Ministère de l'education Nationale UNIVERSITE MONTPELLIER II SCIENCES ET TECHNIQUES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON. D.E.A. Informatique Ecole Doctorale I2S

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Ministère de l'education Nationale UNIVERSITE MONTPELLIER II SCIENCES ET TECHNIQUES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON. D.E.A. Informatique Ecole Doctorale I2S"

Transcription

1 Ministère de l'education Nationale UNIVERSITE MONTPELLIER II SCIENCES ET TECHNIQUES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON D.E.A. Informatique Ecole Doctorale I2S Rapport de stage BASTIDE Gautier Directeur de stage : Pierre Pompidor Sujet : Recherche de ressources pédagogiques dans les réseaux pair-à-pair Du 01/03/2004 au 01/07/2004 Laboratoire : L.I.R.M.M. 161, rue Ada Montpellier

2 Remerciements J adresse à Madame Danièle Hérin, directrice du groupe de recherche, mes chaleureux remerciements pour son soutien et ses précieux conseils. Je suis particulièrement reconnaissant envers Monsieur Pierre Pompidor, mon directeur de stage, pour sa collaboration et son aide dans mes recherches. Ma gratitude va également vers Monsieur Michel Sala pour ses conseils. Je remercie bien vivement tous les membres de l équipe Weblearn du L.I.RM.M. qui ont travaillé à mes cotés pendant tout le déroulement de mon stage de recherche. Je désire associer à mes remerciements l équipe de Monsieur Wolfgang Nejdl pour les réponses qu ils ont apportées à mes questions. 2

3 Résumé Les réseaux pair-à-pair sont de plus en plus utilisés pour organiser des systèmes de partage de ressources. Leur atout majeur est la décentralisation. Mon travail consiste à étudier les différentes plates-formes pair-à-pair possédant des schémas de données évolués et utilisant des méta-langages pour les manipuler. Une comparaison des différentes plates-formes existantes permet de mettre en avant les différents services proposés dans la gestion d un réseau pair-à-pair. Dans le domaine du e-learning, la plate-forme Edutella se révèle être la plus complète. Le service de recherche de ressources doit être d une efficacité réelle pour ce type de réseau totalement décentralisé. Après avoir étudié, le système de gestion des requêtes mis en place dans le cadre du projet Edutella, mon travail consiste à proposer une amélioration de ce dernier. La localisation des ressources se fait par l intermédiaire de tables possédant plusieurs niveaux de granularité, relatives à la description des ressources que les utilisateurs du réseau se proposent de partager. L intégration d un outil de gestion d ontologie pour organiser le partage des données et modéliser les liens entre les ressources permettrait en complément aux tables de routage citées précédemment de retrouver et de localiser plus efficacement les ressources pédagogiques disponibles. Mon travail consiste à présenter les différents scénarios relatifs à l intégration de Kaon qui est une plate-forme de gestion d ontologies dans le réseau pair-à-pair Edutella. 3

4 Table des matières Remerciements... 2 Résumé Introduction Les réseaux pair-à-pair Définition : qu est-ce qu un réseau pair-à-pair? Le modèle pair-à-pair centralisé Le modèle pair-à-pair décentralisé Le modèle pair-à-pair hybride : topologie «super-peer» Etat de l art Liste des plates-formes pair-à-pair reposant sur des schémas de données AmbientDB Chatty Web DBGlobe Edutella Gaia Hyperion KEx PeerDB P-Grid Piazza Swap Tableaux comparatifs des différentes plates-formes Bilan Gestion des ontologies Présentation de Kaon Intégration de Kaon dans Edutella Objectifs Gestion des méta-données relatives aux ressources pédagogiques Gestion des ontologies au niveau des supers-noeuds Scénario de jonction d un nouveau pair fournisseur Scénario de recherche de ressources pédagogiques dans le réseau Conclusion et perspectives Bibliographie Liens Internet

5 Table des figures Figure 1. Modèle pair-à-pair centralisé... 9 Figure 2. Modèle pair-à-pair décentralisé Figure 3. Modèle pair-à-pair avec supers-nœuds Figure 4. Architecture du système AmbientDB [10] Figure 5. Architecture d un CAS [4] Figure 6. Architecture en couche de JXTA [1] Figure 7. Topologie hyper-cube [16] Figure 8. Exemple de table de routage d un super-nœud Figure 9. Exemple d'arbre de requête en RDF-QEL Figure 10. Système de requête utilisé par Edutella Figure 11. Architecture d'un pair destiné à gérer les annotations [2] Figure 12. Interface Swing Consumer Figure 13. Interface Swebok Consumer Figure 14. Interface Dublin Core Consumer Figure 15. Architecture Hyperion [6] Figure 16. Les principaux composants du système KEx [13] Figure 17. Architecture d un nœud dans un réseau PeerDB [9] Figure 18. Exemple d architecture P-Grid [8] Figure 19. Architecture Swap [5] Figure 20. Architecture de la plate-forme Kaon [18] Figure 21. Interface IO-Modeler de Kaon Figure 22. Interface IO-Modeler de Kaon Figure 23. Maquette d'interface Edutella intégrant Kaon Figure 24. Création d'un noyau de ressources annotées Figure 25. Annotation de ressources pédagogiques : cas n Figure 26. Annotation de ressources pédagogiques : cas n 1 bis Figure 27. Annotation de ressources pédagogiques : cas n Figure 28. Propagation des méta-données : intersection Figure 29. Propagation des méta-données : généralisation locale Figure 30. Propagation des méta-données : généralisation externe Figure 31. Algorithme de remplissage des méta-données Figure 32. Exemple de fichier XML généré par l'algorithme Figure 33. Exemple de fichier RDF généré par l'algorithme Figure 34. Exemple de modèle d ontologie correspondant à la gestion d un super-nœud Figure 35. Représentation des connaissances Figure 36. Exemple de modèle d ontologie pour les mathématiques [21] Figure 37. Scénario de jonction d'un nouveau pair fournisseur Edutella Figure 38. Scénario de recherche de ressources dans un réseau Edutella intégrant Kaon Tableau 1. AmbientDB, Chatty Web, DBGlobe et Edutella Tableau 2. Gaia, Hyperion, KEx et PeerDB Tableau 3. P-Grid, Piazza et Swap

6 1. Introduction Un des objectifs de notre équipe de recherche est de concevoir des outils permettant à des professeurs de composer des cours à partir de données de diverses natures réparties sur plusieurs sources. L utilisation d un réseau pair-à-pair comme environnement de partage de ressources s avère être la plus appropriée car elle permet aux utilisateurs de rester maître en permanence des documents qu ils se proposent de partager. En effet, les propriétaires des ressources n ont pas l obligation de déposer leur travail sur un serveur centralisé. Les données sont stockées directement sur les machines de l utilisateur, ce qui lui permet de partager de nouvelles ressources, de modifier celles existantes et de supprimer celles qu il ne souhaite plus partager. Toutes ces opérations se font localement. La décentralisation est un atout majeur pour ce type de réseau. Mon travail se décompose en deux parties. La première consiste à établir une liste de systèmes pair-à-pair évolués c est-à-dire possédant leurs propres schémas de données. L objectif est de mettre en avant une plate-forme pair-à-pair qui soit la mieux adaptée au e- learning. L étude de ses différents projets permet d établir des tableaux comparatifs suivant un certain nombre de critères de sélection comme les services proposés, la topologie du réseau, les outils ainsi que les langages utilisés Les principales caractéristiques que doit posséder une plate-forme pair-à-pair destinée au partage de ressources pédagogiques sont les suivantes : tout d abord, il doit adopter une topologie «super-peer» car celle-ci se révèle être la plus efficace pour administrer un réseau pair-à-pair. En effet, dans une topologie totalement décentralisée, certains services comme celui de la recherche de ressources mobilisent une grande partie de la bande passante du réseau de part les techniques utilisées pour la diffusion des requêtes (techniques d inondation du réseau). Dans le cas d une topologie «super-peer», les entités du réseau sont regroupées en «cluster» possédant certaines propriétés, ce qui permet de cibler les recherches et donc de ne pas monopoliser la bande passante. D autre part, la quantité et la nature des services proposés par les plates-formes sont également des critères de sélection. La plate-forme que l on recherche doit intégrer un service de recherche de ressources, un service de médiation et de «mapping» mais également, un service d annotations. Un des points essentiels dans la réalisation de ce type d application est la recherche des ressources. En effet, le but du projet de mon équipe est de retrouver des morceaux de ressources pédagogiques afin de les assembler pour former un cours qui soit le plus cohérent et le plus complet possible. Pour cela, il est indispensable de posséder des outils de recherche efficaces de manière à sélectionner les meilleurs composants possibles et les mieux adaptés au contexte. Pour cela, il est nécessaire de décrire les ressources par des métadonnées et de modéliser les liens sémantiques de manière à établir des relations entre les données qui sont partagées. Les outils d annotations sont également indispensables dans le domaine du e-learning. De plus, il est obligatoire que la plate-forme soit capable de manipuler des schémas de description de données du type IEEE LOM ou SCORM qui sont des modèles en matière de e-learning. Par ailleurs, il doit posséder tous les outils et langages nécessaires à la manipulation de ces schémas de données. La plate-forme proposée par le projet EDUTELLA satisfait une grande majorité des critères ainsi retenus. Pour cette raison, ce projet sera étudié en détail dans l état de l art de ce rapport. La deuxième partie de mon travail consiste à proposer une nouvelle méthode pour gérer l organisation des ressources pédagogiques au niveau des supers-nœuds du réseau Edutella. L objectif est de faciliter la recherche des ressources pédagogiques au sein du réseau. L utilisation d un outil de gestion d ontologies comme celui proposé dans le cadre du projet Kaon va permettre de modéliser les liens sémantiques entre les ressources. Les 6

7 prototypes proposés dans le cadre du projet Edutella ne fournissent qu une liste de résultats non organisés. Le but final de mon travail est de proposer à l utilisateur des réponses à ses requêtes lui permettant de visualiser les liens entre les ressources. La proposition d intégration de Kaon dans Edutella s échelonne sur plusieurs niveaux : des ressources pédagogiques aux ontologies. Dans un premier temps, il est nécessaire d étudier les problèmes liés à la gestion des méta-données. Toutes les ressources pédagogiques doivent impérativement être décrites de manière à mettre en avant les liens sémantiques. Les ressources qui ne sont pas annotées par leurs auteurs doivent être automatiquement analysées pour en extraire les mots clefs, les titres des chapitres et surtout la bibliographie. Il est alors possible d établir des stratégies de remplissage des méta-données. Puis, le second niveau est consacré à la gestion des ontologies au sein des supers-nœuds du réseau. Une question se pose alors : comment modéliser les ressources pédagogiques de sorte à ce qu elles puissent être retrouvées et localisées facilement et rapidement? Pour cela, les ressources doivent être considérées comme des instances de concept ou de sous-concept du modèle contenu dans le super-nœud. Après, s être penché sur les différentes phases d instanciation du réseau à savoir la connexion d un nouveau pair fournisseur ou bien la mise à disposition d une nouvelle ressource par un pair existant, mon travail consiste à proposer des scénarios de recherche de ressources pédagogiques au sein du réseau Edutella intégrant la plate-forme Kaon. Ce rapport se divise en trois parties. La première partie fournit un ensemble de définitions relatives au réseau pair-à-pair. La deuxième partie contient un état de l art des différentes plates-formes p2p de partage de ressources possédant un moteur de recherche évolué, reposant sur des schémas de données et des méta-langages permettant de les manipuler. Pour cela, les ressources doivent être décrites par des méta-données qui obéissent à des schémas prédéfinis. Les différents projets sont comparés de manière à faire ressortir les plates-formes les plus efficaces pour le partage de ressources pédagogiques dans le domaine du e-learning. La troisième partie de ce rapport est consacrée à ma proposition d intégration d un outil de gestion d ontologie pour modéliser les ressources au sein des supers-nœuds du réseau Edutella. 7

8 2. Les réseaux pair-à-pair 2.1 Définition : qu est-ce qu un réseau pair-à-pair? Le terme p2p (Peer-to-Peer, que l on peut traduire par «pair-à-pair» ou «égal-àégal») tel qu il est défini dans l encyclopédie Wikipédia désigne «des protocoles et des réseaux informatiques dont les éléments (les nœuds) ne jouent pas exclusivement les rôles de clients ou de serveurs mais fonctionnent des deux façons, en étant à la fois clients et serveurs des autres nœuds de ces réseaux, contrairement aux systèmes de type client-serveur, au sens habituel du terme». Les échanges peuvent se faire au niveau des données mais aussi, au niveau de la puissance de calcul et de l espace de stockage. Il existe plusieurs types de réseaux pair-à-pair qui diffèrent selon qu ils soient plus ou moins décentralisés (cf. Partie 2. Les différents types de réseaux pair-à-pair). Les avantages de ce type d architecture de réseau sont multiples : tout d abord, l information est disponible directement à sa source. Il n y a pas de problème de stockage car les données sont sur les disques durs des internautes connectés au réseau et le traitement des données se fait en local. La principale caractéristique d un réseau pair-à-pair est son indépendance vis-à-vis d une architecture centrale et des machines. En effet, tout type de matériels peut être intégré au réseau (ordinateurs, PDA, téléphones ). De plus, la mise en œuvre est instantanée. Les utilisateurs peuvent se connecter directement entre eux, sans avoir besoin d un serveur central (dans la majorité des cas pour les réseaux pair-à-pair) de manière à pouvoir échanger librement les fichiers qu ils souhaitent partager, ou même fournir de la puissance de calcul. L un des enjeux majeurs dans les réseaux pair-à-pair est la recherche de ressources. En effet, il n est pas évident de trouver l information que l on recherche à l intérieur d un réseau. Les moteurs de recherche actuels montrent leurs limites. Ils ne fournissent que rarement les informations que l on recherche ou bien celles-ci sont empaquetées dans une trop grande quantité de données. De plus, ces outils n indexent qu une infime partie des ressources réellement disponibles. Tout cela ne permet pas de satisfaire l utilisateur. Il existe une grande quantité d architectures de réseau pair-à-pair différentes. Les deux principales sont le modèle centralisé et le modèle décentralisé. Les variantes qui combinent ces deux modèles sont nombreuses et présentent de nombreux attraits car elles permettent de combiner les atouts de chacun d entre eux. Elles diffèrent essentiellement par leur niveau de décentralisation. 2.2 Le modèle pair-à-pair centralisé Tout d abord, il existe des réseaux pair-à-pair centralisés. Chacun de ces réseaux est formé de pairs et d un serveur central dont le rôle est d indexer les pairs connectés au réseau ainsi que les ressources disponibles (puissance de calcul, capacité de stockage, données ). Les pairs utilisent le serveur central pour localiser les ressources qu ils recherchent, puis communiquent directement entre eux (sans passer par le serveur central). 8

9 Cette topologie de réseau est très peu utilisée car elle ne permet pas d exploiter au maximum la principale qualité d un réseau pair-à-pair à savoir sa décentralisation. Un autre désavantage de cette topologie réside dans le fait qu il n existe qu un seul point d entrée au réseau et donc si le serveur tombe en panne, le réseau tout entier devient alors inutilisable. Ce type d architecture possède, tout de même, de nombreux avantages comme la rapidité et l efficacité de la localisation des ressources car toutes les informations nécessaires à la gestion du réseau sont indexées sur une même machine (le serveur central). Un des points clefs de ce modèle tient dans la mise à jour des tables d indexations contenues dans le serveur central Pairs Serveur central Figure 1. Modèle pair-à-pair centralisé 2.3 Le modèle pair-à-pair décentralisé Il existe également des réseaux pairs-à-pairs décentralisés. Ces derniers sont composés de nœuds qui sont susceptibles de fournir des ressources au réseau. Ils sont également chargés du routage des messages. La stratégie utilisée est généralement l inondation du réseau : le message (requête) émis par un pair est envoyé à ses plus proches voisins qui le relayent aussitôt au niveau suivant (i.e. aux voisins de celui-ci). Lorsque la ressource est enfin localisée, la réponse est renvoyée à l émetteur de la requête suivant le même chemin. Ce modèle est beaucoup plus tolérant aux pannes que le précédent car il n existe pas d unité centralisée. Un pair peut se connecter sur n importe quel nœud du réseau contrairement à l autre modèle où il devait impérativement se connecter au serveur central. Le seul inconvénient majeur de cette topologie de réseau est l utilisation d une très grande quantité de messages pour gérer au mieux le réseau. Ces problèmes sont essentiellement dus aux techniques d inondations qui sont utilisées pour envoyer des messages et rechercher des informations. La bande passante du réseau risque d être rapidement saturée par les services de recherche de ressources. 9

10 Nœuds Pairs Figure 2. Modèle pair-à-pair décentralisé 2.4 Le modèle pair-à-pair hybride : topologie «super-peer» Pour pallier le problème des réseaux décentralisés décrits précédemment, il a été proposé de nombreuses variantes (modèle hiérarchique, modèle en anneau, modèle avec supers-nœuds ). L objectif est de créer des systèmes de partage de ressources efficaces de manière à faciliter le routage des messages et par conséquent la recherche de ressources à l intérieur du réseau. Certaines topologies permettent une meilleure maintenance du réseau et favorisent grandement la sécurité. L architecture la plus utilisée est le modèle avec supers-nœuds. Elle permet de combiner les avantages des deux types de réseaux précédemment décrits (modèle centralisé et modèle décentralisé). Un réseau conforme à ce modèle est composé de nœuds (pairs) et de supers-nœuds. Ce dernier possède les mêmes caractéristiques que le serveur central vu dans le modèle centralisé. Les pairs sont regroupés en «cluster» qui sont organisés autour d un super-nœud. Il existe des modules qui permettent d équilibrer le réseau et de regrouper les pairs selon des concepts (ontologies) Le but reste d optimiser au maximum le réseau (gestion de la bande passante ). Le routage des messages se fait par l intermédiaire de tables de hachages distribuées (DHT) qui sont contenues dans les supers-nœuds. Ces derniers sont chargés de relayer les requêtes lorsqu ils ne sont pas en mesure de les résoudre. De cette manière, la bande passante du réseau n est pas entièrement utilisée lors de l émission de requêtes. Ce système permet de ne pas encombrer inutilement le réseau car les composants qui ne sont pas susceptibles de répondre à la requête émise par l utilisateur ne recevront pas de message. Il existe tout de même des risques de passer à côté d une réponse contrairement aux techniques d inondations qui vont effectuer leurs recherches dans tout le réseau. Les supers-nœuds communiquent entre eux ainsi qu avec les pairs qui sont sous sa responsabilité. Ils contiennent également un certain nombre de services permettant d administrer au mieux le réseau. Par exemple, il peut exister des services de duplication de ressources qui fonctionnent de la manière suivante : les ressources d un pair qui sont les plus demandées par les utilisateurs du réseau, sont copiées dans le super-nœud auquel il est lié, afin de rester 10

11 disponible en permanence (même si le pair contenant la ressource se déconnecte du réseau). Les supers-nœuds peuvent également fournir des ressources et peuvent être utilisés pour stocker des informations sur le contexte. Ils possèdent en général une grande capacité de stockage. Cette topologie de réseau a été adoptée dans une grande partie des projets étudiés ci-après (voir partie 3 : Etat de l art). Supers-peers Peers Figure 3. Modèle pair-à-pair avec supers-nœuds 11

12 3. Etat de l art 3.1 Liste des plates-formes pair-à-pair reposant sur des schémas de données La plupart des moteurs de recherche utilisés dans les réseaux pair-à-pair analysent uniquement les noms des fichiers. Dans la majorité des cas, cette méthode s avère très insuffisante. C est le cas notamment dans le domaine du e-learning où les requêtes sont beaucoup plus complexes. Le problème le plus important dans les réseaux pair-à-pair est la localisation des ressources disponibles. Les deux modèles de réseaux les plus utilisés pour tenter d apporter une solution à ce problème sont : d une part des réseaux non structurés qui utilisent des techniques d inondation (dans ce cas, les messages sont diffusés dans tout le réseau) et d autre part des réseaux structurés, utilisant des tables de hachage distribuées (DHT) destinées à gérer le routage des requêtes. Dans le but de rendre plus efficace la recherche de ressources pédagogiques dans un réseau pair-à-pair, il a été introduit la notion de schéma de données. De plus, l utilisation de méta-langages comme XML, RDF ou OWL est indispensable pour manipuler ces schémas ainsi que les méta-données servant à la description des ressources. Voici une liste de systèmes pair-à-pair basés sur des schémas de données et possédant leurs propres langages de requête : AmbientDB Le projet AmbientDB [11 L10] a pour objectif de créer un cadre de travail pour la gestion des données distribuées dans un réseau constitué de matériels hétérogènes (ordinateurs de bureau, portables, PDA, téléphones ). Il permet de mettre en place un système de recherche d informations efficace. Il utilise des stratégies de duplications, de mises à jour et de synchronisations de manière à gérer la disponibilité des ressources. L une des principales caractéristiques de ce projet est de tenir compte du contexte dans lequel se trouve chaque pair. La notion mobilité est relativement importante. De plus, certains éléments du réseau peuvent rester déconnectés pendant de longues périodes. Tous les composants du réseau coopèrent par l intermédiaire d un schéma global qui est commun à tous. Durant l exécution d une requête les nœuds concernés ne peuvent pas quitter le réseau. Le protocole pair-à-pair utilisé par AmbientDB pour connecter les nœuds est Chord. Il a pour rôle d implémenter des tables de hachages distribuées (DHT) permettant de gérer le routage au sein du réseau. L architecture d un système AmbientDB contient trois composants essentiels : o un outil de gestion de requête, o un schéma d intégration de données XML, Les données contenues dans les nœuds sont échangées sous un même schéma global bien que chaque nœud puisse contenir des schémas différents. o des bases de données locales. Elles peuvent servir d adaptateur si les données sont externes au nœud. Le réseau est structuré en arborescence. Les pairs participant sont identifiés par leur adresse IP et sont regroupés en clusters qui peuvent se chevaucher. Ces derniers sont 12

13 composés de pairs et de supers-nœuds qui sont chargés de traiter les requêtes des autres nœuds (topologie «super-peer»). Ils sont sélectionnés dynamiquement suivant différents éléments comme la capacité de stockage (il doit pouvoir stocker les données des autres nœuds appartenant au même cluster), la bande passante du réseau Le protocole Adb/NP est chargé dynamiquement d attribuer des rôles aux pairs participant, tout en optimisant au maximum le réseau. Certains supers-nœuds peuvent être contenus dans un cluster (on peut définir une hiérarchie entre ces nœuds) et d autres peuvent être indépendants. La communication entre deux clusters se fait uniquement par l intermédiaire des supers-nœuds. Les nœuds indépendants et leurs ressources forment des «nuages» appelés supers-couches. Chaque nœud intermédiaire maintient une table qui contient des informations (statut, capacité de stockage ) sur ses voisins (parents + fils). Les feuilles de l arbre sont considérées comme des ressources pauvres contrairement aux autres nœuds car ils contiennent uniquement des données partageables. Le fonctionnement du processus de requête de base est le suivant : si le nœud qui a émis la requête n est pas un super-nœud alors il la transmet au super-nœud contenu dans son cluster. Quand ce dernier reçoit la requête, il va la diffuser dans toute la super-couche (processus d inondation du réseau). Le nœud initiateur de la requête va récupérer les réponses émises par ses supers-nœuds puis va les présenter à l utilisateur. Figure 4. Architecture du système AmbientDB [10] Chatty Web Chatty Web [14 15] est un projet développé à l école polytechnique de Lausanne (EPFL) en Suisse. Il a pour objectif de proposer une nouvelle approche pour obtenir l interopérabilité sémantique de sources de données différentes à travers des systèmes décentralisés comme des réseaux de type pair-à-pair, des sites Internet ou bien des bases de données fédérées. Le réseau tel qu il est décrit dans le projet Chatty Web est composé de pairs capables de fournir des ressources et est organisé autour d un schéma local (relationnel, XML ou RDF) qui est utilisé pour modéliser les modèles de données. Dans le réseau, il n existe pas de schéma global. Les différents composants (pairs) se doivent de faire l apprentissage des méthodes de traduction qui permettent de passer d un schéma à un autre et ce de manière à assurer l interopérabilité du système. Cet apprentissage se fait généralement manuellement. Chatty Web propose un certain nombre de méthodes pour tenter d automatiser ces actions qui 13

14 sont cruciales dans la gestion de systèmes décentralisés. Les pairs peuvent être regroupés en «cluster» pour permettre une meilleure gestion du réseau. Les communications entre pairs qui sont contenus dans le réseau se font par l intermédiaire de protocoles et suivant une architecture bien établie comme HTTP ou bien JXTA [L1]. Des méta-données servent à décrire les ressources. Elles sont couplées à des méta-modèles comme RDF, OIL, OWL ou DAML+OIL. Des langages de requêtes de type SQL ou XQuery sont utilisés pour questionner et transformer les bases de données. Ces derniers sont constitués d opérateurs algébriques et relationnels de base DBGlobe DBGlobe [4 L7] est un projet qui a pour objectif le développement d un système de gestion destiné à modéliser, indexer et rechercher des informations dans un réseau massivement distribué tel que le pair-à-pair. Il considère les pairs comme des bases de données qu il se charge de gérer. Il propose une approche orientée services. Pour cela, il utilise des méta-données qui vont permettre la description des pairs et de leurs services couplée à des méta-langages basés sur XML. Le langage Active XML (langage basé sur XML permettant de décrire des documents et d inclure des appels à des services web de manière à enrichir son contenu) est utilisé pour composer des documents et WSDL permet de détailler l utilisation des services web. Un document Active XML (AXML) est un document XML contenant un ou plusieurs appels à des services web. L un des principaux avantages qu un document Active XML est sa mise à jour automatique. En effet, l appel à des services pour compléter le document permet d obtenir des informations toujours actualisées. La balise <SC> (Service Call) est utilisée pour gérer les appels à un service. Ce dernier peut entraîner l appel d autres services. Un document Active XML peut être considéré comme une base contenant des données fixes (données XML) et des données dynamiques (obtenues par l appel des services). Par ailleurs, l appel à un service peut se faire avec envoi de paramètres qui peuvent être également des services. Cela pose certains problèmes de sécurité. En effet, des services peuvent être appelés avec comme paramètre l appel d un service «douteux». De nouveaux services peuvent être définis grâce à des requêtes XQuery. Les données récupérées par l appel à un service sont emballées dans le document XML. Un réseau tel qu il est décrit par DBGlobe adopte la topologie «super-peer». Il est composé d appareils mobiles (pairs) appelés PMO (Primary Mobile Objects) et de serveurs appelés CAS (Cell Administration Server) permettant l administration du réseau. Les PMO contiennent les données et les services. Ces derniers ont la possibilité d être dupliqué sur d autres sites s ils sont fréquemment demandés par les autres pairs du réseau. Cela permet de gérer la disponibilité des ressources. Ils ont également la possibilité d incorporer des composants capables de capturer le contexte. Chaque PMO est connecté à un CAS qui va jouer le rôle de proxy. Les CAS sont destinés à rendre possible les échanges d informations entre les PMO. Ils constituent le noyau du réseau. Ils permettent de capturer et de stocker les informations contextuelles et fournissent des services dans la recherche de pairs. Ils gardent une trace de tous les PMO qui s y sont connectés et stockent les méta-données décrivant chaque PMO à savoir le contexte et les ressources qui sont proposés. 14

15 Un module CAS contient : un service de gestion d ontologie (selon un modèle hiérarchique), Un dictionnaire (ontologie-service) est également créé pour faciliter les recherches. un service d annuaire contenant la liste de tous les services offerts par les PMO qu il gère, un service de description des services locaux, un répertoire contenant les adresses des autres CAS, un répertoire contenant la liste des PMO disponibles ainsi que leur description, un gestionnaire destiné à créer des statistiques de manière à tenter de prédire les connexions des PMO et à conserver un historique. Les informations contenues dans les méta-données concernant les PMO, les utilisateurs et leurs données sont utilisées pour former des communautés. Ces dernières peuvent être créées par un administrateur ou bien de manière dynamique par regroupement en fonction des profils et des buts des services. Chacune d entre elles est gérée par un serveur appelé CoAS (Community Administration Server). Il possède les mêmes fonctionnalités qu un CAS. Il extrait les informations pertinentes contenues dans les méta-données des CAS et assiste l utilisateur pour localiser des services. Chaque CoAS conserve des informations sur tous les PMO qui appartiennent à sa communauté ainsi que sur tous les autres groupes. La recherche d informations et de services se fait grâce à des index distribués. Des filtres (structure de donnée permettant de récapituler tous les documents et les services présents dans le voisinage) sont également utilisés pour faciliter le routage des requêtes. Figure 5. Architecture d un CAS [4] Edutella Le projet EDUTELLA [ L2] a pour objectif de gérer un système de partage de données essentiellement dans le domaine du e-learning. Il se propose de fournir un ensemble de services relatifs à la recherche de ressources pédagogiques à travers un réseau pair-à-pair. 15

16 Il s appuie sur l utilisation de méta-données pour décrire les ressources. Ces dernières sont indispensables pour effectuer une bonne gestion de ce type de réseau. Ce projet a pour but de mettre en place une infrastructure (architecture et implémentation) basée sur les standards RDF pour les réseaux pair-à-pair. La plate-forme Edutella se doit d être opérationnelle dans un environnement hétérogène bien qu elle soit focalisée sur l échange de ressources liées au e-learning. Les ressources sont donc décrites par des schémas correspondant aux normes IEEE LOM, IMS ou SCORM. Les ressources peuvent être de différentes natures : bases de données relationnelles, bases de données XML La grande quantité de méta-données utilisées pour décrire les ressources permet d améliorer la qualité et l efficacité des moteurs de recherche. Edutella utilise un cadre de travail JXTA [L1]. Ce dernier contient un ensemble de protocoles basés essentiellement sur XML et destinés à couvrir les fonctionnalités typiques d un réseau pair-à-pair. JXTA est un système développé en Java par Sun, qui permet de créer et de gérer des infrastructures de type pair-à-pair. JXTA constitue en fait la couche réseau de la plate-forme Edutella JXTA est composé de trois couches : la première contient le noyau du système (gestion des pairs, gestion des connexions entre pairs, gestion des groupes de pairs, sécurité). La deuxième comprend l ensemble des services proposés par JXTA (découverte des pairs, indexation ) et la troisième contient des applications JXTA (messagerie..). La plate-forme JXTA permet de connecter différents types de matériel : ordinateurs de bureau, serveurs, PDA, téléphones portables Les protocoles utilisés fournissent des connexions de grandes qualités, qui sont transparentes pour les utilisateurs. JXTA contient des outils de découverte des pairs. Il est chargé de gérer les connexions entre les différents pairs du réseau. Il est chargé également de l organisation des groupes de pairs. JXTA attribue à chaque pair ou groupe de pairs un identifiant unique de manière à faciliter l indexation et la recherche de pairs. Par ailleurs, il contient des outils destinés à gérer la sécurité des transactions (authentification et cryptage). Il propose également un ensemble de services gérés par le protocole SOAP qui permettent de créer des services Web. Figure 6. Architecture en couche de JXTA [1] 16

17 Edutella met en place un système centré sur des bases de données RDF et fournit des techniques pour répondre à des requêtes dans un réseau dont la topologie est appelée «superpeer». Des techniques reposant sur une représentation sous forme d hyper-cube [16] sont utilisées pour gérer le système. Cette topologie assure un meilleur passage à l échelle que les autres réseaux de diffusion. Figure 7. Topologie hyper-cube [16] Un réseau Edutella est composé de pairs et de supers-nœuds. Il existe plusieurs types de pairs : les pairs Edutella, les pairs destinés au stockage des annotations et les pairs Amos II qui contiennent des vues sur un ensemble de ressources (ces dernières peuvent être situées sur un ou plusieurs pairs appartenant ou non au même «cluster»). Les pairs Edutella peuvent jouer deux rôles : celui de fournisseur de ressources (provider) et celui de client (consumer). Chaque pair a la capacité de fournir au minimum un ensemble de données RDF. Les pairs peuvent également posséder d autres types de ressources (bases de données relationnelles, bases de données XML ) avec leur propre langage de requête (SQL, RDF, XQuery ). Pour assurer l interopérabilité du système, des adaptateurs Edutella sont utilisés pour traduire les requêtes ainsi que leur résultat dans un langage commun à tout le réseau. Les données échangées suivent également un même modèle appelé E.C.D.M. (Edutella Common Data Model). Les pairs présents dans le réseau Edutella sont regroupés en «cluster». Chaque groupe est géré par un super-nœud qui contient les schémas nécessaires à la bonne gestion des données et à l échange des ressources. Les supers-nœuds sont chargés d établir la liaison entre deux pairs du réseau n appartenant pas à un même groupe. Ils ont la responsabilité de l efficacité du service de requête et du routage des réponses. Ils communiquent entre eux ainsi qu avec les pairs qui sont sous leur responsabilité. Le routage des messages se fait par l intermédiaire d index. Les supers-nœuds Edutella utilisent des indices de routages qui sont basés sur les descriptions des fournisseurs de ressources. Ces descriptions sont stockées directement dans des tables. Ils contiennent par exemple : le type de schéma (Dublin Core, LOM, SCORM ), les noms des propriétés, le type de valeurs et enfin les données ellesmêmes. Toutes ces données sont regroupées sous forme d index qui permettent de retrouver rapidement l adresse du pair ou du super-nœud que l on recherche. Il existe plusieurs niveaux de granularité qui permettent de rechercher plus ou moins précisément un pair ou un supernœud. 17

18 Niveaux de granularité Granularité Type de schéma Propriété Propriété Type de valeur Propriété Valeur dc:sujet dc:sujet dc:langage lom:contexte Index de SN3 Dublin Core LOM SCORM dc:sujet dc:langage lom:contexte ccs:networks ccs:softwareeng "Français" "Etudiant" SN1, SN5 SN6 SN4, SN2 SN1, SN5 SN5 SN6 SN1 SN5 SN1, SN5 SN6 SN=Super-Noeud Figure 8. Exemple de table de routage d un super-nœud Lorsqu un pair modifie une de ses ressources, il doit en faire part au super-nœud sur lequel il est connecté. Le regroupement en clusters se fait suivant différents critères et ce, principalement de façon à améliorer les performances du réseau. De ce fait, le premier critère consiste à regrouper les pairs suivant leurs intérêts et les concepts qu ils véhiculent (regroupement par ontologies). Il existe également d autres caractéristiques qui sont utilisées pour effectuer ce travail. Par exemple, il est nécessaire d identifier les ressources qui sont le plus utilisées par les pairs de manière à optimiser leur position au sein du réseau. Pour cela, il faut analyser le contenu des requêtes diffusées par tous les pairs. De plus, la présence de ces supers-nœuds a pour but d éviter que les requêtes soient diffusées dans tout le réseau. Ces opérations permettent de diminuer l encombrement du réseau. Le projet Edutella utilise des services pour gérer le réseau. Voici la liste des principaux services que le projet se propose de mettre en place : un service de requêtes, Ce service est le plus important du point de vue de l utilisateur car la recherche de ressources est le point fort de ce genre de plate-forme. Il prévoit la standardisation des requêtes ainsi que la recherche des métadonnées RDF. un service de duplication, Il permet de gérer la persistance et la disponibilité des données tout en maintenant leur intégrité et leur consistance. Les données qui sont le plus fréquemment demandées sont dupliquées sur le super-nœud. Cela permet aux autres utilisateurs d avoir accès à ces ressources en permanence même si le pair qui les contient se déconnecte du réseau. Si les ressources sont modifiées, elles seront à nouveau dupliquées sur le super-nœud. un service de «mapping», Il sert de traducteur entre les différents vocabulaires de méta-données de manière à préserver l interopérabilité entre des pairs différents. un service de médiation, Il permet de créer des vues sur des méta-données provenant de différentes sources tout en gérant les conflits et les recouvrements d informations. un service d annotations. Il permet de créer des annotations et de les partager au sein d un groupe d utilisateurs. 18

19 a) Le service de requête Le système de gestion des requêtes fonctionne de la manière suivante : lorsqu un pair émet une requête, celle-ci va être récupérée par le super-nœud avec lequel il est lié. Ce dernier va ensuite la transmettre aux autres supers-nœuds situés dans un cluster susceptible de fournir une réponse s il ne parvient pas à la résoudre. Les supers-nœuds qui reçoivent une requête, la transmettent alors aux pairs qui sont sous sa responsabilité. Les requêtes sont transcrites dans un langage appelé RDF-QEL-i. Ce langage est basé sur du Datalog et sur RDF. Il possède plusieurs niveaux qui diffèrent par leur forme d expression (de la plus simple à la plus complexe). La lisibilité du langage devient également de plus en plus complexe. Par exemple, RDF-QEL-1 permet de représenter les requêtes comme des graphes RDF possédant la même structure que le graphe qui sert de réponse mais contenant en plus des annotations permettant de définir les variables et les contraintes. Exemple de requête en RDF-QEL-1 : <edu:qel1query rdf:id= Query_1 > <edu:hasvariable rdf:ressource= #X /> </edu:qel1query> <edu:variable rdf:id= X rdfs:label= X > <rdf:ressource= > </edu:variable> Traduction en Datalog : aibook(x):-type(x,aibook) RDF-QEL-2 ajoute de nouvelles fonctionnalités : plusieurs requêtes peuvent être liées entre elles par les relations OU / ET. Elles forment ainsi des arbres qui peuvent être facilement visualisés. Chaque niveau peut être défini de manière récursive en ajoutant de nouvelles propriétés. Seuls les cinq premiers niveaux sont généralement utilisés pour composer des requêtes. En effet, au-delà d un certain niveau (5 en général), les requêtes sont insolvables c est-à-dire qu il n existe pas de solutions ou bien, qu il est impossible de les résoudre dans une limite de temps. Requête Principale ET Sous requête 1 Sous requête 2 OU Figure 9. Exemple d'arbre de requête en RDF-QEL-2 19

20 Dès qu un pair reçoit une requête, il la transforme en clauses de Horn (Datalog) de manière à ce qu il puisse l interpréter et ainsi procéder à l interrogation des données contenues dans les ressources. Les requêtes peuvent être traduites en SQL, RQL, TRIPLE ou Xpath/dbXML. RDF- QEL-3 est assez proche de RQL, SQL et TRIPLE. Ces traductions sont effectuées par un adaptateur Edutella situé à l intérieur du pair. Il permet de traduire les données locales dans un langage commun au réseau Edutella appelé ECDM (Edutella Common Data Model). Il existe également des outils de médiation (Almos II) qui permettent de définir des vues sur différentes sources de données. Les méta-données RDF et RDFS sont traduites dans des données AmosQL afin d être manipulées par Almos II. AmosQL contient également un langage de requêtes permettant d interroger les différentes vues stockées dans le pair Almos II. Les résultats des requêtes sont récupérés par le gestionnaire de requête du pair, puis transformés en graphe de données RDF de manière à ce qu ils puissent être compris par les autres pairs. Le message ainsi créé va être transmis au pair émetteur de la requête et ce par l intermédiaire des supers-nœuds. La réponse pourra alors être présentée à l utilisateur par l intermédiaire d interfaces Edutella. Peer Fournisseur Edutella Super Peer RDF-QEL-i A D A P T A T E U R Clauses de Horn Datalog SQL RQL TRIPLE Xpath / dbxml Ressources Données RDF E C D M AmosQL Amos II Figure 10. Système de requête utilisé par Edutella b) Le service d annotations Le service d annotations [2] fonctionne de la manière suivante : il existe des pairs basés sur Kaon qui permettent de stocker des annotations et de les manipuler grâce à des ontologies. Ce service fournit un outil pour visualiser des documents (en général, ce sont des pages HTML) et un navigateur qui permet de manipuler des schémas RDF. Une annotation est constituée d un ensemble d instanciations de classes RDFS attaché à un document HTML. Elle contient des données détachées du contexte, des citations du 20

21 document et enfin une référence sur l objet annoté. XPointer est utilisé pour sélectionner une partie d un document. Le service d annotations utilise une plate-forme KAON contenant OntoMat ainsi qu une application spécifique aux annotations. OntoMat est un cadre de travail contenu dans Kaon. Il permet de faire appel à des services dynamiquement. L un de ces services Ont-O- Mat est un outil d annotations qui utilise l API de Kaon pour accroître ses connaissances sur les ontologies. Les données sont stockées dans l entrepôt RDF de Kaon. De plus, il existe un adaptateur Edutella (K-Edutella Wrapper) pour Kaon qui permet de traduire les requêtes RDF-QEL-i dans un langage qui peut être utilisé par Kaon. De ce fait, les pairs du réseau Edutella peuvent questionner les bases de connaissances contenues dans Kaon et donc émettre des requêtes sur les annotations. Figure 11. Architecture d'un pair destiné à gérer les annotations [2] c) Implémentations du projet Edutella Le projet Edutella fournit cinq applications que l on peut télécharger sur le site du projet [L2]: Generic Swing Consumer Cette application permet de charger et d éditer des requêtes basées sur RDF-QEL-3 ou Datalog. Les résultats de la requête sont affichés dans le format de RDF/XML. Si aucun fournisseur n est sélectionné, alors la question sera distribuée à tous ceux qui sont présents sur le réseau Edutella. Liste des fournisseurs Edutella Requête exprimée en Datalog ou en RDF-QEL-i Résultats de la requête Figure 12. Interface Swing Consumer 21

22 SWEBOK Consumer Cette application constitue une interface simple pour la recherche des ressources à travers le réseau Edutella. Ce programme type permet de mettre en avant les diverses possibilités de recherches suivant le vocabulaire employé. Les requêtes sont constituées par un ensemble de contraintes que l utilisateur peut sélectionner. Les ressources disponibles correspondant à la requête sont affichées dans le composant résultat. Une description est fournie pour chaque ressource trouvée. L utilisateur peut alors cliquer sur un élément pour faire apparaître la ressource correspondante (un clic sur un résultat montrera la ressource choisie dans le navigateur de l utilisateur).. Liste des fournisseurs Edutella Requête : Liste de contraintes Résultats de la requête Figure 13. Interface Swebok Consumer File Based Provider Cette application permet de créer des fournisseurs Edutella. Elle prend en paramètre un fichier RDF/XML. Edutella Rendezvous Rendez-vous est une application qui permet de générer des pairs Edutella. Elle contient toutes les informations nécessaires à la gestion des connexions entre des pairs différents. Elle permet de tester les applications développées dans le cadre du projet Edutella sans être connecté à l'internet. Dublin Core Consumer Dublin Core est une interface simple qui met en place un système de recherche de ressources basé sur des méta-données. Ce programme type démontre comment rechercher des ressources dans le réseau Edutella utilisant des schémas de Dublin Core. Les recherches peuvent se faire par le titre, l'auteur ou le sujet. Le composant contenant les résultats fonctionnent de la même manière que dans l application SWEBOK Consumer. 22

23 Liste des fournisseurs Edutella Informations sur les ressources recherchées Résultats de la requête Figure 14. Interface Dublin Core Consumer Gaia Le projet Gaia [12] a pour objectif de développer une plate-forme performante pour les services web. Elle possède une véritable architecture pair-à-pair orientée services. Elle propose un certain nombre d outils destinés à la gestion du réseau comme la découverte des pairs, le clustering, la gestion des requêtes Le système Gaia est implémenté comme une collection de services web dont le but est de gérer le réseau pair-à-pair. Ces derniers sont décrits à l aide du langage WSDL et sont associés à des méta-données qui sont utilisées pour la localisation. De ce fait, chaque nœud contient des bases de données XML permettant aux autres de connaître les services qui sont disponibles. Il existe un contrôleur (service proposé par Gaia) qui est chargé de générer une signature unique permettant de désigner l interface d un service. La détection des nœuds qui forment le réseau est automatique. Les nœuds sont alors regroupés en clusters. Gaia contient également un service d authentification qui permet aux pairs de se connecter ainsi qu un service de recherche Hyperion L'objectif du projet Hyperion [6 L6] est d'étudier les problèmes qui peuvent apparaître lors de la gestion de données dans un réseau pair-à-pair et de proposer une architecture qui permettrait d administrer un tel système. Les principales tâches qu il se doit d accomplir sont la gestion des requêtes, des mises à jour et du partage des données. Les principaux axes de recherche de ce projet sont : - fournir des définitions précises des architectures de systèmes p2p dans la gestion de données, - étudier les mécanismes d'intégration, d échange et de configuration de données au sein du réseau, - développer des algorithmes de recherches d informations efficaces - gérer les protocoles de récupération et d échange de données dans le réseau. 23

24 La topologie du réseau forme un modèle dynamique de communication nœud à nœud. Chaque pair est autonome et peut se connecter et se déconnecter à n importe quel moment. L architecture du système de gestion est structurée en couches. Chacune d entre elles est chargée de décrire une fonctionnalité du système. Les trois principaux éléments qui la composent sont : o une interface (P2P API), Elle est destinée à recevoir les questions de l utilisateur et à déterminer si les données locales sont suffisantes pour y répondre ou s il est nécessaire de la transmettre à tout le réseau. o une couche p2p, Cette couche contient trois composants : un gestionnaire de connaissances (AM), Il contient tous les outils nécessaires à la connexion entre deux pairs à la création et la gestion de tables de «mapping» et d expressions. un gestionnaire de requête (QM), Il est chargé de reformuler les requêtes afin qu elles soient comprises par le schéma local. Il utilise pour cela les données contenues dans les différentes tables de «mapping» et d expression. un gestionnaire de règle (RM). Il est chargé de faire respecter la cohérence des données entre les pairs. o un système gestion de bases de données. Il contient les données locales, une table de «mapping» ainsi qu une table d expressions. Ces dernières sont utilisées pour la gestion des échanges avec les autres pairs. Chaque pair possède ses propres vues sur les données qui sont partagées. Le schéma GLAV (Global-and-local-as-view) est utilisé pour intégrer et échanger des données. Le partage se fait au travers de domaines et à l aide des tables de «mapping». Le processus de recherche de ressources est basé sur l adaptation et la réécriture des requêtes et repose sur des tables formées à l aide de méta-données. De cette manière, les schémas utilisés pour décrire les données peuvent être hétérogènes. Figure 15. Architecture Hyperion [6] 24

Cahier des charges (CDC)

Cahier des charges (CDC) Cahier des charges (CDC) PTella Auteur Arnaud Aucher - Ecole Centrale Groupe PT1 3 Nom du document Version 3 Page 1 / 5 Sommaire Sommaire... 2 Présentation générale du projet... 3 1. Descriptif du projet...

Plus en détail

Cours Bases de données

Cours Bases de données Informations sur le cours Cours Bases de données 9 (10) séances de 3h Polycopié (Cours + TD/TP) 3 année (MISI) Antoine Cornuéjols www.lri.fr/~antoine antoine.cornuejols@agroparistech.fr Transparents Disponibles

Plus en détail

Cours CCNA 1. Exercices

Cours CCNA 1. Exercices Cours CCNA 1 TD3 Exercices Exercice 1 Enumérez les sept étapes du processus consistant à convertir les communications de l utilisateur en données. 1. L utilisateur entre les données via une interface matérielle.

Plus en détail

Cisco Certified Network Associate

Cisco Certified Network Associate Cisco Certified Network Associate Version 4 Notions de base sur les réseaux Chapitre 3 01 Quel protocole de la couche application sert couramment à prendre en charge les transferts de fichiers entre un

Plus en détail

Catalogue des formations Edition 2015

Catalogue des formations Edition 2015 Antidot - Formations Catalogue des formations Edition 2015 : catalogue_formation_2015 Révision du 06.01.2015 Sommaire!!"##$%&'( )! $*$+,(-'(."##'+.'&( /!,'.0+"1"2%'( /!!."3'( /! $(3&"3"!(-4(5(.$,$1"24'(-'!(6"&#$,%"+!(7('-%,%"+()89:(;(

Plus en détail

UE 8 Systèmes d information de gestion Le programme

UE 8 Systèmes d information de gestion Le programme UE 8 Systèmes d information de gestion Le programme Légende : Modifications de l arrêté du 8 mars 2010 Suppressions de l arrêté du 8 mars 2010 Partie inchangée par rapport au programme antérieur Indications

Plus en détail

Mieux comprendre les certificats SSL THAWTE EST L UN DES PRINCIPAUX FOURNISSEURS DE CERTIFICATS SSL DANS LE MONDE

Mieux comprendre les certificats SSL THAWTE EST L UN DES PRINCIPAUX FOURNISSEURS DE CERTIFICATS SSL DANS LE MONDE Mieux comprendre les certificats SSL THAWTE EST L UN DES PRINCIPAUX FOURNISSEURS DE CERTIFICATS SSL DANS LE MONDE sommaire MIEUX COMPRENDRE LES CERTIFICATS SSL...1 SSL et certificats SSL : définition...1

Plus en détail

D une part, elles ne peuvent faire table rase de la richesse contenue dans leur système d information.

D une part, elles ne peuvent faire table rase de la richesse contenue dans leur système d information. PACBASE «Interrogez le passé, il répondra présent.». Le Module e-business Les entreprises doivent aujourd hui relever un triple défi. D une part, elles ne peuvent faire table rase de la richesse contenue

Plus en détail

Ebauche Rapport finale

Ebauche Rapport finale Ebauche Rapport finale Sommaire : 1 - Introduction au C.D.N. 2 - Définition de la problématique 3 - Etat de l'art : Présentatio de 3 Topologies streaming p2p 1) INTRODUCTION au C.D.N. La croissance rapide

Plus en détail

DOSSIER SOLUTION CA ERwin Modeling. Comment gérer la complexité des données et améliorer l agilité métier?

DOSSIER SOLUTION CA ERwin Modeling. Comment gérer la complexité des données et améliorer l agilité métier? DOSSIER SOLUTION CA ERwin Modeling Comment gérer la complexité des données et améliorer l agilité métier? CA ERwin Modeling fournit une vue centralisée des définitions de données clés afin de mieux comprendre

Plus en détail

INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES. Guide d étude

INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES. Guide d étude INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES Guide d étude Sous la direction de Olga Mariño Télé-université Montréal (Québec) 2011 INF 1250 Introduction aux bases de données 2 INTRODUCTION Le Guide d étude

Plus en détail

Compte-rendu re union Campus AAR 3 mars 2015

Compte-rendu re union Campus AAR 3 mars 2015 Compte-rendu re union Campus AAR 3 mars 2015 Table des matières Liste d actions... 2 I. Environnement d analyse : INA, Armadillo... 3 a. Connexion de l outil INA avec API Armadillo... 3 b. Outil d analyse

Plus en détail

Intégration de données hétérogènes et réparties. Anne Doucet Anne.Doucet@lip6.fr

Intégration de données hétérogènes et réparties. Anne Doucet Anne.Doucet@lip6.fr Intégration de données hétérogènes et réparties Anne Doucet Anne.Doucet@lip6.fr 1 Plan Intégration de données Architectures d intégration Approche matérialisée Approche virtuelle Médiateurs Conception

Plus en détail

4. Utilisation d un SGBD : le langage SQL. 5. Normalisation

4. Utilisation d un SGBD : le langage SQL. 5. Normalisation Base de données S. Lèbre slebre@unistra.fr Université de Strasbourg, département d informatique. Présentation du module Contenu général Notion de bases de données Fondements / Conception Utilisation :

Plus en détail

RAPPORT DE CONCEPTION UML :

RAPPORT DE CONCEPTION UML : Carlo Abi Chahine Sylvain Archenault Yves Houpert Martine Wang RAPPORT DE CONCEPTION UML : Bamboo Ch@t Projet GM4 Juin 2006 Table des matières 1 Introduction 2 2 Présentation du logiciel 3 2.1 Précisions

Plus en détail

Problématiques de recherche. Figure Research Agenda for service-oriented computing

Problématiques de recherche. Figure Research Agenda for service-oriented computing Problématiques de recherche 90 Figure Research Agenda for service-oriented computing Conférences dans le domaine ICWS (International Conference on Web Services) Web services specifications and enhancements

Plus en détail

Messagerie sécurisée, fiable et économique

Messagerie sécurisée, fiable et économique rie Services de messagerie SWIFT rie sécurisée, fiable et économique Un ensemble complet de services de messagerie est la plateforme de messagerie de SWIFT basée sur un protocole Internet avancé. Elle

Plus en détail

Formation Webase 5. Formation Webase 5. Ses secrets, de l architecture MVC à l application Web. Adrien Grand <jpountz@via.ecp.fr> Centrale Réseaux

Formation Webase 5. Formation Webase 5. Ses secrets, de l architecture MVC à l application Web. Adrien Grand <jpountz@via.ecp.fr> Centrale Réseaux Formation Webase 5 Ses secrets, de l architecture MVC à l application Web Adrien Grand Centrale Réseaux Sommaire 1 Obtenir des informations sur Webase 5 2 Composants de Webase 5 Un

Plus en détail

Messagerie asynchrone et Services Web

Messagerie asynchrone et Services Web Article Messagerie asynchrone et Services Web 1 / 10 Messagerie asynchrone et Services Web SOAP, WSDL SONT DES STANDARDS EMERGEANT DES SERVICES WEB, LES IMPLEMENTATIONS DE CEUX-CI SONT ENCORE EN COURS

Plus en détail

Application des Spécifications détaillées pour la Retraite, architecture portail à portail

Application des Spécifications détaillées pour la Retraite, architecture portail à portail Pour Application des Spécifications détaillées pour la Retraite, architecture portail à portail Version 1.0 ON-X S.A. est une société du Groupe ON-X 15, quai Dion Bouton 92816 PUTEAUX cedex. Tél : 01 40

Plus en détail

Linked Open Data. Le Web de données Réseau, usages, perspectives. Eric Charton. Eric Charton

Linked Open Data. Le Web de données Réseau, usages, perspectives. Eric Charton. Eric Charton Linked Open Data Le Web de données Réseau, usages, perspectives Sommaire Histoire du Linked Open Data Structure et évolution du réseau Utilisations du Linked Open Data Présence sur le réseau LOD Futurs

Plus en détail

Groupe Eyrolles, 2004 ISBN : 2-212-11504-0

Groupe Eyrolles, 2004 ISBN : 2-212-11504-0 Groupe Eyrolles, 2004 ISBN : 2-212-11504-0 Table des matières Avant-propos................................................ 1 Quel est l objectif de cet ouvrage?............................. 4 La structure

Plus en détail

Créer et partager des fichiers

Créer et partager des fichiers Créer et partager des fichiers Le rôle Services de fichiers... 246 Les autorisations de fichiers NTFS... 255 Recherche de comptes d utilisateurs et d ordinateurs dans Active Directory... 262 Délégation

Plus en détail

Présentation générale du projet data.bnf.fr

Présentation générale du projet data.bnf.fr Présentation générale du projet data.bnf.fr La Bibliothèque nationale a mis en œuvre un nouveau projet, qui a pour but de rendre ses données plus utiles sur le web. Ceci nécessite de transformer données

Plus en détail

Introduction à la B.I. Avec SQL Server 2008

Introduction à la B.I. Avec SQL Server 2008 Introduction à la B.I. Avec SQL Server 2008 Version 1.0 VALENTIN Pauline 2 Introduction à la B.I. avec SQL Server 2008 Sommaire 1 Présentation de la B.I. et SQL Server 2008... 3 1.1 Présentation rapide

Plus en détail

Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires

Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires Principaux défis et facteurs de réussite Dans le cadre de leurs plans stratégiques à long terme, les banques cherchent à tirer profit

Plus en détail

Types d applications pour la persistance. Outils de développement. Base de données préexistante? 3 modèles. Variantes avec passerelles

Types d applications pour la persistance. Outils de développement. Base de données préexistante? 3 modèles. Variantes avec passerelles Types d applications pour la persistance Université de Nice Sophia-Antipolis Version 0.9 28/8/07 Richard Grin Toutes les applications n ont pas une complexité qui nécessite une architecture n- tiers Ce

Plus en détail

Windows Internet Name Service (WINS)

Windows Internet Name Service (WINS) Windows Internet Name Service (WINS) WINDOWS INTERNET NAME SERVICE (WINS)...2 1.) Introduction au Service de nom Internet Windows (WINS)...2 1.1) Les Noms NetBIOS...2 1.2) Le processus de résolution WINS...2

Plus en détail

PROSOP : un système de gestion de bases de données prosopographiques

PROSOP : un système de gestion de bases de données prosopographiques PROSOP : un système de gestion de bases de données prosopographiques Introduction : Ce document présente l outil en développement PROSOP qui permet la gestion d'une base de donnée prosopographique de la

Plus en détail

Service d'annuaire Active Directory

Service d'annuaire Active Directory ROYAUME DU MAROC Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail Service d'annuaire Active Directory DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION SECTEUR NTIC Sommaire 1. Description

Plus en détail

Architecture N-Tier. Ces données peuvent être saisies interactivement via l interface ou lues depuis un disque. Application

Architecture N-Tier. Ces données peuvent être saisies interactivement via l interface ou lues depuis un disque. Application Architecture Multi-Tier Traditionnellement une application informatique est un programme exécutable sur une machine qui représente la logique de traitement des données manipulées par l application. Ces

Plus en détail

Exploration des technologies web pour créer une interaction entre Mahara et les plateformes professionnelles et sociales

Exploration des technologies web pour créer une interaction entre Mahara et les plateformes professionnelles et sociales Exploration des technologies web pour créer une interaction entre Mahara et les plateformes professionnelles et sociales D 1.3.2 Rapport d analyse Auteurs: Johann Luethi, Laurent Opprecht, Patrick Roth

Plus en détail

Initiation aux bases de données (SGBD) Walter RUDAMETKIN

Initiation aux bases de données (SGBD) Walter RUDAMETKIN Initiation aux bases de données (SGBD) Walter RUDAMETKIN Bureau F011 Walter.Rudametkin@polytech-lille.fr Moi Je suis étranger J'ai un accent Je me trompe beaucoup en français (et en info, et en math, et...)

Plus en détail

INTERSYSTEMS CACHÉ COMME ALTERNATIVE AUX BASES DE DONNÉES RÉSIDENTES EN MÉMOIRE

INTERSYSTEMS CACHÉ COMME ALTERNATIVE AUX BASES DE DONNÉES RÉSIDENTES EN MÉMOIRE I N T E RS Y S T E M S INTERSYSTEMS CACHÉ COMME ALTERNATIVE AUX BASES DE DONNÉES RÉSIDENTES EN MÉMOIRE David Kaaret InterSystems Corporation INTERSySTEMS CAChé CoMME ALTERNATIvE AUx BASES de données RéSIdENTES

Plus en détail

2. MAQUETTAGE DES SOLUTIONS CONSTRUCTIVES. 2.2 Architecture fonctionnelle d un système communicant. http://robert.cireddu.free.

2. MAQUETTAGE DES SOLUTIONS CONSTRUCTIVES. 2.2 Architecture fonctionnelle d un système communicant. http://robert.cireddu.free. 2. MAQUETTAGE DES SOLUTIONS CONSTRUCTIVES 2.2 Architecture fonctionnelle d un système communicant Page:1/11 http://robert.cireddu.free.fr/sin LES DÉFENSES Objectifs du COURS : Ce cours traitera essentiellement

Plus en détail

Cours Base de données relationnelles. M. Boughanem, IUP STRI

Cours Base de données relationnelles. M. Boughanem, IUP STRI Cours Base de données relationnelles 1 Plan 1. Notions de base 2. Modèle relationnel 3. SQL 2 Notions de base (1) Définition intuitive : une base de données est un ensemble d informations, (fichiers),

Plus en détail

Sauvegarde collaborative entre pairs Ludovic Courtès LAAS-CNRS

Sauvegarde collaborative entre pairs Ludovic Courtès LAAS-CNRS Sauvegarde collaborative entre pairs 1 Sauvegarde collaborative entre pairs Ludovic Courtès LAAS-CNRS Sauvegarde collaborative entre pairs 2 Introduction Pourquoi pair à pair? Utilisation de ressources

Plus en détail

Définition. Caractéristiques. - Du partage des ressources : espace de stockage, imprimantes, lignes de communication.

Définition. Caractéristiques. - Du partage des ressources : espace de stockage, imprimantes, lignes de communication. CONNECTER LES SYSTEMES ENTRE EUX L informatique, au cœur des tâches courantes, a permis de nombreuses avancées technologiques. Aujourd hui, la problématique est de parvenir à connecter les systèmes d information

Plus en détail

Architecture d un service de partage de données modifiables sur une infrastructure pair-à-pair

Architecture d un service de partage de données modifiables sur une infrastructure pair-à-pair Architecture d un service de partage de données modifiables sur une infrastructure pair-à-pair Mathieu Jan Mathieu.Jan@irisa.fr Superviseurs : Gabriel Antoniu, Luc Bougé, Thierry Priol {Gabriel.Antoniu,Luc.Bouge,Thierry.Priol}@irisa.fr

Plus en détail

Architectures web/bases de données

Architectures web/bases de données Architectures web/bases de données I - Page web simple : HTML statique Le code HTML est le langage de base pour concevoir des pages destinées à être publiées sur le réseau Internet ou intranet. Ce n'est

Plus en détail

10 tâches d administration simplifiées grâce à Windows Server 2008 R2. 1. Migration des systèmes virtuels sans interruption de service

10 tâches d administration simplifiées grâce à Windows Server 2008 R2. 1. Migration des systèmes virtuels sans interruption de service 10 tâches d administration simplifiées grâce à Windows Server 2008 R2 Faire plus avec moins. C est l obsession depuis plusieurs années de tous les administrateurs de serveurs mais cette quête prend encore

Plus en détail

Je catalogue, tu FRBRises, il/elle googlise. L évolution des catalogues et les bibliothécaires Vendredi 29 mars 2013 Manufacture des tabacs

Je catalogue, tu FRBRises, il/elle googlise. L évolution des catalogues et les bibliothécaires Vendredi 29 mars 2013 Manufacture des tabacs Je catalogue, tu FRBRises, il/elle googlise. L évolution des catalogues et les bibliothécaires Vendredi 29 mars 2013 Manufacture des tabacs Journée organisée par le CRFCB Midi-Pyrénées / Languedoc-Roussillon

Plus en détail

Evolution et architecture des systèmes d'information, de l'internet. Impact sur les IDS. IDS2014, Nailloux 26-28/05/2014 pascal.dayre@enseeiht.

Evolution et architecture des systèmes d'information, de l'internet. Impact sur les IDS. IDS2014, Nailloux 26-28/05/2014 pascal.dayre@enseeiht. Evolution et architecture des systèmes d'information, de l'internet. Impact sur les IDS IDS2014, Nailloux 26-28/05/2014 pascal.dayre@enseeiht.fr 1 MVC et le web 27/05/14 2 L'évolution des systèmes informatiques

Plus en détail

Bases de données Cours 1 : Généralités sur les bases de données

Bases de données Cours 1 : Généralités sur les bases de données Cours 1 : Généralités sur les bases de données POLYTECH Université d Aix-Marseille odile.papini@univ-amu.fr http://odile.papini.perso.esil.univmed.fr/sources/bd.html Plan du cours 1 1 Qu est ce qu une

Plus en détail

TP redondance DHCP. Gillard Frédéric Page 1/17. Vue d ensemble du basculement DHCP

TP redondance DHCP. Gillard Frédéric Page 1/17. Vue d ensemble du basculement DHCP Vue d ensemble du basculement DHCP Dans Windows Server 2008 R2, il existe deux options à haute disponibilité dans le cadre du déploiement du serveur DHCP. Chacune de ces options est liée à certains défis.

Plus en détail

Adaptabilité d un MOOC aux styles d apprentissage. Hubert Kadima Directeur de Recherche LARIS/EISTI Email : hubert.kadima@eisti.fr

Adaptabilité d un MOOC aux styles d apprentissage. Hubert Kadima Directeur de Recherche LARIS/EISTI Email : hubert.kadima@eisti.fr Adaptabilité d un MOOC aux styles d apprentissage Hubert Kadima Directeur de Recherche LARIS/EISTI Email : hubert.kadima@eisti.fr Agenda 1. Contexte : l apprentissage dans le projet PLACIS 2. Choix du

Plus en détail

Compte Rendu d intégration d application

Compte Rendu d intégration d application ISMA 3EME ANNEE Compte Rendu d intégration d application Compte Rendu Final Maxime ESCOURBIAC Jean-Christophe SEPTIER 19/12/2011 Table des matières Table des matières... 1 Introduction... 3 1. Le SGBD:...

Plus en détail

Présentation du module Base de données spatio-temporelles

Présentation du module Base de données spatio-temporelles Présentation du module Base de données spatio-temporelles S. Lèbre slebre@unistra.fr Université de Strasbourg, département d informatique. Partie 1 : Notion de bases de données (12,5h ) Enjeux et principes

Plus en détail

Module BD et sites WEB

Module BD et sites WEB Module BD et sites WEB Cours 8 Bases de données et Web Anne Doucet Anne.Doucet@lip6.fr 1 Le Web Architecture Architectures Web Client/serveur 3-tiers Serveurs d applications Web et BD Couplage HTML-BD

Plus en détail

et les Systèmes Multidimensionnels

et les Systèmes Multidimensionnels Le Data Warehouse et les Systèmes Multidimensionnels 1 1. Définition d un Datawarehouse (DW) Le Datawarehouse est une collection de données orientées sujet, intégrées, non volatiles et historisées, organisées

Plus en détail

XML par la pratique Bases indispensables, concepts et cas pratiques (3ième édition)

XML par la pratique Bases indispensables, concepts et cas pratiques (3ième édition) Présentation du langage XML 1. De SGML à XML 17 2. Les bases de XML 18 2.1 Rappel sur HTML 18 2.2 Votre premier document XML 19 2.3 Les avantages de XML 21 3. La syntaxe XML 21 3.1 La première ligne du

Plus en détail

Programme scientifique Majeure ARCHITECTURE DES SYSTEMES D INFORMATION. Mentions Ingénierie des Systèmes d Information Business Intelligence

Programme scientifique Majeure ARCHITECTURE DES SYSTEMES D INFORMATION. Mentions Ingénierie des Systèmes d Information Business Intelligence É C O L E D I N G É N I E U R D E S T E C H N O L O G I E S D E L I N F O R M A T I O N E T D E L A C O M M U N I C A T I O N Programme scientifique Majeure ARCHITECTURE DES SYSTEMES D INFORMATION Mentions

Plus en détail

Mettre en place un accès sécurisé à travers Internet

Mettre en place un accès sécurisé à travers Internet Mettre en place un accès sécurisé à travers Internet Dans cette partie vous verrez comment configurer votre serveur en tant que serveur d accès distant. Dans un premier temps, les méthodes pour configurer

Plus en détail

Mise en œuvre des serveurs d application

Mise en œuvre des serveurs d application Nancy-Université Mise en œuvre des serveurs d application UE 203d Master 1 IST-IE Printemps 2008 Master 1 IST-IE : Mise en œuvre des serveurs d application 1/54 Ces transparents, ainsi que les énoncés

Plus en détail

Configuration de SQL server 2005 pour la réplication

Configuration de SQL server 2005 pour la réplication Sommaire Configuration de SQL server 2005 pour la réplication 1. Présentation du besoin... 2 2. Architecture des deux sites... 2 3. Présentation du modèle de publication de réplication... 3 4. Configuration

Plus en détail

LECTURE CRITIQUE. Accompagner les enseignants et formateurs dans la conception d une formation en ligne

LECTURE CRITIQUE. Accompagner les enseignants et formateurs dans la conception d une formation en ligne LECTURE CRITIQUE Accompagner les enseignants et formateurs dans la conception d une formation en ligne Christian Ernst E-learning. Conception et mise en œuvre d un enseignement en ligne Guide pratique

Plus en détail

S8 - INFORMATIQUE COMMERCIALE

S8 - INFORMATIQUE COMMERCIALE S8 - INFORMATIQUE COMMERCIALE Les savoirs de l Informatique Commerciale doivent être abordés en relation avec les autres savoirs (S4 à S7). Les objectifs généraux sont : o de sensibiliser les étudiants

Plus en détail

MODELISATION UN ATELIER DE MODELISATION «RATIONAL ROSE»

MODELISATION UN ATELIER DE MODELISATION «RATIONAL ROSE» MODELISATION UN ATELIER DE MODELISATION «RATIONAL ROSE» Du cours Modélisation Semi -Formelle de Système d Information Du Professeur Jean-Pierre GIRAUDIN Décembre. 2002 1 Table de matière Partie 1...2 1.1

Plus en détail

Les Entrepôts de Données

Les Entrepôts de Données Les Entrepôts de Données Grégory Bonnet Abdel-Illah Mouaddib GREYC Dépt Dépt informatique :: GREYC Dépt Dépt informatique :: Cours Cours SIR SIR Systèmes d information décisionnels Nouvelles générations

Plus en détail

Architectures d'intégration de données

Architectures d'intégration de données Architectures d'intégration de données Dan VODISLAV Université de Cergy-ontoise Master Informatique M1 Cours IED lan Intégration de données Objectifs, principes, caractéristiques Architectures type d'intégration

Plus en détail

24/11/2011. Cours EJB/J2EE Copyright Michel Buffa. Plan du cours. EJB : les fondamentaux. Enterprise Java Bean. Enterprise Java Bean.

24/11/2011. Cours EJB/J2EE Copyright Michel Buffa. Plan du cours. EJB : les fondamentaux. Enterprise Java Bean. Enterprise Java Bean. Plan du cours 2 Introduction générale : fondamentaux : les fondamentaux Michel Buffa (buffa@unice.fr), UNSA 2002, modifié par Richard Grin (version 1.1, 21/11/11), avec emprunts aux supports de Maxime

Plus en détail

arcopole Studio Annexe 7 Architectures Site du programme arcopole : www.arcopole.fr

arcopole Studio Annexe 7 Architectures Site du programme arcopole : www.arcopole.fr 4 arcopole Studio Annexe 7 Architectures Site du programme arcopole : www.arcopole.fr Auteur du document : Esri France Version de la documentation : 1.2 Date de dernière mise à jour : 26/02/2015 Sommaire

Plus en détail

1 La visualisation des logs au CNES

1 La visualisation des logs au CNES 1 La visualisation des logs au CNES 1.1 Historique Depuis près de 2 ans maintenant, le CNES a mis en place une «cellule d analyse de logs». Son rôle est multiple : Cette cellule est chargée d analyser

Plus en détail

Network musical jammin

Network musical jammin Network musical jammin Projet PC2R - 2015 Pour ce projet, nous allons réaliser une application permettant d effectuer des jams sessions en temps-réel entre des musiciens répartis à travers le monde. Le

Plus en détail

NiceLabel pour Services Microsoft Windows Terminal Serveur et Citrix MetaFrame

NiceLabel pour Services Microsoft Windows Terminal Serveur et Citrix MetaFrame www.nicelabel.fr info@nicelabel.fr NiceLabel pour Services Microsoft Windows Terminal Serveur et Citrix MetaFrame White Paper Version 20051114-06-FR 2005 Euro Plus. Tous droits réservés. http://www.nicelabel.fr

Plus en détail

Introduction aux Bases de Données Relationnelles Conclusion - 1

Introduction aux Bases de Données Relationnelles Conclusion - 1 Pratique d un : MySQL Objectifs des bases de données Où en sommes nous? Finalement, qu est-ce qu un? Modèle relationnel Algèbre relationnelle Conclusion SQL Conception et rétro-conception Protection de

Plus en détail

CORBA. (Common Request Broker Architecture)

CORBA. (Common Request Broker Architecture) CORBA (Common Request Broker Architecture) Projet MIAGe Toulouse Groupe 2 1 CORBA, introduction (1/4) Les systèmes répartis permettent de créer des applications basées sur des composants auto-gérables,

Plus en détail

Chapitre 2 Rôles et fonctionnalités

Chapitre 2 Rôles et fonctionnalités 19 Chapitre 2 Rôles et fonctionnalités 1. Introduction Rôles et fonctionnalités Les rôles et fonctionnalités ci-dessous ne sont qu'une petite liste de ceux présents dans Windows Server 2012 R2. 2. Les

Plus en détail

Windows Server 2008. Chapitre 3 : Le service d annuaire Active Directory: Concepts de base

Windows Server 2008. Chapitre 3 : Le service d annuaire Active Directory: Concepts de base Windows Server 2008 Chapitre 3 : Le service d annuaire Active Directory: Concepts de base omar.cheikhrouhou@isetsf.rnu.tn omar.cheikhrouhou@ceslab.org Objectives Comprendre les concepts de base d Active

Plus en détail

«clustering» et «load balancing» avec Zope et ZEO

«clustering» et «load balancing» avec Zope et ZEO IN53 Printemps 2003 «clustering» et «load balancing» avec Zope et ZEO Professeur : M. Mignot Etudiants : Boureliou Sylvain et Meyer Pierre Sommaire Introduction...3 1. Présentation générale de ZEO...4

Plus en détail

Quel ENT pour Paris 5?

Quel ENT pour Paris 5? Quel ENT pour Paris 5? Objectifs et Enjeux Contexte et ob jectifs du projet Objectifs Mettre à disposition des usagers de l établissement (étudiants, personnels, partenaires, contacts, internautes) : un

Plus en détail

TEPZZ 6Z85Z5A T EP 2 608 505 A2 (19) (11) EP 2 608 505 A2 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

TEPZZ 6Z85Z5A T EP 2 608 505 A2 (19) (11) EP 2 608 505 A2 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (19) TEPZZ 6Z8ZA T (11) EP 2 608 0 A2 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 26.06.13 Bulletin 13/26 (21) Numéro de dépôt: 12197432.3 (1) Int Cl.: H04M 3/487 (06.01) H04M 7/00 (06.01)

Plus en détail

Gestion de données avec les bibliothèques Final Cut Pro X. Livre blanc Juin 2014

Gestion de données avec les bibliothèques Final Cut Pro X. Livre blanc Juin 2014 Livre blanc Juin 2014 2 Contenus 3 Introduction 4 Nouveautés de Final Cut Pro X 10.1 Bibliothèques Données externes et gérées Données générées 6 Mettre à jour des projets et des événements dans Final Cut

Plus en détail

Allocation de l adressage IP à l aide du protocole DHCP.doc

Allocation de l adressage IP à l aide du protocole DHCP.doc Allocation de l adressage IP à l aide du protocole DHCP.doc Sommaire 1. Ajout et autorisation d un service Serveur DHCP...2 1.1. Comment le protocole DHCP alloue des adresses IP...2 1.2. Processus de

Plus en détail

Sur un ordinateur exécutant Windows 2000 Server Ayant une adresse IP statique

Sur un ordinateur exécutant Windows 2000 Server Ayant une adresse IP statique Le DNS DNS = Domain Name Service Sert à résoudre les noms d ordinateur en adresse IP. Contention de dénomination pour les domaines Windows 2000 (nommage des domaines W2K) Localisation des composants physiques

Plus en détail

L annuaire et le Service DNS

L annuaire et le Service DNS L annuaire et le Service DNS Rappel concernant la solution des noms Un nom d hôte est un alias assigné à un ordinateur. Pour l identifier dans un réseau TCP/IP, ce nom peut être différent du nom NETBIOS.

Plus en détail

Sélection d un moteur de recherche pour intranet : Les sept points à prendre en compte

Sélection d un moteur de recherche pour intranet : Les sept points à prendre en compte Sélection d un moteur de recherche pour intranet : Les sept points à prendre en compte 1Les bases : vos objectifs 2 Sélection d un moteur de recherche pour intranet : Les sept points à prendre en compte

Plus en détail

BD réparties. Bases de Données Réparties. SGBD réparti. Paramètres à considérer

BD réparties. Bases de Données Réparties. SGBD réparti. Paramètres à considérer Bases de Données Réparties Définition Architectures Outils d interface SGBD Réplication SGBD répartis hétérogènes BD réparties Principe : BD locales, accès locaux rapides accès aux autres SGBD du réseau

Plus en détail

XML, PMML, SOAP. Rapport. EPITA SCIA Promo 2004 16 janvier 2003. Julien Lemoine Alexandre Thibault Nicolas Wiest-Million

XML, PMML, SOAP. Rapport. EPITA SCIA Promo 2004 16 janvier 2003. Julien Lemoine Alexandre Thibault Nicolas Wiest-Million XML, PMML, SOAP Rapport EPITA SCIA Promo 2004 16 janvier 2003 Julien Lemoine Alexandre Thibault Nicolas Wiest-Million i TABLE DES MATIÈRES Table des matières 1 XML 1 1.1 Présentation de XML.................................

Plus en détail

Le Cloud Computing et le SI : Offre et différentiateurs Microsoft

Le Cloud Computing et le SI : Offre et différentiateurs Microsoft Le Cloud Computing désigne ces giga-ressources matérielles et logicielles situées «dans les nuages» dans le sens où elles sont accessibles via Internet. Alors pourquoi recourir à ces centres serveurs en

Plus en détail

NFS Maestro 8.0. Nouvelles fonctionnalités

NFS Maestro 8.0. Nouvelles fonctionnalités NFS Maestro 8.0 Nouvelles fonctionnalités Copyright Hummingbird 2002 Page 1 of 10 Sommaire Sommaire... 2 Généralités... 3 Conformité à la section 508 de la Rehabilitation Act des Etats-Unis... 3 Certification

Plus en détail

Technologies du Web. Créer et héberger un site Web. Pierre Senellart. Page 1 / 26 Licence de droits d usage

Technologies du Web. Créer et héberger un site Web. Pierre Senellart. Page 1 / 26 Licence de droits d usage Technologies du Web Créer et héberger un site Web Page 1 / 26 Plan Planification Choisir une solution d hébergement Administration Développement du site Page 2 / 26 Cahier des charges Objectifs du site

Plus en détail

La directive INSPIRE en Wallonie: le géoportail et l infrastructure de diffusion des géodonnées en Région wallonne (InfraSIG(

La directive INSPIRE en Wallonie: le géoportail et l infrastructure de diffusion des géodonnées en Région wallonne (InfraSIG( La directive INSPIRE en Wallonie: le géoportail et l infrastructure de diffusion des géodonnées en Région wallonne (InfraSIG( InfraSIG) Jean-Pierre KINNAERT Directeur Département de la géomatique Service

Plus en détail

Information utiles. cinzia.digiusto@gmail.com. webpage : Google+ : http://www.ibisc.univ-evry.fr/ digiusto/

Information utiles. cinzia.digiusto@gmail.com. webpage : Google+ : http://www.ibisc.univ-evry.fr/ digiusto/ Systèmes de gestion de bases de données Introduction Université d Evry Val d Essonne, IBISC utiles email : cinzia.digiusto@gmail.com webpage : http://www.ibisc.univ-evry.fr/ digiusto/ Google+ : https://plus.google.com/u/0/b/103572780965897723237/

Plus en détail

La surveillance centralisée dans les systèmes distribués

La surveillance centralisée dans les systèmes distribués La surveillance centralisée dans les systèmes distribués Livre blanc Auteur : Daniel Zobel, du service Documentation et Support de Paessler AG Date de publication : août 2010 Dernière révision : janvier

Plus en détail

PRIMAVERA P6 ENTERPRISE PROJECT PORTFOLIO MANAGEMENT WEB SERVICES

PRIMAVERA P6 ENTERPRISE PROJECT PORTFOLIO MANAGEMENT WEB SERVICES PRIMAVERA P6 ENTERPRISE PROJECT PORTFOLIO MANAGEMENT WEB SERVICES DÉCOUVREZ DES POSSIBILITÉS ILLIMITÉES GRÂCE A L INTÉGRATION À DES SYSTÈMES D ENTREPRISE EXISTANTS FONCTIONNALITÉS Connectivité des systèmes

Plus en détail

La haute disponibilité

La haute disponibilité Chapitre 3 La haute 3.1 Définition du cluster de serveurs...112 3.2 La mise en cluster des applications...114 3.3 Les composants du cluster de serveurs...115 3.4 Les obets du cluster de serveurs...119

Plus en détail

Fax sur IP. Panorama

Fax sur IP. Panorama Fax sur IP Panorama Mars 2012 IMECOM Groupe prologue - Z.A. Courtaboeuf II - 12, avenue des Tropiques - B.P. 73-91943 LES ULIS CEDEX - France Phone : + 33 1 69 29 39 39 - Fax : + 33 1 69 28 89 55 - http://www.prologue.fr

Plus en détail

FOIRE AUX QUESTIONS PAIEMENT PAR INTERNET. Nom de fichier : Monetico_Paiement_Foire_aux_Questions_v1.7 Numéro de version : 1.7 Date : 2014-05-29

FOIRE AUX QUESTIONS PAIEMENT PAR INTERNET. Nom de fichier : Monetico_Paiement_Foire_aux_Questions_v1.7 Numéro de version : 1.7 Date : 2014-05-29 FOIRE AUX QUESTIONS PAIEMENT PAR INTERNET Nom de fichier : Monetico_Paiement_Foire_aux_Questions_v1.7 Numéro de version : 1.7 Date : 2014-05-29 FOIRE AUX QUESTIONS Confidentiel Titre du document : Monetico

Plus en détail

Chapitre VII : Principes des réseaux. Structure des réseaux Types de réseaux La communication Les protocoles de communication

Chapitre VII : Principes des réseaux. Structure des réseaux Types de réseaux La communication Les protocoles de communication Chapitre VII : Principes des réseaux Structure des réseaux Types de réseaux La communication Les protocoles de communication Introduction Un système réparti est une collection de processeurs (ou machines)

Plus en détail

CRM PERFORMANCE CONTACT

CRM PERFORMANCE CONTACT CRM PERFORMANCE CONTACT PREMIUM 3ème génération Un concentré de haute technologie pour augmenter de 30 % vos rendez-vous Le Vinci, 2 place Alexandre Farnèse 84000 Avignon Tél : + 33 (0)4 90 13 15 88 Télécopie

Plus en détail

Présentation Alfresco

Présentation Alfresco Présentation d un CMS : Alfresco Présentation Alfresco Ludovic Plantin, Frédéric Sénèque, Xu Zhao Polytech Grenoble Décembre 2008 Plantin, Sénèque, Xu (Polytech) Présentation Alfresco Décembre 2008 1 /

Plus en détail

INTERCONNEXION ENT / BCDI / E - SIDOC

INTERCONNEXION ENT / BCDI / E - SIDOC 19/11/2012 e-sidoc et OpenENT INTERCONNEXION ENT / BCDI / E - SIDOC Documentation sur les procédures à suivre pour mettre en place l authentification unique entre e-sidoc et les ENT des collectivités disposant

Plus en détail

Introduction aux applications réparties

Introduction aux applications réparties Introduction aux applications réparties Noël De Palma Projet SARDES INRIA Rhône-Alpes http://sardes.inrialpes.fr/~depalma Noel.depalma@inrialpes.fr Applications réparties Def : Application s exécutant

Plus en détail

La surveillance réseau des Clouds privés

La surveillance réseau des Clouds privés La surveillance réseau des Clouds privés Livre blanc Auteurs : Dirk Paessler, CEO de Paessler AG Gerald Schoch, Rédactrice technique de Paessler AG Publication : Mai 2011 Mise à jour : Février 2015 PAGE

Plus en détail

Axe de valeur BMC Identity Management, la stratégie d optimisation de la gestion des identités de BMC Software TM

Axe de valeur BMC Identity Management, la stratégie d optimisation de la gestion des identités de BMC Software TM BROCHURE SOLUTIONS Axe de valeur BMC Identity Management, la stratégie d optimisation de la gestion des identités de BMC Software TM L IDENTITE AU COEUR DE VOTRE PERFORMANCE «En tant que responsable informatique,

Plus en détail

Systèmes d information et bases de données (niveau 1)

Systèmes d information et bases de données (niveau 1) Systèmes d information et bases de données (niveau 1) Cours N 1 Violaine Prince Plan du cours 1. Bibliographie 2. Introduction aux bases de données 3. Les modèles 1. Hiérarchique 2. Réseau 3. Relationnel

Plus en détail

FILIÈRE TRAVAIL COLLABORATIF

FILIÈRE TRAVAIL COLLABORATIF FILIÈRE TRAVAIL COLLABORATIF 89 MICROSOFT EXCHANGE SQL Server... /... TRAVAIL COLLABORATIF Introduction à l installation et à la gestion d Exchange Server 2007 Durée 3 jours MS5909 Gérer la sécurité de

Plus en détail