Evolution récente du secteur financier (secteur bancaire, Bourse des Valeurs de Casablanca)

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1 Royaume du Maroc Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation Direction de la Politique Economique Générale Evolution récente du secteur financier (secteur bancaire, Bourse des Valeurs de Casablanca) - Janvier Document de travail n 60

2 Ce document de travail engage la responsabilité de ses auteurs. Il est diffusé par la Direction de la Politique Economique Générale pour introduire un débat sur le sujet en question et susciter des observations.

3 Evolution récente du secteur financier (secteur bancaire, Bourse des Valeurs de Casablanca) - Janvier Hassan HMAMOU Document de travail n 60

4 Plan Etude de la rentabilité du secteur bancaire marocain-----p.1 Note sur le développement du marché boursier p.14

5 Etude de la rentabilité du secteur bancaire marocain 1

6 Table des matières PRÉAMBULE ANALYSE DES ÉVOLUTIONS RÉCENTES EXAMEN DES FACTEURS INFLUENÇANT LE PRODUIT NET BANCAIRE RÉSULTAT NET : UNE ÉVOLUTION MITIGÉE ENTRE 1996 ET FACTEURS EXPLICATIFS DU NIVEAU DE LA RENTABILITÉ DES BANQUES MAROCAINES RÉDUCTION DES COÛTS ET AUGMENTATION DE LA PRODUCTIVITÉ IMPACT DE LA POLITIQUE DE PROVISIONNEMENT ET EFFET DU NOUVEAU RATIO DE SOLVABILITÉ PERSPECTIVES POURSUITE DE LA LIBÉRALISATION DES TAUX CRÉDITEURS ET LES PERSPECTIVES DE RENTABILITÉ OUVERTURE GRADUELLE SUR LA CONCURRENCE ÉTRANGÈRE...12 CONCLUSION

7 Préambule L objet de la présente étude est d analyser la rentabilité des banques marocaines et particulièrement les déterminants de cette rentabilité 1 à travers l exploitation des données consolidées ayant été communiquées par Bank Al-Maghrib. Les banques constituent un domaine important de l activité économique, d abord en tant qu employeurs puisqu en 1998 les effectifs employés par le système bancaire dépassaient les personnes, mais surtout en tant qu acteurs fondamentaux du système monétaire et financier. Le secteur bancaire a été soumis depuis le début de la décennie quatre vingt dix à de nombreuses réformes : unification du cadre juridique, instauration du principe d universalité, suppression des emplois obligatoires, levée de l encadrement du crédit, libéralisation progressive des taux d intérêt, dynamisation du marché monétaire et renforcement des règles prudentielle sont autant de facteurs dont l objectif est de mettre le secteur bancaire et financier dans une dynamique concurrentielle déterminée par les forces du marché. Ces réformes ont eu un effet certain sur la rentabilité des banques. L idée est de savoir comment les banques ont réagi aux mutations de leur environnement, sachant qu elles doivent faire face à une double contrainte : s impliquer davantage dans le financement de l économie et répondre aux exigences de leurs actionnaires. Ainsi, il est jugé intéressant de comprendre comment s établit la relation entre la politique monétaire et la marge bénéficiaire des banques. 1. Analyse des évolutions récentes L examen de l évolution des résultats des établissements bancaires entre 1993 et 1999 permet de dégager les constats suivants : Tableau (1 ) Elément du compte des résultats bancaires (Variation annuelle en %) Produit net bancaire 19,61 9,26 13,79 11,93 5,83 7,70 7,32 Frais généraux 10,38 9,80 8,62 7,40 6,65 5,17 8,55 Résultats bruts d'exploitation 30,36 8,49 18,92 16,70 5,35 9,93 6,10 Résultat avant impôts 8,94 31,82 12,25 7,13 30,2 9,06 3,83 Résultat net 15,60 49,50 8,80 0,60 34,40 8,10 8,10 Source : Bank Al Maghrib et calculs de la DPEG 1 L étude porte sur la rentabilité des banques en dehors des ex. OFS. 3

8 Le produit net bancaire (PNB) a enregistré un taux de croissance moyen de 8% entre 1996 et 1999 contre 13,58% entre 1993 et Examen des facteurs influençant le produit net bancaire La tendance à la baisse du rythme d accroissement du PNB s explique par la conjonction de deux facteurs : l effet encours et l effet prix. Si l effet encours commence à jouer relativement, l effet prix n est pas encore important. l effet encours Cet effet s analyse comme étant le résultat de deux phénomènes : l effet volume et l effet structure. a) l impact du volume d activité sur le PNB Le volume d activité des banques influence leur PNB. En effet, la croissance des encours et ressources exerce automatiquement un effet volume sur le PNB. Ainsi, la baisse du rythme d accroissement moyen du PNB entre la période et celle est corrélée positivement à celle du rythme d accroissement des crédits à la clientèle. Ce dernier est passé de 9% entre à 7,37% entre , soit un recul de 1,63 point alors que les dépôts ont baissé seulement de 0,6 point entre les deux périodes, enregistrant un accroissement annuel moyen de 7% entre contre 6,4% entre b) l impact de la structure du bilan sur le PNB La structure du bilan des banques n a pas changé de manière significative de 1993 à Il n en demeure pas moins que les mutations du secteur bancaire ont produit un léger mouvement au niveau des masses mobilisées et utilisées par les établissements de crédits qui a affecté le PNB : Tableau (2) Structure des crédits et des dépôts des banques commerciales entre Comptes à vue/total des dépôts 51,87 52,37 51,37 49,53 50,55 50,75 51,16 Comptes rémunérés/total des dépôts 48,13 47,63 48,63 50,47 50,45 49,25 48,84 Crédits à court terme/total crédits 64,96 63,56 64,94 64,09 61,57 60,66 57,61 Prêts à moyen et long terme/tc 23,72 24,57 24,36 24,87 26,68 28,06 31,01 Source : Bank Al Maghrib et calculs de la DPEG La part des crédits à court terme dans le total des crédits accordés par les banques commerciales est passée de 64,3% en moyenne entre 1993 et 1996 à 60,7% entre 1996 et

9 La baisse des volumes de crédit à court terme à été couplée d une légère diminution de la part des dépôts non rémunérés dans le total des dépôts (50,5% entre contre 51,29% en moyenne entre 1993 et 1996) au profit des dépôts rémunérés au niveau du passif (49,75% en moyenne entre 1996 et 1999 contre 48,9% entre 1993 et 1996). Toutefois, cet effet qui commence à se faire sentir au Maroc, n est pas aussi pesant qu en Europe où le transfert des dépôts vers les SICAV de trésorerie a contribué au renchérissement des ressources et à la diminution de la marge globale. L accroissement des ressources rémunérées a été accompagné de celui de la part des crédits à moyen et long termes, rémunérés à un taux plus élevé que les crédits à court terme. Cet effet a été renforcé par une hausse de la part des crédits à la clientèle dans le total des principaux emplois au détriment de la part des bons du Trésor rémunérés à un taux faible (tableau 3). Tableau (3) Part des crédits et du portefeuille des bons du Trésor dans le total des principaux emplois Part des crédits à la clientèle 56,3 54,9 55,7 59,3 60,2 60,5 62,8 Part des bons du Trésor 35,0 36,3 35,1 31,8 31,0 30,0 26,8 Source : Bank Al Maghrib L effet prix Les taux débiteurs pratiqués par les banques se situaient généralement à 14% en Depuis cette date, ces taux se sont inscrits régulièrement dans une tendance baissière. En 1999, le taux de base s est établi à 7,25% pour les crédits à court terme,7,5% pour les crédits à moyen terme et 8,5% pour les crédits à long terme contre 9,75%, 10,5% et 11,25% pour les même échéances en Cette décrue des taux d intérêt est la conséquence des politiques monétaire et budgétaire poursuivies. Les taux créditeurs, quant à eux, ont enregistré une baisse légèrement moins importante que celle des taux débiteurs. Les taux créditeurs sur les dépôts à 6 et 12 mois ont diminué de 5,79 points entre 1993 et 1999 contre plus de 6 points pour les taux débiteurs. Cette affirmation mérite d être nuancée par le fait qu entre 1990 et 1995, les taux débiteurs affichés par les banques correspondaient au plafond et qu à partir de février 1996, les taux correspondent aux taux de base bancaire affichés par les banques. 5

10 Tableau (4) L évolution des taux créditeurs et taux débiteurs entre Taux créditeurs Dépôts à 6-12 mois ,49 8,80 8,30 8,29 7,62 6,52 5,7 Taux débiteurs Court terme 14,00 12,00 11,50 9,75 9,25 8,00 7,25 Moyen terme 14,00 12,00 11,50 10,50 9,50 8,25 7,5 Long terme 14,00 13,00 12,50 11,25 10,25 9,00 8,50 Source : Bank Al Maghrib Néanmoins, si l on suppose que l évolution des taux d intérêt sur les crédits et sur les dépôts se reflète aussi bien dans celle du rendement moyen des crédits et du coût moyen des dépôts, il est possible d avancer que les taux créditeurs ont enregistré une baisse plus importante que les taux débiteurs. En effet, le coût moyen des dépôts à terme a baissé de 5,2 points de 1993 à 1999 contre un recul de 4,3 points pour le taux de rendement moyen des crédits. Tableau(5) Evolution des coûts moyens des dépôts à terme et des taux de rendement moyens des crédits (en pourcentage) Coût moyen des dépôts à terme 11,65 10,40 8,82 8,39 8,27 7,59 6,49 Taux de rendement moyen des crédits 12,86 11,25 10,36 10,27 9,93 9,21 8,55 Source : Bank Al Maghrib Toutefois, l évolution du coût moyen des ressources et du taux de rendement moyen des emplois, donnée par le tableau (6), fait ressortir que, globalement, ces deux paramètres ont baissé dans les mêmes proportions (2,27 et 2,48). Tableau(6) Evolution du coût moyen des dépôts et des taux de rendement moyens des crédits Coût moyen des principales Ressources 5,85 4,87 4,22 4,22 4,27 3,84 3,31 Taux de rendement moyen des principaux emplois 11,47 10,53 10,03 10,09 9,84 9,53 8,99 Source : Bank Al Maghrib 6

11 1.2. résultat net : une évolution mitigée entre 1996 et 1999 Le résultat net des banques commerciales s est élevé en 1999 à 2821 millions de dirhams, en progression de 8% par rapport à celui de 1998, suite à une forte hausse de 34% en 1997 par rapport à l année 1996, passant ainsi de 1795 millions de dh en 1996 à 2413 millions en Si dans les pays de l OCDE, la rentabilité du secteur bancaire est fonction du taux de croissance économique, au Maroc les bénéfices ne sont que faiblement affectés par la conjoncture économique et financière. La rentabilité du secteur bancaire s est accrue entre 1995 et 1999 eu égard aux deux ratios universellement reconnus : Return on equity (ROE) et Return on asset (ROA). Tableau(7) Rentabilité des fonds propres Fonds propres Résultat Net ROE (retour sur FP) 8,75 11,44 11,27 10,62 12,83 12,40 12,46 ROA(rentabilité des capitaux investis) 0,71 0,93 0,95 0,90 1,11 1,11 1,12 Source : Bank Al Maghrib et calculs de la DPEG Le taux de rentabilité sur fonds propres s est situé à 12,46% en 1999 et 12,40% en 1998 contre 10,62% en 1996 et 11,27% en Parallèlement, les banques commerciales ont pu améliorer la rentabilité de leurs actifs. Celle-ci s est établie à 1,1% en 1998 et 1,2% 1999 alors qu en 1995 et 1996, elle s est située à 0,95% et 0,90%. La rentabilité a atteint un niveau comparable à celui des grandes banques internationales. En 1998, les banques marocaines sont même devenues plus rentables que les banques allemandes ou françaises. Par ailleurs, si on se refére au ROE d une banque marocaine comme celle de la BCM, cette dernière est devenue même plus rentable que les banques américaines (voir tableau 8) dont l activité dépasse l intermédiation classique pour concerner aussi l ingénierie financière. 7

12 Tableau (8) Comparaison 2 de la rentabilité des grandes banques internationales avec celle des banques commerciales marocaines Coefficient de rentabilité (ROE) Etats-Unis Royaume- Unis Allemagne France Espagne Italie Suisse Japon Maroc* Maroc** ,6 13,9 8,8 2,4 12,5 4,1 11,8 2,2 8,7 12,1 14,9 21,3 7,2 1,4 11,6 1,8 7,3-1,3 11,4 16,0 15,6 19,6 8,4 4,0 11,4 2,7 6,6-1,9 11,3 17,7 15,7 20,2 9,3 7,6 11,7 2,4-2,3 0,6 10,6 19,8 15,6 19,5 7,6 9,6 14,1-1,7 2,8-13,5 12,8 19,2 13,0 17,8 10,9 10,9 19,6 9,3 12,5-15,0 12,4 18,2 Source : Bankscope (Lettre de conjoncture de la BNP) et calculs de la DPEG * : ROE de l ensemble des banques commerciales. ** : ROE de la BCM. Toutefois, en comparant l évolution de la rentabilité et de la marge d intérêt en pourcentage (Tableau 9, 3 eme ligne), on constate que ces deux variables n évoluent pas souvent dans le même sens. Ceci est net pour l année 1997 : la rentabilité des banques augmente alors que le rythme d accroissement de la marge d intérêt a ralenti. D'autre part, le taux d accroissement annuel moyen de la marge d intérêt en valeur absolue a baissé de 8,6 points entre les périodes et alors que la rentabilité des fonds propres a augmenté de 1,54 points, passant de 10,6% en moyenne annuelle entre 1993 et 1996 à 12,14% entre 1996 et Se pose alors la question de savoir comment, dans un contexte marqué par le resserrement des marges, les banques marocaines dégagent toujours une rentabilité satisfaisante? 2 Les comparaisons internationales des taux de rentabilité bancaire sont imprécises à cause surtout : 1) des différences des méthodes comptables.2) de la sous évaluation des capitaux propres dans le cas très fréquent où il y a des réserves occultes importantes. Toutefois, le recours à une telle comparaison dans notre étude pourrait se justifier par le souci de présenter une idée approximative sur le niveau de la rentabilité dégagée par les banques marocaines. Cette dernière peut apparaître plus élevée au cas où l on intègre, par exemple, les commissions réalisées par les sociétés de bourse. 3 Les taux d accroissement annuel moyen de la marge d intérêt est passé de 15,68% entre 1993 et 1996 à 7% entre 1996 et

13 Tableau (9) Evolution des taux d intérêt*, de la rentabilité des banques et de la marge d intérêt en % id(1) ,5 10,5 9,5 8,25 7,5 ic(2) 11,49 8,8 8,3 8,29 7,62 6,52 5,7 (1)-(2) 2,5 3,2 3,2 2,21 1,88 1,73 1,8 r en pourcentage 8,75 11,44 11,27 10,62 12,83 12,40 12,46 Variation de la marge d'intérêt en 25,56 10,23 13,64 13,88 3,84 5,11 11,22 valeur absolue Source :Bank Al Maghrib et calculs de la DPEG * : Il s agit des taux créditeurs sur les dépôts à 6 et 12 mois et des taux débiteurs sur les crédits à moyen terme id :le taux d intérêt débiteur ic : le taux d intérêt créditeur 2. Facteurs explicatifs du niveau de la rentabilité des banques marocaines 2.1. Réduction des coûts et augmentation de la productivité En terme de productivité, des efforts ont été enregistrés entre 1993 et 1999 : si les frais généraux ont représenté 2,3% du total du bilan en moyenne durant la période concernée, le coefficient d exploitation (FG/PNB) s est établi à 45,8% en 1999 contre 46% en 1996 et 50% en Le rapport des frais du personnel sur le Produit Net Bancaire est de 28,5% en 1999 contre 29,2% en 1996 et 32% en Tableau(10) Coefficient d exploitation Années le coefficient net d'exploitation(fg/pnb) 49,98 50,23 47,94 46,01 46,36 45,27 45,79 Frais généraux/total Bilan 2,30 2,20 2,20 2,20 2,20 2,10 2,30 Source :Bank Al Maghrib et calculs de la DPEG L augmentation de la productivité traduit l attention portée par les banques à la maîtrise des coûts dans un environnement financier où la déréglementation, le début de concurrence et la baisse des marges rendent inopportuns des produits et des services qui utilisent un nombre important d employés relativement peu qualifiés. Désormais, il s agit d être compétitif pour ce qui est des nouveaux produits dont la complexité exige un personnel bien formé. Le bon rendement du personnel au cours des trois dernières années est corroboré par l évolution positive de quelques ratios figurant au tableau 11. 9

14 Tableau (11) Quelques ratios de productivité Années Charges de personnels/ PNB (%) 31,92 31,93 30,34 29,28 29,07 28,28 28,56 Crédits/ charges de personnel 29,57 30,31 32,34 33,17 33,65 36,08 36,94 Dépôts/ charges de personnel 51,78 52,44 52,52 51,25 53,60 54,96 54,75 Source : Bank Al Maghrib et calculs de la DPEG En effet, le rapport crédits/ charges du personnel est passé de 29,6 en 1993 à 37 en 1999 et le rapport dépôts/charges du personnel est passé de 51,8 en 1993 à 54,8 en Impact de la politique de provisionnement et l effet du nouveau ratio de solvabilité Pour l ensemble des banques, la rentabilité est principalement affectée par la politique de provisions. En effet, la part du bénéfice net dans le PNB évolue en fonction du volume des dotations aux provisions. Ceci est clair pour l année 1997 où le résultat net a connu un bond de 34% lorsque les dotations aux provisions ont diminué de 33% contre une hausse de 0,6% seulement en 1996 lorsque les dotations aux provisions ont augmenté de 46,3%. Au cours des années 1997 et 1998, les banques ont retrouvé un environnement plus sain puisque la part des dotations aux provisions dans le RBE est passée de 45,5% en 1996 à 28,8% en 1997 et 30% en Tableau (12) Importance et évolution des dotations aux provisions Années Dotations aux provisions (variation en pourcentage) 78,02 18,19 10,37 46,33-33,15 15,31 36,89 Dotations aux provisions/rbe 35,90 39,11 36,23 45,47 28,87 30,31 37,96 Dotations aux provisions/pnb 18,05 19,53 18,95 24,77 15,65 16,75 20,75 Source : Bank Al Maghrib et calculs de la DPEG Toutefois, ce constat mérite d être nuancé par le fait qu entre 1993 et 1996, les banques marocaines ont effectué un important effort de provisionnement de leurs créances douteuses afin de se mettre en conformité avec les nouvelles règles de de Bank Al Maghrib. Ainsi, les banques ont constitué des dotations aux provisions importantes à fin C est pour cela que la dotation de 1997 est moins importante. Par ailleurs, les provisions pour créances en souffrance ont augmenté en 1997 de 16,30% par rapport à 1996, alors que les créances en souffrance n ont progressé que de 13,23% sur la même période. 10

15 Si l on se réfère à la période , le taux d accroissement moyen des créances en souffrance ressort à 11,9% et celui des provisions s établit à 21,3%. En conséquence, le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions, qui était de 46,8% en 1993, s est établi à 71,8% en 1996 et à 73,7% en Le taux de rentabilité est également affecté par le rythme d évolution des fonds propres. En effet, les banques commerciales ont été obligées de consentir un effort considérable en matière de capitalisation durant la période pour se conformer aux exigences du ratio cooke. Par conséquent, le niveau du ROE qui a été de 11,1% en moyenne entre 1993 et 1996 en raison de la progression des fonds propres de11% en moyenne, est passé à 12,4% lorsque les fonds propres ont augmenté seulement de 9%. Tableau(13) Evolution des créances en souffrance et de leurs provisions Evolution des créances en souffrance nettes des agios réservés 19,3 4,44 13,6 13,23 8,55 12,57 Evolution des provisions pour créances en souffrance 35 22,85 30,85 16,3 10,9 11,67 Evolution du taux de couverture 13,15 17,7 15,1 2,71 2,15-0,85 Source : Bank Al Maghrib 3. Perspectives Le secteur bancaire connaît aujourd hui une phase de transition. Les réformes qui touchent ce secteur ne sont pas encore achevées et celles en place n ont pas encore produit tous les effets attendus. Il faut noter que les réformes au Maroc ont suivi avec un certain décalage les réformes européennes, ce qui pourrait se traduire, comme en Europe, par un laminage des marges et une concurrence plus forte. Les conditions d exploitation pourront changer complètement suite à la nouvelle politique des taux. Aussi, les banques marocaines devraient-elle à l avenir consentir d importants efforts aux niveaux stratégique, organisationnel et de gestion pour s adapter aux nouvelles donnes et préserver des taux de rentabilité satisfaisants. Les banques commerciales devraient faire face à un double défi : L évolution rapide du cadre régissant l activité bancaire au Maroc vers une libéralisation plus poussée. A ce niveau, les axes qui méritent d être examinés sont : la poursuite de la libéralisation des taux d intérêt créditeurs qui pourrait se traduire principalement par la rémunération des comptes chèques des particuliers à l instar d autres pays 11

16 la poursuite de la privatisation des établissements de crédits et ce, à travers l ouverture du capital de la Banque Centrale Populaire et de la BNDE au secteur privé, ainsi que la définition et la comptabilisation à part des missions de service public rendues par la CNCA à l Etat. L ouverture graduelle du système financier marocain à la concurrence étrangère Poursuite de la libéralisation des taux créditeurs et les perspectives de rentabilité Au Maroc, la rémunération des dépôts bancaires reste strictement réglementée (circulaire n 9/G/94 relative aux intérêts créditeurs). Les dispositions de l Arrêté du Ministre de l Economie et des Finances du 5 avril 1994, réglementant les intérêts créditeurs servis par les banques, interdisent formellement toute rémunération des dépôts à vue, à l exception des dépôts en comptes sur carnets et les dépôts en dirhams convertibles. Autrement dit, les taux servis sur les comptes chèques et les comptes courants demeurent fixés à 0% alors que cette catégorie de dépôts représente 47% du total des dépôts des banques commerciales en 1998, et 33,4% de leur passif et constitue une source très importante de leur rentabilité. En cas de rémunération éventuelle des comptes chèques, le laminage des marges d intérêt risque de s accentuer. Par conséquent, pour maintenir le taux de rentabilité à son niveau actuel, les banques devraient : développer des activités de services rémunérés par des commissions afin de compenser la réduction des marges d intermédiation. Le défi consiste à créer des services ayant une réelle valeur pour le client et qui puissent être valorisés à leur juste prix : assurances vie ou dommages, gestion patrimoniale, banque à domicile et cash management, sont quelques unes des voies à explorer. Cette façon de procéder permettrait aux banques d augmenter leurs résultats tout en utilisant le moins de capital possible. réduire davantage leur coefficient d exploitation. En effet, si la marge d intérêt baisse suite à la rémunération des comptes chèques, le coefficient d exploitation doit diminuer d autant pour maintenir la rentabilité constante. Certes, au Maroc le rythme de croissance des frais généraux a nettement baissé entre 1993 et 1998 puisqu il s est établi à 5% en 1998 contre 10,3% en Toutefois, les frais généraux représentent presque la moitié du PNB (45% en 1998) car le fonctionnement des succursales, qui collectent l essentiel des dépôts à faible coût, implique en général de gros frais généraux. Partant de ces contraintes, les banques commerciales devraient chercher progressivement des ressources moins coûteuses en terme de frais généraux, notamment celles collectées sur le marché monétaire et obligataire Ouverture graduelle sur la concurrence étrangère L accord signé par les membres de l OMC en décembre 1997 sur la libéralisation des services financiers prévoyait la libéralisation à partir de mars 1999 des activités internationales des diverses sociétés financières dans 95% du marché mondial (estimé à milliards de dollars). 12

17 Au Maroc, bien que la présence indépendante des sociétés financières étrangères est encore très timide, cet accord constitue un signal en direction des établissements bancaires pour se préparer à affronter à l avenir la concurrence internationale et adapter leurs structures aux nouvelles contraintes de la globalisation des marchés financiers. Par ailleurs, la concurrence serait intensifiée avec l entrée en scène d établissements européens sur le territoire national, lesquels sont d ailleurs très présents dans le capital des banques commerciales marocaines, principalement de petite et moyenne taille. Conclusion Les facteurs explicatifs de la rentabilité sont nombreux (et peuvent se compenser). Les variables de la politique monétaire, notamment les taux d intérêt, n expliquent que partiellement la rentabilité bancaire. Ils ont certes leur importance, mais entrent également en ligne de compte les emplois et ressources sur lesquels ces taux s appliquent. De même, il faut considérer les charges d exploitation et les provisions comme facteurs explicatifs de la rentabilité des banques. La baisse du niveau des taux d intérêt et l évolution positive des ratios de productivité au cours des trois dernières années montrent que le secteur bancaire marocain est entré dans une phase où la concurrence est devenue une réalité. Toutefois, ce changement doit être interprété avec prudence car toutes les rentes n ont pas encore disparu. Malgré l aménagement du cadre réglementaire, le système bancaire peut encore véhiculer des distorsions de concurrence qui peuvent être évitées par un contrôle plus rigoureux de la structure bancaire et par une adaptation éventuelle de la loi bancaire à la nouvelle réalité de la globalisation financière. Il convient aussi de rappeler que, dans une perspective de moyen terme, les banques marocaines conservent de nombreux atouts pour faire face aux défis qui les attendent : Le secteur bancaire est un secteur à croissance assez soutenue. Tenant compte des marges appliquées par les banques qui sont supérieures à celles pratiquées en Europe 4, la banque au Maroc continuera à être une activité rentable. Le faible taux de bancarisation constitue un réservoir de croissance pour les banques. Seuls 25% de la population marocaine possèdent un compte bancaire. Sur ce plan, la banque marocaine a un potentiel de croissance notable. Le troisième facteur de croissance consiste en l émergence de nouveaux métiers: crédit hypothécaire, cartes de crédits, leasing, métiers liés aux marchés de capitaux, 4 Selon une étude de la Banque Mondiale, la marge nette d intérêt en pourcentage des actifs pour les banques marocaines en 1998 est de 5,7% soit deux à trois fois plus élevée que celle réalisée par les grandes banques des pays européens et excède les marges des grandes banques américaines (3,4%). 13

18 Note sur le développement du marché boursier 14

19 Table des matières PRÉAMBULE LA RÉFORME DU MARCHÉ BOURSIER ET SES OBJECTIFS LES RÉFORMES INTRODUITES EN LES RÉFORMES INTRODUITES EN LA RÉFORME DU MARCHÉ FINANCIER : ESSAI D ÉVALUATION UN BILAN MITIGÉ DU MARCHÉ BOURSIER ( ) LES FAIBLESSES DU MARCHÉ BOURSIER MAROCAIN LES MESURES FAVORISANT L EXPANSION DU MARCHÉ BOURSIER LES MESURES EN CHANTIER AUTRES PROPOSITIONS...22 ANNEXE

20 Préambule La réforme du marché boursier a été initiée en 1993 dans le but de faire passer le Maroc d une économie d endettement à une économie des marchés financiers et atteindre par conséquent une situation d allocation optimale des ressources. La réforme du marché boursier devrait permettre d enclencher le cercle «vertueux» de croissance : recapitalisation des entreprises et développement de l investissement, création d emplois et accroissement de l épargne. Au terme de huit ans de réforme, il semble que tous les effets escomptés ne sont pas encore atteints. En fait, le plein impact de cette dernière ne peut être apprécié de manière définitive. La réforme est encore en phase d approfondissement et les mécanismes du marché ne jouent pas encore pleinement. Le marché boursier a manifesté, durant les deux dernières années, des signes de fragilité et a enregistré des contre-performances qui ont suscité le besoin d une nouvelle réforme et des mesures d incitation afin de relancer le marché. Cette note, retrace les principales mesures de la réforme et ses objectifs, les réalisations et les problèmes relatifs à cette expérience en vue de suggérer quelques recommandations pour un meilleur fonctionnement du marché boursier marocain. 1. La réforme du marché boursier et ses objectifs La réforme du marché boursier s est déroulée en deux étapes : 1.1- Les réformes introduites en 1993 La réforme boursière de 1993 a fait l'objet de trois textes de lois : la loi relative à la Bourse des valeurs et aux intermédiaires, la loi portant création du conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM), la loi relative aux organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Les principaux objectifs de lois sont les suivants : la mise en place des moyens permettant de rendre le marché boursier plus liquide et plus transparent, la protection des épargnants et l amélioration de l information des investisseurs et du public, la dynamisation du marché financier afin de lui permettre une large participation au financement de l économie, l'institution de nouveaux produits financiers, l'instauration d'un régime fiscal favorisant le placement en valeurs mobilières. 16

21 1.2- Les réformes introduites en 1997 Deux nouveaux textes de lois ont été adoptés en 1997 : le premier a modifié le Dahir du 21 septembre 1993 relatif à la Bourse des valeurs, créé le Dépositaire central et institué un régime de dématérialisation des titres. Le second texte a institué un régime général de l inscription en compte courant pour les valeurs mobilières inscrites à la cote de la Bourse des valeurs, les titres des OPCVM, les titres de créances négociables et les bons du Trésor émis en adjudication et créé un Dépositaire central chargé d un côté, d assurer la conservation des titres admis au régime du compte courant et de l autre, faciliter leur circulation. 2. La réforme du marché financier : essai d évaluation 2.1- Un bilan mitigé du marché boursier ( ) L analyse du marché boursier marocain durant la période permet de dégager les résultats suivants : Tableau (1 ) Evolution du marché boursier entre 1993 et 2000 Années sept-00 Capitalisation boursière en Mds DH(1) ,6 Capitalisation boursière /PIB 10,4% 14,2% 18,1% 23,5% 37,3% 41% 40,2% 36% Volume des transactions en Mds DH(2) (2)/(1) 18,7% 21,7% 45,6% 26,9% 27,2% 38,9% 68,3% 19,7% Indice général (base 100=1979) 259,8 316,3 342,4 447,1 667,5 803, ,4 Nombre des sociétés cotées Source : SBVC La capitalisation boursière a connu un taux d accroissement annuel moyen de 41,1% entre 1993 et 1998 pour se situer à 145. Mds DH en 1998 contre 26 Mds DH en Cependant, une baisse de 5% a été enregistrée entre 1998 et 1999, passant de 145 Mds DH à 138 Mds DH. Le rapport capitalisation boursière/pib, qui normalement exprime la contribution du marché boursier au financement de l économie, est passé de 10,4% en 1993 à 41% en 1998 pour revenir à 36% en septembre 2000 (-5 points par rapport à l année 1998). Le volume des transactions, qui rend compte de l animation du marché, a été multiplié par 11,6 entre 1993 et 1998 et n'a augmenté que de 0,26% entre 1998 et septembre La liquidé du marché, mesurée par le "volume des transactions/capitalisation boursière" 5 est passé de 18,7% en 1993 à 45,6% en 1995, avant de reculer à 39% en 1998 et à 19,7% en septembre Le volume de négociation des titres confronté au volume de capitalisation indique aussi le comportement de placement pour le financement de l activité économique et le comportement de recherche de marge de nature spéculative. 17

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