. > (M. P.) En lien direct avec sa mission, la Chambre de la sécurité financière voit à la promotion de la formation, du perfectionnement et du respect des normes déontologiques par les représentants qu elle encadre. Elle informe également le public sur les règles auxquelles sont soumis ses membres pour pouvoir obtenir leur droit d exercer et être reconnus comme des professionnels. UNE SIGNATURE QUI EN DIT LONG Afin que le consommateur sache qu il peut avoir accès à des professionnels formés et compétents, la Chambre associe désormais son symbole graphique (logo) à la signature «LA MARQUE DES PROFESSIONNELS». Cette signature, jointe au logo, associe la Chambre et ses membres à une image de professionnalisme, une notion essentielle pour obtenir la confiance du consommateur, dans un monde où foisonnent les produits et services financiers. 9 ERRATUM Dans l'édition de Sécurité financière du mois d'octobre, nous avons malencontreusement omis de mentionner le nom de la compagnie pour laquelle pratique M. François Turcotte, qui signait la chronique «Produits financiers et placements» en page 20. Nous tenons donc à préciser qu'il agit à titre de représentant, investissement et retraite, à la SSQ VIE.

10 ENTREVUE Martin Rochon Nouveau président de la Chambre de la sécurité financière Le conseil d administration de la Chambre de la sécurité financière recommandait récemment au ministre des Finances de nommer M. Martin Rochon, A.V.C., Pl. fin., à titre de prochain président, ce qui a été fait en novembre dernier. Nous avons rencontré M. Rochon afin qu il nous fasse part de ce qu il entrevoit pour l avenir de la Chambre et de ses membres. 10 Sécurité financière : M. Rochon, vous n êtes pas un nouveau venu à la Chambre de la sécurité financière? Martin Rochon : En effet. Certains diront même que je suis un vieux de la vieille, malgré mes 34 ans. Je dis cela parce que j ai été le dernier président de l Association des intermédiaires en assurance de personnes du Québec (AIAPQ), organisme qui a cédé sa place en 1999 à la Chambre de la sécurité financière, et que j ai été impliqué plusieurs années à l AIAPQ. C était donc naturel de faire le saut à la Chambre dès la nomination du premier conseil d administration en 1998 et de voir à la mise en place et à la naissance officielle de notre organisation en octobre S. F. : Qu est-ce qui vous a convaincu de poursuivre votre implication dans le nouveau contexte de la Loi 188, qui a été reçue par plusieurs représentants comme une perte par rapport à la Loi 134 et à l AIAPQ? M. R. : J ai choisi de poursuivre mon engagement justement parce que je crois que c est le meilleur moyen d avoir de l influence sur ce qui va se passer. À cet égard, mes collègues et moi avons travaillé activement à la mise en place de la réglementation et, comme dernier président de l AIAPQ, avec une équipe de la permanence, nous avons effectué une tournée de la province, qui nous a menés auprès de plus de 4000 membres, afin de leur transmettre les notions essentielles qui étaient reliées à la transition de la Loi 134 à la Loi 188, de l AIAPQ à la Chambre, et de faire en sorte que cela se passe le mieux possible. Il ne faudrait pas dire que les gens n ont pas vécu de heurts, mais, comme dans tout changement, nous avons dû et nous devons nous adapter, et surtout nous impliquer, pour faire en sorte d être reconnus de plus en plus comme des professionnels. Si j ai fait ce choix de demeurer engagé,c est également parce que je crois que la Chambre est le reflet d une nouvelle réalité qui est la multidisciplinarité. J ai commencé par travailler en assurance de personnes quand j avais vingt ans, influencé par mon beau-père qui était dans ce domaine. Puis, j ai voulu élargir mon champ de pratique. Je suis allé chercher mon titre d assureur-vie certifié, mon permis en valeurs mobilières à exercice restreint, mon diplôme de planificateur financier et je me suis intéressé de plus en plus au secteur des valeurs mobilières. Je me suis perfectionné de façon à pouvoir combler les besoins de mes clients et pour cela, comme chacun le sait, il faut bien connaître et comprendre le processus d analyse et les produits, qui changent constamment. C est une bonne façon d établir sa crédibilité et d obtenir la confiance des gens à qui l on rend des services.

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12 ENTREVUE S. F. : À titre d ex-vice-président aux valeurs mobilières de la Chambre, comme président de la Chambre maintenant et également à titre d administrateur siégeant au conseil d administration du Bureau des services financiers, qu entrevoyez-vous pour la prochaine année? M. R. : Mon objectif premier, basé sur les volontés du conseil d administration de la Chambre, est de démystifier ce qui entoure la mission de la Chambre et des organismes partenaires, de vulgariser les éléments entourant la formation continue obligatoire, qui inquiète beaucoup d individus, et ce, souvent par manque de connaissances des règles et des conséquences à ne pas se conformer. Il y a aussi de l information à donner sur l encadrement des pratiques fait par la Chambre et sur les services qu elle rend; bref, des questions de base qui touchent nos membres quotidiennement. Cela va passer par une opération de communication et des contacts avec les membres qui seront intensifiés au cours de la prochaine année. Mon deuxième objectif, qui sera très relié au premier, sera de faire en sorte que l ensemble des individus en provenance des six disciplines encadrées par la Chambre forme un tout et qu il s identifie à l organisation. Pour vous donner un portrait rapide de nos membres, nous en comptons plus de et ils sont à 51,8 % des hommes et à 48,2 % des femmes. Nous avons inscrits en épargne collective, en assurance de personnes, en assurance collective de personnes, en planification financière, 554 en plans de bourses d études et 60 en contrats d investissement. Près de individus exercent dans deux disciplines ou plus. 12 Il faut également faire en sorte que nos membres connaissent les valeurs et la mission dont la Chambre fait la promotion. Il nous faut continuer de démontrer aux consommateurs que nous sommes des professionnels formés, compétents et éthiques et que l on peut compter sur nous. C est pourquoi nous associons maintenant le symbole graphique de la Chambre à la signature : La Marque des professionnels. Le troisième aspect de mon travail sera de m assurer, de concert avec M me Lucie Granger, directrice générale et secrétaire de la Chambre, l équipe de gestion et le personnel de la permanence, que le plan stratégique triennal, qui a été adopté par le conseil d administration, en octobre dernier, à la suite d un processus de consultation sera mis en place et qu il atteindra les objectifs identifiés. S. F. : En terminant, M. Rochon, qu est-ce qui vous motive dans le fait d accéder à ce poste? M. R. : Les gens qui me côtoient pourront sans doute le dire, et mes proches le confirmeront; fondamentalement, ce qui me motive et me porte dans la vie, c est le sentiment de faire quelque chose pour les autres. Il est sûr que la personne qui est à la tête d une organisation lui donne en quelque sorte sa «couleur». J espère qu à la fin de mon mandat, j aurai contribué à faire reconnaître la valeur ajoutée des professionnels du secteur financier encadrés par la Chambre. C est ce que j aimerais apporter à mes consœurs et confrères. *Cette entrevue a été réalisée par Madeleine Pelletier, responsable des communications et des publications à la Chambre de la sécurité financière.

13 RELÈVE La relève au sein du conseil d administration de la Chambre Une question d importance qui mérite que l on s y penche D ans le contexte de la tenue des prochaines élections au conseil d administration de la Chambre, scrutin qui se tiendra le 2 avril 2001, dans le but de continuer à assurer une représentativité efficace au sein du conseil d administration et de faire en sorte que des porte-parole crédibles pour chaque discipline y prennent part, un groupe de travail sur la relève a été créé. Ce groupe de travail, dont les membres ont été nommés lors de la séance du conseil d administration du 13 octobre dernier, est composé de M. Réal J. Parent, responsable des travaux du groupe, de M me Joanne Vézina, vice-présidente, Service à la clientèle, Talvest, et présidente du Conseil des fonds d investissement du Québec (CFIQ), de MM. Yves Therrien, Sansregret, Taillefer et Associés inc. et président du Regroupement des consultants en avantages sociaux du Québec, Serge Moranville, directeur général régional, La Great-West, Marcel Villeneuve, Les services financiers M. Réal J. Parent Argessor inc., Jacques H. Mercier, directeur d agence, Industrielle Alliance, John Ruggieri, DiCaprio Ruggieri inc., et Gilles Sinclair, Banque Laurentienne. Pour M. Parent, responsable du groupe, «Notre rôle est de rencontrer les membres intéressés à siéger au conseil d administration pour les informer sur le mandat de celui-ci et d approcher, si nécessaire, des personnes qui nous apparaissent comme étant des candidates et candidats potentiels intéressants pour s impliquer au conseil de la Chambre. Mes collègues et moi-même chercherons à rencontrer les individus qui veulent soumettre leurs candidatures en vue des prochaines élections pour les sensibiliser au rôle qu ils peuvent jouer à la Chambre.» Selon Réal J. Parent, le groupe de travail sur la relève a pour première fonction, dans le nouvel univers créé par la Chambre, de s assurer que chacune des disciplines (assurance de personnes, assurance collective de personnes, planification financière, courtage en épargne collective, en plans de bourses d études et en contrats d investissement) soit bien représentée et qu il y ait des liens de créés entre les membres de ces disciplines. Il souhaite aussi que le sérieux et l impartialité de la démarche incitent tous ceux et celles qui veulent se présenter à discuter avec les membres du groupe. Les membres souhaitent que le conseil d administration de la Chambre, par les individus qui y sont impliqués, continue de bien représenter les professionnels que l organisme encadre et ainsi concourir à l atteinte des objectifs de la Chambre. À la lecture du présent article, un poste d administrateur au sein du conseil vous intéresse, mais vous ne voulez pas vous impliquer activement avant de connaître les exigences qu un tel poste requiert? N hésitez surtout pas à communiquer avec les membres du groupe de travail, qui sont là pour vous aider à démystifier le rôle d administrateur, voire vous accompagner dans le processus de mise en candidature.vous pouvez les joindre facilement à l adresse courriel releve@chambresf.com ou encore en composant le (514) Succession to the Board of Directors of the Chamber An important issue that requires thought I n light of the upcoming elections to the Chamber s board of directors in April 2001, a task force on the succession has been created in order to ensure effective representation on the board and to see to it that credible spokespersons for each sector serve as members. This work group is composed of the following members who were appointed during the board meeting last October 13: Réal J. Parent, in charge of the work groups; Johanne Vézina, vicepresident, Customer Service,Talvest, and president of the Conseil des fonds d investissement du Québec (CFIQ); Yves Therrien, Sansregret, Taillefer et Associés inc., and president of the Regroupement des consultants en avantages sociaux du Québec; Serge Moranville, regional general manager, Great-West; Marcel Villeneuve, Les services financiers Argessor inc.; Jacques H. Mercier, agency director, Industrial Alliance; John Ruggieri, DiCaprio Ruggieri inc.; Gilles Sinclair, Laurentian Bank. According to Mr. Parent who heads the group, Our role is to meet both with the members who are interested in serving on the board of directors so as to inform them about its mandate and, if necessary, with those who seem to us to be interesting potential candidates to the Chamber s board. My colleagues and I are looking to meet with individuals who want to stand in the upcoming elections and make them aware of the part they can play in the Chamber. He added that the work group s primary goal in the new environment created by the Chamber is to make sure that each sector (insurance of persons, group insurance of persons, financial planning, and group savings plan, scholarship plan and investment contract brokerage) is well represented and that ties develop among the members of these sectors. He also hopes that the seriousness and impartiality of the process encourage those who wish to run to talk with the members of this group. The work group hopes that the Chamber s board of directors, through its members, will continue to represent effectively the professionals supervised by the organization and thus work towards the attainment of the Chamber s goals. If, after reading this article, the position of board member interests you but you would like to know more about the requirements of this position before actively getting involved, feel free to contact one of the members of the task force. They are there to help you understand what the role of a director consists of and will even guide you through the nomination process. To get in touch with them, simply send an to releve@chambresf.com or call (514)

14 UN ENVOI À VOTRE RÉSIDENCE POUR CETTE ÉDITION DE SÉCURITÉ FINANCIÈRE Comme vous avez pu le constater, cette édition de Sécurité financière vous a été livrée directement à votre domicile. Nous avons pris cette initiative afin de nous assurer, pour les fins des élections qui se dérouleront en avril 2001 et pour lesquelles tout le courrier de même que les bulletins de vote seront acheminés aux résidences des membres visés par l élection, que nous pouvions vous rejoindre sans problème. SOYEZ VIGILANTS POUR RECEVOIR VOS DOCUMENTS DE LA CHAMBRE Comme vous le savez, la Chambre a accès à sa liste de membres par l entremise du BSF, qui voit à la certification et à l inscription. C est pourquoi nous publions ici les formulaires de changements d adresse du BSF afin que vous puissiez y apporter les modifications nécessaires, s il y a lieu. Par exemple, si vous désirez recevoir votre courrier à la résidence plutôt qu au bureau. N oubliez pas que c est le seul moyen pour la Chambre de savoir où elle doit vous faire parvenir les documents qu elle désire vous transmettre, dont Sécurité financière. AJOUTEZ VOTRE COURRIEL! Nous vous incitons fortement à remplir le formulaire et à prendre soin d y inscrire votre adresse courriel, laquelle sera de plus en plus utilisée par la Chambre pour communiquer avec ses membres. Merci de votre collaboration. CHANGEMENT D ADRESSE D UN REPRÉSENTANT * VOUS DÉMÉNAGEZ? AVISEZ-NOUS! CHANGEMENT D ADRESSE D UN REPRÉSENTANT * Nom : Prénom : N de certificat du Bureau des services financiers : N d inscription au Bureau des services financiers : (du cabinet ou de la société autonome auquel le représentant est rattaché, ou encore du représentant autonome) ADRESSE DE CORRESPONDANCE : RÉSIDENTIELLE AFFAIRES VOUS DÉMÉNAGEZ? AVISEZ-NOUS! ADRESSE RÉSIDENTIELLE ACTUELLE NOUVELLE ADRESSE RÉSIDENTIELLE N Rue App. N Rue App. Ville Province Code postal ( ) ( ) Téléphone Télécopieur Ville Province Code postal ( ) ( ) Téléphone Télécopieur Courriel Date d entrée en vigueur du changement d adresse : / / ANNÉE MOIS JOUR ADRESSE D AFFAIRES ACTUELLE N Rue App. NO DE TRANSIT Courriel NOUVELLE ADRESSE D AFFAIRES N Rue App. NO DE TRANSIT Ville Province Code postal ( ) ( ) Téléphone Télécopieur Ville Province Code postal ( ) ( ) Téléphone Télécopieur Courriel ENVOI Date d entrée en vigueur du changement d adresse : / / ANNÉE MOIS JOUR * ATTENTION : Pour tout transfert de représentant dans un autre cabinet, RETOURNER AU : Bureau des services financiers ce formulaire n est pas valide. Veuillez plutôt remplir le formulaire Avis de changement d adresse «Demande de transfert pour un représentant rattaché à un cabinet ou à une 140, Grande-Allée Est, bureau 300 société autonome» disponible sur le site Internet du BSF( Québec (Québec) G1R 5M8 Courriel PAR TÉLÉCOPIEUR : (418)

15 LES SENIORS SURFENT AUSSI! Directeur régional, Produits Vie Le titulaire sera responsable de la distribution des produits vie de Great-West, London Life, Sun Life et ManuVie par l intermédiaire des réseaux de distribution de la Great-West. Il aura aussi la responsabilité des volets formation et information dans cette ligne de produits. Détenir les certificats d assurance-vie, d assurance collective et de fonds communs de placement (fonds mutuels) Posséder un minimum de 5 ans d expérience dans la vente de produits financiers Détenir le titre A.V.A. ou Pl. fin. ou être en voie de l obtenir Être à l aise dans un environnement dynamique et un travail comportant des objectifs bien précis Connaître les produits avec participation serait un atout Posséder d excellentes aptitudes en communication orale et écrite, en français et en anglais Faire preuve d entregent, de dynamisme et de détermination Veuillez soumettre votre candidature à : Serge Moranville, A.V.C., Pl. fin., Directeur général régional 2500, boul. Daniel-Johnson, bureau 1004, Laval (QC) H7T 2P6 ou par télécopieur au (450) Les seniors ont découvert qu'internet est un moyen agréable pour passer tout ce temps libre dont ils disposent. Ce qui les différencie des autres internautes; 1- ils se branchent surtout pour communiquer avec les amis et la famille; 2- ils recherchent des sites riches en information et 3- ils préfèrent les sites de navigation facile (gros lettrage, aéré, peu de manipulations). Autre particularité : ils aiment rester invisibles et détestent le terme seniors... tout comme nos ados qui n'aiment pas l'étiquette jeunes et détestent se conformer en visitant des sites qui les ciblent ouvertement. Quoique plusieurs sites tels Senior.com leur soient destinés, les seniors préfèrent naviguer selon leurs intérêts (hobbies, santé, jardinage, généalogie, etc.). En leur réservant une section d'un site informatif sur un sujet qui les intéresse, les marketers sont assurés de les rejoindre. LA PAGE D ACCUEIL, UN ENJEU IMPORTANT En octobre dernier, Léger Marketing a réalisé une étude auprès d internautes canadiens pour savoir quelle était leur page d accueil Internet à la maison. FOURNISSEUR INTERNET MOTEUR DE RECH. PORTAIL MÉDIA D INFO. 8% 8% EMPLOYEUR 4% AUTRES Source : Tendances Marketing, oct.-nov % 23 % 38 % CHANGE OF ADDRESS OF A REPRESENTATIVE * YOU ARE MOVING? INFORM US! CHANGE OF ADDRESS OF A REPRESENTATIVE * Surname: Given name: Certificate number of the Bureau des services financiers: Registration number with the Bureau des services financiers: (of the firm or the independent partnership with whom the representative is attached, or of the independent representative) MAILING ADDRESS: RESIDENTIAL BUSINESS YOU ARE MOVING? INFORM US! CURRENT RESIDENTIAL ADDRESS NEW RESIDENTIAL ADDRESS No. Street Apt. No. Street Apt. City or Town Province Postal code ( ) ( ) Telephone Fax City or Town Province Postal code ( ) ( ) Telephone Fax Date on which the change of address is effective: / / YEAR MONTH DAY CURRENT BUSINESS ADDRESS No. Street Apt. TRANSIT NO. NEW BUSINESS ADDRESS No. Street Apt. TRANSIT NO. City or Town Province Postal code ( ) ( ) Telephone Fax City or Town Province Postal code ( ) ( ) Telephone Fax Date on which the change of address is effective: / / YEAR MONTH DAY * NOTE : For any transfers of a representative to one firm from another, RETURN TO: BY this form is not valid. Please fill out the application form entitled "Request for the Transfer of a Representative Attached to a Firm or Independent Partnership " which is available on the BSF Website ( Bureau des services financiers Notice for Change of Address 140, Grande-Allée Est, bureau 300 Québec (Québec) G1R 5M8 FAX : (418)

16 ÉLECTIONS AU CONSEIL D ADMINISTRATION DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE CE QU IL FAUT SAVOIR POUR PRENDRE PART AU SCRUTIN D AVRIL 2001 TROIS POSTES EN ÉLECTION SELON LES PRINCIPES DE LA ROTATION Le 2 avril 2001 se tiendront les premières élections de la Chambre de la sécurité financière afin d élire trois des onze administrateurs du conseil d administration, et ce, en vertu des règles relatives au principe de la rotation, qui sont incluses au Règlement intérieur de la Chambre. L avis de scrutin publié dans ces pages précise les principes de la rotation, les disciplines et régions visées. AVIS GÉNÉRAL DE SCRUTIN ÉLECTIONS 2001 AU CONSEIL D ADMINISTRATION DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE Soyez avisé qu il y aura élection pour les postes d administrateurs au conseil d administration de la Chambre de la sécurité financière (la Chambre), le 2 avril 2001, et que la date de clôture du scrutin est fixée à dix-sept (17) heures. POSTES EN ÉLECTION La Loi sur la distribution de produits et services financiers (L.R.Q., c. D-9.2) (la Loi) prévoit que le conseil d administration de la Chambre est composé de onze (11) administrateurs. De ce nombre, neuf (9) administrateurs occupent des postes électifs et deux (2) administrateurs sont nommés par le ministre responsable de l application de la Loi pour représenter le public. Le mandat des administrateurs est de trois (3) ans. Tel que le permet la Loi, la Chambre a adopté, dans son Règlement intérieur, des règles prévoyant les principes de la rotation. Selon ces règles, trois (3) des neuf (9) postes électifs au sein du conseil d administration de la Chambre deviennent vacants annuellement. Le tableau suivant illustre les principes de la rotation. 16 Le tableau démontre que, chaque année, deux (2) des trois (3) postes qui viendront en élection représenteront respectivement la discipline de l assurance de personnes et le courtage en épargne collective et nécessiteront une élection sur une base régionale. Quant à la troisième discipline qui fera l objet de l élection, elle sera différente chaque année et se fera sur une base provinciale. En effet, la Loi oblige la Chambre, en ce qui concerne les disciplines de l assurance de personnes et du courtage en épargne collective, à diviser le territoire de la province de Québec en trois régions puisque le conseil d administration de la Chambre compte trois (3) administrateurs pour chacune de ces deux (2) disciplines. La région à laquelle appartient un représentant est déterminée par l adresse de résidence de ce représentant. Pour les disciplines de la planification financière, du courtage en plans de bourses d études*, du courtage en contrats d investissement* et de l assurance collective de personnes, l élection se déroule sur l ensemble du territoire de la province. Chaque année, un administrateur représentant l une ou l autre de ces disciplines est élu selon l ordre établi dans le tableau ci-dessous. ÉLECTION 1 re élection : printemps 2001 et, par la suite, tous les trois ans 2 e élection : printemps 2002 et, par la suite, tous les trois ans 3 e élection : printemps 2003 et, par la suite, tous les trois ans DISCIPLINES assurance de personnes courtage en épargne collective planification financière assurance de personnes courtage en épargne collective courtage en plans de bourses d études* et courtage en contrats d investissement* assurance de personnes courtage en épargne collective assurance collective de personnes RÉGIONS A A Provinciale B B Provinciale C C Provinciale * La Loi prévoit que les représentants de ces deux disciplines élisent une seul administrateur.

17 DISCIPLINES ET RÉGIONS ÉLECTORALES VISÉES PAR L ÉLECTION 2001 PLANIFICATEURS FINANCIERS : TOUTE LA PROVINCE REPRÉSENTANTS EN ASSURANCE DE PERSONNES ET EN ÉPARGNE COLLECTIVE : RÉGION ÉLECTORALE «A» - RÉGIONS ADMINISTRATIVES 05, 07, 08, 10, 15 ET LES NUMÉROS RÉFÈRENT AUX RÉGIONS ADMINISTRATIVES DU QUÉBEC. 01 Bas-St-Laurent 02 Saguenay Lac-St-Jean 03 Québec 04 Mauricie Estrie 06 Montréal 07 Outaouais 08 Abitibi-Témiscamingue Côte-Nord 10 Nord-du-Québec 11 Gaspésie Îles-de-la-Madeleine 12 Chaudière-Appalaches Laval 14 Lanaudière 15 Laurentides 16 Montérégie 17 Centre-du-Québec En 2002, les disciplines visées par l élection seront l assurance de personnes et le courtage en épargne collective, et le scrutin se déroulera dans la région B, qui correspond aux régions administratives 06, 13 et 14, et pour les disciplines du courtage en plans de bourses d études et du courtage en contrats d investissement, l élection sera provinciale. En 2003, les disciplines visées par l élection seront l assurance de personnes et le courtage en épargne collective, et le scrutin se déroulera dans la région C, qui correspond aux régions administratives 01, 02, 03, 04, 09, 11, 12 et 17. Pour la discipline de l assurance collective de personnes, l élection sera provinciale. MEMBRES AUTORISÉS À SOUMETTRE LEUR CANDIDATURE ET À VOTER Discipline Seuls les représentants de la discipline de l assurance de personnes et de la discipline du courtage en épargne collective, de la région A, et ceux de la discipline de la planification financière, qui sont dûment autorisés à agir par le Bureau des services financiers, sont concernés par la première élection des administrateurs de la Chambre. Éligibilité Pour être éligible à une élection, un candidat doit, depuis au moins soixante (60) jours avant la date fixée pour la clôture du scrutin, être dûment autorisé à agir par le Bureau dans la discipline pour laquelle il se porte candidat. De plus, il ne doit pas dans les cinq (5) années qui précèdent la date fixée pour la clôture du scrutin : a b avoir fait l'objet d'une décision du Bureau qui révoque, suspend, assortit de restrictions ou de conditions son certificat ou lui refuse la délivrance ou le renouvellement de son certificat conformément aux articles 218, 219 et 220 de la Loi; avoir fait l'objet d'une décision de culpabilité par le comité de discipline de l'aiapq, de la Chambre de la sécurité financière ou d'une décision de la CVMQ. 17

18 18 LA PLACE DE RÉSIDENCE, POUR ÊTRE CANDIDAT OU POUR VOTER Pour être candidat Outre le fait d être dûment autorisé à agir par le Bureau dans la discipline pour laquelle il se porte candidat, un représentant en assurance de personnes ou un représentant en épargne collective doit avoir sa résidence dans la région électorale visée par l élection. Pour les autres disciplines, l élection se tient sur tout le territoire de la province, et le candidat doit y avoir sa résidence. Malgré l alinéa précédent, lorsqu un représentant n a pas de résidence au Québec, c est alors l adresse de sa principale place d affaires au Québec qui sera utilisée. Pour voter De même, aux fins de l élection dans une région électorale, la région pour laquelle un électeur peut élire un candidat est déterminée par l adresse de sa résidence. Pour les élections qui se tiennent sur tout le territoire de la province, l électeur doit avoir sa résidence au Québec. Pour l électeur qui n a pas de résidence au Québec, la région est déterminée par l adresse de sa principale place d affaires au Québec. Date limite pour les mises en candidature Les membres qui sont intéressés à poser leur candidature à l un des postes qui fera l objet de l élection doivent obtenir à cet effet, auprès de la présidente du scrutin, au Bureau des services financiers, une fiche de mise en candidature. Elle doit être signée par cinq (5) représentants exerçant dans la même discipline que celle pour laquelle ils se présentent et la faire parvenir, dûment remplie, accompagnée de leur curriculum vitæ reproduit sur le recto d une feuille, mesurant au plus vingt-deux (22) cm sur vingt-huit (28) cm, qui sera reproduit dans son texte intégral et d une photographie récente, s ils le désirent, mesurant au plus cinq (5) cm sur sept (7) cm. Ils ont jusqu au seize (16) février 2001, dix-sept (17) heures, soit quarante-cinq (45) jours avant la date fixée pour la clôture du scrutin, pour faire parvenir leur fiche dûment remplie à la présidente du scrutin, au Bureau des services financiers. Calendrier des principales étapes de l élection 2001 LE 31 JANVIER : chaque membre appelé à voter recevra un avis de scrutin personnalisé auquel il peut apporter des corrections sur les renseignements qui y figurent si cela est nécessaire. Cette étape est importante pour pouvoir voter. LE 16 FÉVRIER, 17 H : date limite pour faire parvenir sa fiche de mise en candidature à la présidente du scrutin et date limite pour les demandes de correction au registre. LE 3 MARS : envoi des bulletins de vote aux représentants concernés par l élection. LE 2 AVRIL, 17 H : date limite pour faire parvenir son vote. LE 6 AVRIL : déclaration des résultats de l élection. M e Anne-Marie Beaudoin Secrétaire du Bureau des services financiers Présidente du scrutin AUTRES INFORMATIONS PERTINENTES UN SCRUTIN PAR COURRIER Vérifiez l avis de scrutin personnalisé et la liste électorale pour pouvoir vous porter candidat ou être en mesure de voter. Le scrutin se déroulera par la voie du courrier. Chaque membre concerné par les disciplines et les régions qui feront l objet de l élection de 2001 recevra un avis de scrutin personnalisé. Cet avis confirme son inscription à la liste électorale. Cette inscription fait en sorte que le membre peut se porter candidat à l élection s il le souhaite et confirme son droit de vote. Si vous n avez pas reçu d avis de scrutin personnalisé, au plus tard le 10 février 2001, et que vous êtes visé par l élection, veuillez en aviser la présidente du scrutin, au Bureau des services financiers. Vous pourrez vérifier également si votre nom figure aux listes électorales lorsqu elles seront accessibles via les sites Internet de la Chambre de la sécurité financière et du Bureau des services financiers. VOUS AVEZ DÉMÉNAGÉ RÉCEMMENT? Faites connaître votre nouvelle adresse de résidence au Bureau des services financiers. Un formulaire de changement d adresse est inclus à cette édition de Sécurité financière. POUR LES REPRÉSENTANTS QUI SONT MEMBRES DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE ET DE LA CHAMBRE DE L ASSURANCE DE DOMMAGES Vous recevrez une documentation spécifique à chaque Chambre pour les différents postes en élection. Pour de plus amples renseignements sur la tenue des élections 2001 au conseil d administration de la Chambre de la sécurité financière, il est possible de communiquer à la Chambre de la sécurité financière, auprès de nos agents d information, au (514) , ou sans frais au Surveillez de plus notre site Internet et l édition de février 2001 de Sécurité financière.

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20 ELECTIONS TO THE BOARD OF DIRECTORS OF THE CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE DIRECTIONS FOR VOTING IN THE APRIL 2001 ELECTIONS THREE OFFICES TO BE FILLED ACCORDING TO THE ROTATION PRINCIPLE On April 2, 2001, the first elections of the Chambre de la sécurité financière will be held to elect three of the eleven members of the Board of Directors, according to the rules applicable to the rotation principle, which are included in the Chamber s By-laws. The notice of elections published below explains the rotation principle and specifies the target sectors and regions. GENERAL NOTICE OF ELECTIONS 2001 ELECTIONS TO THE BOARD OF DIRECTORS OF THE CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE Notice is hereby given that elections will be held for the offices of directors on the Board of directors of the Chambre de la sécurité financière (the Chamber) on April 2, 2001, and that the poll will close at 5:00 p.m. OFFICES TO BE FILLED Under the Act respecting the distribution of financial products and services (R.S.Q., c. D-9.2) (the Act) the Board of Directors of the Chamber consists of eleven (11) directors. Of this number, nine (9) directors are elected and the two (2) who represent the public are appointed by the minister responsible for the application of the Act. The directors are elected for a term of three (3) years. In accordance with the Act, the Chamber has adopted the rules providing for the rotation principle in its By-laws. According to these rules, three (3) of the nine (9) elected offices on the Board of Directors of the Chamber will become vacant each year. The table below illustrates how the rotation principle operates. 20 The table shows that two (2) of the three (3) offices that come up for election each year represent the insurance of persons and the group savings plan brokerage sectors and that the elections will be conducted on a regional basis. The third sector will be different each year and the elections will be conducted on a province-wide basis. With respect to the insurance of persons and the group savings plan brokerage sectors, the Chamber is obliged, under the Act, to divide the territory of the province of Quebec into three (3) regions since the Chamber s Board of Directors includes three (3) directors for each of these two (2) sectors.the region to which a director belongs is determined by the representative s home address. For the financial planning, scholarship plan brokerage,* investment contract brokerage* and group insurance of persons sectors, elections will be held province-wide. Each year, a director representing one of these sectors is elected in the order set out in the table above. ELECTIONS 1 st elections: spring 2001, and every three (3) years thereafter 2 nd elections: spring 2002, and every three (3) years thereafter 3 rd elections: spring 2003, and every three (3) years thereafter SECTORS Insurance of persons Group savings plan brokerage Financial planning Insurance of persons Group savings plan brokerage Scholarship plan brokerage* and Investment contract brokerage* Insurance of persons Group savings plan brokerage Group insurance of persons REGIONS A A Province-wide B B Province-wide C C Province-wide * The Act provides that the representatives in these two sectors elect just one director.

21 SECTORS AND ELECTORAL REGIONS FOR WHICH 2001 ELECTIONS ARE HELD FINANCIAL PLANNERS: WHOLE PROVINCE REPRESENTATIVES IN INSURANCE OF PERSONS AND GROUP SAVINGS PLANS: ELECTORAL REGION A, ADMINISTRATIVE REGIONS 05, 07, 08, 10, 15 AND ADMINISTRATIVE REGIONS OF QUEBEC 01 Lower St. Lawrence 02 Saguenay Lac-St-Jean 03 Quebec City 04 Mauricie 05 Eastern Townships 06 Montreal 07 Outaouais 08 Abitibi-Temiscamingue 09 Côte-Nord 10 Northern Quebec 11 Gaspé Magdalen Islands 12 Chaudière-Appalaches 13 Laval 14 Lanaudière 15 Laurentians 16 Montérégie 17 Centre of Quebec In 2002, elections will be held for the insurance of persons and group savings plan brokerage sectors, and the vote will be held in region B, which corresponds to administrative regions 06, 13 and 14. For the scholarship plan brokerage and investment contract brokerage sectors, elections will be held province-wide. In 2003, elections will be held for the insurance of persons and group savings plan brokerage sectors, and the vote will be held in region C, which corresponds to administrative regions 01, 02, 03, 04, 09, 11, 12 and 17. For the group insurance of persons sector, elections will be held province-wide. MEMBERS ELIGIBLE TO VOTE AND RUN AS CANDIDATES Sectors Only representatives in the insurance of persons and the group savings plan brokerage sectors of region A and those of the financial planning sector who are duly authorized to practise by the Bureau des services financiers are eligible to vote in the first elections for the offices of directors of the Chamber. Eligibility To be eligible, a candidate must have been authorized by the Bureau to conduct business in the sector for which he/she is nominated as candidate at least sixty (60) days before the scheduled date of closing of the poll. Moreover, during the five years preceding this date, a b the Bureau must not have cancelled, suspended or imposed restrictions or conditions on his/her certificate or refused to issue or renew his/her certificate, in accordance with sections 218, 219 and 220 of the Act; he/she must not have been found guilty by the Disciplinary Committee of AIAPQ or the Chambre de la sécurité financière or by the CVMQ. 21

22 PLACE OF RESIDENCE TO BE ELIGIBLE TO VOTE OR RUN AS A CANDIDATE To run as a candidate In addition to being duly authorized by the Bureau to conduct business in the sector for which he/she is running as a candidate, a representative in insurance of persons or a representative in group savings plan brokerage must reside in the electoral region, in which he/she is running. For all other sectors, elections will be held provincewide, and the candidate must reside in Quebec. Notwithstanding the preceding paragraph, if a representative does not reside in Quebec, the address of his/her main place of business in Quebec will be used. To vote In addition, for the purposes of elections in an electoral region, the region in which a voter may cast a ballot will be determined by his/her home address. For elections held province-wide, the voter must reside in Quebec. If a voter does not reside in Quebec, the region will be determined by the address of his/her main place of business in the province. Deadline for nominations Members who would like to run as candidates for one of the offices must obtain a nomination form from the election chairperson at the Bureau. This form must be signed by five (5) representatives conducting business in the candidate s sector and sent, duly completed, along with a résumé, on a sheet of paper measuring not more than 22 cm by 28 cm, which will be reproduced in full, and a recent photo, if they wish, measuring not more than 5 cm by 7 cm. They have until February 16, 2001, 5:00 p.m., that is, forty-five (45) days before the date the poll is closed, to send in their duly completed form to the election chairperson at the Bureau elections schedule JANUARY 31: Each member who is eligible to vote will receive a personalized notice of elections; if the information on the notice is incorrect, the member must correct it. This step is important in order to be able to cast a vote. FEBRUARY 16, 5:00 P.M.: Deadline for submitting the nomination form to the election chairperson and for correcting the register MARCH 3: Sending ballots to representatives for the purposes of the elections OTHER PERTINENT INFORMATION VOTING BY MAIL Check the personalized notice of elections and the voter s list to see if you are eligible to vote or run as a candidate. Voting will be conducted by mail. Each member in the sectors or regions for which the 2001 elections are held will receive a personalized notice of elections. This notice will confirm that he/she is on the voter s list. This listing will permit a member to stand for election if he/she so wishes and confirms his/her right to vote. If you do not receive a personalized notice of elections by February 10, 2001, at the latest, and are eligible to vote, please notify the election chairperson at the Bureau des services financiers. As well, you will be able to check whether your name is on the voter s list that will be published shortly on the Chamber s and the Bureau s web sites. DID YOU RECENTLY MOVE? If you have, inform the Bureau of your new home address; a change of address form is included in this issue of Sécurité financière. FOR REPRESENTATIVES WHO ARE MEMBERS OF THE CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE AND OF THE CHAMBRE DE L ASSURANCE DE DOMMAGES You will receive information on the offices to be filled for each Chamber. For additional information on how the 2001 elections to the Board of Directors will be conducted, call the information agents of the Chambre de la sécurité financière at (514) or toll free at Also, check our web site and read the February 2001 issue of Sécurité financière. 22 APRIL 2, 5:00 P.M.: Voting deadline APRIL 6: Reporting election results M e Anne-Marie Beaudoin Secretary of the Bureau des services financiers Election Chairperson

23 DOSSIER Les tendances en matière de produits financiers et placements Où le consommateur doit-il investir en 2001? par Gérard Bérubé L a décélération de la croissance économique avec, en toile de fonds, les incertitudes entourant les cours pétroliers et l euro, vient nourrir un appel à la prudence en matière d investissement et de placement. Si, au cours des deux dernières années, les conseillers parvenaient difficilement à justifier leurs honoraires devant la performance des instruments ou véhicules collés à un indice boursier de référence, avec la contreperformance observée en 2000, leurs services seront plus que jamais sollicités en «Disons que depuis quelques années, la valeur ajoutée du conseiller financier était plus ou moins évidente, a reconnu François Beauregard, vice-président et conseiller financier chez Merrill Lynch Canada. On pouvait difficilement justifier nos honoraires lorsque l investisseur n avait qu à acheter l indice et battre les trois quarts des gestionnaires. Mais 2000 a été une mauvaise année. Nous sommes entrés dans une phase de marché où un style de gestion autre que passif s impose, prend de la valeur.» Si le passé ne doit, en aucune façon, être garant de l avenir, nombre d investisseurs ont, en début d année, tendance à s en remettre aux performances de l année précédente. Ainsi, au début de 2000, les valeurs technologiques et les fonds ou véhicules de placement indiciels ont retenu toute l attention. Ce faisant, nombre d investisseurs ont terminé l année dans la déception, avec de désagréables surprises pour plusieurs. ENTHOUSIASME REFROIDI Mais si 2000 avait débuté dans l euphorie, poursuivant en cela l élan amorcé en 1999 et surmontant les Cette retenue vient essentiellement du fait que 2001 sera une année de décélération de l activité économique. Dans le meilleur des scénarios, la Réserve fédérale américaine réussira son opération d atterrissage en douceur et pourra ainsi lâcher la pression sur les taux d intérêt, ce qui aura pour effet de redynamiser le marché boursier. craintes paralysantes d un chaos informatique qui n est jamais venu, le climat en ce début d année aurait été tout autre. L enthousiasme a été refroidi par cette correction sévère ayant frappé les valeurs technologiques. Les investisseurs amorcent 2001 avec une certaine hésitation, soumis aux appels les invitant à la prudence et à un retour aux valeurs de base en matière d investissement. Cette retenue vient essentiellement du fait que 2001 sera une année de décélération de l activité économique. Dans le meilleur des scénarios, la Réserve fédérale américaine réussira son opération d atterrissage en douceur et pourra ainsi lâcher la pression sur les taux d intérêt, ce qui aura pour effet de redynamiser le marché boursier. Dans le pire scénario... «Il est toujours difficile de passer de trop vite à quelque chose qui roule à la bonne vitesse, a résumé François Lalande, gestionnaire principal, Gestion de portefeuille chez Industrielle Alliance. Jusqu en avril 2000, la Réserve fédérale a testé les limites de l économie en mesurant le niveau pouvant être atteint par la croissance économique sans que l inflation n apparaisse. L atteinte de cette limite, en avril dernier, a été suivie par une intervention plus musclée sous la forme d une hausse des taux d intérêt.» Mais l aggravation du choc pétrolier, attisée par les frictions au Proche-Orient et la forte dépréciation de l euro face à sa contrepartie américaine, est venue brouiller les cartes. «Nous en sommes, 23

24 DOSSIER 24 aujourd hui, à nous demander si nous avons atteint un rythme de croissance idéal ou si nous risquons le dérapage. Et nous sommes forcés d admettre que les risques d un atterrissage plus brusque se sont accrus.» Pour François Lalande, les cours pétroliers et l effet domino associé à la faiblesse de l euro seront les deux grands éléments à surveiller ce printemps si l on veut connaître la suite François Lalande des événements. «Le choc pétrolier vient amplifier les effets d une hausse des taux d intérêt. Et les chocs pétroliers passés ont été associés à une récession. Voilà un élément d incertitude qui persiste et qui peut faire la différence entre un atterrissage en douceur réussi ou une récession.» C est donc dans cet univers incertain que s inscrivent les appels à la prudence en ce début d année. Un univers qui milite, cependant, en faveur d un assouplissement des taux d intérêt. Du moins, d une disparition de ce biais inflationniste enchâssé dans la politique monétaire que mène présentement la Réserve fédérale américaine. Cela étant, et à moins d autres impondérables, l investissement boursier promet encore les meilleurs rendements en 2001, quoiqu ils seront moins mirobolants, et le Canada, lui qui a dominé en 2000, aura toujours la cote. L indice TSE 300 a crû de quelque 25 % l an dernier. Si on exclut Nortel Networks, qui compte pour 30 % de l indice, la progression a été d environ 15 %, en moyenne, alors que la plupart des places boursières dans les pays industrialisés ont enregistré des rendements modestes, sinon négatifs, a rappelé la Financière Banque Nationale. «Outre le fait que l économie canadienne est relativement moins touchée que ses partenaires par le choc pétrolier, la valorisation du marché boursier canadien (ex. : Nortel) est loin de poser problème puisqu elle se situe à quelque dix-neuf fois les bénéfices prévus», a soutenu l institution financière. «Mais il sera moins facile de faire de l argent cette année, a renchéri François Beauregard. Nous assisterons à un réajustement des évaluations, à une décélération de la croissance des profits des entreprises et à une rotation des secteurs. On va assister à un certain retour vers les «Le choc pétrolier vient amplifier les effets d une hausse des taux d intérêt. Et les chocs pétroliers passés ont été associés à une récession. Voilà un élément d incertitude qui persiste et qui peut faire la différence entre un atterrissage en douceur réussi ou une récession.» - François Lalande moyennes. À un retour, aussi, des investisseurs vers les valeurs plus traditionnelles, vers une diversification des styles de gestion de portefeuilles, vers des portefeuilles plus équilibrés, ayant une composante défensive accrue.» LES PRODUITS QUI RETIENNENT L ATTENTION Sur cette toile de fonds, Pierre Brunette, fiscaliste, entrevoit des gains intéressants du côté des titres obligataires et des actions d entreprises de qualité versant un dividende. Dans un sens plus large, Renée Laflamme, directrice du Service à la clientèle chez Industrielle Alliance, pense que la popularité des multi-fonds «des gros vendeurs aux États-Unis l an dernier» va se poursuivre. Si les fonds diversifiés ont retrouvé la cote dans cet environnement boursier volatile, «la multigestion dans les fonds communs d investissement, ce qu on peut appeler les «fonds de François Beauregard fonds», est de plus en plus populaire. Les multi-fonds ne sont pas nécessairement plus performants en termes de rendement, mais ils ont l avantage de combiner différentes approches en matière de gestion.» Du même souffle, M me Laflamme avertit que des modifications seront apportées aux fonds distincts, qui retiennent également l attention des investisseurs ne serait-ce que pour la garantie du capital que cette classe de fonds procure. Il fallait s y attendre. Avec le jeu des couvertures du capital et l extension des mécanismes de cristallisation, l Institut canadien des actuaires a soumis les compagnies d assurances à de nouvelles directives en matière de comptabilisation des risques associés à ces produits. «Nous devrions observer une tendance allant dans le sens de modifications apportées aux garanties.» Plus précisément, les émetteurs de fonds distincts vont retenir une approche à la carte en modulant les garanties et les par-

25 ticularités en fonction du prix que l investisseur voudra bien payer. François Beauregard croit, pour sa part, que cette soif des investisseurs pour des titres à caractère plus défensif va entraîner l arrivée de produits plus créatifs sur le marché, qui sauront offrir un rendement supérieur aux titres obligataires traditionnels. Il pense à Renée Laflamme un recours plus élargi au pool de portefeuilles de prêts. Il pense aussi à ces titres hybrides tels les COPRS (Canadian Originated Premium Securities) ou, si vous préférez, titres privilégiés, qui prennent la forme d actions privilégiées émises par les entreprises mais versant un revenu d intérêt et non de dividende. Paradoxalement, la popularité de ces instruments à revenu fixe sera exacerbée par l abaissement, à 50 %, du taux d imposition sur le gain en capital. «Avec un tel taux d imposition, il sera plus pertinent que jamais de se demander si l on doit conserver, hors REER, les titres générant un gain en capital et réserver, pour son REER, des titres dégageant un revenu d intérêt», a soulevé M. Beauregard. Cet arbitrage vaudra également pour l assurance-vie universelle, qui aura également à conjuguer cette année avec l expérience pas toujours heureuse vécue par certains détenteurs l an dernier. Avec le comportement en dents de scie des marchés boursiers, certains d entre eux se sont retrouvés, en fin d année, avec un rendement négatif et, selon les modalités de leur contrat, avec un avis de recapitalisation. La surprise a été d autant plus douloureuse dans les cas où le rendement est calculé selon une moyenne mensuelle d un indice de référence. Dans ces cas, les investisseurs reçoivent généralement 90 % de la hausse, mais subissent 110 % de la baisse. Pierre Brunette «À quand l assurance-vie universelle autogérée?», a lancé Pierre Brunette. Pour le fiscaliste, l assurance-vie universelle, qu on présente pourtant comme étant complémentaire au REER, demeure un produit encore «mal utilisé au Québec. Ce produit devrait être offert seulement à la personne qui a cotisé le maximum à son REER, qui n a pas d hypothèque sur sa résidence et qui a des problèmes d impôts sur ses placements.» En résumé, «les investisseurs devraient prioriser une meilleure répartition de l actif, une allocation plus proche de leur «zone de confort»,a précisé François Lalande. «L investisseur devrait cesser de toujours courir après le dernier autobus», a renchéri François Beauregard, en référence à cette mauvaise habitude qui consiste à toujours rechercher le fonds qui affiche le meilleur rendement... passé. Diplôme en assurance et produits financiers Programme de formation à distance menant aux titres professionnels de la Chambre de la sécurité financière Offert également en classe à Québec Téléc. : (418) dapf@dgfc.ulaval.ca LA VOIE DE LA RÉUSSITE! Une formation qui vous permettra de maintenir et d augmenter vos compétences en matière de gestion du patrimoine financier. Inscription avant le 12 janvier pour la session d hiver 2001 Renseignements: (418) ou sans frais poste 3202 Direction générale de la formation continue

26 CHRONIQUE ANALYSE Santé financière La démographie crée d intéressantes occasions de placement 26 par Jean Bubendorff, Vice-président principal Services financiers Mackenzie A ujourd hui, un Canadien sur sept a plus de 65 ans et, en 2050, ce sera un sur quatre. En 2040, les États-Unis pourraient compter trois à quatre millions de centenaires et au-delà de 30 millions de personnes de 85 ans et plus (charte 1). Déjà aujourd hui, si on voulait souhaiter un joyeux anniversaire à tous les centenaires d Amérique du Nord, il faudrait le faire plus de deux cents fois par jour. Au fur et à mesure que la population vieillit, les dépenses de santé augmentent. Ces dépenses accrues créent un énorme potentiel dans ce secteur et les entreprises se positionnent de façon à répondre à la demande. En 1993, la législation américaine a réduit le délai d homologation des médicaments à douze mois. Il s en est suivi une augmentation de 40 % des produits obtenant leur droit de mise en marché chaque année et une augmentation annuelle de 17 % des ventes de médicaments. Beaucoup de pays adoptent ce modèle et l Europe ainsi que le Japon emboîtent le pas de la célérité en matière d homologation. La tâche des organismes gouvernementaux de supervision est rendue plus facile par les découvertes extraordinaires en matière génétique et en particulier grâce à l annonce, le 26 juin 2000, du décryptage presque complet du génome humain. Il faut comprendre que le travail ne fait que commencer, puisque l ADN d une cellule humaine est composée de 3,2 milliards d éléments de base ou lettres. C est une chose que de les placer en séquence une après l autre (ce qui a été fait en substance) et c en est une autre que de découvrir les mots et les phrases qu elles forment. Imaginez quarante bibles pleines de lettres placées de façon continue : il faut maintenant trouver les mots et leur signification. C est le travail des cinq prochaines années. Tous les médicaments qui existent aujourd hui sont basés sur 450 des 6900 gènes humains connus. Le séquençage complet du génome recense plus de gènes. On estime que d entre eux pourrront déboucher sur des médicaments commercialement viables. Dans ce contexte, les occasions de mettre au point et de commercialiser de tels médicaments seront fantastiques au cours des prochaines années. La charte II montre l évolution de l importance de différents secteurs dans la composition de l indice du S&P 500 américain. On constate que trois secteurs ont pris plus d importance depuis 22 ans. Il s agit des secteurs de la technologie, des services financiers et des soins de santé. Sous la pression inéluctable de la démographie qui verra les enfants du babyboom atteindre leur retraite à partir de 2011, le secteur de la santé continuera de prendre de l importance dans la valeur Population âgée 800 % augmente à un 700 % taux plus rapide Âge % 500 % 400 % 300 % 200 % 100 % 0 % Âge 65+ Ensemble population É.-U Technologie Services financiers Soins de santé Télécommunications Prod. consomm. cyclique Prod. consomm. non cyclique Énergie Service aux consommateurs CHARTE 1 DÉMOGRAPHIE : L EFFET DU BABY-BOOM Source : Data Resources Inc.; bureau de recensement économique des États-Unis et de celle des autres grandes économies du monde. Dans ces conditions, une stratégie de placement à long terme favorisera une exposition plus importante dans ce domaine. Un portefeuille type doit donc investir pas moins de 9 % des avoirs en actions dans les sciences de la santé et probablement plus pour les portefeuilles dynamiques. Favorisez les fonds de placement qui investissent dans tous les secteurs des sciences de la santé : grandes entreprises de produits pharmaceutiques, biotechnologie, instruments médicaux, hôpitaux, produits médicaux, technologie d information médicale, etc. La stratégie est de participer à la croissance prévisible de tous ces secteurs et non pas seulement à ceux qui sont en vogue comme celui de la biotechnologie en ce moment. Quelle belle façon d investir lorsqu on peut le faire dans un domaine qui va contribuer à notre santé physique aussi bien qu à notre santé financière! CHARTE 2 LA FACE CHANGEANTE DE L INDICE STANDARD & POOR S 500 Matériaux de base Services commerciaux Produits industriels Services publics Transport Pondération sectorielle en fin d exercice 1999 Crandall, Pierce & Company

27 PRODUITS FINANCIERS ET PLACEMENTS Les REER, une cible de choix pour les chasseurs d abris fiscaux par Robert Laniel, notaire La Maritime, compagnie d'assurance-vie L a frénésie associée à la saison des REER va bientôt battre son plein. C est la saison de la chasse aux abris fiscaux. Ceux-ci étant une race en voie d extinction, tous les canons sont pointés dans la direction des REER. En fait, aucune planification de retraite digne de ce nom ne peut en faire abstraction. On peut s interroger à savoir s il n y a pas lieu d éduquer les gens et de les inciter à adopter une stratégie d investissement moins concentrée dans le temps. Nous verrons plus avant différentes manières à adopter en cette matière, mais nous examinerons d abord les aspects fiscaux qui expliquent l engouement de la clientèle REER. Comme nous le savons tous, une contribution à un fonds enregistré d épargne-retraite (FEER) donne droit, suivant les limites permises, à une déduction fiscale qui contribue à diminuer le revenu imposable du contribuable. Cette déduction affecte les derniers dollars, ceux-là mêmes qui sont taxés au taux marginal (le plus élevé). Les placements REER croissent à l abri de l impôt. Afin d illustrer les avantages découlant de cette caractéristique, prenons l exemple de M. Avisé qui est en mesure d investir $ annuellement pendant 20 ans ( $ en tout). On anticipe un rendement nivelé de 7 %. Dans ce cas, l investissement non enregistré, capital et intérêts, s élèvera après impôt (taux d imposition de 50 %) à $ contre $ pour le même placement dans un véhicule enregistré. Il y a ici de quoi faire taire les personnes à la recherche d alibis pour ne pas contribuer à leur REER. POUR ÉVITER L IMPOSITION TOTALE À l âge de soixante-neuf ans, le contribuable doit, pour éviter l imposition de la totalité des sommes accumulées, transformer son régime en rente ou en FEER. Les revenus ou retraits alors générés (avant la fin de l année où le contribuable atteint l âge de 70 ans) seront imposables, mais généralement à un taux marginal inférieur à celui auquel ils auraient été assujettis au moment de la vie professionnelle active, puisque le revenu de retraite est généralement inférieur. LE PLAFOND DE CONTRIBUTION Qu en est-il du plafond de contribution? Tout contribuable a le droit de cotiser jusqu à 18 % de son revenu gagné, soit jusqu à concurrence de $ (jusqu en 2003). Les personnes qui souscrivent à un fonds de pension avec leur employeur sont par ailleurs touchées par ce que l on appelle un «facteur d équivalence» qui vient diminuer leur niveau de cotisation admissible. On retrouve ce facteur d équivalence sur le feuillet T-4 de l employé. La notion de «revenu gagné» est importante en ce sens qu elle détermine les types de revenus donnant droit de cotiser. Mentionnons que n entrent pas dans la définition de «revenu gagné» les revenus d intérêts et de dividendes, les prestations ou allocations de retraite, les prestations consécutives au décès, les retraits effectués d un REER et les paiements imposables reçus d un régime de participation différée aux bénéfices (RPDB). LES COTISATIONS NON UTILISÉES Avant 1991, toutes cotisations admissibles non utilisées fondaient sous les premiers rayons du soleil de mars. Depuis 1991, les cotisations admissibles non utilisées sont gardées en réserve et peuvent être employées par le contribuable à une date ultérieure. Imaginons un instant ce qu il adviendrait si tous les contribuables s unissaient pour sortir une même année toutes leurs cotisations en réserve. Évidemment Revenu Canada et Revenu Québec ont fait le pari que cette situation ne surviendrait pas. Les faits semblent leur donner raison.très peu de gens utilisent leur plein potentiel de cotisations, les laissant ainsi s accumuler. Les conseillers en sécurité financière ont sûrement un rôle à jouer pour faire changer cette situation. Le document essentiel pour connaître le montant des déductions inutilisées d un client est son avis de cotisation fédéral. Comme l indique ce document, les cotisations admissibles d une année donnée sont déterminées par le revenu gagné de l année précédente. C est ainsi que mes déductions admissibles pour l année 2000 sont déterminées par mon revenu gagné de 1999, auquel s ajoutent, le cas échéant, les déductions inutilisées des années antérieures. 27

28 PRODUITS FINANCIERS ET PLACEMENTS 28 Une personne qui dépasse son seuil de cotisations admissibles de $ ou moins pour une année donnée n est pas pénalisée. Au-delà de $, une pénalité de 1 % par mois sera appliquée. Une cotisation excédentaire n est pas déductible tant que de nouvelles cotisations admissibles ne sont pas générées dans la ou les années subséquentes. Le danger guettant l individu qui dispose de ces cotisations excédentaires est que bien qu elles ne soient pas déductibles, advenant un retrait, elles seront taxables. Bien que cette notion soit rarement mise en application, il est possible de cotiser lors d une année donnée, mais de déduire seulement une année subséquente. Cette disposition, utile à ceux dont les revenus varient d une année à l autre, leur permet de profiter immédiatement d une croissance à l abri de l impôt pour leurs placements et d attendre une année subséquente pour atteindre un taux marginal d imposition plus élevé, leur donnant ainsi la possibilité de réaliser un remboursement d impôt plus élevé. STRATÉGIES D INVESTISSEMENT Plus un contribuable commence à cotiser jeune, moins le pourcentage de son budget consacré à l épargne sera important. Des calculs actuariels indiquent que pour obtenir un revenu de retraite équivalent à 70 % de son revenu de préretraite, un individu de 25 ans devrait investir 8 % de son salaire. À 30 ans, le pourcentage passe à 11 %, à 40 ans à 21 % et à 50 ans à 44 %. Le but devrait toujours être de cotiser au maximum à son REER. Afin d aider les clients à atteindre cet objectif, il serait sûrement utile de réviser la stratégie d investissement de nos clients. Je vous rappelle que la chasse aux abris fiscaux est ouverte à l année. Il n est pas nécessaire d attendre la seconde moitié du mois de février. Dans l exemple de M. Avisé, le fait pour lui d investir au début janvier plutôt qu à la fin décembre de la même année représentera une différence de rendement d environ $ au bout de 20 ans. CONTRIBUER SUR UNE BASE MENSUELLE Pour une foule de raisons, la meilleure stratégie demeure celle de contribuer sur une base mensuelle. Il sera toujours plus facile d épargner 300 $ par mois que de trouver en fin d année $ pour investir alors que, dans la majorité des cas, l argent est déjà envolé. Chaque dépôt de 300 $, dès qu il est effectué, commence immédiatement à produire un rendement, en plus de créer une habitude d épargne. Les décisions de placements seront davantage influencées par les objectifs de placement et non par la chasse aux abris fiscaux. Pour ceux qui sont de plus en plus nombreux à investir dans les fonds d investissement et fonds distincts en actions, l investissement sur une base mensuelle (méthode de la moyenne d achat) permet de répartir les risques en vue des fluctuations boursières. DÉTERMINER LE PROFIL DE L INVESTISSEUR En tant que conseiller, il est essentiel de bien déterminer le profil d investisseur de votre client. On voit mal recommander à une personne de 70 ans qui n a jamais investi autrement qu en dépôts à terme garantis, qui a des revenus modestes, d investir dans le bassin du Pacifique. Le devoir de conseil, imposé par la Loi 188, vous exige une démarche minimale en ce sens, tâche qui peut s avérer très difficile au plus fort de la saison REER. FRACTIONNEMENT DE REVENU Il est possible pour le conjoint plus aisé financièrement de contribuer au REER de son conjoint moins bien nanti. On comprend bien que tant au point de vue fiscal que financier, il est plus avantageux que chaque membre du couple soit imposé à la retraite sur des revenus de $, plutôt qu un seul le soit sur $. Dans le cas de contribution au REER du conjoint, la déduction fiscale est consentie au conjoint payeur et vient diminuer d autant son maximum déductible au titre des REER. Soulignons que les règles d attribution ne s appliquent pas aux contributions REER faites pour son conjoint. Jusqu à ce point, nos propos se sont limités à la définition «fiscale» du mot conjoint (un an de vie commune ou moins si enfant commun et depuis peu les conjoints de même sexe). Cette définition reconnaît les conjoints de fait. Cette mise au point m amène à parler de certaines conséquences juridiques découlant des contributions faites au REER de son conjoint advenant une séparation. Au Québec, le droit matrimonial est régi par le Code civil. Celui-ci ne reconnaît pas les conjoints de fait. En conséquence, la notion de patrimoine familial ne concerne que les conjoints légalement mariés. Ces dispositions permettent, au conjoint «financièrement désavantagé», d exiger le partage du patrimoine, en cas de séparation, annulation, divorce ou décès. Les REER font partie des biens dont la valeur est soumise au partage. Conséquence pour les gens mariés (qui n ont pas renoncé dans les délais prévus), qu ils contribuent ou non au REER de leur conjoint, les sommes comprises dans leur REER et celui de leur conjoint seront touchées par ce partage. La situation est différente pour les conjoints de fait ou ceux qui se sont prévalus du droit de renoncer au patrimoine familial. En effet, une contribution au REER de son conjoint au plan civil entraîne un transfert de propriété.ainsi,le conjoint pour qui l on a contribué est légalement propriétaire de son REER. En l absence d un mariage «légal», advenant une séparation de ce couple, le patrimoine familial ne s appliquera pas et ce sera chacun pour soi. RAPPEL Finalement, il est important de ne pas oublier que les REER sont d abord et avant tout des placements faits dans le but principal de fournir un revenu à la retraite. Il y aurait intérêt à mettre un instant de côté l aspect déduction fiscale et se donner davantage comme mission d éduquer et de guider nos clients vers de plus sages habitudes de placement.

29 DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL La Chambre sait reconnaître la formation de ses représentants! par Louise-Dany Fortin, Conseillère à la formation et à la reconnaissance des équivalences PRIX ROBERT-LEMAY La Chambre, tenant à promouvoir le programme universitaire menant au titre d assureur-vie agréé (A.V.A.), remet chaque année le prix Robert-Lemay à l étudiant qui a terminé le programme avec la meilleure moyenne générale. Ce prix consiste en une bourse de publicité professionnelle de six mille dollars (6 000$), d une somme de mille dollars (1 000$) pour couvrir des frais d inscription à des activités de formation de la Chambre et en un trophée. Il sera remis au début de l année ADMISSIBILITÉ POUR LE PRIX ROBERT-LEMAY 2000 L a Chambre, tout comme l AIAPQ savait le faire, reconnaît la formation de ses représentants et c est pourquoi elle a conservé les prix Robert-Lemay et Gaétan-Huard. PRIX GAÉTAN-HUARD Le prix Gaétan-Huard soutient l engagement des représentants dans leur formation professionnelle. Il souligne l investissement exceptionnel d un représentant dans sa formation continue et sa préoccupation constante à offrir à sa clientèle des services et des produits qui répondent à l ensemble de ses besoins financiers. Ce prix est remis au représentant à qui la Chambre a accordé le plus grand nombre d UFC sur une période de deux ans. Il consiste en une bourse publicitaire d une valeur de cinq mille dollars (5 000 $) et en un trophée. Il sera remis au début de l année Pour y être admissible : POUR ÊTRE ADMISSIBLE AU PRIX GAÉTAN-HUARD ( ) il faut avoir suivi avec succès tout le programme menant au titre A.V.A., en ayant notamment réussi au moins cinq cours du programme dans une université québécoise Sont admissibles les représentants qui ont, à titre d étudiants,participé à des activités de formation continue reconnues par l Institut de formation. il faut avoir terminé votre formation au plus tard le 31 décembre 2000 et faire votre demande de titre assureur-vie agréé au plus tard le 31 janvier Si plusieurs candidats obtiennent la même moyenne générale, la Chambre tiendra compte d autres critères, entre autres, le nombre de cours universitaires et la durée des études. Pour les fins du concours, les UFC sont accumulées entre le 1 er janvier 1999 et le 31 décembre Vous devez avoir fait parvenir toutes vos preuves de présence, au plus tard le 15 janvier 2001, à la formation continue. BONNE CHANCE À VOUS TOUTES ET TOUS! L Institut de formation de la Chambre de la sécurité financière VIE RÉGIONALE Trophée Victor-Dumais (L. de B.) Pour la seconde année consécutive, la section Saguenay Lac-Saint-Jean a remporté le prestigieux trophée Victor-Dumais. C est avec fierté et émotion que le président du conseil de cette section, M. Roger Y. Simard, a reçu le trophée, lors du camp de formation destiné aux officiers des sections de la Chambre de la sécurité financière, qui s est tenu à Grand-Mère en octobre dernier. M. Simard, second à partir de la gauche, est entouré des représentants de sa section, soit : MM. Éric Émond, vice-président Institut de formation, Marc-André Leblond, secrétaire-trésorier et adjoint au responsable de la fibrose kystique, et Michel Bergeron, administrateur. Félicitations à toute l équipe du Saguenay Lac-Saint-Jean. Rappelons que les autres finalistes étaient, dans l ordre, la section Grande-Mauricie, Estrie, Haute-Yamaska et Outaouais. Nous nous devons également de souligner l immense effort de la section ayant obtenu la meilleure croissance par rapport aux résultats de l année précédente, soit la section des Laurentides, avec une croissance de 127,6 %. Rappelons que le trophée Victor-Dumais est décerné à titre de reconnaissance des efforts collectifs des membres de la Chambre de la sécurité financière et de leur section à contribuer au développement des différentes disciplines encadrées par la Chambre. M. Victor Dumais fut le premier président de l Association provinciale des assureurs-vie du Québec. Résultat des élections dans les sections À la suite des élections qui ont eu lieu dans les différentes sections, voici les présidents et présidentes qui ont été élus pour représenter chacune d elles. Rappelons que chaque conseil d administration est composé d un minimum de six membres et ne peut excéder le nombre de douze. Abitibi-Est, monsieur Richard Gilbert, A.V.C. Bas-Saint-Laurent Gaspésie Les Îles, monsieur Régis Côté Beauce-Amiante, monsieur Reynald Gilbert, A.V.C. Estrie, madame Marie-France Bachand, A.V.C. Grande-Mauricie, monsieur Dany Bergeron Haute-Yamaska, madame Yannik Hay, A.V.C. Lanaudière, monsieur François Séguin Laurentides, monsieur André Tremblay Laval, madame Marie-Claire M. Bergeron, A.V.C. Manicouagan, madame Josée Michaud Montréal, madame Pauline Haddad, A.V.C., Pl. fin. Nouveau-Québec, monsieur Viateur Nadeau, A.V.C. Outaouais, monsieur Marcel Villeneuve, A.V.A. Québec, madame Diane Cinq-Mars, A.V.C. Richelieu-Longueuil, monsieur Albert Audet Rivière-du-Loup, madame Aline Chouinard Rouyn-Noranda, monsieur Dwight Gauthier Saguenay Lac-Saint-Jean, monsieur Guy Blackburn, A.V.C. 29

30 INTERVIEW Martin Rochon New President of the Chambre de la sécurité financière The board of directors of the Chambre de la sécurité financière recommended to the Finance Minister that Martin Rochon, C.L.U., Fin. Pl., be appointed as the next president, which was done in last November. We met with Mr. Rochon to get an insight into what the future has in store for the Chamber and its members. 30 Sécurité financière: Mr. Rochon, you are not a newcomer to the Chambre de la sécurité financière. Martin Rochon : Indeed. Some may say that I am one of the old guard, despite that fact that I m just 34. I say this because I was the last president of the Association des intermédiaires en assurance de personnes du Québec (AIAPQ), the entity that was replaced by the Chambre de la sécurité financière in 1999, and I had been involved in that association for numerous years. It was only natural that I would make the switch to the Chamber as soon as the first board of directors was appointed in 1998 and see to the setting up and the official birth of our organization in October S.F.: What convinced you to continue your involvement in the new environment that Bill 188 created, which a number of representatives perceived as a loss in comparison with Bill 134 and AIAPQ? M.R. : I chose to remain involved because I thought that it was the best way to have a say in what was going to happen. To that, my colleagues and I played an active role in setting up the regulatory structure. Together with a team of staffers, I conducted a province-wide tour in my capacity as AIAPQ s last president and met with more than 4,000 members to inform them on the essential points surrounding the transition from Bill 134 to Bill 188, from AIAPQ to the Chamber, and to see to it that it would be as seamless as possible. Obviously, there were difficult moments but, as in the case of any change, we had to adapt and still have to, and, especially, get involved so that we gain more and more recognition as professionals. If I chose to remain involved, it is also because I believe that the Chamber reflects the new multidisciplinary reality. I started to work in insurance of persons when I was 20, influenced by my father-in-law who was in the field. I later wanted to expand my field of practice. I got my registered life underwriter title, my restricted practice securities licence, my financial planner diploma, and became increasingly interested in securities. I perfected my skills so that I would be able to meet my clients needs and, as we all know, this requires a good understanding of the analysis process and of products, which are constantly changing. It is a good way of establishing one s credibility and earning the trust of the people we serve. S.F.: As the Chamber s former securities vice-president and now its president, as well as a member of the board of the Bureau des services financiers, what do you think is in store for the coming year? M.R. : My primary goal, based on the wishes of the Chamber s board of directors, is to demystify the mission of the Chamber and the partner organizations, and to make compulsory professional development easily understandable. This is a topic of concern for many individuals, often because of the lack of knowledge of the rules and the ensuing repercussions of non-compliance. Information on the Chamber s supervision of practices and the services it provides must also be made available. Simply put, we will deal with basic issues that affect our members daily operations.this will involve communication and contacts with members, which will intensify over the coming year. My second goal, very closely related to the first, is to see to it that all the individuals practising in the six sectors and supervised by the Chamber form a cohesive group that identifies itself with the organization.to give you a quick profile of our membership, we are more than 25,000 members strong; 51.8% are men and 48.2% women.there are 17,344 who are registered in group savings, 10,999 in insurance of persons, 9,655 in group insurance of persons, 2,253 in financial planning, 554 in scholarship plans and 60 in investment contracts. Some 11,000 individuals practise in two sectors or more. Our members must also be made aware of the values and mission that the Chamber promotes.we must continue to demonstrate to consumers that we are trained, competent and ethical professionals on whom they can rely. For this reason, the Chamber s graphic symbol now includes the signature La Marque des professionnels. The third aspect of my work will be to make sure, in concert with Lucie Granger, director general and secretary of the Chamber, the management team and the staff, that the three-year strategic plan adopted by the board after last October s consultation process is implemented and the objectives reached. S.F.: In conclusion, Mr. Rochon, what motivated you to hold this position M.R. : My friends and colleagues could doubtless tell you. Those nearest and dearest to me will confirm it fundamentally, what motivates and drives me in life is the feeling that I am doing something for others. Obviously, the person who is at the helm of an organization gives it his or her colour. I hope that at the end of my term, I will have contributed to making us recognized as the professionals we truly are.that s what I d like to do for my colleagues. * This interview was conducted by Madeleine Pelletier, head of communications and publications at the Chambre de la sécurité financière.

31 PROTECTION DU PUBLIC Testez vos compétences à titre de représentant en épargne collective Par M e Françoise Bureau, Cosyndic À l ère de la prolifération des fonds communs de placement (communément appelés fonds mutuels), le consommateur se trouve face au dilemme de choisir parmi lesquels des fonds répondent le mieux à ses besoins. Selon les données statistiques émises par l Institut des fonds d investissement du Canada (IFIC), on comptait, au 31 décembre 1999, 1328 fonds communs de placement offerts au Canada; c est dire qu il y en a de toutes les catégories et pour tous les goûts. Heureusement, le consommateur peut compter sur l expertise de son représentant en épargne collective, qui le guidera judicieusement dans la composition de son portefeuille de fonds. Le consommateur est en droit de s attendre de la part de son représentant non seulement qu il lui propose des fonds communs de placement, mais que la qualité des services offerts soit empreinte de normes d éthique tel que le prévoit la législation en valeurs mobilières. Pour vous aider à déterminer si les services que vous fournissez à vos clients répondent à ces normes, vous êtes invités à répondre au petit test* qui suit et que vous pouvez remplir rapidement. Ne cochez que si votre réponse est «oui». 1 Faites-vous preuve de probité et de bonne foi lorsque vous traitez avec votre client? Au moins une fois l an (au Québec, la pratique se veut au trimestre), votre cabinet fournit-il à votre client des relevés de compte donnant le détail des transactions passées dans son compte et des titres détenus au nom de ce dernier? Obtenez-vous l autorisation de votre client avant chaque souscription et chaque rachat faits au nom de ce dernier même s il vous a donné une procuration? Ne faites-vous à votre client aucune promesse quant au rendement d un fonds ni ne laissez entendre qu il est possible de déterminer le rendement futur à partir du rendement passé? Ne garantissez-vous pas d aucune façon le placement à votre client? Avez-vous analysé avec votre client ses objectifs de placements et sa tolérance au risque et conservé une copie de cette analyse dans son dossier pour la consulter avant une transaction? Faites-vous des recommandations à votre client qui se veulent compatibles avec ses objectifs, sa tolérance au risque et son âge? Transmettez-vous rapidement à votre client un document d information, comme le plus récent prospectus simplifié et l information financière courante de tout fonds lorsque ce dernier achète des parts? Transmettez-vous l ordre d achat de votre client au fonds le jour même où ce dernier vous l a donné ou le jour ouvrable suivant si l ordre a été donné après les heures de bureau? Transmettez-vous rapidement à votre client, via votre cabinet, une confirmation écrite de chaque achat et rachat faits en son nom ainsi que le détail de la valeur de la transaction et de la commission facturée? Si vous avez coché chacune des dix cases, vous répondez aux normes d éthique requises de la part d un représentant en fonds communs de placement et vous risquez peu de vous retrouver devant le Comité de discipline de la Chambre de la sécurité financière. Si vous avez coché de 0 à 9 cases, vous êtes invités à revoir Le Manuel des normes de conduite des professionnels en valeurs mobilières produit par l Institut canadien des valeurs mobilières (ICVM) ainsi que le nouveau Règlement sur la déontologie dans les disciplines de valeurs mobilières de la Commission des valeurs mobilières du Québec, qui est en voie d être sanctionné au moment d aller sous presse. Il ne faut surtout pas oublier qu à titre de représentant, vous avez envers tout client un devoir de fiduciaire avec tout ce que cela comprend. * Les organismes de placement collectif - Bien s informer sur les fonds, Commission des valeurs mobilières du Québec, avril 1999, p

32 CHRONIQUE DU CÔTÉ DE LA DISCIPLINE Avis disciplinaires Par Rosa Abreu Secrétaire du Comité de discipline 32 DOSSIER : CD-0205 Avis est donné que Faycal Benchekroun (n a pas fait ses mesures transitoires), de la section de Montréal, a plaidé coupable, le 12 mai 2000, relativement aux infractions suivantes : découvert ou risque de découvert d assurance; état comparatif non rempli en même temps que la proposition; état comparatif non remis à l assuré; remplacement non dans l intérêt de l assuré et discréditer un assureur. Le 18 juillet 2000, le Comité de discipline a imposé à M. Benchekroun des amendes totalisant $ et une radiation temporaire d un mois de la Chambre de la sécurité financière. Le tout avec les frais et débours de la cause. La radiation temporaire de M. Benchekroun débutera lors de sa demande de renouvellement de son certificat auprès du Bureau des services financiers. Il est interdit à M. Benchekroun d exercer toute activité de représentant. DOSSIER : CD Avis est donné que Réal Leblanc (n a pas fait ses mesures transitoires),de la section des Laurentides, a été trouvé coupable, par le Comité de discipline, le 20 juin 2000, relativement aux infractions suivantes : appropriation de fonds pour fins personnelles; inexécution ou mauvaise exécution du mandat et défaut de répondre dans les plus brefs délais à toute correspondance des enquêteurs. Le 12 septembre 2000, le Comité de discipline a imposé à M. Leblanc une radiation permanente de la Chambre de la sécurité financière, une révocation de son certificat et a ordonné au secrétaire de faire publier un avis de la décision dans un journal circulant dans le lieu où celui-ci a son domicile professionnel, et ce, aux frais de l intimé. De plus, il recommande au Fonds d indemnisation de verser aux consommateurs lésés les sommes que M. Leblanc s est appropriées. Le tout avec les frais et débours de la cause. La radiation permanente de M. Leblanc débutera lors de sa demande de renouvellement de son certificat auprès du Bureau des services financiers. Il est interdit à M. Leblanc d exercer toute activité de représentant. DOSSIER : CD Avis est donné que Georges Nemer (n a pas fait ses mesures transitoires),de la section de Laval, a été trouvé coupable, par le Comité de discipline, le 6 juillet 2000, relativement aux infractions suivantes : appropriation de fonds pour ses fins personnelles; falsification de documents; inexécution ou mauvaise exécution du mandat. Le 14 septembre 2000, le Comité de discipline a imposé à M. Nemer une radiation permanente de la Chambre de la sécurité financière, une révocation de son certificat, ordonne à celui-ci de remettre aux consommateurs lésés les sommes qu il s est appropriées et recommande au Fonds d indemnisation d indemniser ces mêmes consommateurs. De plus, le Comité de discipline a ordonné au secrétaire de faire publier un avis de la décision dans un journal circulant dans le lieu où celui-ci a son domicile professionnel, et ce, aux frais de l intimé. Le tout avec les frais et débours de la cause. La radiation permanente de M. Nemer débutera lors de sa demande de renouvellement de son certificat auprès du Bureau des services financiers. Il est interdit à M. Nemer d exercer toute activité de représentant. DOSSIER : CD Avis est donné que Robert Sigouin (n a pas fait ses mesures transitoires),de la section des Laurentides, a plaidé coupable, le 26 juillet 2000, relativement à l infraction suivante : défaut de subordonner son intérêt personnel à celui de son client. Le 19 septembre 2000, le Comité de discipline a imposé à M. Sigouin une radiation temporaire de six semaines de la Chambre de la sécurité financière et il a ordonné au secrétaire de faire publier un avis de la décision dans un journal circulant dans le lieu où celui-ci a son domicile professionnel, et ce, aux frais de l intimé. Le tout avec les frais et débours de la cause. La radiation temporaire de M. Sigouin débutera lors de sa demande de renouvellement de son certificat auprès du Bureau des services financiers. Il est interdit à M. Sigouin d exercer toute activité de représentant. DOSSIER : CD-0244 Avis est donné que Jean-Louis Fauchon (certificat du BSF n o inactif depuis le 30 avril 2000), de la section de Montréal, a été trouvé coupable, par le Comité de discipline, le 23 mars 2000, relativement aux infractions suivantes : conflits d intérêts; informations et ou explications incomplètes, trompeuses ou mensongères et inexécution ou mauvaise exécution du mandat. Le 19 septembre 2000, le Comité de discipline a imposé à M. Fauchon une radiation temporaire de cinq ans de la Chambre de la sécurité financière et il a ordonné au secrétaire de faire publier un avis de la décision dans un journal circulant dans le lieu où celui-ci a son domicile professionnel, et ce, aux frais de l intimé. Le tout avec les frais et débours de la cause. La radiation temporaire de M. Fauchon débutera lors de sa demande de renouvellement de son certificat auprès du Bureau des services financiers. Il est interdit à M. Fauchon d exercer toute activité de représentant. DOSSIER : Avis est donné que Bouchta Dhimène (n a pas fait ses mesures transitoires), de la section de Québec, a été trouvé coupable, par le Comité de discipline, le 14 avril 2000, relativement aux infractions suivantes : contrefaçon de signatures; défaut de fournir aux assureurs les renseignements d usage et/ou avoir fourni de faux renseignements; informations et/ou explications incomplètes, trompeuses ou mensongères et défaut de répondre dans les plus brefs délais à toute correspondance des enquêteurs. Le 19 septembre 2000, le Comité de discipline a imposé à M. Dhimène une radiation temporaire de vingt ans de la Chambre de la sécurité financière et il a ordonné au secrétaire de faire publier un avis de la décision dans un journal circulant dans le lieu où celui-ci a son domicile professionnel lorsqu il demandera sa réintégration au sein de la Chambre de la sécurité financière,et ce,aux frais de l intimé. Le tout sans frais. La radiation temporaire de M. Dhimène débutera lors de sa demande de renouvellement de son certificat auprès du Bureau des services financiers. Il est interdit à M. Dhimène d exercer toute activité de représentant. DOSSIER : CD Avis est donné que Claude Girouard (n a pas fait ses mesures transitoires), de la section de Montréal, a été trouvé coupable, par le Comité de discipline, le 29 juin 2000, relativement à l infraction suivante : avoir déclaré faussement avoir agi comme agent souscripteur. Le 20 septembre 2000, le Comité de discipline a imposé à M. Girouard une radiation temporaire de cinq ans de la Chambre de la sécurité financière et il a ordonné au secrétaire de faire publier un avis de la décision dans un journal circulant dans le lieu où celui-ci a son domicile professionnel, et ce, aux frais de l intimé. Le tout avec les frais et débours de la cause. La radiation temporaire de M. Girouard débutera lors de sa demande de renouvellement de son certificat auprès du Bureau des services financiers. Il est interdit à M. Girouard d exercer toute activité de représentant. NOTE Lorsque le Comité de discipline rend une décision sur sanction, l intimé ou le Comité de surveillance (depuis le 1 er octobre, le syndic) a 30 jours pour porter cette décision en appel, et ce, à la suite de la signification de la décision. Lorsqu il y a une suspension ou une exclusion imposée par le Comité de discipline, celle-ci débute après l expiration du délai d appel.

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