TUTORAT UE SSH Séance n 2 Semaine du 28/01/2013
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- Cyprien Corriveau
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1 TUTORAT UE SSH Séance n 2 Semaine du 28/01/2013 Introduction aux SHS, Epistémologie, Maladie- L. Visier Séance préparée par Anaëlle Benassis(ATP), Marion Jacquemin(ATM²), Margaux Rivière (ATM²) Exercice de synthèse (10 à 15 lignes maximum): Comment est pensée la maladie? Ce n est pas un sujet type concours donc on ne vous demande pas d intro, ni de développement!! C est un exercice pour apprendre à être concis QCM n 1 : Concernant les SHS, choisir la ou les propositions exactes : A. Elles regroupent des disciplines très diversifiées, elles sont toutes centrées sur les relations entre les humains. B. Les SHS sont des sciences parce qu elles sont totalement objectives. C. Elles possèdent comme toute science leurs propres langages, leurs propres méthodes. D. Les SHS comme la philosophie naissent au XIXème siècle. E. Le «profane» se définit, en SHS, comme une personne qui n est pas initiée à une discipline. QCM n 2 : Concernant les SHS, choisir la ou les propositions exactes : A. La maladie possède une dominante biologique c est d ailleurs pour cela qu elle est étudiée par les SHS. B. On peut réduire le terme de «SHS» à celui «d anthropologie» puisqu ils placent tout deux l Homme au centre de leur étude. C. La révolution française a inspiré la création des SHS, c est d ailleurs lors de cette dernière que l Homme prend conscience qu il est capable de dompter la nature. D. L action sur la maladie varie au fil du temps grâce notamment à l apport croissant de connaissances. E. Dans toutes les sociétés l Homme agit sur la maladie par le biais de rites, et d individus spécialisés. QCM n 3 : Concernant la pluridisciplinarité des SHS, choisir la ou les propositions exactes : A. En démographie, les maladies détiennent une place particulière en pouvant être à la fois la cause et la conséquence de migrations. B. La maladie est toujours perçue comme un événement et n est jamais laissée au hasard. C. En économie, la Santé représente un secteur d activité de plus en plus négligeable car la production de soin a tendance à stagner. D. Concernant les sciences politiques, certains groupes de pression deviennent de plus en plus importants avec notamment l apparition récente des associations de malades. E. L annonce d une maladie grave peut engendrer un retentissement psychique important ce qui justifie un encadrement entre autres par les professionnels de santé Tutorat UE 7 Séance n 2 1 / 5
2 QCM n 4 : Concernant l introduction aux SHS, choisir la ou les propositions exactes : A. Aujourd hui, le malade n est plus exclu de la société car les mentalités ont évolué. B. Le cancer est une maladie qui est apparue récemment, elle est aujourd hui perçue comme un véritable fléau. C. La France étant un pays développé, les inégalités de santé y sont quasiment inexistantes. D. La maladie modifie les taux de mortalité mais pas ceux de natalité. E. En anthropologie, l action sur la maladie est un invariant culturel. QCM n 5 : Généralités sur l épistémologie : A. L épistémologie est un savoir scientifique sur la question de la connaissance philosophique. B. L épistémologie donne une vraie réponse à la question «qu est-ce que la science?» C. Dans l Histoire apparaît d abord la théorie inductiviste, puis le falsificationisme et enfin les théories comme structure. D. L induction est le fait de dire que la Science fonctionne sur le modèle de l Inductivisme. E. La Science a d abord été décrite selon 2 modèles maintenant avérés faux. QCM n 6 : Concernant l inductivisme : A. Par le mécanisme d induction, on part de la loi générale et on l applique au particulier. B. Du point de vue des inductivistes, avoir un nombre élevé d expériences dans différents contextes participe à la fiabilité de la théorie. C. Aucun énoncé d observation ne doit être en conflit avec la loi générale. D. A partir des lois et théories on fait des prédictions par déduction. E. C est surtout la déduction qui pose problème en termes de rigueur logique. QCM n 7 : Les critiques de l inductivisme : A. L inductivisme présente une faiblesse logique. B. Les conditions de variabilité de l expérience sont neutres. C. Il existe une théorie préalable à l expérience, celle-ci n est pas la première. D. Une variation de contexte est pertinente dans une expérience. E. L observation est une interprétation, ce n est donc pas le reflet de la réalité. QCM n 8 : Concernant le falsificationnisme : A. Contrairement à l inductivisme on s appuie sur l idée du contre-exemple. B. Son fonctionnement se base sur le fait que les falsifications sont faillibles. C. Comme dans l Inductivisme la théorie précède l observation. D. Une théorie sera toujours vraie mais elle pourra devenir moins bonne si une autre la supplante. E. Un énoncé scientifique clair et audacieux peut d avantage être erroné : il en est meilleur. QCM n 9 : Concernant l épistémologie : A. Concernant le falsficationnisme, le contre-exemple qui vient en conflit de la loi générale peut être réfuté. B. Selon T. Khun, la Science décrit une progression révolutionnaire, continue. C. La Science est humaine, par conséquent elle n est pas un reflet de la nature mais un regard subjectif sur cette dernière. D. Pour T. Khun et Popper, une anomalie d un paradigme est synonyme de réfutabilité. E. La science normale se base sur un paradigme approuvé par l ensemble de la communauté scientifique Tutorat UE 7 Séance n 2 2 / 5
3 QCM n 10 : Concernant l épistémologie : A. Selon T. Khun, c est un désintérêt pour un paradigme qui entraîne une période de crise. B. La crise va amener de nouvelles réponses aux anciennes questions. C. Un paradigme plus récent est meilleur qu un ancien. D. Selon Kuhn, la science est ce que les scientifiques décident à un moment donné. E. La question de la vérité absolue est primordiale. QCM n 11 : Concernant l analyse anthropologique de la maladie : A. La maladie est un évènement, c est pourquoi elle est toujours interprétée et il lui est donné un sens. B. La maladie est, dans les sociétés traditionnelles, perçue par le biais de symboles alors qu elle est totalement rationnalisée dans nos sociétés contemporaines. C. Dans les sociétés traditionnelles, la maladie est rarement traitée puisque ces populations manquent de connaissances. D. Dans certaines sociétés, la stérilité d une femme est interprétée comme la stérilité de la terre, ce sont tous deux des malheurs. E. Les anthropologues ont décrit des sociétés sans maladies. QCM n 12 : Concernant les analyses sociologiques de la maladie : A. La théorie fonctionnaliste de la maladie se résume par «nommer, c est créer». B. Dans la théorie développée par T.Parsons, le malade est tenu pour responsable de sa maladie et c est pourquoi il doit souhaiter aller mieux. C. La théorie développée par Freidson place le médecin en tant que créateur social de la maladie. D. Selon la théorie de l étiquetage, l annonce d une maladie par le médecin a le même impact sur le patient, que cette maladie soit réellement existante ou qu il se soit trompé sur le diagnostic. E. Dans la théorie de T.Parsons, le médecin est le seul habilité à prescrire un arrêt de travail, faisant ainsi passer le statut de son patient de : travailleur à malade. QCM n 13 : Concernant les définitions générales de la maladie : A. Sickness, illness, disease sont les trois différentes réalités de la maladie et ne peuvent donc pas exister simultanément. B. Le illness est la maladie du malade, c est-à-dire celle qu il perçoit. C. Le sickness peut exister sans le illness ou le disease. D. Dire de quelqu un qu il est malade imaginaire, sous-entend qu il est malade dans le sens du disease et non du illness. E. Il existe dans les sociétés traditionnelles une autonomie du biologique. QCM n 14 : Concernant les interprétations autours de la maladie : A. Le langage de la maladie est celui qui est utilisé par les scientifiques pour la décrire. B. Dans la logique profane, la maladie est souvent vue comme une intoxication, elle oppose l organisme qui constitue une résistance, au milieu extérieur. C. La désignation de boucs-émissaires, pratique récurrente dans toutes sociétés, provient d un besoin d explication et de maîtrise de la maladie. D. Il y a genèse de la maladie tout comme il y a genèse de la santé Tutorat UE 7 Séance n 2 3 / 5
4 E. L utilisation d images épiques pour parler de la maladie prouve qu elle est perçue comme interne à l organisme. QCM n 15 : Concernant le point de vue sociologique de la maladie : A. La maladie est communément pensée selon 3 critères : sa gravité, son origine et ses symptômes. B. Les malades peuvent être amenés eux-mêmes à caractériser leur maladie de destructrice, libératrice ou encore métier. C. Le terme de maladie métier se réfère au fait que le patient atteint de maladie aigüe connait mieux sa pathologie que le médecin. D. Le terme de maladie libératrice pourrait être employé pour désigner une maladie qui a permis au malade de découvrir qui il est vraiment et ce car il a réussi à franchir une étape difficile de sa vie. E. La définition destructrice de la maladie est celle qui se rapproche le plus de sa nature biologique. QCM n 16 : Concernant l évolution du concept de maladie au cours du temps : A. Les maladies aigües ont été à ce jour éradiquées au profit des maladies chroniques. B. La maladie aigüe est perçue comme une parenthèse, une rupture de la vie normale. C. L émergence très marquée des maladies chroniques est parallèle à la nette diminution des maladies aigües mais est indépendante de celle-ci. D. On pourrait un jour espérer éradiquer les maladies chroniques comme on l a fait avec les maladies aigües et vivre dans un monde sans maladies. E. Dans le cadre de la maladie chronique, la médecine s oriente aujourd hui vers l idée de mieux vivre avec sa maladie. QCM n 17 : Concernant l histoire de la maladie, choisir la ou les propositions exactes : A. On y retrouve trois grandes ères caractéristiques, chronologiquement : la tuberculose, les épidémies, et la maladie chronique. B. Au temps des épidémies la maladie était perçue comme un phénomène individuel car on ne se préoccupait pas des autres. C. Avec la tuberculose, l idée de séparation des malades et non malades évolue : les sanatoriums constituent de véritables lieux de vie. D. Au temps des épidémies les causes des maladies étaient rapportées essentiellement à la religion. E. La tuberculose permet l apparition de la vision collective de la maladie. QCM n 18 : Concernant l histoire de la maladie, choisir la ou les propositions exactes : A. La recherche de boucs émissaires est une des caractéristiques de la période épidémique. B. La vision exogène de la maladie a disparu de nos jours dans les sociétés modernes. C. Le Sida peut être historiquement classé en plusieurs stades : épidémique (en premier), une évolution vers la maladie chronique, puis la guérison grâce à l évolution du savoir médical. D. C est durant la phase épidémique du Sida que se développe la rhétorique de «l étranger». E. Les représentations de la maladie sont structurées selon des couples d opposition Tutorat UE 7 Séance n 2 4 / 5
5 QCM n 19 : Concernant l étymologie, choisir la ou les propositions exactes : A. Une phlébotomie est une incision chirurgicale d une artère. B. Le terme synalgie signifie : «douleur suscitée par un stimulus normalement non douloureux» C. Le terme cryptogénique signifie : «défaut congénital de migration des testicules non positionnés dans le scrotum» D. Le préfixe «pollak» signifie rare. E. Le préfixe «pollak» signifie fréquent. QCM n 20 : Concernant l étymologie : A. Invagination signifie l introduction d une portion d une structure dans une portion d une autre structure. B. Pityriasis signifie desquamation cutanée. C. Acromelalgie se dit de quelqu un qui a extrémités des membres (doigts) de taille démesurée. D. Hémiparésie désigne une paralysie totale de la moitié du corps. E. Hystéropexie désigne la fixation de l utérus Tutorat UE 7 Séance n 2 5 / 5
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