> Les déficiences sévères concerneraient 1% des enfants soit environ 270 enfants par an à Paris. Bénéficiaires des aides pour enfant handicapé

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "> Les déficiences sévères concerneraient 1% des enfants soit environ 270 enfants par an à Paris. Bénéficiaires des aides pour enfant handicapé"

Transcription

1 L enfant et les déficiences Malformations congénitales > La prévalence de la trisomie 21 parmi les naissances vivantes reste stable, et est de 8,7 pour 1 naissances à Paris en 28. > Environ 2 enfants naissent chaque année à Paris porteurs d une cardiopathie congénitale. Dépistage des déficiences > La file active annuelle pour les quatre Camsp parisiens est de enfants. > Les enfants seraient accueillis à un âge plus précoce dans les Camps parisiens. Prévalence des déficiences > Les déficiences sévères concerneraient 1% des enfants soit environ 27 enfants par an à Paris. Bénéficiaires des aides pour enfant handicapé > Les enfants parisiens de -2 ans sont 2,8 pour mille à bénéficier de l allocation d éducation de l enfant handicapé (AEEH); ils sont 9,4 pour mille à 3-5 ans. Intégration des enfants en situation de handicap > En 26, 38 enfants en situation de handicap sont accueillis dans les établissements parisiens de la petite enfance ou chez une assistante maternelle. > Un peu plus de 1% des enfants scolarisés en maternelle à Paris présente un handicap reconnu. 169

2 Contexte La loi du 11 février 25 (loi n pour l égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées) définit le handicap comme «toute limitation d activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d une altération substantielle, durable ou définitive d une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d un polyhandicap ou d un trouble de santé invalidant». Il est difficile d estimer le nombre d enfants handicapés, compte tenu de l absence de système d information. Les sources administratives permettent de connaître le nombre d enfants bénéficiant d une aide en raison de leur handicap, sans en connaître le motif médical. Plus d un tiers des handicaps de l enfant trouvent leur origine dans la période prénatale (malformations congénitales), 3% à 8% sont d origine post-néonatale (après le 28 ème jour de vie) en lien avec un traumatisme, une infection du système nerveux central, une tumeur ou d autres causes plus rares 1. Une origine périnatale concernerait par déduction, de 55 à 6% des déficiences 1. Le nombre d enfants prématurés (moins de 37 semaines d aménorrhée - SA) s est accru notamment du fait de l augmentation de l âge des mères et de l utilisation plus fréquente des techniques de procréation médicalement assistée. Les progrès médicaux ont permis de réduire la mortalité infantile et périnatale et ne cessent de repousser les limites de la viabilité. Cependant, les décisions de réanimation sont complexes face aux séquelles parfois lourdes pour l enfant et les stratégies développées par les professionnels de la réanimation néonatale sont encore très diverses 2,3. L étude Epipage 4,5 souligne combien le pronostic neuro-développemental de la grande prématurité est préoccupant. Si l âge gestationnel est un facteur pronostic majeur, la morbidité reste importante entre SA. Le plan national Périnatalité préconise «d améliorer la prise en charge à long terme des nouveau-nés susceptibles de développer un handicap», une action médico-sociale précoce pouvant permettre de limiter la survenue d un handicap ou son aggravation. Le droit d inscrire à l école tout enfant qui présente un handicap constitue l une des évolutions fondamentales de la loi du 11 Février 25. La scolarisation en milieu ordinaire est posée comme principe. Sont concernés les jeunes de 6 à 16 ans mais la formation peut commencer avant l âge de la scolarité si la famille en fait la demande. Les malformations congénitales, d origine chromosomique, génétique, infectieuse ou inconnue, sont à l origine de 35% des déficiences sévères de l enfant et représentent 3 à 4% des naissances dans les pays industrialisés 7. En 27, avec 869 cas de malformations enregistrés par le registre des malformations pour des femmes domiciliées à Paris et accouchant à Paris, le taux de prévalence totale était de 329,9 cas pour 1 naissances totales (incluant morts-nés et IMG), et 221,8 cas pour 1 naissances vivantes. L ensemble de ces malformations Malformations congénitales n aboutissent pas à un handicap ou à un suivi particulier de l enfant après la naissance. Trois types ont été développés ici : la trisomie 21, en raison de sa sévérité, sa fréquence et la politique de diagnostic prénatal mise en place, les cardiopathies congénitales en raison de leur fréquence et de leurs conséquences en termes de mortalité infantile, et les anomalies du tube neural, du fait de leur sévérité et de l existence d une prévention pré-conceptionnelle et lors du premier trimestre de grossesse par un apport en acide folique chez la femme. 17

3 Trisomie 21 Une prévalence totale de la trisomie 21 en augmentation à la fin des années 2 Dans la période 198-2, la prévalence totale de la trisomie 21 a augmenté en moyenne à Paris de 5% par ans 7. Elle est ainsi passé de 15 pour 1 en 1981 à plus de 4 pour 1 au début des années 2. Ceci s explique par l augmentation de l âge maternel et par le fait que certaines interruptions de grossesse pour motif médical réalisées compte tenu du diagnostic prénatal auraient auparavant donné lieu à des fausses couches spontanées non prises en compte dans l enregistrement. Sur la période 21-28, on observe une relative stabilité de la prévalence totale de l ordre de 4 pour 1 naissances totales (fig. 1). Une prévalence de la trisomie 21 parmi les naissances vivantes qui reste stable La prévalence de la trisomie 21 parmi les naissances vivantes est de 8,7 pour 1 naissances en 28, avec peu de variations observées sur la période Ainsi chaque année, entre 15 et 25 enfants parisiens présentant une trisomie 21 sont nés à Paris. Selon les données des premiers certificats de santé, 21 Cardiopathies congénitales Environ 2 enfants chaque année à Paris naissent porteur d une cardiopathie congénitale Les cardiopathies congénitales sont les malformations les plus fréquentes et sont une cause importante de mortalité infantile par malformations. Selon les données du registre de malformations congénitales de Paris, sur les trois dernières années disponibles, environ 2 enfants parisiens présentant une cardiopathie congénitale sont nés chaque année à Paris. Les premiers certificats de santé de l enfant n identifient en 28 que 98 enfants présentant ce type de pathologie parmi les enfants nés à Paris. La prévalence totale de ces cardiopathies est estimée à partir des données du registre à 87,3 pour 1 naissances en 28 et la prévalence des naissances vivantes à 69,3 (fig. 2). Le diagnostic prénatal de ces malformations est réalisé pour environ un enfant sur Fig.1Trisomie 21 : Evolution de la prévalence totale et de la prévalence parmi les naissances vivantes pour 1 naissances entre 21 et 28 (femmes domiciliées à Paris accouchant à Paris) ,1 9,5 35, 38,9 35,4 5,3 5,8 6, 41,5 8,6 46,2 44,8 6,3 39,9 9,1 8, Prévalence totale Prévalence naissances vivantes Source : Registre des malformations congénitales de Paris Prévalence totale : enfants nés sans vie de plus de 22 SA + enfants nés vivants + interruptions médicales de grossesse pour 1 naissances totales. cas de trisomie 21 chez des enfants parisiens sont nés en 28. Dans 6% des cas la mère avait 4 ans ou plus et dans 25% entre 35 et 39 ans. Pour 4 de ces enfants, il n y avait pas eu de mesure échographique de la clarté nucale. Les certificats de santé ne permettent pas de connaître plus précisément les diagnostics prénataux réalisés. Fig.2Cardiopathies congénitales : Evolution de la prévalence totale et de la prévalence parmi les naissances vivantes pour 1 naissances entre 21 et 28 (femmes domiciliées à Paris accouchant à Paris) ,3 6,6 73,1 71,2 73,3 76, 52,6 54,2 53,2 59,1 94,9 7,2 14,4 8,9 87,3 69, Prévalence totale Prévalence naissances vivantes Prévalence totale : enfants nés sans vie de plus de 22 SA + enfants nés vivants + interruptions médicales de grossesse pour 1 naissances totales. Source : Registre des malformations congénitales de Paris deux (52,6% en 28), en augmentation depuis les années 8 où il n était fait que pour un enfant sur cinq (23,% pour la période ). Sources d information et limites Le registre des malformations de Paris enregistre depuis 1981 les cas de malformations et d anomalies chromosomiques pour la population couverte par le registre : mère résidant à Paris ou en proche couronne et accouchant ou réalisant une IMG à Paris, soit environ 38 naissances annuelles. La définition des anomalies est commune avec celle d EUROCAT (liste sur le site Les données sont recueillies à partir de sources d information multiples, incluant les maternités, les services de néonatologie, de cytogénétique et de fœtopathologie. L enregistrement est presque complet pour les cas identifiés durant le séjour en maternité et pour ceux identifiés à l examen post-mortem. Les malformations découvertes après le séjour en maternité ne sont pas enregistrées. Les données figurant ici concernent les seules femmes domiciliées à Paris et accouchant ou réalisant une IMG à Paris. Les premiers certificats de santé de l enfant comportent une question sur le diagnostic d anomalies congénitales (codé en oui/non) avec certaines pathologies précisées telles les anomalies du tube neural, les malformations cardiaques et la trisomie 21. Ces certificats portent sur les naissances vivantes. 171

4 f i c h e Anomalies du tube neural Les anomalies du tube neural sont quasiment toutes diagnostiquées en prénatal Les anomalies de fermeture du tube neural peuvent faire l objet d une prévention primaire. L objectif est de proposer aux femmes de prendre de l acide folique durant la période périconceptionnelle, et au plus tard avant la fin du premier mois de grossesse. La prévalence totale entre 21 et 28 oscille entre 12 et 16 pour 1 naissances. Très peu d enfants naissent avec ce type d anomalie, le diagnostic prénatal étant fait dans plus de 9% des cas et une interruption de grossesse pour motif médical réalisée dans plus de 8% des cas. La prévalence des naissances vivantes est estimée à,8 pour 1 naissances en 28. Le nombre de naissances vivantes chaque année à Paris sur la période est compris entre 2 et 8 cas par an. Fig.3Anomalies du tube neural : Evolution de la prévalence totale et de la prévalence parmi les naissances vivantes pour 1 naissances entre 21 et 28 (femmes domiciliées à Paris accouchant à Paris) ,1 16, 1,9 1,5 13,5 15,3 13,5 1,2 1,5 1,5 1,3 15,2 12, Prévalence totale Prévalence totale : enfants nés sans vie de plus de 22 SA + enfants nés vivants + interruptions médicales de grossesse pour 1 naissances totales. 1,8 3, Prévalence naissances vivantes Source : Registre des malformations congénitales de Paris.,8 Dépistage des déficiences Un accueil à un âge plus précoce des enfants parisiens en Camsp La file active annuelle (nombre d enfants vus au moins une fois dans l année) pour les quatre Camsp parisiens est de 1 338, soit 31,6% des enfants suivis dans les Camsp en Ile-de-France (4 238). Les enfants accueillis dans les Camsp parisiens semblent un peu plus jeunes que dans le reste de la région ou en moyenne en France (tab. 1). Ainsi, 44,7% des enfants suivis au 31 décembre 28 ont moins de 3 ans à Paris contre 37,5% en Ile-de-France et 34,5% en France métropolitaine. L activité qui semble la plus présente dans les Camsp parisiens est le dépistage (57,1% des modes de contact ou de prise en charge, en décembre) puis le suivi thérapeutique (31%). Pour les données franciliennes, le suivi thérapeutique concerne 47,% des modes de prise en charge puis le dépistage, 31,3%. D après les données nationales, 35% des enfants accueillis par les CAMSP sont des enfants prématurés, Tab. 1 Répartition de la file active selon l âge en décembre 28 des enfants pris en charge dans les Camsp 75 Ile-de-France France métro < 1 an 1,9 7,9 12,1 1 an 11,4 12, 9,7 2 ans 22,4 17,6 12,7 3 ans 18,7 17,2 16,9 4 ans 16,7 17,2 18,4 5 ans 9,6 12,9 16,7 6 ans et plus 1,2 15,2 13,5 Total 1, 1, 1, Effectif Source : CNSA 8 dont 19% sont nés à moins de 32 SA et l orientation des enfants vers les Camsp provient à 57% du secteur sanitaire (hospitalier surtout et libéral). Les écoles et les crèches assurent 13% des orientations puis la PMI (12%). Sources d information et limites Les Centres d action médico-sociale précoces (Camsp), assurent principalement trois missions (décret n du 15 Avril 1976) : les dépistage et diagnostic précoces des déficits ou handicaps, la prévention ou réduction de l aggravation des handicaps, la cure ambulatoire et la rééducation précoce des enfants présentant ces déficits ou handicaps, pour les enfants de à 6 ans atteints de déficits sensoriels, moteurs ou comportementaux. Ils sont aussi chargés de l accompagnement des familles, soit au cours des consultations, soit à domicile, dans les soins et l éducation spécialisée requis par l état de santé de l enfant, et du soutien et de l aide à l adaptation social et éducative. Depuis une loi de 1989, le financement des Camsp est partagé entre l assurance maladie (8%) et le Conseil général au titre de la PMI (2%). La Caisse nationale de solidarité pour l autonomie (CNSA) a réalisé en 28 une enquête quantitative auprès des Camsp afin de mieux connaître leurs capacités d accueil et leur activité. Les exploitations départementales se trouvent limitées par des taux de réponse variables : à Paris, deux Camsp sur les quatre ont répondu au questionnaire initial puis les deux autres à un questionnaire réduit de relance

5 Prévalence des déficiences Des prévalences des déficiences plus élevées chez les grands prématurés Les enfants nés prématurés (<37 SA) et surtout grands prématurés (<33 SA) sont particulièrement à risque de handicap. Parmi les enfants atteints de déficiences sévères, la moitié concerne des enfants prématurés ou grands prématurés 1. Cependant, l estimation des prévalences des déficiences est rendue difficile du fait de l absence de registres et du faible nombre d études. La cohorte Epipage mise en place par l Inserm étudie le devenir d enfants grands prématurés (nés entre 22 et 32 SA ou poids de naissance entre 5g et 1 5g) nés dans neuf «régions» de France (soit 2 91 enfants), dont Paris et la proche couronne et celui d un groupe de référence de 667 enfants nés à 39-4 SA. Le suivi à cinq ans montre que 14% des grands prématurés ont un handicap modéré ou sévère contre 3,3% des enfants nés à terme. Un handicap sévère (paralysie cérébrale (PC) sans marche possible ou score PMC - Processus Mentaux composites - inférieur à 55 ou déficience visuelle ou auditive sévère) concerne 5% des grands prématurés (,3% de ceux nés à terme), un handicap modéré (PC avec marche avec une aide ou score PMC entre 55-7) 9% des grands prématurés (3% de ceux nés à terme) et un handicap léger (PC avec marche sans aide ou score PMC entre 7-84) 25% des grands prématurés (8% de ceux nés à terme). Plus l âge gestationnel est petit, plus la prévalence des déficiences est élevée : 18% des enfants nés à SA ont une paralysie cérébrale, 13% pour ceux nés à 28 SA, 4% pour ceux nés à 32 SA et aucun dans le groupe de référence 5. Le bilan à 8 ans 4 montre que les grands prématurés ont plus de difficultés scolaires : parmi ceux scolarisés en classe ordinaire, 18% ont redoublé (5% dans le groupe témoin), 5% sont dans des classes/écoles spécialisées (,9% pour le groupe témoin). Les données chez les grands prématurés sont probablement sous-estimées car la participation à l étude à 8 ans est de 6% des parents de grands prématurés et le taux de perdu de vue est plus élevé chez les enfants de milieu social défavorisé. La prévalence des déficiences sévères concernerait 1% des enfants D après le Rheop (cf encadré), la prévalence de l ensemble des déficiences sévères chez les enfants de 7-8 ans est de 9,1 pour 1 enfants en Isère, Savoie et Haute-Savoie (tab. 2). L évolution observée en Isère, seul département concerné depuis la création du registre, montre que cette prévalence ne diminue pas entre les générations : 6,9 pour 1 enfants des générations et 8,6 pour la génération Ce registre concerne les naissances de trois départements, pour un total d environ 3 naissances, soit l équivalent des naissances domiciliées à Paris. Si les prévalences sont comparables entre Paris et les départements de l Isère, Savoie et Haute-Savoie, le nombre d enfants atteints chaque année de déficiences sévères serait d environ 27. D après ces données, deux tiers des déficiences neurosensorielles concernent des déficiences intellectuelles sévères et des troubles envahissants du développement. Plus qu un quart concernent les déficiences motrices. Tab.2 Prévalences à 7-8 ans des déficiences neurosensorielles sévères principales pour les enfants de la génération 1999, en Isère, Savoie et Haute-Savoie Déficiences motrices dont paralysie cérébrale Nb cas pour 1 enfants 2,4 1,7 Effectif Part (%) ,9 18,6 Déficiences intellectuelles sévères 3, 86 32,6 Troubles envahissants du développement dont autisme 2,9 1, ,2 14, Déficiences sensorielles sévères,8 22 8,3 dont auditives,5 14 5,3 dont visuelles,3 8 3, Total déficiences 9, , Source : Rheop 9 Le Registre des handicaps de l enfant et observatoire périnatal, créé en 1991, vise notamment à surveiller l évolution et la prévalence des déficiences sévères de l enfant grâce à un enregistrement continu et exhaustif de ces déficiences sur une base géographique de résidence (départements de l Isère et depuis 25, de la Savoie et de la Haute-Savoie) et à constituer une aide à la planification des structures sanitaires ou médico-sociales nécessaires à la prise en charge de ces enfants 9. Seuls sont enregistrés les enfants porteurs d au moins une déficience sévère principale, les autres déficiences étant enregistrées quel que soit leur degré de sévérité. Dans le cas d enfants porteurs de plusieurs déficiences sévères, une règle hiérarchique a été appliquée : déficience motrice -> trouble psychique -> déficience mentale -> déficience sensorielle. 173

6 Un taux d enfants parisiens bénéficiant d une AEEH dans la moyenne francilienne A Paris en 29, 815 familles ont un enfant de moins de 6 ans bénéficiaire d une AEEH (cf encadré définition), pour un total de 825 enfants. Si très peu d enfants sont concernés la première année de vie (2 parisiens de moins d un an en 29), il est observé une augmentation du nombre d enfants selon l âge (276 à 5 ans). Rapporté à la population de référence, les parisiens de -2 ans sont ainsi 2,8 pour mille à bénéficier d une AEEH; ils sont 9,4 pour mille à 3-5 ans (fig. 4). Les taux parisiens pour ces deux classes d âge se situent dans la moyenne francilienne, alors que la Seine-Saint-Denis se distingue par les taux les plus élevés et les Hauts-de-Seine par les taux les plus bas des départements franciliens. Un quart des AEEH parisiennes concernent des familles à bas revenus A Paris en 29, parmi les 815 familles ayant un enfant de moins de 6 ans bénéficiaire d une AEEH, 28 sont des familles à bas revenus, soit le quart des familles concernées (fig. 5). Ceci place Paris au second rang des départements franciliens dernière la Seine-Saint-Denis, la moyenne régionale se situant à moins de 2%. Bénéficiaires des aides pour enfant handicapé Fig.4Enfants de moins de 6 ans bénéficiant d une AEEH en 29 en Ile-de-France (pour 1. enfants) ,8 9,4 2,3 3,4 3,3 Intégration des enfants en situation de handicap 7,5 1,8 9,3 9,5 2,9 3,3 8,4 7,9 9,2 9,1 2,9 2,7 2, Ile-de- - 2 ans 3-5ans France Sources : Caisses d allocations familiales d Ile-de-France 29, RP 26, exploitation ORS Ile-de-France, 21. Fig.5 Part des familles à bas revenus bénéficiant d une AEEH pour un enfant de moins de 6 ans en 29 en Ilede-France (en %) 35 3,4 3 25,5 25 2,1 19,8 2 16,7 17,6 16,1 14,8 15 9,7 1 Définition L Allocation d éducation de l enfant handicapé (AEEH) est une prestation familiale financée pas la sécurité sociale, destinée à compenser les frais d éducation et de soins apportés à un enfant handicapé. Celle-ci remplace l allocation d éducation spéciale (AES) depuis le premier janvier 26. L AEEH est composée d une allocation de base, à laquelle il peut être ajouté un complément d allocation, dont le montant est gradué en six catégories selon : le handicap de l enfant, la cessation ou la réduction d activité professionnelle de l un des parents nécessitée par le handicap, l embauche d une tierce personne Ile-de- France Sources : Caisses d allocations familiales d Ile-de-France 29, RP 26, exploitation ORS Ile-de-France, 21. Le retard global de développement : principale atteinte rencontrée chez les enfants en situation de handicap et accueillis dans un établissement de la petite enfance à Paris En 26, 38 enfants en situation de handicap sont accueillis dans les établissements parisiens de la petite enfance ou chez une assistante maternelle. Au total, 562 atteintes ont été identifiées chez les 38 enfants en situation de handicap (1,5 par enfant en moyenne) (tab. 3). La notion de retard global de développement sans lien avec une trisomie 21 apparaît au premier plan (128 enfants, soit plus du tiers des enfants en situation de handicap). Trisomie 21 et l infirmité motrice cérébrale sont cités respectivement pour 53 et 52 enfants. Par ailleurs, 72 enfants présentent un retard sévère de langage. Parmi l ensemble des atteintes observées, 435 (77%) étaient connues dès l admission dans la structure. Les Tab.3 Type d atteintes des enfants en situation de handicap accueillis dans un établissement de la petite enfance à Paris et connaissance de l atteinte à l admission dans la structure Atteinte Effectif total connue à l admission Retard global de développement (hors T21) Trisomie Infirmité motrice cérébrale Retard sévère de langage Déficit intellectuel 4 3 Déficit moteur (hors IMC) Atteinte visuelle (hors cécité et amblyopie) Malformation ostéo-articulaire 23 2 Amblyopie Cécité 6 6 Surdité 18 1 Autres handicaps Total Source : DFPE, PMI 26. retards sévères du langage représentent un quart des déficits découverts après l admission. 174

7 Moins d un enfant sur trois accueillis dans les structures d accueil de la petite enfance est scolarisé à l âge de 3 ans Parmi les enfants accueillis dans les établissements parisiens de la petite enfance, les enfants de plus de 3 ans et atteints de handicap sont scolarisés à la rentrée scolaire pour 28% d entre eux. La plupart sont accueillis en halte-garderie (25%), dans un jardin d enfants (21%) ou dans une crèche avec dérogation d âge (14%). Pour environ 5% des enfants, les enfants sont «sans solution d accueil». Il s agit d enfants scolarisés moins d un mi-temps par semaine sans autre mode d accueil ou prise en charge spécialisée associée, et d enfants gardés à domicile. Un peu plus de 1% des enfants scolarisés en maternelle présente un handicap reconnu A Paris, au cours de l année scolaire 28-29, 745 enfants handicapés scolarisés en maternelle ont été vus par le service de santé scolaire. Ceci représente 1,3% des enfants scolarisés à ce niveau. De plus, 584 enfants en situation de handicap sont scolarisés dans le cadre d une intégration collective. La plupart des enfants solarisés en maternelle relèvent d un projet personnalisé de scolarisation (PPS) (574 enfants soit 77%), les autres bénéficiant d un projet d accueil individualisé handicap (PAI) (171 enfants). Un enfant sur trois présente une déficience du psychisme et un sur cinq une déficience intellectuelle (tab. 4). Ces types de déficience représentent une part importante des pathologies retrouvés parmi les enfants scolarisés en CLIS, les déficiences intellectuelles concernant plus de 4% des enfants et les déficiences du psychisme 26% d entre eux. Une augmentation du nombre d enfants scolarisés en maternelle avec un handicap reconnu Le nombre d enfants scolarisés en maternelle avec un PPS ou un PAI est passé de 483 en 26-27, à 648 en pour atteindre 745 en Le pourcentage d enfants en situation de handicap scolarisés en maternelle est ainsi passé de,9% à 1,1% puis 1,3%. Tab. 4 Type de déficience des enfants atteints de handicaps vus par la santé scolaire en intégration individuelle (en maternelle) ou collective (CLIS*) Maternelle CLIS Déficience de l appareil locomoteur Déficience de la vision 2 17 Déficience de l audition 41 9 Déficience des fonctions cognitives Déficiences intellectuelles Déficiences du psychisme Troubles sévères du comportement Autres handicaps 27 Total Source : Dases, Service de santé scolaire, rapport d activité 28-29, exploitation ORS Ile-de-France, 21. * Les données en CLIS portent également sur des enfants scolarisés en niveau élémentaire. Sources d information Le service de PMI de Paris mène périodiquement des enquêtes sur l accueil des enfants porteurs de handicap ou de maladie chronique dans les établissements d accueil de jeunes enfants et chez les assistantes maternelles. Ces études ont pour objectif de dénombrer les enfants accueillis et d évaluer le service rendu aux enfants et à leurs familles par les modes d accueil parisiens. La dernière étude a été réalisée en 26 et concerne tous les enfants fréquentant un lieu d accueil de la petite enfance à Paris. Seul le volet «handicap» de cette étude a été utilisé ici. Le service de santé scolaire de la ville de Paris comptabilise chaque année scolaire les enfants présentant un handicap reconnu pour lesquels les médecins sont intervenus. Ces enfants peuvent être scolarisés dans le cadre d une intégration individuelle ou collective. Références : 1 - Déficiences et handicaps d origine périnatale, dépistage et prise en charge, Expertise collective, Inserm, Salle B., Sureau C. Le prématuré de moins de 28 semaines, sa réanimation et son avenir. Rapport adopté le 2 juin 26. Bulletin de l Académie Nationale de Médecine, tome 19, n 6, , Dehan M., Zupan-Simunek V. Les enjeux éthiques de l extrême prématurité. Prise en charge des prématurés de 24 à 28 semaines d aménorrhée. Journal de Gynécologie obstétrique et biologie de la reproduction. Vol 33, sup.1, 94-98, Ancel P-Y. pour le groupe Epipage, Etude Epipage, Quelles données sur le devenir et les handicaps de l enfant grand prématuré? Séminaire ORS Ile-de-France Les systèmes d information dans le domaine du handicap : de l observation à l action, 11 décembre Larroque B., Ancel P-Y, Marret S. et al., Neurodevelopmental disabilities and special care of 5-year-old children born before 33 weeks of gestation (the EPIPAGE study): a longitudinal cohort study, The Lancet 28; 371: Plan périnatalité Humanité, proximité, sécurité, qualité. Ministère de la Santé et de la protection sociale, Vigan C. (de), Khoshnood B., Cadio E. et al. Le registre des malformations de Paris : un outil pour la surveillance des malformations et l évaluation de leur prise en charge. Bulletin épidémiologique hebdomadaire, InVS, n 28-29, , Roux C. (coordinatrice), Les CAMSP, Centres d action médico-sociale précoce, Résultats de l enquête quantitative menée en 28, CNSA et extractions franciliennes non publiées. 9 - Registre des handicaps de l enfant et observatoire périnatal (Rheop). Rapport annuel 28. Enfants avec déficience sévère - génération Observatoire périnatal données 27, Desplanques L., Bonnefoi MC, Fénières A. Accueil des enfants porteurs de handicap ou de maladie chronique dans les établissements parisiens de la petite enfance. Enquête 26. DFPE, Service de PMI, Paris,

8 176

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Objectifs : indiquer les objectifs de prévention du Service départemental de Protection Maternelle et

Plus en détail

À compter de 2010 les codes du chapitre XVI ne doivent plus être employés au-delà de 2 ans. Créé le 1 er Mars 2011

À compter de 2010 les codes du chapitre XVI ne doivent plus être employés au-delà de 2 ans. Créé le 1 er Mars 2011 FASCICULE VI AFFECTIONS DU NOUVEAU-NÉ Emploi des codes du chapitre XVI Le chapitre XVI est celui de Certaines affections dont l origine se situe dans la période périnatale. La définition de la période

Plus en détail

Conférence de Presse 11/09/2013. «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg»

Conférence de Presse 11/09/2013. «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg» Conférence de Presse 11/09/2013 «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg» La Santé Périnatale au Luxembourg Etat des lieux Présentation de deux rapports : Surveillance de la Santé

Plus en détail

Guide pour la scolarisation des enfants et adolescents handicapés

Guide pour la scolarisation des enfants et adolescents handicapés Guide pour la scolarisation des enfants et adolescents handicapés Avant-propos Une nouvelle loi, de nouveaux principes La loi du 11 février 2005 relative à l égalité des droits et des chances, la participation

Plus en détail

Laetitia SELLAM. Mémoire pour l obtention du DES de pédiatrie. CHU Clermont Ferrand. 9 octobre 2009

Laetitia SELLAM. Mémoire pour l obtention du DES de pédiatrie. CHU Clermont Ferrand. 9 octobre 2009 Devenir à court terme des prématurés nés entre 24 SA et 26 SA: l expérience Clermontoise Mémoire pour l obtention du DES de pédiatrie 9 octobre 2009 Laetitia SELLAM CHU Clermont Ferrand Introduction Amélioration

Plus en détail

Votre avis est essentiel!

Votre avis est essentiel! M E S U R E D E L A S AT I S F AC T I O N D E S U S AG E R S D E L A M D P H - Maisons Départementales des Personnes Handicapées - Votre avis est essentiel! La MDPH a un réel besoin de retours sur son

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Questionnaire à l attention des parents d enfant(s) en situation de handicap

Questionnaire à l attention des parents d enfant(s) en situation de handicap Questionnaire à l attention des parents d enfant(s) en situation de handicap Ce questionnaire s inscrit dans le cadre d une démarche de travail collectif des services de la ville en charge de l accueil

Plus en détail

Infirmité motrice cérébrale FICHE D INFORMATION. Cette fiche fait partie du Guide de CBM sur la prévention de l infirmité motrice cérébrale

Infirmité motrice cérébrale FICHE D INFORMATION. Cette fiche fait partie du Guide de CBM sur la prévention de l infirmité motrice cérébrale Infirmité motrice cérébrale FICHE D INFORMATION Cette fiche fait partie du Guide de CBM sur la prévention de l infirmité motrice cérébrale April 2012 2 L infirmité motrice cérébrale: programme de prévention

Plus en détail

Votre enfant est différent

Votre enfant est différent Votre enfant est différent Informations et conseils pratiques pour les parents d enfants ayant une déficience intellectuelle 0-6 ANS Ce livret a été réalisé avec le soutien de la SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Ce livret

Plus en détail

Tableau synthétique des différentes aides au bénéfice des personnes handicapées. Document réalisé par la MDPH 04 Mise à jour : mai 2013 1

Tableau synthétique des différentes aides au bénéfice des personnes handicapées. Document réalisé par la MDPH 04 Mise à jour : mai 2013 1 Tableau synthétique des différentes aides au bénéfice des personnes handicapées Document réalisé par la MDPH 04 Mise à jour : mai 2013 1 Prestations financières pour adultes handicapés Prestation financière

Plus en détail

Parent d un enfant particulier : Où être accueilli, écouté, informé?

Parent d un enfant particulier : Où être accueilli, écouté, informé? Parent d un enfant particulier : Où être accueilli, écouté, informé? Guide pratique pour l accueil d un enfant en situation de handicap DIRECTION GéNéRALE ADJOINTE de l ACTION SOCIALE ET DE LA SOLIDARITé

Plus en détail

INDEMNISATION DES SÉQUELLES EN DROIT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

INDEMNISATION DES SÉQUELLES EN DROIT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE 5. INDEMNISATION DES SÉQUELLES EN DROIT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Dr Jacqueline Cardona L INCAPACITÉ PERMANENTE (IP) EN ACCIDENT DU TRAVAIL Principe juridique Article L 434-2 du code de la sécurité sociale

Plus en détail

Troubles «dys» de l enfant. Guide ressources pour les parents

Troubles «dys» de l enfant. Guide ressources pour les parents Troubles «dys» de l enfant Guide ressources pour les parents Troubles «dys» de l enfant Guide ressources pour les parents Direction de la collection Thanh Le Luong Édition Jeanne Herr Institut national

Plus en détail

L agénésie isolée du corps calleux

L agénésie isolée du corps calleux L agénésie isolée du corps calleux Agénésie calleuse Dysgénésie du corps calleux La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus

Plus en détail

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999) Délégation ANCREAI Ile-de-France CEDIAS - 5 rue Las-Cases 75007 PARIS Tél : 01 45 51 66 10 Fax : 01 44 18 01 81 E-mail : creai.idf@9online.fr Contact : Carole PEINTRE LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Les difficultés scolaires, ou «l Echec scolaire»

Les difficultés scolaires, ou «l Echec scolaire» Les difficultés scolaires, ou «l Echec scolaire» Par le Dr Stéphane BURLOT Plan : Les chiffres de l échec scolaire La spirale de l echec Les points d appels des difficultés scolaires Les Origines «médicales»

Plus en détail

PRESENTATION DE LA MDPH

PRESENTATION DE LA MDPH PRESENTATION DE LA MDPH 1) LA LOI HANDICAP DU 11/02/2005 La loi handicap de 2005 (la précédente remonte à 1975) a révolutionné tant les institutions dans leur fonctionnement, que l accueil des élèves dans

Plus en détail

S ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE

S ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE S ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE - Sondage de l'institut CSA - - Note des principaux enseignements - N 1001198 Février

Plus en détail

La protection sociale en France

La protection sociale en France 18 La protection sociale en France FONCTIONNEMENT La protection sociale peut fonctionner selon trois logiques. LA LOGIQUE D ASSURANCE SOCIALE La logique d assurance sociale a pour objectif de prémunir

Plus en détail

Livret. Maison. handicapées. Maison. de prestations. des personnes. départementale

Livret. Maison. handicapées. Maison. de prestations. des personnes. départementale Livret de prestations Maison départementale des personnes handicapées Vous informer, vous orienter, évaluer vos besoins, suivre vos prestations Maison départementale des personnes handicapées PYRÉNÉES-ATLANTIQUES

Plus en détail

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre Fondation PremUp Mieux naître pour mieux vivre Une fondation de coopération scientifique initiée par les pouvoirs publics en 2007 6 membres fondateurs : L Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l Inserm,

Plus en détail

3 ème plan autisme : Point d étape, un an après son annonce

3 ème plan autisme : Point d étape, un an après son annonce 3 ème plan autisme : Point d étape, un an après son annonce «Le 3 ème plan autisme vise à répondre à la faiblesse criante de la prise en charge de l autisme en France tout en laissant le choix aux familles

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP

MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP CONTEXTE Selon la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées «Art. L. 114. - Constitue un

Plus en détail

quel plan pour qui? Répondre aux besoins éducatifs PARticuliers des élèves :

quel plan pour qui? Répondre aux besoins éducatifs PARticuliers des élèves : Répondre aux besoins éducatifs PARticuliers des élèves : quel plan pour qui? _ Le projet d accueil individualisé (PAI) _ Le projet personnalisé de scolarisation (PPS) _ Le plan d accompagnement personnalisé

Plus en détail

quel plan pour qui? Répondre aux besoins éducatifs particuliers des élèves :

quel plan pour qui? Répondre aux besoins éducatifs particuliers des élèves : Répondre aux besoins éducatifs particuliers des élèves : quel plan pour qui? _ Le projet d accueil individualisé (PAI) _ Le projet personnalisé de scolarisation (PPS) _ Le plan d accompagnement personnalisé

Plus en détail

Organisation du suivi dans le cadre d un réseau

Organisation du suivi dans le cadre d un réseau Organisation du suivi dans le cadre d un réseau Mandovi Rajguru Pédiatre Maternité Hôpital Bichat Claude Bernard Journée des pédiatres de maternité GENIF 04 Juin 2009 Introduction Constitution d un réseau

Plus en détail

DROITS A L ASSURANCE MATERNITE

DROITS A L ASSURANCE MATERNITE I. Ouverture des droits DROITS A L ASSURANCE MATERNITE Les conditions d ouverture des droits tant aux prestations en nature qu aux prestations en espèce de l assurance maternité s apprécient soit au début

Plus en détail

Association La vie pour Christie Section «On devient moins petit» Les chemins de L Isle-84800 Lagnes

Association La vie pour Christie Section «On devient moins petit» Les chemins de L Isle-84800 Lagnes Association La vie pour Christie Section «On devient moins petit» Les chemins de L Isle-84800 Lagnes QUESTIONNAIRE D ENQUETE SUR LES BESOINS RELATIFS A L ACCUEIL DES ENFANTS DEFICIENTS INTELLECTUELS Ce

Plus en détail

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Royaume du Maroc Ministère de la Santé PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Fin du Compte à rebours 2015 Avec l appui de Contexte En souscrivant aux

Plus en détail

Etude Elfe, Le de de e v nir de 20 000 en a f n a t n s

Etude Elfe, Le de de e v nir de 20 000 en a f n a t n s Etude Elfe, Le devenir de 20 000 enfants Le projet ELFE I Quelques informations sur le projet ELFE Objectifs scientifiques Echantillon des enfants ELFE Outils de communication Perspectives du déroulement

Plus en détail

«PROJET PRIORITAIRE DE L OUEST GUYANAIS : LA CONSTRUCTION D UN D HÔPITAL A SAINT LAURENT DU MARONI»

«PROJET PRIORITAIRE DE L OUEST GUYANAIS : LA CONSTRUCTION D UN D HÔPITAL A SAINT LAURENT DU MARONI» Présentation : Réunion de présentation aux élus de Guyane - 11 juin 2011 «PROJET PRIORITAIRE DE L OUEST GUYANAIS : LA CONSTRUCTION D UN D NOUVEL HÔPITAL A SAINT LAURENT DU M. F-L BERTHOU, Directeur MARONI»

Plus en détail

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Grossesse a priori «normale» Quelle prise en charge? Sécurité médicale RPC EBM Opinion des usagers

Plus en détail

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux.

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux. R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES DÉFINITION : Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques

Plus en détail

QUESTIONNAIRE COMPLEMENTAIRE A.E.E.H.

QUESTIONNAIRE COMPLEMENTAIRE A.E.E.H. QUESTIONNAIRE COMPLEMENTAIRE A.E.E.H. Document nécessaire à l étude de la demande d Allocation d Education d Enfants handicapés DOSSIER N (GED) :. Cadre réservé à la MDPH NOM Prénom de l enfant : Date

Plus en détail

Soins palliatifs en salle de naissance. Pierre Bétrémieux CHU de Rennes 9 octobre 2009 Chantilly

Soins palliatifs en salle de naissance. Pierre Bétrémieux CHU de Rennes 9 octobre 2009 Chantilly Soins palliatifs en salle de naissance Pierre Bétrémieux CHU de Rennes 9 octobre 2009 Chantilly La loi du 22 avril 2005 S applique au nouveau-né Rappelle l interdit de l obstination déraisonnable Et l

Plus en détail

PRÉVENTION EN FAVEUR DE L ENFANT ET DE L ADOLESCENT

PRÉVENTION EN FAVEUR DE L ENFANT ET DE L ADOLESCENT Guide Pratique Protection de l enfance PRÉVENTION EN FAVEUR DE L ENFANT ET DE L ADOLESCENT grandir parents respecter prévenir devoirs écouter mieux-être protéger PRÉVENTION EN FAVEUR DE L ENFANT ET DE

Plus en détail

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? L épilepsie concerne plus de 500 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.

Plus en détail

Pour des parents bien dans leur job. Livret à destination des salariées et salariés du groupe Casino

Pour des parents bien dans leur job. Livret à destination des salariées et salariés du groupe Casino Pour des parents bien dans leur job Livret à destination des salariées et salariés du groupe Casino innovation édito Chère collaboratrice, cher collaborateur, Nous avons le plaisir de vous adresser le

Plus en détail

ARS et Conseils généraux de Bretagne Prestations d études et d analyses de l organisation de la prise en charge des personnes avec TED dans les ESSMS

ARS et Conseils généraux de Bretagne Prestations d études et d analyses de l organisation de la prise en charge des personnes avec TED dans les ESSMS ARS et Conseils généraux de Bretagne Prestations d études et d analyses de l organisation de la prise en charge des personnes avec TED dans les ESSMS Synthèse des questionnaires destinés aux établissements

Plus en détail

questions/réponses sur les DYS

questions/réponses sur les DYS D Y S L E X I E, D Y S P H A S I E, D Y S P R A X I E, Les DYS, un handicap émergeant? La Dysphasie trouble du langage oral? La Dyspraxie, trouble de la coordination du geste? La Dyslexie, trouble du langage

Plus en détail

LES CONGES DU PRATICIEN HOSPITALIER FICHES PRATIQUES

LES CONGES DU PRATICIEN HOSPITALIER FICHES PRATIQUES LES CONGES DU PRATICIEN HOSPITALIER FICHES PRATIQUES 1 SOMMAIRE RTT / CET p. 4 et 5 LES CONGES FORMATION p. 6 LES CONGES MATERNITE ET PATERNITE p. 7 et 8 LE CONGE PARENTAL p. 9 et 10 LES AUTORISATIONS

Plus en détail

c[jjedi#bw [d fbwy[ fekh gk[ Y^WYkd LOI jhekl[ iw fbwy[ HANDICAP Contact > Le guide de la loi www.handicap.gouv.fr vril 2006 A

c[jjedi#bw [d fbwy[ fekh gk[ Y^WYkd LOI jhekl[ iw fbwy[ HANDICAP Contact > Le guide de la loi www.handicap.gouv.fr vril 2006 A > Le guide de la loi > Sommaire La loi du 11 février 2005 - les grandes avancées 3 Le droit à compensation - le financement du projet de vie 4 La scolarité - l insertion en milieu ordinaire 6 L emploi

Plus en détail

Mieux connaître les publics en situation de handicap

Mieux connaître les publics en situation de handicap Mieux connaître les publics en situation de handicap Plus de 40 % des Français déclarent souffrir d une déficience 80 Comment définit-on le handicap? au moins une fois au cours de leur vie et 10 % indiquent

Plus en détail

Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS

Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS Intégration était le maître mot de la loi de 75, scolarisation est ce lui

Plus en détail

LES AIDES DU FONDS POUR L INSERTION DES PERSONNES HANDICAPEES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (FIPHFP)

LES AIDES DU FONDS POUR L INSERTION DES PERSONNES HANDICAPEES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (FIPHFP) LES AIDES DU FONDS POUR L INSERTION DES PERSONNES HANDICAPEES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (FIPHFP) Colloque sur la prévention des risques professionnels Mardi 9 décembre 2014 LE CADRE REGLEMENTAIRE LE STATUT

Plus en détail

DEFICIENTS AUDITIFS : QUELLES AIDES FINANCIERES?

DEFICIENTS AUDITIFS : QUELLES AIDES FINANCIERES? DEFICIENTS AUDITIFS : QUELLES AIDES FINANCIERES? Sommaire 1 ère partie : Les aides techniques I. Appareils de correction auditive & implant d oreille moyenne (dont le BAHA) 1. Les prestations pour tous

Plus en détail

Le handicap est plus fréquent en prison qu à l extérieur

Le handicap est plus fréquent en prison qu à l extérieur N 854 - JUIN 2002 Prix : 2,20 Le handicap est plus fréquent en prison qu à l extérieur Aline Désesquelles, Institut National d Études Démographiques et le groupe de projet HID-prisons Plus de trois personnes

Plus en détail

Dossier technique. Guide des éligibilités pour les décisions prises dans les maisons départementales des personnes handicapées

Dossier technique. Guide des éligibilités pour les décisions prises dans les maisons départementales des personnes handicapées Dossier technique Guide des éligibilités pour les décisions prises dans les maisons départementales des personnes handicapées Mai 2013 II Pour leur participation à l élaboration de ce document, la CNSA

Plus en détail

Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH Enfants/Jeunes (0-20 ans)

Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH Enfants/Jeunes (0-20 ans) Tampon dateur de la Formulaire de demande(s) auprès de la Enfants/Jeunes (0-20 ans) Vous formulez une demande auprès de la pour votre enfant Nom de naissance : I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I

Plus en détail

ÉVALUATION DE L INTÉRÊT DU DÉPISTAGE DE L INFECTION À CYTOMÉGALOVIRUS CHEZ LA FEMME ENCEINTE EN FRANCE

ÉVALUATION DE L INTÉRÊT DU DÉPISTAGE DE L INFECTION À CYTOMÉGALOVIRUS CHEZ LA FEMME ENCEINTE EN FRANCE ÉVALUATION DE L INTÉRÊT DU DÉPISTAGE DE L INFECTION À CYTOMÉGALOVIRUS CHEZ LA FEMME ENCEINTE EN FRANCE Septembre 2004 Service évaluation technologique Service évaluation économique Septembre 2004 Évaluation

Plus en détail

Françoise TRUFFY, Présidente de la CDAPH 94. Bonjour,

Françoise TRUFFY, Présidente de la CDAPH 94. Bonjour, Françoise TRUFFY, Présidente de la CDAPH 94 Bonjour, Je me présente : J ai une formation de base d ergothérapeute et d infirmièreassistante sociale spécialisée en psychiatrie et comme pour faire, j ai

Plus en détail

L offre d accueil collectif des enfants de moins de six ans

L offre d accueil collectif des enfants de moins de six ans Mois AAAA En bref L objectif de cette fiche est de donner une vision chiffrée du nombre d établissements collectifs d accueil de jeunes enfants (les structures monoaccueil et multi-accueil) et de montrer

Plus en détail

La réponse à toutes vos questions sur le handicap

La réponse à toutes vos questions sur le handicap LES GUIDES PRATIQUES DU HANDICAP EN ISÈRE - n 1 2 e édition DE 0 À 20 ANS : DROITS, DÉMARCHES, ADRESSES La réponse à toutes vos questions sur le handicap Sommaire : Les tout-petits, avant l école Et vos

Plus en détail

MARS 2012. rapport d analyse. étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte

MARS 2012. rapport d analyse. étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte rapport d analyse MARS 2012 rapport d analyse étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte introduction w La malnutrition se définit par des apports inférieurs ou

Plus en détail

Avec la Mutualité Française, la santé avance. Mutualité Française et petite enfance Accompagner les familles d aujourd hui

Avec la Mutualité Française, la santé avance. Mutualité Française et petite enfance Accompagner les familles d aujourd hui Avec la Mutualité Française, la santé avance Mutualité Française et petite enfance Accompagner les familles d aujourd hui ACCOMPAGNER LES FAMILLES D AUJOURD HUI L engagement de la Mutualité en matière

Plus en détail

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de

Plus en détail

Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH

Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH Tampon dateur de la MDPH Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH N 13788*01 A - Identification de l enfant ou de l adulte concerné par la demande Nom de naissance : Nom d épouse ou nom d usage : Prénom(s)

Plus en détail

Action sociale. Nos actions dans le domaine du handicap. L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie

Action sociale. Nos actions dans le domaine du handicap. L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie Action sociale Nos actions dans le domaine du handicap L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie Assumer au quotidien une situation de handicap est difficile pour une famille

Plus en détail

EN BELGIQUE, LES MUTUELLES NE REMBOURSENT PAS LES

EN BELGIQUE, LES MUTUELLES NE REMBOURSENT PAS LES EN BELGIQUE, LES MUTUELLES NE REMBOURSENT PAS LES SÉANCES DE LOGOPÉDIE POUR LES ENFANTS DONT LE QUOTIENT INTELLECTUEL EST INFÉRIEUR À 86 PAR THOMAS DABEUX ANAHM ASBL 29 OCTOBRE 2014 Des études récentes

Plus en détail

MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS

MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS GUIDE À DESTINATION DES MÉDECINS PRESCRIPTEURS Ce guide est remis dans le cadre des mesures de minimisation du risque mises en place pour le valproate, dans

Plus en détail

LE DIETETICIEN AU SEIN DES COLLECTIVITES TERRITORIALES

LE DIETETICIEN AU SEIN DES COLLECTIVITES TERRITORIALES LE DIETETICIEN AU SEIN DES COLLECTIVITES TERRITORIALES Sommaire : Les missions page 2 Les secteurs d interventions page 2 Les contacts privilégiés page 3 Les cibles : A La restauration collective 1. Objectifs

Plus en détail

Vivre à domicile ou en institution : effets d âge, de santé, mais aussi d entourage familial

Vivre à domicile ou en institution : effets d âge, de santé, mais aussi d entourage familial Vivre à domicile ou en institution : effets d âge, de santé, mais aussi d entourage familial Gérard Bouvier, Liliane Lincot, Chantal Rebiscoul* En 2009, un peu plus de 600 000 personnes sont hébergées

Plus en détail

TROUBLES COGNITIFS DE L ANCIEN PRÉMATURÉ

TROUBLES COGNITIFS DE L ANCIEN PRÉMATURÉ 8 ÈME JOURNÉE RÉGIONALE DES RÉSEAUX DE PÉRINATALITÉ DE L ILE DE FRANCE 17 OCTOBRE 2013 TROUBLES COGNITIFS DE L ANCIEN PRÉMATURÉ DR PATRICIA DWORZAK PÉDIATRE, MEMBRE DU RÉSEAU PSOF RESPONSABLE DE L UNITÉ

Plus en détail

DOSSIER D INSCRIPTION

DOSSIER D INSCRIPTION HÉBERGEMENT EN ÉTABLISSEMENT D ACCUEIL POUR PERSONNES ÂGÉES DOSSIER D INSCRIPTION Vous envisagez de vous inscrire dans un établissement d accueil pour personnes âgées. Afin de faciliter vos démarches,

Plus en détail

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005 Tabac et Grossesse M. COLLET Tabac et grossesse Problème majeur de santé publique 25 à 33 % des femmes fument pendant la grossesse Nombreuses conséquences obstétricales

Plus en détail

LES TRAJETS «DOMICILE-ÉTABLISSEMENT» DES ENFANTS HANDICAPÉS PRIS EN CHARGE DANS LES ÉTABLISSEMENTS MÉDICO-SOCIAUX DE LA RÉGION ILE-DE-FRANCE

LES TRAJETS «DOMICILE-ÉTABLISSEMENT» DES ENFANTS HANDICAPÉS PRIS EN CHARGE DANS LES ÉTABLISSEMENTS MÉDICO-SOCIAUX DE LA RÉGION ILE-DE-FRANCE LES TRAJETS «DOMICILE-ÉTABLISSEMENT» DES ENFANTS HANDICAPÉS PRIS EN CHARGE DANS LES ÉTABLISSEMENTS MÉDICO-SOCIAUX DE LA RÉGION ILE-DE-FRANCE Etude réalisée par Carole PEINTRE, chargée d études au CREAI

Plus en détail

Handicap et immigration

Handicap et immigration Handicap et immigration Aides pour les personnes handicapées et les membres de leur famille Cette présentation a été réalisée dans le cadre du projet «Miteinander Leben» («Vivre ensemble») du bvkm. Elle

Plus en détail

- Evaluation de la situation sur dossier ou à domicile (vous pouvez être amené à rencontrer différents professionnels)

- Evaluation de la situation sur dossier ou à domicile (vous pouvez être amené à rencontrer différents professionnels) Maison Départementale des Personnes Handicapées du Haut-Rhin CG 68 - Direction de la Communication - Dessins réalisés par des usagers des établissements pour personnes handicapées du Haut-Rhin Qu est-ce

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

sociales (pour information) CIRCULAIRE DGS(SD6/A)/DGAS/DSS/2002/551 / du 30 octobre 2002 relative aux appartements de coordination thérapeutique (ACT)

sociales (pour information) CIRCULAIRE DGS(SD6/A)/DGAS/DSS/2002/551 / du 30 octobre 2002 relative aux appartements de coordination thérapeutique (ACT) Le Ministre de la Santé, de la Famille Et des personnes Handicapées A Mesdames et Messieurs les Préfets de région Direction régionales des affaires sanitaires et sociales Mesdames et Messieurs les Préfets

Plus en détail

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013 1 L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices Édition 2013 L assurance maternité Sommaire Les prestations maternité 3 Cas particuliers 8 Le congé paternité 11

Plus en détail

Demande d A.E.E.H. (Allocation d Education Enfant Handicapé)

Demande d A.E.E.H. (Allocation d Education Enfant Handicapé) Demande d A.E.E.H. (Allocation d Education Enfant Handicapé) Ce document est conçu uniquement pour vous aider à remplir le formulaire de demande, mais il ne peut pas être utilisé à sa place. Téléchargez

Plus en détail

SANTE AU TRAVAIL DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE

SANTE AU TRAVAIL DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE 1 SANTE AU TRAVAIL DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Dr Sylvain PEREAUX 1. L APTITUDE MÉDICALE DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE. Le but de l aptitude médicale à un poste de travail est de vérifier

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

FOURNISSEURS ET PRESTATAIRES DE SERVICES Matériels, aides techniques : venez choisir vos interlocuteurs!

FOURNISSEURS ET PRESTATAIRES DE SERVICES Matériels, aides techniques : venez choisir vos interlocuteurs! FOURNISSEURS ET PRESTATAIRES DE SERVICES Matériels, aides techniques : venez choisir vos interlocuteurs! Vous trouverez dans cette rubrique une large sélection d entreprises spécialisées dans les secteurs

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

L ACCESSIBILITÉ DU CADRE BÂTI

L ACCESSIBILITÉ DU CADRE BÂTI L ACCESSIBILITÉ DU CADRE BÂTI Les ERP «ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC» Le nouveau dispositif réglementaire Première partie CONTEXTE ET POLITIQUES PUBLIQUES Le contexte Le point de départ L accessibilité

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

ACCUEIL DE JOUR ET HEBERGEMENT TEMPORAIRE POUR PERSONNES AGEES EN POITOU-CHARENTES

ACCUEIL DE JOUR ET HEBERGEMENT TEMPORAIRE POUR PERSONNES AGEES EN POITOU-CHARENTES OBSERVATOIRE REGIONAL DE LA SANTE Poitou-Charentes ACCUEIL DE JOUR ET HEBERGEMENT TEMPORAIRE POUR PERSONNES AGEES EN POITOU-CHARENTES Enquête auprès des établissements de Poitou-Charentes Etude commanditée

Plus en détail

Régime de prévoyance du personnel cadre de la pharmacie d officine

Régime de prévoyance du personnel cadre de la pharmacie d officine - 000.707/09 - édition janvier 2009 création et impression agme résumé des garanties Régime de prévoyance du personnel cadre de la pharmacie d officine association de prévoyance du groupe mornay europe

Plus en détail

Assurance complémentaire santé OMS

Assurance complémentaire santé OMS Notice d information Edition 2014 Assurance complémentaire santé OMS BÉNÉFICIAIRES Le Groupement de Prévoyance et d Assurance des Fonctionnaires Internationaux (GPAFI) est une association à but non lucratif

Plus en détail

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE (Diplôme Interuniversitaire National d ) 17/02/2015 avec Bordeaux, Brest, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris V et XII, Toulouse et Tours Objectifs : Formation

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

édito sommaire Le Conseil des étrangers Edito 1 Accès aux droits 2 Apprendre le français 5 Accès aux soins 6 Citoyenneté 9

édito sommaire Le Conseil des étrangers Edito 1 Accès aux droits 2 Apprendre le français 5 Accès aux soins 6 Citoyenneté 9 avec le soutien de édito sommaire Edito 1 Accès aux droits 2 Apprendre le français 5 Accès aux soins 6 Citoyenneté 9 N Retrouvez au dos les lieux sur le plan Notre ville est riche de sa diversité, qui

Plus en détail

Base de données sociales sur Paris

Base de données sociales sur Paris Base de données sociales sur Paris Fiches d identité sociale des 20 arrondissements - 2012 Apur - David Boureau Étude réalisée en collaboration avec le Centre d Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP)

Plus en détail

2012 SG 189/2012 SG 7G Communication sur la politique en direction des Parisiens en situation de handicap Septembre 2012

2012 SG 189/2012 SG 7G Communication sur la politique en direction des Parisiens en situation de handicap Septembre 2012 2012 SG 189/2012 SG 7G Communication sur la politique en direction des Parisiens en situation de handicap Septembre 2012 1 Face à la diversité des situations de handicap et aux défis qu elles posent à

Plus en détail

GUIDE DES FRONTALIERS

GUIDE DES FRONTALIERS Avec le soutien de l Union européenne SOMMAIRE Fiche 1 Fiche 2 Fiche 3 Fiche 4 Fiche 5 Fiche 6.1 Fiche 6.2 Fiche 6.3 Fiche 7 Fiche 8 Fiche 9 Fiche 10 Fiche 11 Fiche 12 Fiche 13 Fiche 14 Fiche 15 Généralités

Plus en détail

Le contrat. de Rente Survie. Contrats n 5521, 5522, 5523

Le contrat. de Rente Survie. Contrats n 5521, 5522, 5523 Le contrat de Rente Survie Contrats n 5521, 5522, 5523 Qui sommes-nous? L Unapei est un mouvement associatif parental qui représente et défend les intérêts des personnes déficientes intellectuelles et

Plus en détail

Les Cahiers du DESS MRH

Les Cahiers du DESS MRH DESS Management des Ressources Humaines http://www.dessmrh.org ➎ Les Cahiers du DESS MRH Les travailleurs handicapés dans L entreprise 6 - L accompagnement du travailleur handicapé http://www.e-rh.org

Plus en détail

Convention de Participation SANTE

Convention de Participation SANTE Convention de Participation SANTE Communauté de Communes Bretagne Romantique Version 03.10.2013 Sommaire 1. La MNT en chiffres 2. La participation employeur 3. Les garanties du contrat collectif santé

Plus en détail

Module 2. De la conception à la naissance

Module 2. De la conception à la naissance Module 2. De la conception à la naissance ITEM 17. Principales complications de la grossesse Diagnostics différentiels d une hémorragie génitale Hématurie Rectorragie Diagnostics différentiels de l HTA

Plus en détail

Professions indépendantes. Vos prestations maladie

Professions indépendantes. Vos prestations maladie Professions indépendantes Vos prestations maladie Édition 2012 Vos prestations maladie Sommaire Quels sont les bénéficiaires de l assurance maladie? 3 Comment bénéficier des prestations? 4 Quels sont les

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. A l occasion de la remise du rapport de Cécile Gallez, députée du Nord,

DOSSIER DE PRESSE. A l occasion de la remise du rapport de Cécile Gallez, députée du Nord, DOSSIER DE PRESSE Lille, le 13 février 2008 A l occasion de la remise du rapport de Cécile Gallez, députée du Nord, sur l accueil des personnes âgées et des personnes handicapées françaises en Belgique,

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail

1. Procédure d admission

1. Procédure d admission Direction générale de l action sociale SD2/SD3 Document de travail MESURE 18 : HEBERGEMENT DES MALADES JEUNES ADMISSION D UNE PERSONNE AGEE DE MOINS DE 60 ANS DANS UN ETABLISSEMENT POUR PERSONNES HANDICAPEES

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail