PROJET DE LUTTE CONTRE LA PROLIFÉRATION DES PIGEONS

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1 PROJET DE LUTTE CONTRE LA PROLIFÉRATION DES PIGEONS Luc Viatour, fichier disponible selon les termes de la licence Creative Commons Paternité Partage des conditions initiales à l identique 3.0 Unported, 2.5 Générique, 2.0 Générique et 1.0 Générique. 1

2 INTRODUCTION Les pigeons sont des oiseaux, appartenant à plusieurs espèces, vivant à l'origine dans les milieux terrestres mais s'étant répandus en plaine et dans les villes, ils sont présents dans tous les continents. Ils se nourrissent principalement de graines, de fruits et plus rarement d'insectes, mais avec un régime très élargi autour des lieux contenant des déchets alimentaires, d'où leur qualification d' «éboueurs urbains». Les pigeons de ville sont à 90% des pigeons bisets puis les autres espèces sont le pigeon ramier et le pigeon colombin. De plus en plus, la Tourterelle turque fait son apparition plutôt dans les parcs et en milieu semi-urbain ou péri-urbain. Les pigeons bisets nichent dans des cavités de bâtiments et leurs populations sont issues principalement d'animaux d'élevages ayant échappé au contrôle de l'homme. Les autres espèces sont issues de populations sauvages ayant colonisé le milieu urbain. Le pigeon ramier est de plus grande taille et niche dans les arbres des parcs et jardins. Ils pèsent en moyenne de 500 à 800 grammes et vivent entre 5 et 10 ans. Le mâle et la femelle partagent toutes les tâches y compris celle de nourrir les pigeonneaux avec le lait de jabot produit à l'aide d'une glande de leur jabot. Ils forment des couples stables. Le développement de l'appareil reproducteur mâle intervient vers l'âge de 3 mois et demi à 5 mois et ses organes sexuels deviennent fonctionnels à partir de 4 mois et demi à 5 mois. La ponte du premier œuf intervient entre 8 et 12 jours après la formation des couples à raison de 2 œufs à chaque couvée à environ 44 heures d'intervalles. Ils couvent les œufs pendant 17 à 20 jours. Le pigeon domestique est élevé pour sa chair, pour l'élevage et les concours (pigeon voyageur). Il s'agit d'un oiseau commensal de l'homme mais les villes sont obligées de limiter sa reproduction car une surpopulation de pigeons provoque des nuisances urbaines : dégradation des maisons ou immeubles et des monuments par les déjections, salissures, émission de fientes (odeurs) et de particules allergènes, transport et transmission de maladies, nids attirant rats et insectes, nuisances sonores sur les toits des habitations... Cet oiseau n'est pas plus contagieux que n'importe quel autre animal, il ne transmet pas la salmonellose ni la grippe aviaire, et cette réputation relève plutôt d'une phobie collective alimentée et entretenue par les entreprises de dépigeonnage. Ils défèquent essentiellement là où ils dorment et sur leur lieu de nidification. Mais un pigeon est tout de même utile pour nettoyer une ville s'il n'est pas en surnombre. 2

3 MÉTHODE DE LUTTE CONTRE LA PROLIFÉRATION DES PIGEONS «Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l'on ne rencontre ni battements d'ailes, ni froissements de feuilles : un lieu neutre pour tout dire» (Albert Camus La Peste) Il faut appréhender le vivant comme une énergie amie, source de notre présence en ce monde, être en harmonie avec les êtres vivants sans les exploiter ni les détruire sans merci. Le vivant est un ensemble de forces en perpétuel interaction et lorsque l'homme intervient sur une espèce ou un milieu pour satisfaire ses besoins ou pour régler un déséquilibre ne risque til pas de déplacer le problème ailleurs ou d'en amener d'autres car la nature n'aime pas le vide et est constituée d'unités vivantes interdépendantes. C'est pour cela que le contrôle et la gestion des populations de pigeons doit se faire d'une manière harmonieuse sans destruction sous peine d'échouer. Il est de notre devoir de vivre avec cet oiseau et d'intervenir sur les facteurs favorisant sa surpopulation au lieu de le voir comme un nuisible. La ville devient une niche écologique et intervenir sur certaines espèces peut avoir des conséquences. Le pigeonnier contraceptif L'objectif est d'abord de réguler les populations mais aussi de développer l'animation au cœur de la ville de manière pédagogique (sensibilisation de la population aux problèmes environnementaux, exposition, visite par les écoliers...). Les moyens sont le déplacement et la fixation des colonies de pigeons dans un espace vert type parc ou jardin, près des gares, dans les cités HLM, les bois, les combles d'église ou d'école, en y installant un ou des pigeonniers. Le pigeonnier devra parfaitement convenir aux besoins du pigeon pour qu'il puisse y dormir et y nidifier afin qu'il n'est pas intérêt à revenir à ces anciens dortoirs. Il est possible de le construire soi-même ou d'en acheter ou d'en louer mais il vaut mieux éviter les modèles et la maintenance proposés par les sociétés de dépigeonnage. L'exposition du bâtiment devra être du côté où l'ensoleillement sera maximum et protégé contre la pluie et les vents dominants. Il est conseillé de placer quelques tôles translucides ou des velux en toiture pour éclairer l'intérieur du pigeonnier à condition que celui-ci soit bien ventilé l'été. Les parois extérieures du pigeonnier devront être de couleurs claires tirant sur le blanc. Le soleil chauffe, éclaire et par l'action des rayons ultra-violets est un bon désinfectant. Le bâtiment pourra être situé aux milieux d'arbres à condition que des branches n'entrent pas en contact avec lui pour éviter que des chats rentrent et fassent un véritable carnage. Il doit être édifié sur une plate-forme d'une hauteur minimale de 2,5 mètres, supportée par un ou plusieurs pieds dans le but de protéger l'intérieur des rats, des belettes, des fouines, des souris et des hommes. 3

4 Toute conception du pigeonnier est valable s'il y a respect de l adaptation à la biologie de l'oiseau et la facilité d'entretien en évitant tant que possible un trop grand stress de l'animal. Il peut y avoir un seul grand pigeonnier ou plusieurs petits de toit aménageables sur certains édifices publics. Il peut être fait pour que les pigeons puissent communiquer entre eux à l'intérieur ou être de conception anglaise où les oiseaux ne peuvent ni communiquer entre eux par l'intérieur ni recevoir à manger. Le sol devra être en bois, recouvert de cartons retirés à chaque entretien, car sain et où les fientes sèchent bien. Les nids devront être constitués de casiers numérotés pour le suivi des pontes et qui permettront l'isolement des couples. Ils seront de dimensions permettant le moulage d'un bon nid et constitués de perchoirs indépendants devant chaque nid. Ils devront être bien visibles à l'intérieur pour la maintenance et être accessibles, facilement nettoyés et désinfectés et douillets pour les œufs et les pigeonneaux. Ils devront aussi empêcher les petits de tomber ou de descendre du nid avant l'âge d'un mois. Ils seront ni trop grands ni trop petits et les casiers supportant les nids devront être d'une dimension de 26 cm de large, de 26 cm de hauteur et de 35 cm de profondeur. Les casiers individuels recevront un nid préfabriqué afin d'attirer les pigeons. Ils peuvent être en carton jetable (durée de vie de 3 ans), en plâtre ou en terre cuite avec de la paille (brins enchevêtrés les uns dans les autres) à l'intérieur et devront être secs, absorbants, sans moisissures, souples et n'accrochant pas aux pattes des pigeons. La paille peut être de la paille de blé, des aiguilles de pin, de la paille de légumineuses (luzerne, trèfle), de la tige de lavande, de la tourbe sèche, des nervures de feuilles de tabac, des fientes sèches... Pour les pigeonneaux descendus précocement ou pas du nid parental il serait préférable d'installer des refuges à pigeonneaux d'une dimension de 11 cm de hauteur sur 12 cm de profondeur entre la première rangée de nid et le sol. Il faudra fermer les nids non occupés pour faciliter le suivi des couples car certains mâles les utilisent comme résidence secondaire et ils empêchent les nouveaux couples d'y entrer. Il arrive aussi qu'un couple ponde dans plusieurs nids ce qui complique les contrôles individuels. Il suffit d'ouvrir progressivement les nids suivant la monté en puissance du pigeonnier. Il faudra prévoir l'ouverture du pigeonnier sur un seul côté et d'une grande surface afin d'éviter les courants d'air qui peuvent être mortels pour cet oiseau qui supporte par contre le froid jusqu'à -25. Plus l'aération est importante mieux le pigeon s'en portera bien : 6 en haut et 6 en bas d'une dimension rectangulaire de 30 cm de largeur et de 20 cm de hauteur pour que les pigeons puissent passer, à travers les ouvertures, les branchages qu'ils utilisent pour construire leur nid. Il faudra aussi fixer à l'extérieur un reposoir ou un perchoir près des ouvertures qui permettra à l'animal de s'y poser pour entrer dans le pigeonnier. Ne pas installer les casiers/nids contre la paroi qui supporte les ouvertures. Il faudra distribuer la nourriture dont ils ont besoin et leur permettre un minimum de gêne. La mangeoire intérieure devra être ronde et de bonne dimension, protégée des fientes et des poussières de plumes. Il est nécessaire d'installer aussi une petite mangeoire près du sol pour les pigeonneaux tombés du nid. La mangeoire extérieure devra être protégée et présente sur toute la longueur des parois extérieurs et alimentée par un réservoir situé à l'intérieur. Les habitants seront incités à venir distribuer leur nourriture uniquement aux abords du pigeonnier mais uniquement quand celui-ci sera parfaitement occupé pour éviter que les pigeons viennent manger et repartent dans leurs anciens lieux de nidifications. L'alimentation solide sera composée par 40% en maïs, 30% en blé et 30% en pois puis dans un autre 4

5 récipient par du minéral-grit. Il faudra prévoir aussi une grosse quantité d'eau d'une qualité bactériologique irréprochable : s'il n'y a pas de source d'eau naturelle (mini étangs d'agréments) présente aux abords du pigeonnier, mettre une fontaine décorative où les pigeons viendront s'y désaltérer et s'y baigner. Il est possible aussi d'installer un abreuvoir à pipette sans godets récupérateurs avec dispositif antigel à l'intérieur du pigeonnier. L'entretien du pigeonnier se fera de façon hebdomadaire pour les interventions courantes : nettoyage du sol, des mangeoires et des perchoirs, retirer les pigeonneaux morts et malades, contrôle du contenu des nids (fiches où sont notés dates de pontes, œufs stérilisés, naissances, morts, pigeonneaux au sol...) et l'approvisionnement des mangeoires. D'autres entretiens pourront avoir lieu : nettoyage systématique des nids tous les 3-4 ans, analyse vétérinaire tous les 3-6 mois et désinfection/désinsectisation tous les 6 mois ou une fois par an. La population sera contrôlée grâce à la stérilisation et aux prélèvements des œufs et éventuellement par la distribution de graines anticonceptionnelles. Il existe trois méthodes de stérilisations : prendre l œuf dans une main et le secouer très fortement pendant au moins 30 secondes et le remettre en place, fêler légèrement la coquille de l œuf ou mettre un œuf factice à la place. Il faut laisser naître au moins un pigeonneaux arrivant jusqu'à l'âge adulte par couple et par an pour éviter que les couples quittent le pigeonnier. Pour attirer les pigeons, il suffira d'en capturer une vingtaine et de les enfermer dans le pigeonnier pendant un mois puis les relâcher, ils devraient ramener leurs conjoints. Il sera nécessaire d'appâter progressivement les autres par une distribution de la nourriture au pied et sur les reposoirs devant les ouvertures et à l'intérieur du pigeonnier. Les anciens lieux de nidification devront être traités et neutralisés, dans la mesure du possible, afin d'éviter une réimplantation des colonies. Il a été démontré que les jeunes avaient tendance à revenir nicher sur leur lieu de naissance. En raison de la «loi du moindre effort alimentaire» qui régit le monde animal, le pigeon préfère s'installer dans des secteurs où les ressources sont suffisamment proches des dortoirs. Il serait peut être bien de mettre des plantes prêt du pigeonnier afin de limiter l'entretien alimentaire. Dans un but économique, il est tout à fait possible que les municipalités procèdent elles-mêmes à la construction et à la gestion des pigeonniers par les services municipaux, des bénévoles, des associations locales, des chômeurs et/ou des jeunes sans qualification au lieu de faire venir des entreprises extérieures car le coût de fabrication et d'installation oscille entre 6000 à 7500 euros HT par an (location), travaux d'installation coûtant de à euros HT et entretien/maintenance sur une fourchette de 4000 à 7000 euros HT. Certains départements versent une aide aux communes qui installent des pigeonniers. Les avantages sont la réduction de la population grâce à la stérilisation des œufs, le déplacement des colonies qui ne saliront plus les bâtiments et les monuments (les fientes, les brindilles et les plumes ne boucheront plus les conduits et seul le pigeonnier sera à nettoyer), la diminution des conflits avec le voisinage (moins de bruit, plantations florales non saccagées...), rendre plus aimable cet oiseau aux riverains et la surveillance de l'état sanitaire de ces oiseaux. Il sera nécessaire de limiter le nourrissage incontrôlé dans les lieux où sont implantés les pigeonniers en éduquant les citoyens et en leur montrant la volonté des pouvoirs publics pour obtenir une population plus réduite et saine. Il serait toutefois préférable d'interdire de nourrir les pigeons en dehors des enceintes du pigeonnier pour ne pas encourager la prolifération et d'interdire aux habitants de les abattre à la carabine. 5

6 Un panneau de remerciements près du pigeonnier, remerciant les personnes ayant participé à la construction, à l'installation et à la gestion serait le bienvenu. Peut être que les pigeons attireront des touristes, leurs déchets pourra être vendus et ils auront du coup une utilité pédagogique et scientifique. Relâcher les pigeons capturés ailleurs Cette méthode a été tentée il y a 40 ans et sans succès car les pigeons de ville étant de la même espèce que les voyageurs, ils reviennent sur leurs lieux de captures. Éloigner les pigeons Les moyens utilisés ne font que déplacer le problèmes (effaroucheurs sonores, fils électriques, pics, filets de protection, captures...). Les caissons à vide d'air Il s'agit d'un moyen cruel et violent car ils sont enfermés dans un caisson étanche puis une pompe puissante fait le vide en moins de 5 secondes. Ils meurent par les effets physiologiques de cette décompression explosive en moins de 1 minute mais beaucoup d'appareils sont vieux, bricolés et rafistolés alors l'animal peut mourir au bout de 2 minutes voir plus : les gaz emprisonnés dans les sinus, les oreilles moyennes, et les intestins des animaux se dilatent rapidement ce qui provoque un grand malaise et une grande souffrance. Certains animaux survivent au premier passage dans la chambre de décompression et sont de nouveau décompressés à cause d'un dysfonctionnement de l'appareil, d'une erreur de l'opérateur ou parce que les animaux arrivent à survivre dans des poches d'air et ils sont repassés dans le dispositif douloureux une seconde fois. Parfois, l'animal blessé peut se rétablir. De même, des boursouflages, des saignements, des vomissements, des convulsions, de l' urination et de la défécation peuvent se développer chez les animaux sans connaissance. Par contre, la décompression n'est pas douloureuse seulement si le vide se fait lentement et que l'euthanasie dure au moins 10 minutes. Le gazage Il s'agit aussi d'un moyen cruel et violent car le gaz carbonique est utilisé. Il provoque une difficulté respiratoire chez l'animal et induit l essoufflement. Ceci active des régions du cerveau associées avec la douleur et induit une réponse émotionnelle de panique. Le gaz carbonique accroit le rythme et la profondeur de la respiration pour expirer le gaz des poumons mais respirer accroit en réalité la prise du gaz ainsi le désir de respirer pour évacuer ce gaz toxique provoque une suffocation lente et douloureuse. En utilisant un gaz inerte (argon ou azote) pour étourdir et tuer, il y a élimination ou réduction de la souffrance occasionnée par le gaz carbonique pur (80% de volume d'argon et 20% de gaz carbonique, mélange universellement disponible comme mélange de gaz pour soudure). Les battues des chasseurs En zone rurale principalement, des villes chargent par arrêté municipal les chasseurs d'éliminer les pigeons. La majorité de la population est contre toutes ses tueries et depuis des années, des villes les 6

7 tuent et ils sont toujours aussi nombreux. Une fois la population de pigeons éliminées, d'autres viennent et se reproduisent aussi vite. Donc, tout est à refaire et cette méthode ne sert qu'à gaspiller l'argent. D'autres oiseaux peuvent ainsi occuper l'espace: étourneaux, goélands, corneilles... Les filets de protection Les pigeons mettent des jours à mourir, prisonniers des filets, coincés sur les toits et les gouttières, criant des heures durant sous le regard indifférent des témoins humains. Les corps en putréfaction se balancent dans le vide sans que personne n'intervienne. Les pics Ils sont posés sur les toitures, les rebords et les avancées pour empêcher le stationnement des pigeons mais beaucoup d'entre eux s'embrochent, se coupent et se cassent les ailes sur ces dispositifs entraînant la mort dans de cruelle souffrance. L'interdiction du nourrissage La nourriture est un des facteurs limitant naturellement la population des pigeons mais interdire à la population de nourrir les pigeons ne va rien résoudre car elle ne touche pas les nourrisseurs réguliers irréductibles et c'est cruelle d'affamer les animaux. La plupart du temps, il s'agit de personne âgée ou de personne amoureuse des oiseaux qui a peut être pour seul plaisir le nourrissage des oiseaux. La stérilisation chirurgicale Le taux de mortalité serait important car une fois relâchés, les pigeons meurent en grand nombre du fait du stress occasionné par cette technique. Les graines contraceptives Il s'agit de graines imprégnées d'un produit stérilisant à distribuer aux pigeons. Elles permettent de combiner efficacité avec douceur tout en mettant d'accord amis et détracteurs. Le prix est généralement élevé et d'une faible efficacité (Ornistéril : hormone de synthèse sans aucun danger pour l'homme et les animaux même prise en grosse quantité; Ovistop; l' azacholestérol; graine contraceptive à base de nicarbazine; pilule contraceptive à base de Busulfan : produit à base d'hormone à effet retardant utilisé en médecine humaine contre le cancer et nécessitant que 6 distributions annuelles...). Autres méthodes Elles sont utilisées généralement par la population et sont extrêmement cruelles. Empoisonnement Introduction de rapaces Tirs sauvages Pièges Bain d'acide Cages pièges pour pigeons 7

8 CONCLUSION Personnellement, je choisirai le pigeonnier contraceptif qui aura un effet durable à long terme. J'ai contacté l'association Stéphane Lamart, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et la Fondation Brigitte Bardot. Il n'y a que l'association Stéphane Lamart et la Ligue pour la Protection des Oiseaux qui m'ont répondu : Pour cela, je vous conseille de vous adresser à la SPOV (Société de Protection des Oiseaux des Villes) et de demander RENATA au Il s'agit d'une association située à Chatillon dans le département 92 et dirigée d'une main de maître par Nadia Fontenaille. Elle propose des pigeonniers pour réguler la population des pigeons. Et de vous rapprocher de l A.E.R.H.O. (Association Espaces de Rencontres entre les Hommes et les Oiseaux), compétente en matière d analyse de faisabilité d'implantation de pigeonnier (1 rue Malot, Montreuil, Tél : , Courriel : oiseauxville@aerho.fr, Site Internet : Il existe deux documents sur le sujet édités par la Ligue pour la Protection des Oiseaux: Fiche juridique Le pigeon des villes 2010 DOSSIER TECHNIQUE OISEAUX DES VILLES - LPO- Oct-2010 Je pense qu'il est tout à fait possible de nouer des partenariats grâce à une annonce dans le bulletin municipale pour trouver des partenaires : personnes donnant du matériel; bénévoles participant avec le service d'entretien municipal à la construction et à l'entretien du pigeonnier; les écoliers par le biais d'atelier pourraient créer les nids, les casiers... Il me semble qu'un pigeonnier à bas coût ou même sans coût est possible si tout le monde participe. Par exemple à Poissy dans le département 78 dans la Région Parisienne, les jardiniers de la ville ont construit un pigeonnier eux-mêmes. Merci de m'avoir permis de m'exprimer sur ce sujet. 8

9 SOURCE

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