Prix jeune chercheur 2013 de la ville de Clermont-Ferrand. Transferts des migrants, aide publique et développement des pays receveurs

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Prix jeune chercheur 2013 de la ville de Clermont-Ferrand. Transferts des migrants, aide publique et développement des pays receveurs"

Transcription

1 Prix jeune chercheur 2013 de la ville de Clermont-Ferrand Transferts des migrants, aide publique et développement des pays receveurs Maëlan Le Goff École Doctorale des Sciences Juridiques, Économiques et de Gestion Centre d Études et de Recherches sur le Développement International

2 Introduction Voici ce que l on a pu lire récemment dans la presse : Par Myriam Berber L aide au développement, victime de la crise Pour la première fois depuis quinze ans, l aide des pays industrialisés aux pays en développement a baissé de près de 3% en Bon nombre de pays riches n honorent pas leurs promesses, la France en tête. Au même moment, nous avons pu également apercevoir cela : Immigration: les transferts d'argent ne connaissent pas la crise 21/11 07:33 mis à jour à 07:44 Les transferts d'argent des migrants vers les pays en développement devraient être plus élevés que prévu cette année et atteindre 406 milliards d'euros, selon la Banque Mondiale. Mais la crise en Europe a freiné les flux vers l'afrique sub-saharienne. DR

3 Il existe trois sources principales de financement du développement : les investissements directs étrangers, l aide publique au développement et les transferts de fonds des migrants, que l on peut définir comme les flux monétaires envoyés par les migrants résidents dans un pays d accueil à des individus vivant dans leur pays d origine1. Les coupures de presse ci-dessus témoignent de deux choses : 1- les transferts des migrants suscitent une attention croissante de la part de la communauté internationale 2- alors que les flux de capitaux à destination des pays en développement ont été significativement affectés par la crise, en particulier les flux d aide publique au développement, les transferts des migrants ont remarquablement résisté aux aléas de l économie mondiale. Depuis le début des années 1990 jusqu en 2009, les montants globaux des transferts des migrants à destination des pays en développement n ont cessé de croître. Leur montant total a dépassé celui de l aide publique au développement à partir du milieu des années 1990 et représente aujourd hui environ le triple du montant de l aide internationale2. En 2012, les transferts officiels des migrants à destination des pays en développement auraient dépassé les 400 milliards de dollars US, soit une augmentation de plus de 6 pourcents par rapport à Pour de nombreux pays en développement, les transferts des migrants représentent plus de 10% du PIB, voir plus de 20% dans certains petits pays (Lesotho et Moldavie par exemple). Les 10 pays les plus dépendants des transferts des migrants en 2011 (en % du PIB)3 Cette croissance impressionnante des transferts issus des migrations internationales a peu à peu suscité l intérêt de la communauté internationale pour cette nouvelle source de financement du développement. Alors que la question des effets de l aide publique internationale sur le 1 On utilise dans un souci de simplicité et par convention le terme «transferts des migrants» mais ces flux sont en réalité mesurés par les institutions internationales en agrégeant trois postes de la balance des paiements des pays : les envois de fonds des travailleurs, la rémunération des salariés résidant à l étranger et les transferts des migrants. 2 Sachant en plus, qu une part conséquente de ces flux ne transite pas par les canaux formels et n est donc pas comptabilisée dans ces chiffres officiels (transfert direct à travers le déplacement physique du migrant ou d un émissaire ; envoi d argent par courrier, etc.) 3 Données tirées des bases statistiques de la Banque mondiale.

4 développement a occupé une place centrale de la recherche en économie du développement depuis les années 1980 (sans qu une conclusion claire ressorte des travaux), les transferts des migrants ont commencé à apparaître dans le champ d analyse des économistes à la toute fin des années Leurs études, principalement micro-économiques, ont dans l ensemble montré l importance des transferts pour les familles bénéficiaires (réduction de la pauvreté, amélioration du niveau de santé et d éducation des enfants, etc.). Autre atout majeur, les transferts des migrants, dont l objectif principal consiste à améliorer les conditions de vie des membres de la famille restée au pays, semblent réagir significativement à la survenue de chocs négatifs (chocs de revenu, chocs climatiques ou encore chocs financiers) dans les pays d origine et faire preuve d une certaine résilience face à la situation économique des pays d accueil. En effet, les investissements directs étrangers à destination des pays en développement ont dramatiquement fluctué depuis 2008 et ne sont pas revenus à leur niveau d avant la crise. De même, en 2011, les montants de l aide publique au développement ont baissé pour la première fois depuis Etant donné le durcissement des politiques d immigration dans les pays d accueil affectés par la crise (Grande Bretagne, Espagne, pour n en citer que quelques uns), et le retour d un certain nombre de migrants dans leur pays d origine (cas des Indiens installés aux Etats-Unis), on s attendait à ce que le nombre de migrants internationaux diminuent. De plus, une part importante des immigrés travaillant dans des secteurs particulièrement affectés par la crise (secteur de la construction par exemple), ces derniers ont été particulièrement touchés par les effets de la crise sur l emploi. Ces deux facteurs cumulés laissaient présager un tarissement significatif des transferts des migrants, source de revenu essentielle pour de nombreuses économies en développement. Or, malgré une légère baisse recensée en 2009 et malgré ce qui était annoncé, les transferts des migrants sont restés relativement stables au moment de la crise et ont recommencé à croître très rapidement (voir graphique ci-dessous). La dernière crise économique et financière a ainsi démontré à l échelle mondiale ce qui jusque là avait été constaté au niveau de pays individuels faisant face à des chocs spécifiques: les transferts des migrants, relativement aux autres sources de financement, constituent une source stable de revenu pour les pays en développement et semblent jouer un rôle d assurance informelle pour les ménages. Evolution des sources de financement à destination des pays en développement, (en milliards de dollars US)4 Investissements directs étrangers Transferts des migrants Aide publique au développement Dette privée et investissements en portefeuille 4 Recueil statistique 2011 sur les migrations et les envois de fonds publié par la Banque mondiale.

5 Pourquoi cette étude? Le lien entre aide publique et développement ne fait pas consensus dans la littérature. En même temps, les difficultés budgétaires que rencontrent les pays développés depuis plusieurs années et les «atouts» que semblent posséder les transferts (régularité, résilience, rôle d assurance) ont fait naître chez les bailleurs l idée d une possible substitution des transferts à l aide publique en tant que source extérieure de financement du développement. Simple coïncidence ou pas, l évolution opposée de l aide et des transferts que l on observe depuis quelques temps, semble témoigner tout au moins d une substitution de fait, entre les transferts des migrants et l aide publique en tant que source extérieure de financement du développement. Malgré des volumes comparables, l aide publique et les transferts des migrants ont des caractéristiques intrinsèques propres (voir le tableau ci-dessous) qui font que cette question de substituabilité nécessite d aller au-delà du simple aspect quantitatif. Etant donné les particularités des transferts des migrants, et bien que de nombreux travaux de recherche aient mis en évidence l importance de ces flux pour l amélioration du bien-être des ménages ou des individus, il est essentiel de s interroger sur les effets des transferts sur le développement global des pays receveurs. De plus, de nombreux pays en développement font face à une instabilité économique et/ou à des chocs naturels importants et fréquents qui affectent particulièrement les franges les plus pauvres des populations. Or, très souvent les systèmes d assurance formels y sont peu développés, voire inexistants. Alors que l instabilité de l aide publique et ses effets néfastes potentiels ont souvent été montrés du doigt, les transferts semblent être stables dans le temps et répondre significativement aux chocs négatifs dans les pays d origine. Ils semblent jouer ainsi un rôle d assurance pour les familles en cas de choc. Il est donc important d aller plus loin et d étudier dans quelle mesure les transferts permettent d atténuer les effets néfastes des chocs au niveau des pays. D où la problématique soulevée dans cette thèse : Au-delà de leur comparabilité en termes de montants, les transferts des migrants, flux individuels et privés, peuvent-ils se substituer à l aide publique internationale en tant que source de financement du développement? Il en découle trois questions principales : 1- Les transferts des migrants, flux privés émanant de considérations individuelles et arrivant dans la poche des ménages, peuvent-ils favoriser le développement au niveau des pays et à quelles conditions?

6 Les transferts bénéficiant seulement à certains ménages, quels effets ont-ils sur les inégalités de revenu au sein des pays en développement? Les transferts, qui sont composés de très nombreuses petites sommes et servent souvent à la consommation courante, peuvent-ils avoir un effet significatif sur la croissance économique des pays? 2- les transferts jouent-ils un rôle d amortissement des chocs? Le rôle d assurance des transferts pour les ménages qui les reçoivent tient-il en cas de choc affectant le pays d origine et le pays de départ (cas de la dernière crise financière)? Dépend-il de la force des liens entre le migrant et sa famille? Les transferts permettent-ils d amortir l effet néfaste de l instabilité macroéconomique sur la pauvreté? Leur effet stabilisateur en cas d instabilité macroéconomique est-il différent de celui de l aide publique au développement? 3-Quelle est la relation entre transferts des migrants et aide publique au développement? Les bailleurs de fonds ont-ils tendance à allouer des montants d aide moins importants aux pays en développement qui reçoivent des montants de transferts issus des migrations relativement plus élevés?

7 Principales différences entre l aide publique au développement et les transferts des migrants Aide publique au développement Transferts des migrants 1 Fruit de décisions étatiques Fruits de décisions individuelles Possibilité pour les pays donneurs d influencer l affectation de l aide Flux formels, «visibles» Arrive dans les caisses des gouvernements L affectation des montants transférés se fait principalement par la famille restée au pays (surtout besoins de consommation courante des ménages, éducation, santé) Une part importante transite par des voies informelles Arrivent directement dans la poche des ménages et s adaptent aux besoins de leurs destinataires 5 Souvent instable dans le temps, varie en fonction des considérations budgétaires, politiques, économiques Relativement stables et peu influencés par la conjoncture économique 6 Envois ponctuels de sommes importantes Envois réguliers de sommes restreintes 7 Sa réponse aux chocs dans les pays d origine est ambigüe Résultent principalement de considérations altruistes (augmentent en cas de choc négatif dans le pays d origine) 8 Sa réponse aux chocs requiert un délai minimum (contraintes administratives) Peuvent arriver très rapidement aux destinataires en cas de besoin

8 Méthodologie L Effet des transferts sur le développement Alors que la grande majorité des études se sont intéressés aux effets microéconomiques des transferts (effets au niveau des individus ou des ménages receveurs), la question de la substitution entre transferts et aide en tant que source de développement des pays nécessitait l adoption d une approche empirique macroéconomique. Elle a consisté notamment à utiliser des modèles économétriques nous permettant d étudier l impact des montants de transferts reçus au niveau des pays sur différentes variables mesurant le développement du pays, et de les comparer avec ceux de l aide publique. Le principal problème statistique qu il a fallu corriger était celui de la double causalité. En effet, les transferts pouvant être influencés en retour par la variable de développement, cela peut causer un biais dans nos estimations de l effet des transferts. Exemple : Croissance économique= α Transferts + β autres déterminants de la croissance L effet que l on souhaite mesurer est l effet «α», c est-à-dire l effet des transferts sur la croissance. Cependant, si l on estime cette équation ainsi, l effet «α» que l on observe est biaisé car il est affecté simultanément par la croissance. Nous avons donc utilisé des techniques statistiques nous permettant de corriger ce biais potentiel. De plus, les résultats de la littérature étant souvent ambigus concernant l effet de transferts sur le développement des pays, nous avons supposé que cette divergence pouvait provenir de différences intrinsèques entre les pays receveurs. Afin de lever ces ambigüités, nous nous sommes intéressés aux conditions permettant de favoriser les éventuels effets positifs des transferts des migrants sur le développement économique. Nous avons donc testé si les effets des transferts sur le développement pouvaient varier avec certaines caractéristiques des pays receveurs. Si l on reprend l exemple de la croissance économique, cela peut être testé de la manière suivante: Croissance économique= λ Transferts + δ Développement financier + θ (Transferts x Développement financier) Le terme multiplicatif nous permet ainsi d étudier si l effet des transferts sur la croissance économique peut être favorisé par le niveau de développement financier des pays receveurs.

9 Le rôle d assurance des transferts En partant s installer dans un autre pays, les migrants permettent de diversifier les sources de revenu de la famille (entendue au sens large) et de jouer ainsi un rôle d assurance pour les membres de la famille restés au pays en cas de choc économique ou naturel affectant le pays d origine.alors que les transferts semblent réagir fortement et positivement aux chocs subis par les ménages dans les pays d origine et jouer ainsi un rôle d assurance, il était important de vérifier que cette capacité était maintenue en cas de choc affectant simultanément le pays d accueil des migrants et leur pays d origine. Pour cela, nous avons interrogés 500 migrants vivant en région parisienne sur leur comportement de transferts depuis l éclatement de la crise financière de (exemple rare de choc affectant à la fois le pays d accueil et le pays d origine). A partir de ces données d enquête originales, nous avons étudié si le migrant affecté par la crise continue de répondre aux besoins des membres de sa famille restés au pays. Nous avons également considéré le rôle de la force des liens familiaux dans la persistance du rôle d assurance des transferts. Nous avons également étudié le rôle d assurance des transferts au niveau des pays et l avons comparé à celui de l aide publique au développement. A partir d un échantillon composé de nombreux pays en développement, nous avons testé si les transferts et l aide permettent d atténuer l effet néfaste que les chocs macroéconomiques peuvent générer sur l incidence de la pauvreté et sur la croissance dans les pays d origine. La relation entre les transferts des migrants et l aide publique Enfin, dans le but d étudier l éventuelle substitution de fait entre transferts et aide publique, nous avons examiné si les pays recevant relativement plus de transferts ont tendance à recevoir moins d aide publique de la part des bailleurs de fonds, tout en contrôlant pour les autres facteurs pouvant affecter l allocation de l aide. Résultats principaux et implications En raison des nombreuses difficultés statistiques que pose l étude macroéconomique des effets des transferts sur le développement, ces derniers ont surtout été examinés au niveau des individus ou des ménages à partir de bases microéconomiques. Cette thèse, à travers l utilisation d outils adaptés et originaux, s efforce de dépasser ces difficultés statistiques et participe à combler une partie de la littérature sur les transferts en étudiant les effets de ces derniers sur le développement des pays (approche macroéconomique).

10 Il est particulièrement intéressant de constater à travers cette thèse que les flux de transferts des migrants agrégés, composés de petits envois d argent individuels répondant à des motivations propres à chaque migrant et dont le but est souvent de servir les besoins de quelques individus, sont susceptibles d agir significativement sur le développement des pays d origine des migrants, à certaines conditions. Cette thèse montre tout d abord que les transferts sont favorables à la réduction des inégalités de revenu internes et à la croissance économique dans certains pays. En effet, les transferts issus des migrations internationales ont tendance à réduire les inégalités de revenu internes dans les pays relativement plus développés et dont les coûts de migrations sont faibles (autrement dit, dans les pays où même les individus issus des franges les plus pauvres de la population pourront émigrer et générer des transferts dont bénéficiera leur famille). Les transferts semblent également favoriser la croissance des pays d Afrique sub-saharienne dont le système financier a atteint un certain niveau de développement et dont les institutions sont relativement de bonne qualité (ces paramètres favorisant l investissement «productif» des transferts). Malgré un certain désir de la communauté internationale d orienter les transferts vers des investissements productifs susceptibles d agir davantage sur la croissance économique, l envoi et l utilisation des transferts resteront à la discrétion des migrants et de leur famille. Néanmoins, ces résultats montrent que les Etats receveurs peuvent créer des incitations favorables en améliorant la qualité de leurs institutions et en facilitant l accès de l ensemble de la population au marché du crédit. De plus, les transferts semblent jouer un rôle d assurance pour les ménages, y compris en cas de choc affectant simultanément le migrant et la famille restée au pays (étude réalisée à partir de données d enquête). Toutefois, ce rôle d assurance en cas de choc simultané ne semble tenir que si le choc subi par le migrant n est pas trop important (en cas de perte de son emploi, l effet d assurance ne semble plus jouer). De plus, les transferts permettent de réduire significativement l incidence de la pauvreté, et ce d autant plus que le pays est soumis à de l instabilité macroéconomique. Autrement dit, les transferts des migrants permettent d atténuer les effets néfastes de l instabilité macroéconomique sur la pauvreté au niveau des pays, alors que l aide publique, d après nos résultats, limite davantage les effets négatifs de l instabilité sur la croissance des pays receveurs. Cela souligne la complémentarité des effets de l aide et des transferts qui peut s expliquer par le fait que l aide publique passe par les Etats alors que les transferts ciblent directement les ménages nécessiteux. Enfin, nous montrons que la réception de fonds issus des migrations tend à augmenter significativement les montants d aide perçus par les pays dès lors que les transferts sont investis plutôt que consommés. D une façon plus générale, les résultats de cette thèse soulignent la nécessité de favoriser l accès des zones les plus reculées (souvent les plus vulnérables aux chocs et les moins assurées contre ces derniers) aux services de transferts et aux services financiers, de diminuer significativement le coût des transferts, de soutenir les transferts en cas de choc dans les pays d origine, et enfin, de considérer davantage les transferts et l aide publique comme des compléments plutôt que comme des substituts.

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés

Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés BIM n - 19 février 2008 Ce BIM est réalisé en partenariat avec le Portail francophone de la microfinance : www.lamicrofinance.org.

Plus en détail

LA MIGRATION DES FEMMES ET LES TRANSFERTS DE FONDS : CAS DU CAP VERT, DE LA CÔTE D IVOIRE, DU MAROC ET DU SENEGAL

LA MIGRATION DES FEMMES ET LES TRANSFERTS DE FONDS : CAS DU CAP VERT, DE LA CÔTE D IVOIRE, DU MAROC ET DU SENEGAL LA MIGRATION DES FEMMES ET LES TRANSFERTS DE FONDS : CAS DU CAP VERT, DE LA CÔTE D IVOIRE, DU MAROC ET DU SENEGAL 1. INTRODUCTION Depuis la nuit des temps, les peuples ont immigré d un espace vers un autre.

Plus en détail

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues Résumé Cette étude a été lancée par l Organisation Internationale pour les Migrations à la demande du Gouvernement du Tchad par le biais du Ministère des Affaires Etrangères et de l Intégration Africaine.

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande

La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande N o 11 626 X au catalogue N o 018 ISSN 1927-5048 ISBN 978-1-100-99873-2 Document analytique Aperçus économiques La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande par Komal Bobal, Lydia Couture

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

LE DOLLAR. règne en maître, par défaut

LE DOLLAR. règne en maître, par défaut LE DOLLAR règne en maître, par défaut Les arrangements monétaires internationaux sont examinés à la loupe depuis la crise financière mondiale Eswar Prasad LE DOLLAR a été la principale monnaie mondiale

Plus en détail

Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER?

Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER? Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER? Version fin mai 2012 Ce document est destiné aux personnes participantes du Régime et vise à les aider à déterminer si le rachat d une rente pour service

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

Document d information n o 1 sur les pensions

Document d information n o 1 sur les pensions Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail

Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER?

Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER? Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER? Version janvier 2015 Ce document est destiné aux personnes participantes du Régime et vise à les aider à déterminer si le rachat d une rente pour service

Plus en détail

Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar. Florence Arestoff Baptiste Venet

Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar. Florence Arestoff Baptiste Venet Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar Florence Arestoff Baptiste Venet 1 Introduction : contexte du contrat de recherche Ce contrat de recherche fait suite

Plus en détail

Réduire les coûts de communication. Votre guide SMS

Réduire les coûts de communication. Votre guide SMS Réduire les coûts de communication Votre guide SMS Le SMS face à l e-mail Rentabiliser la communication est un enjeu important pour les entreprises, qu il s agisse de multinationales ou de PME. Le défi

Plus en détail

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive! Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale

Plus en détail

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET Cette fiche élaborée par la commission économie du Parti de Gauche révèle les 4 "erreurs" fondamentales issues de l'argumentaire que Monsieur Lenglet a opposé à Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission des

Plus en détail

Le capital-investissement en Afrique

Le capital-investissement en Afrique Neuvième Forum pour le développement de l'afrique Le capital-investissement en Afrique Document de travail Neuvième Forum pour le développement de l'afrique Des finan cements innovants pour l a transformation

Plus en détail

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures 1 Introduction I Cette étude considère l urbanisation comme

Plus en détail

Qui sont les migrants? Question 1. Qui sont les migrants?

Qui sont les migrants? Question 1. Qui sont les migrants? Question 1 Qu est-ce qu un immigré? Qu est-ce qu un réfugié? Question 3 Quel est le nombre de personnes qui quittent leur pays pour des raisons climatiques? -30 millions -1 million -250 millions Question

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

Les Flux Financiers Illicites et la Question des Transferts nets de Ressources en Provenance de l Afrique, 1980-2009

Les Flux Financiers Illicites et la Question des Transferts nets de Ressources en Provenance de l Afrique, 1980-2009 Les Flux Financiers Illicites et la Question des Transferts nets de Ressources en Provenance de l Afrique, 1980-2009 Rapport Conjoint Banque Africaine de Développement ET Global Financial Integrity Mai

Plus en détail

Retour vers le futur Les services bancaires postaux aux États-Unis

Retour vers le futur Les services bancaires postaux aux États-Unis Retour vers le futur Les services bancaires postaux aux États-Unis Jim Sauber National Association of Letter Carriers (association des factrices et facteurs des États-Unis) Les 26 et 27 et avril 2014 -

Plus en détail

Ameth Saloum NDIAYE. Colloque régional UEMOA-CRDI 2009 1

Ameth Saloum NDIAYE. Colloque régional UEMOA-CRDI 2009 1 Ameth Saloum NDIAYE CEPOD, Ministère de l Economie et des Finances, Sénégal Colloque régional UEMOA-CRDI, Ouagadougou, Burkina Faso, 8-10 décembre 2009 1 Problématique et justification Objectifs du papier

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

Comment les pauvres gèrent-ils le risque?

Comment les pauvres gèrent-ils le risque? Comment les pauvres gèrent-ils le risque? Le présent dossier donne un aperçu de la manière dont les ménages pauvres gèrent les risques. Fondé sur les recherches effectuées via les journaux financiers dont

Plus en détail

La retraite. n est pas un privilège! Avant-propos. Qu est-ce que le RREGOP? En savoir plus sur le RREGOP pour mettre fin aux malentendus

La retraite. n est pas un privilège! Avant-propos. Qu est-ce que le RREGOP? En savoir plus sur le RREGOP pour mettre fin aux malentendus En savoir plus sur le RREGOP pour mettre fin aux malentendus La retraite n est pas un privilège! Fascicule 1 Avantpropos Depuis plusieurs mois déjà, de grands médias tirent à boulets rouges sur les régimes

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS. Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel

Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel 3 Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel Rendements revenus au risque, de stables et de gains en capital Mai 2015 1 6 5 2 2 de 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Rendement Marchés émergents

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

Profits et pauvreté: la dimension économique du travail forcé

Profits et pauvreté: la dimension économique du travail forcé US$150,000,000,000 Profits et pauvreté: la dimension économique du travail forcé L intégration globale des systèmes économiques, notamment des marchés du travail, a apporté de nombreuses opportunités pour

Plus en détail

Propension moyenne et marginale

Propension moyenne et marginale Propension moyenne et marginale Les ménages utilisent leur revenu soit pour consommer (tout de suite), soit pour épargner (et consommer plus tard). On appelle propension moyenne à consommer (PMC) la part

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

Macroéconomie. Monnaie et taux de change

Macroéconomie. Monnaie et taux de change Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ Une appréciation/dépréciation du taux de

Plus en détail

Partage des coûts vs gratuité

Partage des coûts vs gratuité Assurance maladie et gratuité des soins en Afrique subsaharienne : quelles bases pour une couverture universelle? Alain Letourmy (CNRS et animateur du réseau RAMUS (Réseau d appui aux mutuelles de santé))

Plus en détail

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 Fabrice KOM TCHUENTE Fabrice.kom-tchuente@finafrique.com Deux chiffres pour caractériser le marché financier

Plus en détail

résumé un développement riche en emplois

résumé un développement riche en emplois ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE

Plus en détail

P opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP

P opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP P opulation Photo : Philippe Desmazes/AFP Près de 40 % des immigrés résidant en métropole vivent en Ile-de-France en 1999. Environ 15 % de la population francilienne est immigrée, c est une proportion

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

MODULE DE FORMATION SUR LA GESTION FINANCIERE & GESTION DES CREDITS

MODULE DE FORMATION SUR LA GESTION FINANCIERE & GESTION DES CREDITS UGAMA/Centre de Services aux Coopératives Tél : (00250)562096/562097 Fax : (00250)562251 E-mail :ugamacsc@rwanda1.com MODULE DE FORMATION SUR LA GESTION FINANCIERE & GESTION DES CREDITS Projet commun CSC/UGAMA-WBI-UNDP

Plus en détail

Etats-Unis : le pays qui a le plus besoin de la mondialisation prêt à céder à la tentation protectionniste

Etats-Unis : le pays qui a le plus besoin de la mondialisation prêt à céder à la tentation protectionniste 1 avril 9 - N 17 Etats-Unis : le pays qui a le plus besoin de la mondialisation prêt à céder à la tentation protectionniste Des indices multiples montrent que la tentation protectionniste est de plus en

Plus en détail

Investissements générés par la Diaspora à destination des économies domestiques: le cas de l Afrique sub-saharienne

Investissements générés par la Diaspora à destination des économies domestiques: le cas de l Afrique sub-saharienne Investissements générés par la Diaspora à destination des économies domestiques: le cas de l Afrique sub-saharienne Recommandations et initiatives politiques pour favoriser des investissements générés

Plus en détail

Ce chapitre offre un aperçu du processus de

Ce chapitre offre un aperçu du processus de Identification des be Introduction Ce chapitre offre un aperçu du processus de planification qui sert à déterminer les besoins des réfugiés, des apatrides et des autres personnes relevant de la compétence

Plus en détail

La gestion des ressources humaines, un enjeu incontournable

La gestion des ressources humaines, un enjeu incontournable Petit-Matin RH Adecco : «Les défis d avenir de la gestion des ressources humaines» par Florent Francoeur, CRHA Le premier Petit-Matin RH 2013 organisé par Adecco s est déroulé le 21 février dernier au

Plus en détail

Epargne : définitions, formes et finalités.

Epargne : définitions, formes et finalités. Epargne : définitions, formes et finalités. 1) Définitions de l épargne. Le dictionnaire Larousse définit l épargne comme une «fraction du revenu individuel ou national qui n est pas affectée à la consommation»,

Plus en détail

Comprendre les négociations internationales sur le climat. Contexte, historique et enjeux

Comprendre les négociations internationales sur le climat. Contexte, historique et enjeux Comprendre les négociations internationales sur le climat Contexte, historique et enjeux Chapitre 1 LE CONTEXTE: L URGENCE CLIMATIQUE La planète s est déjà réchauffée de +0,8 C Les impacts Les impacts

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

À quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030?

À quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030? À quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030? Nicholas-James Clavet (CIRPÉE) Jean-Yves Duclos (CIRPÉE, CIRANO) Bernard Fortin (CIRPÉE, CIRANO) Steeve Marchand (CIRPÉE) 1 / 23 De grandes questions En quoi

Plus en détail

Introduction en bourse de l'imf Compartamos

Introduction en bourse de l'imf Compartamos Introduction en bourse de l'imf Compartamos BIM n - 03 juillet 2007 Frédéric PONSOT Les actionnaires de Banco Compartamos, une IMF mexicaine récemment constituée sous forme bancaire ont mis en vente 30

Plus en détail

Fonds de dotation : lorsque les temps sont difficiles

Fonds de dotation : lorsque les temps sont difficiles Fonds de dotation : lorsque les temps sont difficiles Panel John Limeburner Trésorier / Directeur placements Université McGill Sheila Brown Chef des finances University of Toronto Anne Allard Directrice

Plus en détail

Fonds Assurance Retraite du contrat BNP Paribas Avenir Retraite Données au 31 décembre 2014. Communication à caractère publicitaire

Fonds Assurance Retraite du contrat BNP Paribas Avenir Retraite Données au 31 décembre 2014. Communication à caractère publicitaire Fonds Assurance Retraite BNP Paribas Avenir Retraite Données au 31 décembre 2014 Communication à caractère publicitaire Le contrat BNP Paribas Avenir Retraite est géré par Cardif Assurance Vie avec un

Plus en détail

Service des arts visuels Consultations sur le soutien aux organismes artistiques

Service des arts visuels Consultations sur le soutien aux organismes artistiques Service des arts visuels Consultations sur le soutien aux organismes artistiques En 2013, le Conseil des arts du Canada a publié le Document d'information : Révision des programmes de subventions de fonctionnement

Plus en détail

Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances

Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances Découvrez les avantages et désavantages des trois méthodes vous permettant d avoir accès à vos fonds.

Plus en détail

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Vers un retour de l or comme garantie du système financier international. Jean Borjeix Aurélien Blandin Paris, le 7 octobre 2014 Faisant suite aux opérations de règlement

Plus en détail

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas Informations générales 1 er trimestre 2015 Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas A propos de Swisscanto Swisscanto figure parmi les plus grands promoteurs de fonds de placement et prestataires

Plus en détail

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions Stratégie Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions La recherche des primes de risque constitue une stratégie relativement courante sur les marchés obligataires

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

Guide au remboursement anticipé du prêt hypothécaire

Guide au remboursement anticipé du prêt hypothécaire Guide au remboursement anticipé du prêt Ce guide vous aidera à prendre connaissance des options de remboursement anticipé qui s offrent à vous et à choisir la solution la mieux adaptée à vos besoins. Comprendre

Plus en détail

Etude préliminaire sur la problématique et le produit «Transfert d argent»

Etude préliminaire sur la problématique et le produit «Transfert d argent» Etude préliminaire sur la problématique et le produit «Transfert d argent» Etude réalisée par : Société de Gestion Fiduciaire Sàrl 13, avenue du Bois L-1251 Luxembourg Tél. : +352 226 633 - Fax : +352

Plus en détail

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Gestion obligataire Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Nous pensons que la répression financière se prolongera encore plusieurs années. Dans cet intervalle, il sera de plus en

Plus en détail

Le financement de l apprentissage informel

Le financement de l apprentissage informel Études de cas Financial arrangements in informal apprenticeships: Determinants and effects. Findings from urban Ghana, Working Paper n o 49, ILO, 2007. Financement de l apprentissage informel : zoom sur

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

Part des salaires dans la valeur ajoutée

Part des salaires dans la valeur ajoutée NOTE CGT SUR LES SALAIRES ET LE POUVOIR D ACHAT Augmenter les salaires pour renouer avec la croissance Montreuil, le 18 juin 2013 On ne peut pas parler salaires sans parler coût du capital. Dans une économie

Plus en détail

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique Ce bref portrait statistique porte sur l Afrique de l Ouest, région qui regroupe ici les quinze pays membres de la CEDEAO (Communauté Economique

Plus en détail

Migration, transferts d argent et marchés financiers au Mexique : Comment créer des liens?

Migration, transferts d argent et marchés financiers au Mexique : Comment créer des liens? Migration, transferts d argent et marchés financiers au Mexique : Comment créer des liens? BIM n - 20 juin 2005 Emmanuelle BOUQUET Deux BIM ont déjà traité de la question des transferts d argent par les

Plus en détail

pays tributaires des exportations de minéraux

pays tributaires des exportations de minéraux La viabilité de la politique budgétaire dans les pays tributaires des exportations de minéraux Kirk Hamilton Groupe de recherche sur l économie du développement Banque mondiale Séminaire de haut niveau

Plus en détail

Contraintes sociales des entreprises informelles

Contraintes sociales des entreprises informelles Contraintes sociales des entreprises informelles Dissemination conference «Unlocking potential: Tackling economic, institutional and social constraints of informal entrepreneurship in Sub-Saharan Africa»

Plus en détail

Le besoin d épargne retraite en Europe

Le besoin d épargne retraite en Europe À propos d Aviva Aviva est le 6e assureur mondial*, avec plus de 5 millions de clients répartis en Europe, en Amérique du Nord et dans la zone Asie-Pacifique. Les principaux métiers du groupe Aviva sont

Plus en détail

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

La loi du 1% au Québec et son impact sur la formation 1

La loi du 1% au Québec et son impact sur la formation 1 La loi du 1% au Québec et son impact sur la formation 1 Daniel Parent, McGill ASDEQ, 13 mai 2010 1 Mes remerciements à Thomas Lemieux pour m avoir fourni quelques un des graphiques apparaissant dans cette

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

Comité monétaire et financier international

Comité monétaire et financier international Comité monétaire et financier international Vingt-neuvième réunion Le 12 avril 2014 Déclaration de M. Akagha-Mba, Ministre de l Économie et de la Prospective, Gabon Représentant les pays suivants : Bénin,

Plus en détail

Peut on taxer les revenus du capital?

Peut on taxer les revenus du capital? Peut on taxer les revenus du capital? observatoire français des conjonctures économiques centre de recherche en économie de Sciences Po www.ofce.sciences po.fr xavier.timbeau@ofce.sciences po.fr 01 44

Plus en détail

Du produit intérieur brut (PIB) au revenu national (2010)

Du produit intérieur brut (PIB) au revenu national (2010) Du produit intérieur brut (PIB) au revenu national (2010) En 2010, le revenu moyen avant impôt des Français était de 33 000 par adulte et par an (2 800 par mois) Produit intérieur brut (PIB) (2010): 1

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

Le profil des acheteurs à distance et en ligne

Le profil des acheteurs à distance et en ligne Le profil des acheteurs à distance et en ligne Étude réalisée pour le compte de La FEVAD, La Poste, Reed Exhibitions, CCI Grand Lille 24 octobre 2012 Synthèse de l étude - 1 LES HABITUDES DE CONSOMMATION

Plus en détail

Modélisation de la réforme des pensions

Modélisation de la réforme des pensions Modèle PROST de la Banque Mondiale Modélisation de la réforme des pensions Mécanisme de simulation des options de réforme des retraites, de la Banque Mondiale L es politiques de pension d aujourd hui peuvent

Plus en détail

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations

Plus en détail

Faut-il encourager les ménages à épargner?

Faut-il encourager les ménages à épargner? Faut-il encourager les ménages à épargner? Analyse du sujet : Nature du sujet : Sujet de type «discussion». Problématique explicite. Mots-clés : Ménages ; épargner épargne des ménages Encourager Epargne

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

LA BALANCE DES PAIEMENTS

LA BALANCE DES PAIEMENTS LA BALANCE DES PAIEMENTS Définition : Document statistique qui enregistre toutes les transactions économiques effectuées pendant une période donnée entre les résidents d un pays (région, union) et le reste

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

Comment ouvrir son capital à. investisseurs.

Comment ouvrir son capital à. investisseurs. Comment ouvrir son capital à des investisseurs? Introduction La vie d une entreprise et son développement connaîtront de nombreuses étapes qui constitueront pour son actionnaire dirigeant autant d occasions

Plus en détail

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Niveau / âge des participants Enfants (à partir de 12 ans), adolescents et adultes. Temps/durée d animation Environ ¼ d heure. Nombre d animateurs

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n

Plus en détail

Les échanges Internationaux. L environnement monétaire international

Les échanges Internationaux. L environnement monétaire international Les échanges Internationaux L environnement monétaire international Caractéristiques du système monétaire international (SMI) SMI : structure mondiale de relations commerciales et financières au sein desquelles

Plus en détail

Régimes publics de retraite État de la situation. Perspectives des différents régimes publics de retraite. Plan

Régimes publics de retraite État de la situation. Perspectives des différents régimes publics de retraite. Plan Régimes publics de retraite État de la situation Perspectives des différents régimes publics de retraite 79 e congrès de l ACFAS 10 mai 2011 Plan Portrait des régimes publics de retraite La pression démographique

Plus en détail

Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie

Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie Les entreprises industrielles s appuient régulièrement sur des moyens de financement autres que les fonds propres, afin de développer

Plus en détail

NOTE D ORIENTATION 2015

NOTE D ORIENTATION 2015 NOTE D ORIENTATION 2015 Introduction 1. Le Fonds de l OIM pour le développement, créé en 2001, vient en aide aux Etats Membres en développement et à ceux dont l économie est en transition en vue de l élaboration

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Rachat d actions : les raisons d un engouement

Rachat d actions : les raisons d un engouement Rachat d actions : les raisons d un engouement Maher Abdia Chercheur au groupe ESC Troyes Sabri Boubaker Professeur associé au groupe ESC Troyes, chercheur à l Institut de recherche en gestion de l université

Plus en détail