LANGAGE D EVOCATION autour des albums. UNE CHRONIQUE LITTERAIRE RADIO avec des élèves de moyenne section ZEP de la MADELEINE EVREUX

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Delphine Lecompte
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1 LANGAGE D EVOCATION autour des albums UNE CHRONIQUE LITTERAIRE RADIO avec des élèves de moyenne section ZEP de la MADELEINE EVREUX

2 Sommaire Ecoute de l émission enregistrée : 1) Les enfants présentent un documentaire sur l art «Pourquoi si fâchée?» (CD audio) P. Bougeault Démarche pédagogique autour du documentaire Se repérer dans une BCD Découverte du livre : un documentaire Recherche et traitement de l information Se familiariser avec l objet livre Interlude: «Mes comptines des enfants du monde» Interlude : «Mes comptines des enfants du monde» Contexte 3) Ecoute : présentation d un album sans texte «Youri, l ourson des neiges» (CD audio) Claude. K. Dubois ed. Pastel Démarche pédagogique autour d un album sans texte Transférer Ecriture de l histoire de Youri 2)Ecoute : Présentation et commentaires d un album «Le diable des rochers» (CD audio) G.Solotareff ed. école des loisirs Démarche pédagogique autour d un album : «Ursule, la libellule» A. Krings a) canevas de l histoire b) illustration de l histoire c) progressivité de l activité de compréhension «les familles de questions» d) structuration : les cartes des «familles» e) réécriture du canevas de l histoire f) entraînement : apprendre à se poser des questions Pour Aller plus loin Quatre outils à la disposition des élèves pour écrire d autres histoires On peut y ajouter des enjeux Trouver des occasions de rappel de récit A la radio Pour conclure

3 Ecoute de l émission enregistrée : 1) Les enfants présentent un documentaire sur l art : «Pourquoi si fâchée?» Pascale. BOUGEAULT

9 Démarche pédagogique autour d un documentaire Se repérer dans une BCD Découverte du livre : un documentaire Recherche et traitement de l information Se familiariser avec l objet livre

10 Se repérer dans une BCD Les livres dans la BCD ont un code couleur faisant référence à la marguerite Les enfants apprennent à trier ranger catégoriser

11 DECOUVERTE DU LIVRE : un documentaire Dans un premier temps l illustration est cachée Prise d indices sur l écrit Prise d indices sur la pastille jaune Où va-t-on le ranger dans la BCD? Questions «élucidantes»

12 Amener l élève à rechercher et à traiter de l information et à formuler des hypothèses Puis les enfants découvrent l illustration Les enfants s expriment, argumentent justifient, Validation des hypothèses

13 Rendre chaque enfant familier de l espace du livre L enseignant manipule l objet livre devant les enfants interroge sur la façon de s y prendre modélise sa façon de tourner les pages, commente ce qu il fait ostensiblement

14 Les comptines Les spaghettis d Italie Les petites irlandaises Cerf-volant chinois Petit Esquimau Un gourmand Marocain

17 Ecoute de l émission enregistrée 2) Présentation et commentaires d un album «Le diable des rochers» G.Solotareff

23 Comprendre un récit Les élèves de moyenne section ont appris à maîtriser le langage d évocation. Désigner les protagonistes Utiliser les temps corrects Situer les faits par rapport aux autres et dans l espace

24 Méthodologie L album : objet à lire

25 Méthodologie les cartes des familles Nos «archives!», alimentées par les travaux des élèves autour de l album «Ursule la libellule», vont nous permettre d illustrer concrètement la démarche pédagogique favorisant la compréhension d un récit.

26 Méthodologie

27 Le canevas de l histoire est illustré par les élèves L enfant met en mot sa logique avec l appui cognitif que représente son illustration Chaque enfant va alors essayer de placer son dessin à l endroit adéquat sur la montagne Dans tous les cas (réponse correcte ou incorrecte) le groupe validera et vérifiera avec l objet livre

28 Le canevas de l histoire illustré par les enfants

29 STRUCTURATION mode de regroupement : collectif Les enfants vont s entraîner à disposer leur illustration sur le canevas de l histoire Qui as-tu représenté sur ton dessin? Que fait-il? Où veux-tu le placer? Que se passe-t-il avant? Que se passe-t-il après? Qu en pensent les autres enfants? Nous validons en vérifiant avec l album. La maîtresse commente alors ce qu elle fait pour trouver la réponse dans le livre.

30 Mise en place d une progressivité de l activité de compréhension Qui? Où? Quoi? Pourquoi? Quand? Comment? «La famille des qui» : auteur- illustrateur-hérospersonnages «la famille des pourquoi» : le ou les problèmes, les causes «la famille des où» : lieux différents rencontrés dans l histoire «la famille des comment» : La résolution du problème «la famille des quoi» : les actions «la famille des quand» : les saisons, la journée, la nuit

31 STRUCTURATION mode de regroupement : petits groupes homogènes Les enfants sont associés à ce travail dont les enjeux leur sont explicités : savoir ce que l on apprend, pourquoi, comment Réalisation des cartes des 6 «familles» sur de grands panneaux. QUI? Où? QUOI? QUAND? POURQUOI? COMMENT?

32 Les familles de questions

33 Les familles de questions

34 Les familles de questions

35 Les familles de questions

36 Pourquoi? Quand? Le canevas de l histoire est réécrit avec les élèves Où? Quoi? Comment? Qui? début Canevas de l histoire fin

37 Le canevas de l histoire est réécrit avec les élèves

38 Apprendre à poser des questions Un cube où les questions qui? où? quoi? quand? pourquoi? Comment? sont reproduites sur chaque face.

39 Apprendre à poser des questions Cet outil utilisé lors des ateliers permet aux enfants, de façon ludique, de s entraîner à poser des questions tout en se référant aux 6 cartes des «familles de questions» et au canevas de l histoire.

40 Les comptines CONTEXTUALISATION : Des musiques viennent enrichir et illustrer les comptines Le lexique aussi s enrichit : les mots nouveaux seront vus au moins 8 fois dans des situations différentes avant d être acquis par tous les élèves.

44 Ecoute de l émission enregistrée : 3) présentation d un album sans texte «Youri, l ourson des neiges» Claude. K. Dubois

54 UN ALBUM sans TEXTE

55 TRANSFÉRER Notre histoire A partir d un album sans texte Où les illustrations sont porteuses de sens et fortement imprégnées d affectif, les élèves vont pouvoir réinvestir les acquis et Écrire une histoire avec un début des personnages des lieux des actions un problème une résolution de problème une fin

56 Ecrire l histoire de YOURI

57 Pour aller plus loin Quatre outils à la disposition des élèves : le canevas d une histoire le cube des personnages le cubes des lieux le cube du temps qui passe pour écrire des histoires

58 Création d histoires TRANSFÉRER

59 Pourquoi? Quand? Le canevas de l histoire est écrit avec les élèves Où? Quoi? Comment? Qui? début Création d une histoire fin

60 Le cube des personnages

61 QUI? Qui? Qui? Qui? Qui? Qui? Qui?qui...? Trois personnages seront choisis. Parmi ces personnages les élèves détermineront le héros.

62 Le cube des lieux

63 OÙ? Où? Où? Où? Où?Où? Où? Où? Où se passe l action? Deux lieux sont retenus.

64 Le cube du temps qui passe

65 QUAND? Quand? Quand? Quand? Quand? Deux choix : saison ou moment de la journée

66 On peut y ajouter des enjeux. Le rappel de récit pour raconter à quelqu un qui ne connaît pas l histoire L enjeu de communication de cette situation joue un rôle important.

67 Trouver des occasions de rappel de récit : D abord devant un auditoire qui connaît bien l histoire, et donc peut venir en aide. Puis à l intention d un interlocuteur qui lui ne la connaît pas : des enfants absents qui reviennent Des enfants d autres classes

68 A LA RADIO Avec des principes de fonctionnement spécifiques L écoute active d émissions «L as-tu lu mon petit loup»leur permet de se familiariser : au rituel d entrée Rituel de présentation Rituel d entrée dans le sujet (choix du livre, son titre, l auteur, l illustration ) Jeu des questions réponses Rituel de congé

69 Pour conclure Si les tout-petits sont essentiellement dans le langage «en situation», les enfants de moyenne section doivent arriver à la maîtrise du langage d évocation. «Cette distance par rapport au vécu, cette structuration du discours rejoint ce que les sociologues, comme LAHIRE, pointent comme déterminant pour la réussite scolaire, puisqu il apporte une distance critique, une objectivation, une extériorité c est-à-dire ce que requiert l école en permanence»

70 Certains enfants sont sollicités là-dessus depuis qu ils sont tout petits, mais d autres n ont que nous pour y accéder. M.P.

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