CONCOURS DE RECRUTEMENT SESSION 2007 DE CONSEILLERS D'ÉDUCATION POPULAIRE ET DE JEUNESSE. Rapport du Président du Jury Monsieur Georges FRIEDRICH

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1 M I N I S T È R E D E L A S A N T E, D E L A J E U N E S S E E T D E S S P O R T S S E R V I C E D E L I N S P E C T I O N G É N É R A L E QuickTime et un décompresseur TIFF (non compressé) sont requis pour visionner cette image. CONCOURS DE RECRUTEMENT DE CONSEILLERS D'ÉDUCATION POPULAIRE ET DE JEUNESSE SESSION 2007 Rapport du Président du Jury Monsieur Georges FRIEDRICH

2 Inspecteur Général de la Jeunesse et des Sports -2-

3 1.PRÉSENTATION GÉNÉRALE Le cadre réglementaire Page 3 SOMMAIRE 1.1. Le statut des conseillers d éducation populaire et de jeunesse Page La fonction de conseiller d éducation populaire et de jeunesse Page Le concours de recrutement des conseillers d éducation populaire et de jeunesse Page 4 2. L ORGANISATION DU CONCOURS DE RECRUTEMENT 2006 Page 5 3. LES CHIFFRES CLÉS du CONCOURS DE RECRUTEMENT 2006 Page Les résultats globaux du concours Page L origine des candidats du concours externe Page L origine des candidats du concours interne Page L origine des candidats du concours dit de la 3 ème voie Page Les résultats des candidats agents non titulaires de l Etat ou des collectivités et des fonctionnaires Page RAPPORT CONCERNANT LES ÉPREUVES D ADMISSIBILITÉ DU CONCOURS Page ORGANISATION DES DIFFÉRENTES EPREUVES D ADMISSIBILITE Page Rappel des dispositions réglementaires Page Organisation des épreuves écrites d admissibilité Page ANALYSE DES RÉSULTATS DES ÉPREUVES D ADMISSIBILITÉ Page RAPPORT SPÉCIFIQUES DES ÉPREUVES n 1,2,3, Page Épreuve n 1 Page Épreuve n 2 Page Spécialité : SEJ Page Spécialité : SHA Page Spécialité : STC Page Épreuve n 3 Page 90 5.RAPPORT CONCERNANT LES ÉPREUVES D ADMISSION DU CONCOURS Page ORGANISATION DES DIFFÉRENTES ÉPREUVES D ADMISSION Page RAPPORTS SPÉCIFIQUES DES ÉPREUVES n 4,5,6,7. Page Épreuve n 4 Page Épreuve n 5 Page Spécialité : SEJ Page Spécialité : SHA Page Spécialité : STC Page Épreuve n 6 Page Spécialité : SEJ Page Spécialité : SHA Page Spécialité : STC Page Épreuve n 7 : Langues vivantes Page 136 CONCLUSION Page 138 ANNEXE 1 TABLEAUX STATISTIQUES du concours de recrutement de CEPJ 2005 Page 113 ANNEXE 2 DOCUMENTS d organisation du jury Page

4 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE Le cadre réglementaire 1.1. Le statut des conseillers d'éducation populaire et de jeunesse. Il est défini par le décret n du 10 juillet 1985 qui précise, que les conseillers d'éducation populaire et de jeunesse forment un corps de fonctionnaires de l'état, classé en catégorie A. Ils exercent leurs missions dans le domaine de la jeunesse et de l'éducation populaire, et selon leurs spécialités techniques et pédagogiques, soit dans les cadres de l'administration, soit auprès d'organismes d'éducation populaire et de jeunesse. Un arrêté du Ministre de la Jeunesse et des Sports établit la liste des spécialités exercées par les conseillers d'éducation populaire et de jeunesse. Les conseillers d'éducation populaire et de jeunesse effectuent un stage d'un an, préalable à leur titularisation dont les modalités d'organisation et le contenu font l'objet de dispositions spécifiques La fonction de conseiller d'éducation populaire et de jeunesse En sa qualité de fonctionnaire de catégorie A, le conseiller d'éducation populaire et de jeunesse est appelé principalement à exercer, sous l'autorité du chef de service, des fonctions dans un service déconcentré ou un établissement. Il contribue à la mise en œuvre et à la réalisation de la politique de l'état en matière de jeunesse et d'éducation populaire, à travers des actions d'expertise, de conseil et de formation, initiale ou professionnelle. Il s'appuie sur sa connaissance du fonctionnement des associations et des institutions, fait appel à des capacités d'analyse des besoins sociaux et culturels ainsi qu'à des qualités de communication. En sus de ces aptitudes professionnelles générales, il utilise sa maîtrise technique et pédagogique d'une spécialité affirmée lors du recrutement, comme moyen de développement et de promotion des individus et des groupes. -4-

5 1.3. Le concours de recrutement des conseillers d'éducation populaire et de jeunesse Il se compose en 2006 de trois concours externe, interne et concours dit de la 3 ème voie ou 3 ème concours. Les épreuves, identiques pour les trois concours, sont définies par l'arrêté du 11 février 1986 et ses annexes. Il comporte des épreuves d'admissibilité et d'admission Les épreuves d'admissibilité comprennent trois épreuves écrites : Épreuve n 1 : épreuve écrite de culture générale, portant sur un sujet d'actualité en rapport avec l'éducation populaire ou la vie associative. (durée 4 heures - coefficient 3-2 sujets au choix) Épreuve n 2 : épreuve écrite de spécialité, consistant en une analyse de document portant sur un sujet en rapport avec la réalité contemporaine, choisi dans l'une des 13 spécialités mentionnées dans l'arrêté (durée 4 heures, coefficient 3, 1 sujet par spécialité) Pour le concours 2006 les 3 spécialités suivantes ont été retenues : Sciences économiques et juridiques (SEJ) Sciences humaines appliquées (SHA) Sciences et techniques de la communication (STC) Épreuve n 3 : épreuve écrite de pédagogie générale relative au domaine de la jeunesse et de l'éducation des adultes. (durée 4 heures, coefficient 3, 2 sujets au choix) Les épreuves d'admission comportent trois épreuves obligatoires (n 4, 5 et 6) et une épreuve facultative (n 7) de langue vivante : Épreuve n 4 : épreuve orale de nature institutionnelle (1 sujet tiré au sort, préparation 30 minutes, exposé 30 minutes, coefficient 2). Épreuve n 5 : évaluation de la compétence technique du candidat dans la même spécialité que celle de l'écrit. Coefficient 3. (durée de la préparation et de l'entretien variable selon la spécialité) Épreuve n 6 : conduite d'une séance de travail avec un public, dans la même spécialité que celle de l'épreuve n 5. Coefficient 3. (durée de préparation et de l'entretien variable selon la spécialité). Épreuve n 7 : épreuve orale facultative de commentaire d'un document dans une langue vivante étrangère ou régionale choisie par le candidat. Coefficient

6 2. L'ORGANISATION DU CONCOURS DE RECRUTEMENT 2007 Elle s'inscrit dans la continuité des précédents concours. Cette organisation a mobilisé très largement et tout au long de l'année scolaire 2007 les institutions et responsables suivants : la Direction des ressources humaines, de l administration et de la coordination générale et tout particulièrement les personnels du Bureau de la Gestion prévisionnelle, des emplois et du recrutement (DRHACG/A2) dont la collaboration a été exemplaire et particulièrement efficace au cours des différentes phases de la préparation, de l'organisation, des délibérations d'admissibilité et d'admission, et d établissement du présent rapport. le CREPS de Wattignies a été le support logistique du concours avec l'accueil et l'hébergement des jurys d'admissibilité et d'admission, l'organisation de la correction des épreuves d'admissibilité et de la préparation des épreuves d'admission, avec notamment l'élaboration du planning des épreuves d'admission pour les candidats et les jurys, tout en apportant une précieuse contribution aux différents jurys et en proposant des publics pour l'épreuve n 6. la Direction Régionale et départementale de la Jeunesse et des Sports de Lille a été largement sollicitée pour l'organisation des épreuves d'admission, avec la proposition d un nombre très important de sites et de publics diversifiés pour l'épreuve n 6 et une contribution appréciée aux différents jurys d'épreuves et de spécialités. l'inspection Générale de la Jeunesse et de Sports qui a assumé la présidence et assuré l organisation pédagogique du concours. les membres du Jury : (30 pour les épreuves d'admissibilité et 18 pour les épreuves d'admission) qui ont été très largement sollicités pour la correction des copies, l interrogation des candidats, l'élaboration et l'exploitation des différents outils d'évaluation et la préparation des rapports d épreuves et de spécialités. Parmi les membres du jury, il faut relever le rôle éminent des coordonnateurs des différentes épreuves et spécialités dont la mobilisation a été à la fois importante, précieuse et efficace tout au long des différentes phases du concours : proposition et présélection des sujets, élaboration des référentiels de correction et des outils d'évaluation, coordination et régulation des travaux des différents jurys d'épreuves et de spécialités, élaboration et présentation des rapports pour chacune des épreuves et spécialités, préparation des travaux concernant les délibérations d'admissibilité et d'admission. Leur collaboration est indispensable à un fonctionnement normal du jury. -6-

7 les personnels chargés de la surveillance et de la préparation des épreuves d admission et tous ceux dans les services déconcentrés qui ont été chargés de la surveillance des épreuves d admissibilité. les Directeurs d'administration Centrale, chefs de services déconcentrés et d'établissement dont l'accord et le soutien ont été précieux pour autoriser leurs proches collaborateurs à consacrer un temps important et indispensable pour assurer le bon déroulement du concours. les responsables associatifs qui ont participé au montage de l épreuve 6 dont la présence, la compétence et l'ouverture ont été très appréciés, tant par les membres du jury que par les candidats. -7-

8 Le concours de recrutement de CEPJ 2007 a pu être organisé dans de bonnes conditions en raison : de la qualité des documents élaborés et des informations recueillies au cours des concours précédents, de la compréhension et du soutien apportés par les Chefs des services déconcentrés et établissements pour la participation de leurs personnels au jury et leurs propositions de sujets. de l'engagement et de l'expérience renouvelée du CREPS de Wattignies et de la Direction Régionale et départementale de la Jeunesse et des Sports de Lille qui ont assuré un soutien logistique permanent, efficace et apprécié. de la coopération exemplaire du Bureau de la gestion prévisionnelle des emplois et du recrutement avec l'ensemble des institutions et des responsables chargés de l'organisation du jury. de la mobilisation permanente et efficace de l'ensemble des membres du jury et tout particulièrement des coordonnateurs des différentes épreuves et spécialités. Cette œuvre commune, complexe et fragile repose sur le -8-

9 dévouement, la compétence et la disponibilité de tous les membres du jury. Que chaque participant soit remercié ici de la réussite du concours LES CHIFFRES CLES DU CONCOURS DE RECRUTEMENT DE CEPJ 2007 (1) L exploitation des données statistiques du concours 2007, effectuée par le Bureau DRHACG/A2 a permis de dégager quatre grands types de données : des résultats globaux, qu il convient de comparer avec ceux des précédents concours, des données spécifiques, relatives au concours externe, avec notamment une étude des qualifications des candidats admissibles et admis, des données plus spécifiques, relatives au concours interne, avec notamment une étude portant sur l origine institutionnelle des candidats admissibles et admis. des données relatives au 3 ème concours Les résultats globaux du concours 2007 (cf. tableaux en annexe 1) L examen des données statistiques permet de constater : avec : une augmentation très significative par rapport à 2006 du nombre de candidats inscrits 833 candidats inscrits aux trois concours en 2007 (332 hommes et 501 femmes) (dont 64 candidats inscrits au 3 ème concours) contre 675 candidats inscrits en 2006 aux épreuves d admissibilité (305 hommes et 37 femmes). un nombre de candidats présents aux trois épreuves d admissibilité en chute vertigineuse, par rapport aux deux concours précédents, 285 candidats ont été présents à la troisième épreuve. Le rapport présents/inscrits à la 3 ème épreuve d admissibilité s établit à 34 %. Il franchit un nouveau palier et c est sans doute aucun, le taux le plus faible de tous les temps (46 % en 2006 et 2005). Cet élément est à rapprocher d autres constatations (impréparation, abandon entre les épreuves d admissibilité et d admission ) qui réunies, laissent à penser que le choix de la période -9-

10 de tenue des épreuves n est pas pertinent. la confirmation de l audience supérieure du concours externe avec 671 inscrits contre 98 au concours interne et 64 au 3 ème concours. Par ailleurs, la comparaison des données statistiques du concours 2007, avec celles des concours 2006, 2005, 2004, 2003, 2002 et 2001 permet de constater : des variations significatives du nombre de candidats inscrits au concours externe : 671 contre 571 en 2006, 859 en 2005, 526 en 2004, 496 en 2003,355 en 2002, 541 en 2001, 629 en 2000, 453 en 1999 et 566 en Le concours 2006 comme précédemment présente un nombre de candidats qui profite peu de la suppression de la limite d âge pour postuler à ce concours. On peut estimer toujours que le 3 ème concours a distrait du concours externe un certain nombre de candidats qui ont peut-être recherché un effet d aubaine. un maintien apparent mais en augmentation relative légère du nombre de candidats inscrits au concours interne : 98 contre 53 en 2006, 71 en 2005, 67 en 2004, 89 en en 2002, 57 en 2001, 67 en 2000 et en 1999 sans que pour autant le niveau de 1998 soit atteint (116 candidats). Cette diminution est aggravée cette année encore par un nombre significatif (20) environ 40 % de candidats inscrits qui ne se présentent pas aux épreuves d admissibilité. une féminisation persistante et croissante cette année 60 % des inscrits, 55 % en 2006, 57 % en 2005, 54 en 2004 et de 2003 (50 %), la féminisation se confirme dans les résultats de l admissibilité. 21 femmes sur 37 candidats, mais toutefois se rééquilibre. une sélectivité réelle, de ces trois concours perceptible : à travers le nombre de candidats admissibles qui tient compte du nombre de postes ouverts et du niveau par rapport au nombre de candidats présents à la 3 ème épreuve 14 % cette année contre 9 % en 2006, 6 % en 2005, 11,8 % en 2004, 14 % en 2003, 24,1 % en 2002, 21,7 % en 2001, 17,4 % en à travers le nombre de candidats admis : 13 en liste principale et 5 en liste complémentaire pour le concours externe, 4 admissibles, 2 admis en liste principale pour le concours interne. Le concours de la 3 ème voie est lui aussi très sélectif : 64 inscrits, 23 présents à la 3 ème épreuve, 3 admissibles, 1 admis en liste principale. Répétons le : -10-

11 Des efforts ont été réalisés pour promouvoir en 2002 le 3 ème concours qui était nouveau sans pour autant donner aux autres concours la publicité qu ils méritent. Des centres de formation se sont ouvert afin de préparer nombre de candidats à ce concours. Il n en demeure pas moins que la connaissance tardive des spécialités ouvertes au concours et une information non exhaustive sur les trois concours, nuit à une bonne préparation des candidats potentiels. Comme l an passé on remarque que beaucoup de candidats qui ont composé aux épreuves d admissibilité ont présenté ce concours «par hasard» et n ont subi aucune préparation particulière. Nombreux sont ceux qui ignorent ce qu est un CEPJ et quelles sont ses fonctions. L hétérogénéité des parcours scolaires universitaires et professionnels comme celle des âges des lauréats nécessite d être bien prise en compte pour la période de formation initiale qui doit servir de creuset à ces nouveaux CEPJ On ne peut que recommander à nouveau la nécessité de programmer les spécialités de ce concours par période glissante de trois ans, ce qui ne peut que favoriser un meilleur choix pour les candidats, encourager une information ciblée dans les milieux dans lesquels se situe le vivier des CEPJ et ouvrir de nouvelles préparations adaptées à ce concours dans les Inter Régions qui n en disposent pas L origine des candidats du concours externe l exploitation par le Bureau DRHACGA2 des 231 dossiers des candidats présents au concours externe permet de situer avec certaines précisions leur situation professionnelle. les candidats fonctionnaires (8) et agents non titulaires de l Etat et des collectivités (35) sont 43 soit 17 % des candidats présents contre 19 % en 2005 et 2006, contre 17,1 % en 2004, 17,5 % en 2003, 21,9 % en 2002 et 21,6 % en Ils représentent 13 % des admissibles. les autres candidats, hors fonction publique, représentent la grande majorité des candidats de ce concours : étudiants : 73 soit 31 % contre 25 % en 2006, 27 % en 2005, 25 % en 2004, 23,6 % en 2003). Ils représentent 30 % d admissibles. demandeurs d emploi : 75 soit 32 % contre 35 % en 2006, 37 %en 2005, 39 % en 2004). Ils sont 27 % d admissibles et 5 ont été admis en liste principale. employés du secteur privé : 40 soit 17 % contre 19 % en 2006, 17 % en 2005, contre 20 % en 2004, 1 admis en liste principale. La diversité d origine sociale et géographique des candidats, les situations statutaires ou -11-

12 fonctionnelles diverses et la précarité de nombreux cas personnels peuvent expliquer, en partie la déperdition importante du nombre de candidats entre l inscription au concours et la présence aux différentes épreuves d admissibilité et non le fait qu ils seraient majoritairement étudiants, et présenteraient plusieurs concours. Par ailleurs, cette exploitation des dossiers des candidats admissibles au concours externe a permis, comme pour le précédent concours, de mettre en évidence le bon niveau de formation universitaire de la plupart des candidats et d établir une certaine relation avec les résultats du concours. À cet effet on observe : des niveaux de formation et de diplômes universitaires qui s échelonnent de la licence (5 candidats/30) à la maîtrise (9 candidats/30) à des diplômes du 3 ème cycle (15/30). l incidence de ces niveaux de formation et de diplômes sur les résultats globaux de l admission (3 candidats/13 admis sont titulaires d une licence et 5 d une maîtrise et 3 d un 3 ème cycle au concours externe. Il convient cependant de rappeler que les diplômes détenus par les candidats ne sont pas toujours en rapport avec la spécialité qu ils ont choisie pour le concours. Sans que la remarque suivante ait fait l objet d une vérification quantifiée on observe pour la première fois des références au sport ce qui laisse à penser qu un nombre non négligeable de diplômes STAPS ait concouru ; ce constat pose la question des acquis réellement détenus par les candidats pour ce concours. Au contraire d autres concours de recrutement de fonctionnaires de catégorie A, ce concours ne dispose pas d un vivier très large et sûrement identifié dans des cursus professionnels préalables (à l exception notable du DEFA). C est en développant la connaissance de ce vivier que pourrait être menée une action d information attractive pour ce concours et pour l emploi de conseiller d éducation populaire et de jeunesse. La suppression de la limite d âge au concours externe attire toujours des candidats de plus de 30 ans dans une proportion plus importante cette année. (Plus de 35 % des présents et plus de 18 % ont plus de 40 ans). 52 % des admissibles ont moins de 30 ans, l âge moyen est de 28 ans, le plus âgé a 45 ans L origine des candidats du concours interne L exploitation par le Bureau DRHACG/A2 des dossiers et des résultats des 4 candidats admissibles du concours interne, permet de constater : -12-

13 Le concours interne attire des candidats et des candidates en nombre égal 15 hommes, 15 femmes présentes, 1 femme admissible. 1 femme admise. Les quatre admissibles sont fonctionnaires de l Etat L origine des candidats du concours dit de la troisième voie 50 % des candidats présents au concours de la 3 ème voie est employé du secteur privé 20 % sont demandeurs d emploi. Les autres sont agents non titulaires ou fonctionnaires. Les 3 candidats admissibles, sont employés du secteur privé pour 1 d entre eux, les deux autres demandeurs d emploi Les résultats des candidats agents non titulaires de l Etat ou des collectivités et des fonctionnaires Cent candidats présents aux trois concours se sont déclarés agents non titulaires de l Etat ou des collectivités ou fonctionnaires : 66 agents non titulaires (35 au concours externe, 5 au concours interne, 6 au troisième concours) et 34 fonctionnaires (8 au concours externe, 25 au concours interne et 1 au troisième concours). Ces 100 candidats représentent 35 % des candidats présents, 30 l année précédente. Sur les onze admissibles 5 ont été admis en liste principale soit 18 % des admis. -13-

14 4.RAPPORT CONCERNANT LES ÉPREUVES D ADMISSIBILITÉ DU CONCOURS 4.1. ORGANISATION DES EPREUVES D'ADMISSIBILITE 4.2. ANALYSE DES RÉSULTATS DES ÉPREUVES D ADMISSIBILITÉ 4.3. RAPPORT SPÉCIFIQUE DES ÉPREUVES n 1,2,3.

15 ORGANISATION DES DIFFÉRENTES ÉPREUVES D'ADMISSIBILITÉ Rappel des dispositions réglementaires Ces dispositions se trouvent dans les textes et documents suivants : - Arrêté du 11 février 1986 : Modalités d'organisation du concours de recrutement des conseillers d'éducation populaire et de jeunesse. Annexe 1 : Programme des épreuves communes. Annexe 2 : Programme des épreuves de spécialité. - Instruction n MJSVA du 15 novembre Arrêté du 4 avril Brochure relative à l organisation et au déroulement du concours de Conseillers d Education Populaire et de Jeunesse concours externe - concours interne Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports Organisation des épreuves écrites d'admissibilité Le choix des sujets des épreuves écrites. Il a comporté 3 étapes : 1ère étape : constitution d'une banque de sujets, après consultation écrite de personnalités qualifiées, de directeurs régionaux et départementaux de la Jeunesse et des Sports, de membres des jurys des précédents concours et de nouveaux membres des jurys, ainsi que des coordonnateurs d'épreuves. Les propositions ont été adressées sous pli confidentiel au Président du Jury. 2ème étape : réunion d'un comité de présélection des sujets au Ministère de la Jeunesse et des Sports composé des coordonnateurs de chacune des épreuves écrites (un et trois) et des trois spécialités (2 coordonnateurs par épreuve et par spécialité). Cette réunion d'une journée a permis d établir une liste de plusieurs propositions de sujets par épreuve. 3ème étape : sélection des sujets par le Président du Jury et remise des sujets au Bureau DRHACG/A Constitution des jurys des différentes épreuves et spécialités A l'issue du déroulement des épreuves écrites, organisées, au niveau régional, dans l'ensemble des services déconcentrés de la Jeunesse et des Sports, les jurys des épreuves écrites d'admissibilité (épreuves 1 et 3) et des trois spécialités du concours 2007 ont été constitués avec le -15-

16 souci de mobiliser les compétences des personnels techniques et pédagogiques (prioritairement CEPJ) et des personnels de l'inspection du Ministère de la Jeunesse, des Sports, et de la Vie Associative (IJS et IPJS). ÉPREUVE Nombre de candidats présents Nombre de correcteurs Observations Écrit n dont 2 coordonnateurs Écrit n 2 - Sciences économiques et juridiques - Sciences humaines appliquées - Sciences et techniques de communication dont 2 coordonnateurs dont 2 coordonnateurs dont 2 coordonnateurs S /total Écrit n dont 6 coordonnateurs Écrit n dont 2 coordonnateurs TOTAL GÉNÉRAL - 32 dont 10 coordonnateurs Élaboration des référentiels de correction et de notation. À l'issue des épreuves écrites, les coordonnateurs ont rédigé les référentiels de correction de chacune des épreuves. Ceux-ci ont été validés par le Président. Par ailleurs les correcteurs ont disposé d une fiche d évaluation harmonisée, commune aux trois épreuves écrites d admissibilité, de la fiche d'analyse quantitative, destinée à faciliter le travail d'harmonisation quotidien confié aux coordonnateurs pendant la correction des épreuves écrites, de la fiche d'analyse qualitative, destinée à faciliter la rédaction du rapport par les coordonnateurs des différentes épreuves ou spécialités Correction des épreuves écrites d'admissibilité Elles se sont déroulées au CREPS de Wattignies du dimanche 14 octobre au jeudi 18 octobre La réunion plénière du jury organisée le dimanche 14 octobre 2007 à 21 h 00 a permis au Président : de rappeler les caractéristiques du concours 2007, de préciser les modalités d'organisation, de présenter les différents outils d'évaluation et le rôle particulier dévolu aux coordonnateurs en matière d'harmonisation de la notation. de rappeler les règles déontologiques qui régissent le fonctionnement des jurys d'examens ou de concours, avec en particulier : 4la nécessaire neutralité des membres du jury, -16-

17 4le rôle et les attributions respectifs du jury plénier et des jurys d'épreuves ou de spécialités, 4l'obligation de discrétion professionnelle, 4la nécessaire solidarité et l'obligation de réserve à laquelle sont tenus tous les membres du jury, 4le principe de l'égalité devant la procédure de délibération appliquée aux candidats, 4le principe de la discussion sur des cas anonymés, 4le principe de la décision irréfragable, après vote du jury. de présenter les modalités de déroulement : 4de la réunion intermédiaire du jury consacrée à une première harmonisation de la notation, 4 de la réunion plénière du jury consacrée à la délibération finale du jury. Toutes les questions logistiques concernant les salles et les horaires de travail, l hébergement et la restauration des correcteurs ont été présentées par le directeur du CREPS et son adjoint Délibération du jury concernant les épreuves d'admissibilité Elle s'est déroulée le jeudi 18 octobre 2007, en conformité parfaite avec l'organisation projetée et a permis successivement : au Président de rappeler le contexte réglementaire et organisationnel de la délibération aux coordonnateurs de présenter les résultats et les rapports relatifs à chacune des épreuves et spécialités, au Président de commenter, de façon anonyme les résultats des épreuves d'admissibilité, au jury plénier de procéder à deux délibérations : Délibération 1 : décision que toute note égale ou inférieure à 6 dans les épreuves de spécialité est éliminatoire Délibération 2 : décision d'arrêter une liste de 37 candidats proposés à l'admissibilité pour les trois concours : concours interne : 4 candidats pour 2 postes ouverts. concours externe : 30 candidats pour 13 postes ouverts. concours dit de la 3 ème voie : 3 candidats pour 1 poste ouvert -17-

18 au Président du jury, de lever l'anonymat en présentant la liste nominative des candidats admissibles pour les trois concours Remarques concernant l'organisation et le déroulement des épreuves d'admissibilité. Les principaux documents d organisation de la correction des épreuves d admissibilité sont placés en annexe. La correction des épreuves d admissibilité du concours de recrutement de CEPJ de 2007 a été facilitée par l'adhésion de chacun des membres du jury, aux dispositions proposées et par le travail rigoureux, minutieux et efficace assuré par les coordonnateurs des différentes épreuves. Elle a été soutenue par l organisation mise en place par le directeur et le directeur adjoint du CREPS de Wattignies qui ont offert au jury des conditions de travail excellentes. Les équipes de correction ont effectué un travail particulièrement important, et tout particulièrement les coordonnateurs tant en amont de la correction que pour la coordination. Comme les années précédentes, 20 % en moyenne des copies ont fait l objet d une relecture par les coordonnateurs. -18-

19 4.2. ANALYSE DES RESULTATS DES EPREUVES D'ADMISSIBILITE Le tableau comparatif des résultats des épreuves écrites d admissibilité des concours de recrutement de CEPJ de 2001 à 2007 montre un niveau toujours bas des résultats globaux. (voir annexe 1) L utilisation systématique par le jury de l échelle complète des notes de 0 à 20 se traduit par des notes élevées et des notes très basses. Les résultats de l écrit n 2 présentent de grandes différences selon les spécialités : C est en sciences économiques et juridiques que les résultats sont les meilleurs : 8,33 de moyenne et «seulement» 21,8 % de notes éliminatoires contre 7,53 de moyenne et 40 % d éliminés en sciences et techniques de communication et 7,42 de moyenne et 34,7 % d éliminés en sciences humaines appliquées. Comme l an passé on peut affirmer de par le nombre de copies et le faible pourcentage de bonnes copies que cette spécialité reste le refuge. Ceci renforce la proposition maintes et maintes fois affirmée d exiger à l inscription un diplôme universitaire en rapport avec la spécialité choisie si toutefois spécialité il doit demeurer. Au plan de l admissibilité on note les éléments suivants : 5 admissibles en SEJ sur 78 copies composées soit 6,4 % 17 admissibles en SHA sur 187 copies soit 9,09 % 7 admissibles en STC sur 57 copies 12,28 % Avec 29 admissibles soit 4,3 % des inscrits et 9 % des présents à l épreuve n 3, le concours présente une très forte sélectivité. Enfin il convient de noter que le déséquilibre entre le nombre de postes ouverts entre les différents concours : 6 sur 12 en externe 5 sur 12 en interne 1 sur 12 en troisième concours, mentionné aux pages 8 et 9 se trouve renforcé par le faible niveau constaté comme les années précédentes du concours interne qui a conduit à ne pouvoir retenir que 3 admissibles sur 5 postes ouverts et in fine 2 admis. -19-

20 4.3 RAPPORT SPÉCIFIQUE DES ÉPREUVES n 1,2, Épreuve de Culture Générale Coordinatrice : Mme Jeanne VO HUU LE IJS Coordinateur adjoint : M. Philippe ETCHEVERRIA IJS -20-

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22 Référentiel concernant l épreuve n 1 de culture générale SUJET N I Rappel de la nature de l épreuve : Une épreuve de culture générale portant sur un sujet d actualité en rapport avec l éducation populaire ou la vie associative. S agissant d une épreuve de «culture générale» ne comportant pas de programme, la façon de traiter le sujet, la qualité de la réflexion et l intérêt porté aux questions en relation avec la définition de l épreuve (actualité, éducation populaire ou vie associative) seront privilégiés. Le candidat doit être capable de : Sur le fond : Analyser les termes du sujet ; Analyser les différentes approches possibles ; Se saisir d une problématique ; Défendre une thèse et la développer logiquement ; Articuler les différents arguments ; Illustrer ses propos ; Eviter l exposé didactique Sur la forme : Maîtriser la langue en respectant la syntaxe et l orthographe ; S exprimer avec clarté ; Veiller à proposer une présentation soignée. Le référentiel de correction se présente comme un cadre général et un ensemble de repères. C est une base de travail ouverte pour les membres du jury. Il n est en aucun cas à considérer comme un document visant à définir la copie idéale. -22-

23 Rappel du sujet n 1 «Démocratie et laïcité sont identiques» Jean JAURES En commentant cette affirmation, vous direz en quoi elle reste ou non d actualité. Le sujet a pour point de départ une citation qui renvoie à deux notions classiques mais toujours largement présentes dans le débat social. Il s agit d en commenter la mise en relation au regard du contexte actuel alors que cette affirmation a été prononcée un siècle auparavant. Le retour sur la situation du début du XX siècle au travers notamment de l évocation de la personnalité de Jean JAURES constitue un préalable nécessaire à l entame du devoir. I - Le candidat est capable de situer l auteur et de définir les termes du sujet (9 points) - des éléments biographiques concernant Jean JAURES (source Petit Larousse) Homme politique français (Castres 1859 Paris 1914). Universitaire, journaliste, et député républicain ( ) il fut par la suite député socialiste de 1893 à 1898, puis de 1902 à sa mort. Fondateur en 1904 de l Humanité, historien (Histoire socialiste ), Jaurès fut le véritable leader du socialisme français, surtout après la création de la S.F.I.O. en 1905 ; Pacifiste militant, il s attira l hostilité des milieux nationalistes. Il fut assassiné le 31 juillet 1914, à la veille de la première guerre mondiale. - des définitions possibles: La démocratie : terme désignant un système d organisation sociale et politique formé de deux mots grecs signifiant pouvoir (kratos) et peuple (demos). L idée démocratique s appuie en effet sur le principe que l autorité appelée à régir la vie collective repose sur l ensemble des individus, libres et égaux en droit, composant la collectivité. C est l émanation de la souveraineté du peuple ou selon Abraham Lincoln, «le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple» quelques repères historiques : Antiquité : vers 508 av.j.c : première tentative d instauration de la démocratie à Athènes sous l impulsion du législateur Clisthène. Par la suite émergence sporadique de la république à Rome. XVI (fin Moyen-Âge) : républiques médiévales et citadines en Italie (Venise, Pise, Florence) ou en Flandres. -23-

24 XVII siècle : révolutions anglaises et premier régime démocratique (des temps modernes) garantissant les libertés fondamentales : habeas corpus (1679), bills of right (1689) ; naissance de la monarchie parlementaire instaurant le principe de séparation des pouvoirs XVIII siècle : émergence d un sentiment démocratique issu de la philosophie des lumières. indépendance des colonies anglaises d Amérique et déclaration des droits de l homme (1776). Affirmation des principes démocratiques dans la constitution de la république des Etats-Unis d Amérique du nord (1787). En France fin de la monarchie de droit divin avec la déclaration des droits de l homme et du citoyen (1789). Constitution 1 république et droit de vote par suffrage censitaire (1791) XIX siècle :instauration du suffrage universel réservé aux hommes(1848) XX siècle : poussée et stabilisation démocratique en Europe. Généralisation du suffrage universel avec le vote des femmes (1928 en Grande Bretagne, 1946 en France) Quelques références bibliographiques sur le sujet «La république» de Platon ; «la politique» d Aristote Le Prince de Nicolas MACHIAVEL (1513) Du gouvernement civil de John LOCKE (1690) : «la liberté est un droit naturel de l homme ; un gouvernement n est légitime que s il est fondé sur un contrat avec le peuple ; le pouvoir de faire des lois et celui de les appliquer doivent être séparés» De l esprit des lois de Montesquieu (1748) réaffirmant ce principe de séparation des pouvoirs comme fondement de la démocratie. Du contrat social de Jean-Jacques Rousseau (1762) : affirmation du principe de la souveraineté du peuple («l être collectif») inaliénable, indivisible, infaillible, insoluble. De la démocratie en Amérique d Alexis de Tocqueville (1835) : la disparition progressive des inégalités comme le point d aboutissement inéluctable du combat pour la démocratie. Démocratie et totalitarisme de Raymond Aron (1965) : dénonciation des «démocraties populaires ou socialistes» comme régimes totalitaires. La laïcité : principe de la séparation de la société civile et de la société religieuse ; il n existe pas de confusion entre pouvoir politique et pouvoir religieux, l Etat respectant une parfaite neutralité visà-vis des religions. Si la laïcité est une notion dont nous avons hérité tardivement, le terme laïc est très ancien et remonte au début de la civilisation grecque. Etymologiquement, laïkos est un adjectif dérivé de laos, «peuple», désignant une pluralité d hommes indéterminés, une foule ou une masse, par opposition au terme demos s appliquant à un collectif organisé au sein de la cité. Le nom commun laïque ou laïc désigne couramment toute personne qui n appartient pas au clergé. La -24-

25 laïcité est aussi une éthique basée sur la liberté de conscience visant à l épanouissement de l homme en tant qu individu et citoyen. Quelques repères historiques de la laïcisation en France 1795 : première séparation des Eglises et de l Etat (constitution de l an III) 1801 :signature du concordat entre Bonaparte et Pie VII ; la liberté religieuse est garantie ; la religion catholique est la religion de «la majorité des français et du premier consul» ; le clergé est salarié de l Etat auquel il prête serment de fidélité : le mariage civil est le seul mariage légal ;il doit précéder le mariage religieux : suppression de l obligation du repos dominical 1881 : suppression du caractère confessionnel des cimetières 1881/1882 : les lois Ferry imposent l obligation scolaire de 6 à 13 ans, sa gratuité et laïcisent le personnel d enseignement et les programmes 1887 : possibilité d enterrement civil ; suppression progressive des crucifix dans les salles de classe : loi du 1 juillet sur la liberté associative excluant de son champ les congrégations 1905 : la loi Combes/Briand instaure la séparation des Eglises et de l Etat : «la république ne reconnaît ni ne salarie aucun culte. La loi assure la liberté de conscience et garantie le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées dans l intérêt de l ordre public» 1946/1958 : la laïcité est consacrée en principe constitutionnel 2004 (15 mars) : cette nouvelle loi sur la laïcité se fixe pour objectif de fixer des limites «à l expression excessive, radicale et souvent politisée de l identité religieuse». Elle interdit le port de signes religieux ostensibles à l école. Quelques références bibliographiques J- J ROUSSEAU Du contrat social (1762) : L essentiel de la démocratie repose sur le respect de la liberté de tous qui implique que chacun se soumette aux modes d une vie commune afin d éviter de porter atteinte à la liberté que chacun exerce dans sa sphère privée. C est ce qu on appelle la laïcité. Or, il n est guère possible d envisager une démocratie sans laïcité. Marcel GAUCHET La religion dans la démocratie, parcours de la laïcité(gallimard 1998) J. BAUDEROT Histoire de la laïcité (Que sais je? 2004) : issue de la «guerre des deux France», la laïcité constitue paradoxalement une rupture pacificatrice : «la France est constitutionnellement une république laïque et la laïcité fait ainsi partie du patrimoine national» -25-

26 Henri PENA- RUIZ Dieu et Marianne : Philosophie de la laïcité(puf 2005) : «la laïcité constitue le cadre qui rend possible la manifestation de la diversité sans morcellement communautariste de l espace civique, préservé à la fois comme fondement de paix et comme horizon d universalité» - «identique» : qui ne diffère en rien d un autre ; qui est unique, qui ne fait qu un seul et même objet. Ces concepts (démocratie et laïcité) seraient tout à fait semblables bien que distincts ; l un emportant la nécessaire présence de l autre. Cette approche traduit la formation à la philosophie classique de son auteur (de Ciceron : «de la République et des lois» à Rousseau : «du contrat social»). Au-delà d une harmonie des concepts c est bien un modèle de société qui est visé. la citation replacée dans son contexte originel Cette phrase est tirée d un discours prononcé le 30 juillet 1904 par Jean Jaurès à l occasion de la distribution des prix de son ancien collège de Castres. Il a été publié dans l Humanité le 2 août Il fait suite aux lois laïques sur l enseignement de Jules Ferry et sur la liberté d association de Waldeck-Rousseau. Ce discours s inscrit dans un contexte de forte poussée des principes républicains (sous la III république) qui s affirment notamment dans leur opposition au cléricalisme de la pensée politique dominante du XIX siècle. Nous sommes à la veille de la promulgation de la loi du 09 décembre 1905 sur la séparation de l Eglise et de l Etat et qui a durablement laïcisé l Etat français et ses institutions. Celles-ci sont passées d un soutien partial à une religion (concordat 1801) à la neutralité à l égard de toutes, présentes ou à venir. Cette lutte pour la laïcisation de la société du début du siècle vise avant tout à faire obstacle au milieu conservateur et catholique opposé aux thèses libérales. Le processus démocratique français s inscrit alors directement dans l instauration durable de la république après la période de précarité du XIX siècle. Il s agit pour cette dernière de s imposer définitivement. le candidat détermine la problématique du sujet) Jean Jaurès, par cette affirmation, présente la démocratie et la laïcité comme deux valeurs fondamentales (de la République) dont la force de l union résulte de leurs caractères indissociables. La laïcité, avant tout principe moral, se retrouve projetée dans le champ du politique, de l organisation globale de la cité. La séparation de l ordre politique et religieux et le rejet de tout dogme spirituel constituent pour son auteur le fondement de toute démocratie. -26-

27 S il y a identité entre ces deux notions, les principes théoriques qui les fondent doivent se retrouver dans cette similitude. De la même manière leur mise en œuvre doivent connaître des destinées communes. Il est nécessaire de faire un parallèle entre les critères de définitions, leur évolution au sein de l histoire, une analyse élargie à d autres systèmes afin de produire un premier niveau d analyse qui puisse confirmer et/ou infirmer les paroles de l auteur. Dans un deuxième temps, il s agira d actualiser le débat afin d étudier sa pertinence au regard de l évolution de notre société et de ses institutions. II - le candidat développe son analyse (9 points) Quelle est la portée théorique de cette identité? La démocratie est avant tout un système de gouvernement, dans son sens politique, qui repose entre autres sur l idée de liberté et d égalité des individus dans leur participation à la vie publique. La laïcité se caractérise de son côté par sa dimension éthique. Elle prône la liberté de conscience et le droit d exprimer ses convictions religieuses (droit de croire en un Dieu ou de ne pas croire, de changer de religion, de respecter un culte ou non). En ce sens ces deux notions, appartenant à des domaines différents reposent bien sur des fondements similaires et peuvent difficilement s ignorer. Et pour accentuer ce rapprochement la laïcité est devenue, sous la III république, une conception de la société visant à la neutralité réciproque des pouvoirs spirituels et religieux par rapport aux pouvoirs politiques, civils, administratifs. Quelle est sa portée historique? L idée de démocratie a devancé de plusieurs siècles l émergence de la notion de laïcité. (voir parallèle historique). Cette dernière n est véritablement apparu en France qu à partir de la révolution française alors que les principes démocratiques modernes ont été énoncés et appliqués dès les révolutions anglaises et largement théorisés durant le siècle des lumières. Bien que la première démocratie de l ère moderne, l Angleterre ne fût pas laïque, le principe sera par la suite inscrit dans la constitution de 1787 de la toute jeune république des Etats-Unis d Amérique du Nord sous l impulsion des pères fondateurs imprégnés de libéralisme. Mais a priori l identité telle que défendue par Jaurès est contestable d un point de vue historique. Cet aspect se retrouve dans -27-

28 l évolution de nos institutions puisque nonobstant la tentative de séparation de l Eglise et de l Etat dont le principe est inscrit pour la première fois dans la constitution de l an III (1795), il faut véritablement attendre les lois Ferry, sur le système scolaire, pour voir le principe laïque s imposer fermement dans notre société sans qu il imprègne encore en totalité l ensemble de nos institutions. La France est déjà, depuis l instauration du suffrage universel en 1848 et la chute de l empire, une démocratie républicaine. Il faudra attendre la loi du 9 décembre 1905 qui a fait l essentiel et les consécrations constitutionnelles de 1946 et 1958 pour sceller en droit suprême cette alliance. Démocratie et laïcité ont cependant en commun d avoir été le fruit de combats d idées qui ont traversé l histoire. L homme n a pas érigé d emblée des principes de vie en société basés sur la liberté de chacun et l égalité dans l expression de cette liberté. Dans cet esprit, ces deux notions ont eu un cheminement semblable car pour émerger, elles ont du dépasser les clivages traditionnels à l issue des mêmes processus de confrontation sociale. Elles sont l expression de la raison au service du progrès social. Quelle est sa portée comparée à d autres systèmes politiques? Nous pouvons comparer la démocratie à d autres régimes politiques tels que la monarchie (de droit divin), l aristocratie ou encore la théocratie qui ont en commun d appliquer le principe d inégalité dans l accès aux droits, et donc de limiter la liberté des individus, au profit d une personne ou d une minorité. Ces organisations s avèrent de fait et en droit incompatibles avec le respect des principes laïques. A titre d exemple dans un Etat théocratique, le pouvoir est détenu par une caste sacerdotale dont la légitimité repose sur une religion dominante. Le politique et le religieux sont totalement confondus à l exclusion de toute autre obédience non officielle. 4) Actualisation du débat La pensée politique et philosophique dans la France d aujourd hui est plus prompte à adopter le point de vue de Jaurès qu à le contredire. Elle s inscrit dans l héritage des lumières quant à la reconnaissance du droit inaliénable accordé à tout individu de se réaliser librement en tant qu homme et femme, tous deux acteurs de leur cité. Les grands textes fondateurs de notre système politique ont définitivement réglé la question : nos institutions sont démocratiques et laïques. L absence de l un ne se conçoit pas sans remettre en cause notre édifice politique et social. Selon Jean Bauderot, «la France est constitutionnellement une république laïque et la laïcité fait ainsi partie du patrimoine national». Mais la conception française apparaît comme plutôt radicale. Pour que l'état respecte toutes les croyances de manière égale, il ne doit en reconnaître aucune. Selon ce principe, la croyance -28-

29 religieuse relève uniquement de l'intimité de l'individu. Les seules exceptions résident dans le statut de l Alsace-Lorraine toujours sous le régime du concordat et le territoire de Mayotte dont le droit local intègre des règles coutumières issues de l islam. Mais cette imprégnation laïque «à la française» est elle unanimement partagée? Il est judicieux d évoquer plusieurs niveaux d adhésion à la notion de laïcité afin de mesurer toute la spécificité de la problématique et ne pas s en tenir à la vision purement hexagonale. Les Etats-Unis pour leur part, première véritable démocratie moderne, inspiratrice du mouvement libéral de la fin du XIX siècle en Europe, restent fortement imprégnés des valeurs chrétiennes (tradition puritaine pour la Nouvelle Angleterre, mais aussi baptiste, méthodiste et catholique). Pourtant, dès l'époque de la Révolution américaine, l'idée de laïcité est un concept incontournable dans la doctrine des pères fondateurs (1 er amendement de la constitution de 1787). Mais la symbolique religieuse est présente jusqu au plus haut niveau du pouvoir (prestation de serment sur la bible à l occasion de l investiture présidentielle, devise de l Etat «in god we trust») sans que l on puisse accuser d ostracisme religieux ces mêmes institutions. La Liberté (démocratie) et la liberté de conscience (laïcité) de chaque américain ne semblent pas pâtir de cet accroc à la neutralité. Plus près de nous, la Turquie peut être considéré comme le seul pays laïque dans le monde musulman Cependant, la séparation entre les Églises et l'état n'est pas réciproque comme en France ou aux États-Unis. Si les Églises ne peuvent avoir d'influence sur l'état, l'état, au contraire, peut se permettre d'édicter des règles en matière de religion, d'où l'interdiction du port du voile à l'école publique et dans les administrations. Pourtant c est bien parce qu elle n apporte pas de garanties suffisantes quant au respect des principes démocratiques et des droits de l homme qu elle voit son entrée dans l union européenne pour l instant retardée. Et que dire de feu le régime de Saddam Hussein en Irak (issu du parti Baath), d inspiration laïque alors unique dans cette région du monde, mais au caractère purement dictatorial? Le concept de République s applique aussi bien au régime fondé sur la loi islamique, la «charia», dans la mesure ou l Islam ne fait pas de distinction entre l ordre spirituel et l ordre temporel. Ce qui explique le caractère théocratique de ses régimes qui par ailleurs revendiquent leur émergence de la souveraineté du peuple, principe pourtant démocratique. La république islamique d Iran, à la suite d une révolution populaire en 1979 ayant entraîné la chute du Shah (et d une monarchie) est le résultat d un processus qui s apparente à nos propres mouvements sociaux libérateurs. -29-

30 Pourtant l Iran est un Etat doté d un régime totalitaire. La situation actuelle de l Irak est aussi là pour nous rappeler que la démocratie ne se décrète pas! Enfin chez nos voisins européens entièrement voués à la démocratie, certains possèdent une église d Etat (Danemark, Finlande), ou entretiennent des relations étroites avec le Vatican (Belgique, Espagne). L Allemagne quant à elle fait de l instruction religieuse une matière d enseignement ordinaire dans les écoles publiques. A l évidence, il existe une pluralité de relations Etat/Religion sans que l on puisse établir une norme. Et en France, c est au sein de l école avec «l affaire du foulard islamique» que va resurgir la question de la laïcité dans une institution qui servit à ses débuts de cheval de Troie aussi bien à l idée de neutralité religieuse (donc laïque) qu aux principes républicains (donc démocratiques) pour investir la société française. Or comment ne pas évoquer la présence du religieux dans l éducation (Soutien de l Etat et des collectivités locales à l enseignement privé confessionnel sous contrat, développement des écoles coraniques )? Après moult débats et procédures, la loi du 15 mars 2004, en interdisant le port de signes religieux ostensibles dans l école publique, a voulu limiter d abord l expression excessive, radicale et souvent politisée de l appartenance religieuse. Mais d autres affaires comme celle dite «des caricatures» ( révocation du directeur de France soir en 2006 pour avoir laissé publié des caricatures représentant le prophète Mahomet) laissent à penser que le débat et la lutte qui lui est sous-jacente ne fait que commencer, et que cette lutte est l un des signes les plus visibles de la montée des communautarismes qui gagnerait aujourd hui la société française. Pourtant pour Henri PENA-RUIZ «la laïcité constitue le cadre qui rend possible la manifestation de la diversité sans morcellement communautariste de l espace civique». Mais si l on fait sien le principe d identité énoncé par Jean Jaurès, notre démocratie n en sortira pas indemne. III 2 points seront consacrés à la forme du devoir (syntaxe, orthographe ).. SUJET N 2 Rappel de la nature de l épreuve : Une épreuve de culture générale portant sur un sujet d actualité en rapport avec l éducation populaire ou la vie associative. -30-

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