Experts en économie de l'environnement et des ressources naturelles
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- Jean-Michel Vivien Corbeil
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1 Titre du rapport RAPPORT FINAL (PRÉLIMINAIRE) Les retombées économiques de l industrie acéricole au Québec et au Canada Rapport final Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) Novembre 2010 Experts en économie de l'environnement et des ressources naturelles ÉcoRessources 825, rue Consultants, Raoul-Jobin, for Québec (NOM DU (Québec) CLIENT) Canada G1N 1S , rue St-Alexandre, Montréal (Québec) Canada H2Z 1P8 info@ecoressources.com
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3 Sommaire exécutif En 2009, les producteurs acéricoles, regroupés sur entreprises en production détentrices d un contingent, ont récolté 100 millions de livres et ont généré un chiffre d affaires de 276 millions de dollars (M$). La production acéricole québécoise a engendré emplois totaux (équivalents temps plein, ETP) et a créé 278 M$ en produit intérieur but (PIB). La région de Chaudière-Appalaches est la plus importante au Québec avec ETP et près de 71 M$ de PIB. L Estrie, le Bas-Saint-Laurent et la région Centre-du-Québec suivent en matière d emplois avec, en moyenne, 650 ETP. À l échelle canadienne, les activités de transformation de sirop d érable du Québec ont généré ETP, dont au Québec. En outre, la transformation québécoise a produit un PIB total de 211 M$ à l échelle canadienne dont 189 M$ pour la province de Québec. Quant au secteur des cabanes à sucre québécoises de type restaurant, il a généré emplois équivalents temps plein (ETP), dont ETP directs au Québec. Le secteur a engendré 189 M$ de PIB à l échelle canadienne dont 144 M$ au Québec. Ainsi, en 2009, la filière acéricole québécoise a créé emplois équivalents temps plein directs, indirects et induits au Canada, dont 87 % sont situés au Québec. Elle a engendré une richesse de 734 M$ au Canada, dont 610 M$ au Québec. Les revenus de taxation de la filière acéricole québécoise ont atteint 131 M$ pour l ensemble des paliers gouvernementaux, avant parafiscalité. La production acéricole des provinces de l Ontario, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle- Écosse a créé, au Canada, un PIB total additionnel de 44 M$ et 934 ETP. Ainsi, au total, l industrie acéricole canadienne a créé emplois directs et emplois totaux (directs, indirects et induits) au Canada en 2009, ainsi que 343 M$ de PIB direct et 778 M$ de PIB total. Les ETP directs créés par le secteur primaire acéricole québécois sont équivalents à environ emplois temporaires à temps plein (en incluant les exploitants agricoles) durant les 12 semaines où se concentrent les opérations acéricoles (entaillage, récolte et nettoyage). Cette étude compare également les bénéfices attendus d un investissement destiné à la production acéricole et un autre visant la production ligneuse. Dans la situation actuelle, il est plus rentable d exploiter une érablière en vue de produire du sirop d érable que d alimenter des usines de sciage; on prévoit que cette situation durera dans les prochaines années. Le fait que les résultats de modèles intersectoriels soient présentés avec des unités non arrondies ne reflète pas un degré de précision à l unité près. Il s agit d estimations reposant sur des hypothèses les plus réalistes possibles. ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec i
4 Équipe Recherche, analyse et rédaction Louis-Samuel Jacques, ÉcoRessources, Directeur adjoint Marjolaine Mondon, ÉcoRessources, Analyste Jean Nolet, ÉcoRessources, Président Marcel LeBreton, EcoTec Consultants Maurice Doyon, Université Laval, Conseiller scientifique Michel Vincent, Groupe Del Degan Massé, Économiste Révision linguistique Alexandra Pilarski, Relectrice externe Mise en page Josée Messier, ÉcoRessources, Adjointe administrative Remerciements Cette étude n aurait pu être réalisée sans la collaboration de plusieurs intervenants, notamment le personnel de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ); l Association des restaurateurs de cabanes à sucres du Québec; les propriétaires de nombreuses cabanes à sucre de type restaurant; le personnel de nombreuses entreprises de transformation acéricole (acheteurs autorisés) et plusieurs répondants des autres provinces canadiennes produisant du sirop d érable, nommément : Ontario Maple Syrup Producers Association; Algoma Maple Syrup Producers Association; Association Acéricole du Nouveau-Brunswick; Maple Producers Association of Nova Scotia. L équipe de réalisation de cette étude leur est reconnaissante d avoir généreusement offert du temps, de l expertise et des données au bénéfice du secteur acéricole. ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec ii
5 Table des matières SOMMAIRE EXÉCUTIF... I SIGLES ET ABRÉVIATIONS... VIII 1. INTRODUCTION STATISTIQUES SUR L INDUSTRIE ACÉRICOLE STATISTIQUES GÉNÉRALES PRODUCTION ACÉRICOLE POUR L ANNÉE DE RÉFÉRENCE CHOISIE, LA TRANSFORMATION ACÉRICOLE LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DU SECTEUR ACÉRICOLE QUÉBÉCOIS MÉTHODOLOGIE UTILISÉE DONNÉES UTILISÉES Secteur de la production Secteur de la transformation Secteur des cabanes à sucre de type restaurant RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DE LA TRANSFORMATION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DES CABANES À SUCRE QUÉBÉCOISES DE TYPE RESTAURANT SYNTHÈSE POUR L ENSEMBLE DE LA FILIÈRE ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE (PRODUCTION, TRANSFORMATION ET CABANES À SUCRE DE TYPE RESTAURANT) LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE DES AUTRES PROVINCES CANADIENNES PRODUCTRICES DE SIROP D ÉRABLE DONNÉES UTILISÉES LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE DES AUTRES PROVINCES PRODUCTRICES LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DE L INDUSTRIE ACÉRICOLE AU CANADA ANALYSE ET DISCUSSION ANALYSE MISES EN GARDE Incertitude reliée aux modèles utilisés Effets induits Décisions et hypothèses ponctuelles COMPARAISON DES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DE L INDUSTRIE ACÉRICOLE ET DE L INDUSTRIE DU SCIAGE DE FEUILLUS MODÈLE INTERSECTORIEL ET INDUSTRIE DU SCIAGE DE FEUILLUS LA COMPARAISON DE LA RENTABILITÉ D INVESTISSEMENTS DANS LES ACTIVITÉS SYLVICOLES ET ACÉRICOLES CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXES ANNEXE 1. DÉTAIL DES MODÈLES INTERSECTORIELS UTILISÉS ANNEXE 2. HYPOTHÈSES ET AJUSTEMENTS AUX STATISTIQUES DE PRODUCTION ANNEXE 3. RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE DANS LES RÉGIONS EN MATIÈRE D EMPLOIS ET DE PIB ANNEXE 4. RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE DANS LES PROVINCES CANADIENNES EN MATIÈRE D EMPLOIS ET DE PIB ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec iii
6 ANNEXE 5. RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DES ACTIVITÉS DE TRANSFORMATION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE DANS LES PROVINCES CANADIENNES EN MATIÈRE D EMPLOIS ET DE PIB ANNEXE 6. RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DU SECTEUR DES CABANES À SUCRE QUÉBÉCOISES DE TYPE RESTAURANT EN MATIÈRE D EMPLOIS ET DE PIB ANNEXE 7. RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DE L ENSEMBLE DE LA FILIÈRE ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE DANS LES PROVINCES CANADIENNES EN MATIÈRE D EMPLOIS ET DE PIB ANNEXE 8. RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE DE L ONTARIO, DU NOUVEAU- BRUNSWICK ET DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE EN MATIÈRE D EMPLOIS ET DE PIB ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec iv
7 Liste des tableaux TABLEAU 1. EMPLOIS DIRECTS EN ÉQUIVALENTS TEMPS PLEIN PAR RÉGION ADMINISTRATIVE, TABLEAU 2. VENTES DE SIROP D ÉRABLE ET REVENUS TOTAUX, PAR RÉGION ADMINISTRATIVE, TABLEAU 3. EMPLOIS DIRECTS ET TOTAUX DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE, PAR RÉGION ADMINISTRATIVE, TABLEAU 4. PIB DIRECT ET TOTAL DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE, PAR RÉGION ADMINISTRATIVE, TABLEAU 5. PIB ET EMPLOIS TOTAUX DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE DANS LES PROVINCES CANADIENNES, TABLEAU 6. REVENUS NETS DE TAXATION ET DE PARAFISCALITÉ GÉNÉRÉS PAR LA PRODUCTION ACÉRICOLE DU QUÉBEC EN 2009 (EN MILLIONS DE $) TABLEAU 7. RETOMBÉES DE LA TRANSFORMATION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE AU QUÉBEC ET DANS L ENSEMBLE DU CANADA, TABLEAU 8. REVENUS DE TAXATION ET DE PARAFISCALITÉ GÉNÉRÉS PAR L ENSEMBLE DES ACTIVITÉS DE TRANSFORMATION ACÉRICOLE DU QUÉBEC, 2009 (EN MILLIONS DE $) TABLEAU 9. PIB ET EMPLOIS TOTAUX DU SECTEUR DES CABANES À SUCRE QUÉBÉCOISES DE TYPE RESTAURANT DANS LES PROVINCES CANADIENNES, TABLEAU 10. REVENUS DE TAXATION ET DE PARAFISCALITÉ GÉNÉRÉS PAR LE SECTEUR DES CABANES À SUCRE QUÉBÉCOISES DE TYPE RESTAURANT, 2009 (EN MILLIONS DE $) TABLEAU 11. EMPLOIS TOTAUX CRÉÉS PAR LA FILIÈRE ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE, TABLEAU 12. PIB TOTAL CRÉÉ PAR LA FILIÈRE ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE, TABLEAU 13. REVENUS DE TAXATION POUR LES GOUVERNEMENTS PROVENANT DE LA FILIÈRE ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE, 2009 (EN MILLIONS DE $) TABLEAU 14. DONNÉES D ENTRÉES POUR L ONTARIO, LE NOUVEAU-BRUNSWICK ET LA NOUVELLE- ÉCOSSE TABLEAU 15. PIB TOTAL ET EMPLOIS TOTAUX AU CANADA CRÉÉS PAR LA PRODUCTION ACÉRICOLE DES PROVINCES DE L ONTARIO, DU NOUVEAU-BRUNSWICK ET DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE, TABLEAU 16. REVENUS DE TAXATION ET DE PARAFISCALITÉ GÉNÉRÉS PAR LA PRODUCTION ACÉRICOLE DES PROVINCES DE L ONTARIO, DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE ET DU NOUVEAU- BRUNSWICK, 2009 (EN MILLIONS DE $) TABLEAU 17. REVENUS DE TAXATION ET DE PARAFISCALITÉ GÉNÉRÉS PAR LA PRODUCTION ACÉRICOLE DES PROVINCES L ONTARIO, DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE ET DU NOUVEAU- BRUNSWICK DANS LES AUTRES PROVINCES CANADIENNES ET POUR L ENSEMBLE DU CANADA, 2009 (EN MILLIONS DE $) TABLEAU 18. EMPLOIS DIRECTS, INDIRECTS ET INDUITS CRÉÉS PAR L INDUSTRIE ACÉRICOLE CANADIENNE, 2009 (EN ETP) TABLEAU 19. PIB DIRECT, INDIRECT ET INDUIT CRÉE PAR L INDUSTRIE ACÉRICOLE CANADIENNE, 2009 (EN $) TABLEAU 20. PARAMÈTRES AJUSTABLES COMPOSANT LE MODÈLE FINANCIER PERMETTANT DE COMPARER LA RENTABILITÉ ATTENDUE D INVESTISSEMENTS EN PRODUCTION ACÉRICOLE ET EN PRODUCTION DE FEUILLUS DE SCIAGE ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec v
8 TABLEAU 21. FLUX DE TRÉSORERIE DÉCOULANT D UN INVESTISSEMENT EN ACÉRICULTURE TABLEAU 22. FLUX DE TRÉSORERIE DÉCOULANT D UN INVESTISSEMENT EN SYLVICULTURE TABLEAU 23. NOMBRE D HEURES TRAVAILLÉES PAR TYPE D ENTREPRISE PAR ANNÉE TABLEAU 24. AJUSTEMENT DES AMORTISSEMENTS POUR LE MODÈLE TABLEAU 25. EMPLOIS DIRECTS, INDIRECTS ET INDUITS DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE, PAR RÉGION ADMINISTRATIVE, 2009 (EN ETP) TABLEAU 26. PIB DIRECT, INDIRECT ET INDUIT DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE, PAR RÉGION ADMINISTRATIVE, 2009 ($) TABLEAU 27. EMPLOIS DIRECTS, INDIRECTS ET INDUITS DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE DANS LES PROVINCES CANADIENNES, 2009 (EN ETP) TABLEAU 28. PIB DIRECT, INDIRECT ET INDUIT DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE DANS LES PROVINCES CANADIENNES, 2009 ($) TABLEAU 29. EMPLOIS DIRECTS, INDIRECTS ET INDUITS DES ACTIVITÉS DE PREMIÈRE TRANSFORMATION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE DANS LES PROVINCES CANADIENNES, 2009 (EN ETP) TABLEAU 30. EMPLOIS DIRECTS, INDIRECTS ET INDUITS DES ACTIVITÉS DE SECONDE TRANSFORMATION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE DANS LES PROVINCES CANADIENNES, 2009 (EN ETP) TABLEAU 31. PIB DIRECT, INDIRECT ET INDUIT GÉNÉRÉ PAR LES ACTIVITÉS DE PREMIÈRE TRANSFORMATION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE DANS LES PROVINCES CANADIENNES, 2009 ($) TABLEAU 32. PIB DIRECT, INDIRECT ET INDUIT GÉNÉRÉ PAR LES ACTIVITÉS DE SECONDE TRANSFORMATION ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE DANS LES PROVINCES CANADIENNES, 2009 ($) TABLEAU 33. REVENUS DE TAXATION ET DE PARAFISCALITÉ GÉNÉRÉS PAR LES ACTIVITÉS DE TRANSFORMATION ACÉRICOLE DU QUÉBEC EN 2009 (EN MILLIONS DE $) TABLEAU 34. EMPLOIS DIRECTS, INDIRECTS ET INDUITS DU SECTEUR DES CABANES À SUCRE QUÉBÉCOISES DE TYPE RESTAURANT, 2009 (EN ETP) TABLEAU 35. PIB DIRECT, INDIRECT ET INDUIT DU SECTEUR DES CABANES À SUCRE QUÉBÉCOISES DE TYPE RESTAURANT, 2009 ($) TABLEAU 36. EMPLOIS DIRECTS, INDIRECTS ET INDUITS DE L ENSEMBLE DE LA FILIÈRE ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE (PRODUCTION, PREMIÈRE ET SECONDE TRANSFORMATION ET CABANES À SUCRE DE TYPE RESTAURANT), 2009 (EN ETP) TABLEAU 37. PIB DIRECT, INDIRECT ET INDUIT CRÉÉS PAR L ENSEMBLE DE LA FILIÈRE ACÉRICOLE QUÉBÉCOISE (PRODUCTION, PREMIÈRE ET SECONDE TRANSFORMATION ET CABANES À SUCRE DE TYPE RESTAURANT), 2009 ($) TABLEAU 38. EMPLOIS DIRECTS, INDIRECTS ET INDUITS DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE DE L ONTARIO, DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE ET DU NOUVEAU-BRUNSWICK, 2009 (EN ETP) TABLEAU 39. PIB DIRECT, INDIRECT ET INDUIT DE LA PRODUCTION ACÉRICOLE DE L ONTARIO, DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE ET DU NOUVEAU-BRUNSWICK, 2009 ($) ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec vi
9 Liste des figures FIGURE 1. ÉVOLUTION DE LA PART DE PRODUCTION DE SIROP D ÉRABLE DU QUÉBEC, DES ÉTATS- UNIS ET DES AUTRES PROVINCES CANADIENNES ET PRODUCTION TOTALE DE 1990 À FIGURE 2. ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION QUÉBÉCOISE EN VOLUME ET EN VALEUR ET DES EXPORTATIONS EN VOLUME ENTRE 1980 ET FIGURE 3. RÉPARTITION DU NOMBRE D ENTREPRISES ACÉRICOLES PAR RÉGION ADMINISTRATIVE DE PRODUCTION, FIGURE 4. PRODUCTION ET NOMBRE D ENTAILLES PAR RÉGION ADMINISTRATIVE, FIGURE 5. PRODUCTION MOYENNE PAR ENTREPRISE ET NOMBRE D ENTAILLES DÉCLARÉES PAR ENTREPRISE, PAR RÉGION ADMINISTRATIVE, FIGURE 6. PRODUCTION ANNUELLE DE SCIAGE DE FEUILLUS AU QUÉBEC ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec vii
10 Sigles et abréviations $/lb : dollars par livre CSA : Cadre stratégique agricole ETP : Équivalents temps plein FPAQ : Fédération des producteurs acéricoles du Québec ISQ : Institut de la statistique du Québec M$ : Millions de dollars MAPAQ : ministère de l'agriculture, des Pêcheries et de l'alimentation du Québec PIB : Produit intérieur brut PICAA : Programme international du Canada pour l'agriculture et l'alimentation PMC : Propension moyenne à consommer VAN : Valeur actuelle nette ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec viii
11 1. Introduction Dans la dernière décennie, la filière acéricole s est beaucoup professionnalisée. Les surplus de sirop d érable, qui ont fait les manchettes il y a quelques années, ont été écoulés. La croissance de l offre a même permis d augmenter les contingents ces dernières années. De plus, de nombreuses opportunités continuent de se présenter au secteur : croissance générale des marchés d exportation, malgré un taux de change défavorable; investissements possibles dans le développement de la forêt publique; développement de la deuxième et de la troisième transformation; etc. Ces phénomènes sont d autant plus remarquables compte tenu du contexte difficile des secteurs agricole et forestier. Bien que l acériculture ait fortement progressé au cours des dernières années, sa contribution économique à l échelle québécoise et canadienne est peu documentée. En effet, les dernières études de retombées économiques datent de la fin des années 90. C est dans ce contexte que cette étude tentera de répondre aux questions suivantes : Quelles sont les retombées économiques de la production et de la transformation acéricoles au Québec et dans les différentes régions du Québec, en matière d emplois, de PIB et de revenus fiscaux? Quelles sont les retombées économiques des cabanes à sucre québécoises qui offrent des repas typiques durant le temps des sucres? Quelles sont les retombées économiques de la production acéricole canadienne? Comment se comparent ces retombées à celles des activités forestières? Le chapitre 2 met en contexte l industrie acéricole du Québec et expose les principaux indicateurs de l industrie en Le chapitre 3 présente les hypothèses et les résultats des retombées économiques de la production et de la transformation acéricole du Québec ainsi que celles du secteur des cabanes à sucre de type restaurant. Le chapitre 4 présente les retombées économiques de la production acéricole dans les autres provinces canadiennes. Le chapitre 5 fournit les résultats des retombées économiques de l industrie acéricole au Canada. Le chapitre 6 les analyse et les met en perspective. Le chapitre 7 compare la rentabilité des activités forestières québécoises avec celle des activités acéricoles. Mise en garde Le fait que les résultats de modèles intersectoriels soient présentés avec des unités non arrondies ne reflète pas un degré de précision à l unité près. Il s agit d estimations reposant sur des hypothèses les plus réalistes possibles. ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec 1
12 2. Statistiques sur l industrie acéricole 2.1 Statistiques générales En 2009, selon les données de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ), le Québec comptait plus de producteurs acéricoles regroupés sur entreprises détenteurs d un contingent. Cette même année, l acériculture au Québec a généré un chiffre d affaires estimé à 276 M$ avec une récolte évaluée à plus de 100 millions de livres. Le Québec a ainsi produit 94 % de la production canadienne de sirop d érable et 71 % de la production mondiale. Par ailleurs, selon les données du ministère de l'agriculture, des Pêcheries et de l'alimentation du Québec (MAPAQ), la province compte 320 cabanes à sucre de type restaurant. L évolution de la production québécoise de sirop d érable est ponctuée de hausses et de baisses régulières. Deux facteurs affectent le niveau de production, soit la hausse du nombre d entailles et les variations naturelles annuelles. Ainsi, la production québécoise a presque doublé de 2008 à 2009, principalement grâce aux variations naturelles. Malgré les variations annuelles qui peuvent être importantes, une tendance à la hausse de la production totale est perceptible depuis 1990, comme l illustre la Figure 1. Cette figure indique également que le Québec a produit entre 65 et 82 % de la production mondiale au cours des 20 dernières années. FIGURE 1. ÉVOLUTION DE LA PART DE PRODUCTION DE SIROP D ÉRABLE DU QUÉBEC, DES ÉTATS-UNIS ET DES AUTRES PROVINCES CANADIENNES ET PRODUCTION TOTALE DE 1990 À 2009 Source : Graphique réalisé à partir des données de la FPAQ (2009), compilation ÉcoRessources Consultants. Plus spécifiquement, alors que le volume de production mondiale a augmenté de 165 % entre 1990 et 2009, la production québécoise, quant à elle, a cru de 190 %. ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec 2
13 La valeur de la production québécoise a suivi cette croissance, passant de 30,9 M$ en 1980 à 276 M$ en Le prix pondéré du sirop d érable est lui aussi en croissance régulière depuis les années 1980 : il est passé de 0,97 dollar par livre ($/lb) en 1980 à 2,72 $/lb en FIGURE 2. ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION QUÉBÉCOISE EN VOLUME ET EN VALEUR ET DES EXPORTATIONS EN VOLUME ENTRE 1980 ET 2009 Source : Graphique réalisé à partir des de la FPAQ (2009), compilation ÉcoRessources Consultants. Les exportations canadiennes de sirop d érable sont passées, quant à elles, de 13 millions de livres en 1980 à 75,3 millions de livres en Les États-Unis sont les premiers acheteurs de sirop canadien avec 66,8 % des parts de marché en valeur en 2008, suivis par le Japon avec 10,5 % du marché. Selon les données disponibles les plus récentes, fin 2009, les exportations canadiennes de sirop d érable s élevaient à 89,5 millions de livres. ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec 3
14 2.2 Production acéricole pour l année de référence choisie, 2009 En 2009, entreprises sous contingentement ont produit du sirop d érable au Québec. Parmi celles-ci, 63 % exploitaient entre 0 et entailles en production, 30 % entre et entailles en production et un peu plus de 6 % exploitaient plus de entailles en production. Ces entreprises étaient situées dans 13 régions administratives (comprenant toutes les régions du Québec excepté Montréal, la Côte-Nord et le Nord-du-Québec où aucune érablière n est répertoriée, de même que les régions de Laval et du Saguenay-Lac-Saint-Jean où aucune entreprise avec contingent n était en production en 2009). En outre, plus de la moitié des entreprises en production étaient situées en Chaudière-Appalaches; 12 % dans le Centre-du- Québec; 11 % en Estrie et 8,5 % et dans le Bas-Saint-Laurent. La Figure 3 illustre la répartition des entreprises acéricoles au sein des 13 régions québécoises qui produisaient du sirop d érable en Notons que les régions de Montréal et des Laurentides ont été regroupées aux fins d analyse. FIGURE 3. RÉPARTITION DU NOMBRE D ENTREPRISES ACÉRICOLES PAR RÉGION ADMINISTRATIVE DE PRODUCTION, 2009 Source : Graphique réalisé à partir des données de la FPAQ (2010), compilation ÉcoRessources Consultants. ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec 4
15 La Figure 4 illustre le nombre total d entailles par région et la production totale de sirop d érable dans chaque région administrative du Québec. Encore une fois, à ce chapitre, les régions de Chaudière-Appalaches; du Centre-du-Québec; de l Estrie et du Bas-Saint-Laurent se démarquent par un nombre d entailles et une production totale supérieurs à la moyenne québécoise. FIGURE 4. PRODUCTION ET NOMBRE D ENTAILLES PAR RÉGION ADMINISTRATIVE, 2009 Source : Graphique réalisé à partir des données de la FPAQ (2010), compilation ÉcoRessources Consultants. Note : L axe de gauche correspond à la production totale de sirop par région et à la production moyenne de sirop par région. L axe de droite correspond au nombre total d entailles et au nombre moyen d entailles par région. ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec 5
16 La Figure 5 illustre le nombre moyen d entailles ainsi que la production moyenne par entreprise, dans chaque région administrative en Dans ce cas précis, les régions de la Gaspésie-Îlesde-la-Madeleine, du Bas-Saint-Laurent, de l Outaouais et de l Estrie ont une taille moyenne, exprimée par entaille et production par entreprise, supérieure à la moyenne québécoise. FIGURE 5. PRODUCTION MOYENNE PAR ENTREPRISE ET NOMBRE D ENTAILLES DÉCLARÉES PAR ENTREPRISE, PAR RÉGION ADMINISTRATIVE, 2009 Source : Graphique réalisé à partir des données de la FPAQ (2010), compilation ÉcoRessources Consultants. Note : L axe de gauche correspond à la production totale de sirop par entreprise et à la production moyenne de sirop par entreprise. L axe de droite correspond au nombre d entailles par entreprise et au nombre moyen d entailles par entreprise. Plus spécifiquement : Les régions de Chaudière-Appalaches et du Centre-du-Québec sont les deux régions où l on compte le plus grand nombre d entreprises acéricoles, avec respectivement 17,2 et 4,4 millions d entailles. Toutefois, la production moyenne des entreprises de ces deux régions ( livres/entreprise en Chaudière-Appalaches et livres/entreprise dans le Centre-du-Québec) est inférieure à la moyenne québécoise de livres/entreprise. Les entreprises du Bas-Saint-Laurent ( livres/entreprise) produisaient, en moyenne, trois fois plus de sirop d érable que celles de Chaudière-Appalaches ( livres/entreprise). La Montérégie comprenait sensiblement le même nombre d entreprises que le Bas-Saint- Laurent, mais elle comptabilisait seulement 2,6 millions d entailles comparativement à 7,6 millions. Les entreprises en Estrie géraient plus de 6 millions d entailles et elles avaient une production moyenne légèrement supérieure à la moyenne provinciale. ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec 6
17 Malgré leurs petits effectifs, les producteurs du Bas-Saint-Laurent sont ceux qui possèdent, en moyenne, le plus grand nombre d entailles par entreprise ( entailles/entreprise), soit une fois et demie la moyenne provinciale (8 511 entailles/entreprise). Les producteurs de Chaudière- Appalaches sont très nombreux mais ils représentent aussi ceux qui possèdent le deuxième plus petit nombre d entailles en moyenne (5 013 entailles/entreprise). Ainsi, seules les entreprises de Gaspésie-les-Îles-de-la-Madeleine, du Bas-Saint-Laurent, de l Outaouais et de l Estrie ont une production moyenne par entreprise supérieure à la moyenne provinciale. Par ailleurs, seules les régions du Bas-Saint-Laurent, du Centre-du-Québec, de l Estrie et de Chaudière-Appalaches dépassent la moyenne provinciale du nombre d entailles par région. 2.3 La transformation acéricole Aux fins de la présente étude, le secteur de la transformation acéricole se compose de trois niveaux de transformation : 1. La première transformation regroupe les activités de mise en barils ou en contenants de quatre litres ou moins, du sirop d érable pour le marché de détail; 2. La seconde transformation réfère à la production de produits transformés où le sirop d érable constitue le seul ingrédient tel que la tire, le beurre, la gelée et le sucre d érable; 3. La troisième transformation consiste à produire des aliments dans lesquels le sirop d érable et ses dérivés sont des ingrédients. Selon les dispositions du plan conjoint, les producteurs acéricoles peuvent vendre leur production par l intermédiaire de trois canaux : au détail, à la ferme (directement au consommateur); au détail, grâce à un intermédiaire (épiceries, dépanneurs, restaurants, etc.); par l agence de vente de la Fédération (sirop en vrac en baril de 5 litres et plus). Dans ce dernier cas, seuls les acheteurs autorisés par la Fédération peuvent recevoir le sirop de ce canal de vente. Les acheteurs autorisés conditionnent ou redistribuent les produits acéricoles en vrac ou préemballés pour le marché national ou pour l exportation. En 2009, 94 acheteurs étaient autorisés à acheter du sirop en grand contenant et 93 % du sirop d érable a été vendu en contenants en vrac, soit un peu plus de 93 millions de livres (FPAQ). Selon les données du MAPAQ (2006), il existait au Québec en 2006 une soixantaine d entreprises de seconde transformation du sirop d érable ainsi qu une douzaine d entreprises actives dans la troisième transformation. ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec 7
18 3. Les retombées économiques du secteur acéricole québécois 3.1 Méthodologie utilisée Les retombées économiques du secteur acéricole sont estimées à l aide du modèle intersectoriel. Ce type de modèle est couramment utilisé pour calculer les bénéfices (ou pertes) générés dans l économie par une hausse ou une baisse des dépenses, également surnommés «choc» dans l économie. Ce choc est typiquement représenté par les dépenses des consommateurs ou les activités d une industrie telle que l agriculture. Avant de détailler davantage les modèles utilisés pour estimer les retombées économiques, certains concepts clés sont définis ci-dessous afin de faciliter la compréhension des résultats. Définitions des concepts-clés Impacts directs Les emplois directs, pour un secteur productif tel que l acériculture, sont les employés de ce secteur (ouvriers spécialisés ou employés des usines de transformation). Ils incluent également la main-d œuvre familiale. La valeur ajoutée directe (c est-à-dire la contribution de cette filière au produit intérieur brut du Québec) est donc l ensemble de la rémunération des facteurs de production 1 de ce secteur. Impacts indirects Les retombées économiques indirectes sont celles qui résultent des achats de biens et services entre les entreprises. Par exemple, l entreprise acéricole qui achète des équipements génère un impact indirect. Par ailleurs, les achats faits par le vendeur d équipements pour qu il puisse effectuer ses opérations, tels l achat de carburants, d assurances, etc., représentent aussi des impacts indirects. Impacts induits Les retombées économiques induites sont générées par les dépenses des consommateurs (agriculteurs, ouvriers agricoles, travailleurs d usines de transformation, camionneurs, etc.) qui travaillent grâce aux dépenses du secteur acéricole québécois. Puisque les dépenses de consommation représentent plus de 60 % de l économie canadienne et québécoise, il est important d estimer les impacts induits afin d avoir une vue d ensemble complète de toutes les retombées économiques. Impacts totaux : un portrait complet des retombées économiques Les impacts totaux sont la somme des impacts directs, indirects et induits, calculés par les différents modèles utilisés dans ce rapport. Ces statistiques fournissent ainsi un portrait complet des retombées économiques générées par les dépenses initiales utilisées pour démarrer la simulation. 1 La rémunération des facteurs de production comprend les salaires et les charges sociales, les taxes indirectes (taxes de vente et taxes à la production), la dépréciation et les profits avant impôts. ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec 8
19 Modèles utilisés Les retombées économiques directes et indirectes générées par l agriculture au Québec, sont estimées, en partie, à l aide du CD-ROM «Les tableaux d impact économique du modèle intersectoriel du Québec» produit par l Institut de la statistique du Québec (ISQ). Les retombées induites sont estimées à l aide du modèle Dynatec 2009 d EcoTec Consultants. Ce modèle est aussi utilisé pour ventiler toutes les retombées économiques par région administrative de la production et de la transformation du secteur acéricole. L Annexe 1 donne plus de détails sur ces outils. 3.2 Données utilisées Les retombées économiques de l acériculture sont calculées à partir de données détaillées de production et de transformation de sirop au Québec et dans les régions. Pour réaliser les simulations, les modèles d entrées-sorties utilisés ont été alimentés avec certaines données sur l emploi, ainsi que les estimations de dépenses et de ventes totales, ventilées par les postes de dépenses et de revenus. Cette section détaille la méthode employée pour estimer ces données tant pour la production que pour la transformation Secteur de la production Les dépenses et revenus ventilés ont été calculés à partir de deux sources de données principales : La base de données de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, qui contient le nombre d entreprises acéricoles, le nombre d entailles par entreprise et la production de sirop pour l ensemble du Québec et les régions administratives; Le coût de production le plus récent (MAPAQ, 2005), qui détaille les dépenses moyennes des entreprises acéricoles en sept strates de grosseur différentes (2 000 à entailles, à entailles, à entailles, à entailles, à entailles, à entailles et entailles et plus). Les postes de dépenses ont été mis à jour ou indexés en dollars de 2009 à l aide de l Indice des prix à la consommation annuel publié par l ISQ. La plupart des dépenses et des revenus ont donc été estimés en croisant l information de ces deux sources de données, soit en multipliant le nombre d entreprises de chaque strate et de chaque région par les postes de dépenses. Des ajustements ont parfois dû être apportés à la méthode pour augmenter la précision ou pour les rendre utilisables dans cette étude. L Annexe 2 fournit les détails de ces ajustements. Sans décrire ici l ensemble des ajustements apportés, mentionnons que l enquête sur les coûts de production a nécessité le plus d ajustements possible, à cause de sa nature comptable. En effet, la présente étude s intéresse aux activités ayant des répercussions économiques et non sur un calcul comptable. Ainsi, le travail familial non rémunéré fait partie du calcul de coût de production mais l inclure dans un contexte de retombées économiques aurait été erroné : aucune somme d argent n a été transférée, par conséquent, aucune somme d argent ne peut être dépensée de nouveau et ainsi de suite. Son inclusion surévaluerait donc les effets induits de l acériculture. Le poste «travail familial non rémunéré» est donc nul pour notre étude. ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec 9
20 Notons que cela n affecte en rien les revenus de l activité production acéricole, mais seulement la ventilation des dépenses. De même, le calcul de coût de production inclut un salaire pour l exploitant reposant sur le salaire du travailleur spécialisé et sur le nombre d heures consacrées à l acériculture. L application de ce salaire cause, pour de nombreuses régions, un déficit régional important, notamment dans les régions ayant des exploitations moyennes plus petites. D un point de vue intersectoriel, cela signifie un effet direct négatif (destruction de richesse), et de très importants effets indirects et induits. Cela nous semble fort improbable pour les raisons suivantes : Sur la période étudiée (2009), les producteurs ont reçu un prix élevé pour le sirop d érable; Les intervenants s entendent pour indiquer qu il s agit d une activité lucrative, pour la période étudiée; Les plus petites entreprises ne sont pas spécialisées et le revenu principal ne provient pas de l acériculture; Nous considérons donc que le coût d opportunité des exploitants d entreprises non spécialisées n est pas le même que celui des entreprises spécialisées, contrairement à ce que représente le domaine comptable du coût de production. Afin d évaluer les retombées économiques de l activité de production acéricole, nous avons donc ajusté les dépenses acéricoles de la façon suivante : dans les régions déficitaires, nous avons soustrait la valeur absolue du déficit total pour la région de la valeur du salaire de l exploitant afin de ramener le déficit à zéro. L effet est simplement une nouvelle répartition des revenus globaux au sein du modèle intersectoriel. En effet, la réduction des salaires réduit ou élimine le déficit. Cet ajustement a été nécessaire pour toutes les régions sauf le Bas-Saint- Laurent, l Estrie, la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et l Outaouais. ÉcoRessources Consultants, pour la Fédération des producteurs acéricoles du Québec 10
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