11 e journée régionale de prévention des infections associées aux soins Jeudi 11 avril 2013 Mihaela Lupse (interne ARLIN)
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- Julien Desjardins
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1 11 e journée régionale de prévention des infections associées aux soins Jeudi 11 avril 2013 Mihaela Lupse (interne ARLIN)
2 Elimination des excréta = matières éliminées par l organisme. Les selles: réservoir majeur de bactéries commensales du tube digestif, potentiellement porteuses de mécanismes de résistance aux antibiotiques (ex: ERV). Les urines: peuvent également contenir des micro-organismes d origine digestive. Respect strict des mesures d hygiène de base pour éviter la transmission croisée des bactéries.
3 connaître les caractéristiques en matière de gestion des excréta dans des différentes établissements de soins en Haute Normandie. proposer des protocoles qui pourront aider à mieux adapter les mesures en terme de gestion des excréta.
4 Questionnaire standardisé, divisé en trois parties concernant: -l entretien des bassins/chaises-pots, -la gestion des lave-bassins -l utilisation des équipement de protection individuelle -les difficultés de la mise en place des mesures préconisées par la fiche technique CCLIN «Gestion des excréta».
5 Un questionnaire/établissement de santé (ES). Le questionnaire a été envoyé aux EOH de tous les ES de Haute Normandie, en décembre Une relance a été faite aux ES nonrépondants à 1 mois. Les données ont été analysées à l aide du logiciel Epi-Info et création d une fiche de synthèse pour les ES avec plusieurs services répondants.
6 Taux de participation = 39% (24/61 ES). Bon reflet de toutes les catégories des ES (1 CHU, 6 CHR, 8 SSR, 6 Cliniques, 3 PSPH). 115 questionnaires reçus (couverture partielle des services). 91 EHPAD répondants.
7 Il existe encore des WC avec douchettes pour N= 11 ES Pas de couvercle pour chaque bassin pour n=16 ES
8 Pratiques hétérogènes Plusieurs façons de nettoyer pour chaque ES lave bassins en priorité = 18 ES rinçage au lavabo, rinçage à l aide des douchettes, rinçage à aide des douches = 11 ES
9 19 ES utilisent un produit détergentdésinfectant. 3 ES utilisent un produit détergent seul.
10 ES Chaque utilisation 17 Une fois/jour 4 Uniquement à la sortie du patient 2 Autre 1
11 Les emplacements préférentiels de stockage: les chambres des patients (n=17) le local à LB/vidoir (n=16) le local ménage/la salle de décontamination (n=1) Protocoles écrites d entretien des bassins/chaises-pots (n=6)
12 Zéro LB dans 5/24 ES 19/19 ES disposant de LB = utilisation quotidienne 7/19 ES : bassins vidés avant la mise dans le LB 7/19 ES : hétérogénéité des pratiques en fonction de l équipe soignante.
13 15/19 des ES ne possèdent pas de contrats de maintenance de LB, ni des protocoles écrites d entretien de LB. 16/19 des ES: inexistence d une procédure dégradé en cas de panne.
14 100% ES: gants 47% ES: gants + tablier en complément 11% ES: gans + tablier + sur-blouse (si BMR) Sachets protecteurs des bassins 5 ES utilisent des Carebag
15 17/24 des ES : connaissance de cette fiche Par contre, la moitié des ES: pas en mesure d appliquer les recommandations prévues. Raisons financières: coût des LB: n =6 Raisons organisationnels: 9/24 des ES ne peuvent pas assurer un local pour l emplacement des LB Réticence des agents/ défaut d information: 8/24 des ES
16 Présence des WC dotés avec des douchettes: encouragement des mauvaises pratiques de nettoyage des bassins. Nettoyage inadéquat des bassins/chaises-pots (détergent seul ou fréquence insuffisante de nettoyage). Nécessité d établir un protocole de référence d entretien des bassins/chaises-pots. La moitié des ES: mauvaise utilisation du LB, hétérogénéité des pratiques en fonction de l équipe soignante nécessité d informer/former les soignant sur l utilisation correcte des LB.
17 Inexistence des protocoles écrites d entretien des LB, ni de procédure dégradé en cas de panne dans la majorité des ES nécessité des contrats de maintenance et procédure dégradé en cas de panne. Présomption du bon respect des précautions standard au cours de la gestion des excréta. Le coût des LB et sachets protecteurs des bassins = obstacle à l acquisition et utilisation des ceux-ci. Manque d espace pour l installation des LB.
18 CHU Rouen, CH du Belvédère, CHI Caux Vallée de Seine, Hôpital Ecole de la Croix Rouge, CH Dieppe, CH le Havre, CHI Elbeuf Louviers Val de Reuil, CHS du Rouvray, CH Saint-Romain de-colbosc, CH Saint-Valéry-en-Caux, Clinique Chirurgicale d Yvetot, Clinique Mathilde (Rouen), Clinique Megival, Hôpital privé de l Estuaire, Centre de Convalescence les Jonquilles, Centre de rééducation de la Hève, Centre de Soins de Suite Neville, Centre SSR PA CH Darnétal, CRLCC Henri-Becquerel, Clinique Chirurgicale Pasteur Evreux, CHI Eure- Seine, CH Gisors, CH de la Risle Pont-Audemer.
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