Section des Formations et des diplômes. Évaluation du diplôme de l École supérieure d'art Toulon-Provence- Méditerranée. DNSEP Option : Art

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1 Section des Formations et des diplômes Évaluation du diplôme de l École supérieure d'art Toulon-Provence- Méditerranée DNSEP Option : Art Novembre 2010

2 Section des Formations et des diplômes Évaluation du diplôme de l École supérieure d'art Toulon-Provence- Méditerranée DNSEP Option : Art Novembre 2010

3 Présentation de l école Dès la fondation des Beaux-Arts de Toulon dans les années 1890, les liens directs et concrets entre l école et la réalité économique et professionnelle locale furent très étroits ; en effet, l école fut longtemps, entre autres, un haut lieu de formation pour les peintres, dessinateurs, sculpteurs de la Marine et des arsenaux de Toulon. Cet établissement et ses professeurs (dont d importants représentants de la Peinture Provençale) jouissaient d une notoriété nationale dans les milieux artistiques institutionnels. Aujourd hui l Ecole supérieure d art de Toulon-Provence-Méditerranée propose un seul DNSEP «Art» ainsi qu un cycle court menant au diplôme DNAT option «Design d espace». Un projet d EPCC à l échelle de l établissement devrait se concrétiser fin 2010 début La relative exiguïté des locaux a obligé l établissement à limiter en dessous de 200 étudiants son effectif (150 actuellement). Présentation de l option Art L option «Art» se structure selon un cursus long menant aux diplômes nationaux DNAP et DNSEP. Elle est présentée comme généraliste, indexée de ce fait sur la pluralité des pratiques constituant le champ mobile de la production contemporaine en art. Appréciation générale L école de Toulon, avec un dossier d une remarquable cohérence, présente un DNSEP option «Art» de grande qualité. Ces quatre dernières années ont été consacrées à reconstruire intégralement un projet d établissement avec une équipe pédagogique qui a tenu à fonctionner de manière collégiale en réfléchissant sur la fonction généraliste d une option «Art». Un grand nombre de propositions d activités tant théoriques que pratiques doit permettre à chaque étudiant le développement d un projet personnel et professionnel. Des fils conducteurs comme les notions de récit et de fiction sont à l œuvre dans le cursus. L environnement régional est très propice à l accueil de ces propositions, de nombreuses collaborations sont établies avec les établissements artistiques voisins et un partenariat plus précis se construit cette année avec l institut Ingémédia (UFR en Sciences de l information et de la communication de l Université du Sud-Toulon-Var) qui entraînera de nouvelles perspectives de recherche et de développement autour des pratiques contemporaines liées aux images et aux supports numériques. Points forts : Le principe de progressivité qui constitue le fil conducteur de la construction pédagogique de l enseignement. La collégialité dans les décisions et dans le fonctionnement de l école. Le projet, même s il évoluera sans doute encore, est intéressant : il accorde une place prépondérante à la question de la fiction dans les arts visuels et à celle de la pluralité des récits. Le livret de l étudiant est clair et bien conçu. Le principe d un enseignement qui se veut transmédia et expérimental où est privilégié un important volet consacré au numérique et ce dès l acquisition des fondamentaux (semestres 1 à 4). L ouverture, portée par les enseignants de l école, sur des partenariats potentiels de recherche impliquant également des universités extérieures à la région avec un conventionnement en cours de finalisation. Un mémoire existant et suivi de manière rigoureuse. Points faibles : L exiguïté des locaux qui peut contraindre la pédagogie. Une histoire locale récente qui pèse encore sur l attractivité de l école. Des relations internationales à structurer. NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) : A 1

4 Recommandations pour l établissement Dans l exercice de son autoévaluation, l équipe pédagogique a montré toute sa clairvoyance à l analyse de la situation actuelle de l établissement. Il s avère effectivement nécessaire d améliorer la communication de cette formation et d étendre le réseau d échanges à l international. Dans ce projet d agglomération, il serait probablement utile de trouver des extensions aux locaux actuels. L excellente dynamique engagée quant à la structuration de la recherche doit se formaliser également au-delà des perspectives d enseignements mutualisés en prenant appui sur le laboratoire en Sciences de l information et de la communication (l3m, Information, Milieux, Médias, Médiations), support de recherche de l Institut Ingémédia. Avis détaillé de l option Art 1 OBJECTIFS (scientifiques, artistiques et professionnels) : Les objectifs scientifiques et artistiques de l option sont définis par une volonté collégiale de proposer un département Art délibérément généraliste, indexé de ce fait sur la pluralité des pratiques constituant le champ mobile de la production contemporaine en art. Pour développer la capacité à construire une réelle autonomie de l étudiant autour de son projet, l équipe pédagogique propose un enseignement développant une situation dialogique entre pratique et théorie. Une des options fortes de cette proposition s opère autour de la problématique des récits (Récits, Fictions, Images) animant le fonctionnement des enseignements théoriques et articulant les Ateliers de recherche et de création. Les objectifs professionnels de cette option sont orientés vers le «devenir artiste» des étudiants. Afin d enrichir les recherches personnelles de chacun, l établissement propose des axes de formation adaptés à l environnement des différentes activités artistiques, en développant des séances spécifiques autour de notions comme la capacité de structuration conceptuelle d un projet, la maîtrise des outils de réalisation, l élargissement du champ de connaissances autour d un problème posé, l approche du milieu et des acteurs de l art actuel et celle des réalités juridiques des métiers de l art. 2 CONTEXTE (positionnement, adossement recherche, adossement aux milieux socioprofessionnels, liens pédagogiques avec d autres écoles et instituts, ouverture internationale) : Le DNSEP option «Art» est l axe majeur de l établissement. L école propose un DNAP option «Art» et un DNAT «Design d espace». L établissement propose un département Art singulier, avec son option «généraliste» autour des questions de fictions et de récits artistiques. On note une vraie dynamique de projets et d échanges avec les autres écoles d art de la région. Des partenariats existent avec les structures régionales d excellence. L école de Toulon est en train de mettre en place un partenariat de qualité avec l Institut Ingémédia, l une des UFR en Sciences de l information et de la communication de l Université du Sud-Toulon-Var. Des projets de recherche communs sont en cours de définition sur deux thèmes principaux, d une part la question du discours et de ses usages dans le contexte de la globalisation, d autre part la question de l influence des technologies numériques dans le processus de création artistique. D ores et déjà, en préfiguration de cette structuration, les étudiants ont été invités à participer à deux colloques («Globale paranoïa», Palais de Tokyo en 2008 et «La culture, c est la règle, l art c est l exception», Université Paris-Nanterre en 2010), deux colloques qui ont été organisés par des professeurs de l école. En septembre 2013, l institut Ingémédia devrait déménager dans de nouveaux locaux, qui seront situés à proximité de l école, ce qui permettra encore de faciliter les échanges, d autant plus que les étudiants pourraient avoir accès aux 900 m 2 de studios numériques multimédia. Concernant l adossement aux milieux socio-professionnels, on note la participation d intervenants extérieurs aux workshops, aux ARCs, aux conférences, aux jurys, et ce pour confronter les étudiants à des engagements et à des points de vue différents de ceux privilégiés par les enseignants réguliers de l école. Des stages sont proposés dans les structures d art avec lesquelles l école a établi des partenariats privilégiés, dans le but de conforter la formation à 2

5 une expérience socioprofessionnelle. Par ailleurs les étudiants bénéficient de contacts avec les artistes admis en résidence. Les partenariats sont nombreux et diversifiés, mais principalement locaux : Avec la Villa Noailles à Hyères (mode, design, photographie) avec pour objectif de transformer le DNAT option «Design d espace», déjà existant, en cursus DNSEP option «Design». Si le projet aboutit, des passerelles pourront être jetées entre les activités de recherche en art et celles appartenant au domaine du design. Avec l Institut Ingémédia, une UFR en Sciences de l information et de la communication de l Université du Sud-Toulon-Var. Ce partenariat, que l on doit actuellement plutôt considérer comme un rapprochement, devrait conduire, en 2011, à des mutualisations dans les enseignements et des cohabilitations au niveau master. Avec la Villa Tamaris à la Seyne-sur-Mer, l Espace d art du Moulin à la Valette du Var, l Hôtel des arts et la galerie des Remparts à Toulon. Au niveau régional : Avec La Station à Nice, Avec Vidéochroniques à Marseille. Les directeurs de ces deux dernières structures ont d ailleurs été recrutés comme intervenants, ce qui facilite les stages et l organisation de manifestations telles que des expositions permettant de faire connaître les étudiants de l ESA en dehors de la ville de Toulon. L ouverture internationale est à développer, des initiatives en ce sens ont toutefois déjà été prises, comme la création d un bureau des relations internationales et celle d une cellule Erasmus. Les principaux projets en cours sont menés avec l École supérieure des beaux-arts de Toulouse, l Escola Massana de Barcelone et l Accademia ligustica di belle arti de Gênes sur la question de l identité portuaire (projet engagé avec l aide de la Communauté européenne) qui a donné lieu à un colloque (Toulon, 2001), à des expositions et à des ARCs. Le projet «Cabanons» sur la question du cabanonnage, cet habitat précaire construit à partir de matériaux recyclés en bord de mer (littoral provençal et pays méditerranéens), a donné lieu à une série de workshops hors les murs à Beyrouth, Istanbul et Alger (le projet est piloté par l association «Ecume» (Echanges culturels en Méditerranée), dans le cadre des manifestations organisées par «Marseille capitale européenne 2013») Un partenariat avec l Académie des beaux-arts de Tianjin (Chine) permet chaque année à huit étudiants de l ESA de séjourner en Chine (jusqu en 2005, le chinois était d ailleurs enseigné). Par ailleurs, des voyages d études encadrés par l équipe ont eu lieu dans des capitales européennes en fonction de l actualité artistique (en 2008, voyage à Bruxelles, Anvers et Amsterdam ; en 2009, voyage à Berlin ; en 2011, projet de voyage à Venise). 3 ORGANISATION GLOBALE DE L OPTION (structure de la formation et de son organisation pédagogique, politique des stages, mutualisation et co-habilitations, pilotage de la formation) : La structure de la formation et de son organisation pédagogique est énoncée avec beaucoup de clarté par l équipe pédagogique. Les semestres 5 et 6 ont introduit l initiation à certaines modalités pédagogiques nouvelles, les ARCs, les séances «Show off» de présentation des travaux, le suivi personnalisé, le tout dans un souci de progressivité et de préparation à la phase projet. Au semestre 7, les étudiants sont intégrés à la structure mise en place pour préparer le DNSEP. Ils participent à un séminaire de philosophie de l art (jusqu aux semestres 9 et 10) ainsi qu au séminaire de méthodologie de la recherche (Atelier mémoire), visant à la structuration écrite de la problématique du projet ainsi qu à la formalisation des références utilisées ; un atelier de recherche documentaire permet aux étudiants d avoir accès à une documentation spécifique en lien avec leur recherche. Ils peuvent désormais, grâce aux séances «Show off» qui rassemblent étudiants, enseignants et artistes en résidence, confronter leurs travaux à la critique. L anglais est enseigné jusqu à la fin du semestre 8. Les semestres 7 et 8 sont consacrés à un travail de verbalisation anglaise du projet. Un cours sur «la contre-culture rock et ses influences sur les arts visuels» est proposé. L étudiant est amené à choisir un des ARCs (comportant un workshop et des conférences sur une pratique et une recherche thématisée). 3

6 Aux semestres 9 et 10, l étudiant finalise son mémoire et suit le séminaire «Processus» visant à la préparation de la soutenance plastique du DNSEP. Cette structure mise en place dès a permis de préfigurer (mémoire compris), les conditions du DNSEP dans sa nouvelle formulation. Un soutien personnalisé en français est prévu pour les étudiants étrangers dans le séminaire «Méthodologie de la recherche». Concernant la politique des stages, ces derniers sont proposés à l ensemble des étudiants dès la première année, en entreprise mais aussi dans des structures culturelles et artistiques ou auprès de créateurs et artistes. Le stage est vivement conseillé en quatrième année. Idéalement, cette expérience nourrit la conception théorique et graphique du projet de fin d études (projet personnel et mémoire). L école a entrepris une démarche pour obtenir des possibilités de stage dans des institutions étrangères, comme le MAMCO de Genève ou le Nouveau musée de Monaco. Elle travaille à leur formalisation, notamment en ce qui concerne les conventions qui, aujourd hui, ne sont pas systématiques. Des mutualisations des enseignements et des co-habilitations au niveau master sont programmées pour 2011 avec l Institut Ingémédia, l une des UFR en Sciences de l information et de la communication de l Université du Sud- Toulon-Var. Par ailleurs, des projets de mutualisation d enseignement sont en cours d élaboration, au niveau DNAT «Design d espace» avec une licence professionnelle et au niveau DNSEP «Art» avec un master de Lettres. Le pilotage de la formation est assuré par le conseil pédagogique qui articule de façon collégiale l ensemble du cursus. Il existe un coordinateur par année ; une coordination du second cycle serait préférable. 4 BILAN DE FONCTIONNEMENT (origines géographiques constatées des étudiants, flux, taux de réussite, auto-évaluation, analyse à 2 ans du devenir des diplômés, bilan prévisionnel pour la prochaine période) : Entre 2006 et 2009, les origines géographiques constatées des étudiants sont : communales à 27 %, départementales à 35 %, régionales à 12 %, d autres régions à 17 %, européennes à 1% et d autres pays à 8 %. La convention avec l Académie des beaux-arts de Tianjin apporte chaque année une dizaine d étudiants chinois en stage de longue durée (un semestre), qui ne sont pas comptés dans l effectif régulier de l école. Le taux de réussite sur une période de 8 ans ( ) est de 90 %. Une auto-évaluation de l enseignement par l équipe pédagogique a été mise en place à partir de l année , en revanche, l évaluation des enseignements par les étudiants n existe pas encore, elle est projetée pour Concernant l historique d insertion et les nouveaux dispositifs de suivi des diplômés, une enquête systématique mise en place depuis 1998 et affinée depuis offre des statistiques intéressantes et fiables sur l insertion des diplômés, fait assez rare dans les pratiques des écoles. Cet instrument de suivi a été intégré en dans la démarche qualité de l établissement, il sera optimisé dans ce cadre. Les statistiques qu il livre donnent une image de l insertion des diplômés de l école très proche de celles établies par le Ministère de la Culture (rapport Galodé, enquête CEREQ sur les qualifications ). Entre 2003 et 2009, le bilan d insertion pour le DNSEP, a porté sur 67 diplômés dont 18 n ont pas souhaité communiquer leur état. Il s établit comme suit : 16 d entre eux ont des activités liées aux métiers de l enseignement et de la formation, 16 autres dans le secteur de la médiation et de l animation culturelle, 13 dans les métiers de la communication, 3 dans le design et 1 comme intermittent du spectacle. Le document fourni par l établissement est remarquable, il donne des informations sur la rationalisation des flux, les résultats aux diplômes et l insertion des étudiants dans les milieux professionnels divers auxquels ouvrent les formations de l école. À propos du bilan prévisionnel pour la prochaine période, le changement de structure juridique (adoption de l EPCC dès décembre 2010) entraîne des répercussions sur le fonctionnement de l établissement. Un renforcement de l équipe administrative est en cours (deux postes supplémentaires consentis par la Communauté d agglomération). La participation au budget global de l établissement du Conseil Général partenaire de l EPCC, avec l Etat et la Communauté d Agglomération, permettra de compenser l augmentation générée par les effets du changement de statut. Dans ce cadre, le développement de la recherche passera aussi par la mise en place d une plate-forme en cours d élaboration avec la DRAC (Direction générale des affaires culturelles, service déconcentré du ministère de la 4

7 Culture) et la collectivité régionale, pour aider à la mutualisation et à la diffusion régionale des projets dans ce domaine, communs aux EPCC (Aix Marseille Avignon Toulon Nice). L école souhaite désormais faire évoluer son diplôme généraliste vers une coloration introduisant les notions de «Récits», de «Fictions» et d «Images» en privilégiant l utilisation des supports numériques. Les partenariats développés avec l Institut Ingémedia vont permettre des mutualisations d enseignement au niveau master. Cette définition nouvelle du projet de l école, déjà opérante, prend place dans l offre pédagogique régionale de l enseignement supérieur artistique avec l optique future d une collaboration plus étroite entre les différents EPCC. 5

8 Observations du directeur

9 Jean-Marc REOL Directeur de l Ecole Supérieure d Art de la Communauté d Agglomération TPM B.P TOULON CEDEX 9 à Alain MENAND Directeur de la Section des formations et des diplômes de l AERES 20 rue Vivienne PARIS Nos réf. : JMR/MC/498D/ESARTPM Objet : Nos observations relatives à l évaluation des diplômes des écoles d art Monsieur le Directeur, Toulon, le 29 novembre 2010 Nous avons bien reçu le rapport d évaluation de l AERES au sujet de l ESA de Toulon Provence Méditerranée. Nous avons, collectivement, apprécié la note globale A que l Agence nous a attribuée, qui récompense le travail collégial de l équipe des enseignants depuis 4 ans et le sérieux de l accompagnement administratif de l établissement. Cette note est pour nous de bon augure au moment du passage à l EPCC et renforce la position de l école vis-à-vis de la Communauté d agglomération et du contexte général de l enseignement supérieur artistique français, au sein duquel elle est appelée à évoluer. Nous sommes globalement en accord avec les conclusions du rapport, précises et synthétiques, reprenant les différentes rubriques de l évaluation, y compris pour ce qui est des points faibles que vous avez relevés. Nous sommes d ores et déjà au travail pour améliorer la communication de l établissement et la structuration de la recherche avec, l appui de la plateforme régionale interécoles en cours de constitution, les projets de nos enseignants doctorants, et le partenariat en cours de finalisation avec l Institut Ingémédia. Par ailleurs, des extensions de locaux sont à l étude en concertation avec les autorités de la Communauté d agglomération, il pourrait s agir d espaces mutualisés avec le nouveau Théâtre Liberté (scène nationale) et avec la Villa Noailles. L extension du projet euro-méditerranéen «Cabanons» et son intégration au sein de «Marseille Capitale européenne de la Culture 2013» nous offre aussi des perspectives intéressantes d ouverture internationale sur l ensemble du bassin de la méditerranée, pour les trois ans à venir. A la rubrique «Organisation générale de l option», vous notez en fin d appréciation votre préférence pour une coordination unique du second cycle. Nous enregistrons cette remarque, que nous allons reprendre, avec toutefois la possibilité d une coordination adjointe, de manière à répartir sur un binôme d enseignants la charge importante de travail que représente cette coordination et les enjeux qui lui sont attachés, à fortiori pour les enseignants à qui l on demande par ailleurs une présence active sur le terrain de la recherche. Il n est pas possible, dans cette courte réponse, de détailler l ensemble des pistes de travail d un chantier pédagogique toujours à reprendre, mais je tenais à vous témoigner de l effet positif de l évaluation sur l approfondissement collégial de notre questionnement des contenus et des modalités de l enseignement dont nous sommes responsables. Je vous prie d agréer, Monsieur le Directeur, l expression de ma considération distinguée.