Prospection géophysique sur le site du Vieil-Évreux: Étude de la parcelle A-124 au niveau du grand sanctuaire

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1 Prospection géophysique sur le site du Vieil-Évreux: Étude de la parcelle A-124 au niveau du grand sanctuaire Quentin Borderie - Abir Jrad - Marie Pétronille Sous la direction d Alain Tabbagh et de Julien Thiesson Mars 2006

2 Table des matières Table des matières 1 1 Introduction Contexte géologique et archéologique Cadre géographique Cadre géologique Historique des découvertes et des prospections sur le site du Vieil-Évreux Problématique Études antérieures sur la parcelle A Photographie aérienne oblique (été 1976) Campagne de prospection électrique (janvier 2001) Perspectives Nouvelle prospection géophysique sur la parcelle A-124 (16-17 mars 2006) Objectifs, stratégie et principes des méthodes de prospection géophysique Objectifs et stratégie envisagée Principes des méthodes de prospection géophysique Acquisition des données sur le terrain Préparation du terrain Appareillage utilisé Données, traitements et résultats Quelques généralités Résultats de la prospection électromagnétique Résultats de la prospection magnétique Résultats des sondages électriques Bilan de l approche géophysique Interprétation des cartes de susceptibilité magnétique et de résistivité électrique Interprétation de la carte du gradient magnétique vertical Interprétation des résultats des sondages électriques Synthèse 34 Bibliographie 42 Table des figures 44 1

3 Chapitre 1 Introduction 1.1 Contexte géologique et archéologique Cadre géographique Notre secteur d étude, à savoir le site du Vieil-Évreux, se situe dans la région de la Haute- Normandie, et plus précisément proche de la grande vallée du département de l Eure (27) qui présente une profonde et large entaille permettant la circulation des rivières (cf. Figure 1.1). Fig. 1.1 Localisation géographique du site d étude. 2

4 1.1.2 Cadre géologique Notre zone d étude est recouverte par des formations de plateau. Cette lithologie est justifiée par le fait que la zone se situe sur le plateau entre deux vallées. En effet, on distingue à partir de la carte géologique de la région [5], du plus ancien au plus récent, trois grandes unités stratigraphiques (cf. Figure 1.2) : Les argiles résiduelles à silex (RS), dont l origine est vraisemblablement l altération, se présentent sur le site comme des silex surtout anguleux pris dans une matrice kaolinitique contaminée par les formations tertiaires. Elles reposent sur les craies blanches dolomitiques du Santonien-Coniacien (C5-6 ) ; Les cailloutis de très haut niveau (P2 ) sont composés majoritairement de silex avec des meulières et des grains de quartz ; Les limons des plateaux (LP) sont des limons loessiques pulvérulents argileux sableux, qui renferment en général des éléments remaniés plus ou moins grossiers, et auxquels l agriculture de la région doit sa fertilité. Il est à noter que les formations superficielles du terrain à prospecter sont des formations récentes de sol remanié par l activité humaine. Fig. 1.2 Contexte géologique de la zone du Vieil-Évreux. La flèche indique la parcelle A-124 sur laquelle porte notre étude. 3

5 1.1.3 Historique des découvertes et des prospections sur le site du Vieil-Évreux Les recherches archéologiques menées au Vieil-Évreux (appelé Gisacum à l époque galloromaine) depuis près de 200 ans ont permis de mettre à jour et de mieux saisir l ampleur des vestiges de l ancienne ville-sanctuaire des Aulerques Eburovices qui se présente comme l une des plus grandes de la Gaule du nord, s étendant sur près de 250 hectares [6]. C est à partir du début du XIX e siècle qu ont lieu les premières campagnes de fouilles (Rever, de 1801 à 1804). Divers archéologues se succèdent sur le site jusqu en Ces études ont permis d estimer l étendue du site. Les fouilles reprennent au début du XX e siècle et se poursuivent de manière plus ou moins ininterrompue jusqu en Ces investigations ont apporté des complèments d information sur des secteurs prélablement observés, essentiellement les édifices monumentaux. C est ainsi que d une première ville gallo-romaine, située au sommet d un plateau, à six kilomètres au sud-est du chef-lieu de cité Mediolanum Aulercorum (Évreux) créé au Ier siècle de notre ère, ont été mis en évidence deux réseaux de bâtiments et de voiries : un quartier nord (quadrillage du Moulin à Vent) et un quartier ouest. Au sein de ce dernier, un sanctuaire primitif est inscrit dans un ensemble de voies et d anomalies révélées par des prospections électriques (cette méthode de prospection a été appliquée depuis 1996 pour l étude du site du Vieil-Évreux) [14]. Au IIe siècle de notre ère, puis dans la première moitié du III e siècle, le sanctuaire de Gisacum se développe considérablement, adoptant un caractère monumental associé à une forme particulière : les habitations sont rejettées à la périphérie de la ville qui prend la forme d une couronne polygonale longue de 5,6 km, tandis qu au centre s organisent d importants édifices publiques entourés par un réseau d aqueducs : un temple de 6 ou 8 ha, un forum, des thermes, un théâtre de 106 m de diamètre et des fana (temples secondaires) [6] (cf. Figure 1.3). 4

6 Fig. 1.3 Gisacum au III e siècle après J.-C. (hypothèse de travail) [6]. 5

7 Les travaux récents [3, 7, 8, 9] se sont principalement concentrés sur les thermes, le nymphée et plus récemment le grand sanctuaire central. Trois temples y sont encadrés par un portique monumental du II e ou du III e siècle de notre ère, ainsi que par un ensemble de bâtiments révélés par photographie aérienne (cliché de Roger Agache en 1976, cf. Figure 2.1) et par prospection électrique [1, 2, 14] (cf. Figure 1.4). C est autour de ces trois temples que s organise l un des foyers d occupation supposés du Bas Empire et du Haut Moyen Âge. Les temples y sont alors circonscrits par un fossé mis en évidence par prospection géophysique et dont la découverte a été confirmée lors de la fouille qui a suivi. L actuel village du Vieil-Évreux ne s étend désormais que sur une part modeste de l ancienne ville. Fig. 1.4 Prospection électrique effectuée par la société Terra Nova en 2001 sur une partie du grand sanctuaire, avec une profondeur d investigation de 1 m [14]. Notre étude a porté sur la parcelle A-124. La connaissance des abords ouest immédiats du temple, partie importante du grand sanctuaire du III e siècle située à l emplacement de la ville du I er siècle et à l extérieur du grand fossé, n ayant été reconnue que par photographie aérienne et prospection électrique [14], une meilleure connaissance des activités anthropiques passées de ce secteur de l agglomération du Vieil-Évreux reste donc une priorité. 6

8 1.2 Problématique Une étude plus approfondie et plus localisée du grand sanctuaire via des approches géoarchéologiques et géophysiques de la proche sub-surface est nécessaire à une meilleure compréhension des structures enfouies. C est pourquoi ces deux approches ont été utilisées dans le cadre du stage de terrain de deuxième année de Master Recherche Archéologie et Environnement des Universités de Paris 1 Panthéon - Sorbonne et Paris VI Pierre et Marie Curie. Cinq jours, du 13 au 17 mars 2006, ont été consacrés à l étude géoarchéologique du sondage M2AE-221 situé au nord-est de la parcelle (cf. Annexes, Figure 5.1), ainsi qu à la prospection géophysique de la parcelle A-124 par les méthodes électromagnétique, magnétique et électrique. De plus, étant donné qu aucune relation physique n existe entre les deux propriétés que nous avons étudiées, susceptibilité magnétique et résistivité électrique, il a été très intéressant de faire des croisements de cartes pour pouvoir faciliter l identification des vestiges enfouis, sans oublier de replacer nos résultats dans le contexte géoarchéologique du site. 7

9 Chapitre 2 Études antérieures sur la parcelle A Photographie aérienne oblique (été 1976) Dès les années 60, l archéologie aérienne a été très active sur le site du tracé de l aqueduc défini au XIX e siècle a pu être précisé de cette manière. Vieil-Évreux. Le Dans le cas de notre étude, le cliché aérien le plus intéressant est celui qui a été réalisé par Roger Agache pendant l été particulièrement sec de Ce cliché a en effet révélé un vaste ensemble de bâtiments au niveau du grand sanctuaire central. On distingue très nettement sur la photographie des anomalies linéaires correspondant aux murs du sanctuaire, ainsi qu une anomalie (notée A) au centre de la parcelle, de forme plutôt circulaire et de taille assez importante (cf. Figure 2.1). Fig. 2.1 Photographie aérienne (non redressée) de la parcelle A-124 du site du Vieil-Évreux réalisée par Roger Agache au cours de l été Campagne de prospection électrique (janvier 2001) Une prospection géophysique par la méthode électrique a été entreprise par la société Terra Nova du 9 janvier au 2 février 2001 [14]. Elle avait pour but d établir un plan précis des 8

10 structures présentes aux abords du temple, entre autre sur la parcelle A-124, et de réaliser ainsi une analyse critique des plans dessinés par l archéologue du XIX e siècle et de la photographie aérienne de R. Agache datant de 1976 (cf. Figure 2.1). La méthode électrique manuelle d acquisition des données a permis de prospecter à deux profondeurs d investigations : 1 m et 2 m. Elle devait permettre de prendre en compte des vestiges profondément enfouis, indétectables par des méthodes de surface et des vues aériennes. Les résultats ont fait partie du travail de thèse de Laurent Aubry. L étude a permis de mettre en évidence une plus faible valeur de la résistivité en profondeur (médiane et moyenne plus faibles en 2 m qu en 1 m). Cependant, la visualisation des cartes de résistivité apparente (cf. Figure 1.4) permet de mettre en évidence la présence de structures résistantes orientées cohérentes avec le cliché de R. Agache (cf. Figure 2.1). 2.3 Perspectives Les profondeurs d investigation utilisées sont importantes (1 m et 2 m) [1, 2, 14]. Mais la visualisation des vestiges sur le cliché aérien et leur profondeur mise au jour dans le sondage M2AE-221 (profondeur comprise entre 50 et 70 cm) (cf. paragraphe 3.1.1, Figure 3.1 et Tableau 3.1), montrent qu une méthode de prospection moins profonde aurait été plus adaptée. C est dans cette optique que nous avons décidé de compléter les résultats précédents en effectuant une prospection géophysique à plus faible profondeur sur la parcelle A

11 Chapitre 3 Nouvelle prospection géophysique sur la parcelle A-124 (16-17 mars 2006) 3.1 Objectifs, stratégie et principes des méthodes de prospection géophysique Objectifs et stratégie envisagée La campagne de prospection géophysique réalisée les 16 et 17 mars 2006 sur la parcelle A-124 répond à deux objectifs : D une part, elle peut permettre de compléter les études géoarchéologiques effectuées en proposant des éléments de réponse quant aux hypothèses d interprétation des vestiges observés : extension de la voie antique et de la tranchée de fondation linéaire ou fosse ponctuelle remblayée situées vers 60 cm de profondeur. Nous avons découvert ces vestiges au cours de l étude géoarchéologique du sondage M2AE-221 situé complètement au nordest de la parcelle (cf. Figure 5.1) et profond de 1,20 m, étude réalisée du 13 au 15 mars 2006 (cf. Figure 3.1 et Tableau 3.1) ; D autre part, elle doit compléter les données de la prospection électrique acquises en janvier 2001 par la société Terra Nova [14](cf. paragraphe 2.2). L état de notre zone d étude (herbe rase et topographie plane), ainsi que sa géométrie allongée, facilitent la détection d éventuelles strucutres enfouies à une profondeur inférieure au mètre. Nous avons donc opté pour deux méthodes géophysiques différentes : une première prospection utilisant une méthode électromagnétique, et une seconde utilisant la méthode magnétique. Pour finir, trois sondages électriques positionnés à des endroits stratégiques ont été réalisés (cf. paragraphe 3.3.4). 10

12 Fig. 3.1 Unités stratigraphiques mises en évidence au niveau du sondage M2AE-221 (Photo M. Pétronille, 13 mars 2006). Unité stratigraphique 1N (LP) 2N (LP) 3N (LP) 4N (LP) 5N (LP) 6N 7N (P2 ) 8N (RS) Description Horizon superficiel limono-sableux graveleux présentant de nombreuses bioturbations (racines, vers...) et quelques cailloux décimétriques de silex Couche limono-sableuse graveleuse présentant des petits cailloux décimétriques de silex, des racines et une trace de labour Couche limono-sableuse plus fine présentant des petits cailloux décimétriques de silex et quelques racines Couche limono-sableuse plus jaune, plus fine, contenant quelques morceaux millimétriques à décimétriques de céramique ; découverte d un os orienté à plat et de quelques morceaux de charbon millimétriques Couche plus sombre limono-sableuse, aérée et graveleuse, contenant des cailloux de silex, de nombreuses petites racines, quelques morceaux de céramique décimétriques et de charbon millimétriques Couche contenant du mortier blanc (assez dur), roux et jaune (moins durs), pris dans une matrice graveleuse scellée au-dessus par des tuiles posées à plat hypothèse : ancien remblai Couche à gros blocs de silex anguleux entre lesquels se trouve du gravier fin hypothèse : voie antique Couche orangée d argiles à silex socle géologique de la région TAB. 3.1 Description des unités stratigraphiques déduites du sondage M2AE-221. (LP) = limons des plateaux ; (P2 ) = cailloutis de très haut niveau ; (RS) = argiles à silex. 11

13 3.1.2 Principes des méthodes de prospection géophysique La prospection électromagnétique Comme son nom l indique, la méthode de prospection électromagnétique est sensible à la fois aux caractéristiques électrique et magnétique du sol. Elle nous renseigne sur les variations de deux propriétés, à savoir : la susceptibilité magnétique (K ), c est-à-dire la capacité d un corps à s aimanter lorsqu il est soumis à un champ magnétique (K = J, J étant l intensité d aimantation induite, H étant l intensité du champ qui la crée) ; la conductivité électrique apparente H du sous-sol (σ, qui s exprime en Siemens/mètre (S/m), inverse de la résistivité électrique, ρ, qui s exprime en Ω.m) et traduit la facilité avec laquelle un courant électrique circule dans le sol [15]. Cette méthode permet de s affranchir de la nécessité d un contact entre les capteurs et le sol. Son principe est le suivant : l émetteur du dispositif génère un champ électromagnétique connu (bobine d émission), couramment appelé champ primaire. Tout corps magnétique ou conducteur plongé dans ce champ génère à son tour un champ électromagnétique, appelé champ secondaire. Le récepteur du dispositif (bobine de réception) reçoit donc un champ électromagnétique constitué de la somme vectorielle des deux champs précédents. Seule la mesure du champ secondaire nous intéresse puisqu elle correspond à la réponse du sol [10] et c est la prise en compte de la phase de la réponse qui permet la séparation des effets de la conductivité de ceux de la susceptibilité magnétique. Pour un très bon conducteur, le secondaire est presque en opposition de phase avec le primaire, l angle entre les deux vecteurs tend vers π (réponse en phase). Par contre, pour un mauvais conducteur, le secondaire retarde d un quart de période par rapport au primaire, les vecteurs forment un angle proche de π (réponse en quadrature) [11]. La susceptibilité produit 2 pour sa part une réponse en phase. La géométrie de l appareil utilisé est telle que la mesure en phase correspond à un signal proportionnel à la susceptibilité magnétique, tandis que la mesure en quadrature de phase est proportionnelle à la conductivité électrique en première approximation. La susceptibilité et la conductivité varieront donc selon la nature des matériaux constitutifs du terrain (nature géologique et minéralogique, présence d éléments magnétiques ou pas...), la teneur en eau...il nous sera donc possible de détecter des structures archéologiques dans le proche sous-sol, telles que par exemple des structures de remplissages ou bien des fondations de bâtiments si elles diffèrent du terrain encaissant. Cependant, si le terrain est trop résistant, le signal en quadrature sera trop faible pour être significatif. De même, la présence de structures métalliques (par exemple des clôtures) ou de roches volcaniques perturbera de façon significative les mesures en phase [15]. La prospection magnétique La méthode de prospection magnétique s est développée en archéologie dans les années 50 avec l apparition des magnétomètres à protons. Depuis, il a été largement montré que cette méthode géophysique s applique à la détection de témoins archéologiques, plus ou moins magnétiques (par exemple un amas de tuiles, de briques, de fours, puisque cette méthode est sensible à la forte aimantation thermorémanente des terres cuites), mais qu elle est d abord sensible à la présence de structures fossoyées. Son principe est le suivant : il s agit de mesurer l une des composantes locales du champ 12

14 magnétique terrestre (qui s expriment en nt ) et on enregistre ses variations qui traduisent toutes les modifications de l aimantation totale. Avec un seul capteur, on va mesurer l amplitude du vecteur champ magnétique total en un point (qui s exprime en nt ). La valeur obtenue au point de mesure est soustraite de la valeur mesurée à la station de référence au même instant : cette différence est le reflet de la déformation des lignes de champ au point de mesure. Avec deux capteurs, on peut mesurer le gradient magnétique vertical du champ à mi-hauteur entre les deux capteurs (qui s exprime en nt/m). La prospection électrique La méthode de prospection électrique repose sur la mesure d une propriété physique, et de ses variations, utilisée pour décrire la structure du sous-sol : il s agit de la résistivité électrique apparente (ρ a, qui s exprime en Ω.m), qui intègre les résistivités du volume pris en compte dans la mesure. Cette propriété caractérise la difficulté qu a un courant électrique à traverser un matériau. Elle varie donc principalement selon la nature des matériaux constitutifs du terrain (propriété très sensible au contenu en argile) et de leur état de saturation (teneur en eau du matériau traversé) [12]. Le principe est le suivant : la résistivité électrique est mesurée à l aide d un dispositif quadripôle (AMNB) constitué de quatre électrodes (quatre pointes métalliques) dont deux servent à injecter un courant électrique I dans le sol (A et B), les deux autres servant à mesurer la différence de potentiel V résultant de cette injection (M et N ) [12] (cf. Figure 3.2). La valeur de ρ a se déduit des valeurs de l intensité du courant I, de la différence de potentiel V et du facteur géométrique K propre à la géométrie du dispositif employé lors de l acquisition des données. Il s agit ensuite d écarter davantage les électrodes afin de sonder le sol plus profondément, puisque l écartement entre les électrodes gouverne ce que l on appelle la profondeur d investigation, c est-à-dire l épaisseur de terrain pris en compte dans la mesure. Pour être sûr d estimer le minimum de pénétration, il faut diviser la longueur de la ligne maximale utilisée par un facteur dix. La profondeur d investigation minimale peut donc être approximée par AB 10. Fig. 3.2 Schéma du dispositif quadripôle AMNB utilisé en prospection électrique. 13

15 En prospection électrique, il existe plusieurs dispositifs que l on peut classer en deux groupes principaux, à savoir : Les traînés électriques : ils permettent d obtenir des profils et des cartes de résistivités apparentes. Plus la longueur de ligne sera grande, plus la profondeur d investigation augmentera ; Les sondages électriques : ils permettent d obtenir la succession verticale des résistivités autour d un point. Les géométries (i.e. la configuration ou la disposition des électrodes) sont très variées : la plus connue est la géométrie Schlumberger, mais on trouve aussi la configuration Wenner caractérisée par un écartement inter-électrodes identique (cf. Figure 3.3). Fig. 3.3 Schéma du dispositif quadripôle AMNB utilisé pour un sondage électrique (configuration Wenner). La méthode de prospection électrique reste l une des plus simples à mettre en oeuvre sur le terrain et l une des plus pertinentes pour la détection des murs enfouis, spécialement dans un encaissant fin, donc dans un environnement très conducteur où le contraste électrique est maximal, comme pour la détection de fossés ou de structures en terre dans un encaissant grossier [12]. Cependant, il est mieux d éviter les terrains très secs dans lesquels il est difficile d injecter du courant. 3.2 Acquisition des données sur le terrain Préparation du terrain La première étape sur le terrain est de réaliser un repère en deux dimensions, ainsi qu une grille de prospection. Cette disposition permet d assurer l espacement des mesures de profils pour une prospection à maille régulière. Pour notre étude, nous avons décidé de placer l origine du repère dans l angle nord-ouest de la parcelle. Un carroyage est mis en place grâce à plusieurs décamètres d une longueur de 50 m sur la périphérie de la parcelle et à une distance d un mètre des clôtures pour s affranchir au maximum des perturbations liées au grillage. L axe des x croissants est vers le sud, celui des y croissants étant vers l est. Un fois notre repère spatial établi, nous pouvons commencer les mesures. Celles-ci sont prises en aller-retour le long de profils linéaires espacés d 1 m que l on visualise à l aide d un 14

16 décamètre et des balises disposés parallèlement au long côté de la parcelle (donc parallèlement à l axe des x). Ils permettent aux opérateurs de se déplacer linéairement en visant. Après l enregistrement d un profil, ces guides visuels sont décalés d un mètre vers l est pour le profil suivant Appareillage utilisé Le CS60 (Conductivimètre Susceptibilimètre 60) Cet appareil utilisé en prospection électromagnétique est dit de type Slingram, c est-àdire composé de deux dipôles magnétiques (une bobine émettrice, l autre servant de récepteur) séparées par une distance L (ici L = 60 cm, d où le nom donné à l appareil). Les bobines sont verticales et coplanaires (VCP) correspondant donc à deux dipôles horizontaux. Le CS60 permet une mesure simultanée de la phase et de la quadrature à une fréquence de Hz. Sa profondeur d investigation est de l ordre de 40 cm pour la phase et de 1 m pour la quadrature. L appareil est tracté sur un chariot de 17 cm de haut. Le CS60 nécessite deux opérateurs (cf. Figure 3.4) : un pour tracter de manière rectiligne et à vitesse constante l appareil le long des profils, un autre pour s occuper de l ordinateur de terrain (Husky) et contrôler le bon enregistrement des données, ainsi que l état de la batterie du CS60. Fig. 3.4 L électromagnétomètre CS60, en opération au Vieil-Évreux (Photo J. Thiesson, 16 mars 2006). 15

17 Le magnétomètre à pompage optique à vapeur de césium Geometrics G858 Nous avons utilisé cet appareil en configuration de gradiomètre vertical avec deux capteurs à césium placés verticalement l un au-dessus de l autre. Une fois chauffés à une température supérieure à la température de fusion du césium (27 C), les électrons vont pouvoir absorber les photons dont l énergie correspond à la transition entre les deux niveaux Zeeman. A ce momentlà, nous allons pouvoir commencer les mesures : les deux capteurs vont mesurer individuellement le champ magnétique terrestre à 0,60 et 1,30 m au-dessus du niveau du sol. La différence entre les deux champs (champ bas - champ haut) divisée par la distance entre les capteurs (63 cm) est une approximation du gradient magnétique vertical à demi-hauteur des deux capteurs (soit 95 cm). Le magnétomètre permet une mesure à cadence rapide (ici environ 5 mesures par secondes). Le G858 ne nécessite qu un opérateur, du fait de sa conception (cf. Figure 3.5). Néanmoins, les capteurs se situant à presque un mètre au devant de l opérateur, il n est pas évident de s aligner en continu sur un profil ; un contrôle extérieur de la position de l opérateur est donc souhaitable tout au long des profils d acquisition. Fig. 3.5 Prospection walking avec le magnétomètre à pompage optique à vapeur de césium Geometrics G858, sur le site du Vieil-Évreux (Photo M. Pétronille, 16 mars 2006). 16

18 Dispositif quadripôle en configuration Wenner Nous avons effectué trois sondages électriques à l aide d un quadripôle en configuration Wenner (cf. Figure 3.6). Fig. 3.6 Dispositif quadripôle utilisé pour les sondages électriques sur le site du Vieil-Évreux (Photo M. Pétronille, 17 mars 2006). Nous avons fait varier la distance inter-électrodes (notée a, qui s exprime en mètre) de la façon suivante : 0,2 ; 0,3 ; 0,5 ; 0,7 ; 1 ; 1,5 ; 2 ; 3 ; 5 ; 7 et 10 m. Nous avons injecté un courant I de 10 ma. La profondeur d investigation est donc comprise au minimum entre 6 cm et 3 m. Cette méthode de prospection nécessite au moins deux opérateurs : un premier pour injecter le courant et noter la valeur de ρ a correspondante pour un écartement donné des électrodes, et un second pour changer cet écartement inter-électrodes d une mesure à l autre. 17

19 3.3 Données, traitements et résultats Quelques généralités Une fois les mesures obtenues sur le terrain, il s agit de les visualiser et de les traiter pour pouvoir les interpréter par la suite. Les données de la prospection géophysique vont être transférées sur un ordinateur et sont présentées sous forme de cartes de données brutes (non traitées) dans un premier temps. Cellesci sont élaborées puis traitées grâce au logiciel Wumap (programme de visualisation et de traitement de données géophysiques de sub-surface) développé au laboratoire Sisyphe (UMR 7619 ) de l Université Paris VI par Jeanne Tabbagh, avant qu elles ne soient transférées sur le logiciel Surfer qui permettra de les imprimer. Dans le cas de la prospection : Avec le CS60 : nous obtenons une carte pour la phase (signal proportionnel à la susceptibilité magnétique) et une autre pour la quadrature (signal proportionnel à la conductivité électrique en première approximation ; dans ce rapport, toutes les cartes de la quadrature seront proportionnelles à la résistivité électrique, et donc inversement proportionnelles à la conductivité électrique). Il est aussi possible d afficher la carte des variations de la température de l appareil ; Avec le G858 : nous obtenons une carte pour le gradient magnétique vertical. Nous pouvons aussi visualiser deux autres cartes, pour la mesure de l amplitude du champ total avec le premier capteur d une part, et avec le second capteur d autre part. Mais, entre la série de données brutes enregistrées sur le terrain, et la carte la plus réaliste et pertinente que l on veut obtenir, il faut effectuer un certain nombre de traitements pour mettre en forme les données, les positionner, corriger les éventuelles erreurs de mesure, de position ou d appareillage et surtout améliorer la lisibilité des réponses provenant de structures archéologiques par rapport aux autres réponses du sous-sol (pédologie, hydrologie, traces de labours liés aux travaux agricoles, aménagements comme par exemple la présence de tuyaux...) [13]. Cependant, tout traitement sur les données pouvant avoir un effet néfaste (par exemple lissage trop important des données), il est important d effectuer les mesures dans les meilleures conditions possibles [13]. Enfin, l interprétation des cartes se fait selon l intensité du signal associé aux anomalies, leur forme et leur orientation. Il est par exemple connu que les sols sont en général plus magnétiques que les structures maçonnées. A l inverse, les chauffes répétées dans les structures de combustion et la cuisson des argiles, provoquant la transformation minéralogique de certains oxydes de fer en minéraux hautement magnétiques, se traduiront par de très fortes anomalies [4]. Mais il est aussi capital de prendre en compte le contexte général du site prospecté (géologie, topologie, histoire, données archéologiques...) pour une interprétation des cartes obtenues la plus pertinente possible. 18

20 3.3.2 Résultats de la prospection électromagnétique Les données brutes acquises avec le CS60 sont enregistrées dans le fichier Ve16306G.app (cf. Figure 3.7). Fig. 3.7 Fichier des données brutes acquises avec le CS60. Une boîte de dialogue sous Wumap nous permet de choisir le paramètre à visualiser, sachant que le CS60 mesure trois paramètres du terrain prospecté : la phase (1), la quadrature (2) et la température (3) qui permet un contrôle de son fonctionnement. On doit aussi indiquer la maille avec laquelle on souhaite travailler (ici 1 m). Les cartes brutes que l on obtient avec le CS60 sont illustrées par la figure

21 Fig. 3.8 Cartes brutes de la phase (signal proportionnel à la susceptibilité magnétique) (a) et de la quadrature (signal proportionnel à la résistivité électrique) (b) acquises avec le CS60. 20

22 Pour traiter les données acquises avec le CS60, nous procèderons par : Un délignage par une constante ; Une remise à zéro ; Un étalonnage ; Un filtrage par la médiane pour éliminer les points aberrants. Délignage par une constante Nous avons d abord choisi ce traitement afin d éliminer le bruit sans pour autant éliminer des variations rattachées aux propriétés vraies du sous-sol. Il s agit entre autre d éliminer sur la carte les éventuels effets de profils. Remise à zéro et étalonnage Dans le cas de la phase, nous retranchons 116 aux valeurs acquises pour la remise à zéro, et nous multiplions par un coefficient de pour les étalonner en unités du système international. Ces coefficients sont calculés en faisant le calage grâce aux valeurs lues sur le CS60 après des mesures au sol, suivies de mesures à une hauteur de 2,20 m environ (cf. Figure 3.9). Fig. 3.9 Mesures de la phase et de la quadrature avec le CS60 placé au sol (a), puis à 2,20 m du sol (b) (Photo M. Pétronille, 17 mars 2006). Dans le cas de la quadrature, nous rajoutons 520 aux valeurs acquises pour la remise à zéro et nous multiplions par un coefficient de pour les étalonner en ms/m. Ces coefficients sont calculés en se basant sur les résultats des trois sondages électriques effectués. Pour passer de la conductivité électrique (proportionnelle à la quadrature en première approximation) à la résistivité électrique, nous avons ensuite multiplié par 1000 et divisé par les valeurs de la carte. Filtrage par la médiane Le principe de ce traitement est de remplacer les valeurs aberrantes par la médiane (filtre n n). On remplace donc une valeur donnée par la médiane si celle-ci est trop différente de la 21

23 médiane. Il faut choisir un écart à la valeur de la médiane, c est-à-dire un écart entre la valeur de la médiane et la valeur à remplacer (nous avons choisi un écart de 2). Les cartes que l on obtient avec le CS60, après traitement des données, sont illustrées par la figure Fig Cartes de la phase (a) et de la quadrature (b) acquises avec le CS60, après traitement. 22

24 3.3.3 Résultats de la prospection magnétique Les données brutes acquises avec le G858 sont contenues dans le fichier parcellcor.dat (cf. Figure 3.11). Fig Fichier des données brutes acquises avec le magnétomètre G858. Pour ouvrir notre fichier, nous choisissons l option Mag Geometrics X Y Z. Une boîte de dialogue nous permet alors de choisir le paramètre à visualiser, sachant que le G858 mesure trois paramètres du terrain prospecté : le champ total au niveau du premier capteur (1), le champ total au niveau du deuxième capteur (2), et pour finir le gradient magnétique vertical (3). Nous devons aussi indiquer le pas d échantillonnage avec lequel nous avons travaillé (ici 1 m). Le résultat s affiche alors sous la forme d une carte que l on réoriente correctement (de façon à avoir les profils horizontalement) en faisant une inversion d axe. Aucun traitement n a été nécessaire pour les données obtenues avec le G858 car nous avons jugé que la carte des données brutes était déjà correcte. Nous avons seulement joué sur les différents niveaux de l échelle de couleur, afin d avoir une visualisation optimale des anomalies les plus remarquables repérables sur la carte. La carte finale du gradient magnétique vertical obtenue avec le G858 peut être visualisée en palette de gris ou de couleur (cf. Figure 3.12). 23

25 Fig Carte du gradient magnétique vertical acquise avec le G858, en niveaux de gris (a), puis en couleur (b). 24

26 3.3.4 Résultats des sondages électriques Le choix de l emplacement des sondages électriques est relatif aux résultats obtenus en prospection électromagnétique et plus particulièrement à ceux de la quadrature. Nous avons fait le choix d implanter trois sondages électriques (cf. Figure 3.13) : Un premier sondage, noté S1 et de coordonnées (8,6), sur le terrain conducteur au nordouest de la parcelle A-124 ; Un deuxième sondage, noté S2 et de coordonnées (47,5), sur la partie résistante du terrain, plus au sud-ouest de la parcelle ; Un troisième et dernier sondage, noté S3 et de coordonnées (48,18), sur une partie moyennement résistante, au centre de la parcelle. Fig Position des trois sondages électriques sur la carte de résistivité électrique. Les données acquises par la méthode électrique sont visualisées et traitées grâce au logiciel QWSELN développé par Jeanne Tabbagh au laboratoire Sisyphe. Il s agit de rentrer les valeurs de l écartement inter-électrodes, noté a, ce dernier variant de 0,2 à 10 m, ainsi que les valeurs des résistivités apparentes associées (en Ω.m). On génère ensuite un modèle tabulaire en supposant le nombre de couches, leur résistivité apparente et leur épaisseur. On finit par appliquer une amélioration automatique à notre modèle, afin que le modèle final représente au mieux les données de terrain. Les modèles retenus, après traitement des données, sont illustrés par les diagrammes bilogarithmiques des figures 3.14, 3.15 et

27 Fig Modèle obtenu pour le premier sondage (S1 ) de coordonnées (8,6). En abscisse est représentée l épaisseur des couches, en mètre ; en ordonnée est représentée la résistivité apparente des couches, en Ω.m. En haut à droite est précisé le nombre de terrains que le modèle propose, ainsi que leur résistivité apparente et leur épaisseur respectives. 26

28 Fig Modèles obtenus pour le deuxième sondage (S2 ) de coordonnées (47,5) (voir la figure 3.14 pour les commentaires). 27

29 Fig Modèle obtenu pour le troisième sondage (S3 ) de coordonnées (48,18) (voir la figure 3.14 pour les commentaires). 28

30 Chapitre 4 Bilan de l approche géophysique 4.1 Interprétation des cartes de susceptibilité magnétique et de résistivité électrique Dans un premier temps, la carte de susceptibilité magnétique a permis de mettre en évidence une anomalie fortement susceptible et bien localisée, au centre de la parcelle A-124 (anomalie A1, cf. Figure 4.1), entourée de terrains qui présentent une susceptibilité beaucoup plus faible. Du fait de sa forte susceptibilité magnétique, l anomalie A1 est un marqueur de l anthropisation de cette partie de la parcelle et semble correspondre à une structure faite de matériaux à la fois peu résistants et fortement magnétiques (présence de minéraux hautement magnétiques, dérivés d oxydes de fer, pouvant être liés à des structures de combustion (?), ou plutôt zone d accumulation de matériaux fins). Il semblerait que cette anomalie corresponde d un point de vue de la forme, de la taille et de sa position sur la parcelle à la structure enfouie, notée A, qui apparaît très nettement sur le cliché de R. Agache (cf. Figure 2.1). La carte de résistivité électrique quant à elle montre une forte anomalie résistante (anomalie B1, cf. Figure 4.1) complètement à l ouest de la parcelle. Cette anomalie, orientée est-ouest, est entourée de terrains conducteurs au nord (anomalie C1, cf. Figure 4.1) et au sud-ouest de la parcelle (anomalie D1, cf. Figure 4.1). Du fait de sa forte résistivité électrique, l anomalie B1 correspond certainement à une structure en pierre (blocs de calcaire et/ou de silex, d après le contexte géologique du site, constituants les murs du sancutaire?), contenue dans un encaissant fin plus conducteur tel que les limons des plateaux. Ces résultats semblent concordant avec ceux obtenus en prospection électrique par la société Terra Nova en 2001 [14] (cf. Figure 1.4). Si l on recoupe les deux cartes, on peut remarquer que les anomalies A1 et B1, bien que très proches l une de l autre, ne se superposent pas. Il s agirait donc de deux structures distinctes. 29

31 Fig. 4.1 Repérage des anomalies les plus remarquables sur les cartes de phase (a) et de quadrature (b). 30

32 4.2 Interprétation de la carte du gradient magnétique vertical La carte du gradient magnétique vertical s avère riche en informations. Dans un premier temps, nous avons pu distinguer la présence de deux anomalies montrant un fort gradient magnétique, au nord-est de la parcelle. La forme sphérique de l anomalie la plus à l est (anomalie A2, cf. Figure 4.2) traduit probablement la présence d un four (très magnétique), tandis que l anomalie située un peu plus à l ouest (anomalie B2, cf. Figure 4.2) correspond certainement à la présence d objets métalliques (probablement en fer d après l orientation de cette anomalie par rapport à celle du champ magnétique terrestre actuel). Ces objets pourraient correspondre à des bombes enfouies suite aux bombardements visibles sur les photographies aériennes de Plus au sud de la parcelle, on distingue de nombreuses anomalies linéaires perpendiculaires, soit d oriention quasi est-ouest, soit quasi nord-sud (anomalies C2, cf. Figure 4.2). Elles sont caractérisées par un faible gradient magnétique. Il doit s agir des murs du grand sanctuaire (les structures maçonnées sont généralement moins magnétiques que les sols). Nous retrouvons ces mêmes structures linéaires sur le cliché de R. Agache (cf. Figure 2.1). De part et d autre d une partie des anomalies linéaires de direction quasi nord-sud, on distingue plusieurs petites anomalies alignées et ponctuelles caractérisées par un gradient magnétique élevé (anomalies D2, cf. Figure 4.2), séparées les unes des autres par des zones à gradient magnétique beaucoup plus faible. Ces anomalies ponctuelles, intercalées par des structures moins magnétiques, pourraient correspondre à des amas de briques cuites (base de colonnes?) que la méthode magnétique distingue très bien puisqu elle est sensible à la forte aimantation thermorémanente des terres cuites. Enfin, une dernière anomalie peut être repérée sur la figure 4.2 (anomalie E2 ). Celle-ci, assez magnétique, est caractérisée par sa forme coudée bien visible, mais son interprétation reste difficile. 31

33 Fig. 4.2 Repérage des anomalies les plus remarquables sur la carte du gradient magnétique vertical, en niveaux de gris, puis en couleur. 32

34 4.3 Interprétation des résultats des sondages électriques Les résultats des sondages électriques sont globalement concordants avec ceux de la carte de résistivité électrique acquise avec le CS60. Le premier sondage (S1, de coordonnées (8,6)), que l on a réalisé au niveau du terrain identifié comme conducteur (cf. Figure 3.13), a révélé l existence de deux terrains (cf. Figure 3.14) : Un premier terrain assez épais (1,50 m environ) montre une résistivité d environ 100 Ω.m. Il s agit probablement d une couche de matériel archéologique ; Un second terrain, situé sous le terrain précédent, montre une résistivité beaucoup plus faible (25 Ω.m environ). Il s agit probablement de la couche d argiles à silex. Le deuxième sondage (S2, de coordonnées (47,5)), que l on a réalisé sur la zone de la parcelle caractérisée par une forte résistivité (cf. Figure 3.13), peut être interprété de deux façons à cause du dernier point de mesure pour a = 10 m : Si l on considère que le dernier point de mesure n est pas aberrant (cf. Figure 3.15 (a)), on obtient un modèle à quatre couches, les trois premières atteigant au total un épaisseur de 1,50 m et montrant une forte résistivité de plusieurs centaines de Ω.m, tandis que la dernière couche (la plus profonde) montre une résistivité beaucoup plus faible de l ordre de 30 Ω.m. Ce modèle montre donc une certaine ressemblance avec le modèle obtenu pour le sondage S1 ; Mais si l on considère que le dernier point de mesure de ce sondage est aberrant (cf. Figure 3.15 (b)), on obtient cette fois-ci un modèle à trois couches caractérisé par la présence d une couche à forte résistivité (environ 400 Ω.m) intercalé entre deux couches plus conductrices. Enfin, le troisième sondage (S3, de coordonnées (48,18), cf. Figure 3.13), a révélé comme le premier sondage la présence de deux terrains (cf. Figure 3.16) : La couche la plus superficielle, d une épaisseur d environ 1,50 m, présente une résistivité d une centaine d Ω.m. Comme pour le sondage S1, il s agit probablement d une couche de matériel archéologique ; Dessous se trouve une couche plus conductrice d environ 30 Ω.m, qui correspond certainement à la couche d argiles à silex. 33

35 Chapitre 5 Synthèse Gisacum est un site complexe et fortement structuré pour lequel le croisement des méthodes géoarchéologiques et géophysiques s est avéré intéressant. Les résultats géophysiques que nous avons obtenus sur la parcelle A-124 semblent concordants avec ceux obtenus en prospection électrique par la société Terra Nova en 2001 sur la même partie du site. En effet, nous avons observé qu au nord de la parcelle, la couche superficielle semblait être plus conductrice que vers le sud. L augmentation de la résistivité électrique à l ouest et au centre de la parcelle A-124 est donc probablement dûe à la présence de matériel résistant, tel que des blocs de calcaire et/ou de silex consituants les murs du sanctuaire, entouré par un encaissant fin plus conducteur tel que les limons des plateaux. La prospection électromagnétique a aussi permis de mettre en évidence une anomalie de forte susceptibilité localisée au centre de la parcelle, qui correspondrait à une structure fortement magnétique et peu résistante telle qu une structure de combustion au niveau du grand sanctuaire (?), ou plutôt une zone d accumulation de matériaux fins. Ce résultat semble concordant avec le cliché aérien de la parcelle pris par R. Agache au cours de l été très sec de La prospection magnétique quant à elle a permis de détecter la présence possible d un four et de structures en fer (bombes liées à la guerre?) au nord-est de la parcelle. Il a aussi été possible de détecter des structures linéaires probablement maçonnées, puisque faiblement magnétiques, correspondant certainement à des murs du grand sanctuaire. Nous avons pu repérer le long d une partie de ces structures linéaires quelques anomalies ponctuelles fortement magnétiques correspondant peut-être à des petits amas de briques cuites (base de colonnes?). Les anomalies linéaires détectées par la prospection magnétique semblent elles aussi concordantes avec la photographie aérienne de la parcelle. Enfin, l interprétation des sondages électriques, implantés du côté ouest de la parcelle, nous a permis de recouper au mieux les informations géoarchéologiques et géophysiques. Nous avons d abord pu situer le socle géologique de la région qui correspond aux argiles kaolinitiques à silex. Les sondages électriques, aussi bien que l étude géoarchéologique du sondage M2AE-221, ont permis de localiser cette couche conductrice (couche 8N) à une profondeur moyenne de 1,50 m et de montrer qu elle est plus importante vers l ouest. Cet enfouissement, s il n est pas causé par la géomorphologie naturelle de la région (érosion locale permettant la remontée de la craie dolomitique résistante), est probablement d origine anthropique, ce qui suggère l hypothèse d un creusement suivi d un remblaiement avec des matériaux plus résistants. Cette hypothèse serait dans ce cas concordante avec les résultats de l étude du sondage M2AE-221, qui a permis de mettre en évidence, au-dessus de la couche d argiles à silex, la présence d une voie antique 34

36 caractérisée par une couche à gros silex anguleux intercalés par du gravier fin (couche 7N). Au cours de notre étude, nous avons montré que cette couche était surmontée d une autre couche contenant plusieurs types de mortiers, des morceaux de céramiques et des tuiles posées à plat, que l on a interprétée comme un remblai (couche 6N). L étude géoarchéologique et les prospections géophysiques réalisées pour notre étude ont donc permis d apporter une lecture complémentaire du sous-sol de la parcelle A-124 sur le site du Vieil-Évreux. Malgré le fait que comme toute méthode non destructrice, il ne nous a pas été possible d accéder directement aux structures archéologiques, donc de pouvoir entre autre identifier la nature des anomalies détectées, déterminer des rapports stratigraphiques et dater les structures, les méthodes géophysiques ont largement montré leur importance tant en matière de recherches programmées que préventives en contextes archéologiques et sont loin d avoir atteint leurs limites. Outre l acquisition de données nouvelles, les méthodes d investigation non destructrices, telles que les méthodes géophysiques et aériennes, ainsi que leur combinaison, favorisent les choix ultérieurs indissociables des interventions archéologiques classiques. 35

37 Annexes Cartes obtenues avec le CS60, après traitement, replacées sur le cadastre du site Fig. 5.1 Carte de la phase, après traitement, replacée sur le cadastre du site. Ce dernier apparaît en orange sur la carte, les principales routes sont en rouge, tandis qu en noir est représenté le plan du grand sanctuaire dessiné par l archéologue du XIX e siècle. Au nord-est de la parcelle est localisée sous la forme d un carré rose la fosse correspondant au sondage M2AE

38 Fig. 5.2 Carte de la quadrature, après traitement, replacée sur le cadastre du site (voir la figure 5.1 pour les commentaires). 37

39 Cartes obtenues avec le G858, en niveaux de gris et en couleur, replacées sur le cadastre du site et en 3D Fig. 5.3 Carte du gradient magnétique vertical, en niveaux de gris, replacée sur le cadastre du site (voir la figure 5.1 pour les commentaires). 38

40 Fig. 5.4 Carte du gradient magnétique vertical, en couleur, replacée sur le cadastre du site (voir la figure 5.1 pour les commentaires). 39

41 Fig. 5.5 Carte 3D du gradient magnétique vertical. 40

42 Bibliographie [1] Aubry, L., S. Alix et S. Lacaze, Le grand temple du Vieil-Évreux et ses abords immédiats, Terra Nova, Conseil Général de l Eure, Direction de l action culturelle, [2] Aubry, L., Acquisition, traitement et restitution des données d une reconnaissance archéologique : la ville gallo-romaine du Vieil-Évreux, Thèse de Doctorat, Université Pierre et Marie Curie (Paris VI), Paris, [3] Bertaudière, S. et L. Guyard, Vieil-Évreux : un monument des eaux en bois énigmatique!, Les Dossiers d Archéologie, N 295, 60-69, [4] Bobée, C., La méthode magnétique, Les Dossiers d Archéologie, N 308, 43, [5] Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), Carte géologique au 1/50000 Évreux, Vallées de l Eure et de l Iton, Service Géologique National, Orléans, [6] Dabas, M., L. Guyart et T. Lepert, Gisacum revisité. Croisement géophysique et archéologie, Les Dossiers d Archéologie, N 295, 52-61, [7] Guyard, L. et T. Lepert, Le N 359, 20-29, Vieil-Évreux, ville sanctuaire gallo-romaine, Archeologia, [8] Guyard, L. et S. Bertaudière, Le Vieil-Évreux (Eure), Les terres noires, Thermes gallo-romains, Dossier Final de Synthèse de fouilles programmées , Tome I Présentation et analyse archéologique, Conseil Général de l Eure, Mission archéologique du Vieil-Évreux, Le Vieil-Évreux, 1999a. [9] Guyard, L. et S. Bertaudière, Le Vieil-Évreux (Eure), Les terres noires, Thermes gallo-romains, Dossier Final de Synthèse de fouilles programmées , Tome II Analyse stratigraphique, Conseil Général de l Eure, Mission archéologique du Vieil-Évreux, Le Vieil-Évreux, 1999b. [10] Marmet, E., Cartographie à large maille de la susceptibilité magnétique du sol pour une évaluation archéologique sur les grands tracés, Thèse de Doctorat, Université Pierre et Marie Curie (Paris VI), Paris, [11] Meyer de Stadelhofen, C., Applications de la géophysique aux recherches d eau, Technique et Documentation - Lavoisier,

43 [12] Tabbagh, A., Les méthodes électriques et électrostatiques, Les Dossiers d Archéologie, N 308, 35, [13] Tabbagh, J., Traitement des données géophysiques, Les Dossiers d Archéologie, N 308, 71, [14] Terra Nova, Rapport de prospection géophysique par la méthode électrique au niveau du grand temple du Vieil-Évreux et ses abords immédiats, [15] Thiesson, J., La méthode électromagnétique, Les Dossiers d Archéologie, N 308, 51,

44 Table des figures 1.1 Localisation géographique du site d étude Contexte géologique de la zone du Vieil-Évreux. La flèche indique la parcelle A-124 sur laquelle porte notre étude Gisacum au III e siècle après J.-C. (hypothèse de travail) [6] Prospection électrique effectuée par la société Terra Nova en 2001 sur une partie du grand sanctuaire, avec une profondeur d investigation de 1 m [14]. Notre étude a porté sur la parcelle A Photographie aérienne (non redressée) de la parcelle A-124 du site du Vieil-Évreux réalisée par Roger Agache au cours de l été Unités stratigraphiques mises en évidence au niveau du sondage M2AE-221 (Photo M. Pétronille, 13 mars 2006) Schéma du dispositif quadripôle AMNB utilisé en prospection électrique Schéma du dispositif quadripôle AMNB utilisé pour un sondage électrique (configuration Wenner) L électromagnétomètre CS60, en opération au Vieil-Évreux (Photo J. Thiesson, 16 mars 2006) Prospection walking avec le magnétomètre à pompage optique à vapeur de césium Geometrics G858, sur le site du Vieil-Évreux (Photo M. Pétronille, 16 mars 2006) Dispositif quadripôle utilisé pour les sondages électriques sur le site du Vieil- Évreux (Photo M. Pétronille, 17 mars 2006) Fichier des données brutes acquises avec le CS Cartes brutes de la phase (signal proportionnel à la susceptibilité magnétique) (a) et de la quadrature (signal proportionnel à la résistivité électrique) (b) acquises avec le CS Mesures de la phase et de la quadrature avec le CS60 placé au sol (a), puis à 2,20 m du sol (b) (Photo M. Pétronille, 17 mars 2006) Cartes de la phase (a) et de la quadrature (b) acquises avec le CS60, après traitement Fichier des données brutes acquises avec le magnétomètre G Carte du gradient magnétique vertical acquise avec le G858, en niveaux de gris (a), puis en couleur (b) Position des trois sondages électriques sur la carte de résistivité électrique Modèle obtenu pour le premier sondage (S1 ) de coordonnées (8,6). En abscisse est représentée l épaisseur des couches, en mètre ; en ordonnée est représentée la résistivité apparente des couches, en Ω.m. En haut à droite est précisé le nombre de terrains que le modèle propose, ainsi que leur résistivité apparente et leur épaisseur respectives Modèles obtenus pour le deuxième sondage (S2 ) de coordonnées (47,5) (voir la figure 3.14 pour les commentaires)

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