CURRICULUM VITÆ Dernière mise à jour : 5 nov. 2010

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1 CURRICULUM VITÆ Dernière mise à jour : 5 nov Nom : YON Prénom : Karel Né le 5 février 1978 à Paris (19 e ), nationalité française. STATUT ET FONCTIONS ACTUELS Depuis le 1 er janvier 2010 : Chercheur post-doctorant au laboratoire TRIANGLE (UMR 5206), dans le cadre du programme de recherche financé par la DARES «La loi du 20 août 2008 et ses implications sur les pratiques syndicales en entreprise : sociologie des appropriations pratiques d un nouveau dispositif juridique». Docteur en science politique de l Université Paris I (thèse préparée dans le cadre du Centre de recherches politiques de la Sorbonne, CRPS, UMR 8057), membre associé du Centre d Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS, UMR 8026). Coordinateur (avec Nathalie Ethuin) du programme de recherche «Formation syndicale» financé par l Agence nationale de la recherche ( ). Coordinateur (avec Sophie Béroud) du programme de recherche «Représentativité syndicale» financé par la DARES, direction des études du ministère du Travail (2010). Qualifications CNU 2009 en science politique (04) et sociologie (19). Concours 2009 pour les emplois de maître de conférences : auditionné pour les postes de maître de conférences en science politique ouverts au concours à l Université de Haute-Alsace (n 453 : classé 3 e ) et à l Institut d études politiques de Grenoble (n 20). Auditionné pour le poste «au fil de l'eau» de maître de conférences en sciences de l éducation à l Université de Picardie Jules Verne (n 911 : classé 3 e ). Concours 2010 : auditionné pour le poste de maître de conférence en science politique ouvert au concours à l Université Nice Sophia-Antipolis (n 611 : classé 3 e ). Membre du secrétariat de rédaction de la revue Cultures & Conflits. Ce curriculum vitae comprend plusieurs rubriques : - Formation et diplômes universitaires p. 2 - Expérience professionnelle et compétences diverses p. 3 - Publications et interventions scientifiques p. 4 - Présentation analytique des activités d enseignement p. 10 1

2 FORMATION DIPLÔMES UNIVERSITAIRES 2-9 juillet 2009 École d été de Lille en Méthodes quantitatives des sciences sociales «Quantilille» (CERAPS/IEP de Lille) : Le traitement quantitatif des données biographiques 29 novembre 2008 Doctorat de science politique de l Université Paris I, mention Très Honorable avec les félicitations du jury à l unanimité. Proposition pour le prix de thèse ; proposition de subvention pour publication. Titre de la thèse : Retour sur les rapports entre syndicalisme et politique : le cas de la CGT-FO. Éléments pour la sociologie d un monde de pensée, sous la direction de M. le Professeur Bastien FRANÇOIS. Jury : M. Daniel CEFAÏ, Maître de conférences à l Université de Paris 10 M. Michel DREYFUS, Directeur de recherche au CNRS M. Julien FRETEL, Professeur à l Université de Picardie Jules Verne (rapporteur) M. Frédéric SAWICKI, Professeur à l Université de Lille 2 (président) M. Michel OFFERLÉ, Professeur à l École normale supérieure de Paris (rapporteur) Mme Anne-Catherine WAGNER, Professeure à l Université de Paris septembre 2003 École d été «Quantilille» (CERAPS/IEP de Lille) : L analyse des correspondances DEA Institutions et politiques publiques, Université Paris I (régime long), mention Bien. Titre du mémoire de DEA : Des révolutionnaires professionnels aux professionnels de la politique? Étude du courant Convergence(s) Socialiste(s), sous la direction de M. le Professeur Jacques LAGROYE. Admis en thèse avec attribution d une allocation de recherche Diplômé de l Institut d Etudes Politiques de Paris, section «communication et ressources humaines», filière «recherche enseignement», dominante : science politique. Mention Lauréat Hypokhâgne (option IEP), lycée JEAN JAURES, Reims. Admis en khâgne. Admis sur dossier à l IEP de Paris Baccalauréat, série Littéraire, mention Très Bien. Lycée JEAN JAURES, Reims. 2

3 EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE Depuis janvier 2010 Chercheur post-doctorant, TRIANGLE, Université Lyon 2 (projet «Représentativité syndicale»). Décembre 2008-novembre 2009 Chercheur post-doctorant CNRS, CERAPS, Université Lille 2 (projet «Formasynd»). Depuis septembre 2008 Vacataire de l enseignement supérieur (Université Lille 2, IEP de Lille). Mars-octobre 2008 Ingénieur d études CNRS, CERAPS, Université Lille 2. Octobre 2004-août 2006 Attaché temporaire d enseignement et de recherche, CERAPS, Université Lille 2. Octobre 2001-septembre 2004 Allocataire-Moniteur, CRPS, Université Paris I. Janvier-avril 2001 Vacataire à la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine, Nanterre : inventaires d archives. Août-septembre 2000 Assistant de PAO (publication assistée par ordinateur) à l agence Pulsi (conseil en communication), Reims. Septembre-novembre 1997 Stage à l agence Pulsi, Reims : démarchage, création, fabrication, PAO. COMPÉTENCES En informatique : Maîtrise du logiciel SPSS. Maîtrise du traitement de texte Word et du tableur Excel. Maîtrise des logiciels de PAO Xpress, Illustrator et Photoshop. Gestion de sites internet (logiciels Spip et Typo3) et revues en ligne (Lodel). En langues étrangères : Anglais lu, parlé, écrit. Allemand lu, écrit. Russe lu, écrit. Notions d espagnol. Autre : Titulaire du permis B. 3

4 ACTIVITÉS DE RECHERCHE Publications a) Thèse - Retour sur les rapports entre syndicalisme et politique : le cas de la CGT-FO. Éléments pour la sociologie d un monde de pensée, Thèse de doctorat de science politique, Université Paris I, 2008 (739 p. et 113 p. d annexes). b) Ouvrages en préparation - En co-direction avec Nathalie Ethuin : La formation syndicale dans les organisations syndicales de salariés en France : introduction générale et introductions des parties, rédaction de plusieurs chapitres collectifs et individuels (synopsis accepté par les Éditions du Croquant, à paraître, coll. «Champ social»). - Quand les syndicats ne font plus de politique. Force ouvrière et les transformations du monde syndical, synopsis d une version remaniée de la thèse, en cours de soumission. c) Articles dans des revues à comité de lecture Direction de numéro : - Avec Yasmine Siblot et Nathalie Ethuin, «Les frontières de la formation syndicale», dossier pour Le Mouvement social : conception du dossier, rédaction de l article introductif avec N. Ethuin, rédaction d un article sur les évolutions de l éducation syndicale à la CGT-FO (dossier retenu, en cours de finalisation, à paraître en 2011). Article en cours d évaluation : - Avec Nathalie Ethuin, «La double nature de la formation syndicale à la CGT et à FO : entre militantisme et professionnalité», Regards sociologiques. Articles publiés ou à paraître : - «Des trotskystes à l assaut du Parti socialiste? La carrière écourtée du marxisme de Convergences socialistes», Sociétés contemporaines, dossier «Les carrières militantes des références théoriques» (à paraître en mars 2011). - «Quand le syndicalisme s éprouve hors du lieu de travail : la production du sens confédéral à Force ouvrière», Politix, vol. 22, 85, 2009, p «Engagement syndical et formes de socialisation à la politique : approche de la relation à la CGT-FO par une étude de cas», Les Mondes du Travail, 6, 2008, p «Modes de sociabilité et entretien de l habitus militant. Militer en bandes à l AJS-OCI dans les années 1970», Politix, vol. 18, 70, 2005, p d) Contributions à des ouvrages collectifs - «Syndicalisme et socialisme, des logiques plurielles d articulation : Esquisse d une typologie à partir du cas de FO», in Lefebvre R., Sawicki F., dir., Sociologie politique des socialistes (à paraître). - «La CGT-FO aux marges du mouvement ouvrier : Recomposition et isolement d un milieu syndical dans les années 1970», in Actes du colloque du Centre d histoire sociale du XX e siècle, Force ouvrière, acteur de la vie contractuelle et du paritarisme, Rennes, Presses universitaires de Rennes (à paraître). 4

5 - «L indépendance selon Force Ouvrière : le syndicalisme comme province autonome de l ordre politique», in Béroud S., Gobin C., Lefevre J., dir., Le syndicalisme au défi du politique, Rennes, Presses universitaires de Rennes (à paraître). - Avec Lucie Bargel, «Configurations politico-syndicales et production de normes militantes : les cadres de l'unef et du MJS depuis les années 1970», in Defaud N., Llobet A. (dir.), La condition politique des syndicats. Approche comparée, Paris, L'Harmattan, Coll. «Cahiers politiques» (à paraître). - Avec Guillaume Garcia, Baptiste Giraud et Daniel Mouchard, «La question sociale au forum social», in Agrikoliansky E., Sommier I. (dir.), Radiographie du mouvement altermondialiste, Paris, La Dispute, 2005, p Rédaction de notices biographiques pour le Dictionnaire biographique mouvement ouvrier / mouvement social, Paris, Ed. de l Atelier. e) Comptes-rendus - Avec Nathalie Ethuin, «Entre travail, citoyenneté et militantisme : un panorama des travaux sur les relations polyphoniques entre syndicalisme et formation», note de synthèse pour la revue Savoirs (à paraître en décembre 2010). - Compte-rendu du colloque «Force ouvrière, acteur de la vie contractuelle et du paritarisme : fin des années 1950-début des années 1980» (11-12 déc. 2008, Paris), Histoire@Politique. Revue électronique du Centre d Histoire de Sciences Po, 7, 2009, disponible en ligne. [ - Compte-rendu de lecture de l ouvrage d A-C. Wagner, Vers une Europe syndicale : une enquête sur la confédération européenne des syndicats, Bellecombe-en-Bauges, Ed. du croquant, 2005, 160 p., in Politix, vol. 19, 74, 2006, p f) Autres publications - Avec Sophie Béroud, «Anatomie d un grand mouvement social», Contretemps-site, novembre 2010, disponible en ligne [ - Avec Sophie Béroud, «Face à la crise, que fait le mouvement syndical?», Contretemps-site, mai 2009, disponible en ligne [ Version remaniée parue dans Contretemps, 3 (nouvelle série), 2009, p «Un syndicalisme à l écart des mouvements sociaux. Force ouvrière, entre contestation syndicale et légitimisme politique», Contretemps, 19, 2007, p «Le FSE comme mouvement des mouvements», Revue de la Gendarmerie, 216, 2005, p Avec Baptiste Giraud, «Faire du neuf avec du vieux? Les usages syndicaux du Forum Social Européen : enjeux et effets de légitimations croisées», Cellule GRIS (Groupe de recherche innovations et sociétés, département de sociologie de l Université de Rouen), 11, 2005, p «L incorporation de l autorité sociale chez les militants du Bureau national de l UNEF-ID. Production et reproduction d une élite militante», Cahiers du GERME, 2003, n spécial «Engagements étudiants (vol. II)», p «Les fonds Maupeou-Abboud et Alexis Corbière conservés à la BDIC», La Gazette des archives, 193, 2002, n spécial «Archives et mémoires étudiantes : état des lieux», p

6 - «Un faussaire nommé Christophe Bourseiller» : analyse d un discours lambertiste, document de travail Cevipof, 1999, Paris, FNSP-Cevipof, 44 p. Participation à des colloques et journées d études - Membre du comité d organisation et du comité scientifique du Colloque international «Syndicalisation et formation : Renouvellement des perspectives et approches comparées sur le syndicalisme», colloque de clôture de l ANR «Formasynd», CERAPS, Université Lille 2, 2-3 décembre Communications retenues à venir : - Avec Sophie Béroud, «La reconnaissance de la représentativité comme objet de luttes syndicales», colloque «Pratiques syndicales du droit, France, XX-XXI e siècles», Centre d histoire sociale du XX e siècle, Université Paris I, mai «Une prise de parole sous contrainte : régime de consensus et légitimation des affrontements dans une organisation syndicale. La lutte de succession à la tête de FO ( )», 4 e Congrès international des associations francophones de science politique, Bruxelles, avril 2011 Communications réalisées : - Avec Sophie Béroud, «Face à la crise, la mobilisation sociale et ses limites. Une analyse des contradictions syndicales», conférence annuelle de l Association for Study of Modern and Contemporary France, Université de Nottingham, 9-11 septembre «Les trois âges de la formation syndicale», journée de restitution du projet ANR «Formasynd», Institut des sciences sociales du travail, Université Paris I, 25 juin «La loi peut-elle changer les pratiques syndicales? Un premier bilan de la rénovation de la démocratie sociale en France», 47 e Congrès de l Association canadienne des relations industrielles / Colloque international du Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail, Université Laval, Québec, Canada, juin Avec Sophie Béroud, «Dire le capitalisme et ses crises. La production d un discours critique sur le système économique saisie au travers des stages syndicaux. L exemple de Force ouvrière et de Solidaires», colloque «Quel présent pour la critique sociale?», CR 27 AISLF, Groupe Pragma, ISHS, CLEO, GSPM, ABSP, GRAP, Université de Liège, juin «Maintenir le syndicalisme en deçà de la politique : une ethnographie des arènes syndicales à Force Ouvrière», colloque «La politique informelle en France et en Europe (XIX e -XXI e s)», Lorient, décembre «From Bargaining to Contentious Politics : Understanding Change within Trade Unions. The Case of the French Confederation Force Ouvrière», communication à la 9 e conférence de l Association européenne de sociologie, ISCTE, Lisbonne, 2-5 septembre avec Nathalie Ethuin, «Peut-on penser les idées sans idéologie?», introduction à la journée d études «L idéologie en disputes. Quels concepts, quelles méthodes pour une sociologie politique des biens symboliques?», CERAPS, Lille, 17 juin «La CGT-FO aux marges du mouvement ouvrier. Reformulations idéologiques et isolement du milieu syndical dans les années 1970», communication au colloque «Force Ouvrière, acteur de la vie contractuelle et du paritarisme, fin des années 1950-début des années 1980», organisé par le Centre d Histoire sociale du XX e siècle et la CGT-FO, Paris, déc

7 - avec Nathalie Ethuin, «Formateurs syndicaux à la CGT et à FO : entre militantisme et professionnalisme», communication au colloque de l AFS «Les métiers de la formation : approches sociologiques», Université Paris-Est, oct «La formation syndicale à Force Ouvrière. Entre éducation ouvrière, information économique et formation des militants», communication à la journée d étude Formasynd «La production de la formation syndicale : acteurs et enjeux», Lille, 24 oct «Entre référence et révérence : les usages du marxisme au sein du groupe Convergence(s) Socialiste(s)», communication à la journée d études «Vies et morts des productions savantes : comment étudier sociologiquement la carrière des références théoriques?», ENS Jourdan, Paris, 17 mars avec Nathalie Ethuin, Organisation d un atelier de recherche lors du IX e congrès de l Association française de science politique : «La socialisation militante au prisme de la formation syndicale. Les dispositifs et leurs usages», Toulouse, septembre «Le façonnage syndical de l identité partisane. Socialistes de carte et socialistes de coeur à la CGT-FO», communication pour la journée d étude «Sociologie des socialistes français», IEP Lille, 6 avril avec Lucie Bargel, «Entre AJS, UNEF et MJS. Circulation des militants et réseaux politico-syndicaux : évolutions dans les socialisations militantes juvéniles, des années 1970 à nos jours», communication à la journée d études «Carrières militantes et trajectoires professionnelles : l engagement dans les mouvements étudiants comme lieu de socialisation politique», organisée par le laboratoire Triangle, ENS Lyon, 24 novembre «La notion d indépendance syndicale à la CGT-Force Ouvrière : entre légitimisme politique et politisation critique», communication au colloque «Cent ans après la Charte d Amiens : la notion d indépendance syndicale face à la transformation des pouvoirs», Amiens, octobre avec Baptiste Giraud, «Do Unions Think Global? The No-Global Movement as a Field for Building Union Strategies in Europe», communication à la Conférence sur les relations industrielles en Europe (IREC) «The Future of Social Models», Ljubljana, Slovénie, 31 août-2 septembre «Politisation et syndicalisation : des prescriptions de rôle aux habitus militants. Le cas de la CGT-FO», communication pour le colloque de l IFRESI «Comment penser les continuités et discontinuités du militantisme? Trajectoires, pratiques et organisations militantes», Lille, 8-10 juin «La démonstration de Force Ouvrière. Appropriations militantes de l institution syndicale autour de son XX e Congrès», communication à la Journée d étude CRPS-CERAPS «Les organisations politiques en congrès. Acteurs, enjeux et symboles», CRPS, Paris, 28 octobre «Pour une sociologie des cultures politiques marginales : le cas de la CGT-FO», communication aux Journées d études du Groupe d Analyse Politique «Où en est l analyse sociologique en science politique?», Nanterre, 25 mai Participation à des séminaires de recherche - «Changement politique et changement syndical : effets et usages de 1981 dans le monde de pensée de la CGT-Force ouvrière», intervention dans le cadre du séminaire du laboratoire ERMES «1981. (re)penser les alternances en science politique», Université de Nice, 6 juin «La démocratie sociale saisie par les pratiques. Les enjeux des principes électif et représentatif dans la mise en œuvre de la loi du 20 août 2008», restitution à mi-parcours de l enquête sur la réforme de la représentativité syndicale, Direction générale du travail, Paris, 1 er juillet Coordination du séminaire «Sociologie politique du travail et du syndicalisme», CERAPS-CLERSE- Triangle-LGF, en collaboration avec Sophie Béroud, Cécile Guillaume, Nathalie Ethuin et Yasmine Siblot : 7

8 six séances organisées en 2010, dans le cadre d un projet partenarial soutenu par la Maison Européenne des Sciences de l Homme et de la Société Lille Nord-de-France. - Depuis 2006, avec N. Ethuin, animation et coordination du séminaire du projet ANR «La formation syndicale. Socialisation et apprentissages militants dans les organisations syndicales de salariés en France». - «La radicalisation de Force ouvrière et ses limites : une approche pragmatique du changement organisationnel», séminaire «Démocratie Industrielle et Relations Professionnelles», organisé par le Groupe de Travail 18 de l'association Française de Sociologie en partenariat avec l'ires, CNAM, Paris, 4 décembre Avec J.-G. Contamin, animation d un séminaire doctoral du CERAPS : discussion de l ouvrage de D. Cefaï, Pourquoi se mobilise-t-on? Les théories de l action collective, Lille, 17 novembre «Premiers traitements statistiques relatifs aux usages de la formation syndicale parmi les adhérents FO du Nord-Pas-de-Calais», Séminaire ANR «FORMASYND», Lille, 25 octobre «Cultures professionnelles et cultures syndicales : de la rivalité SGI-SNST à la fusion dans FO-DGFiP», séminaire EPHE-IDHE «Histoire du Ministère des Finances au XX e siècle», Paris, 24 juin «Formes d'organisation et logiques d'engagement à la CGT-FO», séminaire INRA-MSH «Syndicalismes contemporains», Dijon, 13 mai «De l intérêt de la notion de style de groupe pour une ethnographie des cultures syndicales : l exemple de FO», Séminaire ANR «FORMASYND», Lille, 3 avril Avec N. Ethuin, animation d un séminaire doctoral du CERAPS : discussion de l ouvrage de F. Matonti, Intellectuels communistes. Essai sur l obéissance politique. La Nouvelle Critique ( ), Lille, 18 janvier Présentation de mon mémoire de DEA dans le séminaire «Sociologie de l engagement» (master recherche, CERAPS/Lille 2) animé par F. Sawicki (2002) et R. Lefebvre (2005). - «Force Ouvrière, l anticommunisme et l indifférentisme politique : reformulations idéologiques et isolement du milieu syndical dans les années 1970», communication au séminaire du Groupe de recherche sur l activisme altermondialiste, CRPS, Paris, 22 novembre «Polyengagement, pluriappartenance, multipositionnalité Les réseaux militants de la CGT-FO à travers sa scène confédérale», communication au séminaire IFRESI «Actions collectives, mobilisations, militantismes», Lille, 20 mai avec J-G Contamin et B. Duriez «Enquêter sur le syndicalisme (1) : perspectives méthodologiques», présentation d enquêtes quantitatives en cours sur la CFDT, la CGT et la CGT-FO, Séminaire «Conseils de Prud hommes» (Action Concertée Incitative «Jeunes Chercheurs» L. Willemez et H. Michel), Amiens, 28 janvier «Les mouvements lycéens des années 1970 : l'exemple de la mobilisation contre la loi Debré (mars-avril 1973)», communication au séminaire du Groupe d études et de recherches sur les mouvements étudiants, Paris, 10 avril Information scientifique et vulgarisation - «Les grandes doctrines, les partis et les hommes politiques», intervention au stage de formation FO «Le politique», Confédération Force Ouvrière, Paris, 22 octobre

9 - «Force Ouvrière (courants critiques de)», «Comité central de grève à Nantes», notices in Artous A., Epsztajn D., Silberstein P. (dir.), La France des années 1968 : une encyclopédie de la contestation, Paris, Syllepse, Intervention sur les usages et interprétations de la notion d «autogestion» dans le mouvement ouvrier, festival «Critique sociale du capitalisme», Avion, 30 avril «Les jeunes militants de la LCR», intervention à l émission «Le Buzz», radio «Le Mouv», 5 avril «L espérance révolutionnaire au fil des générations», intervention sur le militantisme juvénile à l extrêmegauche dans l après-68 à partir de mon article pour Politix, émission «La suite dans les idées», radio «France Culture», 12 octobre «Un portrait de la CGT-FO», intervention au stage de formation FO «Les réponses des syndicats aux attentes des salariés» (coord. M. Offerlé), Institut des Sciences Sociales du Travail, Sceaux, 24 février «Les organisations syndicales françaises face au mouvement altermondialiste», intervention au colloque de la Fédération Nationale de l Énergie et des Mines - Force Ouvrière, «la mondialisation de l économie», 15 janvier

10 PRÉSENTATION ANALYTIQUE DES ACTIVITÉS D ENSEIGNEMENT Dès ma première année d inscription en doctorat, j ai bénéficié de plusieurs contrats d enseignement : à l UFR de science politique de l Université Paris I d abord, comme allocataire-moniteur ; à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de l Université Lille 2 ensuite, comme Attaché temporaire d enseignement et de recherche ; comme enseignant vacataire enfin, à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de l Université Lille 2 et à l Institut d études politiques de Lille. Dans ce cadre, j ai dispensé divers enseignements de droit constitutionnel, de science politique et de méthodologie des sciences sociales, présentés succinctement ci-dessous : chargé de travaux dirigés en Droit constitutionnel, en DEUG Droit 1 e année, sous les directions successives de Jean-Claude Colliard et Michel Verpeaux ( ), Jacques Manesse et Françoise Dreyfus ( ), Sandrine Lévêque et Bastien François ( ). L enseignement de premier cycle de droit constitutionnel est, à l Université Paris I, assuré en collaboration par les UFR de droit et de science politique. Conçu en complémentarité avec le cours magistral, cet enseignement vise à préparer les étudiants au cursus juridique tout en leur offrant une initiation à la science politique. Il se situe au croisement de la philosophie et de la sociologie politiques (théories du contrat social, de la démocratie, du suffrage et de la représentation, analyses sociologique et juridique de l Etat et des systèmes partisans ), ainsi que de l histoire politique (celle de la France et de ses régimes depuis la Révolution française) et du droit constitutionnel proprement dit (spécialement dans la compréhension du fonctionnement de la Ve République). A travers la lecture de dossiers distribués en amont des séances, la réalisation de dissertations à la maison et sur table, la préparation de fiches de lecture et d exposés oraux, l objectif est également d aider les étudiants à acquérir des méthodes de travail rigoureuses et efficaces. Cette organisation pédagogique prend une importance particulière pour les étudiants en première année universitaire. Les effectifs importants imposent un sens du travail collectif avec les autres chargés de TD, sous l égide du chargé de Cours magistral veillant à l équilibre entre autonomie et coordination pédagogiques. Pendant ces années de monitorat d enseignement supérieur, j ai également collaboré aux travaux dirigés de Systèmes politiques comparés, en procédant à l évaluation des étudiants par examen oral. Cet enseignement offre un approfondissement, sur le terrain des régimes politiques étrangers, des notions de science politique abordées en Droit constitutionnel : Attaché temporaire d enseignement et de recherche en science politique à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de l Université Lille 2. - Travaux dirigés de Vie politique française, en Licence Droit et AES 1 e année ( ), sous la direction de MM. Christian-Marie Wallon-Leducq et Rémi Lefebvre. Les TD de Vie politique française donnent l occasion aux étudiants de découvrir une histoire politique qui ne se limite pas à la chronique des événements politiques. Destiné à des étudiants de 1 er cycle, cet enseignement vise également à leur fournir les outils et connaissances élémentaires pour une initiation au raisonnement politiste : apprentissage d une analyse distanciée (non normative) des phénomènes politiques, appréhension des problèmes politiques à partir des catégories sociologiques, découverte des notions de base en matière de sociologie des régimes politiques, des partis, de l engagement Les séances approfondissent un certain nombre de thématiques abordées dans le cours magistral, qui touchent aussi bien aux origines socio-historiques de la politique (naissance de la citoyenneté, universalisation du suffrage, processus de politisation, naissance des partis politiques ) qu au fonctionnement du système politique contemporain (naissance et affaiblissement du clivage gauche-droite, état de l offre partisane, «nouveaux mouvements sociaux» ). Les exercices demandés aux étudiants visent à leur faire acquérir les capacités de synthèse et d autonomie attendues de l institution universitaire : préparation d un exposé oral, devoir sur table, réalisation d un dossier documentaire sur un thème d actualité. 10

11 - Cours magistral et travaux dirigés de Vie politique française, en Licence Droit et AES 1 e année ( ), au Centre universitaire La Forêt à Cambrai, antenne de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de l Université Lille 2. Sur la base de l expérience acquise l année précédente, j ai pris en charge l intégralité de l enseignement en montant un cours original, pensé dans son intégralité en fonction de l articulation entre cours et travaux dirigés. Le cours, organisé en cinq chapitres, vise à saisir la vie politique française «entre chronique et concept» (B. Gaïti). Dans cette optique, j ai cherché à intégrer les connaissances les plus actuelles sur la vie politique française en m appuyant sur des travaux récents de science politique. J ai également proposé un découpage du plan qui ne se limite pas à la chronologie «forcée» des changements de régimes. Après avoir évoqué l invention de la politique moderne par un survol du XIXe et de la première moitié du XXe siècle (autonomisation de l espace politique, professionnalisation et idéologisation de l activité politique ), j évoque ainsi, au-delà des ruptures les plus évidentes, la continuité souterraine des années 1930 aux années 1950 (naissance de l Etat-providence, rationalisation accrue des modes de gouvernement ). La majeure partie du cours est consacrée à la Ve République, dans l optique de fournir aux étudiants les instruments de compréhension de leur environnement politique. Les trois derniers chapitres sont ainsi consacrés à «la République gaullienne» (les crises politiques, la fondation d un nouveau régime, la nationalisation et la collectivisation de l activité politique ), à «la V e République sans De Gaulle» (la reconfiguration bipolaire du système partisan) et au «temps des alternances» (juridicisation de la vie politique, crise de la représentation et/ou démobilisation politique ). - Cours magistral «Organisations professionnelles et syndicales», en Licence AES, Droit, Science politique 3 e année, Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de l Université Lille 2 ( ) (avec Nathalie ETHUIN). Une approche politiste des organisations professionnelles permet de souligner à quel point les formes de régulation sociale participent des régimes politiques, dans la définition des répertoires d action légitimes, la production de l action publique, l articulation des engagements professionnels aux autres sphères d engagement. Ce cours vise ainsi à décloisonner l enseignement portant sur les objets relatifs au monde du travail, tout en fournissant des éléments de connaissance empirique basiques à des étudiants souvent peu confrontés à la thématique du syndicalisme et de l action professionnelle dans leur cursus. Le cours dispense des éléments d histoire des modes d organisation corporative et professionnelle. Il insiste sur l émergence de la forme syndicale comme forme dominante. En s appuyant sur les travaux de sociologie du travail, des relations professionnelles et du militantisme, il fournit des points de repères historiques et contemporains sur le syndicalisme salarié en France, ses organisations et ses domaines de pratiques (de la grève au paritarisme, en passant par l action prud homale). Il développe une approche comparative à travers les syndicalismes européens, de manière à permettre une compréhension plus nuancée de la «crise» du syndicalisme. Le cours évoque enfin d autres types d organisation professionnelle (patronale, agricole ) : enseignant vacataire à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de l Université Lille 2 et à l Institut d études politiques de Lille. - Reprise, avec N. Ethuin, du cours magistral «Organisations professionnelles et syndicales» Dans la moitié du cours magistral qui m est attribuée, j ai réorganisé la partie relative aux pratiques syndicales contemporaines de façon à mettre en perspective la situation du syndicalisme en France avec l évolution du syndicalisme nord-américain. La thématique de la «revitalisation syndicale», qui a émergé aux Etats-Unis à la fin des années 1980, a orienté des stratégies de réévaluation de la ressource militante et de redéploiement syndical hors de l entreprise, qui ont depuis largement essaimé dans le monde. Cette évolution est mise en miroir avec la trajectoire inverse du syndicalisme français qui, à travers la réforme récente des règles de la représentativité syndicale, tend plutôt à réévaluer l importance de l ancrage syndical en entreprise. Ces évolutions renvoient à deux trajectoires historiques très différentes de constitution du champ syndical et de l espace des relations professionnelles. Elles posent la question du rôle de l État et du droit dans le façonnage des pratiques syndicales. Elles témoignent, dans le cas de la France, d une forte institutionnalisation des cadres d action interprofessionnels. 11

12 - Conférences de méthodes des sciences sociales, auprès des étudiants de 2 e année de l Institut d études politiques de Lille. Cet enseignement constitue une initiation au travail de recherche en sciences sociales. Il vise à présenter les différentes étapes et méthodes de l enquête de terrain (la rupture avec le sens commun, la construction d un objet de recherche, le questionnaire et les sondages, l observation participante, les entretiens ). Outre la lecture d articles scientifiques et la préparation d un exposé oral, il est demandé aux étudiants de s investir dans les aspects pratiques de la réalisation d une recherche, à travers la réalisation d une bibliographie problématisée et par la réalisation, la retranscription et l analyse d un entretien. La durée semestrielle de l enseignement, son autosuffisance empêchaient d envisager la mise en place intégrale d un protocole d enquête, qui aurait permis aux étudiants d expérimenter pratiquement toutes les étapes du travail scientifique. J ai donc fait le choix d orienter le travail collectif autour de la thématique de l engagement, syndical d abord ( ), «altruiste» ensuite ( ). L absence de cours magistral m a en outre conduit à accorder une place notable à la présentation de quelques grands auteurs et courants sociologiques (Durkheim, Weber, Bourdieu, l école de Chicago, l individualisme méthodologique, la sociologie pragmatique). - Conférences de science politique auprès des étudiants de 1 e année de l Institut d études politiques de Lille ( ). Cette conférence annuelle offre aux étudiants une première approche de la science politique. Le premier semestre est axé sur une approche socio-historique (genèse de la politique moderne et trajectoire de la démocratie représentative) et comparative (la politique dans les régimes totalitaires, l État et la société civile en Afrique). Le second semestre prend comme point de départ l existence d un champ politique instituant une distinction entre profanes et professionnels de la politique. Il vise à aborder les différents point de vue sur la politique qui constituent autant de sousdisciplines de la science politique : l action collective et les mouvements sociaux ; la socialisation politique, les comportements électoraux et l engagement ; les organisations partisanes et les groupes d intérêt ; l action publique et la construction des problèmes publics Chaque étudiant réalise un exposé sur un thème différent, et tous sont invités à échanger autour de chaque thème. Un des objectifs de la conférence étant par ailleurs de familiariser les étudiants à l appropriation des textes académiques, j ai décidé d accorder une grande importance aux lectures, dans l organisation des séances comme dans les évaluations (fiche de lecture, devoir sur table à partir d un ouvrage lu à la maison). - Conférences de lecture du temps présent auprès des étudiants de 3 e année de l Institut d études politiques de Lille ( ). Cette conférence annuelle vise à préparer les étudiants aux épreuves de sortie de l IEP (le «grand O») et d entrée de la fonction publique. Il s agit d évaluer chez les candidats leurs connaissances en matière de «culture générale» dont une des manifestation est la capacité à mobiliser transversalement les apprentissages opérés dans les autres conférences et leur capacité à mener une analyse critique des «grands problèmes contemporains». En croisant les approches sociologique et philosophique, diverses questions sont abordées, entre autres : la «crise» de l école républicaine ; les notions de risque et de développement durable ; les formes changeantes de la conflictualité sociale ; la mondialisation de la finance et les crises de l économie ; l individualisme et les classes sociales ; la mondialisation de la culture ; la famille et les normes de genre ; la sexualité aux frontières du public et du privé ; la «crise» de l Etat-providence ; les médias ; la notion de «post-colonial» ; le «retour du religieux» ; les «villes globales» ; la guerre et le terrorisme ; le magistère des intellectuels ; la notion de démocratie participative ; les relations entre art et politique Conçue dans une perspective d entr aide et de mutualisation des savoirs, car fondée sur la conviction que la «culture générale» ne relève pas de l érudition individuelle mais d une compétence critique qui se cultive par la discussion rationnelle, l organisation de la conférence accorde une importance primordiale aux échanges et à la mise en commun des travaux personnels (points d actualité et fiches de lecture individuels réalisés sous forme de fiches techniques mises à disposition de toute la conférence). 12

13 : enseignant vacataire à l Université Paris I et à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de l Université Lille 2 - Cours magistral «Transformations des sociétés contemporaines» auprès des étudiants de licence 3 science politique (et diverses bi-licences), Université Paris 1. Ce cours traite des grands enjeux sociaux et politiques auxquels sont confrontées les démocraties occidentales contemporaines. En se fondant sur l analyse de données essentiellement quantitatives (analyse statistique), il aborde des thèmes aussi divers que les pratiques culturelles des Français, l organisation du travail et le syndicalisme, l État providence et la Sécurité sociale, les violences urbaines, le genre ou l immigration. Ce faisant, ce cours vise trois objectifs. Sur un plan factuel, d abord, il s agit de faire le point sur la question des inégalités sociales : peut-on encore parler de classes sociales? Où en est-on des rapports sociaux de sexes? Qu apporte le triptyque «race/classe/genre» à la lecture des inégalités? Sur un plan méthodologique, ensuite, il s agit de faire le point sur la représentation statistique du monde social (comment sont construites les données, comment les interpréter) et d interroger le sens et la pertinence d entités agrégées telles que les classes sociales, les catégories socioprofessionnelles ou les générations. Sur un plan théorique, enfin, il s agit d interroger la notion de changement social et les paradigmes qui en traitent. - Cours magistral «Histoire de la vie politique française», Licence 1 Droit / science politique, Université Paris 1. En m appuyant sur l expérience de mes enseignements de vie politique à l Université Lille 2, j ai actualisé la structure et le contenu du cours magistral présenté en Continuation, avec N. Ethuin, du cours magistral «Organisations professionnelles et syndicales», Licence 3 Droit, AES et science politique, Université Lille 2. Outre l animation des cours et travaux dirigés, les responsabilités d enseignement qui me sont confiées supposent diverses activités : - Elaboration de fiches de TD, comprenant des articles scientifiques et des extraits d ouvrages, mais aussi des sources journalistiques, iconographiques - Tutorat des étudiants de Master de science politique (Lille 2) pour le suivi de leur mémoire de recherche - Corrections des examens de fin de semestre - Passation d examens oraux, notamment du «grand oral» de fin de scolarité à l IEP de Lille Dans le cadre du concours d entrée en première année à l Institut d Etudes Politiques de Lille, j ai également participé à la correction de copies de l épreuve de culture générale. 13