BASSIN D EDUCATION ET DE FORMATION SEANCE N : 4 DIEPPE-EU-NEUFCHATEL Année
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- Émilie Gauthier
- il y a 7 ans
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1 BASSIN D EDUCATION ET DE FORMATION SEANCE N : 4 DIEPPE-EU-NEUFCHATEL Année Procès-verbal de l assemblée générale du BEF Mercredi 18 février h00-12h30 Au nom de l équipe d animation, Blandine Poteaux accueille Madame le Recteur, Madame l Inspectrice d académie, Pascal Kogut, coordonnateur académique des BEF, les corps d inspection et les chefs de service académiques. Intervention de Madame Le Recteur Après avoir remercié Beaudoin Andrieu pour son accueil au lycée Anguier et l équipe d animation, Madame Schmidt-Lainé redonne le contexte de cette rencontre, un an après sa venue : il s agit d un point d étape, d un temps d arrêt pour observer le chemin parcouru par les BEF, infléchir peut être certains objectifs. Elle propose un retour chronologique sur la démarche engagée en appui sur 4 diapositives (fichier PDF en annexe) : - 4 axes et une boîte à outils de mots-clés ; - l écriture des objectifs opérationnels dans chaque bassin ; - la mise en place du Web des BEF, d un observatoire du numérique par bassin et de formations négociées sur site ; - la production du projet académique et sa transmission aux BEF ; - la mise en œuvre de la contractualisation («la maille la plus fine au niveau des établissements»). L enjeu maintenant, c est de : - mettre du lien entre les différents bassins, de mutualiser les actions qui fonctionnent («profiter des petites pépites qui existent dans chacun des bassins») et de repréciser les objectifs («les regarder à nouveau pour vérifier qu ils sont suffisamment précis») ; - travailler à l échelle fine de l établissement et de l école pour aller jusque dans la classe. Intervention de M. Pascal Kogut, coordonnateur académique Beaucoup d actions efficaces ne sont pas connues, nous devons davantage communiquer! Il se passe tellement de choses dans les bassins qu on ne peut pas imaginer qu un établissement ne participe pas aux travaux et aux formations proposées. L ambition que nous devons avoir, c est d entretenir cette dynamique, de consolider les groupes de travail thématiques et de renforcer la convergence par les formations négociées sur site. Il restera certes des problématiques spécifiques mais le regard doit être porté sur le collectif, sur ce qui peut être partagé. En termes de formation, 40 demandes ont émané cette année du BEF et couvrent les 4 axes du projet. 47% sont des demandes associées. Il faut se donner l objectif de tendre vers 60% pour donner davantage d impact sur le territoire. Intervention de M. Francis Lelièvre, IA-IPR référent laïcité L actualité ne cesse de rendre le sujet indispensable. Un nouvel enseignement moral et civique va être dispensé dans tous les établissements, dès l année prochaine. Ce sera une nouveauté dans les collèges, avec une entrée par compétences. Le parcours citoyen de l élève nécessitera de faire des choix (à organiser par les personnels de direction). La formation des enseignants passera par des Assises pour les Valeurs de la République (le 13 mars Préfecture de Rouen) : un enseignant par établissement rendra compte de ce temps de réflexion en conseil pédagogique. Des actions de formation par BEF seront ensuite déclinées.
2 Présentation d un projet pédagogique inter-degrés 3 enseignantes (Peggy Sterlin, PLP maths/sciences, Nathalie Dragée, professeuredocumentaliste, Marie-José Eloy, directrice d école) présentent «un ticket pour l espace», projet innovant qui s inscrit dans les 4 axes du projet académique, dans le projet de circonscription, d établissement et d école. Il s agit de préparer et d animer un village de la science en avril 2015, durant lequel les lycéens et collégiens prendront en charge les écoliers. Les activités sont multiples: scientifiques, écritures collaboratives, atelier de contes, création de blogs, interview à distance, etc. Présentation du RADAR par Steven Tanguy (Fichier PDF en annexe) Les éléments du radar sont disponibles sur le portail des métiers (infocentre). Deux nouveaux indicateurs ont été introduits, au sein du radar, concernant le 1 er degré. C est une nouveauté et début. Steven Tanguy propose un focus sur quelques indicateurs : - DNB et CSP défavorisées : une forte hétérogénéité entre les établissements ; - passage 3 ème /2 nde GT : le taux de décision du conseil du 3 ème trimestre est plus fort que celui de la demande des familles : c est le seul BEF où cette situation est constatée ; - redoublement en 2 nde GT : une grande disparité en matière de pratique de redoublement dans les lycées à moyenne égale au DNB (de 4% à 11%). C est une piste de travail à mener au sein du BEF sur la réalité des pratiques. Point sur l avancée des travaux de l axe 1 La notion de PARCOURS apparaît comme essentielle. Elle est «consubstantielle» de celles d individualisation et de personnalisation qui restent au cœur des enjeux de notre réflexion : sur la mise en œuvre des Conseils Ecole Collège ou de projets inter-cycles et inter-degré ; de l identification des signaux d un décrochage précoce ; de la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers ; des volontés partagées qu il convient de témoigner dans la réalisation de véritables passerelles entre l école et le collège (au-delà des PPRE Passerelles) mais également entre le collège et le lycée. Cette réflexion est en cours. Le lien école-famille est à repenser comme «une nouvelle alliance» : nous avons désormais à travailler, ensemble, sur les codes, sur les exigences et sur le sens qu il convient de donner à l École. Présentation d un exemple de mise en œuvre d un CEC (conseil école-collège de Longuevillesur-Scie) au sein du BEF et des trois commissions qui l animent :
3 Point sur l avancée des travaux de l axe 2 : Gérard Quennesson indique qu une dizaine d établissements participent aux réunions du groupe de travail de l axe 2. La stratégie adoptée par le groupe et validée par les différents assemblées générales de notre BEF, s appuie sur une enquête destinée à l ensemble des collégiens de notre bassin permettant de : - mesurer la relation de l élève à l internet ; - connaître son regard sur le numérique dans sa scolarité ; - éclairer la stratégie des établissements, par des données précises, afin de les aider à bâtir l axe 2 de leur projet d établissement. - descendre dans chaque classe de collège, afin que les acteurs de terrain s approprient les stratégies académiques et du BEF en matière de développement du numérique à l école. - mettre en place un plan de formation BEF/numérique. - proposer des fiches actions disponibles pour l ensemble des acteurs du bassin, afin d alimenter chaque projet d établissement. L enquête Lancée en décembre 2014 auprès de l ensemble des collèges du BEF, collégiens y ont répondu. Les résultats nous apparaissent donc significatifs. Un tableau de bord personnalisé est consultable sur le site des BEF. Les résultats contenus dans ce tableau permettront à chaque chef d établissement de piloter la réflexion autour de l usage du numérique. POINTS FORTS - Contribution des élèves. - Fracture sociale et internet ne semble plus être d actualité (illustration par un exemple). - Même pour remplir ce type de questionnaire, l accompagnement pédagogique est nécessaire. - Ressenti des élèves différent de celui des adultes (notamment en termes de connexion.) - Sensibilisation des équipes autour de la démarche numérique. - Etat des lieux en année N qui sera réévalué en N+1, etc. afin de mesurer les évolutions et l impact du projet mis en place. - Des données simples à exploiter pour la construction du projet d établissement. - La mise à disposition d un outil concret au service d une stratégie de terrain. POINTS A AMELIORER - Participation parcellaire des établissements du BEF. - Cette enquête ne concerne ni le 1 er degré, ni le lycée. - Réticence des enseignants à parler de l usage du numérique dans leurs cours. Suite à cette enquête, 3 collèges de Dieppe (Braque, Camus et Dumas) ont analysé leurs tableaux de bord et ont commencé à travailler sur la rédaction de fiches action, qui seront proposées à la validation du groupe de travail et publiées sur le site. Sébastien Gaillard explique comment il a utilisé ces données comme outil de pilotage en conseil des TICE. Les enseignants ont apprécié d avoir un retour sur leurs pratiques L objectif est de mettre en place des actions pour pallier la fracture numérique. Bruno Duhamel présente les étapes de la mise en place d un ENT, qui soit un véritable outil de liaison avec les familles, une aide au travail à la maison et pour les élèves à besoins éducatifs particuliers.
4 Intervention de M. Philippe Thénot, DANE Monsieur Thénot souligne le caractère un peu exceptionnel de notre BEF pour le travail de qualité qui est conduit, dans le cadre de l observatoire du numérique. Il explique que la DGESCO est maintenant au stade de la généralisation de l usage du numérique.48% des enseignants pensent néanmoins qu il n y a pas besoin de numérique pour enseigner. La stratégie pour convaincre doit reposer sur des principes : - se donner pour objectif de développer le numérique pour aider tous les élèves ; - faire des choix car on ne peut pas être sur tous les fronts ; - faire connaître ces choix à tous, rendre visible la stratégie ; - former les personnels. Notre BEF rencontre cependant des difficultés en termes de débit, qui freinent son activité pédagogique. Point sur l avancée des travaux de l axe 3 Jean-Pierre Menuge et Sébastien Vial présentent l architecture de l information sur l orientation et le monde de l entreprise : En direction des élèves L orientation est un enjeu important dans notre BEF. Dans un secteur qui cumule les risques d échec scolaire et où la demande sociale de formation est fragile, les collèges et les lycées se mobilisent pour accompagner leurs élèves, leurs parents, leurs enseignants dans des projets ambitieux dans le cadre de l axe 1 du projet académique. Le BEF a le souci de structurer les actions d information-orientation, en particulier les Forums organisés sur son territoire, d une part pour mutualiser les ressources, d autre part pour dynamiser les initiatives locales des EPLE dans le cadre des Parcours d'information, d Orientation et de Découverte du Monde Economique et Professionnel (PIIODMEP). Ouvertes aux parents d élèves, ces manifestations sont aussi l occasion de consolider le lien école/famille. En 2014/2015, six Forums ont pu être organisés, le 8 Octobre 2014 un Forum Bac+ à Dieppe pour les élèves sortant de terminale et sans solution, le 4 Décembre 2014 un Forum post bac pour les élèves de terminale, le 27 Novembre 2014 à Neufchâtel, le 3 Février 2015 à Dieppe, le 12 Février 2015 au Tréport et le 19 Février 2015 à Cany-Barville, quatre Forums pour les élèves de 3ème des 23 collèges du BEF. En direction des enseignants Les actions de formation à l orientation se déclinent en plusieurs séries d actions. Signé en 2009, le CLEE, devenu Comité Local Economie Education poursuit son action de visites d entreprises qui ont permis depuis sa création à près de 300 enseignants, personnels de direction, personnels d orientation de s'informer sur la réalité des entreprises Toutes les visites permettent d établir des contacts personnels entre les acteurs de l éducation et de l économie afin de rebondir sur des actions au bénéfice des élèves. La formation du 25 mars 2015 et le programme de visites des lycées et CFA s inscrit dans cet objectif de formation des équipes d enseignants à l orientation. En direction des parents Certains EPLE, les CIO organisent des actions en direction des parents (info parents sur l offre de formation post 3ème, info parents sur APB etc...). Le BEF s interroge sur un développement et une structuration de ces initiatives. Une manifestation largement ouverte aux parents, aux acteurs de l éducation et de la formation pourrait être organisée en par le BEF. Une conférence par un universitaire, un forum des partenaires des EPLE, des organisations de parents, favoriseraient les rencontres et le partage d expériences.
5 Blandine Poteaux présente les éléments d enquête sur l ouverture culturelle et les pratiques: Le groupe de travail pensait que beaucoup d actions se montaient dans les établissements sans être médiatisées. Nous voulions cerner les pratiques et la vision pédagogique exprimées par les établissements (écoles, collèges, lycées). L enquête a été renseignée principalement par les écoles, et le milieu rural prépondérant correspond à la réalité de notre territoire. Ce qui fait sens pour les enseignants, c est l ouverture offerte par l action culturelle sur le monde et les arts en secteur rural. C est aussi l impact sur la construction identitaire des élèves et la notion d épanouissement personnel. L ouverture culturelle est définie autour de 5 thématiques : les arts et la découverte du patrimoine sont majoritairement cités (55%), devançant les sciences et techniques (19%). Le développement durable est investi par un peu moins de 15% des projets. L ouverture internationale et économique atteint 10%. Lorsqu on rentre dans les thématiques choisies par les établissements, les arts et le patrimoine atteignent 72%, les sciences et techniques 7%, le développement durable chute à 7%, l ouverture internationale et économique descend à moins de 6%. La thématique citoyenneté apparait (8%) 45% des actions sont inscrites au projet, 11% ne le sont pas. Pour le reste, c est assez vague. Les enseignants sont très majoritairement à l origine du projet (57%). L initiative émane aussi des collectivités territoriales et des partenaires associatifs, des conseillers pédagogiques et des personnels de direction essentiellement. Dans 49% des cas, les enseignants sont à la manœuvre, les Collectivités locales et les associations continuent à peser lourd dans l accompagnement (41%) et les parents contribuent pour19%. La satisfaction prime au moment du bilan des actions : on estime les objectifs atteints à 78%. Sont mis en avant des critères de réussite : un projet bien construit, le travail d équipe, des partenaires, un soutien financier, la motivation de tous les acteurs et des élèves.les freins exprimés sont de 3 ordres: des moyens financiers et matériels insuffisants (locaux, transports, éloignement), la gestion du temps et des effectifs parfois lourds, le manque de soutien. Intervention de Mme Laude, DAAC Madame Laude invite à développer le parcours artistique et culturel pour faire progresser l action culturelle dans le BEF. Il ne doit pas être considéré comme un dispositif supplémentaire mais comme un outil pour la mise en cohérence. On ne doit pas rester circonscrit à la classe mais s inscrire sur le temps long. Le conseil écolecollège, le volet culturel du projet d établissement sont des vecteurs de diffusion (rôle de pilotage du chef d établissement). Des projets fédérateurs permettent de faire venir des œuvres et des artistes (journée des arts à l école, résidences d artistes, CLEAC ). Il convient de faire œuvre de pédagogie vis-à-vis des familles et de certains enseignants Le numérique peut accompagner le développement de l artistique et du culturel, en termes de ressources, de collaborations et de diffusion. L art numérique est d ailleurs une piste à travailler. Le CLEMI peut accompagner les projets d éducation aux médias. Intervention de M. Olivier Launay (Fichier PDF en annexe) Dans notre BEF, l ouverture internationale est à investiguer davantage. Il serait pertinent d associer les enseignants référents à un groupe de travail du bassin, de s entendre sur les missions qui leur sont attribuées. Se poser la question des mobilités, c est aussi se poser celle de la plus-value pour les élèves. Des mobilités «apprenantes et accompagnées» qui soient un investissement en termes d apprentissages. Une formation négociée sur site pourrait faciliter la connaissance des programmes de mobilité, la réalisation d une charte mutualisable.
6 Un volet ouverture internationale devrait être inscrit dans chaque projet d établissement. Les sections européennes doivent rayonner dans l établissement et servir de locomotive. Rappel: le nouveau groupe «ouverture internationale» piloté par David Chevalier va débuter ses travaux au 3 ème trimestre. Point sur l avancée des travaux de l axe 4 Comité de réseau FOQUALE Isabelle Delabye, Armelle Cadot et Daniel Obry rappellent les missions et objectifs prioritaires : - assurer la communication sur l ensemble bassin ; - analyser et définir les besoins ; - définir des actions pour mobiliser les EPLE autour du suivi des jeunes décrocheurs ; - développer l offre de solutions. L organisation du comité de réseau (co-animation FOQUALE/MLDS/ PSAD) est adaptée au territoire : - un interlocuteur du comité de pilotage, représentant d EPLE (chefs d établissement collège, LP ; LPO ; LGT ; LPA et CPE) par secteur géographique ; - un référent décrochage volontaire par établissement (CPE, enseignant, chef d établissement) et une fiche des objectifs et missions élaborée avec les référents ; - un site, créé par l IEN référent qui met en ligne l actualité, les comptes rendus de réunion, les différents projets (saisis en fiche action) et les outils, répond aux besoins d échanges des pratiques et des outils. Des réunions de travail permettant d étudier les situations d élèves (sans solution à la rentrée, échec à l examen, en passerelle), d échanger sur les solutions apportées et de mutualiser les bonnes pratiques. Des projets en collaboration FOQUALE/MLDS/ PSAD : *Prévention : M.A.R.S sur 3 sites *Remédiation : MAVEL Parcours Individualisés *Insertion : Actions MLDS Une Formation inter-degré sur les signes du décrochage est à l étude. Activité et projet du GRETA DCBB Blandine Poteaux rappelle que si le GRETA Dieppe Caux Bray Bresle est le plus petit de l académie, il couvre le vaste territoire de notre BEF. Dans un contexte économique difficile, il parvient à maintenir un équilibre financier et à répondre aux demandes de formation en direction des publics en difficulté. Ses résultats aux examens sont excellents. Des pratiques pédagogiques innovantes s exercent au sein de l entreprise d entraînement pédagogique, avec entrées et sorties permanentes, au cœur aussi des dispositifs d individualisation. Dans l ensemble des formations, les équipes s engagent souvent au-delà de leurs obligations : on ne doit pas oublier la part sociale que les personnels assument dans leur métier, pour redonner espoir et dignité à des personnes blessées par des parcours de vie. En se mettant en projet et en s engageant dans la démarche Qualité AFNOR, notre GRETA marque sa volonté de servir la formation continue sur le territoire de façon mieux organisée, plus efficiente. Un état des lieux des ressources techniques et humaines est engagé pour asseoir les réponses à apporter aux appels d offre : cela concerne potentiellement tous les établissements secondaires du BEF, qui peuvent contribuer à un maillage du territoire, en lien notamment avec la formation à distance. La formation des personnels et des stagiaires aux usages du numérique est une priorité, une enquête va bientôt être lancée. La première assemble générale du 11 février dernier a posé les fondements d une équipe renouvelée : Président : Gérard Quennesson, CESUP: Blandine Poteaux, agent comptable : Corinne Diesnis Bureau : Françoise Romain, Beaudoin Andrieu, Joël Giroux, Jean-Michel Sueur, Daniel Obry, Mouloud Baila.
7 Les réseaux d établissements (Fichier PDF en annexe) Didier Pinel, proviseur des lycées de Fécamp, présente la structuration des 9 réseaux d établissement et des 3 campus des métiers. Depuis la circulaire de mars 2011, il s agit de «faire travailler les établissements en réseau». En octobre 2013, sous l impulsion du Recteur, ont été mis en place les Campus des Métiers et des Qualifications. L académie de Rouen est l une des rares académies à être dotées de campus aussi dynamiques. Tout, dans le BEF de Dieppe-Eu-Neufchâtel, concourt à travailler en réseau et ce qui est présenté ne s adresse pas seulement aux LP mais à tous les lycées. Ce qui est fait dans le cadre des réseaux doit permettre à tous les établissements de travailler ensemble (par exemple, les lycées professionnels et les lycées technologiques sont des ressources pour le PIIODMEP). «Les réseaux font partie des tuyaux dans lesquels les élèves peuvent passer pour mieux réussir». La contractualisation Chantal Blanchard, IA-IPR-EVS, constate qu il se passe beaucoup de choses dans les établissements et les BEF, qui ne sont pas connues. S agit-il de modestie pédagogique, de concurrence, de difficulté à définir une pratique «mutualisable»? Ce qui importe, ce sont les effets positifs sur les élèves. Cela interroge l évaluation de la pratique. Pour qu une pratique soit partagée et soit mutualisée, il faut qu elle - réponde à un besoin ; - consolide des compétences identifiées ; - mobilise une équipe ou un réseau ; - soit structurée en projet ; - soit communicable et communiquée ; - soit d intérêt public. Et, bien sûr, il faut une volonté de mutualiser : au sein du conseil pédagogique, grâce aux outils numériques, au sein du BEF et entre les BEF. La contractualisation permet de : - se fixer des objectifs abordables, adossés aux objectifs opérationnels du BEF ; - de bénéficier de pistes d action et des pratiques qui existent ailleurs (site des BEF) ; - travailler en réseau, en s appuyant sur un plan pluriannuel de formations négociées sur site - d évaluer et d analyser ses pratiques, par un aller-retour entre évaluation interne et évaluation externe («une nécessaire réflexivité en termes d évaluation»). Conclusion des travaux par Mme le Recteur Cette matinée très dense témoigne du travail engagé dans ce BEF. Par un travail d enquête, notamment, vous montrez la volonté de vous emparer des questions. Vous avez pris la bonne méthode. Je vous invite à mettre le projecteur sur certaines de ces problématiques et à les creuser pour répondre aux besoins de votre territoire. L assemblée générale est clôturée à 12h30 en remerciant les participants de leur présence. Blandine Poteaux et Jean-François Butel Co-animateurs
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