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1 REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi Région de Kolda Département de Médina Yoro Foulah Arrondissement de NDorna Approuvé le 10/03/2012 COMMUNAUTE RURALE DE BOUROUCO PLAN LOCAL DE DEVELOPPEMENT ( ) Janvier 2012 AVEC L APPUI DE AGENCE REGIONALE DE DEVELOPPEMENT DE KOLDA Approuvé le 10/03/2012 Umbrella Support Unit (USU) SACRE CŒUR II Villa N 8651, Appartement 2-1 Tel/Fax : usuassoc@orange.sn

2 SOMMAIRE SIGGLES ET ABREVIATIONS... 4 CONTEXTE ET JUSTIFICATION... 5 I. METHODOLOGIE... 7 A. La Phase de Lancement... 7 B. Le Pré-diagnostic... 8 C. Le Diagnostic Participatif... 8 D. La Phase de Planification... 8 E. Calendrier... 9 F. Contraintes... 9 II. LA COMMUNAUTE RURALE DANS SON ENVIRONNEMENT III. PRESENTATION DE LA COMMUNAUTE RURALE A. Historique B. Milieu Physique C. Milieu Humain D. Zonage E. Conclusion Partielle IV. DIAGNOSTIC INSTITUTIONNEL ET ORGANISATIONNEL A. Le Conseil Rural B. Les Organisations de base C. Les Partenaires et Intervenants D. Conclusion Partielle V. LES SECTEURS SOCIAUX A. Education et formation B. Santé C. Hydraulique D. Assainissement et Hygiène E. Energie F. Transport G. Communication et NTIC H. Jeunesse et Sports I. La Culture et le Tourisme J. Les activités Féminines et de Genre Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 2

3 K. Conclusion Partielle VI. LES SECTEURS PRODUCTIFS A. L Agriculture B. L Elevage C. L Exploitation Forestière D. Le Commerce E. L Artisanat et la Micro entreprise F. La Micro-finance G. Conclusion Partielle VII. LES ORIENTATIONS STRATEGIQUES ET AXES DE DEVELOPPEMENT A. La Vision de Développement B. Axes Stratégiques de développement C. Les Actions de développement VIII. LE PLAN ANNUEL D INVESTISSEMENT (2012) IX. STRATEGIES DE MISE EN OEUVRE D. Aspects institutionnels E. Système de suivi-évaluation Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 3

4 SIGGLES ET ABREVIATIONS ANCAR APE ARD ASC ASC ASCOM ASPRODEB ASUFOR CADL CCF CEM CLCOP CMS CPE CR DAPS DRDR DSRP GIC ICP IEC OCB ONG OMD OP PEPAM PLD PNDL PRDI PRN PROMER PSAOP USAID USU SDDR SODEFITEX WV Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural Association des Parents d Elèves Agence Régionale de Développement Association Sportive et Culturelle Agent de Santé Communautaire Assistant Communautaire Association pour la promotion du Développement à la Base Association des Usagers du Forage Centre d Appui au Développement Local Christian Children Fund Collège d Enseignement Moyen Cadre Local de Concertation des Organisations de Producteurs Crédit Mutuel du Sénégal Commission de Planification Elargie Conseil Rural Direction de l Analyse, de la Prévision et des Statistiques Direction Régionale du Développement Rural Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté Groupement Inter-Communautaire Infirmier Chef de Poste Information Education Communication Organisation Communautaire de Base Organisation Non Gouvernementale Objectifs du Millénaire pour le Développement Organisations de Producteurs Programme Eau Pour le Millénaire Plan Local de Développement Programme National de Développement Local Plan Régional de Développement Intégré Programme de Renforcement de la Nutrition Projet de Micro-Entreprise Rurale Programme des Services Agricoles et Appui aux Organisations de Producteurs United States Aid Umbrella Support Unit Service Départemental du Développement Rural Société des Fibres Textiles World Vision Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 4

5 CONTEXTE ET JUSTIFICATION Le Sénégal s est lancé dès son accession à la souveraineté nationale, dans une politique ambitieuse et volontariste de décentralisation et de promotion d une gestion de proximité devant permettre de renforcer l action publique dans la prise en charge de manière efficiente et durable des attentes et des aspirations des communautés de base. Les réformes lancées en 1996 ont constitué une étape majeure dans cette gigantesque entreprise de construction d une action publique plus performante. La loi du 22 mars 1996, au delà du transfert de neuf domaines de compétences de l Etat vers les collectivités locales, ambitionnait de promouvoir une participation active des citoyens pour la définition et la mise en œuvre de politiques publiques plus inclusives parce que prenant mieux en compte leurs intérêts. L esprit de cette décentralisation était également de pouvoir libérer les initiatives endogènes de développement au niveau des communautés de base. La construction de nouveaux espaces d action publique s appuie nécessairement sur une responsabilité des collectivités locales à définir et à planifier des politiques de développement susceptibles de répondre de manière pragmatique aux préoccupations des populations. La communauté rurale se voit ainsi renforcée dans sa capacité à mobiliser les acteurs et partenaires pour la définition dans le cadre du Plan Local de Développement de stratégies concertées et durables de développement. La Communauté Rurale de Bourouco, consciente de ces enjeux s est engagée dans l élaboration de son Plan Local de Développement (PLD), un document cadre qui doit constituer un moyen pour des acteurs locaux, unis par une solidarité basée sur le partage d'un même espace, de formuler et de mettre en œuvre un projet de développement qui les engage. Le PLD se veut également un instrument de correction des disparités entre les espaces dans le but de réaliser un développement équilibré et durable. L élaboration du PLD s inscrit dans cette option d une vision partagée du processus de développement. Il doit ainsi servir de cadre fédérateur des interventions des acteurs tant publics (Collectivité locale, Services de l Etat, Conseil Régional, Partenaires au Développement et organismes d appui, ) que privés (société civile, opérateurs économiques, ONG, ). Bourouco constitue une nouvelle communauté rurale érigée en 2008 dans le cadre du redécoupage de l ancienne communauté rurale de Ndorna qui a donné naissance à quatre nouvelles entités : Bourouco, Ndorna, Bignarabé et Koulinto. Le présent processus se justifie encore plus dans ce contexte car devant permettre à la nouvelle collectivité de disposer d un document de planification. Le PLD est issu d un processus participatif qui, à partir du diagnostic, a permis de définir, pour une période de six ans ( ), les orientations, les actions prioritaires et les ressources à mettre en œuvre pour l atteinte des objectifs préétablis. Le PLD est élaboré grâce à l appui de l Agence Régionale de Développement et du Programme National de Développement Local (PNDL). Cette participation est marquée par une présence de l ensemble des acteurs de la Communauté Rurale, notamment le conseil rural, les OCB, les autorités administratives, les représentants des services techniques et les projets et programmes intervenant dans la Communauté Rurale. Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 5

6 Le processus d élaboration des documents de planification a démarré par l atelier de lancement qui a enregistré xxx personnes présentes, parmi lesquelles on peut compter : xxx conseillers ruraux, xxx femmes leaders de groupements, xxx chefs de villages, des responsables d ASC de jeunes et des chefs religieux. Il est à souligner aussi la présence de chefs des services techniques présents et des projets et programmes intervenant dans la Communauté Rurale de Bourouco. Les autres rencontres telles que les ateliers de diagnostic (xxx présents dans les quatre zones), de restitution communautaire (xxx personnes) et de planification (en moyenne xxx personnes par jour) ont constitué une occasion pour démontrer le niveau de participation, confirmant ainsi l intérêt que la population et les autres acteurs accordent à l acquisition de cet important outil de développement de leur collectivité locale. Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 6

7 I. METHODOLOGIE Le Plan d Investissement résulte d un processus pouvant être décomposé en cinq étapes : i.la Phase Préparatoire de lancement du Processus ; ii.la Phase de Pré-diagnostic et d Etat des lieux ; iii.la Phase de Diagnostic Participatif ; iv.la Phase de Planification et de Mise en cohérence ; v.la Phase de Validation et de Finalisation du processus. A. LA PHASE DE LANCEMENT La phase de lancement a consisté en plusieurs activités : L Atelier d Habilitation au niveau régional a permis aux bureaux d études, aux services techniques, aux représentants des collectivités locales et à l ARD de s accorder sur une démarche d élaboration des différents plans, ainsi que sur les modalités pratiques d intervention ; La phase d information et de sensibilisation : elle a consisté en des rencontres avec les autorités administratives, politiques et coutumières, avec les leaders de la société civile, les opérateurs économiques et les personnes ressources. L objectif était de garantir leur participation totale au processus ; L Atelier de lancement a regroupé les élus, les leaders d organisations, les intervenants, les services techniques. Il devait permettre de mobiliser l ensemble des acteurs pour leur appropriation du processus, mais aussi d échanger sur l approche et la démarche d élaboration du Plan Local de Développement ; La mise en place de la Commission de Planification Elargie : la Commission de Planification Elargie constitue le cadre de concertation pour la conduite du processus de planification, elle avait pour mission de piloter le processus et d appuyer le Prestataire. Au delà de cette mission, elle devrait également constituer le cadre de suivi de la mise en œuvre de la planification. La CPE est constituée d élus, de délégués de quartiers et de représentants de la société civile et est assistée par les services techniques et intervenants ; La formation des membres de la Commission en planification locale : la formation a porté sur les concepts de planification locale, les techniques d animation et sur l utilisation des outils d enquêtes et de diagnostic participatif. Elle a permis également d attirer l attention sur un certain nombre de thématiques prioritaires et transversales (genre, environnement, intercommunalité, sécurité et gestion des conflits, ) et de définir une approche pour leur intégration. Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 7

8 B. LE PRÉ-DIAGNOSTIC Le Pré-diagnostic a permis de collecter les données de base et a consisté en plusieurs activités : La revue documentaire pour collecter et synthétiser les données disponibles. Les différents plans de développement, les études, les rapports d activités, ont été consultés ; La collecte de données au niveau des villages et le recensement des infrastructures. Les enquêtes menées avec l appui des enquêteurs et des membres de la Commission de planification ont porté sur les données démographiques et sur les services de base ; L analyse du dynamisme et des Activités économiques a été réalisée à travers des enquêtes et des entretiens avec des opérateurs économiques, les gestionnaires d infrastructures ; Le Recensement des Organisations de Base a été fait sur la base d entretiens avec les responsables des organisations et les services techniques pour établir la situation organisationnelle ; Les entretiens sur les secteurs sociaux ont été menés avec les élus locaux, les techniciens locaux, les responsables du secteur associatif, les personnes ressources, C. LE DIAGNOSTIC PARTICIPATIF Le Diagnostic proprement dit s est déroulé en trois phases d activités : Le Diagnostic Zonal. La Communauté Rurale a été découpée en trois sous-ensembles homogènes constitués de villages proches et dotés de caractéristiques similaires. Sur la base de ce découpage, les représentants des populations (Chefs de village, leaders d organisations, personnes ressources, ) des différentes zones ont été regroupés au niveau des villages centres. Les ateliers zonaux ont permis d une part de valider le contenu du Pré-diagnostic. Ils ont également permis, sur la base des outils élaborés par l équipe d animation d analyser la situation de la zone aux plans socioéconomiques, physico-environnementaux, ainsi que ses atouts, ses potentialités et ses contraintes de développement. Les ateliers de diagnostic ont été animés par les membres de l équipe technique (services techniques locaux et régionaux, experts du cabinet) et par les membres de la Commission de Planification Elargie (CPE). Le Diagnostic Institutionnel et Organisationnel. Cette activité a permis de regrouper l ensemble des élus, les leaders des organisations de développement et les services techniques pour identifier les forces, les faiblesses, opportunités et menaces de la gouvernance locale et de la dynamique organisationnelle et institutionnelle. La Synthèse Communautaire. L équipe a par la suite procédé à la synthèse des résultats du processus et a procédé à une restitution générale qui a regroupé l ensemble des acteurs de la communauté rurale. Cette activité a ainsi permis de valider le présent document. D. LA PHASE DE PLANIFICATION La phase de planification avait pour objectif d amener les acteurs de la communauté rurale à définir une vision partagée, des axes stratégiques, des objectifs et actions devant contribuer à l amélioration durable des conditions de vie et à éliminer la pauvreté. Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 8

9 Cette phase a été assurée à travers l organisation d ateliers de réflexion regroupant les élus, les autorités coutumières et religieuses, les leaders d organisations communautaires et de gestion des services de base, les opérateurs économiques, les représentants de femmes et de jeunes, Les ateliers ont permis aussi d analyser les objectifs globaux à l échelle nationale (DSRP, OMD) et régionale (PRDI). Cette analyse a permis de dégager des axes de développement et des objectifs stratégiques à l échelle locale cohérents par rapport aux niveaux nationaux et régionaux. Les axes et objectifs ont été par la suite traduits en actions permettant d atteindre les résultats atteints et de lever les contraintes à l échelle des différents secteurs. Les actions ont été budgétisées et priorisées par la suite. Les ateliers ont également permis de définir un Plan d Actions Prioritaires constitué par les actions urgentes et réalistes devant être mises en œuvre durant la première année. E. CALENDRIER Le tableau suivant présente le Calendrier d élaboration du Plan Local de Développement (PLD). Phase Activités Dates Atelier d habilitation 17 Juin 2011 Visites de courtoisie aux autorités administratives et locales 20 au 30 Juin 2011 PHASE DE Sensibilisation des Populations et des Acteurs 20 au 30 Juin 2011 LANCEMENT Forum de lancement 1 er Juillet 2011 Formation des membres de la CPE 5 et 6 Juillet 2011 PHASE DE Revue documentaire 20 Juin au 22 Juillet 2011 PREDIAGNOSTIC Enquêtes et entretiens 7 au 24 Juillet 2011 Diagnostic Zonal 13 et 14 Juillet 2011 PHASE DE Diagnostic Institutionnel et Organisationnel 14 Juillet 2011 DIAGNOSTIC Restitution Communautaire 27 Juillet 2011 PHASE DE PLANIFICATION Planification Participative Restitution Communautaire Validation Finale Tableau 1: Calendrier de déroulement du Processus de Planification. F. CONTRAINTES Même si les résultats ont pu être atteint et un document de pré-diagnostic produit et validé, un certain nombre de contraintes et d insuffisances ont été notées : La faiblesse des capacités des membres de la Commission de Planification Elargie ; la faiblesse du niveau d instruction n a pas permis une responsabilisation totale des membres sur certaines questions complexes ; Le manque de disponibilité des populations en cette période de travaux champêtres. Certaines activités ont permis de noter un taux de participation assez faible compte tenu de cette indisponibilité. L enclavement de la zone qui n a pas permis d assurer une participation satisfaisante des acteurs à l échelle régionale (partenaires et intervenants, services techniques régionaux, organisations fédératives, ). Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 9

10 II. LA COMMUNAUTE RURALE DANS SON ENVIRONNEMENT Le redécoupage de la Région de Kolda en 2008 (loi du 18 mars 2008) a conduit à l érection de l ancien arrondissement de Médina Yoro Foulah en Département. Cette réorganisation spatiale s inscrit dans une volonté de l Etat de promouvoir un meilleur aménagement de l Etat et surtout de permettre au Département de mieux valoriser ses importantes ressources naturelles. Le département de Médina Yoro Foulah est en effet fortement marqué par l enclavement, principale contrainte des régions sud du pays (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor). Ces régions souffrent d une situation excentrée par rapport aux grands centres urbains, la traversée de la Gambie constituant un goulot d étranglement pour les échanges commerciaux. La situation est encore plus exacerbée pour le Département, confronté à la faiblesse du réseau de transport qui ne lui permet pas de tirer parti des ses importantes potentialités. Médina Yoro Foulah est ainsi relié à sa capitale régionale Kolda par une piste latéritique longue de 100 km en très mauvais état et presque impraticable en période hivernale. Le département est ainsi très fortement tourné vers la Gambie. La proximité avec la frontière tend à structurer la dynamique sociale, culturelle, économique des localités et donne l accès aux populations à des produits manufacturés moins couteux (sucre, denrées, matériel électroménager, motos d origine chinoise, ). Les productions agricoles (particulièrement l arachide) sont également écoulées en territoire gambien. Le faible niveau d équipement et de dotation en infrastructures contribue aussi à renforcer cette extraversion des villages du département qui ont accès aux infrastructures sanitaires, aux réseaux de téléphonie, en territoire gambien. Avec une superficie de km 2 (34,17% de la superficie régionale) et une population de habitants (18,62% de la population régionale en 2008), le département reste sous peuplé (avec des densités de 23,24 habitants/km 2 contre respectivement 61,26 habitants/km 2 et 47,07 habitants/km 2 pour les départements de Kolda et de Vélingara. Le département dispose de ressources importantes constituées par : une pluviométrie avantageuse (jusqu à mm de hauteur d eau) ; un réseau hydrographique important constitué de cours d eau permanents (le Sofaniama) et surtout de mares temporaires dans les dépressions inondables ; de vastes zones de terres de bonne qualité, de plateaux, de bas-fonds et de cuvettes permettant la culture irriguée et la riziculture ; des ressources forestières abondantes offrant une gamme variée de produits de prélèvement ainsi qu un riche potentiel faunique et touristique. La faible densité de population et l importance des ressources naturelles expliquent un important mouvement de colonisation des terres. Cette ruée, malgré qu elle contribue à dynamiser la production agricole est cependant à l origine d une situation conflictuelle entre éleveurs peulhs et agriculteurs wolofs. Les ressources forestières connaissent d autre part une baisse rapide liée à l importance des défrichements et aux effets des feux de brousse. La Communauté Rurale de Bourouco appartenant au Département de Médina Yoro Foulah (qui compte trois arrondissements : Ndorna, Fafacourou et Niaming) est issue du redécoupage de l ancienne communauté rurale de Ndorna en quatre nouvelles collectivités locales (les CR de Ndorna, Koulinto, Bourouco et Bignarabé) à la faveur du Décret n du 10 juillet Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 10

11 L ancienne communauté rurale de Ndorna avec une superficie de km 2 faisait à elle seule 23% de l ancien département de Kolda (avant l érection de Sédhiou en Région). Le redécoupage de Ndorna a ainsi permis de définir des entités plus maîtrisables sur le plan spatial. La communauté rurale partage ainsi une frontière avec la République de Gambie et a su développer avec elle des relations très fortes dans le cadre des échanges commerciaux, les relations sociales et dans l accès aux services et infrastructures. L effort de réorganisation spatiale ne s est pas cependant accompagné d un renforcement du niveau d infrastructures et d investissements plus soutenus pour le développement économique. Ainsi les communautés rurales de l arrondissement demeurent sous équipées et continuent à souffrir de l enclavement et de la faiblesse du système de transport. Les populations de la communauté rurale ont ainsi recours aux infrastructures (santé, transport, ) en territoire gambien. D autre part la forte polarisation des villages de la communauté rurale par la Gambie tend à réduire leurs interrelations notamment avec le Chef de la Communauté Rurale, déjà faiblement doté en équipements. Bourouco rayonne ainsi faiblement sur son hinterland. La faiblesse des relations entre les villages est illustrée par le manque de dynamisme du commerce et l absence de marchés d importance. Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 11

12 Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 12

13 III. PRESENTATION DE LA COMMUNAUTE RURALE A. HISTORIQUE Le village de Bourouco, chef lieu de la communauté rurale constitue un centre religieux de premier plan dans la zone, reconnu pour le nombre d érudits qu il a accueilli. Cet héritage religieux et mystique a su se préserver et constitue aujourd hui un déterminant incontournable du système politique, socio-économique et culturel. La zone de Bourouco a toujours été habitée par les Peulhs, ethnie majoritaire ; cependant la zone a accueilli plusieurs vagues de migrations. La communauté rurale compte ainsi une frange importante d'immigrants (Ouolofs, Sérères, etc.) venus du centre et du Nord du Sénégal à la recherche de nouvelles terres pour la culture de l arachide. B. MILIEU PHYSIQUE 1. Localisation Bourouco appartient à l Arrondissement de Ndorna, érigé dans le cadre du Décret n du 10 juillet 2008 et comptant quatre communautés rurales : Bourouco, Ndorna, Bignarabé et Koulinto. La Communauté Rurale est limitée : - au Nord par la frontière avec la République de Gambie ; - au Sud par la Communauté rurale de Kéréwane ; - à l Ouest par la Communauté Rurale de Tankon ; - et l Est par la Communauté Rurale de Ndorna. Limitée au Nord par la frontière avec la République de Gambie, la collectivité subit ainsi les influences de l intense trafic commercial transfrontalier qui structure les dynamiques sociohumaines et économiques le long de la frontière. La communauté rurale souffre également d un enclavement notoire par rapport à sa capitale régionale Kolda. Le village de Bourouco est ainsi relié à Kolda par une piste latéritique longue de 67 km, très dégradée et impraticable en période hivernale. Bourouco est située à 20 km environ au Nord-Ouest de son chef lieu d arrondissement Ndorna, sur une piste difficilement accessible. 2. Relief et Sols Le relief est de manière générale, relativement plat. Il est cependant marqué par de nombreuses zones dépressionnaires retenant l eau en hivernage et constituant des mares temporaires et des marigots. A dominante argileux à sablo-argileux les sols de la communauté rurale sont de plusieurs types : les sols sablo-argileux localisés dans la plus grande partie de la communauté rurale, sont propices aux cultures céréalières et à l arachide. Ces terres sont fortement marquées par la dégradation liée à certains phénomènes érosifs : ruissellement, déboisement, ; Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 13

14 dans les vallées et les zones de dépression, on trouve les sols hydromorphes argileuses ou argilo-sableuses. Leur consistance favorise la présence de mares temporaires et ils sont propices à la riziculture et aux cultures irriguées. 3. Climat Le climat est de type Soudano-Guinéen, caractérisé par l alternance de deux saisons : une saison pluvieuse durant 5 mois (Juin à Octobre) et une saison sèche de 7 mois (Novembre à Mai). Les températures sont assez douces et varient entre 22 et 30 C en hivernage et entre 25 et 35 C (voire 40 ) en période sèche sous l effet des vents d harmattan. La pluviométrie assez satisfaisante (autour de mm) est cependant très irrégulière et en dents de scie comme illustré par le tableau et le graphique ci-dessous. Elle a connu son niveau le plus bas en 2000 avec des hauteurs d eau de 552 mm Pluviométrie Tableau 2: Moyenne Pluviométrique annuelle de la zone Source: SDDR Médina Yoro Foulah. Nov Figure 1: Evolution de la pluviométrie sur les dix dernières années Source DRDR 4. Végétation La végétation est de type soudano- guinéen, le paysage est caractérisé par plusieurs strates : les zones de forêt dense dégradée avec une couverture arborescente d environ 100% et la présence de grands arbres, sont souvent en association avec des palmiers (moins de 30%) ; une forêt claire avec des arbres de hauteur plus réduite, la densité de la couverture arborescente est inférieure à 30% ; une zone de savane avec une couverture arborescente de moins de 30% ; Les zones de bas-fonds occupées par les rizières, sont souvent associées avec certains palmiers ; Les zones cultivées et en jachères au niveau des plateaux. La strate arborée est occupée par des espéces comme le Khaya senegalensis (cailcédrat), le Danniellia oliveri (santan), le Parkia pinnata (dimb), l Eleais guineensis (palmier à huile), le Borassus flabellifer (rônier), le Bombax costatum (kapotier). La strate arbustive est composée de Pterocarpus erinaceus (venn), de Detarium senegalensis (ditakh), de Parkia biglobosa (néré), d Azadiratita indica (neem,) d Anacardier occidental (darcassou), de combrétacées et de lianes. Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 14

15 La pression sur la ressource contribue à une réduction de la biodiversité. Les ressources forestières sont ainsi frappées par l effet conjugué de la sécheresse, des feux de brousse, de la coupe abusive et de l extension des zones de cultures. Les derniers inventaires réalisés montrent le recul de plusieurs essences comme le bambou (en voie de renaissance), le rônier, les palmiers. Des espèces comme le caïlcédrat, le venn et le fromager sont aussi menacées. Les ressources fauniques comme les hyènes, les singes, les phacochères, les antilopes et certaines espèces avifaunes (composées de francolins, de pintades, de tourterelles, de rapaces, de grands et petits calao d Abicinie), bien qu encore présentes, sont menacées par cette régression. 5. Hydrographie et hydrologie Les ressources en eaux souterraines sont constituées par : - la nappe phréatique (aquifère superficiel) est captée à des profondeurs situées entre 10 à 30 m, elle constitue la principale source d approvisionnement en eau des populations ; - la nappe maestrichtienne captée par les forages est à une profondeur de plus de 160 m. La Communauté rurale est très peu pourvue en ressources hydrographiques. Il n existe pas de cours d eau permanent, cependant dans la zone de Kabada, on note la présence de quelques marigots venant des affluents du fleuve Casamance. Le réseau est également constitué de mares temporaires, lieu d'abreuvement du bétail en saison des pluies. Le tableau suivant recense les principales mares de la communauté rurale. NOM DE LA MARE ZONE DUREE PRESENCE DE L'EAU Wédou Baougal, Bédou, Socko, Berding Saré Yéro Sy 3 mois Bélé Netty, Bélé Bodjié Tandé Bourouco 1 mois Yédou Ndoki, Béli Djidi Bourouco 1 mois Wédou Djidy, Koyie, Wédou Hotty Bourouco 2 mois Pérorou Bourouco 3 mois Bélé Kayé Bourouco 4 mois Wédou Kaié Bourouco 2 mois Wédou Netty Bourouco 4 mois Wédou Légédié Bourouco 1 mois Wédou Djiéké Bourouco 3 mois Wédou Molé Bourouco 3 mois Wédou Dinguiraye Bourouco 1 mois Wédou Bondié Bourouco 1 mois Wédou Djéké, Wédou Thiédé Bourouco 1 mois Tableau 3: Recensement des mares. Sources: Enquêtes USU PLD Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 15

16 Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 16

17 C. MILIEU HUMAIN. 1. Evolution La Communauté Rurale de Bourouco compte une population estimée à habitants en 2010 (Source ARD/ Kolda) répartis dans 56 villages. Malgré l absence de données fiables sur l évolution démographique, les entretiens au niveau local ont permis de noter une croissance rapide de la population durant les dernières années. A l image de toutes les communautés rurales de l arrondissement, Bourouco a connu un afflux massif de populations venues du bassin arachidier. Cette croissance semble avoir été plus importante pour Bourouco qui regroupe la plus grande population parmi toutes les communautés rurales de l arrondissement. Figure 2: Population des Communautés Rurales de l'arrondissement de Ndorna. Source: Enquêtes ARD Composition La communauté rurale est marquée par la présence d une importante population wolof d installation assez ancienne. Elle compte ainsi 55% de wolofs contre 35% de Pulhars et accueille un nombre important (10%) de minorités ethniques (mandingues, séréres, diolas, ) témoignant de l intensité des flux migratoires. La population est marquée par un taux de féminité faible, les femmes représentant 49,93% de la population. Ce taux pourrait être lié à l importance de la migration (surtout l immigration), phénomène qui de manière générale est plus le fait des hommes. Localités Masculin Féminin Totale Population Part Relative 50,07% 49,93% 100% Tableau 4: Répartition de la population de la Communauté rurale en fonction du sexe. Source: Enquêtes ARD La structure par âge de la population de la communauté rurale montre une base très élargie traduisant une extrême jeunesse de la population. Ainsi les moins de 20 ans font 60% de la population comme le montre le tableau et le graphique ci-dessous. Une extrême jeunesse de la population se traduit de manière évidente par des besoins accrus en infrastructures sanitaires, scolaires, socio-éducatives, Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 17

18 Masculin Féminin Total [ 0-10 ans ] [ ans ] [ ans ] [ ans ] [ ans ] [ ans ] [ ans ] [ ans ] plus de 80 ans Tableau 5: Répartition par âge de la population. Source : Enquêtes ARD/CR Bourouco Figure 3: Pyramide des âges de la Communauté rurale. Source: Enquêtes ARD/ CR Bourouco La population potentiellement active est également assez importante. Ainsi les personnes âgées entre 20 et 60 ans font environ 36%, soit plus d un habitant sur trois. Cela induit des besoins importants en emplois et en opportunités économiques. La population de la collectivité locale s active dans diverses activités, dont principalement l agriculture et l élevage qui concentrent à eux seuls à environ 80% de la population totale. Le commerce mobilise moins de 15% de la population active et l artisanat moins de 5%. 3. Occupation de l espace Bourouco compte 56 villages répartis sur une superficie de 408 km 2. La communauté rurale de Bourouco est très densément peuplée. Bourouco a avec Dinguiraye, les densités de peuplement les plus élevées de l arrondissement de Ndorna comme illustré par le tableau suivant. SUPERFICIE POPULATION DENSITE NOMBRE DE POPULATION VILLAGES PAR VILLAGE Commune de PATA ,95 10 NA CR Bourouco , ,84 CR Bignarabé , ,28 CR Ndorna , ,57 CR Dinguiraye , ,09 TOTAL , Tableau 6: Occupation spatiale de la Communauté rurale de Bourouco. Source: Enquêtes ARD / CR Bourouco Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 18

19 Figure 4: Population des Communautés rurales de l'arrondissement de Ndorna. Source: Enquêtes ARD/CR Bourouco Les densités tournent autour de 59,82 habitants/km 2 dépassent largement celles du département (23,24 habitants/km 2 ). Elles se rapprochent ainsi de celles des autres départements de la région (61,26 habitants/km 2 pour le département de Kolda et 47,07 habitants/km 2 pour celui de Vélingara). Cette situation est ainsi la résultante de l ancienneté de l occupation et de l intensité des flux migratoires. La dynamique spatiale est également marquée par la présence de très grands établissements humains qui dépassent habitants. La population moyenne par village tourne ainsi autour de 400 habitants et la communauté rurale compte au moins six villages de plus de habitants (Médina Dinguiraye, Médina Passy, Médina Mandakh, Darou Pakathiar, Touba Thiékéne et Hamdallah Mamady Diallo) et plus de 16 villages ont une population qui dépasse les 500 habitants. Figure 5: Taille des villages de la communauté rurale. Source : Communauté rurale de Bourouco. PLD La population est essentiellement concentrée dans la zone de Médina Passy qui accueille presque la moitié de la population (47,99%) de la communauté rurale. Cette zone de la communauté rurale accueille ainsi cinq villages de plus de 1000 habitants. 4. Migrations La désagrégation des systèmes de production agricole essentiellement fondés sur la culture arachidière et l appauvrissement continue des terres dans le bassin arachidier ont conduit à de vastes mouvements de populations pour la recherche de nouvelles terres. Ces mouvements sont orientés vers les régions sud. Dans la Région de Kolda l essentiel des flux ont visé le département de Médina Yoro Foulah. Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 19

20 Bourouco n a pas échappé à ce mouvement migratoire. Ces migrants arrivés dans la zone ont créé des villages qui se sont développés rapidement dans le cadre d une agriculture extensive essentiellement centrée sur l arachide. L analyse de l occupation spatiale montre ainsi un nombre important de villages wolofs. Le mouvement migratoire est renforcé par la grande disponibilité de zones de friches et de bonnes terres propices aux cultures céréalières. La coexistence entre communautés, bien qu harmonieuse peut cependant être remise en question à l occasion des conflits entre agriculteurs et éleveurs. La pression sur les ressources forestières et sur les espaces est aussi fortement marquée. La migration internationale est assez prégnante et intéresse toutes les ethnies. Cette forme de migration contribue à d importants revenus de transferts pour l amélioration du niveau de vie des populations. Les revenus sont investis dans l alimentation et dans la construction, les actions communautaires (réalisation d infrastructures collectives) étant encore faibles. La migration internationale cible des pays comme l Espagne, la France, l Italie, les USA, le Portugal. Au delà de ces pratiques on note également : les migrations saisonnières et la transhumance à la recherche de pâturage pour les éleveurs surtout en saison sèche ; les migrations pour des motifs économiques et de recherche d emplois pendant la saison sèche (agriculteurs) et vers le nord notamment vers Dakar, Kolda, Diaobé et Vélingara ; les mouvements pendulaires le long de la frontière pour l approvisionnement en denrées et la commercialisation des produits agricoles en Gambie. D. ZONAGE Pour les besoins du présent processus de planification, un zonage de la communauté rurale a été opéré sur la base de la proximité géographique entre les villages, les spécificités socio culturelles, économiques et agro écologiques. La communauté rurale compte ainsi trois zones : La zone de Bourouco regroupant 19 villages et une population de habitants ; La zone de Médina Passy comptant 20 villages et une population de habitants ; La zone de Médina Dinguiraye avec 17 villages et une population de habitants. La zone de Médina Passy constitue ainsi la zone la plus peuplée avec près de 50% de la population totale de la communauté rurale. Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 20

21 ZONAGE DE LA COMMUNAUTE RURALE ZONES VILLAGES RATTACHES POPULATION ZONE BOUROUCO ZONE MEDINA DINGUIRAYE ZONE MEDINA PASSY Bourouco, Sinthiou Mamadou Niang, Sinthiou Moussa Diallo, Sinthiou Samba Guèye, Sara Dora Thiam, Sinthian Malick Ba, Médina Mbayenne, Sinthian Samba Cissé, Missirah Alpha Déme, Médina Sayinding, Sayendi Maoundé, Sinthiou Saydi Ndiaye, Sinthiou Samba Diop, Aïnoumady, Sinthiou Bourouck, Sara Sama, Sara Daouda (Sinthiou), Sinthian Demba Cissé, Sinthiou Pathé Ndiado Médina Dinguiraye, Médina Silly, Taïba, Lohéne, Néma Samba Sall, Darou Diamwelly, Médina Khaïry, Djida Lamine Ba, Diamagadio, Yallane, Fass Nguenguéne, Aïnoumane, Yédoulaye, Dimiska, Lansar, Sara Demba Sylla, Kamisadio Médina Passy, Sara Yoro Sy, Sara Moussa Loum, Médina Mandakh, Darou Pakathiar, Touba Thiékéne, Darou Salam Seck, Niasséne Tamasy, Fass Mbayenne, Médina Ndiao, Sinthiou Chekh, Yaoundar Youssoupha, Yaoundar Méta, Yaoundar Sara, Youndar Maoundé, Sinthiou El Hadji Toundourounk, Sinthian Kouléry, Sinthian Déré, Touba Kanel, Hamdallah Mamady Diallo 6020 habitants habitants habitants Tableau 7: Zonage de la Communauté rurale de Bourouco. Source: Enquêtes USU PLD CARACTERISTIQUES HUMAINES Peulhs en majorité, Présence de Mandingues et de minorités de Séréres et de Koniagui. Très forte présence de populations wolofs Très forte présence de populations wolofs INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS Poste de santé, 2 écoles primaires, 2 cases de santé, 5 Moulins à mil. 3 moulins, 4 écoles, 3 cases de santé, pas de marché. 4 écoles, 1 case de santé, 6 moulins à mil Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 21

22 Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 22

23 E. CONCLUSION PARTIELLE L enclavement et la position frontalière constituent les déterminants majeurs de la communauté rurale de Bourouco. Ces éléments de localisation constituent ainsi des données incontournables dans la compréhension des réalités politiques, sociales, culturelles, économiques, La zone, partageant une frontière commune avec la République de Gambie souffre ainsi de sa position excentrée par rapport à la capitale régionale et aux grands centres urbains compte tenu également de la faiblesse du réseau routier. Malgré l enclavement, la communauté rurale bénéficie de conditions naturelles avantageuses avec une pluviométrie très favorables, la disponibilité en zones de pâturages et en terres arables de bonne qualité. La présence de nombreuses mares temporaires et de zones de bas-fonds permet la pratique d une agriculture diversifiée. L importance des ressources naturelles fait de Bourouco, une zone d accueil qui continue à accueillir de nombreux migrants. Les densités d occupation sont ainsi très élevés et la population assez hétérogène. Bourouco compte ainsi de grands villages avec des populations dépassant 1000 habitants. Cette croissance rapide contribue fortement au recul constaté des zones de forêts et des terres vierges. La communauté rurale est également marquée par une extrême jeunesse de sa population, induisant des besoins croissants en services et infrastructures, mais surtout la nécessité de renforcement du tissu économique pour offrir à cette population en croissance rapide les emplois qu elle continuera à demander. Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 23

24 IV. DIAGNOSTIC INSTITUTIONNEL ET ORGANISATIONNEL Le Conseil Rural A. LE CONSEIL RURAL 1. Les ressources humaines La Communauté Rurale de Bourouco est administrée par un conseil rural composé de 40 conseillers élus. Ce Conseil rural est issu des dernières élections locales de 2009 largement gagnées par le Parti Démocratique Sénégalais. Le Conseil rural est marqué par : une très faible présence des femmes, sur 40 élus on ne note que six femmes, soit un taux de présence de 6,67% ; une faible présence des jeunes ; la moyenne d âge avoisine les 47 ans et on ne note que 17% des élus ayant moins de 35 ans. La faible représentativité des femmes et des jeunes, liée à des pesanteurs sociales, illustre une faible présence des jeunes et des femmes au sein des instances de décision. Elle est également liée à l analphabétisme, à la faiblesse des revenus et aux difficultés d accès aux ressources productives. Le niveau d instruction est de manière générale assez faible, plus des trois quarts (80%) des élus étant sans instruction en français. Le graphique suivant présente le niveau d instruction des élus. Figure 6: Niveau d'instruction des conseillers. Source: Communauté rurale de Bourouco. PLD Le Conseil Rural est également handicapé par une faiblesse des capacités et de l expérience des élus, la grande majorité des conseillers étant à leur premier mandat. La faiblesse des formations reçues dans le domaine de leurs compétences et dans la maîtrise des lois de la décentralisation influe ainsi négativement sur la gestion des affaires locales. Le Conseil rural bénéficie d une forte hétérogénéité sur le plan ethnique. Cette hétérogénéité traduit ainsi la composition de la population de la communauté rurale. Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 24

25 Fonctionnement du Conseil Rural Le conseil rural compte un bureau composé d un président, de deux vice-présidents. Il compte également huit commissions composées d une moyenne de cinq membres. Le niveau de fonctionnement est assez satisfaisant comme le montre le tableau suivant. Commissions Nombre de Membres Nombre de réunions durant les 12 derniers mois Finances 3 4 Affaires Domaniales 8 7 Environnement et GRN 4 10 Agriculture et Elevage 6 7 Planification Santé, Eau et Assainissement 3 0 Education et Citoyenneté 4 3 Développement Economiques et Coopération Jeunesse, Sports, Culture et Genre Paix et Dialogue Tableau 8: Structuration et Fonctionnement des commissions du Conseil rural. Source : Communauté rurale. L impact de ces commissions reste cependant encore faible compte tenu de leur faible maîtrise de leurs rôles et responsabilités. Le Personnel Communautaire Le personnel communautaire est réduit à un assistant communautaire et un secrétaire chargé de l État Civil. L Assistant communautaire concentre à lui seul l essentiel des fonctions techniques : préparation des budgets, gestion et suivi des dépenses, relations avec les partenaires, participation aux réunions et secrétariat, délivrance de papiers administratifs, L ASCOM est pris en charge dans le budget de la Communauté Rurale comme le Président et les Vice-Présidents. Le chargé de l État Civil perçoit une part des frais d établissement des pièces d état civil établies (150F CFA sur les 300F CFA versés par pièce d état civil). Le tableau suivant présente le niveau d instruction du personnel local. Ressources Matérielles Fonction Instruction et Formation Age ASCOM BTS en Décentralisation et Développement Local 43 ANS Chargé de l Etat-Civil 3 éme SECONDAIRE Tableau 9: Personnel local. Source: Conseil Rural. Enquêtes USU PLD La Communauté rurale de Bourouco est très faiblement dotée en équipement et en matériel. De création récente, elle ne dispose ni de maison communautaire, ni de véhicule pour les déplacements des élus et du personnel. Les finances Locales Les ressources financières se résument à la taxe rurale, aux amendes forfaitaires, aux patentes et à la dotation de l État. Elles sont dominées par les fonds de concours de l État et par la taxe rurale qui contrairement aux autres collectivités, connait un bon taux de recouvrement. Pour l année 2010, F CFA et pour 2011, F CFA. Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 25

26 Santé Cependant la communauté rurale connait encore une faiblesse de son budget et de ses capacités d investissement. L appui de partenaires dont principalement le PNDL a ainsi permis de renforcer les investissements (voir tableau des réalisations). Le conseil rural rencontre ainsi des difficultés de mobilisation des contreparties exigées par les programmes de développement. Les Réalisations Les réalisations au compte de la communauté rurale sont encore assez faibles. La communauté rurale a pu bénéficier de l appui de l Etat et de partenaires dont principalement le PNDL pour réaliser un certain nombre d infrastructures (poste de santé en cours, fonçage de puits, dotation de moulins à mil, ). Domaines Réalisations Année Coûts Conseil Rural Hydraulique Appui aux femmes Achat de médicaments, construction case de santé Clôture, bureau et logement au niveau du poste de santé Réfection du Bureau du Secrétaire communautaire 2009 à F CFA par an F CFA F CFA Apport Collectivité Partenaires 10% PNDL, FODDE 10% Etat (BCI) 100% Fonçage de 03 puits 10% PNDL Fonçage de 3 puits à Lansar, Darou Pakatjiar et Saré Moussa Loum Acquisition de 3 Moulins et Matériel pour les femmes F CFA 10% PNDL Environnement Equipement des comités de lutte (set settal) 2010 Tableau 10: Principales réalisations de la Communauté Rurale. Source: Conseil Rural Enquêtes USU PLD Cadres de Concertation La Communauté rurale dispose d un cadre de concertation composé de 60 membres réunis autour d un bureau et de sept commissions. Il répond à une nécessité d élargir le conseil aux acteurs de la société civile, ainsi qu aux services techniques déconcentrés et aux partenaires au développement. Cependant, ce cadre de concertation manque actuellement de dynamisme et est presque en léthargie. La structure a élaboré un plan d actions qui tarde à le mettre en œuvre à cause du manque de formation technique de ses membres. L Intercommunalité La mise en place des Groupements Inter-Communautaire répond à un besoin de promouvoir une mutualisation des ressources et des efforts pour permettre une prise en charge concertée et harmonisée de certains services partagés et des infrastructures. Elle devrait permettre également de résoudre les conflits inhérents à la proximité. Un projet de mise en place d un GIC est en cours pour les collectivités locales de la région avec l appui de l ARD de Kolda. L assemblée générale constitutive est prévue durant l année 2011, elle devrait permettre de mieux définir l objet de cette GIC. Certaines priorités ont déjà été définies : l allègement des procédures de délimitation et la facilitation du partage des ressources intercommunautaire,. Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 26

27 Le tableau suivant présente le diagnostic du Conseil rural et de la gouvernance locale. ATOUTS CONTRAINTES ET LIMITES SOLUTIONS PRECONISEES Existence d un cadre de concertation ; Bonne assistance de la part de l ASCOM qui donne totale satisfaction aux élus ; Existence d une forêt ; Niveau de fonctionnement du Conseil Rural assez satisfaisant. Faible niveau d instruction en français des conseillers et leur faible maîtrise des textes de loi et des questions de gouvernance locale ; Faiblesse des efforts en matière de participation des populations dans la gestion locale (élaboration du budget, contrôle citoyen, ) ; Faiblesse des ressources financières et des capacités d investissement, liées au manque de dynamisme locale et à la faible valorisation des potentialités locales ; Faiblesse des fonds de dotation et de concours versés par l Etat ; Faible niveau des interventions des partenaires et le manque de partenaires de la coopération décentralisée ; Inertie des cadres de concertation qui ne permet pas une implication des populations dans la gestion locale ; Très faible présence des Femmes et des Jeunes dans le Conseil Rural ; Méconnaissance des rôles et responsabilités des membres des commissions techniques ; Faiblesse des capacités du Personnel local ; Absence de Maison Communautaire pour le Conseil rural et de moyens logistiques (pas de véhicule, ni de motos ) ; Faiblesse des capacités de planification budgétaire et insuffisances en matière de communication locale ; Eloignement par rapport au chef-lieu d Arrondissement NDORNA et de son chef-lieu de Département Médina Yéro Foulah. Former les élus en décentralisation et les compétences transférées ; Former les élus sur le Contrôle Citoyen et la Bonne Gouvernance ; Organiser une formation sur l élaboration du budget participatif ; Renforcer les capacités des élus et leaders d'organisation sur leurs rôles et responsabilités ; Organiser des séances de sensibilisation sur l importance de la taxe rurale ; Doter aux chefs de villages de moyens et d'équipements pour le recouvrement de la taxe rurale ; Organiser un panel des bailleurs ; Créer un cadre d'harmonisation des interventions des partenaires dans la CR ; Redynamiser le cadre de concertation entre les populations et le conseil rural ; Renforcer les capacités des élus sur les rôles des différentes commissions ; Renforcer et former le personnel d'état civil ; Renforcer la logistique au niveau du conseil rural ; Former les élus en techniques de communication, de plaidoyer, de lobbying, négociation ; Organiser des sessions sensibilisations sur les droit et devoirs des citoyens. Tableau 11: Diagnostic du secteur de la Gouvernance locale. Source: Ateliers de diagnostic Participatif. PLD B. LES ORGANISATIONS DE BASE La Communauté Rurale compte une diversité d organisations communautaires de Base (OCB) qui jouent un rôle incontournable dans le développement local et s investissent dans tous les secteurs économiques, socio éducatives, sportives et culturelles. 1. Groupements de Promotion Féminine (GPF) La Communauté rurale compte environ vingt neuf (29) Groupements féminins. Leurs activités tournent autour du maraîchage et de la valorisation des produits de cueillette. Plan Local de Développement Communauté Rurale de Bourouco 27

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