Fiche ENFANTS ASSOCIES AUX FORCES ET GROUPES ARMES (EAFGA)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Fiche ENFANTS ASSOCIES AUX FORCES ET GROUPES ARMES (EAFGA)"

Transcription

1 1. Définition Fiche ENFANTS ASSOCIES AUX FORCES ET GROUPES ARMES (EAFGA) Lorsqu on parle d enfant associé aux forces et groupes armés (EAFGA), il s agit de : «toute personne âgée de moins de 18 ans qui est ou a été recrutée ou employée par une force ou un groupe armé, quelque soit la fonction qu elle y exerce. Il peut s agir, notamment mais pas exclusivement, d enfants, filles ou garçons, utilisé comme combattants, cuisiniers, porteurs, messagers, espions ou à des fins sexuelles. Le terme ne désigne pas seulement un enfant qui participe ou a participé directement à des hostilités. 1» 2. Pourquoi implique-t-on les enfants dans les forces et groupes armés? Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette implication des enfants : - la guerre est en soi un contexte propice à l engagement des enfants dans les forces et groupes armés ; - ils sont plus vulnérables et plus influençables qu un adulte. Ils peuvent par conséquent exécuter les ordres d un supérieur de manière plus fidèle qu un adulte ; - ils sont moins à même de discerner et sont facilement influençables, ils ont moins de difficultés à exécuter les tâches qu un adulte ne commettrait pas pour des raisons éthiques ou morales ; - les enfants dénués de tout moyen de subsistance, peuvent trouver un certain encadrement dans les forces et groupes armés : nourriture, logement, salaire éventuellement, etc. Le groupe armé est souvent le seul acteur qui leur fournit des moyens de survie en particulier dans un contexte de conflit armé ; - l intégration dans un groupe armé donne aux enfants un sentiment de sécurité : l engagement leur évitera que ce groupe armé les attaque dans le futur ; - la formation militaire est bien souvent le seul moyen d accéder à un minimum d éducation, voire à une éducation de meilleure qualité que celle disponible dans les écoles ; - le terrain scolaire peut aussi être un terrain propice de recrutement des enfants dans les groupes armés (influence ou recrutement de force direct) ; - l absence ou la déficience d un encadrement familial peuvent inciter les enfants à rejoindre les groupes armés ; - la volonté de s engager dans un combat idéologique (défendre son village, sa famille, des valeurs politiques) ; - la volonté de se venger après que leurs familles aient été massacrées ou maltraitées par un groupe armé ennemi ; - les enfants peuvent se sentir valorisés grâce aux responsabilités importantes (ex : commandement) qui peuvent leur être confiées. 3. Quels sont les risques spécifiques auxquels les enfants font face? En étant enrôlés dans les forces et groupes armés, les enfants peuvent être exposés aux risques suivants : - ils seront considérés comme combattants s ils en réunissent les conditions prévues par le DIH (ex : membre des forces armées régulières, membre d un groupe armé et réunissant 1 Principes et lignes directrices sur les enfants associés aux forces armées et aux groupes armés, adoptés à Paris, 6 février 2007, 2.1. Dossier didactique / La protection des personnes / Les enfants / Fiche 4.1 Les EAFGA /

2 certains critères). Ils seront par conséquent considérés comme une cible légitime aux yeux des forces et groupes armés ennemis ; - ils sont soumis souvent à différentes tâches (travail forcé) où ils sont exploités : messager, transporteur de matériel et d armes, poseur de mines, cuisinier, etc. ; - ils sont exposés aux nombreuses violences notamment d ordre sexuel; - les enfants peuvent facilement obtenir une arme légère dans certains pays étant donné l absence de règlementation internationale sur le commerce des armes légères et de petit calibre. La disponibilité de ces armes accentue le danger pour l enfant : décès, blessures suite à une mauvaise manipulation de l arme, incitation à la violence, etc. 4. Quelles sont les règles juridiques prévues pour faire face à ces risques? 4.1. En matière de recrutement Le recrutement s effectue sous deux formes : - La conscription : vise le recrutement forcé. - L enrôlement : vise le recrutement volontaire (acte de volonté de l enfant) 2. Il n existe pas encore d accord unanime de la part des Etats sur l âge minimum pour le recrutement des enfants dans les conflits armés. Ce désaccord s explique du fait que les Etats ne sont pas du même avis quant à l âge minimal à partir duquel un enfant peut travailler Les règles de protection Les Protocoles additionnels de 1977 aux Conventions de Genève de 1949 interdisent le recrutement dans les forces armées et les groupes armés pour les enfants de moins de 15 ans. Art. 77, 2 : «Les Parties au conflit prendront toutes les mesures possibles dans la pratique pour que les enfants de moins de quinze ans ne participent pas directement aux hostilités, notamment en s'abstenant de les recruter dans leurs forces armées. Lorsqu'elles incorporent des personnes de plus de quinze ans mais de moins de dix-huit ans, les Parties au conflit s'efforceront de donner la priorité aux plus âgées.» (PA I) Art. 4, 3, c) : «les enfants de moins de quinze ans ne devront pas être recrutés dans les forces ou groupes armés, ni autorisés à prendre part aux hostilités» (PA II) A noter que l article 38, 2-3 de la Convention du 20 novembre 1989 sur les droits de l enfant va dans le même sens que l article 77, 2 du PA I de Vous trouverez ces dispositions dans la fiche 3.2 «textes et conventions». Toutefois le Protocole facultatif se rapportant à la Convention sur les droits de l enfant, concernant l implication d enfants dans les conflits armés, du 25 mai 2000 a relevé à 18 ans l âge minimal pour être recruté dans les forces et groupes armés. Art. 1 : «Les Etats Parties prennent toutes les mesures possibles pour veiller à ce que les membres de leurs forces armées qui n ont pas atteint l âge de 18 ans ne participent pas directement aux hostilités». 2 Décision de la Cour pénale internationale, Chambre préliminaire, Aff. ICC-01/04-01/06-803, Le Procureur contre Thomas Lubanga, 29 janvier 2007, Dossier didactique / La protection des personnes / Les enfants / Fiche 4.1 Les EAFGA /

3 Art. 2 : «Les Etats Parties veillent à ce que les personnes n ayant pas atteint l âge de 18 ans ne fassent pas l objet d un enrôlement obligatoire dans leurs forces armées 3». Si toutefois, moyennant certaines garanties, le Protocole de 2000 permet le recrutement volontaire d enfants âgés de 15 ans au moins dans les forces armées nationales (art. 3), le CICR a clairement exprimé au nom du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, son soutien à la fixation de l âge limite universel à 18 ans lors de la Conférence «Libérons les enfants soldats» organisée par l UNICEF et le Ministère français des Affaires étrangères, à Paris, en février En effet, tolérer l engagement volontaire d enfants de 15 ans dans les forces armées nationales pourrait faciliter le recrutement d enfants qui se feraient passer pour plus vieux qu ils ne le sont à l égard de leurs supérieurs, d autant plus que dans une situation de conflit armé, il n est souvent plus possible de retrouver un certificat de naissance La Conférence «Libérons les enfants soldats», Paris, 5-6 février 2007 Réunissant les représentants de près de 60 pays, 70 organisations internationales et 30 ONG, ainsi que des experts en la matière, cette conférence avait pour objectif l adoption d un ensemble d engagements pour mettre fin à l utilisation illégale et inacceptable des enfants dans les conflits armés. En avril 1997, plusieurs représentants d organisations humanitaires et experts se sont réunis au Cap (Afrique du Sud) dans le cadre d un Symposium concernant le recrutement d enfants dans les forces armées et la démobilisation et la réinsertion sociale des enfants soldats en Afrique. Ce Symposium fut organisé par le Groupe de travail des ONG sur la Convention relative aux droits de l enfant et l UNICEF. A l issue de ce Symposium, des engagements ont été adoptés en vue de formuler des stratégies de prévention du recrutement d enfants, de démobilisation des enfants soldats et d assistance à ces enfants aux fins de leur réinsertion dans la société. Il s agit des «Principes du Cap». Ces Principes, s ils ne constituent pas du droit et ne sont donc pas contraignants, s inspirent largement des conventions internationales, des législations nationales et de l évolution des stratégies des Etats aux niveaux international, régional et local. Ils ont été mis en œuvre depuis lors. 10 ans après l adoption des Principes du Cap, les Etats et les organisations humanitaires ont jugé nécessaire de mettre à jour ces derniers au regard de l évolution du contexte factuel et juridique. Se basant au départ sur les Principes du Cap, deux documents ont donc été adoptés à la Conférence de Paris en prenant davantage en compte les différents aspects liés au recrutement des enfants dans les forces et groupes armés ainsi que les causes profondes de ce phénomène complexe : - les Engagements de Paris relatifs à la protection des enfants contre le recrutement ou l utilisation illicites par les forces armées ou les groupes armés, ou «Engagements de Paris» ; - les Principes de Paris relatifs aux enfants associés aux forces armées et aux groupes armés, ou «Principes de Paris». Ces deux documents, tout comme les Principes du Cap, ne sont pas juridiquement contraignants comme tels mais s inspirent largement du droit existant en la matière. 3 Protocole facultatif se rapportant à la Convention relative aux droits de l enfant, concernant l implication d enfants dans les conflits armés, 25 mai Dossier didactique / La protection des personnes / Les enfants / Fiche 4.1 Les EAFGA /

4 Ils s adressent à tous les acteurs compétents dans le domaine de la protection de l enfance : Etats, organisations internationales (ex : ONU), organisations de défense des droits de l homme, associations nationales, acteurs militaires, Ils visent à influer sur le comportement de ces acteurs en vue que ces derniers prennent des mesures, selon une approche locale, pour atteindre les objectifs suivants : - prévenir le recrutement et l usage illégaux des enfants ; - faciliter la libération des enfants associés aux forces armées et aux groupes armés ; - faciliter la réinsertion de tous les enfants associés aux forces armées et aux groupes armés ; - assurer l environnement le plus protecteur possible pour tous les enfants. Les Principes de Paris contiennent des explications plus détaillées sur les modalités de mise en œuvre des Engagements de Paris. Parmi les Engagements les plus importants qui ont été pris, nous pouvons citer les suivants: - mettre fin à l utilisation et au recrutement illégaux d enfants dans les forces et groupes armés par la ratification et la mise en œuvre de tous les instruments juridiques pertinents et la coopération internationale ; -réaffirmer la responsabilité première des Etats dans la résolution de cette problématique ; - interdire le recrutement (forcé ou volontaire) des enfants de moins de 18 ans dans les groupes armés ; - favoriser la libération et la réinsertion des enfants soldats après le conflit armé ; - mettre en œuvre des mesures visant à poursuivre en justice les recruteurs d enfants soldats ; - considérer que les enfants soldats accusés de crimes de guerre, sont avant tout des victimes et veiller à ce qu ils soient traités selon les dispositions du droit international et les modalités de la justice pour mineurs ; - veiller à privilégier les alternatives aux poursuites judiciaires des enfants soldats (ex : mécanismes de Commission Vérité et Réconciliation) Le recrutement d enfants : un crime de guerre En 1998, lors de l adoption du Statut de la Cour pénale internationale (17 juillet 1998), les Etats se sont mis d accord pour incriminer désormais le fait de procéder à la conscription ou à l enrôlement d enfants de moins de 15 ans dans les forces et groupes armés ou de les faire participer aux hostilités, que ce soit dans les conflits armés internationaux ou non internationaux 4. Ainsi, toute personne à l origine du recrutement d enfants dans les forces et groupes armés dans le cadre d un conflit armé international ou non international, sera condamnée pénalement pour crime de guerre devant la Cour pénale internationale En matière de détention Si un enfant est enrôlé dans les forces ou groupes armés, il sera considéré comme prisonnier de guerre, à condition qu il réunisse les critères prévus à cet effet 5. 4 Statut de la Cour, art.8 5 CG III, art. 4 et PA I aux CG, art Dossier didactique / La protection des personnes / Les enfants / Fiche 4.1 Les EAFGA /

5 Toutefois en raison de sa vulnérabilité particulière, il bénéficiera non seulement des droits qui découlent de ce statut (voir la fiche 3.1 et 3.2 sur la protection des personnes en cas de conflit armé), mais également de droits spécifiques qui tiennent compte de sa condition physique et de sa maturité. La CG III précise en effet que les prisonniers doivent être traités de la même manière sous réserve de tout traitement privilégié accordé en raison notamment de leur âge (art. 16). Ainsi, l enfant prisonnier de guerre devra : - être protégé contre toute forme d attentat à la pudeur ; - bénéficier des soins et de l aide dont il a besoin du fait de son âge ; - être dans des locaux séparés de ceux des adultes ; - être protégé contre toute forme de travail inadaptée pour son âge et son aptitude physique ; - être protégé contre l exécution de toute peine de mort pour une infraction liée au conflit armé 6. Si l enfant n est pas reconnu comme prisonnier de guerre, il bénéficiera malgré tout d une série de garanties fondamentales qui visent à une protection contre toute atteinte à l intégrité physique et morale (protection de la vie, de la santé, du bien-être physique et mental) : protection contre le meurtre, la torture, les peines corporelles et mutilations, les peines collectives En matière de protection face à l utilisation d armes légères et de petit calibre Les armes de petit calibre couvrent l ensemble des armes qui peuvent être facilement portées par une personne : les fusils d assaut, les mitrailleuses, grenades, les armes à feu commerciales comme les armes de poings et les fusils de chasse. Les armes légères couvrent les armes qui peuvent être portées et utilisées par un groupe de personnes travaillant en équipe : mitrailleuses lourdes, lance-grenades montés, canons aériens portatifs, lance-missiles antichars, mortiers. (Rapport du CICR, «La disponibilité non réglementées des armes, les armes légères et de petit calibre et le processus engagé par les Nations Unies, Document d information, 26 mai 2006) Existence de règlementations régionales et absence de règlementation internationale Il existe des conventions internationales qui ont été conclues au niveau régional (CEDEAO, Afrique de l Est et des Grands Lacs) : - CEDEAO : Convention sur l importation et la fabrication d armes légères, 14 juin Communauté de Développement de l Afrique Australe : Protocole sur le contrôle des armes à feu, des munitions et des autres matériels relatifs, 14 août Afrique de l Est et des Grands Lacs : Protocole de Nairobi pour la prévention, le contrôle et la réduction des armes légères et de petit calibre dans la Région des Grands Lacs et la Corne de l Afrique, 21 avril D autres instruments ont également été adoptés au niveau régional mais sans constituer pour autant une convention internationale. Exemple : Le Code de Conduite de l Union 6 CG III, art. 49, al.1; PA I aux CG, art. 77, 1, 4, 5 7 PA I aux CG, art. 75, 1-2 Dossier didactique / La protection des personnes / Les enfants / Fiche 4.1 Les EAFGA /

6 européenne sur les exportations d armes (1998) qui contient huit critères à respecter parmi lesquels le respect des droits de l homme dans le pays de destination et l interdiction de provoquer ou de prolonger les conflits armés. Les principes émanant de ce Code de conduite ont fait l objet d une position commune adoptée par le Conseil de l Union européenne en décembre 2008, ce qui rend contraignant ce Code de conduite. L absence d un traité international sur le commerce des armes légères s explique par le fait que les Etats divergent sur plusieurs points : - la définition des armes légères (notamment l inclusion des munitions) ; - les critères communs à prendre en compte lors de décisions en matière de transfert des armes légères ; - l opportunité d un délai de transition pour mettre en œuvre un tel traité ; - la soumission des groupes non-étatiques à ce contrôle. Face aux conséquences des armes et à leur utilisation abusive par les civils, notamment les enfants, un Programme d action a cependant été adopté lors de la Conférence des Nations unies sur le commerce illicite des armes légères en Il encourage les Etats à prendre une série de mesures nationales visant à contrôler le commerce de telles armes. En décembre 2005, les Etats ont adopté une déclaration politique (non contraignante) sur le marquage, l enregistrement et le traçage des armes légères et de petit calibre. Du 26 juin au 7 juillet 2006, une conférence mondiale s est tenue à New York en vue d évaluer l application par les Etats du Programme d action des Nations unies. Cette conférence s est toutefois clôturée sans l obtention d un consensus pour l adoption d un instrument fort sur le suivi des engagements des Etats. Plusieurs points ont soulevé des divergences dont le coût de l application du Programme d action. En décembre 2006, l Assemblée générale de l ONU a voté une résolution (N 61/89, 6 décembre 2006) appelant à l élaboration d un traité international sur le commerce des armes classiques. Conformément à cette résolution, un groupe d experts gouvernementaux a été constitué en vue de travailler sur cette question. Un rapport a été soumis par ce groupe auprès du Secrétaire général de l ONU en vue de la préparation de l Assemblée générale de Les experts ont rappelé l importance d élaborer un traité international sur le commerce des armes classiques et ont encouragé la poursuite de l étude sur la faisabilité d un tel traité à l avenir. Par ailleurs, ils ont identifié une série de questions à élucider au préalable en vue de rédiger ce traité (Rapport du Secrétaire général de l ONU, 26 août 2008, Doc. ONU A/63/334, p.15) : la définition des buts et objectifs fondamentaux du texte, la détermination de critères mondiaux objectifs traduisant les responsabilités respectives des exportateurs et importateurs (échanges et communication d informations, dispositifs de communication de rapports, coopération et entraide internationales). Lors de la 63ème session de l Assemblée générale de l ONU en 2008, une résolution a été adoptée et prévoit la création d un groupe de travail à composition non limitée qui tiendrait 6 sessions à partir de Elle encourage également ce groupe de travail à l aboutissement d un traité international (Résolution A/63/389, 23 décembre 2008). Le processus est soutenu largement par le CICR (voir déclaration du 18 mars 2008 sur «L élaboration d un traité international sur le commerce des armes»). En attendant l adoption d un traité international sur le commerce des armes classiques, le CICR a élaboré en 2007 un document contenant des lignes directrices à destination des Etats et leur permettant de veiller à ce que tout transfert d armes s effectue dans un pays sans qu il y ait un risque à ce que celles-ci soient utilisées pour commettre des violations du DIH. L un des indicateurs proposés afin d évaluer un tel risque est le suivant : l Etat destinataire a pris des mesures pour prévenir le recrutement d enfants dans les forces Dossier didactique / La protection des personnes / Les enfants / Fiche 4.1 Les EAFGA /

7 armées ou dans les groupes armés, ainsi que pour prévenir leur participation aux hostilités. 8 En Belgique, le droit belge prend en considération ce dernier critère. En effet, la loi du 5 août 1991 relative à l'importation, à l'exportation, au transit et à la lutte contre le trafic d'armes, de munitions et de matériel devant servir spécialement à un usage militaire et de la technologie y afférente, prévoit en son article 4 que toute demande de licence d'exportation ou de transit d armes est rejetée lorsque notamment il existe suffisamment d'indications à l'égard d'un pays destinataire que : l exportation ou le transit d armes contribuera à une violation flagrante des droits de l homme ou que des enfants soldats sont intégrés dans l armée régulière de ce pays(art. 4, 1, 4, de la loi de article modifié par la loi du 26 mars 2003) En matière de travail La Convention de l OIT n 182 sur les pires formes de travail des enfants, adoptée le 17 juin 1999, interdit les pires formes de travail et demande aux Etats de prendre toutes les mesures nécessaires en conséquence (voir articles 1 et 3 de la Convention de l OIT et la fiche 2.3 «le rôle et la place de l enfant dans la société»). Concernant la situation des enfants dans les forces et groupes armés organisés et en vertu de la convention de l OIT n 182 de 1999, plusieurs cas peuvent être considérés comme des pires formes de travail : - le recrutement des enfants dans les forces et groupes armés en vue de participer aux hostilités ; - l envoi des enfants pour déposer des mines. Cela peut être considéré comme une forme de participation aux hostilités et un travail qui est de nature à porter atteinte à la santé et à la sécurité de l enfant ; - l utilisation des enfants à des fins sexuelles qui peut être considéré comme de la prostitution forcée et une atteinte à la santé, à la sécurité et à la moralité de l enfant La position des Nations Unies sur la question de l exploitation et des violences sexuelles dans les groupes armés Le Conseil de sécurité des Nations unies a confirmé à plusieurs reprises sa condamnation de toutes formes d exploitation sexuelle, d actes de violence sexiste, en particulier le viol et les autres formes de sévices sexuels, ainsi que toutes les autres formes de violence à l égard des filles dans les situations de conflits armés. Il a reconnu expressément que les actes de violence sexuelle pouvaient être considérés comme une arme de guerre et qu ils pouvaient être constitutifs de crimes de guerre, de crimes contre l humanité et de génocide moyennant le respect des conditions propres à ces crimes. Il a réaffirmé la nécessité de prendre des mesures de prévention (notamment dans le domaine de la formation et de l éducation au sein des forces et groupes armés) ainsi que des mesures de répression à cet égard 9. 8 CICR, Décisions en matière de transferts d armes Application des critères fondés sur le droit international humanitaire Guide pratique, Genève, CICR, 2007, voir spéc., p Résolution 1325 (2000), 31 octobre 2000, ; Résolution 1820 (2008), 19 juin 2008 Dossier didactique / La protection des personnes / Les enfants / Fiche 4.1 Les EAFGA /

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance 2 1. PRINCIPES : PRÉVENTION DES ABUS

Plus en détail

LES PRINCIPES DE PARIS

LES PRINCIPES DE PARIS LES PRINCIPES DE PARIS PRINCIPES DIRECTEURS RELATIFS AUX ENFANTS ASSOCIES AUX FORCES ARMEES OU AUX GROUPES ARMES Février 2007 1 A noter: Ce document est en cours d approbation par des organisations et

Plus en détail

REPUBLIQUE DU CONGO Ministère de la Justice et des Droits Humains REPONSE AU QUESTIONNAIRE SUR LA VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS.

REPUBLIQUE DU CONGO Ministère de la Justice et des Droits Humains REPONSE AU QUESTIONNAIRE SUR LA VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS. REPUBLIQUE DU CONGO Ministère de la Justice et des Droits Humains REPONSE AU QUESTIONNAIRE SUR LA VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS Rapport pays Brazzaville, Octobre 2004 1 2 GENERALITES SUR LE PAYS La République

Plus en détail

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Strasbourg, 22 août 2014 CDDH-CORP(2014)10 COMITÉ DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L'HOMME (CDDH) GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Projet de recommandation du Comité

Plus en détail

Allocution de M. Hassan B. Jallow Procureur du TPIR et du MTPI, devant le Conseil de sécurité de l ONU 10 décembre 2014

Allocution de M. Hassan B. Jallow Procureur du TPIR et du MTPI, devant le Conseil de sécurité de l ONU 10 décembre 2014 United Nations Mechanism for International Criminal Tribunals Nations Unies Mécanisme pour les Tribunaux pénaux internationaux ALLOCUTION (Destiné exclusivement à l usage des médias. Document non officiel.)

Plus en détail

Fiches d information sur la protection de l enfant

Fiches d information sur la protection de l enfant Fiches d information sur la protection de l enfant Qu est-ce que la protection de l enfant? La protection de l enfant, les OMD et la Déclaration du Millénaire La violence à l égard des enfants Protéger

Plus en détail

ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT. Et si la prison n était pas toujours la solution?

ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT. Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France.

Plus en détail

RESPONSABILITE ET ASSURANCES

RESPONSABILITE ET ASSURANCES RESPONSABILITE ET ASSURANCES 1 CHAPITRES Pages 1 RESPONSABILITE CIVILE 3 2 RESPONSABILITE PENALE 4 3 DIRIGEANTS D ASSOCIATION ET RESPONSABILITE 4 4 OBLIGATION D INFORMATION DES ASSOCIATIONS SUR LES ASSURANCES

Plus en détail

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre inégalité Note de Synthèse Protection sociale pour les Enfants Réduction de la pauvreté q protection sociale Février 2009 exclusion sociale Politiques Sociales atteindre les OMD sécurité stratégies politiques

Plus en détail

CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR SODEXO

CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR SODEXO CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR SODEXO Avril 2014 SOMMAIRE INTRODUCTION 3 INTEGRITE DANS LA CONDUITE DES AFFAIRES 4 DROITS DE L HOMME - DROITS FONDAMENTAUX AU TRAVAIL 5 Elimination de toute forme de travail

Plus en détail

Code de conduite pour les responsables de l'application des lois

Code de conduite pour les responsables de l'application des lois Code de conduite pour les responsables de l'application des lois Adopté par l'assemblée générale des Nations Unies le 17 décembre 1979 (résolution 34/169) Article premier Article 2 Les responsables de

Plus en détail

Ce projet de loi fixe un plafond pour le budget de la Défense et un plancher pour le budget de l Aide internationale.

Ce projet de loi fixe un plafond pour le budget de la Défense et un plancher pour le budget de l Aide internationale. NOTES EXPLICATIVES Ce projet de loi crée les Forces d autodéfense du Québec. Il vise à modifier la politique québécoise de défense nationale dans le sens d une renonciation au droit de belligérance, sauf

Plus en détail

Jurisanimation.fr 2012 - Tous droits réservés. Les docs de LA RESPONSABILITE DU DIRECTEUR D ACM

Jurisanimation.fr 2012 - Tous droits réservés. Les docs de LA RESPONSABILITE DU DIRECTEUR D ACM 2012 - Tous droits réservés Les docs de LA RESPONSABILITE DU DIRECTEUR D ACM LA RESPONSABILITE DU DIRECTEUR D ACM En principe, on qualifie la responsabilité comme le fait d assumer la conséquence de ses

Plus en détail

LA RESPONSABILITE DU MEDECIN DU SPORT. par le Dr. Marc LEWINSKI EXPERTISES MEDICALES 5bis, rue ANTOINE CHANTIN 75014 PARIS

LA RESPONSABILITE DU MEDECIN DU SPORT. par le Dr. Marc LEWINSKI EXPERTISES MEDICALES 5bis, rue ANTOINE CHANTIN 75014 PARIS LA RESPONSABILITE DU MEDECIN DU SPORT par le Dr. Marc LEWINSKI EXPERTISES MEDICALES 5bis, rue ANTOINE CHANTIN 75014 PARIS INTRODUCTION la responsabilité médicale,c est l obligation morale ou juridique

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

Programme. Modératrice de la matinée Sylvie Braibant, rédactrice en chef à TV5 Monde

Programme. Modératrice de la matinée Sylvie Braibant, rédactrice en chef à TV5 Monde Programme 9h30-10h00 Accueil Marie-José Chombart de Lauwe, présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et directrice de recherche honoraire au CNRS Représentant de la Conférence internationale

Plus en détail

UNICEF/NYHQ2009-0870/SokoL. Principes Régissant les Entreprises dans le Domaine des Droits de l enfant

UNICEF/NYHQ2009-0870/SokoL. Principes Régissant les Entreprises dans le Domaine des Droits de l enfant UNICEF/NYHQ2009-0870/SokoL Principes Régissant les Entreprises dans le Domaine des Droits de l enfant 12345678910 UNICEF/NYHQ2008-1775/Pirozzi Introduction Les enfants de moins de 18 ans représentent près

Plus en détail

DOMAINES D INTERVENTION EN DEMANDE

DOMAINES D INTERVENTION EN DEMANDE DOMAINES D INTERVENTION EN DEMANDE Critères valables pour toute affectation en tant que Volontaire des Nations Unies, pas uniquement pour les affectations en réponse à la crise du virus Ebola. Les exigences

Plus en détail

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc Bienvenue à l âge de la majorité! l État vous présente vos droits et devoirs ainsi que les principes fondamentaux de la République à travers «Le Livret du Citoyen» Nom... Prénom... Date de naissance...

Plus en détail

Je suis honnorée de m' addresser à vous à l'occasion du Onzième Congrès des Nations Unis pour la Prevention du Crime et la Justice Penale.

Je suis honnorée de m' addresser à vous à l'occasion du Onzième Congrès des Nations Unis pour la Prevention du Crime et la Justice Penale. Intervention de la Roumanie à l'occasion de la session «Haut Niveau» de l' Onzieme Congrès des Nations Unis sur la prévention du crime et la justice pénale Madame KIBEDI Katalin Barbara, Sécretaire d'

Plus en détail

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement.

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement. PROTOCOLE ADDITIONNEL À LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE VISANT À PRÉVENIR, RÉPRIMER ET PUNIR LA TRAITE DES PERSONNES, EN PARTICULIER DES FEMMES ET DES ENFANTS

Plus en détail

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine 14. La collecte de données sur la violence envers les enfants Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine Introduction

Plus en détail

Feuillet récapitulatif Gestion des causes de niveau intermédiaire : droit criminal

Feuillet récapitulatif Gestion des causes de niveau intermédiaire : droit criminal Feuillet récapitulatif Gestion des causes de niveau intermédiaire : droit criminal Gestion des causes de niveau intermédiaire : Critères d'admissibilité Les affaires en droit criminel peuvent être dirigées

Plus en détail

Avons ordonné et ordonnons:

Avons ordonné et ordonnons: Sanctions pécuniaires - principe de reconnaissance mutuelle Loi du 23 février 2010 relative à l'application du principe de reconnaissance mutuelle aux sanctions pécuniaires. - citant: L du 30 mars 2001

Plus en détail

Comment le terme «conflit armé» est-il défini en droit international humanitaire?

Comment le terme «conflit armé» est-il défini en droit international humanitaire? Comment le terme «conflit armé» est-il défini en droit international humanitaire? Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Prise de position, mars 2008 Les États parties aux Conventions de Genève

Plus en détail

Statut de Rome de la Cour pénale internationale

Statut de Rome de la Cour pénale internationale Statut de Rome de la Cour pénale internationale Le texte du Statut de Rome est celui du document distribué sous la cote A/CONF. 183/ 9, en date du 17 juillet 1998, et amendé par les procès-verbaux en date

Plus en détail

COMMENT RENFORCER LES ENFANTS A SE PROTEGER EUX-MEMES. Production: Groupe d enfants participants à l atelier Présentation: Essenam & Paa Kwessi

COMMENT RENFORCER LES ENFANTS A SE PROTEGER EUX-MEMES. Production: Groupe d enfants participants à l atelier Présentation: Essenam & Paa Kwessi COMMENT RENFORCER LES ENFANTS A SE PROTEGER EUX-MEMES Production: Groupe d enfants participants à l atelier Présentation: Essenam & Paa Kwessi INTRODUCTION La façon la plus sur de protéger les enfants

Plus en détail

Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour

Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour A U S E R V I C E D E S C A N A D I E N S Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour Kwing Hung, Ph. D. Conseiller en statistique et méthodologie

Plus en détail

LE DOCUMENT DE MONTREUX

LE DOCUMENT DE MONTREUX LE DOCUMENT DE MONTREUX sur les obligations juridiques pertinentes et les bonnes pratiques pour les États en ce qui concerne les opérations des entreprises militaires et de sécurité privées pendant les

Plus en détail

ARROW ELECTRONICS, INC.

ARROW ELECTRONICS, INC. 7459 South Lima Street Englewood, Colorado 80112 Aout 2013 P 303 824 4000 F 303 824 3759 arrow.com CODE DE CONDUITE DES PARTENAIRES COMMERCIAUX ARROW ELECTRONICS, INC. Cher partenaire commercial, Le succès

Plus en détail

La responsabilité des directeurs d unité

La responsabilité des directeurs d unité 9 mai 2012 - Journée des administrateurs et responsables des laboratoires de l INSIS La responsabilité des directeurs d unité Direction des affaires juridiques CNRS/DAJ/MF l 9 mai 2012 Journée INSIS P.

Plus en détail

INTERVENTION DE MONSIEUR EMMANUEL RENE MOISE A LA TROISIEME REUNION BIENNALE DU PROGRAMME D ACTION DES NATIONS UNIES SUR LES ARMES LEGERES

INTERVENTION DE MONSIEUR EMMANUEL RENE MOISE A LA TROISIEME REUNION BIENNALE DU PROGRAMME D ACTION DES NATIONS UNIES SUR LES ARMES LEGERES S E N E G A L INTERVENTION DE MONSIEUR EMMANUEL RENE MOISE A LA TROISIEME REUNION BIENNALE DU PROGRAMME D ACTION DES NATIONS UNIES SUR LES ARMES LEGERES New York, le 15 juillet 2008 ***** 2 Monsieur le

Plus en détail

La lutte contre le trafic illicite de biens culturels sur Internet : L UNESCO et la réponse de ses partenaires

La lutte contre le trafic illicite de biens culturels sur Internet : L UNESCO et la réponse de ses partenaires La lutte contre le trafic illicite de biens culturels sur Internet : L UNESCO et la réponse de ses partenaires Introduction L'UNESCO est un acteur majeur dans la lutte contre le trafic illicite d objets

Plus en détail

PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DES FEMMES

PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DES FEMMES PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DES FEMMES 1 PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES, RELATIF AUX DROITS DE LA FEMME

Plus en détail

LOI N 61-10 DU 7 MARS 1961 déterminant la nationalité sénégalaise, modifiée

LOI N 61-10 DU 7 MARS 1961 déterminant la nationalité sénégalaise, modifiée LOI N 61-10 DU 7 MARS 1961 déterminant la nationalité sénégalaise, modifiée (JO n 4984 p. 13) L assemblée nationale à délibéré et adopté, Le président de la république promulgue la loi dont la teneur suit

Plus en détail

A/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes

A/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes 2. L original de la présente Convention, dont les textes anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe font également foi, sera déposé auprès du Secrétaire général de l Organisation des Nations

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185 Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185 RESUMÉ ANONYMISÉ DE LA DÉCISION Décision relative à une Recommandation Domaines de compétence de l Institution : Défense des droits de l'enfant, Droits

Plus en détail

Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. (Croatie c. Serbie).

Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. (Croatie c. Serbie). COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE Palais de la Paix, Carnegieplein 2, 2517 KJ La Haye, Pays-Bas Tél : +31 (0)70 302 2323 Télécopie : +31 (0)70 364 9928 Site Internet : www.icj-cij.org Communiqué de presse

Plus en détail

Conférence de révision du Statut de Rome : position de la Coalition suisse pour la Cour pénale internationale

Conférence de révision du Statut de Rome : position de la Coalition suisse pour la Cour pénale internationale Action des Chrétiens pour l Abolition de la Torture (ACAT) Alliance Sud (Swissaid, Action de Carême, Pain pour le prochain, Helvetas, EPER et Caritas) Amnesty International Section suisse Association pour

Plus en détail

FACULTE DE DROIT. 1. Premier Graduat I. CYCLE DE GRADUAT. 2. Deuxième Graduat

FACULTE DE DROIT. 1. Premier Graduat I. CYCLE DE GRADUAT. 2. Deuxième Graduat FACULTE DE DROIT I. CYCLE DE GRADUAT 1. Premier Graduat 1. l éducation à la citoyenneté 30 30 2. l anglais 30 15 45 3. l introduction générale à l étude du droit (droit privé 60 30 90 et droit public 4.

Plus en détail

ASSOCIATION NATIONALE DES SOUS-OFFICIERS DE RESERVE DE L ARMÉE DE L AIR

ASSOCIATION NATIONALE DES SOUS-OFFICIERS DE RESERVE DE L ARMÉE DE L AIR STATUTS DE L ANSORAA PLAN CHAPITRE I BUTS SIEGE DUREE MEMBRES SECTION 1 CONSTITUTION DENOMINATION PRINCIPES SECTION 2 BUTS SECTION 3 SIEGE SECTION 4 DUREE SECTION 5 MEMBRES A) Les membres actifs B) Les

Plus en détail

Éléments des crimes *,**

Éléments des crimes *,** des crimes *,** * Note explicative: La structure des éléments des crimes de génocide, des crimes contre l humanité et des crimes de guerre suit celle des dispositions correspondantes des articles 6, 7

Plus en détail

Les Principes fondamentaux

Les Principes fondamentaux Les Principes fondamentaux DU MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE Christoph von Toggenburg/CICR Les Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du

Plus en détail

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale (Le contenu de cette présentation n engage pas le Ministère public) 1 Objectifs et plan I. Tour d horizon des différentes

Plus en détail

Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par Saint-Marin

Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par Saint-Marin Comité des Parties de la Convention du Conseil de l'europe sur la lutte contre la traite des êtres humains Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la

Plus en détail

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE 1 SOMMAIRE I. NOTION DE RESPONSABILITES A. La responsabilité civile 1. La responsabilité civile délictuelle 2. La responsabilité civile contractuelle B. La responsabilité pénale

Plus en détail

LA REBELLION. a) il faut que l'agent ait agi dans l'exercice de ses fonctions.

LA REBELLION. a) il faut que l'agent ait agi dans l'exercice de ses fonctions. LA REBELLION La rébellion est le fait de s'opposer violemment aux fonctionnaires et officiers publics qui agissent pour l'exécution et l'application des lois. I - ELEMENTS CONSTITUTIFS A - L ELEMENT LEGAL

Plus en détail

PARTICIPATION DIRECTE AUX HOSTILITÉS

PARTICIPATION DIRECTE AUX HOSTILITÉS GUIDE INTERPRÉTATIF SUR LA NOTION DE PARTICIPATION DIRECTE AUX HOSTILITÉS EN DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE Nils Melzer, conseiller juridique, CICR MISSION Organisation impartiale, neutre et indépendante,

Plus en détail

GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE

GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE Actualisation Mai 2012 Direction de l'evaluation des Dispositifs Médicaux Département Surveillance du Marché GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE

Plus en détail

CRC/C/GC/12. Convention relative aux droits de l enfant. Observation générale n o 12 (2009) Nations Unies. Le droit de l enfant d être entendu

CRC/C/GC/12. Convention relative aux droits de l enfant. Observation générale n o 12 (2009) Nations Unies. Le droit de l enfant d être entendu Nations Unies Convention relative aux droits de l enfant Distr. générale 20 juillet 2009 Français Original: anglais CRC/C/GC/12 Comité des droits de l enfant Cinquante et unième session Genève, 25 mai-12

Plus en détail

Dossier pratique n 6

Dossier pratique n 6 Dossier pratique n 6 Internet, mineurs et législation Contributeurs : Action Innocence France et Maître Ségolène Rouillé-Mirza, Avocate au Barreau de Paris - Mai 2010 www.actioninnocence.org france@actioninnocence.org

Plus en détail

Le terrorisme et les groups de criminalité organisée présentent tous deux des menaces sérieuses pour la sécurité nationale et globale.

Le terrorisme et les groups de criminalité organisée présentent tous deux des menaces sérieuses pour la sécurité nationale et globale. Strasbourg, 2 mai 2014 CODEXTER (2014) 5 COMITE D EXPERTS SUR LE TERRORISME (CODEXTER) COMITE EUROPEEN POUR LES PROBLEMES CRIMINELS (CDPC) CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE TERRORISME ET LE CRIME ORGANISE

Plus en détail

Les autorités judiciaires françaises n ont pas mis en œuvre de politique nationale de prévention dans ce domaine.

Les autorités judiciaires françaises n ont pas mis en œuvre de politique nationale de prévention dans ce domaine. COMITE D EXPERTS SUR LE TERRORISME (CODEXTER) CYBERTERRORISME L UTILISATION DE L INTERNET A DES FINS TERRORISTES FRANCE Avril 2008 Kapitel 1 www.coe.int/gmt A. Politique Nationale 1. Existe-t-il une politique

Plus en détail

STATUT ACTUALISÉ DU TRIBUNAL PÉNAL INTERNATIONAL POUR L EX-YOUGOSLAVIE

STATUT ACTUALISÉ DU TRIBUNAL PÉNAL INTERNATIONAL POUR L EX-YOUGOSLAVIE NATIONS UNIES Tribunal international chargé de poursuivre les personnes présumées responsables de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l ex-yougoslavie depuis

Plus en détail

ASSURANCE L assurance est-elle obligatoire et que peut-elle couvrir? responsabilité civile

ASSURANCE L assurance est-elle obligatoire et que peut-elle couvrir? responsabilité civile ASSURANCE L assurance est-elle obligatoire et que peut-elle couvrir? L association peut, dans l exercice de ses activités, causer des dommages, porter atteinte aux intérêts des tiers. L'association est

Plus en détail

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION 1 Document Unique de Délégation Un document qui permet de définir les responsabilités : civiles - pénales Des dirigeants pleinement conscients de leur périmètre de responsabilité,

Plus en détail

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE «Nos valeurs et nos règles» pour nos partenaires commerciaux Code de conduite pour le partenaire commercial de MSD [Édition 1] MSD est engagée dans une démarche

Plus en détail

Convention sur la réduction des cas d apatridie

Convention sur la réduction des cas d apatridie Convention sur la réduction des cas d apatridie 1961 Faite à New York le 30 août 1961. Entrée en vigueur le 13 décembre 1975. Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 989, p. 175. Copyright Nations Unies

Plus en détail

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice La Justice et vous Les acteurs de la Justice Les institutions S informer Justice pratique Ministère de la Justice Vous êtes victime Vous pouvez, en tant que victime d une infraction, déposer une plainte

Plus en détail

Principes de bonne pratique :

Principes de bonne pratique : Principes de bonne pratique : Recommandations en vue de la création de bases de données génétiques nationales Le présent document a été élaboré par le Groupe d experts d INTERPOL sur le suivi des techniques

Plus en détail

Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats

Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats Rapport du Secrétaire général Résumé Lors du Sommet mondial de septembre 2005, les dirigeants des pays

Plus en détail

Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies

Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies Introduction et raison d être 1. La Police des Nations Unies fut déployée pour la première fois dans les années 1960 au sein d une

Plus en détail

Accord négocié régissant les relations entre la Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies. Préambule

Accord négocié régissant les relations entre la Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies. Préambule Accord négocié régissant les relations entre la Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies Préambule La Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies, Ayant à l esprit

Plus en détail

Assemblée générale. Nations Unies A/62/163* Le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects. Note du Secrétaire général

Assemblée générale. Nations Unies A/62/163* Le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects. Note du Secrétaire général Nations Unies A/62/163* Assemblée générale Distr. générale 30 août 2007 Français Original : anglais Soixante-deuxième session Point 100 l) de l ordre du jour provisoire** Désarmement général et complet

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

Droits de l enfant au parlement Aperçu de la session d automne 2014

Droits de l enfant au parlement Aperçu de la session d automne 2014 Droits de l enfant au parlement Aperçu de la session d automne 2014 Durant cette session le Conseil national traitera plusieurs infractions concernant les droits de l enfant. Le postulat Bilan de la mise

Plus en détail

politique de la France en matière de cybersécurité

politique de la France en matière de cybersécurité dossier de presse politique de la France en matière de cybersécurité 20 février 2014 Contact presse +33 (0)1 71 75 84 04 communication@ssi.gouv.fr www.ssi.gouv.fr Sommaire L ANSSI L ANSSI en chiffres Le

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait... 20-22 Section 2 : Renonciation... 23-25 Section 3 : Nullité... 26-28

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait... 20-22 Section 2 : Renonciation... 23-25 Section 3 : Nullité... 26-28 Ordonnance n 03-08 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative à la protection des schémas de configuration des circuits intégrés TABLE DES MATIERES Articles Titre I : Dispositions

Plus en détail

Ordonnance sur l engagement d entreprises de sécurité privées par la Confédération

Ordonnance sur l engagement d entreprises de sécurité privées par la Confédération Ordonnance sur l engagement d entreprises de sécurité privées par la Confédération (Ordonnance sur l engagement d entreprises de sécurité, OESS) du 31 octobre 2007 Le Conseil fédéral suisse, vu l art.

Plus en détail

Responsabilité civile et pénale de l instituteur

Responsabilité civile et pénale de l instituteur Responsabilité civile et pénale de l instituteur 1 Responsabilité civile et pénale de l instituteur Le terme instituteur désigne toute personne mandatée ou agréée par l administration pour assurer un enseignement

Plus en détail

Votez non à l accord d entraide judiciaire entre la France et le Maroc

Votez non à l accord d entraide judiciaire entre la France et le Maroc Votez non à l accord d entraide judiciaire entre la France et le Maroc Un Protocole entre la France et le Maroc en matière d entraide judiciaire vient d être déposé pour examen à l Assemblée Nationale.

Plus en détail

Concours de recrutement de professeurs de français - Genève - 2006. Note d information

Concours de recrutement de professeurs de français - Genève - 2006. Note d information OFFICE DES NATIONS UNIES A GENEVE UNITED NATIONS OFFICE AT GENEVA Concours de recrutement de professeurs de français - Genève - 2006 Note d information 1. Un concours de recrutement de professeurs de français

Plus en détail

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Initiatives montrant des bonnes pratiques ainsi que des pratiques efficaces dans l adoption d une approche fondée sur les droits

Plus en détail

Emplacement de la photo d ouverture du domaine

Emplacement de la photo d ouverture du domaine FORMATION INITIATEUR Emplacement de la photo d ouverture du domaine Commission pédagogique de la Direction Technique Nationale 28/11/03 Une dimension morale «Être responsable» c est accepter et subir,

Plus en détail

Principes directeurs inter-agences relatifs aux ENFANTS NON ACCOMPAGNÉS ou SÉPARÉS DE LEUR FAMILLE

Principes directeurs inter-agences relatifs aux ENFANTS NON ACCOMPAGNÉS ou SÉPARÉS DE LEUR FAMILLE Principes directeurs inter-agences relatifs aux ENFANTS NON ACCOMPAGNÉS ou SÉPARÉS DE LEUR FAMILLE Comité International de la Croix-Rouge (CICR) Division de l Agence centrale de recherches et des activités

Plus en détail

CODE DE CONDUITE CONFORMITÉ AUX EXIGENCES JURIDIQUES

CODE DE CONDUITE CONFORMITÉ AUX EXIGENCES JURIDIQUES CODE DE CONDUITE LE PRÉSENT CODE DE CONDUITE EST FONDÉ SUR LES VALEURS DE GMI- DISTRIBUTION. IL A POUR OBJET DE GARANTIR QUE L ENSEMBLE DES EMPLOYÉS, DES GESTIONNAIRES ET DES DIRIGEANTS DE GMI-DISTRIBUTION

Plus en détail

C est quoi l intimidation?

C est quoi l intimidation? C est quoi l intimidation? Définition de l intimidation (Olweus, 1996) : «Un élève est intimidé ou victimisé lorsqu il est exposé de façon répétée et soutenue à des gestes négatifs de la part d un ou de

Plus en détail

de la commune organisatrice ou bénéficiaire, ci-après dénommée «société de transports en commun bénéficiaire». Par dérogation aux dispositions de

de la commune organisatrice ou bénéficiaire, ci-après dénommée «société de transports en commun bénéficiaire». Par dérogation aux dispositions de 15 MAI 2007. - Loi relative à la création de la fonction de gardien de la paix, à la création du service des gardiens de la paix et à la modification de l'article 119bis de la nouvelle loi communale (1)

Plus en détail

COUR PENALE INTERNATIONALE

COUR PENALE INTERNATIONALE ICC-01/04-01/06-917 30-05-2007 1/10 EO PT COUR PENALE INTERNATIONALE Original : Français No : Date de dépôt : 29 mai 2007 LA CHAMBRE PRELIMINAIRE 1 Composée comme suit : M. le Juge Claude Jorda Mme la

Plus en détail

ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST

ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST CONFERENCE REGIONALE SUR LA RATIFICATION DES INSTRUMENTS INTERNATIONAUX

Plus en détail

Questionnaire du projet Innocence

Questionnaire du projet Innocence 1 Questionnaire du projet Innocence Directives : Répondez de façon aussi détaillée que possible à chacune des questions suivantes ayant trait à votre dossier. Des réponses complètes et précises nous permettront

Plus en détail

Le droit au salaire en cas d empêchement non fautif de travailler

Le droit au salaire en cas d empêchement non fautif de travailler Le droit au salaire en cas d empêchement non fautif de travailler Art. 324a CO 1 Si le travailleur est empêché de travailler sans faute de sa part pour des causes inhérentes à sa personne, telles que maladie,

Plus en détail

RESPONSABILITES ET ASSURANCE DANS LE DOMAINE ASSOCIATIF

RESPONSABILITES ET ASSURANCE DANS LE DOMAINE ASSOCIATIF RESPONSABILITES ET ASSURANCE DANS LE DOMAINE ASSOCIATIF L ASSOCIATION : Construction humaine, Construction juridique. RAPPEL Un cadre législatif fondamental - article 1 loi du 1 juillet 1901 : «l association

Plus en détail

Peut-on, doit-on partager des informations?

Peut-on, doit-on partager des informations? Peut-on, doit-on partager des informations? Le secret professionnel, le devoir de discrétion, la confidentialité et les professionnels de l enfance Introduction Joëlle Mottint, juillet 2009 L objectif

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE Veuillez trouver ci-après la version sommaire des Standards Minimums pour la protection de l enfance dans l intervention

Plus en détail

Responsabilité Civile / Les Garanties de la police RC Entreprise

Responsabilité Civile / Les Garanties de la police RC Entreprise LES GARANTIES DE LA POLICE "RESPONSABILITE CIVILE GENERALE" 1/. L'OBJET DE LA POLICE RESPONSABILITE CIVILE (notée "RC" dans ce document) De par son activité une entreprise peut causer des dommages aux

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI

RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI CRI(2011)37 RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI SUR LA LUTTE CONTRE L ANTI-TSIGANISME ET LES DISCRIMINATIONS ENVERS LES ROMS ADOPTÉE LE 24 JUIN 2011 Strasbourg, Septembre 2011 Publication

Plus en détail

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations.

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations. PROCESSUS D ASSURANCE QUALITE MIS EN ŒUVRE APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE 1. Identification des circonstances déclenchantes de l acte de maltraitance. 2. Définition des objectifs correctifs. 3. Elaboration

Plus en détail

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être CONFERENCE DE HAUT-NIVEAU DE L UE ENSEMBLE POUR LA SANTÉ MENTALE ET LE BIEN-ÊTRE Bruxelles, 12-13 juin 2008 Slovensko predsedstvo EU 2008 Slovenian

Plus en détail

LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT. Formation AVS Janvier 2013

LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT. Formation AVS Janvier 2013 LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT Formation AVS Janvier 2013 LES RESPONSABILITES GENERALES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT Les responsabilités des agents publics de l État sont de trois ordres:

Plus en détail

NOTE D ORIENTATION DU SECRETAIRE GENERAL. Aide à la consolidation de l état de droit : l approche de l ONU

NOTE D ORIENTATION DU SECRETAIRE GENERAL. Aide à la consolidation de l état de droit : l approche de l ONU U N I T E D N A T I O N S N A T I O N S U N I E S NOTE D ORIENTATION DU SECRETAIRE GENERAL Aide à la consolidation de l état de droit : l approche de l ONU 12-38583 (F) Avril 2008 U N I T E D N A T I O

Plus en détail

Arrêt du 14 juillet 2010 IIe Cour des plaintes

Arrêt du 14 juillet 2010 IIe Cour des plaintes Bundesstrafgericht Tribunal pénal fédéral Tribunale penale federale Tribunal penal federal Numéro de dossier: RR.2009.102-103 Arrêt du 14 juillet 2010 IIe Cour des plaintes Composition Les juges pénaux

Plus en détail

La clause pénale en droit tunisien 1

La clause pénale en droit tunisien 1 La clause pénale en droit tunisien 1 Frej LOKSAIER Maître-assistant à la Faculté de Droit de Sousse La clause pénale est considérée en droit tunisien comme étant une convention accessoire par laquelle

Plus en détail

Projet de loi n o 491

Projet de loi n o 491 PREMIÈRE SESSION QUARANTIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 491 Loi sur la neutralité religieuse de l État et la lutte contre l intégrisme religieux et modifiant la Charte des droits et libertés de la personne

Plus en détail

L utilisation des enfants dans les conflits armés en Afrique centrale

L utilisation des enfants dans les conflits armés en Afrique centrale IPEC - Programme international pour l abolition du travail des enfants L utilisation des enfants dans les conflits armés en Afrique centrale Manuel pour l évaluation rapide préparé par FAFO Institute for

Plus en détail