Service de presse 4 23 avril 2015

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1 Service de presse 4 23 avril 2015 Appel de Caritas pour un engagement humanitaire plus fort de la Suisse Passez des déclarations aux actes! Hugo Fasel Augmentation des chômeurs en fin de droit Les personnes dont le marché du travail ne veut pas Bettina Fredrich «Warrantage» et micro-assurances, des instruments de sécurité alimentaire au Tchad Comment le paysan Gaba Goundoukou réduit ses risques Franziska Koller Le Message relatif à la coopération internationale La Suisse fait partie du monde Geert van Dok Le service de presse de Caritas Suisse propose à la libre utilisation des textes de fond sur différents sujets. Les auteures et auteurs sont à disposition pour répondre à d éventuelles questions. Télécharger en PDF sur (accès non public)

2 - 2 - Appel de Caritas pour un engagement humanitaire plus fort de la Suisse Passez des déclarations aux actes! Mesdames et Messieurs les membres du Conseil fédéral Mesdames et Messieurs les députés du Conseil national et du Conseil des États Une fois de plus, des centaines de migrantes et 1migrants ont perdu la vie en Méditerranée. Une fois de plus, on constate après la catastrophe qu une politique des réfugiés seulement axée sur la dissuasion et la fermeture des frontières est un échec. Les personnes qui fuient la Syrie, l Érythrée, l Irak ou l Afrique du Nord, la guerre, la violence et l absence d avenir n hésitent pas à braver les dangers mortels que présentent la fuite et les passeurs. Il faut enfin mettre sur pied une politique des réfugiés à la fois réaliste et humaine, non dictée par les égoïsmes nationaux et répondant dans toute l Europe à la catastrophe qui se déroule en Méditerranée. Honorer notre revendication d une tradition humanitaire Nous appelons le Conseil fédéral et le Parlement à agir dans ce sens. Au regard de sa tradition humanitaire, la Suisse doit agir sous trois angles au moins. En se montrant prêt à accueillir 3000 réfugiés syriens supplémentaires, le Conseil fédéral a donné un signal positif. La Suisse est membre de plein droit de l Espace Schengen ; à ce titre, elle doit jouer un rôle de politique étrangère plus actif dans le domaine de l aide humanitaire et de l asile. Nous attendons de la diplomatie suisse qu elle œuvre auprès des autres pays de l Espace Schengen pour les amener à accueillir un nombre plus élevé de réfugiés. La diplomatie suisse doit s engager sur les questions humanitaires avec autant de fermeté qu elle le fait pour défendre ses intérêts économiques. On ne peut faire obstacle au commerce des bandes de passeurs qui profitent de la détresse et de la misère des gens qu en permettant aux personnes en fuite d atteindre l Europe en toute légalité et d y déposer une demande d asile. La Suisse doit donc remettre en vigueur la possibilité, abandonnée en 2013, de déposer une demande d asile à l ambassade suisse d un pays tiers. Les expériences faites auparavant ont montré qu il s agissait là d un instrument efficace pour aider les personnes persécutées. La Suisse doit augmenter d urgence son aide humanitaire à 100 millions de francs par an pour les déplacés syriens de la guerre. L augmentation qui vient d être acceptée de 30 à 50 millions de francs est encore trop modeste au regard de l importance de cette catastrophe pour l humanité. La guerre en Syrie a provoqué le plus grand afflux de réfugiés de notre époque. De la gauche à la droite, les partis politiques sont unanimes pour souligner l importance et l urgence d apporter une aide sur place.

3 - 3 - Il est plus que temps Mesdames et Messieurs les membres du Conseil fédéral et du Parlement, les actes doivent maintenant succéder aux paroles. Les citoyennes et citoyens de ce pays soutiennent très généreusement par leurs dons l aide d urgence et de survie des œuvres d entraides suisses. Il est plus que temps que la Suisse officielle s y mette également. Prenez les décisions qui s imposent! Les tragédies des migrants qui se déroulent autour de la Méditerranée l exigent. La solidarité de la population suisse soutient votre action. Mariangela Wallimann-Bornatico Présidente Hugo Fasel Directeur Hugo Fasel, directeur de Caritas Suisse, courriel : hfasel@caritas.ch, tél Si vous désirez soutenir par votre signature l appel de Caritas pour un engagement humanitaire plus important, vous pouvez le faire sur :

4 - 4 - Augmentation des chômeurs en fin de droit Les personnes dont le marché du travail ne veut pas Pour évaluer l état du marché du travail, on se fonde en général sur le taux de chômage. Cependant, celui-ci ne prend en compte qu une partie des demandeurs d emploi. Les chômeurs en fin de droit en sont exclus. Or, le nombre de chômeurs en fin de droit a atteint un pic l an dernier. En comparaison avec l Europe, le chômage est faible en Suisse. La force du franc n y changera rien à moyen terme. Pour expliquer cette situation, on invoque souvent la compétitivité de la Suisse et sa politique libérale en matière de marché du travail. On déclare, avec fierté, que l offre et la demande régulent seules le marché du travail, qui ne connaît pas de salaires minimaux et de réglementations analogues. Toutefois, plus de 3000 personnes arrivent en fin de droit chaque mois et disparaissent de la statistique du chômage sans avoir trouvé un nouvel emploi. Nombre d entre elles ne reviendront plus jamais sur le marché du travail ou, elles occuperont plus souvent que la moyenne des emplois précaires. Le taux de sans-emploi est plus proche de la réalité Le taux de chômage tient compte des personnes sans emploi qui sont inscrites auprès d un Office régional de placement (ORP). Il y en avait environ à la fin de Pour le mois de décembre 2014, le taux de chômage moyen était de 3.2 %. Mais ces chiffres ignorent les quelque personnes sans emploi qui ne sont pas inscrites auprès d un ORP. Ce sont soit de chômeurs en fin de droit soit des personnes, principalement des femmes, qui recherchent un emploi après avoir renoncé à exercer une activité lucrative durant un certain temps. En 2014, le taux de sans-emploi s est élevé en moyenne à 4.5 % et il était donc sensiblement supérieur au taux de chômage. L écart entre les deux indicateurs est gênant et l augmentation constante du taux de sans-emploi ces dernières années est inquiétante. En se concentrant sur le taux de chômage, on perd souvent cette réalité de vue. Le nombre de chômeurs arrivant en fin de droit a atteint une valeur maximale en 2014 Arrive en fin de droit la personne qui a perdu son travail, qui s est inscrite auprès d un Office régional de placement et qui n a pas retrouvé un emploi dans une période de deux ans. Le nombre de chômeuses et chômeurs arrivant en fin de droit n a cessé d augmenter ces dernières années. En 2014, ils étaient plus de 3000 chaque mois (environ pour l ensemble de l année). C est un niveau record depuis Le nombre de chômeuses et de chômeurs arrivant en fin de droit a presque doublé depuis Les personnes de plus de 45 ans, les personnes sans formation scolaire post-obligatoire, les personnes qui n ont pas la nationalité suisse, les femmes et les personnes seules sont touchées plus que la moyenne. Il est réjouissant qu environ la moitié des personnes arrivées en fin de droit retrouvent un travail durant l année qui suit. Il est en principe plus facile pour les jeunes d entrer à nouveau dans la vie active. Plus la période après la fin de droit de chômage se prolonge, plus la réinsertion professionnelle devient difficile. En outre, un retour au marché du travail ne met souvent pas fin à la précarité. Les

5 - 5 - statistiques montrent que les personnes qui entrent à nouveau dans la vie active après être arrivées en fin de droit ont souvent des rapports de travail peu sûrs. Plus souvent que la moyenne, elles travaillent sur appel ou occupent des emplois temporaires, concluent des contrats de travail à durée déterminée, prennent une retraite anticipée alors qu elles ne le souhaitent pas ou exercent une activité à temps partiel. Environ la moitié des personnes qui étaient en fin de droit et qui travaillent à temps partiel souhaiteraient augmenter leur taux d activité. Cette proportion est 2.5 fois plus élevée que pour l ensemble des actifs travaillant à temps partiel. Le nombre de personnes en sous-emploi parmi les anciens chômeurs en fin de droit est donc relativement élevé. Leur revenu est également sensiblement plus faible. Seul un tiers de ceux qui ont retrouvé un travail cotisent régulièrement au deuxième pilier (contre 61 % pour l ensemble de la population active). Une intégration durable dans le marché du travail est nécessaire Il est fréquent que le chômage en fin de droit débouche sur la précarité et même, dans quelques cas, sur la pauvreté. Ainsi, les chômeuses et chômeurs en fin de droit ont besoin plus que la moyenne de prestations d assistance : 45 % d entre eux bénéficient d une réduction des primes de caisse-maladie (contre 24 % pour l ensemble de la population), 14 % touchent l aide sociale ou des aides individuelles au logement (contre 2 % pour l ensemble de la population). La précarité n a cependant pas qu un impact sur la vie actuelle des personnes concernées. Les chômeuses et chômeurs en fin de droit qui a besoin de prestations d assistance devront très vraisemblablement toucher plus tard des prestations complémentaires à l AVS. Une intégration durable sur le marché du travail, avec un salaire qui permet de vivre, des conditions de travail correctes et un perfectionnement continu, n est donc pas seulement une stratégie de lutte contre la pauvreté actuelle mais aussi un moyen de prévenir la pauvreté lors de la retraite. Les professionnels des ORP et les assistants sociaux, qui, aujourd hui déjà, suivent intensément les chômeuses et chômeurs, notamment ceux qui sont âgés, en vue de bien les réintégrer, ne sont pas les seuls à être sollicités. On demande également aux employeurs de ne pas tirer profit de la précarité des personnes en fin de droit mais de leur offrir la chance de voler de leurs propres ailes, en leur versant des salaires qui permettent de vivre et en proposant des conditions de travail correctes, aujourd hui et à l avenir. Il faut également que le Secrétariat d État à l économie (SECO) et l Office fédéral de la statistique (OFS) apportent leur contribution à une évaluation réaliste du marché du travail. Ils doivent non seulement publier régulièrement les chiffres du chômage mais aussi diffuser de manière active et large des chiffres sur les sans-emploi et les statistiques sur les arrivées en fin de droit. Ce n est qu ainsi que le public aura une image réaliste de l état de l économie suisse. Une analyse systématique du nombre de chômeurs en fin de droit permet la détection précoce de problèmes structurels et la mise en place de mesures ciblées de lutte contre la pauvreté à long terme. Bettina Fredrich, responsable du secteur politique sociale de Caritas Suisse courriel : bfredrich@caritas.ch, tél

6 - 6 - «Warrantage» et micro-assurances, des instruments de sécurité alimentaire au Tchad Comment le paysan Gaba Goundoukou réduit ses risques Gaba Goundoukou fait partie des 1.5 milliard de personnes dans le monde qui gagnent moins de 1.25 dollars par jour et qui doivent survivre avec 35 francs par mois. Il possède une petite surface agricole dans le Moyen-Chari, au sud du Tchad, le quatrième pays le plus pauvre du monde. Les offres d une organisation partenaire de Caritas lui permettent de réduire sensiblement les risques de la vie quotidienne, qui sont considérables. Le paysan Gaba Goundoukou est dépendant du climat, mais les pluies sont aujourd hui plus irrégulières que jamais. Il lui faut de bonnes semences, mais l argent lui manque, et il faudrait qu il puisse, pour accroître la rentabilité, recourir à des techniques culturales efficaces, mais il n en dispose pas. Comme il ne lui est pas possible d accéder à ces ressources, il a de la peine à nourrir sa famille et à envoyer ses enfants à l école. Si une sécheresse détruit la récolte, il ne parvient plus à couvrir ses besoins vitaux. C est ici qu intervient l institution de microfinance PARCEC, que Caritas Suisse soutient depuis des années. En plus des microcrédits classiques, qui accroissent la production agricole et améliorent la sécurité alimentaire des paysannes et des paysans, la banque propose également deux produits particuliers pour les petit paysans et paysannes : des «warrantages» (des garanties de crédits pour la maximisation des gains) et des micro-assurances. Ne pas vendre immédiatement la récolte Les prix agricoles sont rarement stables au niveau mondial et ils ne le sont plus du tout depuis les années 90, après que les investisseurs financiers, les banques et les hedge funds se ont commencé à spéculer sur les denrées alimentaires. Aujourd hui, selon une étude d Alliance Sud de 2014, on peut estimer que 80 % des contrats à terme sur les matières premières ne sont conclus qu à des fins purement spéculatives, ce qui a des effets très graves sur le revenu des paysans de pays pauvres tels que le Tchad. Le «warrantage» offert par la banque de microfinance PARCEC permet aux paysans de ne pas vendre leur production immédiatement après la récolte, lorsque les prix sont tendanciellement bas : ils ont la possibilité, en tant que membres de coopératives, de stocker leurs céréales auprès de la banque, qui leur verse un prix minimal par sac stocké. C est donc une sorte de crédit. Ce crédit assure immédiatement des liquidités aux paysans, qui sont ainsi à même de payer les frais de scolarité de leurs enfants, d acheter de la nourriture pour leur famille ou d investir dans la production agricole. Les paysans décident donc eux-mêmes du moment où ils souhaitent vendre leurs céréales. Ils observent, avec leurs coopératives, les évolutions des prix du marché et peuvent vendre quand les prix sont suffisamment élevés. Après la vente des céréales, ils remboursent à la banque le crédit d origine avec des intérêts et disposent ainsi pratiquement du bénéfice total de la vente des céréales. Cette hausse du bénéfice n est pas le seul avantage du système de «warrantage» : il permet également aux paysans de constituer une épargne pour les périodes de sécheresse. Le système de warrantage de la banque de microfinance PARCEC a permis aux paysannes et paysans du Moyen-Chari de stocker l an dernier 1000 sacs de céréales pour une valeur de francs.

7 - 7 - Des assurances pour la population pauvre également En Suisse, nous nous assurons contre tous les risques possibles et imaginables. Les pauvres sont aussi exposés à de nombreux risques, et ce d autant plus qu une proportion nettement plus importante d entre eux travaillent dans l agriculture, qu ils dépendent dans une mesure nettement plus grande de l économie informelle et qu ils n ont guère accès à un revenu régulier et à des ressources financières. Cependant, les Tchadiennes et les Tchadiens n ont en général pas la possibilité de souscrire des assurances conventionnelles. Des dépenses imprévues ou des pertes de revenus mettent ainsi souvent en péril les moyens d existence des familles. Les produits de micro-assurance de la banque de microfinance PARCEC offrent des solutions. Ils reposent sur le même principe que les assurances conventionnelles : l assuré paie des primes et l assureur assume des engagements si le risque assuré se réalise. À la différence des assureurs conventionnels, PARCEC s adresse à la population la plus pauvre et offre des primes abordables (avec une couverture limitée en conséquence). Revenons à monsieur Goundoukou : il a obtenu un crédit de la banque, qui lui a permis d accroître sa production d arachides et d augmenter ses gains. S il décédait ou était victime d un accident, sa famille serait contrainte de rembourser ce crédit, ce qui, faute de revenu disponible, la rendrait encore plus pauvre ou mettrait en péril ses moyens d existence. Contre ce risque, PARCEC offre une microassurance : monsieur Goundoukou paie un pourcentage minimal sur le crédit et, s il décédait, sa famille serait libérée de l obligation de rembourser le crédit. Ce produit d assurance peut être étendu ou complété (et devenir, par exemple, une assurance-vie complète) si cela est intéressant financièrement et techniquement pour les deux parties. La banque offre également une micro-assurance pour la prévoyance vieillesse : elle permet aux paysans de constituer des réserves pour leurs vieux jours. Enfin, l assurance-maladie est bien sûr d un grand intérêt pour les paysannes et paysans : PARCEC offre cette micro-assurance en collaboration avec une institution d assurance-maladie subventionnée par la Direction du développement et de la coopération (DDC). Ces micro-assurances protègent les familles pauvres des risques et réduisent le danger de retomber dans l extrême pauvreté. Les familles peuvent ainsi améliorer leurs moyens de subsistance et se consacrer à leurs projets entrepreneuriaux. Cependant, la banque, avec ses produits de microassurances marche, comme tous les offreurs de micro-assurances, sur une ligne de crête : il s agit d offrir des modèles d assurance attrayants pour les ménages aux revenus faibles tout en tenant compte de la durabilité et de la rentabilité des produits au vu des risques. Le défi, c est de faire fonctionner le marché de telle façon que les pauvres en profitent. Franziska Koller, responsable suppléante de la division Afrique/Amérique latine de Caritas Suisse courriel : fkoller@caritas.ch, tél

8 - 8 - Le Message relatif à la coopération internationale La Suisse fait partie du monde L automne prochain, l Assemblée générale de l Organisation des Nations Unies (ONU) doit adopter l agenda de l après-2015 et les Objectifs de développement durable (ODD) appelés à remplacer les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui arrivent à échéance fin En décembre, à Paris, il est prévu de signer un nouvel accord international sur le climat visant à limiter les conséquences du changement climatique. Ces deux échéances ont leur importance pour la Suisse et sont étroitement liées à la politique intérieure de notre pays. Pourtant, on en parle à peine dans l opinion publique. L administration fédérale travaille actuellement à l élaboration du Message du Conseil fédéral relatif à la coopération internationale , qui fixe les orientations stratégiques de la coopération internationale et de l aide humanitaire, des droits de l homme et de la promotion de la paix. Le Message tombe à un moment de grand changement au niveau international puisque c est maintenant que les Objectifs de développement durable (Sustainable Development Goals, SDGs) vont fixer le cadre de l agenda global de la coopération internationale pour les dix prochaines années. Le nouvel accord sur le climat doit aussi fixer des objectifs contraignants aux 194 pays membres de l ONU. La coopération internationale de la Suisse s orientera en fonction de ces nouvelles réalités. Mais ni la politique intérieure ni l opinion publique ne se sentent concernées. Abstraction faite de la question européenne, les sujets de politique extérieure et les intérêts de la Suisse n attirent que peu d attention au sein de la population. Le fait que l aisance de la Suisse est en grande partie due à son commerce extérieur avec les pays émergents et les pays en voie de développement reste ignoré de la plupart des citoyennes et citoyens de ce pays. Tout le monde ne sait pas non plus que de par le monde, plus de 800 millions de personnes sont chroniquement sousalimentées et que plus d un milliard de personnes vivent dans une pauvreté absolue. Tout le monde ne s intéresse pas aux efforts de la communauté des États membres de l ONU pour diriger le développement global vers une forme de durabilité et pour freiner les effets du changement climatique. Tout le monde ne sait pas que la Suisse fait partie du monde et qu en tant que membre de la communauté des États, elle est tenue de contribuer à l amélioration des conditions de vie des pays les plus pauvres, non seulement par solidarité, mais aussi par défense bien pensée de ses intérêts propres. La Suisse doit prendre ses responsabilités Ce qui se passe dans le monde a des incidences en Suisse. Le Conseil fédéral doit donc informer la population suisse des interdépendances et des devoirs internationaux de la Suisse en ce qui concerne notamment l agenda de l après-2015 et l accord sur le climat. La Suisse est un pays riche : son produit national brut (PIB) par personne est plus élevé que celui des 35 pays les plus pauvres de la planète. Fort de ce constat, le Conseil fédéral doit faire comprendre à la population que la Suisse doit prendre ses responsabilités dans la recherche de solutions aux défis qui se posent au niveau mondial et des conséquences négatives de la globalisation.

9 - 9 - Le Message sur la coopération internationale doit non seulement fixer les priorités du travail, mais aussi lancer le débat sur la responsabilité de la Suisse, ce pays (privilégié) qui fait partie du monde. Si l on peut organiser des campagnes de prévention dans le domaine de la santé, on peut aussi faire des campagnes d information sur la pauvreté dans le monde et l engagement nécessaire de la Suisse dans ce domaine. Geert van Dok, responsable du service de politique du développement de Caritas Suisse Courriel : gvandok@caritas.ch, tél Annexe Prise de position de Caritas «La Suisse fait partie du monde». Lien :

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