Exposition de photo en pleine nature

Transcription

1 Le Zanskar, région du Ladakh dans l Himalaya indien Ce document est à disposition des visiteurs. Nous vous prions de le rapporter au départ de la balade. Nous vous remercions de votre participation et soutien L Himalaya en termes de culture (en généralisant) Nord et hauts-plateaux (ex : le Ladakh) : culture tibétaine. Prédominance de l égalité des sexes. Usage de beurre de dimo (yak) et de Dzo ainsi que de la tsampa (farine d orge mélangée à d autres). Danses, musique, chants, costumes, artisanat utilisant la turquoise, coraux, argent, étain, cuivre. Himalaya oriental (ex : Assam) : sociétés primitives d animistes. Economie fondée sur l agriculture. A l ouest (ex : Bouthan, Sikkim) : culture tibétaine mélangée à la culture indienne. Au Népal : en dessus de 3000m, les bhutias venus des hauts-plateaux, de culture tibétaine et bouddhiste lamaïste. Plus bas, d origine mongole antique, les Newar, les Gurung, les Thamang, les Mangar, les Sunwar, influencés par le monde.

2 Le projet : Le Parc Chasseral et l association Rigzen-Zanskar collaborent depuis 2015 dans le cadre du programme Graine de chercheur. Une nouvelle thématique «Energie» est proposée depuis cette année aux classes de la région. L un des modules («Et demain, on fait comment?») invite les chercheurs en herbe à une réflexion sur les enjeux énergétiques de la région, et à une comparaison de la consommation en énergie entre un enfant d ici et un enfant du Zanskar (infos sur C est la raison pour laquelle l expo «Itinérance» a été présentée en avant-première lors de «Parc en fête» le 30 mai. L association : L Association Rigzen-Zanskar (ARZ) est une ONG suisse engagée depuis 1998 au Zanskar. Elle y mène divers projets visant à améliorer les conditions de vie des villageois, à soutenir leurs compétences et autonomie, dans le respect de la culture locale et des principes du développement durable. Son projet-phare est l'école Marpaling du village de Stongday. Son objectif est de favoriser l'intégration des jeunes Zanskarpas à un monde en pleine mutation, tout en valorisant la culture originale de la région. Le photographe : Alain Perret des Genevez (JU) tél petchon@bluewin.ch Commande de photos sur : Pour parrainer ses projets, l association Rigzen-Zanskar vous propose un choix de ses plus belles photographies dans les domaines suivants : culture et tradition, bouddhisme, portrait, monastère, village, paysage et ambiance particulière. Offrez une image ou faites-vous plaisir!! Les tirages d excellente qualité sont imprimés directement sur un support alu dibond résistant au UV et aux éclaboussures. Prix & formats (francs suisse) : 30x45cm : x75cm : x100cm : x150cm : Formats spéciaux sur demande Vous pouvez accompagner votre photographie d'un petit texte personnalisé, à préciser dans le formulaire.

3 Le chorten est un monument religieux qui correspond à l âme et au corps dans leurs rapports avec les 5 éléments (air, eau, feu, terre, éther) Il symbolise aussi toutes les étapes de la progression vers l Eveil. Les champs d orge, de blé et de pois ne parviennent pas à maturité en même temps. Les moissons ont lieu entre août et septembre. Les champs sont irrigués par des petits canaux et entourés de murets de pierre sèche. Caravane de Yaks Pour favoriser et préserver l économie liée au yak, l association Rigzen-Zanskar collecte sa laine dans des vallées reculées et soutient un tourisme doux qui utilise le portage traditionnel à dos de yak. Monastère de Phuktal Souvent les monastères sont établis en surplomb du village et offrent une vue saisissante sur la vallée. Celui de Phuktal est agglutiné autour d une grotte d où jaillit une source d eau sacrée.

4 Les vallées du Zanskar sont entourées par la grande chaîne himalayenne et la chaîne du Ladakh. L altitude des fonds de vallées varie entre 3500 et 3800 m. le Nun et le Kun sont les 2 sommets de la région qui avoisinent 7000m. Pour pénétrer ces vallées, il faut traverser des cols qui culminent entre 4500 et 5600m. Monastère de Bardan Le temple bouddhiste est un reflet des mandalas (palais célestes). Son architecture et sa décoration sont la manifestation d une symbolique complexe. Entrer dans un temple, c est entrer dans le lieu qui préfigure notre vie divine. Dogsa (=alpage) Durant l été, les jeunes filles montent à l estive et s occupent du bétail. Les enfants surveillent les troupeaux de chèvres. Très jeunes, les enfants assument une partie des tâches domestiques. Rarement l aînée des filles peut fréquenter l école.

5 Les rives de la rivière Zanskar, à quelques pas de l'école Marpaling. Ce cours d eau est formé par la confluence de deux grosses rivières, la Tsarap et la Doda dont le point de rencontre se situe entre Padum et Stongday. Prise dans les glaces en janvier et février, elle devient durant le long hiver himalayen le seul passage possible vers le Ladakh pour les habitants du Zanskar. Vue sur la vallée de Sham depuis le monastère de Stongday En contrebas, un système d irrigation complexe permet de fertiliser la terre. L alimentation de base se compose de farines d orge, de blé et de pois, mélangées et pétries pour confectionner la pâte pour les soupes épaisses. Village de Zangla Sur le toit plat des maisons est stocké le combustible récolté tout au long de l été : broussailles, bouses de yak façonnées en galette, branchettes et herbages pour le bétail. Des guirlandes de «Loungtas» (cheval du vent) sont disposées tout autour des toits. Ces drapeaux de prières claquent au vent et diffusent des bénédictions sur toute la terre.

6 Seules quelques femmes mariées portent encore la lourde coiffe traditionnelle (le perak couvert de pierres semi-précieuses) dans les cérémonies et les fêtes. Dans la vie courante, elles préfèrent couvrir leur tête de bonnets de laine. Costume de mariage traditionnel Au Zanskar, le mariage est patrilocal : la mariée va vivre dans la famille de son mari, donc dans la maison de ses beaux-parents. Il est pratiqué à des fins intéressées, et fait l objet d arrangements entre familles, l avis des futurs conjoints étant généralement sollicité. Moines Gelupa (bonnets jaunes) La cloche, le tambour, les cymbales, les flûtes, les trompes, les conques autant d instruments propres à soutenir la méditation et les prières des moines assemblés, jeunes et plus âgés.

7 Traditionnellement un enfant de chaque famille est envoyé au monastère où il étudie. Devenu grand, il confirme ou non son engagement dans la vie monacale. L ainé hérite à son mariage du patrimoine de la famille alors que les parents se retirent dans une maison secondaire. Tant que ses frères et sœurs restent sous le même toit, il doit subvenir à leurs besoins. Aujourd hui, l éducation et l arrivée d un nouveau modèle économique permettent aux membres d une famille de trouver du travail et d acquérir leur autonomie. Cette perte de main-d œuvre fragilise le système d héritage et menace l agriculture et l élevage. OM MANI PADME HOUNG Le mantra de Tchenrezi (compassion), la divinité la plus populaire du Tibet, répété par chacun, laïque ou moine, des milliers de fois est associé à toute activité de la vie. Offrande d eau pure, de beurre, de tsampa, de lumière. Le temple vit des manifestations simples et concrètes de la ferveur de chacun.

8 Vieille dame Coquelicot Fleur de pavot bleue du Zanskar, plante vivace, symbole de la beauté et de la force fragile d un écosystème himalayen Toute la maisonnée travaille à l exploitation familiale et les tâches sont réparties en fonction de l âge, du sexe et de leurs attributions respectives. La division du travail n est cependant pas rigide. De manière générale, l homme reste l élément itinérant, celui qui se rend dans la capitale (Leh) pour faire les achats. Il négocie les échanges avec les villages voisins, l achat de la laine, de chevaux et du bétail. Faisant référence à ses perpétuels déplacements, un dicton ladakhi dit : «L homme ne sait où il va mourir ou être brûlé»

9

10 Danse de Cham Monastère de Stongday